Zerstörte Schaufenster, verschmierte Fassaden: Militante Tierschützer attackierten in Frankreich gleich mehrere Metzgereien. Jetzt soll die Polizei eingreifen.
Die Metzger in Frankreich haben die Nase voll! Ihre Geschäfte sind vermehrt im Visier von militanten Tierschützern und Veganern. In Nordfrankreich sind in den letzten Wochen gleich sieben Fleischereien attackiert worden, wie «Le Figaro» berichtet. Die Vandalen schlugen Schaufenster ein oder verschmierten Fassaden.
«Die Angriffe, die die Metzgereien und die gesamte Branche erleiden müssen, sind nicht mehr und nicht weniger eine Form von Terrorismus», schreibt Metzger-Verbandspräsident Jean-François Guihard in einem Brief an den französischen Innenminister – und fordert Polizeischutz für die Fleischereien!
Tod von Metzger sei «gerecht»Guihard spricht von «psychischer, verbaler und moralischer Gewalt» gegen die 18'000 Metzger in Frankreich. Ein extremes Beispiel: Im März bezeichnete eine Veganerin auf Facebook den Tod eines unschuldigen Metzgers bei der IS-Geiselname von Trèbes als «gerecht». Sie wurde dafür zu sieben Monaten Bewährung verurteilt.
In Lille schlugen die Vandalen im Juni gleich mehrfach zu: Erst in einer Metzgerei, dann in einem Fischgeschäft und schliesslich in einem Restaurant. Sie sprayten «Stop Spécisme» an die Fassaden. Unter Speziesismus versteht man, dass sich Menschen den Tieren überlegen fühlen. Hinter den Angriffen vermuten die Besitzer daher militante Veganer oder Tierschützer.
«Ein Teil der Bevölkerung will der Mehrheit ihre Lebensweise, ihre Ideologie aufdrängen und einen Teil der französischen Kultur einfach eliminieren», so Guihard weiter. (hah)
Die Coffey-Schwestern tauschen Strand gegen Schnee, Katherine Heigl hat Spass auf dem Friedhof und Daniela Baumann geniesst das süsse Leben. Willkommen zu den Foto-Storys des Tages!
MIAMI - Der zweite Mann auf dem Mond zieht seine Kinder vor Gericht. Er wirft ihnen vor, sich an seine Millionen heranzumachen. Die Kinder ihrerseits sagen, dass sie ihren Vater nur vor falschen Freunden schützen wollten.
Der 21. Juli 1969 war Buzz Aldrins (88) ganz grosser Tag. 20 Minuten nach seinem Kollegen Neil Armstrong (†82) betrat er als zweiter Mensch den Mond. 2 Stunden und 19 Minuten lief er auf dem Trabanten herum, sammelte Steine, schoss Fotos und baute Forschungsgeräte auf.
Nach der erfolgreichen Mission der Apollo 11 fiel Aldrin in ein emotionales Loch, wurde depressiv und begann zu trinken. Auch heute geht es ihm nicht gut. Seine beiden Kinder Andrew und Janice (beide 60) bereiten ihm Sorgen.
Weitere Hochzeit verhindertAldrin wirft seinen Kindern und seiner früheren Managerin Christina Korp vor, sie hätten die Kontrolle über sein Geld und seine «Weltraum-Souvenirs» im Wert von Millionen an sich gerissen, um sich zu bereichern.
Sogar vor einer weiteren Hochzeit hätten sie ihn abgehalten. Aldrin war bisher dreimal verheiratet. Aus seiner ersten Ehe stammen drei Kinder.
Geld in Unsummen ausgegebenAldrin hat in Florida Klage eingereicht, nachdem seine Kinder die Vormundschaft über ihn übernehmen wollten. Sie sagen, dass ihr Vater an Gedächtnisverlust, Paranoia, Verwirrung und Wahnvorstellungen leide und sich falsche Freunde an sein Vermögen heranmachten. Ihr Vater habe in letzter Zeit Geld in «alarmierender Höhe» ausgegeben.
Der Astronaut entgegnete, er habe sich im April von einem Psychiater untersuchen lassen. Der Test habe bescheinigt, dass er für sein Alter «besser als normal» abgeschlossen habe. Andrew und Janice Aldrin zeigten sich in einer öffentlichen Stellungnahme traurig über die «nicht gerechtfertigte» Klage.
Rückkehr schwieriger als HinreiseAldrin hat fünf Bücher geschrieben, darunter die Autobiografie «Return to Earth» (Rückkehr zur Erde). Darin schreibt er, dass der schwerste Teil seines Lebens nicht die Reise zum Mond war, sondern dem entgegenzutreten, was ihn bei seiner Rückkehr erwartete.
Heute lebt er in Südkalifornien, hält Vorträge, tritt als Weltraum-Experte auf und berät Firmen bei Filmproduktionen.
Auch für Schweiz Tourismus arbeitete er: Bei der Kampagne «In Love with Switzerland» hinterliess er seinen berühmten Fussabdruck im Schweizer Schnee. (gf)
Seize chefs d’État et de gouvernement de l’Union, dont ceux de l’Allemagne, de la France, de l’Italie et de l’Espagne, se sont retrouvés dimanche après-midi à Bruxelles, à l’invitation de la Commission, pour tenter de régler une « crise des migrants » qui… n’existe pas. Dès son arrivée, Emmanuel Macron l’a reconnu: la situation aux frontières de l’Union n’a plus rien à voir avec celle du pic de 2015, car les États ont « réussi, par un travail conjoint, à réduire fortement les flux ».
En réalité, l’Europe traverse « une crise politique » a martelé le chef de l’État français, des pays gagnés par la « lèpre » nationaliste, selon les mots qu’il a employés, jeudi à Quimper, saisissant le prétexte des migrants pour s’attaquer au projet européen lui-même : « le défi qui est le notre, c’est le défi qui est lié à la pression politique dans certains États membres », a-t-il insisté hier à Bruxelles. « Certains essaient d’instrumentaliser la situation de l’Europe pour créer une tension politique et jouer avec les peurs ». D’où ce mini-sommet improvisé avec les États intéressés pour tenter de déminer le Conseil européen de jeudi et de vendredi afin qu’il puisse se concentrer sur l’essentiel, l’approfondissement de la zone euro. Opération réussie, selon le chef de l’Etat, même si cette réunion n’a accouché d’aucun texte écrit : « la discussion d’aujourd’hui a permis de réaffirmer nos valeurs » en particulier « la lutte contre les extrêmes ». Reste que si l’Italie et l’Autriche avaient fait le déplacement, le groupe de Visegrad (Pologne, Hongrie, Tchéquie, Slovaquie), les durs parmi les durs, est resté à la maison pour marquer son refus de toute solution européenne.
Une montée des tensions qui surprend
La crise a éclaté le 10 juin lorsque le ministre de l’Intérieur italien de la Ligue (extrême-droite), Matteo Salvini, a décidé de fermer les ports de son pays aux migrants sauvés en mer par les ONG. Son collègue allemand, Horst Seehofer, membre de la CSU, la branche bavaroise de la CDU qui se sent menacée par l’extrême-droite de l’AfD avant les élections régionales de l’automne, a annoncé dans la foulée qu’il n’hésiterait pas à faire tomber la chancelière allemande, Angela Merkel, si elle ne durcissait pas sa politique migratoire, notamment en refoulant les migrants entrés via un autre pays de l’Union (ce que l’on appelle les « mouvements secondaires »). Enfin, le chancelier autrichien, le conservateur Sebastian Kurz, qui a remis les clefs du ministère de l’Intérieur aux néo-nazis du FPÖ, a proclamé, pour couronner le tout, la naissance d’un « axe des pays de bonne volonté » contre l’immigration, « axe » constitué, un hasard sans doute, de l’Allemagne, de l’Autriche et de l’Italie…
C’est peut dire que cette brutale montée des tensions a surpris. Certes, on savait que le fonds de commerce de la Ligue ou du FPÖ était la xénophobie, et qu’ils saisiraient la première occasion pour montrer leurs muscles, mais personne ne s’attendait à ce que la CSU menace de faire tomber Angela Merkel, ce qui met bien plus en péril la stabilité de l’Union que les moulinets de Salvini. Pourquoi une telle surprise ? Tout simplement parce que la politique d’endiguement mise en œuvre par l’Union a parfaitement fonctionné après le pic de 2015 et l’arrivée de plus de 1,26 million de réfugiés syriens, irakiens, afghans, mais aussi de migrants économiques via la Grèce et la route des Balkans. Selon les chiffres que la Commission a transmis aux Etats, au premier semestre 2018, on compte seulement 50.000 entrées illégales dans l’Union, soit, par exemple une chute de 77 % des arrivées en Italie par rapport à 2017. En clair, dans un espace de 500 millions de personnes, cela signifie que le robinet est fermé. « Les solutions européennes ont été efficaces », a martelé Emmanuel Macron à l’issue du mini-sommet.
Des solutions européennes efficaces
Pour y parvenir, l’Union a d’abord conclu un accord avec la Turquie en mars 2016 qui, en échange d’une aide financière de 3 milliards d’euros par an (dont seule une partie a été versée), s’est engagé à fixer sur son sol les réfugiés qui s’y trouvent déjà en grand nombre, et à reprendre ceux qui réussiraient malgré tout à passer en Grèce, la Turquie gagnant au passage ses galons de « pays tiers sûr ». La route des Balkans s’est immédiatement tarie : les arrivées ont diminué de 97% par rapport à 2015. Des accords du même type ont été signés avec la Libye, le Niger et d’autres pays d’Afrique subsaharienne qui reçoivent en échange de leur coopération une aide financière. Là aussi, le résultat a été spectaculaire depuis l’année dernière, l’Aquarius n’étant qu’un épiphénomène : les entrées ont chuté de 77 %.
À ces accords, se sont ajoutés la construction de barrières physiques en Europe, notamment entre la Hongrie, la Serbie et la Croatie (prolongation prévue à la frontière roumaine) ou encore entre la Macédoine du Nord et la Grèce, afin de couper la route des Balkans, et des contrôles renforcés aux frontières intérieures de l’espace Schengen (en particulier à Vintimille entre la France et l’Italie). L’Union a aussi créé un corps de garde-frontières et de garde-côtes européens (1300 personnes plus une réserve de 1500 qui iront appuyer les pays confrontés à des arrivées importantes), une proposition qui était en panne depuis 30 ans : la Commission a proposé de faire passer leur nombre à 10.000 plus une réserve de 1500 à partir de 2021.
Un consensus sur la fermeture des frontières
Autant dire que, sur l’essentiel, les 28 États membres sont d’accord : il n’est pas question d’ouvrir ou de rouvrir les frontières de l’Union à l’immigration. De ce point de vue, la Commission et le Parlement européen qui demandent depuis 20 ans que des canaux légaux d’entrées soient ouverts, l’Europe étant un continent de basse pression démographique qui aura besoin dans les années à venir de travailleurs, n’ont aucune chance d’être entendus. De ce point de vue, Viktor Orban, le Premier ministre hongrois qui revendique sa xénophobie, peut triompher, lui qui a été critiqué pour sa politique brutale en 2015…
La seule question qui, en réalité, est en discussion est celle du droit d’asile. Or, il est lui aussi devenu largement théorique puisque l’Union s’est entourée d’un glacis de pays tiers qui empêche les demandeurs d’asile de venir déposer leur demande, sauf s’ils risquent leur vie pour parvenir sur le vieux continent. Pour couper ce dernier lien, Angela Merkel et Emmanuel Macron ont envisagé, mardi dernier, de créer des « centres » en Afrique du Nord sous contrôle de l’ONU, afin de trier sur place entre ceux qui pourront faire leur demande d’asile et les autres. Ainsi, tous ceux qui arriveraient sur les côtes européennes seront automatiquement considérés comme des migrants économiques et renvoyés.
Le chef de l’État français semble, depuis, avoir affiné sa position, car empêcher un étranger de déposer une demande d’asile en France est tout simplement inconstitutionnel comme il l’a reconnu. D’où sa proposition de déplacer ces centres de tri en Espagne, mais surtout en Italie, comme ils existent déjà en Grèce sous le doux nom de « Hotspot », le tout financé par l’Union. Mais Rome, et ce n’est pas nouveau, ne veut pas en entendre parler, car elle sait qu’elle se retrouverait avec des camps permanents sur son territoire (Macron a évoqué des « centres fermés ») où seraient coincés ceux dont la demande d’asile n’a pas été jugée recevable, mais que l’Union n’arriverait pas à renvoyer dans leur pays faute souvent de connaître leur nationalité ou du refus de leur État de les reprendre. « Si l’arrogance française pense transformer l’Italie en camps de réfugiés pour toute l’Europe, peut-être en versant quelques euros de pourboire, elle se fourvoie complètement » a immédiatement réagi Salvini.
La répartition du «fardeau»
L’autre point de crispation est celui de la répartition du « fardeau » des demandeurs d’asile afin d’éviter les « mouvements secondaires » qui crispent tant l’Allemagne : elle voit, en effet, arriver chez elle tous ceux que l’Italie laisse partir et qui espèrent obtenir plus facilement le statut de réfugié chez elle. L’idée est donc de les répartir d’autorité. Mais voilà : le plan de relocalisation adoptée par l’Union en 2016 (pour une durée de deux ans) de quelques 160.000 demandeurs d’asile se trouvant en Grèce et en Italie est un échec, seuls 35 % ayant été effectivement accueilli dans un pays tiers, la Grande-Bretagne et les pays de Visegrad n’en ayant accueilli aucun… En clair, s’il y a une communauté d’intérêts entre l’Allemagne et l’Italie sur le partage du fardeau, seul moyen d’éviter que les demandeurs d’asile errent d’un pays à l’autre, il n’y en a aucune entre les nationalistes italiens et leurs partenaires autrichien, polonais, hongrois, tchèque ou slovaque qui refusent d’accueillir des étrangers chez eux.
C’est pour cela que la réforme du règlement de Dublin IV sur le pays responsable du traitement d’une demande d’asile n’a aucune chance de voir le jour : la Commission propose en effet que le pays de première entrée reste responsable, sauf en cas d’afflux brutal qui entrainerait une relocalisation obligatoire, un pays ne pouvant s’y soustraire qu’en payant une amende. Et on imagine mal les pays d’Europe de l’Est plier devant la menace de Macron d’une diminution des fonds structurels (aides régionales) pour ceux qui refuseraient cette solidarité migratoire. Devant cet échec annoncé, le ministre allemand de l’Intérieur veut refouler, comme il en a le droit pendant douze mois, les étrangers vers le pays de première entrée, c’est-à-dire en pratique l’Italie, ce dont cette dernière ne veut pas entendre parler. C’est pour contourner ce blocage que Macron évoque la possibilité de conclure des accords bilatéraux ou multilatéraux entre les Etats afin de se répartir le « fardeau », ce qui éviterait que l’Allemagne ferme ses frontières.
Bref, on n’assiste pas à une bataille entre une Europe ouverte et une Europe fermée, contrairement à ce que voudrait faire croire la France, mais à un affrontement entre égoïsmes nationaux. Ce n’est pas glorieux.
N.B.: version longue de mon article paru le 25 juin
Forested hills in Guinea’s Kintampo area. Barely a quarter of the population has access to electricity. Credit: CC by 3.0
By Issa Sikiti da Silva
KINSHASA, Democratic Republic of Congo, Jun 26 2018 (IPS)
The West African nation of Guinea may be a signatory of the Paris Agreement, a global undertaking by countries around the world to reduce climate change, but as it tries to provide electricity to some three quarters of its 12 million people who are without, the commitment is proving a struggle.
Mamadou Bangoura, head of planning and energy management at Guinea’s Ministry of Energy, told IPS that his country faced a major challenge implementing its programme for the development and provision of energy resources to all citizens at a lower cost. According to the United Nations Environment Programme, only 26 percent of the population has access to electricity. “Our main concern is to find a balance between the implementation of this programme and the protection of biodiversity." --Mamadou Bangoura of Guinea’s Ministry of Energy
“Our main concern is to find a balance between the implementation of this programme and the protection of biodiversity. This is further compounded by a requirement to take into rigorous account the environmental and social aspects in the framework of the realisation of any infrastructure project,” Bangoura explained.
According to conservation organisation Fauna and Flora International, Guinea’s wildlife is already under threat. “Conservation solutions need to be found that enable people to make a living while protecting their natural assets into the future,” the organisation reports.
Unlike other African nations that are heavily reliant on fossil fuels, only 43 percent of Guinea’s electricity is generated from this as more than half (55 percent) is produced by hydropower.
The country’s potential for hydropower is significant. Guinea is regarded as West Africa’s water tower because 22 of the region’s rivers originate there, including Africa’s third-longest river, the Niger.
Bangoura added that despite the challenges, his country was making progress and several hydropower projects were being constructed. The Kaléta project, which will produce 204MW, is already completed. However, the Souapiti (459MW) and Amaria (300MW) hydropower plants “are still work in progress.”
He said negotiations were also underway for the construction of a 40MW solar power and a 40MW power plant. “Concession and power purchase agreements are being finalised,” he added.
In the Gambia, challenges in implementing renewable energy exist also. The small West African nation of only 1.8 million people is considered to be rare in its ambitious commitment to reduce greenhouse gas (GHG) emissions — it pledged a 44 percent reduction below its business-as-usual emission level. It’s a big task as currently around 96 percent of all electricity produced in the country comes from fossil fuels.
University of the Gambia energy expert Sidat Yaffa told IPS there were barriers to renewable energy programmes because the sector was still new to the Gambia.
“Therefore, a better understanding of the technology is still a challenge, securing adequate funding for implementation is a gap, and availability of trained human resources using the technology is also a gap,” Yaffa said.
He added that the Gambia’s renewable energy programmes included a wind energy pilot project at Nema Kunku village in West Coast Region.
“The agriculture sector’s GHG could be drastically reduced in the next five years in the Gambia if adequate solar panel water irrigation technologies are implemented,” Yaffa added.
Cote d’Ivoire also has strong ambitions for the development of reliable and profitable renewable energies, a cabinet minister said last year, adding that the country is committed to produce 42 percent of its energy through renewable energy.
This week representatives from Burkina Faso, Cote d’Ivoire, the Gambia, Guinea and Senegal will meet in Burkina Faso’s capital Ouagadougou to discuss both the challenges and successes they have had in reaching their nationally determined contributions (NDCs). NDCs are blueprints or outlines by countries on how they plan to cut GHG emissions.
The regional workshop, the first of its kind, is hosted by the Global Green Growth Institute in association with the International Renewable Energy Agency and the Green Climate Fund.
It aims to enhance capacity for NDC implementation, share experiences and best practices, and discuss renewable energy opportunities and associated challenges in the region.
Rural electrification headache
This regional cooperation is a significant step forward as 60 percent of the West African population living in the rural areas continue to depend on firewood as their primary source of energy.
In the Gambia and Senegal a quarter of the rural population has access to electricity, while the number is slightly higher in Cote d’Ivoire with about 29 percent having access.
But in Guinea and Burkina Faso only three and one percent percent of the respective rural populations have electricity.
Last year, Smart Villages Initiatives (SVI) conducted energy workshops in West Africa and it attributes poor electricity access in the region to insufficient generation, high prices of petroleum, lack of financing and transmission and distribution losses.
The World Bank’s 2017 State of Electricity Access Report makes the link that energy is inextricably linked to every other critical sustainable development challenge, including health, education, food security, gender equality, poverty reduction, employment and climate change, among others.
The Agence Française de Développement acknowledged the benefits of rural electrification programmes, stating, “(they) have the opportunity to reach more poor households and have larger impacts in the lives of the rural poor by providing new opportunities and enhancing the synergies between the agricultural and non-agricultural sector,”
Bangoura has acknowledged his country’s challenge to electrify rural areas. He said his government has just created the Guinean Rural Electrification Agency and launched a couple of projects, including a collaboration with the Electricity of Guinea, that will pave the way for the electrification of rural areas.
However, SVI said while most governments had set up rural electrification agencies or funds, the impact of such organisations may be hampered by a lack of financial and technical expertise. Hence the need to turn to international institutions and experts for capacity building and green energy finance.
Bangoura agreed that one of the problems his country is struggling with is implementation. “The problems at this level lies in the adaptation of the texts of the country to those governing the Paris Agreement…Hence the importance of this workshop that is focusing on capacity building.”
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