Les réformes engagées au Bénin par le gouvernement Patrice Talon ont permis une amélioration du climat des affaires, attirant bon nombre d'investisseurs. Le ministre de l'Economie et des finances Romuald Wadagni a reçu ce mardi 12 novembre 2019, à Sèmè City un groupe d'investisseurs américains.
Lors de cette séance de travail, les hommes d'affaires américains ont apprécié les opportunités d'affaires au Bénin.
Le ministre de l'Economie et des finances Romuald Wadagni a présenté aux 04 représentants des différents groupes, les réformes menées par le gouvernement Talon en matière de l'environnement des affaires.
Des réformes qui ont permis au Bénin de se présenter aujourd'hui comme l'une des zones économiques les plus prometteuses en Afrique.
Les investissements de ces groupes sont axés sur des secteurs qui « prônent des solutions novatrices notamment les échanges maritimes avec un focus sur les marchés émergents en Afrique et en Asie ».
« Nous sommes un groupe d'investisseurs venu échanger avec les autorités béninoises sur les risques et opportunités d'investissement et mieux comprendre les dynamiques macroéconomiques au Bénin. La rencontre a été très instructive et nous avons été bien accueillis », a confié Marc Zeepvat du groupe Transnational Resaarch Coopération.
Selon lui, les « discussions ont également porté sur la question de la fermeture des frontières avec le Nigéria, la collaboration du Bénin avec le Fonds monétaire international (FMI) et les actions du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) ».
« Notre visite au Bénin nous permet d'affirmer que les perspectives sont très bonnes et nous sommes très optimistes », a-t-il déclaré.
A.A.A
L'ancien directeur général de la police nationale, Louis Philippe Houndégnon ne pourra pas renouveler son passeport diplomatique.
A la suite d'une demande de renouvèlement de cette pièce administrative, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique lui aurait opposé un refus.
Selon les informations rapportées par le journal Banouto, l'inspecteur général de la police a travers une correspondance en date du 18 septembre 2019, a informé le chef de l'Etat que le ministre de l'intérieur a refusé d'engager les formalités de renouvellement de son passeport « sans aucune motivation ». Il a par ailleurs précisé que le ministre l'avait instruit d'honorer les frais d'établissement, et ce n'est qu' « après avoir produit le récépissé du paiement » qu'il lui a signifié son refus.
Pour lui, l'administration refuse de « tenir compte d'une situation juridiquement protégée ».
F. A. A.
La quatrième rentrée judiciaire de la Cour de justice de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (CJ-UEMOA) démarre officiellement le mercredi 20 novembre 2019 à partir de 10h. La direction de la Communication de l'organisation sous-régionale à travers un communiqué de presse, a rendue l'information publique ce vendredi 15 novembre 2019.
« La Cour de Justice et la protection des droits de l'Homme dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine », c'est le thème retenu pour cette rentrée qui sera lancée au cours d'une audience publique solennelle au siège de ladite institution, à Ouagadougou, au Burkina-Faso.
La Cour de Justice de l'UEMOA tient sa 4ème rentrée judiciaire le 20 novembre 2019 à 10h à son siège, Place du Mémorial aux Héros Nationaux à Ouaga 2000.
Thème « La Cour de Justice et la protection des droits de l'homme dans l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine ». pic.twitter.com/Z8iRp6leeD
— UEMOA_Officiel (@UEMOA_Officiel) November 15, 2019
La 4ème rentrée de la CJ-UEMOA s'effectue conformément à l'article 17 de l'Acte Additionnel n°10/96 du 10 mai 1996 portant Statuts de la Cour de justice de l'UEMOA. Selon cette disposition, « la Cour fixe la date et la durée des vacances judiciaires ainsi que les modalités de son fonctionnement pendant cette période ».
L'article 12.5 du Règlement n°01/2012/CJ du 21 décembre 2012 relatif à son règlement administratif stipule qu' « une audience dite de « rentrée judiciaire » a lieu au terme de la période des vacances judiciaires, au cours de laquelle il est constaté la clôture de l'année achevée et l'ouverture de l'année nouvelle ».
La Cour de Justice de l'UEMOA a été créée par le traité de l'Union et le Protocole additionnel n°1. Elle a pour mission de veiller au respect du droit quant à l'interprétation et l'application du Traité de l'Union.
La Cour est composée de huit (08) Membres nommés par la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA pour un mandat de six (06) ans renouvelable. Les Membres désignent en leur sein pour trois (03) ans, le Président et répartissent entre eux les fonctions de Juges et d'Avocats généraux.
F. A. A.
Le réseau Social Watch Bénin a initié ce jeudi, à Cotonou, un atelier de partage et de restitution des résultats de quatre projets du ministère du Cadre de vie et de développement durable. Cet atelier est une activité du programme de redevabilité de Social watch Bénin financé par la coopération suisse au Bénin.
L'objectif de cet atelier est de partager l'information avec les populations à la base par le biais des représentants des différentes organisations de la société civiles (OSC). Dans ce cadre, avec l'appui de la coopération suisse des initiatives périodiques permettent d'informer les populations sur les projets de développement. Quatre projets seront au coeur des échanges : Le projet intégré de réhabilitation du lac Ahémé (PIRA) ; Programme de protection du littoral contre l'érosion côtière ; Projets d'appui à la gestion des forêts communales Phase ll (PAGEFCOM) et le Programme pour l'adaptation des villes aux changements climatiques.
« (…) Nous travaillons pour le bien-être de nos communautés à la base. Et depuis 2016, le réseau Social Watch a décidé autant que faire se peut, de faire un suivi citoyen de certain projet que programme les différents ministères en charge des services sociaux pour créer un mécanisme de dialogue parce que les communauté ne sentent pas toujours accompagner les projet soit par méconnaissance soit par ignorance », a expliqué l'Assistant technique du programme de redevabilité de Social Watch, Ali Morat Lafia.
Les échanges avec ces différents ministères permettent aux différents responsables des projets au niveau des organisations de la société civile de faire une restitution d'information aux communautés pour que dorénavant ces différents projets soient mieux accompagnés par les populations à la base.
« Cet atelier est donc la mise en œuvre de cette volonté qui permettra à coup sûr aux organisations de la société civiles (OSC), ici présentes de mieux connaître ces différents projets et d'amener les populations à mieux comprendre pour bien les accompagner » a indiqué M. Lafia
Remerciant les responsables de Social Watch Bénin, le Chef suivi-évaluation du ministère du Cadre de vie et du développement durable (MCVDD), Dossou Georges a fait savoir que le ministère du Cadre de vie est un ministère qui contribue largement à la réalisation du PAG, surtout au niveau du pilier 3 et de l'axe 7 qui porte sur le développement équilibré du territoire national. Ceci passe par un ensemble de projet qui contribue à la mise en œuvre du PAG 2016-2021. Il faut noter que les projets implémentés par le ministère du cadre de vie au titre de la gestion 2019 sont au nombre de 28 projets actifs dont 6 projets phares. Ces projets structurés impactent le cadre de vie des populations, pour l'amélioration de leur condition de vie. Le ministère du cadre de vie est donc un grand boulevard pour le Programme d'action du gouvernement (PAG). Aujourd'hui, l'attention de toutes les populations et même de la société civile sont donc plus focalisées sur le ministère.
« Je voudrais rassurer la société civile que le ministère du Cadre de vie entend travailler en synergie avec elle pour mettre en orbite les actions qu'il mène. », a-t-il assuré avant de préciser.
« Les actions que nous menons ne sont pas que l'asphaltage qui change le paysage urbain mais il y a aussi la gestion des déchets solides qui est un grand problème dans nos grandes villes. Pour ce fait le ministère du cadre de vie a créé une nouvelle société de gestion des déchets solides qui prendra le relai au cours de l'année 2020 », a-t-il annoncé
Pour le Secrétaire Général Social Watch Bénin de social Watch Bénin, Orou Gani Rigobert, Représentant la présidente du conseil d'administration, le rôle que joue la société civile est d'une grande importance. « Les gouvernants et les gouvernés doivent se compléter pour le développement de la cité. Social Watch Bénin dans sa mission de contrôle citoyen de l'action publique et du suivi des politiques publiques, a entrepris depuis un certain nombre d'années, des initiatives pour suivre les politiques publiques », explique-t-il.
Il poursuit en indiquant que c'est déjà intéressant que depuis un certain temps, les ministères se donnent volontiers à faire cet exercice. Dans le cadre du présent atelier. Le projet redevabilité financée par la coopération suisse au Bénin a inscrit le suivi citoyen de 35 projets des ministères sectoriels et parmi ces ministères sectoriels se trouvent le ministère du cadre de vie.
« Nous devons échanger pour partager l'information sur la réédition de compte des projets. Il s'agit à travers cette activité, de permettre aux organisations de la Société civile de mieux comprendre les mécanismes de mise en œuvre de ces projets. » a-t,-il détaillé.
Marcel HOUÉTO
Le Nigeria, le Bénin et le Niger ont décidé de constituer une force de patrouille frontalière au terme de la rencontre tripartite tenue jeudi dernier dans la capitale fédérale. Une première réunion de la patrouille est prévue pour le 25 novembre 2019, à Abuja, au Nigéria.
Lors de cette réunion visant à trouver une solution pour l'ouverture des frontières, les participants ont convenu de « la création d'une équipe de patrouille frontalière commune comprenant la police, les douanes, l'immigration, la marine et les services de sécurité de l'Etat des trois pays ». La patrouille se chargera de contrôler les activités au niveau des frontières. Une première réunion est prévue pour le 25 novembre 2019 à Abuja, au Nigéria.
Le Nigéria a fermé de façon unilatérale ses frontières avec le Bénin, le Niger depuis le 20 Août 2019 dans le but de lutter contre la contrebande notamment du riz et des produits pétroliers.
Le Nigeria, le Bénin et le Niger décident de lancer des patrouilles frontalières communes anti-contrebandes https://t.co/LVjmr3NwfO pic.twitter.com/KY1uT4ky4m
— Et les 2 jours (@etles2jours) November 15, 2019
Début novembre, les autorités d'Abuja ont annoncé la prolongation de la mesure jusqu'au 31 janvier 2020.
Selon le gouvernement fédéral, la fermeture des frontières a eu de nombreuses répercussions positives en particulier sur le plan de la sécurité et aussi des avantages économiques pour la nation.
La réunion tripartite avait été annoncée lors de la session extraordinaire des chefs d'Etats et de gouvernements de la CEDEAO, tenue le 08 novembre au Niger.
A.A.A
Le Représentant Résident de l'ONG Internationale African Parks Bénin était aux festivités de la Gaani 2019. Sa présence est la réponse à l'invitation de sa Majesté le Roi Sylvestre NANSOUNON de Banikoara. « Tôt dans la matinée de ce vendredi 15 novembre 2019, Monsieur Jean-Marc Froment à la tête d'une délégation composée des responsables d'African Parks Bénin, de la Direction du Parc National du W Bénin et du Chargé de Projet des Parcs Nationaux à l'ANPT a été reçu par le Roi et sa cour », précise l'équipe de communication de l'ONG. « Sa Majesté le Roi Sylvestre NANSOUNON a exprimé sa joie de recevoir la délégation », inique la même source. Aussi Sa Majesté a-t-il remercié African Parks pour les efforts inlassables consentis pour la préservation des parcs nationaux. Sa Majesté le Roi Sylvestre NANSOUNON a « exhorté les populations à apporter la collaboration nécessaire à African Parks et à ses partenaires pour la réussite de leur mission de préservation de la biodiversité au Bénin ».
Le Représentant Résident d'African Parks, Jean-Marc Froment, a remercié le Roi pour le chaleureux accueil et son soutien aux efforts de sensibilisation des communautés locales. M. Froment par reconnaissance, a offert un cheval blanc au Roi pour saluer la bonne collaboration entre African Parks et la chefferie traditionnelle de Banikoara.
Après les succès enregistrés dans la réhabilitation du Parc National de la Pendjari, African Parks amorce une étape importante dans la réhabilitation du Parc National du W Bénin à travers la mise en œuvre du Plan d'Intervention Prioritaire dont le lancement est prévu pour le jeudi 21 novembre 2019.
_G.A.
Quelques images
Ouverts ce mercredi le 13 novembre 2019 à Tanger au Maroc, les travaux de la 12ème édition du Forum MEDays se déroulent sous le thème : « Crise globale de confiance : faire face aux incertitudes et à la subversion ». L'édition 2019 est marquée par la participation des illustres personnalités béninoises Reckya Madougou, ancienne ministre et expert en développement international, Lionel Zinsou, ancien premier ministre béninois, homme d'affaires et d'autres personnalités du continent africain.
Placé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI, le forum MEDays 2019 réunit environ 4.500 participants dont 200 intervenants qui sont des chefs d'Etat et de gouvernement, ministres, responsables politiques, prix Nobels, chefs d'entreprises, dirigeants d'organisations internationales et des experts et représentants de la société civile.
Les participants de ce forum échangent sur les enjeux contemporains de développement, les complexités du dialogue politique nord-sud et les mouvements des sociétés civiles observées dans les pays du nord et du sud, la croissance économique forte et les défis sécuritaires.
Des panels sont prévus autour des sujets à savoir : « Renforcer la compétitivité africaine : Financer les PME et Soutenir l'Entreprenariat », « Banques, Services Financiers et Assurances en Afrique : Quels nouveaux gisements de croissance ».
L'ancienne ministre du Bénin, Reckya Madougou expert en inclusion financière prend part aux travaux de cette édition 2019 avec des invités tels que SEM Macky Sall, président du Sénégal, SEM Olusegun Obasanjo, président honoraire de la République fédérale du Nigéria et de Lionel Zinsou ancien premier ministre béninois et homme d'affaires.
Ce vendredi 15 novembre 2019, Reckya Madougou va modérer la table ronde du forum intitulée : « Femmes africaines : Pas de parité, pas de développement ? ».
Les travaux de ce forum devenu un événement national, continental, et international, prendront fin le samedi 16 novembre 2019.
A.A.A
Après le match contre les "Super eagles
" du Nigéria (1-2) mercredi dernier à Uyo, les Écureuils du Bénin sont rentrés à Cotonou dans la nuit de jeudi 14 novembre 2019 vers 23h55. Comme à l'aller, l'équipe nationale et le staff technique ont été confrontés à environ 11 heures d'attente dans le hall d'embarquement de l'aéroport de Uyo. Arrivés à 10h dans cet aéroport, ils sont montés dans l'appareil vers 21h30.
Après plusieurs tracasseries à Uyo et à l'aéroport de Lagos, ils ont pu rentrer au bercail sains et saufs mais tous fatigués.
Les poulains de Michel Dussuyer rencontrent l'équipe de Lesotho dimanche prochain au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo à 14h00.
Le public sportif et les populations sont invités à faire massivement le déplacement pour soutenir le Onze national.
Le match contre le Lesotho compte pour la deuxième journée des éliminatoires de la CAN-Cameroun 2021.
F. A. A.
Les résultats de l'examen national de Master sont connus ce jeudi 14 novembre 2019. Au terme de la délibération qui a eu lieu à la Faculté des sciences de la santé (Fss), 74,86% des candidats ont pu tirer leur épingle du jeu.
Par rapport à l'année dernière, on note une augmentation de 5% du taux de réussite.
Pour cet examen, les candidats ont été évalués dans les filières telles que Marketing ; Communication ; Commerce ; Finances ; Comptabilité-Audit ; Transport et Logistique ; Banque-Finance et Assurances ; Entrepreneuriat et Gestion des Projets et Management des Ressources humaines.
F. A. A.
C'est Banikoara dans le département de l'Alibori qui a accueilli la cérémonie de lancement officiel de la campagne de commercialisation du coton-graine. La cérémonie s'est déroulée jeudi 14 novembre 2019 en présence des Ministres du gouvernement ainsi que des personnalités dont le président de la Fédération nationale des coopératives villageoises de producteurs de coton, Gani Badou Tamou ; du président du Conseil national des égreneurs Eustache Kotingan, du président de la HAAC Rémi Prosper Morreti et sa Majesté Nansounon.
Le président de l'Association Interprofessionnelle de Coton, Mathieu Adjovi a adressé ses félicitations à l'endroit des producteurs qui, depuis 2016, sont déterminés à accompagner les efforts de l'AIC. Ceci se remarque avec les différentes performances depuis 2016 et le score de la saison dernière avec environ 700 000 tonnes.
Le maire de Banikoara Bio Sarako Tamou, a rappelé que Banikoara est la capitale de l'or blanc du Bénin. Ce qui le réjouit puisque sa commune est honorée d'accueillir le lancement de la commercoalisation du coton-graine. Il indique qu'avant 2016, la filière était agonisante mais les réformes introduites par le gouvernement Talon a permis à la filière d'être ressuscitée.
« Nous sommes venus pour célébrer les réussites successives de la filière coton depuis 2016 jusqu'aujourd'hui », a déclaré le préfet de l'Alibori, Moussa Mohamadou.
Pour le Président de l'Association Interprofessionnelle du coton, le lancement cette campagne de commercialisation marque, le démarrage effectif des opérations de vente du coton-graine produit par les coopératives villageoises aux sociétés d'égrenage qui l'achètent, au prix convenu d'accord parties.
Il précise que la reprise en main de la filière par l'AIC à la faveur de l'avènement au pouvoir de Patrice Talon, a été une opportunité pour les acteurs privés de révéler au monde la filière coton du Bénin.
L'AIC rassure ses partenaires
M. Adjovi rappelle que « de 303.320 tonnes produites en 2015-2016, nous sommes passés à 451.209 tonnes au cours de la campagne 2016-2017 puis à 598 000 tonnes la campagne suivante avant de faire 678 000 tonnes à la campagne 2018-2019 ».
Selon les estimations à cette date, pour cette campagne 2019-2020, « nous comptons commercialiser une production d'environ 750.000 tonnes en raison des perturbations climatiques enregistrées en juin 2019, période des semis et des inondations des mois de septembre et d'octobre », a indiqué le président de l'AIC.
Mathieu Adjovi pense que l'objectif est de « Voir toujours le Bénin premier pays producteur de coton en Afrique, premier devant le Mali et le Burkina-Faso ».
Le choix de Banikoara témoigne de la performance des producteurs de cette partie du pays qui ont enregistré plus de 20% de la production nationale de coton-graine attendue pour cette campagne soit environ 150.000 tonnes.
« Au niveau de l'AIC, nous sommes fin prêts ; nos équipes sont déjà en place dans les usines ; les dispositions sont prises pour assurer dans les délais, le dénouement des différents engagements à savoir le remboursement du crédit intrants et le paiement de fonds coton au profit des producteurs », a-t-il poursuivi.
Le ministre de la décentralisation se réjouit de ce que le Bénin enchaîne les records dans la production du coton depuis trois saisons.
Allassane Seïdou pense que ce sont des avancées selon le Chef de l'État, mais ce n'est pas encore satisfaisant. « Avec une meilleure organisation et davantage d'efforts faits, nous allons réaliser le rêve du Chef de l'État qui est que le coton doit améliorer la vie de tous ses acteurs, et des populations », a-t-il rappelé.
Le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche Gaston Cossi Dossouhoui, a déclaré que lorsque la filière coton se porte bien, le maïs se comporte très bien. Il confie que l'État travaille méthodiquement à jouer son rôle régalien afin de faciliter la pleine expression du potentiel de la filière cotonnière. Comme travail de modernisation de l'agriculture béninoise entrepris par le gouvernement, il dira « une meilleure efficience dans la recherche agricole avec des moyens appropriés ; une mécanisation agricole adaptée pour laquelle d'importants investissements seront consentis. L'adoption d'une approche d'intervention basée sur la territorialisation et le développement des chaînes de valeurs prioritaires ; la transition agro-écologique et la gestion durable des terres ».
Sans oublier « La mobilisation des investissements structurants pour la transformation des produits agricoles afin de créer une plus grande valeur ajoutée et de nouveaux emplois décents ; L'amélioration de l'environnement institutionnel et réglementaire incitatif pour attirer les Investissements directs étrangers dans notre pays ; La durabilité sociale, économique et environnementale du secteur agricole ».
Pour la campagne 2019/2020, le coton-graine de 1er choix est à 265 FCFA/Kg pour 280 FCFA payé par les égreneurs, le 2ème choix : 215 FCFA/Kg pour 230 FCFA payé par les égreneurs.
Pour le coton biologique, le prix est majoré de 20% par rapport au coton conventionnel .
G.A.
Les agents des Douanes du Service d'Intervention Rapide du Mono et du Couffo ont intercepté au petit matin de jeudi 14 novembre 2019, au poste de contrôle de Lanta, un minibus immatriculé BL 0204 RB en provenance du Togo et allant vers Bohicon.
Face au refus du conducteur d'obtempérer, le véhicule a été immobilisé à hauteur du marché d'Abomey après une course-poursuite grâce à la collaboration des agents du Service d'Intervention Rapide Zou-Collines. Le chauffeur du véhicule a pris la fuite.
1028 kilogrammes de produits pharmaceutiques contrefaits ont été retrouvés dans le véhicule dont Letamox, Antimalarial, Foliron, Polyfer, Wormzap, Socomol, Letap's Gripe water, Hemoglobine Syrup, child care et diverses catégories de médicaments.
A.A.A
Une rencontre tripartite a lieu ce jeudi à Abuja entre le Bénin, le Niger et le Nigéria. Cette réunion entrant dans le cadre des solutions pour la réouverture des frontières nigérianes a été une occasion pour le Niger et le Bénin de convenir d'une solution. Les deux pays ont décidé de constituer une force de patrouille frontalière avec le Nigéria pour contrôler les activités des passeurs.
Une décision rendue publique dans un communiqué publié à l'issue de la réunion à Abuja jeudi pour parvenir à un accord sur la lutte contre la contrebande. Ce qui a été la raison principale évoquée par le Nigéria pour fermer ses frontières terrestres.
Les autorités d'Abuja avaient fermé les frontières en août dernier en accord avec la Banque centrale du Nigéria (CBN). Les services des douanes avaient en octobre, interdit les importations et les exportations de toutes les marchandises à travers les frontières terrestres.
Les délégations du Bénin et du Niger ont demandé à travers le communiqué conjoint une réouverture immédiate des frontières.
Le communiqué précise que « les délégués se sont mis d'accord sur la création d'une équipe de patrouille frontalière commune comprenant la police, les douanes, l'immigration, la marine et les services de sécurité de l'Etat des trois pays ». Ils s'engagent à veiller à ce que les personnes traversant leurs frontières présentent les documents de voyage enregistrés par la CEDEAO, tandis que les ministres des Finances et du Commerce des différents pays crééront un comité chargé de promouvoir le commerce intrarégional.
Les pays étaient représentés par leurs ministres des Affaires étrangères.
G.A.
Une patrouille conjointe entre le Nigéria et chacun de ses voisins pourrait voir le jour pour lutter contre les produits qui traversent frauduleusement les frontières.
La réunion tripartite qui a démarré ce jeudi à Abuja au siège de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), entre le Niger, le Bénin et le Nigéria laisse présager d'une solution pour la réouverture des frontières Nigérianes. Même si grande chose n'a filtré de cette rencontre, d'après le ministre des affaires étrangères Nigérian, Geoffrey Onyeama, les solutions issues de cette réunion ne garantissent pas une réouverture des frontières dans l'immédiat a-t-il prévenu.
Selon nos informations, au cours de la rencontre qui s'est déroulée sous le contrôle des responsables de la CEDEAO, les trois parties ont émis l'idée de la mise en place d'une patrouille conjointe pour lutter particulièrement contre la contrebande du riz et de l'essence. Pour le moment aucune décision définitive n'est encore retenue. Les trois parties se retrouveront encore le 25 novembre prochain toujours sous la supervision des émissaires de la CEDEAO.
Un membre de la délégation du Nigeria a indiqué que ce comité devrait « se tenir tant que cette situation de fermeture partielle des frontières au Nigeria durera ».
A la sortie de la rencontre, le Ministre Nigérian des affaires étrangères, Geoffrey Onyeama a exprimé sa satisfaction pour l'entame des échanges et espère une issue favorable. Son homologue du Bénin, Aurélien Agbenonci quant à lui n'a pas fait aucune déclaration.
Il faut souligner que la délégation ministérielle béninoise conduite par le ministre des Affaires étrangères, Aurélien Agbénonci est composée de 4 ministres.
Outre le ministre des Affaires étrangères, il y a le ministre de l'économie et des finances Romuald Wadagni, le ministre de l'intérieur et de la sécurité publique Sacca Lafia et celui en charge de l'industrie et du commerce Shadiya Assouman, ceux de l'Intérieur, du Commerce et de la promotion du secteur privé représente le Niger.
Les ministres du Bénin et du Niger sont accompagnés respectivement par une douzaine de conseillers, de diplomates et de hauts fonctionnaires.
Marcel HOUETO
La Délégation de l'Union Européenne et le Gouvernement du Bénin ont procédé le 13 novembre 2019 à Cotonou, à la signature de trois programmes financés sur les Programmes Indicatifs (National et Régional) du 11ème FED, en mobilisant plus de 30 milliards de FCFA pour la compétitivité en Afrique de l'Ouest, l'amélioration de l'accès des populations à l'énergie et la prévention de l'extrémisme violent.
Le premier Programme prend en compte la compétitivité en Afrique de l'Ouest-WACOMP (volet Bénin), à hauteur de 3,28 milliards de francs CFA (5 millions d'euros). Ce programme travaillera pour améliorer la performance, la croissance et la contribution à l'industrie, au commerce régional et aux exportations de chaînes de valeur sélectionnées et pour améliorer le climat des affaires aux niveaux national et régional. Le Bénin a retenu le soja et l'économie numérique pour cette intervention. Le Bénin devra à travers ce programme promouvoir une transformation structurelle des principales chaînes de valeur afin d'améliorer l'accès aux marchés régionaux et internationaux.
Le second Promouvoir l'Économie Verte au Bénin (2ème phase) : investir pour l'accès, la production et l'efficacité d'une énergie propre et durable (PREVER 2), à hauteur de plus de 23,4 milliards de francs CFA (36 millions d'euros). Le programme PREVER 2 a pour objectif global de contribuer à la lutte contre la pauvreté en promouvant les investissements et la création d'emploi, en particulier pour les femmes, dans les secteurs porteurs des énergies renouvelables et de l'efficacité énergétique. Aussi vise-t-il entre autres à améliorer l'accès à l'électricité à travers l'électrification rurale par extension de réseau, renforcer le secteur privé national et international, y compris à travers de l'assistance technique pour les petites et moyennes entreprises dans les cadre des incubateurs, pour produire et distribuer de l'électricité sur réseau ou hors réseau et améliorer l'efficacité énergétique dans les secteurs productifs.
Le troisième Programme « Consolidation de la paix au Bénin à travers la prévention de l'extrémisme violent » à hauteur de 3,93 milliards de francs CFA (6 millions d'euros). L'objectif est de prévenir l'extrémisme violent dans trois zones du Bénin : Nikki-Pèrèrè dans le département du Borgou, Malanville-Segbana dans le département de l'Alibori et Djougou-Bassila dans le département de la Donga. Il doit apporter un appui aux acteurs de la société civile et aux autorités publiques pour la mise en place de stratégies efficaces et concertées de prévention de l'extrémisme violent, à travers le soutien aux espaces de dialogue multi-acteurs, aux initiatives des organisations de la société civile et des médias communautaires. Ce programme entend également renforcer l'insertion socio-économique des populations vulnérables les plus exposées au risque d'extrémisme violent, en particulier les jeunes à travers le renforcement de leurs capacités professionnelles et économiques et un accès accru des populations vulnérables aux services sociocommunautaires de base.
Ce projet sera mis en œuvre par l'Agence Béninoise de Gestion Intégrée des Frontières (ABeGIEF) et la Maison de la Société Civile ainsi que des organisations de la société civile dans une optique de renforcement de la collaboration Etat-société civile sur la prévention de l'extrémisme violent.
L'objectif global du programme WACOMP est de « renforcer la compétitivité de l'Afrique de l'Ouest et de promouvoir l'intégration des pays dans le système commercial régional et international ».
G.A.
La table ronde pour la pérennité et la croissance des PME-PMI Placée sous le haut patronage du ministre de la promotion des PME-PM Modeste Kérékou, se tient à le lundi 25 novembre 2019, à Cotonou. Une initiative née du constat qu'au Bénin, il n'y a pas une organisation de clubs services à visage béninois. Ce que veulent corriger 2AS international et Nouvel Héritage.
Avec ses hommes et femmes professant une foi farouche pour le développement de l'Afrique par la promotion de la bonne gouvernance, 2AS international opte pour le réseautage au sein des PME/PMI au Bénin.
Une table ronde est alors initiée pour la pérennité des petites et moyennes entreprises (Pme) et petites et moyennes industries (Pmi). Et en prélude à cet évènement économique, initiative des responsables de l'Association 2As International en partenariat avec l'Ong Nouvel Héritage, le comité d'organisation a tenu à lever un coin de voile sur ce à quoi les participants doivent s'attendre à l'issue de cette rencontre.
Le directeur du comité technique, Président de l'Ong Nouvel Héritage, Gildas Belogoun, a souligné que cette table ronde se tiendra au tour du thème : « Le réseautage : Quelles incidences pour la pérennité et la croissance des Pme/Pmi ». C'est l'Infosec de Cotonou qui abritera ladite rencontre des chefs d'entreprises et d'industries qui opèrent au Bénin. Gildas Belogoun a précisé qu' « on peut aller vite seul. Mais qu'on va loin ensemble ». Il invite les patrons d'entreprises et d'industries à répondre présent aux assises. Pour lui, la mise en place par le chef de l'Etat d'un ministère dédié au PME/PMI est un signal fort qu'il faut saisir. Il précise que c'est plus que jamais le moment d'aller au réseautage. « Aujourd'hui, les jeunes créent assez d'entreprises mais celles-ci meurent après leur naissance. Il faut donc réfléchir sur la situation. Cette table ronde est une opportunité pour partager avec les entreprises des expériences issues d'une étude de plus de 10 ans », a indiqué Gildas Belogoun. "Ces entreprises qui disparaissent par faute de moyens auraient obtenu lesdits moyens si nous évoluons en réseau, si nous nous organisons et travaillons pour promouvoir ensemble nos entreprises", a-t-il indiqué.
Cette table ronde vise la mise en place de deux espaces de co-working, la création d'un fonds de garantie solidaire pour la croissance et la compétitivité des PME membres du réseau, l'initiation d'un concours national d'entrepreneurs hip et yellow code Academia (Yca), la formation de 1200 jeunes auto-preneurs à qui seront offerte une opportunité d'auto-employabilité, la conception d'un annuaire physique et numérique des PME et une plateforme de partenariat et d'échange d'opportunités d'affaires, la mise en place d'un comité organisateur et les sous-comités pour l'organisation en 2020 de Synergie PME-PMI 2AS Bénin.
Dominique d'Almeida, représentante de Copharbiotec se réjouit de l'initiative et expose un peu le parcourt des entreprises au Bénin.
Pour son expérience, elle souhaite que des entreprises soient pérennes. « Nous sommes en train de construire le future, ce que nos enfants vont bénéficier demain. Ce n'est pas facile de créer, ce n'est pas facile de tenir pour la pérennité. Il suffit d'avoir la volonté, d'être exigent, croire en soi », a-t-elle expliqué.
G.A
Le Ministre d'Etat chargé du plan et du développement Abdoulaye Bio Tchané a procédé ce jeudi 14 novembre 2019, à l'ouverture officielle de l'édition 2019 de la semaine du numérique.
La cérémonie s'est déroulée en présence du ministre du numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soule Zoumarou et du ministre Eléonore Yayi Ladekan en charge de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
L'édition 2019 qui se tient du 12 au 16 novembre 2019 a pour thème : « Le citoyen à l'ère de l'économie numérique ». Organisée par le ministère du numérique et de la digitalisation avec le soutien de l'Alliance SMART AFRICA, l l'édition 2019 réunit plus de 1000 participants venus des différentes localités du Bénin et d'ailleurs.
Selon la ministre Aurélie Adam Soule Zoumarou, pour cette année des activités auront lieu dans les villes de Porto-Novo, Natitingou et Avrankou. Elle a souligné le rôle important du secteur privé dans le processus de digitalisation qu'a entamé le Bénin.
Selon le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, « le numérique occupe aujourd'hui une place de choix dans le Programme d'Actions du Gouvernement 2016-2021 du Bénin ».
Faisant référence au thème de l'année, il indique que « les différentes actions et projets numériques mis en place par le Gouvernement n'auront d'effet que si les citoyens que nous sommes en font un bon usage pour ainsi développer des réflexes numériques au quotidien ».
Le ministre d'État n'a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers qui accompagnent le Bénin dans le développement du secteur du numérique.
Les activités de la semaine du numérique se déroulent à Canal Olympia et à Golden Tulip hôtel de Cotonou.
A.A.A
Les sept sages de la Cour constitutionnelle ont validé le nouveau code électoral voté au petit matin de ce jeudi 14 novembre 2019 par les députés à l'unanimité.
Par décision DCC 19-525 du 14 novembre 2019, la Haute juridiction a jugé la nouvelle loi conforme à la loi fondamentale du Bénin.
La Cour constitutionnelle a également déclaré par décision DCC 19-524 du 14 novembre 2019, la Charte des partis politiques conforme à la Constitution.
A.A.A
Le Club de l'Economiste a reçu dans son troisième numéro ce jeudi 14 novembre 2019 à son siège situé à Cotonou, le Représentant résident de l'UEMOA au Bénin. M. Komlan Agbo a parlé des réalisations de l'UEMOA au Bénin et les visions de l'institution régionale.
Le Représentant résident a fait le bilan de l'UEMOA et les impacts de ses réalisations pour le développement au Bénin. M. Komlan Agbo a d'abord expliqué qu'il ne peut avoir un bilan exhaustif puisqu'un cadre est créé pour faire la revue de toutes les actions dans la zone UEMOA. C'est à travers ce cadre que les diverses réalisations sont étudiées. « C'est difficile pour le Bureau de mesurer l'impact mais cela peut se faire dans tous les Etats membres. Les gouvernements ont instauré des revues annuelles où se font le point des activités et les avancées », a indiqué le Représentant résident. Il confie par ailleurs que « Nous menons des activités dans les Etats membres. Il y a eu un atelier qui a eu lieu récemment et qui a regroupé les professionnels des médias. Ils ont été entretenus par rapport aux chantiers de l'UEMOA au Bénin et les réformes menées par l'institution. Nous avons passé en revue les actions qui sont en cours et ceux déjà réalisées ».
Komlan Agbo souligne que la représentation de l'UEMOA au Bénin intervient dans le Secteur de transport, la construction de hangars au niveau des marchés, l'aménagement de périmètre d'environ 1000 ha pour l'agriculture. Il estime qu'avec le feedback, les gens apprécient les actions de l'UEMOA au Bénin. Ces actions ne sont pas sans difficultés. Pour le représentant résident, « Les retards dans la mise en œuvre des activités incombent tant à l'administration au niveau de l'UEMOA qu'à l'administration béninoise ».
Komlan Agbo reconnaît que des reproches son faits à l'institution par rapport aux suivi de certaines réalisations notamment l'installation des lampes solaires et la pérennisation dans le suivi après le délai contractuel. Plusieurs actions sont menées tant au Bénin que dans les autres Etats.
L'action de l'UEMOA pour la réduction du chômage ne se fait pas attendre, puisque le représentant, tout en saluant les réformes et les ambitions du gouvernement pour lutter contre ce fléau, indique que l'UEMOA accompagne les programmes qui sont en cours notamment dans l'entrepreneuriat. « Il y a quelques années le taux de chômages est élevé au regard des diplômés qui sortent des écoles et universités avec un parchemin mais reste sans emploi, sans initiative. Mais depuis un moment, il y a des programmes conçus par le gouvernement qui sont en cours notamment dans l'entrepreneuriat, les enseignements technique et professionnel. Aujourd'hui, quand on compare les jeunes diplômés qui s'installent, il y a beaucoup de choses qui se font et la communauté accompagne ces différentes actions », explique le représentant résident.
Réformes sur le plan régional
L'UEMOA investit dans la gouvernance économique et la convergence notamment le marché public ; la lutte contre le terrorisme ; le Marché commun avec la libre circulation des personnes et des bien ; la concurrence ; la gestion du climat des affaires où il faut assainir le marché et préserver la sécurité. Autant d'aspects sur lesquels travaille l'UEMOA sur le plan régional. M. Agbo ajoute que l'UEMOA a intégré aussi dans ses actions la question du genre qui sera dans tous les programmes entrepris désormais.
Pour ce qui est de la Zone de libre-échange, l'invité du Club de l'Economiste souligne que « Nous ne devons pas oublier les divergences entre Etats. On doit préparer le terrain avant de l'ouvrir à tous. Les échanges entre les populations, entre les Etats doivent être faits d'abord notamment le processus d'intégration avant d'ouvrir sur d'autres Etats ». Pour ce qui est de la fermeture des frontières nigérianes avec le Bénin et ce que fait l'UEMOA, le représentant explique : « Nous nous retrouvons dans deux organisations différentes. Les pays victimes de la fermeture, c'est le Bénin et le Niger qui sont dans l'UEMOA mais la gestion concerne aussi la CEDEAO. Les deux institutions parlent le même langage et des pistes de solutions sont proposées aux Etats. L'impact est constaté partout. L'UEMOA ne peut que jouer à la diplomatie pour le respect des texte ».
Le Représentant résident espère attendre la réalisation de l'ambition des chefs d'Etat la tenue de leur parole pour la mise en circulation de l'ECO. « Le débat sur ECO se poursuit. La date butoir, c'est 2020. Si politiquement la décision est prise et techniquement c'est possible, attendons de voir la faisabilité ». Néanmoins, il pense qu'« il y a encore beaucoup de choses pour y arriver mais attendons de voir 2020 ».
« Je ne voudrais pas qu'on revienne sur la situation de 1958 où on a dit vous voulez l'indépendance, donc prenez », avertit M. Agbo.
Giscard AMOUSSOU
Le Président de la République a saisi la Cour constitutionnelle pour le contrôle de conformité de la loi n°2019-41 modifiant et complétant la loi n°2018-23 du 17 septembre 2018 portant Charte des partis politiques en République du Bénin. Patrice TALON a également soumis au contrôle de conformité à la constitution la loi N° 2019-43 portant code électoral en République du Bénin. Au cours de sa traditionnelle audience plénière des jeudis, la Haute juridiction a approuvé la modification de ces deux lois dans deux décisions rendues cet après-midi. Il s'agit des décisions DCC 19-524 du 14 novembre 2019 et DCC 19-525 du 14 novembre 2019.
Suivons le Président de la Cour constitutionnelle, le Professeur Joseph DJOGBENOU ( Audio)
AP/PCC