Le Bénin a mis un fin aux contrats de location des centrales électriques destinées à sécuriser la fourniture de l'électricité du pays.
Les différentes actions de production de l'énergie électrique et surtout de diversification des sources d'approvisionnement ont commencé à porter leur fruit. Autrefois en difficulté, avec une forte dépendance énergétique, le Bénin faisait recours à la location de centrales auprès des spécialistes des services d'alimentation électrique temporaire comme le Britannique Aggreko et le Béninois MRI.
Mais grâce à la nouvelle politique consacrant au secteur de l'énergie environ 10 % des projets phares du Programme d'Action du gouvernement estimé à près de 800 milliards et l'appui des partenaires techniques, le Bénin a trouvé un souffle énergétique avec des actions déterminantes mises en œuvre pour juguler la crise énergétique du Bénin.
Ainsi, le Bénin a développé une capacité de production d'électricité de 157 Mégawatts grâce à la construction d'une centrale thermique de 127 mégawatts à Maria Gléta et la réhabilitation des centrales électriques de Porto-Novo, Parakou et Natitingou pour une capacité disponible de 30 mégawatts. Une production qui réduit considérablement la dépendance énergétique du pays de près de 60%. Des performances qui ont donc pour résultat l'arrêt des contrats de location des centrales électriques.
« (...) La démobilisation complète des centrales électriques en location pour une puissance de 180 mégawatts destinées à sécuriser la fourniture de l'électricité confirme le justesse de nos choix de 2016 » a fait savoir vendredi dernier à Cotonou, le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou à l'ouverture de la revue du secteur de l'énergie exercice 2018.
Marcel H.
« Parmi les droits de l'enfant que vous connaissez, lequel selon vous pourrait constituer une priorité à réaliser pour les enfants du Bénin. Pourquoi ? ». C'est la question à laquelle vont répondre les enfants pour participer au concours épistolaire. Il s'agit de rédiger une lettre manuscrite en répondant à la question.
L'organisation de ce concours entre dans le cadre de la célébration du 30e anniversaire de l'adoption de la Convention relative aux Droits de l'Enfant (Cde). C'est en prélude de cela que l'Union Postale Universelle (Upu) organise en collaboration avec l'Unicef, La Poste du Bénin et la Fondation Claudine Talon, un concours national épistolaire pour les jeunes de 7 à 15 ans.
Au terme de ce concours, les 10 meilleures copies seront primées par Unicef Bénin et ses partenaires de même que les trois meilleures copies de la catégorie 7 à 9 ans, lors de la Journée de l'Enfant Béninois le 23 décembre 2019.
Le courrier doit être envoyé par la poste et expédié au plus tard le 11 décembre 2019, le cachet de la Poste faisant foi.
Le règlement du concours est disponible sur la page Facebook de l'Unicef Bénin ou dans les bureaux de La Poste du Bénin de chaque ville.
G.A.
Après quinze ans de services à la tête de l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Bénin (Unstb), Emmanuel Zounon a passé la main à son successeur. Apollinaire K. Affléwé occupe désormais le poste de secrétaire général de l'Unstb au terme du 8ème congrès ordinaire de l'Union dont les travaux se sont achevés lundi 25 novembre 2019.
Dans son discours, le nouveau secrétaire général de l'Unstb dit être conscient de la mission qui lui a été confiée. Promettant de tisser la nouvelle corde au bout de l'ancienne, Apollinaire K. Affléwé a également pris l'engagement de « continuer la collaboration en jouant pleinement la partition […] de l'Unstb. Une partition qui, à l'en croire, ne décevra jamais. Il a par ailleurs adressé ses remerciements aux militants et militantes de l'Unstb pour la confiance placée en sa personne. « Les fruits ne trahiront pas la promesse des fleurs », a rassuré le nouveau secrétaire général de l'Unstb.
Présents à ce congrès, Anselme Amoussou, et Noël Chadaré, respectivement secrétaires généraux de la Csa-
Bénin et de la Cosi-Bénin ont félicité le nouveau bureau et prodigué des conseils aux membres.
Une chose est d'être élu, mais l'autre est de vraiment assumer la fonction ; « c'est maintenant que le vrai combat commence », a souligné Anselme Amoussou.
« De l'Union nationale des syndicats des travailleurs du Dahomey (Unstd) à l'Union nationale des syndicats des travailleurs pour le développement (Unstd) », c'est le thème retenu pour ce 8ème.
F. A. A.
Dans le cadre de l'opération d'identification des Béninois vivant au Nigéria, un numéro de compte a été ouvert pour recevoir les frais de prestation.
Selon la correspondance de S.E.M. Hervé DJOKPE, Secrétaire Général du Ministère des Affaires Etrangères et de la coopération adressée à l'ambassadeur du Bénin et au Consul général du Bénin à Abuja, ‹‹ la contribution financière attendue de chaque bénéficiaire pour cette opération qui permettra de délivrer un acte de naissance sécurisé et une carte nationale d'identité biométrique aux normes de la CEDEAO est de 8.000 nairas››.
Toutefois, précise la correspondance la possibilité est offerte aux parents d'obtenir pour leurs enfants, l'acte de naissance sécurisé uniquement au taux de 2.500 nairas.
Ouvert à la Banque Access, l'intitulé du compte est : Embassy of the Republic of Bénin avec pour numéro 1222065857.
A.A.A
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Natitingou a ouvert ce lundi 25 novembre sa première session criminelle. Avec 18 dossiers inscrits au rôle, l'ouverture de la session criminelle a connu la présence du préfet de l'Atacora Lydie Déré Chabi Nah.
Selon l'ABP, les 18 dossiers inscrits au rôle pour la session sont relatifs à divers crimes. Il s'agit de 03 cas d'assassinats, 05 cas de meurtres, 05 cas de coups mortels, 02 cas de viols, 01 cas de coups et blessures volontaires entraînant une infirmité permanente, 01 cas de destruction de maison d'habitation et 01 cas d'abus de confiance aggravé.
« Les atteintes volontaires à la vie sont dominantes. C'est l'occasion de mettre une fois encore l'accent sur la solidarité qui doit caractériser les membres de la chaîne pénale dans l'atteinte des objectifs de la politique pénale orientée vers la nécessaire assurance de la sécurité des personnes et des biens permettant d'offrir un cadre de vie propice aux citoyens que nous invitons à ces audiences », a souligné le procureur le procureur de la République près le Tribunal de Natitingou, lors de la conférence de presse animée avant l'ouverture officielle.
La session criminelle s'achève le 18 décembre prochain.
A.A.A
« Africa Netpreneur Prize »
Le 17 Novembre, la Fondation Jack Ma a organisé sa première grande finale annuelle de l'initiative « Africa Netpreneur Prize » (ANPI), attribuant une récompense d'une somme d'un million de dollars américains à 10 entrepreneurs de toute l'Afrique.
L'ANPI est une initiative phare de la Fondation Jack Ma, lancée par Jack Ma après son premier voyage en Afrique en 2017. Le prix vise à soutenir et à inspirer la prochaine génération d'entrepreneurs africains à bâtir une économie plus durable et plus inclusive pour l'avenir. Au cours de sa première année d'existence, près de 10 000 entrepreneurs de 50 pays du continent ont présenté leurs demandes de candidature. La Fondation Jack Ma s'est engagée à organiser le concours depuis 10 ans.
L'événement final, intitulé « Africa's Business Heroes », s'est tenu à Accra (Ghana) où les 10 finalistes ont présenté leurs entreprises directement à quatre juges prestigieux, dont Jack Ma, Fondateur du Groupe Alibaba et de la Fondation Jack Ma ; Strive Masiyiwa, Fondateur et Président Exécutif du Groupe Econet ; Ibukun Awosika, Président de First Bank of Nigeria et Fondatrice/DG du The Chair Centre Groupe ; et Joe Tsai, Vice-président Exécutif d'Alibaba.
Les particularités relatives au partage du prix sont énumérées ci-dessous. Chaque finaliste reçoit une part de la somme de 1 million de dollars américains remis.
Les trois finalistes étaient :
• Temie Giwa-Tubosun, fondatrice et DG, LifeBank (Nigéria) – Première place , $250,000
• Dr. Omar Sakr, fondateur et DG, Nawah-Scientific (Égypte) – Deuxième Place, $150,000
• Christelle Kwizera, fondatrice, Water Access Rwanda (Rwanda) – Troisième Place, $100,000
"C'était un grand honneur d'avoir été nommé Business Hero pour l'Afrique. Mes collègues gagnants au sommet Netpreneur m'ont beaucoup inspiré. Le Prix Africa Netpreneur me procurera les fonds nécessaires pour développer LifeBank et étendre notre présence au Nigéria et dans le reste de l'Afrique. J'ai hâte de poursuivre ma route pour résoudre les problèmes et avoir un impact significatif sur l'avenir de l'Afrique", Temie Giwa-Tubosun, Fondatrice et DG de LifeBank.
Les finalistes restants, qui ont chacun reçu 65 000 $, sont énumérés ci-dessous :
• Waleed Abd El Rahman, DG, Mumm (Égypte)
• Ayodeji Arikawe, co-fondateur, Thrive Agric (Nigéria)
• Mahmud Johnson, fondateur et DG, J-Palm (Liberia)
• Kevine Kagirimpundu, co-fondatrice et DG, UZURI K&Y (Rwanda)
• Dr. Tosan J. Mogbeyiteren, fondateur, Black Swan (Nigéria)
• Chibuzo Opara, co-fondateur, DrugStoc (Nigéria)
• Moulaye Taboure, co-fondateur et DG, Afrikrea (Cote D'Ivoire)
“Les finalistes qui ont concouru au prix « Africa's Business Heroes » devraient être une source d'inspiration pour l'Afrique et pour le monde entier. Chacun de ces entrepreneurs s'est penché sur les grands défis auxquels leurs communautés sont confrontées et y a vu des opportunités ", a déclaré Jack Ma, fondateur de Alibaba Group et de la Fondation Jack Ma. "Je suis fermement convaincu que les héros de l'entrepreneuriat, à l'instar de ces finalistes, changeront le monde en créant des entreprises qui favorisent une croissance inclusive et des opportunités pour le continent. Tout le monde est gagnant ce soir."
"Ce prix révèle l'immense talent entrepreneurial qui existe à travers l'Afrique. Je suis très enthousiaste quant à l'avenir de l'industrie et de l'entrepreneuriat sur ce continent ", a déclaré Strive Masiyiiwa, fondateur et président exécutif du Groupe Econet. "Le top 10 montre vraiment le potentiel illimité du business africain."
“Ce qui m'a frappé chez les finalistes, c'est qu'ils ont chacun abordé des problématiques liées spécifiquement à l'Afrique en y apportant une solution spécifiquement africaine avec un regard neuf, en utilisant une technologie qui n'était pas disponible auparavant ", a déclaré Ibukun Awosika, Présidente de First Bank of Nigéria et Fondatrice et Directrice Générale du groupe The Chair Centre. "Si c'est une indication de l'avenir de l'entreprenariat sur le continent, alors l'avenir de l'Afrique est prometteur."
“ « Africa's Business Heroes » sera télédiffusé dans une émission spéciale de deux heures dans toute l'Afrique. Les voyages des finalistes ainsi que leurs présentations et les commentaires des juges sur le monde des affaires seront tous inclus dans cet événement télévisé passionnant. "
Vous pouvez suivre à la télévision « Africa's Business Heroes » aux dates et chaînes suivantes :
• 13 décembre 2019 - ROK3 sur DSTV
• 14 décembre 2019 - StarTimes Novela ; StarTimes SPORTS FOCUS
Consultez vos listes locales en vue de connaître les chaînes et les heures de diffusion.
L'initiative sera l'hôte d'un concours de présentation où 10 finalistes de tout le continent participeront chaque année, jusqu'en 2028, pour un prix d'une valeur totale d'un million de dollars américains. Tous les entrepreneurs en Afrique sont invités à postuler. Les candidatures pour le prix de l'année prochaine s'ouvriront dans le courant du premier semestre 2020.
Suivez @africanetpreneurprize sur Facebook, @AFNetpreneurs sur Twitter afin de connaître les détails relatifs à la présentation de demandes de candidature. Pour des photos et des vidéos de la finale, veuillez visiter Alizila.
À propos de l'ANPI
L'ANPI est une initiative philanthropique dirigée par la Fondation Jack Ma qui vise à soutenir et à inspirer la prochaine génération d'entrepreneurs africains dans tous les secteurs, qui contribuent à bâtir une économie plus durable et plus inclusive pour l'avenir. Pour les dix prochaines années, l'ANPI accueillera les « Africa's Business Heroes » où dix finalistes participeront à un concours de présentation en vue de décrocher une part de 1 million de dollars américains en subventions.
Alibaba, Jack Ma Foundations (@foundation_ma) invest hugely in African entrepreneurs
#ANPI2019 https://t.co/uuBk6Avf6W
— BusinessDay (@BusinessDayNg) November 19, 2019
Les travailleurs de la Société béninoise d'énergie électrique (SBEE), n'ont plus de souci à se faire en ce qui concerne leurs emplois avec la nouvelle équipe dirigeante. Jacques Paradis, nouveau directeur général de cette société d'Etat en proie à des difficultés depuis des années, a rassuré de la sauvegarde des emplois lors d'un point de presse animé en fin de semaine écoulée. Pour le nouveau DG et son staff, la satisfaction de la clientèle reste la seule priorité. Et pour y parvenir, il faudra renforcer les capacités des agents et les rendre performants.
Dans la même perspective, la directrice des ressources humaines, Sylvie Patoine, souligne que le développement des compétences fait partie des principaux objectifs de la nouvelle équipe dont la durée est de 04 ans. « Il faut, lorsque nous allons quitter, que les gens soient capables de faire le travail », a-t-elle indiqué. Pour cela, il faudra mettre « les bonnes personnes aux bonnes places », précise-t-elle.
« Ce que nous voulons, c'est de faire en sorte que les clients, après notre départ, soient satisfaits », a rappelé Jacques Paradis, directeur général de la SBEE.
Durant la gestion déléguée, son staff et lui entendent faire énormément d'efforts pour la satisfaction des clients. « Dans chacune des régions, nous allons travailler et faire en sorte que les directeurs régionaux soient en mesure de réaliser la mission à eux confiée. Il y a un virage important pour faire en sorte que ces directeurs régionaux aient les moyens de leurs objectifs, c'est-à-dire mettre à leur disposition pour les clients, les meilleurs produits aux meilleurs coûts. Une société performante, c'est une société dont les employés sont performants », a-t-il expliqué. « Nous sommes conscients du travail que nous avons à faire et nous sommes là pour contribuer au développement du Bénin », assure Jacques Paradis.
Faire de la Sbee une société modèle, moderne et d'excellence mondiale, telle est la vision de la nouvelle équipe dirigeante pour mettre sur orbite la société d'Etat. Une modernisation qui passe déjà par le paiement digital des factures des clients afin de régler le problème de longs files d'attente devant les agences.
Par ailleurs, les délais de raccordement pourront être améliorés avec la disponibilité de compteurs prépayés à installer d'ici la fin de l'année dans les régions du pays, a annoncé le directeur commercial, Michel Bergamin qui renseigne que 25 000 compteurs prépayés attendent d'être posés.
Dans les neuf mois, Jacques Paradis et ses collaborateurs envisagent doter la SBEE d'un plan pour sa restructuration en vue d'améliorer ses performances.
F. A. A.
Une opération menée par la police tôt ce lundi matin dans la commune d'Abomey-Calavi a permis d'anéantir neuf gangs présumés. Selon les informations relayées par Bénin Web Tv, 09 présumés braqueurs ont été abattus au cours de ladite opération dont 05 dans l'arrondissement de Hêvié et 04 dans celui d'Akassato.
G.A.
Regroupés sous l'appellation d'Institut des Professionnels des Marches Publics du Benin (IPMP), les Spécialistes en Passation des Marchés Publics au Bénin ont décidé de se donner la main. Il s'est agit de la mise en place d'une organisation afin de constituer un tandem fort et délicat désormais entre tout spécialiste de ce corps de métier qui aujourd'hui constitue l'épine dorsale dans l'exécution des dépenses publiques.
Les spécialistes en passation des marchés publics (PMP) et corps associés ont ce samedi 24 Novembre 2019 à Cadjehoun au siège de IPMP, mis sur les fonds baptismaux l'IPMP qui désormais portera les nobles objectifs et attentes des praticiens en Passation des Marchés publics.
Pour Alidaé KOTY, élu Président du Bureau Exécutif de l'Institut, les spécialistes de la commande publique sont unanimes sur l'enjeu et la délicatesse de leurs responsabilités a divers niveau, dans la chaîne institutionnelle existante des Marchés Publics. L'unicité de ce corps de métier qui se veut être très sensible, ne tombe qu'à point nommé. Cet institut déjà a pour nobles objectifs d'accompagner l'ensemble des acteurs dans leurs missions respectives, de favoriser l'harmonisation de la compréhension de la réglementation, d'assurer la formation continue de ses membres suivant tous les types de procédures et suivant la spécialité des domaines d'intervention, de promouvoir l'insertion des plus jeunes au métier, d'assurer l'assistance des spécialistes en matière contentieuses et à tous les niveaux ; et pour ne citer que ceux-là.
L'Institut des Professionnels des Marches Publics du Bénin (IPMP) se veut être un répondant fiable pour tout spécialiste en passation des marchés publics PMP.
Les membres fondateurs après avoir parcouru statuts et règlement intérieur ont élu le bureau qui prédestinera à la tête de l'association pour les trois années à venir selon les textes réglementaires.
Le bureau élu est composé des 7 membres.
Cette équipe installée à la tête de l'Institut a pour premier défi de faire connaître l'Institut à tous les acteurs de la chaîne des dépenses au Bénin voire à l'international, selon Alidaé KOTY.
M.H.
SPECIAL ENTRETIEN AVEC MICHEL DUSSUYER . LE SELECTIONNEUR DES ECUREUILS FAIT LE POINT A MI-PARCOURS DES ELIMINATOIRES DE LA CAN 2021 . IL SE PROJETTE EGALEMENT SUR LES 04 PROCHAINES RENCONTRES
Voir en ligne : BYp-OjqTr5oLa première session de formation de l'Académie Africaine de Handball s'est déroulée du 10 novembre au 18 novembre 2019 au centre olympique de Handball en Egypte.
Au terme de la formation, les nouveaux entraîneurs qui ont suivi une série d'activités pratiques ont reçu leur diplôme.
Parmi les premiers diplômés figure le Béninois Aimé Sèbio, manager général de Flowers handball club de Cotonou et entraîneur de la sélection masculine junior de handball du Bénin.
Par ce stage de perfectionnement en handball, Aimé Sèbio a honoré le Bénin en faisant partie des tout premiers diplômés de l'Académie Africaine de Handball avec le label de l'IHF.
Fier d'avoir pris part à cette formation, Aimé Sèbio entend mettre ses nouvelles connaissances au service du handball béninois.
A.A.A
A partir du 02 décembre, les entreprises assujetties à la TVA ont l'obligation d'utiliser les Machines Electroniques Certifiées de Facturation (MECeF) pour délivrer les factures normalisées à leurs clients.
Selon le communiqué de presse du directeur Général des Impôts, cette décision est conforme à l'article 256 du Code Général, des Impôts (CGI) et aux articles 2 et 7 de l'arrêté du 05 mars 2018.
Les entreprises concernées sont invitées à se procurer l'un des modèles de MECeF dont la liste est disponible sur le site internet de la Direction Générale des Impôts : www.impots.finances.gouv.bj.
« En outre, ces entreprises ont jusqu'au 29 février 2020 pour se conformer aux textes régissant l'utilisation des Machines Electroniques Certifiées de Facturation.
Passé ce délai, les contrevenants se verront infliger les sanctions prévues à l'article 1096 quarter-j du CGI », précise le communiqué.
Par ailleurs, souligne le Directeur Général des Impôts, toutes les entreprises ayant acquis les machines certifiées bénéficient des mesures incitatives dans les conditions prévues à l'article 167 du CGI.
A.A.A
36 mois d'emprisonnement ferme et 500.000 FCFA d'amende. C'est la peine requis contre deux trafiquants d'ivoire dans la commune de Djougou. La décision a été rendue le 20 novembre 2019 par le Tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou.
Selon la Loi 2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d'application, nul n'a le droit de détenir, de circuler et de commercialiser les trophées d'espèces intégralement protégées. Cette donc conformément aux textes en vigueur et selon le code pénal en République du Bénin que ces trafiquants ont été envoyés en prison pour trafic de défense d'éléphants, des espèces intégralement protégées.
G.A.
Dans la matinée de ce lundi 25 novembre 2019, les éléments du commissariat de Hêvié ont abattus cinq hors-la loi, lors d'une opération dans le cadre de la lutte contre l'insécurité et la criminalité. Les présumés braqueurs ont été tués tôt ce matin sans autres précisions. Ces individus qui ont pendant longtemps troublé la quiétude des populations sont désormais hors d'état de nuire.
La police Républicaine veille à la sécurité des populations en cette période de fin d'année où les actes de braquages se multiplient.
Akpédjé AYOSSO
Suite au constat de l'instauration de journées continues dans certaines écoles privées, le ministre Salimane Karimou a interdit ce système qui ne respecte pas la réglementation en vigueur en République du Bénin.
Quelques semaines après cette interdiction, voici les réactions de certains acteurs du système éducatif.
Des promoteurs d'écoles maternelles et primaires privées situées dans certains départements du Bénin ont décidé de fonctionner en journées continues. Or au Bénin, cette pratique n'est pas encore permise, elle est contraire aux dispositions de l'article 11 du décret n°2007-279 du 16 juin fixant les conditions générales de création ou d'ouverture, d'extension, de scission, de gémination, de transfert, de fermeture, de changement de dénomination et de fonctionnement des établissements maternel, primaire et secondaire général.
Pour Ludovic Gnahoui, enseignant dans une école primaire privée à Abomey Calavi, le système de journées continues s'observe chaque année surtout au début de rentrée scolaire. « Je ne sais pas si, c'est parce que le programme scolaire dans les écoles privées n'est pas bien défini avant la rentrée des classes ». En 2018, poursuit-il, « on a assisté à la même situation et tout de suite, les autorités compétentes ont rappelé les promoteurs de ces écoles à l'ordre.
D'après son collègue qui a requis l'anonymat, l'une des écoles privées dans laquelle il intervient a cessé cette pratique depuis que le ministre a rappelé les promoteurs à l'ordre. « Vous savez qu'au Bénin les journées continues ne sont pas reconnues et vous décidez quand même d'opter pour cela. Je ne dis pas que ce système n'est pas bien mais il est contraire aux textes. Il faut qu'on respecte les textes c'est tout », a-t-il confié.
Les journées continues qui s'observent dans certaines écoles privées sont un avantage pour les apprenants. Selon certains élèves, le système de journée continue est la raison pour laquelle leurs parents ont choisi les écoles privées. « Ce n'est pas toutes les écoles privées qui font les journées continues mais mon école fonctionne ainsi. C'est l'une des raisons pour laquelle, mon père a décidé de m'inscrire dans cette école », a confié Alexandre Nascimento, élève en classe de CM2 dans une école privée de Cotonou. Ce système lui permet de rentrer plus tôt des cours, de se reposer, d'accomplir ses tâches ménagères et de faire ses devoirs.
« Si on me demande de choisir, c'est les journées continues. Bizarrement, c'est cette année que moi j'ai appris que c'est interdit. Mon école où j'ai fait mon primaire, on rentrait à 14 heures. Actuellement, je suis au collègue en 6eme toujours dans une école privée et je rentre à 15 heures », a déclaré Mélanie Agasounou.
Des parents d'élèves trouvent des avantages dans cette pratique instaurée dans certaines écoles privées mais reconnaissent que malheureusement elle n'est pas reconnue au Bénin. « Nos enfants vont à l'école de 8 heures à 17 heures en général avec une pause à midi pour y retourner à 15 heures. Des écoles privées font de 8 heures à 14 heures ou 15 heures. Moi, parent d'élèves, je ne peux préférer que ces écoles privées. Non seulement je me tracasse moins pour aller déposer et chercher mes enfants, mais cela permet aussi à l'enfant de bien assimiler les cours et les réviser », a expliqué Simplice Lalèyè, parent d'élève.
Pour Marina Loko, fonctionnaire, le système de journées continues est avantageux, mais même si cela intègre les textes en République du Bénin, ce serait très difficile pour elle. « Imaginez, mon enfant sort à 14 heures ou 15 heures alors que moi je termine mon travail vers 18 heures : un véritable casse-tête. Si le gouvernement adopte cette pratique, il va falloir toucher aussi à nos horaires », pense-t-elle.
Adapter les horaires aux réalités d'aujourd'hui
Selon le secrétaire général de la Confédération des syndicats autonomes du Bénin (CSA-Bénin), « dans une République, il y a des règles ».
« Nous connaissons les horaires officiels, l'heure dans notre pays notamment pour les écoles. Ce que les écoles privées font, on appelle ça simplement de l'anarchie », souligne Anselme Amoussou.
A en croire, le SG de la CSA-Bénin, le système de journées continues n'est pas adapté aux horaires de travail des parents, si bien que les enfants sortent à 15 heures ou à 14 heures et ils sont livrés à eux-mêmes parce que leurs parents se trouvent au boulot jusqu'à 18 h 30.
« Je suis de ceux qui pensent que nous devons absolument revoir les horaires de travail et les adaptés aux réalités d'aujourd'hui », a affirmé Anselme Amoussou.
Pour lui, il faut que le gouvernement s'active à relire les horaires, ce qui va permettre d'avoir une journée continue. « Les horaires continuent doivent s'inscrire dans une démarche globale au niveau de tout l'Etat pour que, aussi bien dans le public que dans le privé, nous puissions avoir les mêmes horaires », a-t-il ajouté.
« Si ça devient officiel, tout le monde peut l'appliquer parce qu'aujourd'hui, nous avons besoin de ça », a conclu le secrétaire général de la CSA-Bénin.
Akpédjé Ablawa AYOSSO
Les autorités uruguayennes ont arrêté une importante quantité de cocaïne en direction du Bénin. Selon l'information rendue publique par les médias belges, « Le conteneur en provenance du Paraguay devrait faire une étape à Ténériffe, dans les îles canaries en Espagne, avant d'arriver à Cotonou, au sud du Bénin ». Les mêmes sources indique qu'à l'intérieur, « une centaine de paquets de cocaïne, pour une valeur à la revente de 740 millions de dollars, soit environ 430 milliards de FCFA, étaient dissimulés dans une cargaison du riz ». Les autorités uruguayennes relèvent que la drogue a été découverte alors que des contrôles plus stricts ont été introduits la semaine passée dans le port de Montevideo. « Les colis suspects ont été identifiés grâce à un scanner ».
G.A.
Le maire de Parakou Charles Toko a procédé ce lundi 25 novembre 2019, à l'ouverture de la quatrième session ordinaire de l'année 2019 en présence de ses adjoints, des Chefs d'arrondissement, et des conseillers municipaux. Dernière session de l'année 2019, elle est consacrée à la clôture des activités et au budget de la municipalité pour 2020 qui est estimé à 6 milliards de FCFA.
« 2019 a été, en effet, une année longue avec son lot de hauts et de bas et je suis satisfait de nos réalisations et de nos avancées malgré, parfois, nos divergences d'opinion. C'est cela l'expression même de la démocratie et croyez-moi, les divergences nous amènent parfois à nous remettre en question, toujours dans le but de mieux faire au service de la communauté », a déclaré le maire à l'ouverture de la session.
La session étant consacrée au budget exercice 2020, Charles Toko annonce qu'il tourne autour de 6 milliards FCFA. « Les plis vous étaient déjà envoyés quand j'ai appris que la commune gagnait encore l'aménagement des pistes cotonnières des communes de Pèrèrè, de Nikki et de Sinendé pour un montant de 148 millions environ. Ce montant doit alors être ajouté au montant du budget », a-t-il notifié aux conseillers.
Selon le maire de Parakou, en dehors des « actions entrant dans le cadre des ressources affectées telles que les subventions du programme Omidelta, du PAURAD, du FDT et du FADeC affecté, les actions phares de l'année 2020 sont essentiellement l'aménagement des voies urbaines pour répondre à une forte demande des populations et de la plupart des conseillers municipaux ».
Des actions importantes seront aussi menées dans les secteurs traditionnels tels que l'éducation, la santé, et le tourisme.
Il n'a pas manqué de rappeler la Foire Internationale de Parakou qui aura effectivement lieu au moins de décembre prochain. « Je vous rassure déjà de ce que les préparatifs vont bon train et que le lancement a eu lieu à Cotonou jeudi dernier », a rappelé Charles Toko.
A l'entame de la session, une minute de silence a été observée en la mémoire de feu Abdoulaye Boukari, précédemment chef du quartier Ladjifarani dans le 2ème arrondissement de la ville, décédé le mois dernier.
Akpédjé AYOSSO
36 mois d'emprisonnement ferme et 500.000 FCFA d'amende. C'est la peine requis contre deux trafiquants d'ivoire dans la commune de Djougou. La décision a été rendue le 20 novembre 2019 par le Tribunal de première instance de deuxième classe de Djougou.
Selon la Loi 2002-16 du 18 octobre 2004, portant régime de la faune en République du Bénin et de son texte d'application, nul n'a le droit de détenir, de circuler et de commercialiser les trophées d'espèces intégralement protégées. Cette donc conformément aux textes en vigueur et selon le code pénal en République du Bénin que ces trafiquants ont été envoyés en prison pour trafic de défense d'éléphants, des espèces intégralement protégées.
G.A.
La cérémonie de remise de ‘'Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne 2019'' organisée dans le cadre de la 10 édition du programme régional ‘'Pour les Femmes et la Science'' de la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO a eu lieu jeudi 21 janvier 2020 à Dakar au Sénégal. 20 chercheuses africaines ont été récompensées dont la Béninoise, Jesugnon Fifamè Murielle Féty Tonouewa, Doctorante de l'Université de Parakou.
Ayant pour but de promouvoir les femmes dans le monde de la recherche scientifique, le programme ‘'Pour les Femmes et la Science'' de cette année marquant aussi son dixième anniversaire a permis de récompenser en plus de 07 femmes scientifiques en Afrique du Sud, 15 doctorantes et 05 post-doctorantes issues d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne. Ces dernières ont été sélectionnées pour leur excellence scientifique au milieu d'environ 400 candidatures.
« Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 % de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd'hui, il n'y a pas assez de femmes scientifiques en Afrique.
A travers le ‘'Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne'', nous mettons en avant et soutenons les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africaines », a déclaré Alexandra Palt, directrice Générale de la Fondation L'Oréal.
Jesugnon Fifamè Murielle Féty Tonouewa, doctorante de l'Université de Parakou de la spécialité Sciences environnementales avec pour travaux de recherche : « Améliorer la filière du bois au Bénin », a reçu au même titre que les autres lauréates un soutien financier de 10 000 EUR (6 550 000 FCFA). Les post-doctorantes ont pour leur part reçu une dotation de 15 000 EUR (9 825 000 FCFA).
Aussi, les 20 chercheuses et les 07 scientifiques du programme ont-elles bénéficié d'un programme de formation visant à leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière.
Ayant suivi une formation de quatre jours, donnée par des experts internationaux, les jeunes talents ont acquis de notions sur : leadership, management, négociation, prise de parole en public, ou encore media training et personal branding.
Le programme ‘'Pour les Femmes et la Science'' mené par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO a depuis 21 ans mis en lumière plus de 3 400 chercheuses issues de 118 pays.
La Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont déjà accompagné 129 doctorantes et post-doctorantes, qui contribuent par leurs travaux à construire l'avenir du continent.
A.A.A