Le Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Mèdessè Véronique Tognifodé Mewanou a lancé, mercredi 27 Novembre 2019, une opération pour la prise en charge des malades mentaux dans la ville de Cotonou. Les services compétents sillonneront les rues de la ville de Cotonou à partir du jeudi 28 novembre pour le démarrage de la phase expérimentale. Il s'agit des agents de la Mairie, de la Préfecture, des Sapeurs-Pompiers, de la Police républicaine, des Centres de promotion sociale, du centre psychiatrique de Jacquot et autres qui ont été mobilisés par le Ministère des Affaires Sociales pour le succès de cette initiative.
Cette opération de deux jours consiste à prendre les malades mentaux en errance dans les rues et les mettre aux endroits appropriés pour recevoir les traitements adaptés.
La Ministre des Affaires sociales a expliqué que « les malades mentaux sont des personnes vulnérables qui méritent de retrouver leur dignité et l'Etat se doit de les protéger ». C'est donc pour réduire ce phénomène que le Ministère, à travers le Fonds d'Appui à la Solidarité Nationale (FASN) s'est inscrit dans une dynamique proactive en optant pour l'amélioration de leurs conditions de vie, a précisé Mme Tognifodé Mewanou.
G.A.
Le Ministre de l'Economie et des Finances du Bénin, Monsieur Romuald Wadagni a procédé à la signature de la Convention multilatérale sur l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale (MAC), mercredi 27 novembre 2019 à Paris.
La cérémonie s'est déroulée au cours de la 12ème réunion plénière marquant le 10ème anniversaire du Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales de l'Organisation de Coopération et de Développement Economique (OCDE), représenté par son Secrétaire général Adjoint Ludger Schuknecht.
Echange de renseignements, y compris les contrôles fiscaux simultanés et la participation à des contrôles fiscaux menés à l'étranger ; assistance au recouvrement des créances fiscales à l'étranger et la notification de documents, en facilitant une meilleure mise en œuvre des législations fiscales internes, tout en préservant les droits fondamentaux des contribuables. Tels sont les principales formes d'assistance fiscale qu'offre la Convention multilatérale sur l'assistance administrative mutuelle en matière fiscale, qui est un instrument de coopération.
La signature du MAC fait partie de la stratégie globale de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales au plan international mise en place depuis 2016.
C'est ainsi que le Bénin a successivement adhéré au Cadre Inclusif de lutte contre le BEPS (érosion de la base d'imposition et transfert de bénéfice), l'Initiative Inspecteurs des Impôts Sans Frontières (IISF) et le Forum mondial sur la transparence et l'échange de renseignements à des fins fiscales le 12 mai 2017. Cette dernière vient confirmer l'engagement du Bénin à mettre en œuvre les normes relatives à l'échange de renseignements et la transparence fiscale.
Le Bénin devient ainsi le 17ème pays africain et le 135ème au plan mondial à signer ladite Convention. La signature du document permettra au Bénin de faire progresser son programme de transparence fiscale et d'activer un réseau d'échange d'informations avec les 134 autres pays signataires, d'améliorer les contrôles fiscaux des multinationales et de lutter contre la fraude fiscale transfrontalière. Ainsi se met en place un cadre normatif et organisationnel adéquat pour faire de l'échange de renseignements, un levier de lutte contre la fraude et l'évasion fiscales internationales en République du Bénin.
G.A.
Le ministre de la communication, porte-parole du gouvernement, a démenti l'information relative à l'arraisonnement d'un navire en Uruguay, qui transporterait trois tonnes de cocaïne du port de Montevideo à destination du Port Autonome de Cotonou.
Au cours d'un point de presse ce mercredi, Alain Orounla insiste que ce sont des « rumeurs qui ont été colportées ». « Ce navire est à destination d'un autre pays et je ne vois pas qui dans ce pays peut se permettre et à les moyens d'importer une telle quantité. Heureusement que ces autorités locales précisent que ce serait de la réexportation. Et à ce titre, le gouvernement réaffirme très clairement la lutte qui est menée depuis des années afin que notre pays ne soit considéré et ne puisse même pas être soupçonné, comme étant la plaque tournante d'un quelconque trafic », a expliqué le porte-parole du gouvernement.
Le ministre de la communication rappelle que le gouvernement mène une lutte implacable contre le trafic de drogue. Il reste confiant du travail qu'abat la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
G.A.
Réuni en Conseil des ministres ce mercredi 27 novembre 2019, le gouvernement a procédé au compte rendu de l'état d'avancement du projet d'aménagement des voiries primaires, secondaires et tertiaires (projet Asphaltage). Il est noté un taux d'avancement physique global de 56 % pour un niveau de décaissement de 36,61 %.
Pour le bonheur des différentes localités, l'Etat béninois a lancé la première phase du projet Asphaltage, qui prend en compte 195 km de voiries dans l'ensemble des neuf villes que sont : Abomey, Abomey-Calavi, Bohicon, Cotonou, Lokossa, Natitingou, Parakou, Porto-Novo et Sèmè-Podji.
Les travaux sont répartis en douze lots de voirie/assainissement et le coût global de cette première phase s'élève à ‹‹ deux cent quarante-six milliards six cent quatre-vingt-dix millions huit cent cinquante-trois mille deux cent trente et un (246.690.853.231) FCFA hors taxes ». Le coût comprend les travaux, deux lots d'éclairage public solaire, un lot d'équipements de sécurité, dix lots d'aménagement d'espace vert et de plantation d'arbres ainsi qu'un lot de mobiliers urbains.
Selon le compte rendu du Conseil des ministres, « à la date du 31 octobre 2019, ces douze lots de voirie/assainissement suscités affichent un taux d'avancement physique global de 56 % pour un niveau de décaissement de 36,61 % ».
« Le mécanisme de suivi permanent mis en place pour s'assurer de la bonne exécution des chantiers, a permis de procéder aux corrections au fur et à mesure qu'elles apparaissent nécessaires », indique le Conseil.
Le ministre du Cadre de Vie et du Développement durable est instruit à l'effet de ‹‹ veiller à l'application rigoureuse des consignes d' Hygiène-Sécurité-Environnement (HSE) notamment par les entreprises qui s'en écartent ». Ceci afin « de mettre fin aux nuisances qu'elles causent aux riverains dont certains connaissent de réelles perturbations dans leurs activités économiques ».
Le ministre fera aussi procéder « à la suspension des chantiers sur les lots concernés et fera, au besoin, usage de mesures coercitives pouvant aller jusqu'à la résiliation des contrats et la mise en régie des travaux desdits lots ».
Selon le Conseil des ministres, « une attention particulière devra être accordée aux lots 1A à Cotonou, 15 A à Porto-Novo et 17A à Sèmè-Podji ».
A.A.A
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a pris part ce mercredi 27 novembre 2019 à Porto-Novo à l'atelier d'imprégnation du Projet de Loi Portant Code de l'Electricité en République du Bénin par la 8 ème Législature. Cet atelier est organisé par le projet de Renforcement de Capacité des Acteurs du Secteur de l'Energie au Bénin ( RECASEB ).
Le RECASEB est donc une contribution intéressante à la dynamique de changement du secteur de l'énergie notamment à travers des réformes indispensables pour faire face aux crises récurrentes et structurelles dans le secteur de l'énergie, en vue de la transformation structurelle de notre économie pour l'amélioration durable et pérenne des conditions de vie des béninoises et béninois. Il s'agit notamment d'une réponse de l'état béninois aux nombreuses difficultés du secteur, dont l'inadéquation entre l'offre et les besoins exprimés, et les faiblesses en infrastructures de production, de transport et de distribution de l'énergie.
A suivre...
C. M.
En Conseil des ministres ce mercredi 27 novembre 2019, le gouvernement béninois a autorisé la contractualisation pour la construction des 5 marchés régionaux et de 6 marchés urbains.
Dans le but de mettre à la disposition des usagers des équipements marchands modernes dans les communes, l'Etat a lancé le 24 avril 2019 un appel d'offres international pour la construction de 20 marchés modernes.
Selon le relevé du Conseil des ministres, l'appel a « abouti à l'adjudication du lot 1 constitué de 9 marchés de la ville de Cotonou ». « Les deux autres lots ont été déclarés infructueux », informe le relevé.
Le gouvernement a autorisé la contractualisation pour la construction des 5 marchés régionaux de Houègbo, Azovè, Glazoué, Natitingou et Pahou respectivement avec les groupements SOGEI-SCACU, DYJESCK-VICO, puis avec FADIL SA, OMN et CERAB TP.
« Ces 5 marchés seront réalisés pour un montant de vingt milliards trois cent douze millions huit cent vingt mille sept cent soixante-dix-sept (20.312.820.777) FCFA TTC ».
Le Conseil a également donné son accord pour « la contractualisation en un lot unique des 6 marchés urbains suivants : Ahouangbo, Ouando, Cococodji, Houndjro, Guèma et Djougou, avec l'entreprise GETRAN SA ».
Le montant s'élève à trente et un milliards quatre-vingt-trois millions six cent trente-cinq mille cinq cent quarante-cinq (31.083.635.545) FCFA TTC.
Le montant total des 11 marchés régionaux et urbains est de cinquante et un milliards trois cent quatre-vingt-seize millions quatre cent cinquante-six mille trois cents vingt-deux (51.396.456.322) FCFA TTC.
Les ministres concernés sont chargés d'accomplir toutes les diligences nécessaires en vue du démarrage des travaux.
A.A.A
Le Conseil des Ministres s'est réuni ce mercredi 27 Novembre 2019 sous la présidence de Patrice Talon. Au terme des travaux les nominations ci-après ont été prises
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Au ministère de la Santé
Directeur départemental de la Santé du Borgou
Médecin-colonel Ibrahim MAMA CISSE
Au ministère du Numérique et de la Digitalisation
Secrétaire général du ministère
Monsieur Oumarou Aboubakar CHABI BOUBACAR.
D'importantes mesures sont annoncées dans le budget de l'Etat exercice 2020 du ministère de l'Intérieur et de la sécurité publique. En témoigne le document défendu par Sacca Lafia, ministre en charge de la sécurité publique devant les députés à l'Assemblée nationale.
Dans le cadre de ce budget, il est prévu la construction de 144 commissariats de Police.
Le document prévoit également la construction d'un quartier général moderne pour la Police républicaine, le recrutement de 600 élèves policiers ayant au moins le niveau baccalauréat, et l'acquisition de matériels roulant.
Pour réaliser tous ces projets, il faudra mobiliser la somme de 54.445.847.000 FCFA, soit une augmentation de 39,30 % par rapport à 2019 dont le montant est chiffré à 38.918.349.000 FCFA.
F. A. A.
Le Nigéria a fermé ses frontières terrestres depuis le 20 août 2019, dans le but de lutter contre la contrebande notamment du riz. Cette mesure qui affecte le Bénin, le Niger, le Ghana et le Togo, a aussi de lourdes conséquences à l'intérieur du Nigéria.
En fermant ses frontières depuis plus de 3 mois, le Nigéria entend lutter contre la contrebande des produits alimentaires dont le riz, consommé en grande partie par ses populations et stimuler la production agricole nationale. Pour le président Buhari, la fermeture des frontières a eu un résultat positif dans la mesure où la contrebande du riz et même de l'essence a diminué entraînant ainsi la hausse des revenus douaniers. Une appréciation dont les signes positifs ne se remarquent pas sur le terrain.
Selon une analyse faite par Dominique Baillard, journaliste de RFI dans l'émission « Aujourd'hui l'économie », de mardi 26 novembre 2019, « les chiffres fournis par les douanes sont sujets à caution, la Banque centrale du Nigéria, elle, ne constate toujours pas d'augmentation des recettes douanières. Et sur les marchés de Lagos (la capitale économique, Ndlr), le bilan vire carrément au négatif ».
Aussi, le prix du riz qui est devenu rare a-t-il augmenté ainsi que celui des produits alimentaires. Une situation qui touche les Etats proches des villes frontalières, Oyo, Osun, Ogun State et Lagos State.
A en croire Dominique Baillard, « il est trop tôt pour voir », si le Nigéria a atteint en partie son objectif qui est d'inciter la production locale. Pour elle, « les mesures protectionnistes ont rarement les effets magiques escomptés ».
« Le président Buhari en sait quelque chose : en subventionnant la production de riz en 2015, après son élection, il a certes encouragé la riziculture nigériane mais il a surtout exacerbé la contrebande que les douaniers nigérians au mieux sont incapables d'endiguer, au pire qu'ils soutiennent activement, en fermant les yeux sur les convois illicites moyennant un pot de vin. Quant à la production industrielle nigériane, loin d'être dopée, elle est au contraire entravée par la fermeture de la frontière », affirme-t-elle.
La fermeture des frontières par le Nigéria peut amener des entreprises à abandonner définitivement leurs activités puisqu'elles ne « peuvent plus importer les biens intermédiaires nécessaires pour leur production » aussi « parce qu'elles ne peuvent plus exporter ».
D'après la journaliste, « si le Nigéria souffre de la contrebande qui a pris c'est vrai des proportions énormes, il demeure néanmoins le plus grand pourvoyeur de biens manufacturés sur le couloir entre Lagos et Abidjan. D'ailleurs sa balance commerciale avec ses voisins est excédentaire. Les industriels redoutent aujourd'hui de perdre définitivement des parts de marché au profit de concurrents étrangers ».
‹‹ La locomotive de l'Afrique de l'ouest a surtout besoin du retour des investisseurs ...››
Selon le FMI, informe Dominique Baillard, « la locomotive de l'Afrique de l'ouest a surtout besoin du retour des investisseurs pour gonfler la croissance encore très molle, trop molle. Insuffisante pour bénéficier à la population qui elle continue d'augmenter ».
« Depuis quatre ans, le PIB par habitant diminue, cela veut dire que les Nigérians s'appauvrissent. Mais les investisseurs sont sur la défensive, échaudés par les décisions brutales du président.
Les entrepreneurs locaux estiment que le gouvernement s'attaque au symptôme plutôt qu'à la racine du mal. Ils préféreraient qu'il concentre ses efforts sur la formation et le renforcement du service des douanes, mais ces propos ne trouvent pas d'échos à Abuja », déclare-t-elle.
Les réflexions se poursuivent entre le Bénin, Nigéria et Niger pour trouver une solution devant aboutir à l'ouverture des frontières. Au terme de la rencontre tripartite tenue le jeudi 14 novembre à Abuja le Nigéria, le Bénin et le Niger ont décidé de créer une équipe de patrouille frontalière commune comprenant la police, les douanes, l'immigration, la marine et les services de sécurité de l'Etat des trois pays. La patrouille aura pour mission de contrôler les activités au niveau des frontières. Début novembre le Nigéria avait annoncé la prolongation de la mesure jusqu'au 31 janvier 2020.
A.A.A
Le Ministre des Infrastructures et des Transprts, Hervé Hêhomey était, mardi 26 novembre 2019, devant la Commission des Finances de l'Assemblée nationale pour présenter le projet de budget exercice 2020 de son département.
Le budget prévisionnel 2020 est évalué à 91 milliards 485 millions FCFA pour les infrastructures et les transports.
Le budget prévisionnel se décompose en fonctionnement à raison de 3 milliards 691 millions FCFA et en investissement à 87 milliards 793 millions FCFA.
Le ministre des transports informe que « C'est un budget essentiellement d'investissement. Dans ce budget, il est prévu la poursuite de tous les projets du Programme d'Actions du gouvernement (PAG) que nous avons déjà engagés. Nous allons lancer de nouveaux projets. Comme vous le savez, il y a certains projets phares qui sont attendus et dès l'année prochaine, les gens seront comblés ».
« Le gouvernement a également entrepris un vaste programme d'entretien routier que nous allons poursuivre. (...) dans le PAG, nous avons prévu certains projets phares comme l'Aéroport de Glo-Djigbé pour lequel nous avons commencé la phase de dédommagement des populations qui étaient sur le site », a indiqué Hervé Hêhomey. Le ministre assure que tout avance normalement. « Ceci se passe très bien et nous estimons que d'ici la fin de cette année, nous allons terminer avec cette phase et envisager la suite pour l'année prochaine. Les études de ce projet sont très avancées et nous allons espérer le démarrage pour l'année prochaine », a-t-il ajouté. Hervé Hêhomey parle aussi des autres chantiers phares programmés pour l'année 2020. « Nous avons également le contournement nord de Cotonou qui est un autre projet phare du Gouvernement et sur lequel les Béninois nous attendent. Ce projet fera l'objet d'une étude approfondie (...). Au-delà de ces grands projets phares, il y a le projet de route Sèmè-Podji/Porto-Novo avec le pont que nous allons réaliser sur la lagune de Porto-Novo, un projet qui tient à cœur au Gouvernement. Il y a la route cotonnière Djougou-Pèhunco-Kérou-Banikoara. Par ailleurs, il y a certains ouvrages que le Gouvernement a commencé par approuver, certaines routes qui étaient en chantier et dont les travaux seront poursuivis. Au niveau de l'Aéroport de Cotonou, il y aura des travaux de rénovation pour l'aviation civile béninoise ».
Le ministre des infrastructures confie que « Les députés étaient très intéressés par notre budget parce qu'il concerne tout le pays et impacte toutes les régions du pays. Il n'y a pas cette commune là où nous n'avons pas d'intervention à faire ».
‹‹ Je les ai trouvés très intéressants en ce sens qu'ils nous font même des propositions. Ils ont parlé des postes de péage que nous allons bientôt généralisés avec la création de la Société des infrastructures routières du Bénin. Plusieurs routes deviendront à péage. Ils ont émis le souhait de voir l'entretien routier s'améliorer parce qu'il y a un lien entre les entretiens routiers et les ressources pour cet entretien. Les ressources, nous les tirons au niveau des postes de péage. Il va y avoir une étude pour définir la localisation des postes de péage. Nous avons besoin d'avoir des routes qui sont en état de praticabilité en toutes saisons et à tous moments de l'année (...) », a expliqué le ministre.
G.A.
La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance Tognifode Mewanou a défendu, mardi 26 Novembre 2019, devant les députés son budget exercice 2020 évalué à 7 700 995 500 FCFA.
Après avoir fait le point de l'exécution du budget 2019 à la date du 30 Septembre, elle a présenté les grandes lignes du projet du budget 2020.
Le projet de budget du ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance est de 7 700 995 500 FCFA en 2020 contre 6 173 013 000 FCFA en 2019, soit une hausse de 24,75%.
Il comprend trois programmes à savoir : le Pilotage et soutien aux services (36,8%), la Promotion socio-économique des couches vulnérables (49,8%) et le Développement de l'industrie de la Microfinance (13,4%).
Satisfaits des actions menées et celles prévues pour 2020, les députés ont résolu faire une recommandation au ministère de l'Economie et des Finances pour une amélioration du budget du ministère des Affaires Sociales à partir de 2020. Ce qui lui permettra de mener plus d'actions en faveur des couches vulnérables.
Pour l'année 2020, la dotation du Programme de modernisation des espaces publics de protection sociale et de promotion du genre est de 1 725 000 000 FCFA contre 300 000 000 FCFA en 2019. Cette hausse permettra la construction, la réhabilitation et l'équipement des infrastructures de protection sociale et de promotion du genre qui répondent aux normes et standards des infrastructures de protection sociale.
A.A.A
Vingt milliards quarante-cinq millions soixante-quatre mille (20.045.064.000) francs CFA.
C'est le montant prévu par la présidence de la République pour l'exercice 2020.
A la suite des ministères et institutions de la République, la Présidence de la République était représenté lundi dernier au Palais des gouverneurs à Porto-Novo pour présenter son projet de budget pour le compte de l'année 2020.
De la présentation faite aux députés de la commission budgétaire par le ministre d'État, secrétaire général de la Présidence de la République, Irénée Pascal Koupaki, il ressort que conformément aux orientations de la lettre de cadrage, les crédits 2020 ouverts au profit de la Présidence s'établissent à la somme de vingt milliards quarante-cinq millions soixante-quatre mille (20.045.064.000) francs CFA.
Ce montant est en baisse par rapport aux vingt milliards cinquante-trois millions six cent onze mille (20.053.611.000) FCFA de l'exercice 2019, soit une diminution de 0,04%.
Cette baisse s'explique par des exigences du Cadre des Dépenses à Moyen Terme (CDMT 2020-2022) du Ministère de l'économie et des Finances et se justifie aussi par la baisse des dépenses du personnel.
Ce budget prend en compte 42 structures et projets notamment, le Cabinet civil du Président de la République, le cabinet du Ministre d'État, secrétaire général de la Présidence, la Commission Nationale de Gouvernance du Mécanisme Africain d'Évaluation par les Pairs (MAEP), le Bureau des Organismes Rattachés (BOR), le Bureau de l'Évaluation des Politiques Publiques et de l'Analyse de l'Action Gouvernementale (BEPPAG), la Grande Chancellerie de l'Ordre National du Bénin (GCONB), le Haut-Commissariat au Pèlerinage (HCP), le Conseil National de l'Éducation (CNE) et autres.
G.A.
Bâtir une vision de rayonnement mondial, un réseau d'affaire structuré et économiquement solidaire pour la croissance, la prospérité et la pérennité des Pme/Pmi africaines. C'est l'objectif de la table ronde pour la pérennité et la croissance des Pme-Pmi, qui s'est tenue ce lundi 25 novembre 2019, à l'Infosec de Cotonou.
Cette initiative de 2AS International en partenariat avec le Haut conseil des Béninois de l'extérieur et l'Ong Nouvel Héritage, offre l'opportunité aux PME/PMI du Bénin et d'Afrique de mettre en place un grand creuset. Une vision qui a plu aux promoteurs des Pme/Pmi, jeunes promoteurs de start-up, aux associations de femmes entrepreneurs, décideurs économiques et politiques qui ont adhéré à la cause. Ils étaient nombreux à cette table ronde pour la pérennité et la croissance des Pme-Pmi dont le thème central est « Le réseautage : Quelles incidences pour la pérennité et la croissance des Pme/Pmi ? ». Au terme de cette rencontre, il s'agira de mettre en place deux espaces de co-working, de créer un fonds de garantie solidaire pour la croissance et la compétitivité des Pme membres du réseau, d'initier le concours national d'entrepreneuship et le Yellow Code Academia (Yca), de former 1200 jeunes auto-preneurs et leur offrir une opportunité d'auto-employabilité (clé en main), de concevoir un annuaire physique et numérique des Pme et une plateforme des partenariats et d'échanges d'opportunités d'affaires puis de mettre en place le comité organisateur et les sous-comités pour l'organisation en 2020 de Synergie Pme-Pmi 2AS Bénin.
La présidente du comité d'organisation, Dorcas Carmelle Codjia Togbénon souligne que les Pme/Pmi sont les premières contributrices au PIB et sont créatrices de 95% en moyenne des emplois.
Ce rendez-vous ajoute-t-elle dressera le lit au réseau synergie Pme/Pmi 2AS-Bénin qui sera un terreau d'opportunités et de partage d'expériences entre les chefs d'entreprises. Elle assure que « Le réseau qui sera mis sur pied sera pour nous un rempart ».
Dans son message, le parrain de la table ronde Romain da Costa, président du Haut conseil des Béninois de l'extérieur a réaffirmé son engagement audit projet. « J'y crois déjà et je crois encore plus au projet ».
Gildas Belogoun, président de l'Ong Nouvelle héritage et directeur du comité scientifique explique les circonstance et la nécessité de ladite table ronde. « Nous sommes partis du constat qu'au Bénin, il y a plusieurs clubs internationaux. Nous avons constaté qu'il n'y a pas une organisation à visage africain, béninois. Les 2AS c'est des hommes et des femmes professant une foi farouche pour le développement de l'Afrique. Nous faisons la promotion de la bonne gouvernance ».
« Cette table ronde est une opportunité pour partager avec les entreprises des expériences issues d'une étude de plus de 10 ans », assure Gildas Belogoun.
G.A.
Un camp d'opération gratuite des affections oculaires notamment la cataracte se déroule du 24 au 30 novembre 2019. Organisé par l'Organisation internationale et humanitaire Direct Aid, il prend en compte tous les malades sans distinction de race ni de religion.
Après son dernier camp au profit des femmes souffrant de la fistule obstétricale, l'Ong invite tous ceux qui souffrent de cataracte à aller se faire opérer gratuitement. L'objectif de Direct Aid selon le représentant résident de l'organisation au Bénin, Radouane Boukhanfra, « C'est de venir au secours des populations vulnérables à faibles revenus ». Et ce camp ajoute-t-il, « s'inscrit en parfaite cohérence dans notre politique de travailler à la réduction des frontières de la pauvreté, l'ignorance et de la maladie ».
Pour le représentant résident, il est particulièrement agréable de participer à ce camp pour trois raisons. La première selon lui, « C'est un honneur pour nous à Direct Aïd de servir et vous nous donnez l'occasion de servir ». Ensuite, il s'agit de « constater que des hommes et des femmes qui, il y a peu, n'avaient pas la pleine jouissance de leur acuité visuel ont recouvré la vue ». En dernière position, le représentant résident indique que « c'est heureux pour nous de contribuer à l'effort du gouvernement de donner accès à la santé aux populations ».
Radouane Boukhanfra salue toute l'équipe chirurgicale et se dit heureux de ce qu'avec la main-d'œuvre locale des choses de qualité peuvent être faites.
« Ceux qui pensent avoir une affection de l'œil, viennent et on les dépiste pour voir s'il s'agit de la cataracte. Si oui, on essaie de voir si c'est la forme qu'on peut opérer », explique Dr Odjo Abdoulaye. Le médecin coordonnateur de Direct Aid assure qu' « On prend toutes les dispositions afin qu'il n'y ait pas de problèmes en post opératoire ».
Une des bénéficiaires de cette chirurgie, Mme Dossou Benoîte, témoigne : « Avec l'opération, j'ai commencé à mieux voir ». Elle avoue qu' « Avec Direct Aid, on n'a même pas payé un franc. Même les médicaments nous sont offerts gratuitement ». Jean Paul Dédji se réjouit de recouvrer la vue après d'une vingtaine d'années de traitement sans résultat. « Je remercie Dieu qui a inspiré Direct Aid à initier cette opération pour nous aider, nous pauvres ». Il confie qu'« avant de venir ici, c'était mon frère aîné de cinq ans qui a subi l'opération et aujourd'hui, il lit correctement ». Saluant toute l'équipe de Direct Aid, il rassure que « nous n'avions rien payé mais nous avons bénéficié de l'opération gratuitement. Longue vie à l'ONG, longue vie au corps médical ».
Après Cotonou, d'autres camps seront organisés à Pobè, Kandi et Djakotomey.
G.A.
Un membre de l'Union Progressiste (UP) a perdu la vie dans un accident de voiture ce mardi 26 novembre 2019. Il s'agit de Alphonse Bavi, chef d'arrondissement d'Ahogbaya dans la commune de Klouékanmey. Il se rendait au Ceg Banigbé pour le vote du budget exercice 2020 dudit collège quand le drame est survenu sur le tronçon Zali-Lalo.
M. Bavi était seul à bord du véhicule, qui a fait plusieurs tonneaux après qu'il ait perdu le contrôle du volant dans un virage.
Il a rendu l'âme en cours de route au moment où les agents de police l'évacuait vers l'hôpital.
Ancien Chef Service Examen Concours, poste rattaché à la Direction Départementale de l'Enseignement Secondaire, de la Formation Technique et Professionnelle du Couffo, il était un
membre influent du parti UP dans le Couffo.
G.A.
Le chef de la délégation de l'Union Européenne au Bénin, Oliver Nette, est désormais persona non grata au Bénin.
La décision a été prise par les autorités béninoises le 20 novembre 2019 bien avant une supposée affaire de trois tonnes drogue qui fait couler beaucoup d'encre et de salive depuis quelques jours.
Selon les informations, cet incident diplomatique n'aurait rien à voir avec l'affaire de drogue pour laquelle une enquête est ouverte. Olivier Nette doit quitter le territoire national au plus tard le 1er décembre 2019.
Le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts Jean Michel Abimbola a rendu visite ce lundi 25 novembre à l'artiste Ricos Campos, victime d'un grave accident de circulation dimanche dernier.
En soins intensifs au Centre Hospitalier Départemental de l'Ouémé, à Porto-Novo, l'artiste Ricos Campos pourrait se rétablir d'ici là. Le ministre du Tourisme souhaite que la star de la musique béninoise ‹‹ retrouve rapidement toute la plénitude de ses capacités ››.
L'artiste de la musique moderne et traditionnelle Ricos Campos a été victime d'un accident de circulation au petit matin de dimanche 24 novembre 2019 à Sékou alors qu'il revenait d'une prestation à Allada avec deux de ses danseuses.
Ricos Campos, ses deux danseuses et son chauffeur suivent des soins à l'hôpital de Porto-Novo.
Leur pronostic vital ne serait pas engagé.
A.A.A
Le conseil communal de Copargo a démarré ce mardi 26 novembre, sa 4ème session ordinaire de l'année 2019. Conduit par le maire Ignace Ouorou, à l'hôtel de ville, en présence des 15 conseillers communaux et des membres de la Cellule de participation citoyenne (CPC), ce conseil pourra aboutir à beaucoup de décisions pour le développement de la commune.
Les élus de la commune de Copargo ont une kyrielle de dossiers à étudier au cours de ce conseil. Entre autres, ils statueront sur la lecture, amendement et adoption du compte-rendu de la 3ème session ordinaire de l'année 2019 du conseil communal. Ensuite, ils passeront à l'étude et l'adoption du rapport d'activités du maire pour le compte du 4éme trimestre de l'année.
Les conseillers vont passer à l'adoption de l'accord de subvention à la radio Solidarité FM de Djougou, l'autorisation de mise à disposition de domaine au profit du projet ''Programme d'appui national pour l'adaptation au changement climatique (PANA)'' dans tous les villages administratifs de Copargo.
L'étude et l'adoption du Plan annuel d'investissement (PAI) 2020, et l'adoption du budget primitif gestion 2020 de la commune sont aussi à l'ordre du jour.
Le conseil a prévu l'adoption des avantages accordés au personnel de la mairie, l'adoption des avantages accordés aux services déconcentrés de l'État de Copargo et l'étude et l'adoption des rapports des commissions permanentes du conseil communal.
G.A.
Les autorités du département du Plateau sont en guerre contre la rage. Lundi 25 novembre 2019, le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo, assisté du directeur départemental de l'agriculture de l'élevage et de la pêche du département, Achille Oniloudé, a lancé à Pobè, une campagne de vaccination des animaux domestiques notamment le chien.
Eradiquer la maladie de la rage dans trois communes du département du Plateau. Telle est la vision des autorités de ce département. A travers une campagne de vaccination des animaux domestique, la population pourrait se retrouver à l'abri de ce mal.
Du 25 au 29 novembre 2019 dans les communes de Pobè, Sakété et Ifangni, cette campagne de vaccination concerne le chien, le chat, le singe. Selon Achille Oniloudé, trois communes sur les cinq que compte le Plateau à savoir Pobè, Sakété et Ifangni ont été identifiées pour cette campagne. Ainsi, pour la période du 25 au 29 novembre, des équipes sont mises en place pour appuyer les mandataires et la DDAEP au niveau des points de vaccination identifiés. Il ne s'agit pas de passer de maison en maison mais de concert avec les élus locaux par commune, les animaux en question pourront être déplacés pour permettre aux agents vaccinateurs de mener leur activité.
L'objectif des autorités est d'
« avoir zéro animal contaminé par la rage, zéro humain contaminé par la rage dans le département du Plateau ».
Le préfet a souligné que « Beaucoup de nos compatriotes ignorent la gravité de cette maladie qu'est la rage et traînent très souvent avec eux les animaux ». Il invite les agents à ce que le seuil maximum de vaccination des animaux concernés soit atteint.
Il a remercié le ministère en charge de l'agriculture et ses partenaires pour les dispositions prises pour permettre qu'en une semaine les agents puissent vacciner ces animaux proches de l'homme et surtout en subventionnant le vaccin.
G.A.