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24 Heures au Bénin

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Dossouhoui défend un budget de 70,9 milliards FCFA

Fri, 11/22/2019 - 17:29

Un montant évalué à 70 906 669 000 FCFA, c'est le budget qu'a annoncé le ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, jeudi 21 novembre 2019, à la Commission budgétaire de l'Assemblée Nationale. Gaston Dossouhoui
a présenté les priorités du budget 2020 qui est en hausse de 19 % par rapport à 2019.
« Nos ambitions sont grandes. Ce budget nous permettra de faire un progrès par rapport à nos objectifs », a déclaré le ministre Gaston Dossouhoui. Selon lui, le budget gestion 2020 servira entre autres à : l'amélioration de la productivité et de la compétitivité ; la facilitation de l'accès aux intrants, aux marchés régionaux et internationaux ; le financement et le renforcement de la résilience des exploitations et entreprises agricoles.
Le ministère va aussi poursuivre l'opérationnalisation des réformes et la mise en place des Plans nationaux de développement de plusieurs filières. A cela s'ajoutent des aménagements hydro-agricoles et autres investissements structurants.
Les prioritaires concernent entre autres : le renforcement des capacités d'intervention des ATDA et DDAEP pour le développement des filières prioritaires ; la mise en place d'investissements structurants pour l'accroissement des rendements et des productions ; la promotion entrepreneuriat agricole/rural ; la professionnalisation des exploitations de type familial.
Le ministre a aussi cité l'assainissement des plans d'eau ; la gestion de la transhumance ; la recherche-développement en lien avec les PDA et la poursuite des opérations du Recensement National de l'Agriculture et les Enquêtes Statistiques Agricoles.
« Je voudrais que nous croyions en nous-mêmes pour consommer béninois. Nos engagements sont nouveaux. Les approches sont nouvelles (...) Nous travaillons à la refonte et à la réorganisation du secteur agricole (...). Nous travaillons pour une meilleure productivité et une meilleure compétitivité (...). Nous allons transformer l'agriculture du Bénin. Ce n'est pas un rêve. Ce n'est pas une incantation. Les faits, les chiffres parlent d'eux-mêmes », a affirmé le ministre.
Les députés ont félicité le ministre pour les orientations du budget et le travail qu'il fait à la tête du dudit département. « Vous devez être content de la fermeture de la frontière du Nigéria parce que le Nigéria est prêt à acheter les productions béninoises », a affirmé l'Honorable Okounlola.
« Je suis mieux placé pour reconnaître que le ministre Dossouhoui fait du bon travail. Vous avez produit assez de résultats », a ajouté le député Sabaï Kate, ancien ministre de l'agriculture.
« Monsieur le ministre, vous voulez faire du Bénin une grande puissance agricole. C'est notre devoir de vous accompagner », a déclaré l'honorable Mariama, première Vice-présidente du Bureau de l'Assemblée Nationale.

A.A.A

Categories: Afrique

Djènontin condamné à 2 ans de prison

Fri, 11/22/2019 - 17:25

Le tribunal de première instance de Cotonou a rendu par défaut ce vendredi 22 novembre 2019 sa décision dans l'affaire Valentin Djènontin, accusé de complicité de vol, de viol de correspondance, de violation de secret professionnel et atteinte des secrets professionnels via internet. Il est condamné à 2 ans d'emprisonnement ferme et à 2.000.000 de FCFA d'amende.
Le tribunal a également émis contre lui un mandat d'arrêt.
L'ancien ministre de la justice de Boni Yayi, Valentin Agossou Djènontin, avait été convoqué au tribunal de Cotonou le 8 novembre dernier. Il est reproché à l'accusé d'avoir publié un courrier confidentiel destiné au procureur spécial près la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme le week-end du 22 au 23 septembre 2018.
Valentin Agossou Djènontin a reçu le courrier des mains de son beau-frère, agent de liaison au ministère de justice au moment des faits.
Les faits mis à sa charge sont prévus et punis par les articles 70, 379, 372 et 390 du Code de procédure pénale et l'article 575 du Code du numérique. L'ancien ministre est en fuite en France depuis octobre 2018.

A.A.A

Categories: Afrique

Le rapport sur le Bénin présenté le 20 décembre

Fri, 11/22/2019 - 15:28

Le président de la République du Niger, Issoufou Mahamadou, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) présentera le 20 décembre prochain, un rapport général sur la crise politique au Bénin. L'annonce a été faite le ministre nigérien des Affaires étrangères, Kalla Ankourao sur Radio France internationale (RFI).
Dans son intervention, le diplomate a rappelé la dernière mission de l'organisation sous-régionale à Cotonou le 20 novembre dernier. Au cours de cette mission, les émissaires de la CEDEAO ont pu échanger avec le président de la République, Son Excellence Patrice Talon, mais n'ont pu rencontrer les formations politiques de l'opposition. « Après notre entrevue avec le président Talon, il était un peu tard et nous avons dû rentrer », a-t-il confié aux journalistes de RFI. « Nous tenons à écouter les responsables de l'opposition et de la société civile béninoise », a poursuivi le chef de la diplomatie béninoise. Il a indiqué que la mission pourrait revenir au Bénin, ou soit les représentants des partis politiques de l'opposition au régime de Talon vont se rendre à Niamey. « Le format n'est pas encore défini, mais le principe est acquis », a-t-il souligné.
L'ancien chef de l'Etat béninois, Boni Yayi faisait partie de la délégation de la CEDEAO le 20 novembre dernier. Annoncé à la rencontre avec le président de la République et les émissaires de la CEDEAO, il a préféré se rendre au domicile de l'ancien chef d'Etat Nicéphore Dieudonné Soglo. Au terme de ladite mission, Boni Yayi est reparti au Nigéria, où il séjourne depuis environ 02 mois.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les Cours de maison, un couteau à double tranchant

Fri, 11/22/2019 - 13:05

Les cours de maison ou répétition pour les apprenants deviennent de plus en plus une exigence pour certains parents. Mais cette option est diversement appréciée.
Les cours de maison permettent à l'enfant de ne pas perdre toutes ses aptitudes et de mémoriser davantage ce qui lui a été enseigné à l'école. Cette pratique est très intéressante surtout quand le maître ou le guide d'étude, fait beaucoup d'exercices avec l'élève. Mais si ce n'est pas le cas, il ne sert donc à rien que des parents prennent des répétiteurs à leurs enfants.
Pour renforcer les capacités de leurs enfants, certains parents surtout ceux qui ont les moyens optent choisissent des répétiteurs pour leurs enfants. Parfois, c'est pour le suivi, mais pour d'autres ce n'est pas le choix idéal.
« Comme le mot l'indique, répéter c'est reprendre avec l'apprenant tout ce qui a été déjà fait en classe. C'est donc le rôle du répétiteur. Il doit être donc bien formé, c'est-à-dire bien baigné du programme de l'enfant et aussi il faut pouvoir rendre la connaissance à l'enfant car l'enfant est au milieu de la connaissance dit-on. Il faut donc que l'enfant aille lui-même à la quête de la connaissance et le répétiteur ou l'enseignant sera pour lui un guide », explique Magloire Adagba, enseignant à la retraite. Il ajoute que « Dans l'exercice de son rôle, le répétiteur repasse sur les cours qui ont été fait en classe en clarifiant les points d'ombre de l'apprenant et lui donne par la suite des activités qui lui permettent de bien assimiler ce qu'il a étudié en classe ».
« Le répétiteur jaugeant bien le niveau de son apprenant, il peut toutefois se permettre d'aller au-delà du programme par rapport à ce qui se fait en classe. C'est-à-dire qu'il avance en quelque sorte dans le programme pour permettre à l'apprenant de mieux répondre en classe au cas où l'enseignent arriverait à cette étape. Aussi, est-il que les parents étant trop occupés et ne suivant pas leurs enfants, ils préfèrent donc déléguer cette tâche au répétiteur », a indiqué Houessou Mathieu, un répétiteur.

Quelle nécessité ?

Pour certains, avoir un répétiteur est très bon mais ne pas en avoir est encore mieux. Si déjà « l'enfant suit bien les cours en classe, il n'est donc plus nécessaire qu'on lui prenne un répétiteur. C'est une perte de temps pour l'élève et aussi une perte d'argent pour les parents car il suffit juste d'être attentif au cours et de faire beaucoup d'exercices », soutient André Boton, un parent d'élèves. Il poursuit en disant que « Leur présence dans les maisons n'est pas d'une grande portée parce qu'il y en a qui sèment la confusion dans le cerveau des apprenants. Certains parmi eux n'ont même pas le niveau et juste pour de l'argent, ils se proclament répétiteurs et induisent les apprenants dans l'erreur ». Selon Mathieu, « Certains répétiteurs ne sont pas du tout qualifiés surtout en ce qui concerne la formation du nouveau programme d'étude scolaire qui est en vogue ». André Boton soutient qu' « Ils viennent apprendre du n'importe quoi aux enfants car ce qu'ils leur apprennent n'est jamais conforme à ce qui leur a été appris en classe. Conséquence, les enfants sont bouleversés et ne savent plus quoi faire. Il y en a qui sont même des paresseux et lorsque les parents sont absents, ils ne font rien de bon avec les enfants ».
Si tel est le cas, les répétiteurs ne valent donc plus pour le suivi d'un enfant. Les apprenants peuvent eux-mêmes s'exercer et mieux comprendre les points d'ombre. « Moi, je n'ai pas de répétiteur et pourtant je m'en sors en classe. Et même si j'en avais, je ne pourrai jamais exceller en classe parce que les répétiteurs exigent des méthodes de travail aux apprenants et tous ne sont pas compétents », confie Ruben Aglassa, élève en classe de 3ème.
Comme Ruben, Charlène fait partie des meilleures de sa classe depuis le CI jusqu'en quatrième mais ce n'est qu'au CM 2 que ses parents ont opté lui trouver un répétiteur. Pour la maman de Charlène, il faut un suivi régulier de l'enfant à la maison et on a le résultat.

G. A.

Categories: Afrique

Voici ce que révèle le diagnostic des parents d'élèves

Fri, 11/22/2019 - 11:41

Deux mois après la rentrée scolaire 2019-2020, le bureau exécutif national de l'Union Nationale des Associations des Parents d'Elèves (UNAPEEB) s'est réuni le 20 novembre 2019 pour analyser la situation qui prévaut dans les écoles. Dans une déclaration publique signée du président Paul K. Koudoukpo, le bureau exécutif national de l'UNAPEEB affirme que l'école au Bénin est menacée.

Selon les responsables de l'UNAPEEB, la fermeture de 103 centres universitaires privés à une semaine de la rentrée a posé de problèmes aux parents pour l'inscription des nouveaux bacheliers. « Suite aux diverses réactions suscitées par cette mesure, c'est seulement la semaine dernière que quarante-cinq des cent-trois centres universitaires, qui étaient encore fonctionnels ont été autorisés à rouvrir (avec retard et ses conséquences) leurs portes et poursuivre leurs activités académiques », renseigne le bureau exécutif national de l'UNAPEEB.
Au niveau des universités publiques, « c'est un système LMD spécial qui s'applique : au lieu de 25 étudiants par enseignant, c'est à des ratios supérieurs à cette norme qu'on assiste ». « Par exemple, en 1ère année espagnole, il y a plus de 1 500 étudiants. Pour s'inscrire, il faut payer 2 000 FCFA pour étude de dossier et 15 000 FCFA pour validation de l'inscription, une fois le dossier retenu », précise la déclaration.
Pour le bureau, « les universités publiques sont privatisées : dans les écoles universitaires l'inscription sur titre coûte 400 000 FCFA par an au moins ; l'inscription aux masters 1 coûte 400 000 FCFA à la FADESP et 600 000 FCFA en Lettres modernes ; pour avoir l'attestation de licence et des relevés des notes des deux semestres, en Lettres modernes, il faut débourser 39 000 FCFA ». Aussi, il y a t-il les faux frais non budgétisés.
A tout cela s'ajoutent « le manque d'amphithéâtres et de bibliothèques, le non équipement des amphis, le non fonctionnement des restaurants universitaires, la fermeture des résidences universitaires, la vétusté des bus et l'insuffisance de leur nombre, la non existence d'une infirmerie digne du nom sur les campus et la non prise en charge des personnes en situation du handicap ».

Effectif pléthorique et manque d'enseignants
Avant la rentrée, le diagnostic a été mal posé par le gouvernement, dans la recherche du mal qui ruine l'Ecole au Bénin, qui a conclu « que les mauvais résultats aux examens de fin d'année scolaire sont imputables à la qualité des enseignants », regrettent les responsables de l'Union.
Le bureau exécutif déplore les conditions dans lesquelles l'évaluation des enseignants reversés de 2008 des deux premiers ordres d'enseignement s'est tenue le 24 août 2019.
« Le 07 septembre 2019, au lieu de la session des malades comme annoncée, c'est une session de rattrapage qui a été organisée avec des pressions et contraintes de toutes sortes sur les enseignants. A la fin de tout cela, les ministres Salimane Karimou et Kakpo Mahougnon ont dénombré 257 maîtres et maîtresses puis 246 enseignantes et enseignants du secondaire (soit 503 enseignants) qui ont boycotté jusqu'au bout ladite évaluation », souligne la déclaration.
Le bureau informe que la rentrée scolaire n'a pas été effective en septembre comme programmée. « Deux, trois et quatre semaines après la rentrée, les rapports que nous avons reçus des sections s'accordent tous pour dire que la rentée scolaires n'était pas encore effective sur le terrain et qu'elle ne l'était que dans les médias », note l'UNAPEEB tout en ajoutant que « le 25 septembre 2019, les 503 enseignants boycotteurs de l'évaluation sont suspendus avec suspension de leurs salaires ».
Une visite de terrain effectuée le jeudi 10 octobre 2019, a permis de constater un effectif pléthorique dans les salles de classe : « CP/A + CP/B au CP/A avec un effectif de 80 + 67= 147 élèves pour un maître au complexe scolaire de Vakon ».
Ce n'est que le vendredi 18 octobre 2019, soit plus d'un mois après la rentrée des classes qu'il a été annoncé sur le plateau de la télévision nationale (ORTB) que « la liste des aspirants à déployer dans les écoles primaires est prête et sera bientôt validée par le conseil des ministres ».
Le mercredi, 30 octobre 2019, le conseil des ministres a enfin décidé de recruter onze mille (11 000) aspirants.
« Depuis le vendredi 08 novembre et surtout le lundi 11, des aspirants du lot des 11 000 annoncés ont commencé à prendre fonction. Depuis lors, on trouve par ci, par-là, des écoles à 03 enseignants sur 06 qui ont maintenant 05, voire 06 maîtres sur 06. C'est donc à présent que la rentrée scolaire tend vers son effectivité. Alors, nous avons sept (07) mois de cours sur les neuf (09) convenus pour l'année scolaire », constate le bureau exécutif national.
D'après UNAPEEB, « les problèmes qui se posent dans les lycées et collèges sont, le manque de salles de classe, le manque de mobiliers et surtout de professeurs malgré le déploiement des aspirants, le manque des professeurs de français, de philosophie, de mathématiques, de PCT et d'EPS dans beaucoup de collèges et lycées ».

Les écoles toujours dans l'eau
Le bureau a également soulevé les dégâts causés par les inondations dans certaines écoles. « Avec la décrue du Mono, les Ecoles Primaires Publiques (EPP) : Hèvè, Houndjohoundji, Tokpa Monoto, Vodomè, Konho, Adjaha, Hanmlangni ont rouvert leurs portes la semaine dernière. Les EPP Avlo village, Kouèta, Dohi sont toujours dans l'eau. Dans la commune d'Athiémé, les EPP Houèglé, Avégodo, Togblo, Adamè, Akonana, etc. ont été inondées. A Cotonou, l'EPP Ladji a connu ce sort. En pays Ouémè, les EPP Gogbo, Dannou, Agonguè, Hlankpa, Landohou, Hêtin etc. sont inondées. Dans la commune Des Aguégués, toutes les EPP sont inondées, mêmes celles qui sont sur terre ferme comme Agbodjèdo, Avagbodji, Bembè et Gbodjè. Dans le Mono, les collèges suivants sont inondés : CEG Aguidahoué, CEG Athiémé (la voie bloquée), CEG Dédékpoè (la voie bloquée) CEG 5 Lokossa, CEG Ouèdèmè Adja, CEG Sèvotinnou. Au CEG 2 Agatogbo, à l'entrée du village de Dohi, les apprenants et enseignants ainsi que les administratifs pataugent dans l'eau », déplore l'Union Nationale.
Le bureau a aussi noté « les conditions de vie très désastreuses des parents de ces élèves et écoliers, conditions de vie aggravées par les inondations et leurs conséquences puis la fermeture des frontières terrestres avec le Nigéria » et se demande quels résultats aux examens de fin d'année le peuple béninois doit-il et peut-il s'attendre ?

A.A.A

Categories: Afrique

Chakib Benmoussa nommé président de la Commission spéciale

Fri, 11/22/2019 - 10:44

Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommé, mardi 19 novembre 2019, l'ambassadeur du Maroc en France comme président de la Commission spéciale sur le modèle de développement. Cette nomination fait suite au discours du Souverain, prononcé le 29 juillet dernier à l'occasion de la Fête du Trône.

Le Roi Mohammed VI dans son discours avait souhaité la mise en place de la Commission spéciale chargée du modèle de développement. Reçu au palais royal à Rabat, Chakib Benmoussa a été désigné à la tête de cette Commission.
« Nous avons veillé à ce que cette commission, par sa composition, regroupe différentes disciplines académiques et diverses sensibilités intellectuelles, en y faisant siéger des compétences nationales issues du public et du privé. Outre de l'expérience et une exigence d'impartialité, ces profils doivent être suffisamment outillés pour comprendre les dynamiques à l'œuvre au sein de la société et aller au-devant de ses attentes, sans jamais perdre de vue l'intérêt supérieur de la nation », avait déclaré le Souverain.
Le Roi Mohammed VI souhaite que cette commission « remplisse son mandat avec impartialité et objectivité en portant à notre connaissance un constat exact de l'état des lieux, aussi douloureux et pénible puisse-t-il être ».
Chakib Benmoussa est ambassadeur du Maroc à Paris depuis décembre 2012. Il a occupé plusieurs postes stratégiques dans sa carrière, des ministères et institutions du pays à la diplomatie internationale. Après sa nomination en décembre 2002 en tant que secrétaire général du ministère de l'Intérieur, Chakib Benmoussa occupe le poste de ministre de l'Intérieur en 2006 jusqu'en janvier 2010.
En février 2011, le Roi Mohammed VI le nomme président du Conseil économique et social (CES).

A.A.A

Categories: Afrique

« Bientôt les abonnés vont payer les factures en ligne » (Camille Dansou)

Fri, 11/22/2019 - 09:52

Le directeur général de la SONEB Camille Dansou, dans l'émission AskGouvBenin de jeudi 21 Novembre 2019, a parlé des tarifs et les offres offertes aux abonnés. Il a aussi annoncé le paiement des facteurs en ligne qui sera effectif très bientôt.

Présente dans 69 communes sur les 77, la SONEB selon le directeur général Camille Dansou a pour premier but d'accompagner le gouvernement dans sa politique de donner de l'eau potable à tous les citoyens.
La SONEB dans l'optique de satisfaire ses abonnés tout en veillant à leur bien être, utilise pour le traitement de l'eau des produits qui cadrent avec l'hygiène et la santé des populations.
A en croire le directeur général, « depuis 2016, le niveau d'investissement dans le secteur eau a été multiplié par 5 » et « le prix de revient de production de l'eau potable est autour de 500 FCFA le m³ mais nous pratiquons un tarif social de 198 FCFA le m³ et 57% de nos abonnés se trouvent dans cette tranche ».
S'agissant de la qualité et du coût de l'eau en milieu urbain, les tarifs de la SONEB sont : « tranche 1 : 198 FCFA le m³ ; tranche 2 : 500 FCFA le m³ ; tranche 3 : 650 FCFA le m³ ; tranche unique 350 FCFA le m³ ».
D'après Camille Dansou, la possibilité est donnée à un abonné pour un cas de branchement subventionné de 50.000 FCFA de déposer 20.000 FCFA et bénéficier de son compteur. Il signe ensuite un engagement qui échelonne le reste du payement sur 6 à 10 mois.
« Bientôt les abonnés pourront payer leurs différentes factures en ligne. La SONEB y travaille déjà », a-t-il annoncé tout en ajoutant que la construction des Stations de traitement des eaux usées dans les communes de Sèmè Podji et Abomey-Calavi est actuellement en cours.
« La SONEB voudrait rassurer tous ses abonnés que malgré les quelques perturbations du réseau, elle reste disposée pour mieux servir ses abonnés. Les abonnés sont notre raison d'être », a affirmé le directeur général de la SONEB.
A.A.A

Categories: Afrique

Les députés dotent l'Opposition d'un statut

Fri, 11/22/2019 - 09:36

La loi n°2019-45 portant statut de l'Opposition au Bénin a été adopté jeudi 21 novembre 2019 par l'Assemblée nationale.
Composée de 22 articles répartis en quatre titres, cette loi facilitera dans sa mise en oeuvre, la lisibilité des partis politiques permettant ainsi de distinguer tel parti politique est de la mouvance présidentielle et tel autre est de l'Opposition.
Cette loi abroge ainsi la loi n°2001-36 du 14 octobre 2002 portant statut de l'Opposition. Une loi votée sur papier qui n'a jamais reçu l'adhésion des politiques pour sa mise en oeuvre effective.
La nouvelle loi dispose que l'Opposition est constituée de l'ensemble des partis politiques représentés ou non à l'Assemblée nationale qui soutiennent pour l'essentiel des positions différentes de celles du gouvernement et envisagent de construire une alternative politique dans le cadre démocratique.
Selon la loi, c'est par une déclaration officielle que se fait l'appartenance à l'opposition. Elle précise que ladite déclaration doit être enregistrée au ministère chargé de l'Intérieur. Comme moyens d'actions, il y a la critique du programme, des décisions et actions du gouvernement, la proposition d'une alternative aux solutions préconisées par l'Exécutif pour la satisfaction des besoins du peuple, le développement de l'Etat, l'élaboration d'un projet de société en vue d'œuvrer pour une alternative au pouvoir par les voies légales.
Être un des chefs de l'opposition, selon la loi, c'est avoir un parti politique de l'Opposition dont le nombre de députés au Parlement constitue de façon autonome un groupe parlementaire. Tout chef d'un groupe de partis de l'Opposition constitué en groupes parlementaires peut prétendre être chef de l'opposition ou même tout chef de parti politique de l'Opposition représenté ou non à l'Assemblée nationale mais ayant totalisé au moins 10 % des suffrages exprimés à l'issue des dernières élections législatives ou communales est également considéré comme l'un des chefs de l'Opposition.
L'article 8 du texte précise que le chef de file de l'Opposition est le chef de parti de l'Opposition ayant obtenu le plus grand nombre de députés à l'Assemblée nationale à l'occasion des dernières élections législatives. En cas d'égalité du nombre de députés, le chef de file de l'Opposition est désigné par le parti politique déclaré dans l'Opposition ayant le plus grand nombre d'élus communaux lors des dernières élections communales.
La loi prévoit aussi qu'en cas d'égalité du nombre d'élus communaux pour ce qui concerne l'Opposition parlementaire, le chef de file de l'Opposition est le chef du parti de l'Opposition ayant réuni le plus grand nombre de suffrages aux dernières élections législatives.
En cas d'absence et de représentation d'Opposition politique parlementaire, le chef de file de l'Opposition est le chef du parti de l'Opposition ayant obtenu le plus grand nombre de suffrages exprimés lors des dernières élections communales.
Le chef de file de l'opposition est nommé par décret pris en Conseil des ministres sur proposition du Conseil électoral.
La loi prévoit que les partis politiques de l'Opposition bénéficient d'un accès équitable aux moyens officiels d'information et de communication. Ils jouissent de toutes les libertés publiques garanties par la Constitution. L'article 11 dispose que l'Opposition est consultée par le président de la République sur les questions importantes engageant la vie de la Nation notamment les menaces à la paix, les menaces d'atteintes à l'intégrité extérieure de l'Etat et l'engagement des forces de défense à l'étranger. L'Opposition peut en outre être consultée par le président de la République sur toute autre question d'intérêt national et international.
Le chef de file de l'Opposition peut être sollicité par le chef de l'Etat pour des missions entrant dans le cadre de la défense des intérêts supérieurs de la Nation.
Toute entrave ou toute tentative d'entrave à l'exercice des droits et des activités politiques de l'Opposition par une autorité administrative est interdite et punie d'une peine de un à deux ans d'emprisonnement et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA ou de l'une des deux peines. Mieux, tout acte de discrimination ou d'exclusion à l'égard d'un citoyen dans ses activités culturelles, sociales, économiques, professionnelles et administratives en raison de son appartenance à un parti de l'Opposition constitue un délit puni d'une peine d'emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d'une amende de cinq cent mille (500 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA ou de l'une de ces deux peines seulement.
Aussi prévoit-elle que les partis politiques de l'Opposition puissent bénéficier des avantages protocolaires et matériels fixés par décret pris en Conseil des ministres.
En cas de non-respect des droits de l'Opposition prévus par la loi, le texte autorise le parti politique concerné à saisir la juridiction compétente qui examine la requête en procédure d'urgence.
Selon la loi qui prend en compte les insuffisances de l'ancien statut, tout parti politique est libre de quitter l'Opposition. Seulement dans ce cas, la loi fait obligation à ce dernier de faire une déclaration officielle de changement de position. Cette déclaration est enregistrée au ministère en charge de l'Intérieur. Ce changement de statut entraîne pour le parti politique la perte de tous les droits acquis, prévoit la loi.
Dans une même lancée, les députés ont tous salué l'avènement de ladite loi sur le statut de l'Opposition. Celle-ci selon eux, est une nette avancée en matière de démocratie au Bénin.
La pertinence du texte a été aussi soulignée par le gouvernement notamment le ministre chargé de la Justice.
Séverin Quenum et le ministre chargé de la Communication et de la Poste, Alain Orounla étaient présents au parlement. Ils ont salué les députés qui ont oeuvré pour y arriver.
G.A.

Categories: Afrique

Le Professeur Djogbénou éclaire les investisseurs français

Fri, 11/22/2019 - 09:29

Le Professeur Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle anime ce vendredi 22 novembre une conférence aux membres du Conseil français des investisseurs en Afrique Noire (CIAN).

Portant sur le droit OHADA comme outil de facilitation des investissements en Afrique, elle se tiendra à la Grande Chambre de la Cour de cassation française à Paris.
Cinq mois après sa participation aux 8èmes éditions des Journées OHADA sur la thématique : « Investir au Bénin, dans l'espace OHADA », le professeur Joseph Djogbénou est sollicité pour animer au Conseil français des investisseurs en Afrique Noire (CIAN), qui regroupe plus de 170 entreprises industrielles et de services, une conférence sur le droit OHADA. Cette conférence vise à donner les rudiments nécessaires pour mieux comprendre les différentes sources du droit des pays africains, qui souvent reste difficiles d'accès. Il s'agit pour le Conseil d'aider les entreprises à connaître les secteurs autorisés et ceux interdits, les modalités à suivre pour réaliser son investissement. C'est la législation interne de chaque Etat, qui traite cela et plus rarement les traités relatifs aux investissements auxquels ceux-ci sont parties.
Les futurs actes uniformes sur le droit des contrats et le droit du travail seront également très utiles aux investisseurs étrangers pour sécuriser leurs relations contractuelles avec leurs clients, fournisseurs et salariés.
L'Organisation pour l'Harmonisation en Afrique du droit des affaires (OHADA) a été créée à l'initiative d'un certain nombre d'Etats africains francophones par le Traité de Port-Maurice de 1993. Elle entend encourager l'investissement dans les pays membres.
Par ailleurs, le droit OHADA ne distingue pas selon l'origine de l'investissement ou la nationalité de l'investisseur. Le Professeur Djogbénou essayera de fournir quelques explications aux chefs d'entreprises conviés à cette conférence.
G.A.

Categories: Afrique

Agbénonci et Clara Barboza renouent les relations entre les deux pays

Fri, 11/22/2019 - 08:12

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci a reçu à son cabinet, jeudi 21 novembre 2019, son homologue bissau-guinéen, Suzi Clara Barboza.
Au menu des échanges entre les deux personnalités, les liens de coopération entre le Bénin et la Guinée Bissau. Les relations entre les deux pays sont au beau fixe, peut-on retenir des échanges entre Aurélien Agbénonci et Suzi Clara Barboza.
Une autre rencontre entre les deux chefs de diplomatie est prévue au terme du processus électoral en cours en Guinée Bissau afin d'explorer de nouvelles pistes de coopération.

F. A. A.

Categories: Afrique

18 milliards FCFA pour le ministère de l'économie et des finances

Fri, 11/22/2019 - 08:08

Le budget exercice 2020 pour le compte du ministère de l'Économie et des Finances (MEF) a été présenté ce jeudi 21 novembre 2019 aux députés par le ministre Hervé Héhomey représentant son homologue ministre Romuald Wadagni en mission à l'extérieur. 18.166.717.000 de FCFA, c'est ce que prévoit le document du budget du ministère de l'Économie et des Finances en 2020 contre 15.516.656.000 de FCFA en 2019, soit une augmentation de 17,08%.

Les perspectives budgétaires prennent en compte les programmes budgétaires et objectifs pour la gestion 2020 et les crédits ouverts pour 2020.
Les programmes sont au nombre de 5 à savoir : le pilotage et soutien aux services du ministère avec pour objectif l'amélioration de la performance de ses structure ; la gestion du cadre macroéconomique dont l'objectif est de consolider la stabilité du cadre macroéconomique et la mobilisation des ressources financières et gestion de la trésorerie de l'État visant l'amélioration de la capacité de financement des dépenses de l'État. Les programmes 4 et 5 sont respectivement la gestion des dépenses publiques et la gestion des biens de l'État et du Foncier avec pour objectif d'assainir les dépenses publiques et d'améliorer la gestion des biens meubles et immeubles de l'État et du patrimoine foncier national.
En ce qui concerne les crédits ouverts pour 2020, il y a l'augmentation des subventions des CGA afin de renforcer l'appui des Centres de Gestion Agréee (CGA) aux entreprises du secteur informel. L'appui technique est axé sur la gestion et la formation et leur subvention passe de 100 à 200 millions FCFA.
A cela s'ajoute le renforcement des organes de passation des marchés publics notamment la PRMP.
Au cours de l'année 2020, 5 projets sont prévus par le ministère de l'Economie pour être exécutés dans le portefeuille PIP. Il s'agit du : projet d'Appui Conseil Macroéconomique pour la Réduction de la Pauvreté (ACMERP), nouvelle phase 2017-2020 ; projet d'Appui à la Gouvernance Économique (PAGE) ; projet d'appui à l'accroissement des recettes intérieures du Bénin (PAARIB) ; projet de Construction des bâtiments des Régies Financières de l'État et le projet de Construction du Bâtiment des Archives et du Centre de Formation Professionnelle de l'Administration Centrale des Finances.
S'agissant du montant prévisionnel du portefeuille, il est évalué à 3000 millions de FCFA sur les ressources intérieures du Budget National. Les dotations de crédits des dépenses en capital, passent de 1,32 milliards en 2019 à 3 milliards FCFA en 2020.
La revue de l'exécution budgétaire au 30 septembre 2019 du ministère de l'Economie et des Finance a été aussi présentée aux députés.
Le taux d'engagement est de 66,83% et on note : 67 contrats de marchés dont 02 de travaux, 34 de services et 31 de fournitures.

A.A.A

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A la découverte de la commission nationale de linguistique

Thu, 11/21/2019 - 20:12
Voir en ligne : x7o4w86
Categories: Afrique

Le Programme des Obsèques du Professeur Albert Tevoedjre

Thu, 11/21/2019 - 18:57

Les familles TEVOEDJRE, SINGBO, et EKUE ; Les Familles parentes et alliées,
Ont la profonde douleur de vous annoncer le rappel à l'Eternel de leur cher regretté :
Albert TEVOEDJRE, Frère Melchior (SMA)*,
Décès survenu le mercredi 6 novembre 2019 à Porto-Novo à l'âge de 90 ans
Et vous prient de bien vouloir assister ou de vous unir d'intentions
aux obsèques qui se dérouleront selon le programme ci-après.

Vendredi 22 novembre 2019
 20 H 00 : Veillée de prières en l'Eglise ‘'Notre Dame de l'Immaculée
Conception'' de Porto-Novo

Samedi 23 Novembre 2019
 07H 00 - 09H 00 : Recueillement au domicile ‘'Maison Africaine de la
Paix'' à Adjati
 09 H 30 : Levée du corps au domicile du défunt
 10 H 00 : Messe corps présent en l'Eglise ‘'Notre Dame de l'Immaculée
Conception'' de Porto-Novo suivie de l'inhumation en stricte intimité à la
Maison Africaine de la Paix à Adjati.

Categories: Afrique

Bio Tchané lance les travaux d'une table ronde sur l'Initiative P20

Thu, 11/21/2019 - 16:37

Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané a ouvert ce jeudi 21 novembre 2019, les travaux d'une table ronde sur l'initiative P20. La cérémonie de lancement a connu la présence des ministres Aurélie Adam Soulé Zoumarou de l'économie numérique et de la digitalisation, de Véronique Tognifodé Mèwanou des affaires sociales et de la micro finance, et de Valérie Liechti, cheffe de mission de la coopération suisse au Bénin.
Dans son mot de bienvenue, le directeur de la coordination et de suivi (DGCS-ODD), Magloire Aguessy, a rappelé que cette table ronde s'inscrit dans la poursuite des travaux engagés par le Bénin et la Suisse lors du forum politique de haut niveau de 2018 où les deux pays ont partagé sous le leadership du ministre d'Etat chargé du plan et du développement, leurs expériences en matière d'inclusion des 20% les plus pauvres.
Ce partenariat entre les gouvernements du Bénin et de la Suisse, a permis l'élaboration du rapport intitulé ‘'Initiatives P20, les données coopératives, personnes évoquées au Bénin'', a expliqué le DGCS-ODD. Les conclusions de ce rapport rappelle-t-il, ont fait l'objet d'un atelier technique au cours duquel les participants ont travaillé à son enrichissement ce 20 novembre.
Pour Magloire Aguessy, le Bénin en adoptant l'Initiative P20 qui est une approche novatrice pour l'atteinte des ODD, fait figure de pionnier en Afrique. A cet effet, il invite les participants à travailler pour une large appropriation par tous les acteurs et une responsabilisation des collectivités locales afin de répondre présent au rendez-vous de décembre.
Selon le chef de mission de la coopération suisse au Bénin, Valérie Liechti, cette table ronde qui s'inscrit dans l'engagement ‘'Ne laisser personne de côté'' est une occasion pour l'ensemble des parties prenantes, des collectivités locales, des agences techniques de développement, de se donner la main pour mieux classer les inégalités à travers des données désagrégées, et à les qualifier.
« La coopération suisse qui contribue déjà à travers cet engagement dans les domaines prioritaires tels que la gouvernance au niveau des responsabilités, l'éducation de base, la formation professionnelle, le développement économique rural, se réjouit du travail saisonnier abattu en coopération étroite avec le plan de développement », a-t-elle souligné. Ce qui amène selon Valérie Liechti, à identifier dans quelles mesures les actions cibles pourraient toucher les 20% des populations les plus pauvres. « A cet égard, les communes de Parakou et de Kandi dans les départements du Borgou et de l'Alibori ont contribué activement à ce travail et à identifier les 20% les plus pauvres », a-t-elle rappelé.
Valérie Liechti précise que dans ces deux départements, la Suisse a pris des adresses spéciales de dépense qui s'adressent directement aux populations les plus pauvres vulnérables.
Dans le domaine de la gouvernance, poursuit le chef de mission de la coopération, la Suisse contribue à l'installation d'un autre agenda communautaire dans les villages pour améliorer l'accès des populations les plus pauvres, à des services de qualité.

‘'Ne laisser personne au bord de la route''

En procédant au lancement officiel de la table ronde, le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, souligne que l'Initiative P20 entre très bien dans le cadre de l'initiative globale ‘'Ne laisser personne au bord de la route'' dans le cadre des ODD.
Au regard des résultats de l'Initiatives P20, il a rappelé les actions et les réformes en cours dans le pays. Elles s'articulent autour de 04 principales activités à savoir : la protection sociale pour tous, la mise en place de filets de sécurité sociale pour les personnes les plus vulnérables, le renforcement de la législation en faveur des personnes les plus vulnérables, la facilitation des durées dans la mise en œuvre des initiatives de développement.
Dans le domaine de la protection sociale, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement n'a manqué d'évoquer le programme ARCH (Assurance pour le renforcement du capital humain) destiné aux couches les plus vulnérables de la société.
L'ARCH selon lui, a été renforcé par le programme d'autonomisation des femmes et de dividendes démographiques sur lequel le gouvernement travaille déjà.
Plusieurs autres réformes ont été entreprises dans les secteurs de l'agriculture, de l'environnement, de l'énergie et de l'accès à l'eau potable, a-t-il expliqué. Pour Abdoulaye Bio Tchané, les travaux de la table ronde visent une meilleure appropriation des rôles et responsabilités de chacun dans définition et la mise en œuvre des politiques publiques en faveur des laissés pour compte. A cet effet, il dit pouvoir compter sur la participation de tous pour des échanges fructueux et des réflexions constructives.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Un navire belge en mission de surveillance à Cotonou

Thu, 11/21/2019 - 11:28

Le navire de commandement et de soutien logistique de la Marine belge, l'A960 Godetia, en escale à Cotonou. L'accostage de l'A960 Godetia de la Marine belge au port de Cotonou est tout aussi bénéfique pour la Marine béninoise.
Ayant quitté le port de Zeebruges en Belgique le 7 octobre dernier l'A960, le Godetia fait escale à Cotonou.
Déjà à Lomé le 9 novembre dernier, des stagiaires togolais et béninois (une dizaine dont trois officiers) ont embarqué à son bord et reçoivent une formation complète sur la lutte contre les incendies, la sécurité à bord, la navigation, la manipulation de l'armement individuel, les premiers soins et les techniques d'arraisonnement et d'abordage de navires.
Le capitaine de Vaisseau Kader Aliassou Aballo, chef division opération à l'Etat-major des forces navales a expliqué qu'une autre équipe belge est aussi présente à Cotonou depuis plusieurs jours pour évaluer les capacités des forces navales béninoises, évaluer un équipage béninois formé en 2018 et donner par la même occasion, une formation à des fusiliers.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'opération « Maritime capacity bulding 2019 » dont la finalité est d'aider à la professionnalisation des marins et garde-côtes des pays d'Afrique de l'Ouest afin d'améliorer la sécurité maritime dans la région du golfe de Guinée.
C'est aussi une opportunité pour le Bénin de se mettre davantage en état d'alerte pour faire face à la criminalité maritime, la piraterie et les différentes menaces comme la pêche illégale, les trafics de tous genres (drogue, armes, êtres humains). L'Ambassadeur du royaume de Belgique près le Bénin, Xavier Leblanc, explique la présence du navire à Cotonou par la tradition de solidarité et de coopération de son pays.
Le commandant du navire Godetia, le capitaine de Corvette Gert Laenen, rappelle les trois missions essentielles de son bâtiment : la solidarité militaire et humaine, la surveillance et la défense. Il met l'accent sur le fait que la Belgique est un partenaire fiable et loyal et que la coopération bilatérale est très importante pour son pays, dans son ambition de soutenir les autres pays et de les aider à restaurer leur stabilité.
La mission de surveillance prend en compte la participation à des exercices pour stimuler la coopération et faire face aux activités illégales qui se développent.
Pour la mission d'entraînement, elle concerne la préparation des troupes pour la défense. « La coopération avec le Bénin est très importante pour la Belgique », a souligné le commandant.

G.A.

Categories: Afrique

13 nouveaux membres prêtent serment vendredi

Thu, 11/21/2019 - 11:22

L'Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin (ONAUB) reçoit treize nouveaux membres.
La cérémonie de prestation de serment se déroule, vendredi 22 Novembre 2019, au siège de l'institution à Agblangandan (Sèmè-Podji).
Cette cérémonie sera rehaussé par la présence de quatre (04) ministres du gouvernement.
Après leur prestation de serment, les 13 nouveaux adhérents de l'ONAUB deviennent automatiquement membres de l'Union Internationale des Architectes (UIA), de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA), de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique (FAFA) et de la Conférence des Ordres des Architectes de l'UEMOA.
La cérémonie de prestation de serment est organisée dans le cadre de la célébration des 36 ans d'existence de l'Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin.
L'Ordre National des Architectes et Urbanistes du Bénin est institué par le Décret 83-388 du 1er novembre 1983.
Il prescrit que chaque nouveau adhérent doit s'engager publiquement à respecter les textes, aussi bien nationaux qu'internationaux réglementant la vie de l'institution.
L'ONAUB est présidé par M. Narcisse Justin Soglo.

G. A.

Categories: Afrique

Le Bénin élu au Conseil exécutif de l'Unesco

Thu, 11/21/2019 - 11:17

Le Bénin siège désormais au Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Il a été élu pour siéger une nouvelle fois au sein de cette instance, mercredi 20 novembre 2019, au siège de l'institution à Paris.
Après une dizaine d'année d'absence le Bénin intégre à nouveau le Conseil exécutif de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (Unesco). Ce siège a été accordé suite à son élection avec 155 voix derrière le Ghana 162 voix et devant d'autres pays comme le Sénégal, le Togo, la Guinée, la République démocratique du Congo.
Pour le chef de la diplomatie béninoise, il s'agit d' « Un succès diplomatique pour le Bénin ».
La deuxième place du Groupe V(a) revient au Bénin derrière le Ghana.
Le Conseil exécutif est l'un des trois organes statutaires de l'organisation. Il compte 58 membres élus, par la moitié les années impaires, parmi les États membres pour un mandat de 4 ans. Agissant sous l'autorité de la Conférence générale, il étudie le programme de travail de l'organisation ainsi que les prévisions budgétaires correspondantes que lui soumet le directeur général. Le Bénin ne cesse de marquer les esprits par sa gouvernance et les réformes ambitieuses engagées par le président Patrice Talon.

G.A.

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Le projet dans sa phase active à Ganvié et So-Ava

Thu, 11/21/2019 - 11:10

La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé Mewanou et son collègue de la Santé, Benjamin Hounkpatin, ont effectué une visite sur le terrain, mercredi 20 novembre, pour constater le déroulement de la phase pilote du projet ARCH dans certains villages lacustres.
Le premier constat de la délégation est que la phase pilote du volet « Assurance maladie » du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH) se déroule très bien dans les formations sanitaires de Ganvié et de Sô-Ava.
« Nous avons jugé nécessaire de venir constater par nous-mêmes, ici à Ganvié et So Ava, le déroulement de cette phase pilote et recueillir les éventuelles difficultés afin de pouvoir apporter les corrections nécessaires », a déclaré la ministre chargé des affaires sociales et de la microfinance.
Son collègue de la Santé a souligné qu'il n'y a pas eu de difficultés notées. « Tout se passe bien. Les médicaments sont disponibles et les agents s'occupent bien des populations bénéficiaires de ce projet », a assuré Benjamin Hounkpatin.
En sa qualité de Présidente du Comité de pilotage du projet ARCH, la Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance s'est dit heureuse de constater que le projet suit son cour. Elle rappelle l'important rôle que jouent les centres de promotion sociale dans la mise en œuvre de cette phase à travers la sensibilisation et l'assistance portée aux populations bénéficiaires.
300 patients environ ont été déjà reçus et pris en charge gratuitement dans le cadre du projet ARCH dans les formations sanitaires de Sô Ava.
La tournée des villages lacustres de Ganvié et So-Ava fait suite à l'étape de l'hôpital de Zone d'Abomey-Calavi et du centre de santé d'Akassato, effectuée par les deux ministres le 26 septembre dernier.
La prochaine étape est celle de l'extension de la phase pilote du projet dans le centre et nord du pays.

G. A.

Categories: Afrique

Le ‘'Kpayo'' vendu entre 1000 et 1500 FCFA le litre

Thu, 11/21/2019 - 11:07

Le prix de l'essence de contrebande communément appelée ‘'Kpayo'' a connu une hausse exponentielle dans l'après-midi de ce mercredi 20 novembre 2019. Vendue depuis quelques semaines entre 500 et 600 FCFA, le litre d'essence de contrebande a flambé mercredi pour passer à 800 1000, voire 1500 FCFA par endroits. Ce qui a engendré une affluence dans les stations-services où le produit est vendu à 535 FCFA mais dont certaines sont en rupture de stock.
Depuis quelques semaines, le Nigéria, grand pourvoyeur de cette denrée a interdit le ravitaillement des stations-services situées dans les 20 km de la région frontalière avec le Bénin.
Le 20 août dernier, le grand voisin de l'Est, en raison d'une politique protectionniste, a décidé de fermer ses frontières à ses voisins. Une décision qui a eu d'énormes conséquences sur la vie des populations des deux pays.
L'un des secteurs à en payer le prix le plus fort, est celui de la vente de l'essence frelatée. Une activité longtemps combattue par les gouvernements béninois.

F. A. A.

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La TVM désormais payable par téléphones

Thu, 11/21/2019 - 11:04

Dans une correspondance en date du 18 novembre 2019, adressée aux directeurs départementaux, le directeur général des impôts informe de la mise en production de la plateforme de paiement mobile de la TVM. En effet, « le directeur général fait savoir que dans le cadre de la modernisation des services de l'administration fiscale et pour simplifier les procédures de paiement des impôts et taxes, il sera mis en production, au cours du mois de décembre 2019, une plateforme de paiement mobile de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM) ».
Le directeur général des impôts précise qu' « En dehors des paiements effectués dans les recettes des impôts, deux autres modes de paiement seront désormais offerts aux contribuables. Il s'agit d'une part, du mode de paiement USSD, compatible à tout type de téléphone portable et d'autre part, du mode de paiement via une application mobile destinée uniquement aux utisateurs de smartphone.
Les outils de communication nécessaires pour une bonne utilisation de ces services vous parviendront ultérieurement ».
G.A.

Categories: Afrique

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