L'ancien président de la République Boni Yayi après ses soins à l'extérieur du pays devrait être de retour à Cotonou ce mercredi 20 novembre 2019. Selon nos sources Boni Yayi sera accompagné d'une délégation de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO).
Une rencontre serait prévue entre le président d'honneur du parti Forces cauris pour un Bénin Emergent (FCBE) et le Chef de l'Etat Patrice Talon en présence de la délégation de la CEDEAO au palais de la République.
Dans un entretien accordé à RFI et France 24 le 07 novembre 2019, le président Patrice Talon a souhaité que son prédécesseur rentre au bercail.
« C'est très bien que le président Boni Yayi rentre d'autant qu'aujourd'hui plus personne ne doit craindre les suites de son action » à cause de la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d'avril 2019 », avait-il déclaré.
Après avoir passé près de deux mois en résidence surveillée au lendemain des violences survenues les 1er et 2 mai 2019, Boni Yayi a quitté le Bénin depuis juin pour des soins à l'étranger.
A.A.A
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahougnon Kakpo a présenté, mardi 19 novembre 2019, le budget exercice 2020 du ministère dont il a la charge devant les députés membres de la commission budgétaire.
87, 89 milliards de francs CFA, c'est le budget que Mahugnon Kakpo a défendu ce jour devant les députés membres de la commission des finances.
Comparé à l'année dernière, le document présenté aux parlementaires, connaît un accroissement de 17,18%. Il prend en compte les actions à mettre en œuvre en 2020, de même que les recommandations de l'année 2019, les difficultés rencontrées dans l'exécution du budget 2019, l'évolution des crédits ouverts en 2020 par rapport à 2019, ainsi que les défis et perspectives.
Au terme de sa présentation, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, a reçu les félicitations des députés. « Vous vous battez beaucoup et grâce à vos actions, la confiance renaît dans les collèges […]. Votre leadership est à saluer à la tête de ce ministère même s'il reste encore des défis à relever. Continuez à maintenir le dialogue social. Nous sommes avec vous. Vous avez notre soutien pour tout ce que vous faites. Vous êtes à la tête d'un ministère qui a un personnel important et vous devez faire preuve de courage et de force pour réussir votre mission », on t témoigné les députés.
F. A. A.
La Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance a présidé, mardi 19 Novembre 2019, à Porto Novo et à Avrankou, deux séances d'information et de sensibilisation sur les droits des enfants et les moyens de lutte contre les grossesses en milieu scolaire. Ces séances entre dans le cadre de la préparation à la célébration du trentenaire de l'adoption de la Convention des Droits de l'Enfant (CDE) par les Nations-Unies.
Avec les revendeuses et commerçantes du marché Ouando, il a été question d'aborder les risques liés à l'exploitation économique des enfants.
La Ministre Mèdessè Véronique Tognifodé Mèwanou a expliqué à ses hôtes qu'en République du Bénin, la loi protège les enfants et punit ceux qui les exploitent et les maltraitent.
Elle a sillonné le marché pour expliquer aux femmes, en langue locale, combien il importe de protéger les enfants et les envoyer à l'école au lieu de les utiliser dans les marchés.
La ministre a invité les femmes du marché à mettre fin au travail des enfants sous peine de sanctions. « Protéger et instruire nos enfants, c'est leur garantir un bon avenir et assurer le développement de notre pays », a-t-elle martelé.
Deux heures durant la ministre a entretenu les élèves du Collège d'Enseignement Général (CEG1) d'Avrankou. Véronique Tognifodé Mewanou a abordé avec les apprenants la sexualité et la nécessité d'éviter les pratiques sexuelles avant l'âge adulte.
Sur le slogan « Agbaza tché ! Cest mon corps, j'en prends soin ! », la notion de l'estime de soi a été approfondie. « Il y a un âge et un temps pour tout ! Abstenez-vous le plus longtemps possible. Adoptez un comportement responsable, prenez des précautions le cas échéant », a lancé la ministre des affaires sociales. Les conséquences d'une maternité précoce sur les plans obstétrical et psychosocial ont été décrites aux apprenant par Mme Tognifodé Mewanou.
Sur le registre des violences basées sur le genre, il est conseillé : « N'ayez pas peur de dénoncer la personne qui vous harcèle quel que soit son âge et son rang », en faisant référence au Code de l'Enfant.
Ce sont quelques moments forts à retenir de ces échanges, des messages transmis par les chorégraphies de la troupe de la danseuse Rachelle Agbossou et du jeu questions-réponses avec les enfants.
G.A.
Le chef de la Délégation de l'Union Européenne (UE) Olivier Nett a procédé à la remise officielle ce mardi 19 novembre 2019, de chèques de subvention aux promoteurs du secteur privé retenus dans le cadre de la mise en œuvre du Projet d'Appui au Renforcement des Acteurs du Secteur Privé (PARASEP).
La cérémonie de remise de chèques s'est déroulée en présence des responsables de l'UE au Bénin, de l'Agence française de développement (AFD) et du ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané.
« Un secteur privé dynamique est une pierre angulaire du développement économique du pays et de la création d'emplois », a déclaré Olivier Nett. Selon le chef de la Délégation de l'Union Européenne, l'investissement seul n'est pas suffisant, il doit être associé à une diversification stratégique et approfondie de l'économie, la création de valeur ajoutée et le renforcement des capacités aussi bien des institutions, que des opérateurs économiques, que ce soient les entreprises de production, de transformation et les interprofessions.
Le PARASEP s'aligne parfaitement avec les priorités du Bénin, et exprimées dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG), a-t-il rappelé. Il a rassuré de l'appui de l'Union Européenne au secteur privé pour la croissance et l'emploi, à travers une amélioration de l'environnement des affaires, la compétitivité, l'innovation, et la qualité.
Le diplomate européen a souligné que le PARASEP est un projet qui apporte un appui financier et technique direct aux TPE/PME et aux coopératives. « Il associe également les services de diverses institutions clés pour les normes et qualités des productions agricoles, telles que l'Agence Nationale de Normalisation, de Métrologie et du Contrôle Qualité (ANM), l'Agence Béninoise de la Sécurité Sanitaire des Aliments (ABSSA) et le Laboratoire Central de Contrôle de la Sécurité Sanitaire des Aliments (LCSSA) », a-t-il poursuivi.
Pour M. Nett, les interprofessions soutiennent la structuration des filières, notamment par la promotion du label « Kari Bénin », la mise en place d'une centrale d'achat pour intrants et matériels avicoles (IAB), celle d'un système de biosécurité et de vaccination (UNAP), et la mise en place d'une Indication Géographique ananas pain de sucre (AIAB).
Selon Olivier Nett, les subventions mises à la disposition des promoteurs visent à « dynamiser la compétitivité des filières agricoles au Bénin et accompagner leur croissance économique ».
La maîtrise d'ouvrage du PARASEP est assurée par le ministère d'État chargé du plan et du développement, et sa mise en œuvre est confiée au bureau d'études ‘'LINPICO''.
Le chef de la Délégation de l'Union Européenne a remercié le ministre d'Etat Bio Tchané pour son engagement dans ce projet.
F. A. A.
Le contrôle d'authenticité et validité de la visite technique des véhicules en circulation a démarré lundi 18 novembre 2019. Tous les véhicules sans visite technique sont systématiquement contrôlés par les agents de la Police républicaine. L'opération a déjà permis de constater que beaucoup de véhicules ne sont pas à jour.
Selon le directeur général du Centre national de sécurité routière du Bénin (CNSR), les usagers ne doivent pas attendre la reprise des contrôles d'authenticité de la visite technique des véhicules avant de se mettre à jour.
Plusieurs accidents enregistrés ces dernières années ont été causés par les véhicules sans visite technique. Malgré les dispositions et mesures prises par la CNSR pour rappeler aux usagers de se mettre à jour, des véhicules circulent sans visite technique.
Les équipes de la Police républicaine sont déployées sur le terrain pour procéder aux vérifications. D'après le directeur général, les usagers qui ne sont pas en règle doivent effectuer le déplacement eux-mêmes dans les centres de contrôle technique du CNSR et ne pas céder aux chantages ou à une tentative de corruption sous peine de poursuite judiciaire en cas de complicité.
Les contrôles se poursuivent jusqu'en décembre.
A.A.A
Le directeur général du Port autonome de Cotonou (PAC), Joris Thys et son homologue de la China Harbour Engineering Company (CHEC), Cheng Fangli ont procédé à la signature en fin de semaine écoulée d'un contrat pour l'exécution des travaux d'investigation géotechnique en vue de la modernisation du PAC.
La modernisation de la plateforme selon la direction du port, intégrera non seulement la création d'un nouveau terminal pour marchandise (vrac, cargo, etc.), mais aussi le déplacement de la traversée actuelle vers l'Est.
Les travaux consistent en la réalisation de 40 forages et essais SPT (Standard Penetration Test) sur mer et sur terre afin d'en extraire une cartographie détaillée du sous-sol, ainsi que les caractéristiques physiques de la zone du Terminal, et du projet d'accès centralisé. Les résultats de ces travaux permettront de disposer de données techniques pour la construction dudit Terminal aux conditions du sous-sol et à déterminer l'accès centralisé adapté.
Selon le directeur général du PAC, Joris Thys, les efforts d'agrandissement du PAC permettront de passer de 526 000 à 800 000 conteneurs équivalents vingt pieds (EVP) d'ici à 2025.
A la tête du port autonome de Cotonou depuis quelques années, le port d'Anwert, concessionnaire du PAC multiplient les actions afin de faire du port de Cotonou, l'un des plus compétitifs de la sous-région. Selon les chiffres, le PAC participe à 90 % des échanges commerciaux, et 60 % du PIB du Bénin.
F. A. A.
Le président du Conseil National du Dialogue Social (CNDS), Guillaume Attigbé, a ouvert dans la matinée de ce mardi 19 novembre, les travaux de l'atelier de renforcement des capacités des membres du Conseil Sectoriel du Dialogue Social du Ministère de la Santé (CSDS-MS).
Pendant deux jours, les membres du CSDS-MS seront mieux outillés sur les rôles, et les missions qui leur sont dévolus afin d'exercer leurs responsabilités.
Selon le directeur de cabinet du ministère de la santé, en créant et en animant les instances nationales et sectorielles de dialogue social, les différents gouvernements qui se sont succédé à la tête du Bénin ont révélé l'importance de cette question en tant que levier majeur d'un développement inclusif et durable. « C'est dans un dialogue permanent et constructif que nous pouvons concevoir, et mettre en œuvre les différentes politiques sanitaires afin d'assurer la continuité de l'offre de soins de qualité à notre chère population », a souligné Petas E. Akogbéto. Pour le représentant le ministre, le renforcement des capacités des membres du Conseil sectoriel du dialogue social du ministère de la santé contribuera au processus d'amélioration du niveau de connaissances des acteurs en ce qui concerne les enjeux et défis du dialogue social pour le partage d'une vision commune.
Au nom du ministre, il a invité les partenaires sociaux du ministère de la santé et les membres du Conseil Sectoriel à prendre une part active afin que le secteur tout entier puisse bénéficier de l'expertise des uns et des autres.
« Parlant du dialogue social, nous y attachons du prix mais restons vigilants face à la ruse des politiques », a déclaré Adolphe Houssou, secrétaire général du Syndicat des travailleurs du ministère de la santé. Pour lui, l'objectif de l'atelier est d' « échanger sur les enjeux et les défis du dialogue social pour un partage de vision sur les conditions pour recréer un environnement fondé sur la sérénité, la courtoisie, la confiance mutuelle ». Il est important selon le syndicaliste d'informer les membres du CSDS-MS sur la situation que les agents du ministère vivent afin qu'ils soient rassurés de la tâche qui les attend.
Le dialogue social selon le président du CNDS, Guillaume Attigbé, est un facteur d'amélioration des performances qui promeut le progrès social. C'est un mécanisme efficace de redistribution des richesses et un vecteur puissant de transformation sociale mis à profit par les Etats, les organisations et les institutions, a-t-il expliqué.
Le dialogue pour prévenir et éviter les crises
Au plan social, poursuit le président du CNDS, les partenaires sociaux jouissent de leur autonomie organisationnelle et peuvent s'exprimer librement. A ce titre, des prérogatives dans toutes les instances bipartites et tripartites leur sont accordées. Ils sont consultés sur les questions qui les concernent et concertés dans les structures d'importances capitales.
Les travaux de l'atelier selon Guillaume Attigbé visent à outiller les membres du CSDS-MS à s'approprier leurs missions et à exercer au mieux leur responsabilité ; à sensibiliser les acteurs du CSDS-MS sur leurs missions et leurs rôles. L'objectif c'est aussi de familiariser les membres du CNDS aux techniques de négociation, de prévention et de gestion des conflits ; à leur donner les moyens d'appréciation du climat social au plan sectoriel ; d'échanger avec eux sur les outils de performance d'une structure de dialogue social et sur quelques thématiques d'actualité ou essentielles à aborder pour mieux participer aux grandes décisions relatives aux politiques publiques.
Le président du CNDS a par ailleurs souligné que le régime en place depuis avril 2016 a pris l'engagement d'inscrire prioritairement en début de mandat le renforcement du dialogue social dans ses dimensions bipartites et tripartites, comme axe de coopération avec les organisations syndicales de travailleurs et le patronat privé, les institutions nationales, sous-régionales et internationales.
Face aux préoccupations des travailleurs, il a rassuré qu'à partir de ce séminaire, il y aura une meilleure organisation pour aborder de fond en comble les questions liées aux revendications des travailleurs du ministère de la santé. « La privation du droit de grève n'est pas une raison pour mettre de côté les travailleurs. Au contraire, c'est l'occasion de tout mettre en œuvre pour que ces grèves récurrentes connues par le passé ne surviennent », a précisé Guillaume Attigbé.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Intégré au Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) dans le secteur du tourisme, le projet de réhabilitation de la cité lacustre de Ganvié est déjà financé de plus de 30 milliards de FCFA pour sa réalisation. C'est ce qu'a annoncé le préfet de l'Atlantique et du Littoral Jean-Claude Codjia, lundi 18 novembre 2019, lors de sa tournée statutaire dans la commune de So-Ava.
Entré dans sa phase active depuis quelques mois, le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » sera bientôt une réalité. D'après le préfet Jean-Claude Codjia, « il n'y a plus de souci à se faire », « car trente milliards (30.000.000.000) de francs CFA sont octroyés par les Français pour le faire et de même l'Etat béninois est lui aussi prêt quant à son apport financier ».
Le projet « Réinventer la cité lacustre de Ganvié » vise à réhabiliter la ‘'Venise africaine'' afin d'améliorer les conditions de vie des populations et favoriser le développement d'activités touristiques durables de cette région pour mieux la vendre comme une destination touristique.
Les travaux ont démarré depuis quelques mois avec la construction d'habitations de type F3 et F4 dans les deux arrondissements de la commune.
Ledit projet sera réalisé en 06 actions. Il s'agit de la rénovation de l'habitat, les équipements de confort, la Santé, l'Enseignement, l'éducation et la formation, l'Environnement et pêche et le Tourisme.
A.A. A.
La ministre de l'Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou Assouman était en face des députés de la huitième législature ce lundi 18 novembre 2019. C'est dans le cadre de la présentation de son budget aux locataires du palais des gouverneurs qui sont en pleine session budgétaire.
A l'occasion de la session budgétaire pour l'année 2020, c'est la ministre de l'Industrie et du Commerce qui a ouvert la balle de défilé des ministres. Elle a été la toute première à effectuer cet exercice.
Les grandes articulations du budget prévisionnel 2020 de son ministère qui s'élève à 3.381.188.000 FCFA. Elle précise que le budget de son département sera être exécuté sur trois programmes à savoir le Commerce, l'Industrie et le soutien aux services. Ceci affirme-t-elle doit commencer par le e-commerce. Il s'agit d'un programme phare inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement du Président Patrice Talon.
Le ministère de l'Industrie et du Commerce a pour mission « la conception, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de la politique générale de l'Etat en matière de promotion de l'industrie et du commerce conformément aux lois, règlements et autres instruments. Il est chargé d'accompagner les entreprises en vue de les préparer à affronter la concurrence régionale et internationale à travers des programmes d'appuis institutionnel, technique et financier, d'assurer la protection des consommateurs à travers le renforcement de l'infrastructure qualité ».
Après sa présentation saluée par les députés pour sa clarté, sa précision et sa concision, les députés ont voulu des éclaircissements sur quelques points qu'elle a élucidés. Il s'agit du programme d'investissements pour les industries de transformation de nos produits locaux.
Les députés ont souhaité que le Bénin change de stratégie d'approches en allant prospecter des marchés autres que ceux de la sous-région. Ils ont ensuite dit leur regret face au
montant alloué à ce ministère qui selon eux n'est pas en inadéquation avec ses besoins de financement.
G.A.
La 2ème édition de la Conférence du G20 Afrique sur l'investissement s'ouvre à Berlin en Allemagne ce mardi 19 novembre 2019. C'est le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni qui prendra part à cette rencontre au nom du Président de la République.
Lancée par l'Allemagne dans le cadre du G20 cette initiative entend soutenir l'investissement en Afrique, y compris l'appui à l'amélioration de l'environnement des affaires et la réalisation des projets de développement. Ils sont douze pays sélectionnés dans le cadre de la mise en oeuvre de ce partenariat. Il s'agit du Bénin, du Burkina-Faso, de la Côte-d'Ivoire, de l'Egypte, de l'Ethiopie, du Ghana, de la Guinée, du Maroc, du Rwanda, du Sénégal, du Togo et de la Tunisie. Ces pays sélectionnés par l'Allemagne dans le cadre de cette initiative qui s'opère sont guidés dans le cadre de ce partenariat sous le leadership de la chancelière Angela MERKEL.
Au cours de cette rencontre, le Bénin interviendra dans la première catégorie des pays africains dont les projets de l'initiative Compact with Africa portent sur les secteurs des énergies renouvelables. Dans ce cadre, « le ministre Wadagni fera le point des réformes qui font du Bénin un pays attractif dans la sous-région et le placent comme un pôle d'investissement de premier choix pour les partenaires économiques ».
Dans le cadre du "Compact with Africa" 2019, l'entreprise allemande VOITH gmbh & Co. KGaA a été retenue pour la mise en œuvre du projet de réhabilitation de la centrale hydro-électrique de Nangbéto, d'un coût global de 22 millions d'euros (14,4 milliards FCFA).
G. A.
Le MV Bonita a quitté le port de Cotonou jeudi dernier avec un nouvel équipage à son bord.
Après l'attaque du navire et le kidnapping de neuf membres dont le capitaine, les autres membres de l'équipage ont rejoint leurs familles par avion. Selon un communiqué de la compagnie affrêteuse en date de
lundi 18 novembre, ‹‹ Au cours du week-end, les membres de l'équipage qui n'ont pas été emmenés ont retrouvé leurs familles à Manille, aux Philippines››.
« La priorité inconditionnelle de Ugland est de ramené en sécurité les neuf membres de l'équipage enlevés par les pirates du PV Bonita le 2 novembre 2019 », précise l'affréteur du navire.
Les autorités béninoises ont ouvert une enquête en collaboration avec leurs collègues du golfe de Guinée.
Le vraquier MV Bonita a été attaqué par des pirates très tôt samedi matin 2 novembre 2019 au large du port de Cotonou alors qu'elle était à l'ancre.
Neuf (09) membres d'équipage ont été débarqués du navire alors qu'elle attendait pour décharger au quai sa cargaison de gypse.
G.A.
C'est le vice-président de la Cour contitutionnelle Razaki Amouda Issifou qui a présenté à la commission budgétaire de l'Assemblée nationale, la substance du budget de son institution en 2020. C'était lundi 18 Novembre 2019, au palais des gouverneurs à Porto-Novo.
Ce budget estimatif s'élève à un milliard cinq cent soixante et un million quatre cent soixante-neuf mille (1.561.469.000 FCFA) contre un milliard trois cent un millions cent un mille (1.301.101.000) en 2019, soit une augmentation de 260.368.000 FCFA. Selon le vice-président de la Haute juridiction, l'augmentation du budget par rapport à l'année en cours est relative aux crédits de dépenses du personnel évalués sur la base de l'effectif du personnel présent à la Cour au 1er Janvier 2019. Il intègre l'amélioration des indemnités et primes de certains agents administratifs de l'institution. Amouda Razaki indique que la Haute juridiction procèdera suivant ses besoins, à un recrutement de nouvelles compétences en vue d'adapter l'effectif de son personnel à la charge de travail. Le Vice-président a mis l'accent sur les propositions budgétaires au titre de la gestion 2020 de la Haute juridiction qui ont bénéficié de l'accompagnement du ministère de l'économie et des finances. Il souligne qu'aucune difficulté n'a été enregistrée au cours de l'année.
Entre autres préoccupations des députés, il y a la construction du siège de la Cour constitutionnelle, le payement du personnel à l'indice réel, le budget de la Cour qu'ils trouvent un peu insuffisant compte-tenu du travail colossal qu'abat l'Institution depuis quelques mois.
En ce qui concerne la réfection et de la rénovation du siège de la Cour, le vice-président a annoncé le début des travaux pour la fin du mois de novembre 2019.
G.A.
Dans une lettre en date du 07 novembre 2019 adressée au Contre Amiral Chef d'État-major général des Forces armées béninoises, le ministre délégué auprès du président de la République, chargé de la défense nationale annonce la suspension de départ en formation d'élèves officiers.
« Sur instruction du Président de la République, j'ai l'honneur de vous notifier que tout départ en formation d'élèves officiers à l'intérieur comme à l'extérieur du territoire national est suspendu jusqu'à nouvel ordre », indique le note signé par Fortuné Nouatin.
Le ministre chargé de la défense nationale demande au chef d'État-major général de lui rendre compte de toute diligence à cet effet.
G.A.
Le Ministre du Travail et de la Fonction Publique était devant la Commission budgétaire de l'Assemblée Nationale, ce Lundi 18 Novembre 2019. Elle a présenté à ladite commission le projet de budget exercice 2020 de son département ministériel.
Evalué à 7 069 413 000 FCFA, ce budget a connu une baisse de 2,06 % par rapport à celui de 2019 estimé à 7 218 444 000 FCFA.
Réparti à travers deux grandes rubriques distinctes, le projet de budget du ministère de la fonction publique prévoit les dépenses ordinaires évaluées à 6 619 413 000 FCFA et les dépenses en capital qui s'élèvent à 450 millions de FCFA. Entre autres objectif, le budget vise l'amélioration de la gestion des ressources humaines de l'Etat, la modernisation de l'Administration publique, la promotion de la qualité des services offerts aux citoyens et celle du partenariat public-privé.
Trois programmes renferment les différents objectifs dudit ministère. Le premier Programme est relatif au Pilotage et soutien aux services, qui vise l'amélioration de la gouvernance et de la performance du Ministère. Le second prend en compte la Promotion du travail décent et durable, qui vise essentiellement à créer un environnement favorable au travail décent et durable. Le troisième programme concerne la Modernisation de l'administration, qui vise essentiellement la modernisation du système de gestion, le développement des compétences des ressources humaines de l'Etat et les réformes de l'Etat.
« L'année 2020 sera une année de concrétisation des différents projets notamment ceux relatifs à la dématérialisation des actes de gestion des ressources humaines de l'Etat », a indiqué le ministre Mathys Adidjatou. Elle explique que les réformes opérées ces dernières années au Bénin pour l'amélioration et la modernisation de l'Administration en vue de lui faire jouer un rôle de premier plan dans le développement économique, social et culturel, ne sont pas encore pleinement opérationnelles.
Le Ministre Adidjatou A. MATHYS, souligne que les ressources financières accordées au ministère par l'Assemblée Nationale pour la gestion 2019 ont permis d'engager et de poursuivre des réformes majeures notamment concernant l'organisation des concours d'entrée dans la Fonction publique, la dématérialisation de la gestion des actes de carrière des Agents de l'Etat, l'opérationnalisation de la Charte nationale de dialogue social, la mise en œuvre du Système national d'intégrité (SNI) et l'amélioration de l'arsenal juridique du champ d'actions du ministère.
Le Ministre a souligné que son ministère est un département sensible, à caractère transversal dont l'action est de garantir un véritable cadre de promotion du travail, de la fonction publique, de réhabilitation et de modernisation de l'Etat.
C'est pour l'aider à accomplir sa mission et obtenir les résultats attendus à la mesure des orientations économiques nationales définies suivant le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) 2020-2022, que des ressources d'un montant de 7 069 413 000 FCFA lui sont allouées pour la gestion budgétaire 2020.
G.A.
Après les actes de cambriolage perpétrés par des présumés militaires et douaniers nigérians dans les magasins de riz à Pobè, un témoin raconte ce qu'il a vu, au micro de Frissons Radio rapporté par Banouto.
Les cambrioleurs, une trentaine, en tenue de douanier et de militaire nigérians sont arrivés trente minutes après le coup de fil de son patron lui ordonnant la fermeture de la boutique. Ils sont arrivés sur les lieux à bord de 7 véhicules pick-up. Selon Ezechiel, les cambrioleurs qui étaient armés ont défoncé les portes de la boutique. « Ils ont sorti des marteaux, burins d'une voiture et ont commencé à casser les choses. Ils sont ensuite entrés dans les magasins et commencé à charger les véhicules », raconte le magasiner. Ezéchiel Danvoéhou, explique que son patron aurait appelé le commissaire de la zone. D'après lui, deux policiers seraient arrivés et ont empêché en vain la mise à sac de la boutique. 08 autres policiers sont venus en renfort.
« En tout cas, les policiers béninois ont fait leur travail. Ils sont même allés parler au chef brigade de la douane nigériane pour lui dire que ses éléments sont en train de casser les magasins sur le territoire béninois », précise l'intéressé. Il indique que les cambrioleurs sont repartis avec leurs véhicules chargés de diverses marchandises. Ezéchiel précise qu'ils ont emporté 356 sacs de riz, 45 bidons d'huile de 25 litres chacun et 04 téléphones portables. Aussi auraient-ils emporté une somme de 800 000 nairas.
Le montant global des numéraires emportés n'a pas été indiqué.
Cet incident met à mal les relations entre le Bénin et le Nigéria.
Il convient de rappeler que certains douaniers nigérians ayant participé à cette opération sont aux mains des autorités béninoises.
Une collision entre un véhicule personnel et un taxi a fait 09 morts dans la soirée ce dimanche 17 novembre 2019 à Béroubouay, dans commune de Bembèrèkè.
Selon les informations, 05 personnes sont décédées sur place et les 04 blessées graves ont succombé à leurs blessures à l'hôpital l'Evangélique de Bembèrèkè.
Dans le rang des victimes, on dénombre un nourrisson, un enfant et deux femmes.
Les mêmes sources renseignent que le taxi a quitté Parakou avec des passagers alors que le véhicule personnel provenait de Banikoara pour la cité des Koburu. Parmi les victimes, trois corps ne sont pas encore identifiés. 04 personnes auraient survécu à l'accident.
F. A. A.
Les membres du parti Bloc Républicain (BR) ont effectué samedi dernier leur rentrée politique à Porto-Novo. Le Secrétaire national du parti a déclaré que cette rentrée se tient en attente du premier congrès du parti qui sera organisé prochainement. Le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a rappelé que le parti travaille pour l'émancipation des jeunes et femmes au sein du BR d'où le thème évocateur choisi intitulé : "Femmes et Jeunes dans l'arène politique au Bénin".
Deux communications ont présentées au cours de la rencontre. La première porte sur : Femmes et jeunes dans l'arène politique au Bénin d'hier à aujourd'hui : quelles leçons pour l'action dans un contexte de réformes du système politico-partisan ? Le second s'intitule : La mobilisation des militants pour l'approfondissement du travail d'élargissement et d'épanouissement de la base du Bloc Républicain. Pour le ministre Dona Jean-Claude Houssou, « le thème de cette rentrée consacrée exclusivement aux jeunes et aux femmes démontrent l'importance de ces composantes de notre pays pour le parti Bloc Républicain. C'est un vrai changement dans notre pays à travers cette vision nouvelle qui doit nous permettre de soutenir les actions du gouvernement pour la réalisation totale du PAG (...) ».
Il a salué l'honneur et la reconnaissance que le parti a accordés à la ville capitale pour abriter la rentrée politique. « Nous devons être fiers parce que nous avons été à la hauteur de cette confiance à nous faite par le parti. Je remercie (…) tous les leaders, tous les acteurs qui ont contribué à la réussite », a souligné le ministre.
Selon le Secrétaire national du BR, « le parti travaille pour être la première force politique au Bénin à travers sa victoire aux élections à venir ».
G.A.
En révisant la constitution du 11 décembre 1990 le 31 octobre dernier à l'Assemblée nationale, les députés de la 8ème législature ont tranché une des questions à polémique pour les candidatures à l'élection présidentielle au Bénin.
Selon la loi adoptée par les parlementaires, à moins de 40 ans, tout béninois qui aspire aux fonctions de président de la République ou de vice-président peut déposer sa candidature mais doit avoir l'âge révolu au moment de son entrée en fonction. « Nul ne peut être candidat aux fonctions de président de la République ou de vice-président de la République s'il n'est âgé d'au moins 40 ans révolus et au plus 70 révolus à la date d'entrée en fonction », précise l'article 44 nouveau de la constitution. Ce qui permet aux candidats qui n'auraient pas boucler les 40 ans au moment du dépôt des dossiers, de déposer leur candidature. Mais une fois élu président, ils devront avoir les 40 ans révolus avant de prêter serment.
Selon l'article 153-3 de la nouvelle loi, « l'élection du président de la République est organisée le deuxième dimanche du mois d'avril de l'année électorale […]. Le président de la République élu entre en fonction et prête serment le quatrième dimanche du mois de mai ».
Plusieurs autres réformes ont été introduites dans la loi portant modification de la constitution du 11 décembre 199. Il s'agit de la création d'un poste de vice-président de la République, du parrainage pour les candidats à l'élection présidentiel, et autres innovations.
F. A. A.
Lors d'une opération au quartier Igboïtchè à Pobè, un ghetto qui sert de refuge aux individus recherchés pour des faits criminels, a été démantelé. De sources proches de la police républicaine, 10 personnes ont été mis aux arrêts, et plusieurs objets dont du matériel de sonorisation, des pieds de biche et plein d'autres gadgets utilisés au cours des forfaits, ont été saisis.
Pour plus de résultats et de succès dans ses actions, la police invite les populations à la collaborer avec elle, et à dénoncer tout comportement suspect.
F. A. A.