L'ancien président de la République, Boni Yayi après sa descente d'avion ce mercredi 20 novembre 2019, n'a pas honoré de sa présence la rencontre prévue entre son successeur et lui. Il a monté à bord de son véhicule personnel pour se rendre au domicile de l'ancien président Nicéphore Soglo. Un comportement qui n'aurait pas plu aux émissaires de la CEDEAO composés de l'ancien président nigérian, Abubacar Abdusalami et du président de la Commission de l'organisation sous-régionale, Jean-Claude Kassi Brou.
De sources proches de la Marina, la mission aurait sollicité et obtenu le report sine die des échanges prévus avec les acteurs de l'opposition, la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) et autres organisations de la société civile.
Après la visite au président Nicéphore Soglo, Boni Yayi s'est rendu au domicile de feue Prudence Bocovo, décédée des suites de blessures par balles au cours des échauffourées des 1er et 02 mai 2019 à Cadjèhoun, quartier où réside l'ex chef d'Etat. Une visite qui symbolise selon les proches de l'ancien président, la solidarité et la compassion de l'homme aux victimes desdites violences.
F. A. A.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José-Didier Tonato à l'instar de ses collègues, a présenté le budget de son ministère aux députés membres de la commission des finances. 86,3 milliards de francs CFA, c'est ce que prévoit le document de budget pour l'année 2020 contre 68,3 milliards l'année dernière.
Selon le ministre du cadre de vie et du développement durable, ce montant couvre en capital 80 milliards FCFA, soit pratiquement 93 %, et à peu près 7 % pour les dépenses de fonctionnement. Les différents projets du ministère sont accentués sur 04 grands programmes techniques. Il s'agit selon le ministre, du Programme environnement et climat, le Programme Eaux, Forêts et Chasse, le Programme villes et territoires durables et le Programme Habitat.
Dans son exposé, José-Didier Tonato a fait le point des travaux de protection côtière. Ces travaux renseigne-t-il, sont terminés à Cotonou, Avlékété est en cours de finition, et Ouidah sera bientôt amorcé.
Pour ce qui concerne la protection des aires protégées, le projet délégué de la gestion de la Pendjari est totalement maîtrisé, et l'audit du parc W sera bientôt lancé pour que le même système de gestion y soit installé, a-t-il informé.
A l'en croire, le ministère du cadre de vie a un projet de développement forestier qui part du programme intensif de reboisement. Ce programme selon José-Didier Tonato s'appuie également sur certains projets pour prendre une dimension importante en matière de reboisement et surtout des foresteries sur-urbaines.
Il n'a pas manqué d'évoquer le projet Asphaltage des villes. Après la première tranche de 20 qui a déjà démarré, le ministère entend lancer seconde tranche l'année prochaine.
Les retards observés au terme de quelques visites de terrain, selon lui, sont des retards maîtrisés. « Chaque fois, nous avons fait le point. Nous avons établi des calendriers actualisés et nous conduisons ce projet dans un creuset où nous maîtrisons totalement les agendas de la première phase », a assuré le ministre.
Au sujet du projet de construction de 20.000 logements sociaux à Ouèdo dans la commune d'Abomey-Calavi, le ministère est en train de passer les premiers marchés pour lancer les travaux des tout premiers logements, a informé le ministre. José-Didier Tonato
a précisé qu'il y a plusieurs autres projets pour lesquels le ministère est accompagné par des partenaires. José-Didier Tonato. Il s'agit entre autres de l'assainissement pluvial de Cotonou qui, selon lui, est un projet emblématique que les partenaires avaient planifié pour 2038, mais que le président Patrice Talon a ramené dans son mandat, et les travaux vont démarrer en 2020. Sur les 228 milliards FCFA de financement, le ministère a déjà 06 partenaires et 05 ont déjà confirmé leur accord au niveau de leurs Conseils d'Administration.
Le ministre du cadre de vie et du développement durable n'a pas manqué d'éclairer les députés sur le. dossier du siège de l'Assemblée nationale. « Nous les avons rassurés que nous sommes actuellement en train de travailler pour recruter un maître-d'œuvre. Les études sont terminées. Le cabinet d'architecture est là et nous allons valider cette étape-là », a-t-il confié.
Le ministre a informé de l'appui financier de la coopération chinoise pour construire le siège. « L'autre siège de l'Assemblée nationale en construction puis abandonné suit un circuit judiciaire dont nous attendons la suite […] », a confié José-Didier Tonato.
F. A. A.
Dans le cadre du sommet G20 sur l'investissement en Afrique qui s'est déroulé à Berlin en Allemagne, le ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni a pris part en présence des représentants des pays du G20, des institutions financières multilatérales, des chefs d'Etat et de délégation à la conférence de haut niveau.
Cette rencontre a été présidée par la Chancelière allemande Son Excellence Dr. Angela Merkel, mardi 19 novembre 2019.
La question de la sécurité, l'amélioration du cadre d'affaires, le besoin d'accroissement des Investissements Directs Étrangers comme vecteur de croissance des secteurs clés que sont l'énergie, l'industrie et le tourisme. Tels sont les sujets abordés au cours de ce sommet. Cette rencontre a été marquée par deux moments importants. Il a été question d'un sommet des affaires organisé dans la matinée par les associations de la Chambre de Commerce allemande et puis ensuite le Dialogue politique entre les Chefs d'Etat et de délégation.
Le ministre Wadagni a passé en revue au cours de son intervention trois aspects. Il a abordé la reclassification du risque africain trop souvent surévalué, rendant les primes de risque requises par les bailleurs, prohibitives. Le ministre a déploré le fait qu'un pays comme le Bénin n'ait pas changé de classification de l'OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Économiques) depuis les 15 dernières années malgré ses progrès spectaculaires en matière de performances macroéconomiques, d'amélioration du climat des affaires et que le Bénin n'affiche aucun défaut de paiement.
Cette classification statique ajoute-t-il a trois conséquences. La première, elle n'encourage pas les efforts et les pays "bons élèves". La seconde est qu'elle contribue à maintenir une perception négative de nos économies et de l'Afrique en général et en troisième lieu, elle contribue à alourdir les coûts de financements des projets.
Le deuxième aspect dont a parlé le ministre est l'amélioration des maturités disponibles auprès des agences de crédit d'export. Il explique que ces agences offrent en général des maturités de 10 ans plus la période de construction. Ce qui, souligne le ministre, limite les volumes d'investissement éligibles à ces financements. Le ministre a plaidé pour une révision à la hausse de ce délai de 10 ans pour permettre la mise en cohérence de la durée du crédit avec la durée de vie des investissements et l'accélération du rythme d'investissement des pays, à capacité de remboursement égale.
Quant au troisième aspect, il est relatif à la promotion progressive du contenu local au sein de projets structurants pour l'amélioration des compétences locales et des transferts de savoir et de technologies accrues
Romuald Wadagni a également fait le point des réformes qui font du Bénin un pays attractif dans la sous-région et le place comme un pôle d'investissement de premier choix pour les partenaires économiques. Il met l'accent sur trois réformes structurelles réalisées au Bénin depuis l'édition 2018 de l'initiative Compact with Africa qui a connu à Berlin la participation du Président de la République Patrice Talon.
D'abord, la réforme de la formation professionnelle qui permettra d'avoir 70% des jeunes formés aux filières professionnelles et techniques parce qu'aujourd'hui 90% des jeunes béninois sont formés aux filières générales. Ensuite, la poursuite des réformes fiscales avec l'accélération de la dématérialisation et la réduction du nombre d'impôts. Le ministre a souligné que la loi de finances 2020 en cours de vote à l'Assemblée nationale incluait la suppression d'une douzaine d'impôts et taxes. Concernant la dématérialisation, le Bénin est l'un des rares pays d'Afrique à offrir l'intégralité de la chaîne fiscale dématérialisée (transmission en ligne des états financiers, obtention des attestations et documents fiscaux, paiement d'impôts...). Enfin, les réformes et investissements dans le secteur de l'énergie qui est un secteur crucial car sans énergie, le Bénin ne peut renforcer ses capacités et améliorer les filières de transformation de ses produits.
G.A.
La Salle Madiba 3 de l'Hôtel Golden Tulip Le Diplomate de Cotonou a servi de cadre à une Cérémonie de remise de subventions portant sur 11 projets, couvrant 37 communes et de 13 véhicules aux structures de l'Etat intervenant dans la décentralisation/déconcentration. Une activité qui témoigne de l'excellence des relations entre l'Union Européenne et le Bénin et qui témoigne de l'engagement du Gouvernement du Président Patrice TALON à poursuivre le renforcement de l'administration territoriale au Bénin. Placée sous la présidence effective du Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, Alassane Séidou, la manifestation a connu la participation de Mme Véronique JANSSEN, Chef Adjoint de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, du Coordonnateur National de l'Unité Technique d'appui à l'Ordonnateur du Fonds Européens de Développement, Septime AZONNOUDO, des maires des communes sélectionnées, des présidents des intercommunalités retenues, des préfets et des directeurs généraux des services de l'Etat bénéficiaires des véhicules de même que les cadres des ministères et différentes structures partenaires.
Deux mots importants qu'il faut retenir de cette cérémonie. 2 332 450 246 FCFA et 13 véhicules. Les 2 332 450 246 FCFA de subvention concernent 11 projets impactant 37 communes dans les domaines aussi variés que les services de base aux populations et l'économie locale. Les 13 véhicules ont été donnés à 9 préfectures, à la Direction Générale de l'Administration d'Etat (DGAE), la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL), le Secrétariat Permanent du CIP-PONADEC et l'Agence Nationale pour l'Aménagement du Territoire (ANAT) pour renforcer le rôle de l'Etat aux côtés des collectivités locales.
Des subventions accordées à la suite d'un appel à projets
Lancé le 25 janvier 2019 dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d'Appui au Développement Territorial, le processus d'appel à projets à destination des communes et des intercommunalités a permis de réceptionner et d'évaluer 92 notes succinctes, de réceptionner par la suite 27 demandes complètes qui ont fait objet d'évaluation. Au final, 11 projets ont été retenus. Les bénéficiaires des subventions sont :
les communes de : Kpomassè, Adjohoun, Ouinhi, Bohicon, Bassila et Ségbana ;
les structures intercommunales : Groupement Intercommunal du Mono, la Communauté des Communes du Plateau, le Groupement Intercommunal des Collines, l'Association pour le Développement des Communes du Borgou et l'Association pour la Promotion de l'Intercommunalité dans le Département de l'Alibori.
L'objectif de cet appel à projets est de renforcer les capacités d'intervention en matière d'offres de services aux populations, de mobilisation et de diversification des ressources.
Sélection rigoureuse des 13 structures bénéficiaires de véhicules
C'est dans l'allocution de Mme Véronique JANSSEN, Chef Adjoint de la Délégation de l'Union européenne au Bénin que la procédure de sélection des 13 bénéficiaires de ces véhicules Renault Duster nouveau modèle a été dévoilée : le choix « répond à un besoin identifié dans le diagnostic institutionnel et opérationnel des structures centrales, des préfectures et services déconcentrés », l'objectif étant de permettre à ce que « ces acteurs puissent jouer leur rôle y compris d'assistance conseil aux communes ».
L'Etat toujours engagé dans le processus de décentralisation.
Alassane Seidou, « réaffirme l'engagement du Gouvernement béninois et du Chef de l'Etat en faveur de la décentralisation et de ses acquis » avant de poursuivre : « Le PADT vise, en effet, à appuyer l'État et l'administration territoriale - déconcentrée et décentralisée - pour l'opérationnalisation de la politique nationale de décentralisation et déconcentration (PONADEC), selon les principes de bonne gouvernance, en vue d'assurer un aménagement équilibré du territoire national, la promotion de l'attractivité des territoires et la fourniture de services de qualité aux citoyens. Pour atteindre cet objectif, le PADT intervient suivant trois principaux axes à savoir :
Le pilotage et l'appropriation de la réforme de l'administration territoriale ainsi que la déconcentration sectorielle à tous les niveaux administratifs ;
L'amélioration et la consolidation des performances des communes et de leurs intercommunalités dans l'offre de services, leurs capacités de gouvernance aux échelles politique, administrative et financière à travers les pratiques de participation citoyenne, d'inclusion sociale et d'égalité de genre ;
La planification d'un développement territorial durable, équilibré, contractualisé entre l'État et les collectivités locales afin d'améliorer l'aménagement et l'attractivité des territoires dans le respect de l'environnement et l'intégration de la problématique des changements climatiques.
A ce titre, le PADT s'intègre parfaitement au Programme d'Action du Gouvernement et se présente comme une opportunité pour adresser les multiples enjeux de la décentralisation au Bénin ».
Zoom sur la coopération Bénin-Union Européenne dans le secteur de la décentralisation
« Ce programme, financé sous le volet d'appui à la gouvernance du 11ème Fonds Européen de Développement, contribue depuis son démarrage en mars 2017 à la mise en œuvre des priorités du gouvernement en matière de décentralisation.
Il s'agit d'un programme d'appui budgétaire, par lequel des ressources importantes, en l'occurrence plus de 39 milliards de FCFA, sont transférées directement au budget de l'Etat, en tranches annuelles selon les progrès de mise en œuvre de la politique et des réformes sectorielles. A ce jour quelques 19 milliards FCFA d'appui budgétaire ont déjà été décaissés tandis que la Délégation travaille étroitement avec les services gouvernementaux à préparer le paiement pour 2019.
Ces décaissements sont associés à un dialogue continu et intense avec les structures concernées sur les réformes sectorielles en cours. Des thèmes importants de dialogue sont la relecture de la PONADEC et des textes de la Réforme de l'Administration Territoriale et la mise en place progressive des outils d'opérationnalisation de la politique, tels que les Plans de déconcentration/décentralisation, les programmes départementaux de coordination des actions de développement, et les programmes annuels d'assistance conseil.
L'appui budgétaire est enfin complété par des appuis complémentaires, à hauteur de 6,5 milliards FCFA, permettant le financement direct d'activités en relation avec les processus de décentralisation et déconcentration. On mentionnera, à ce titre, une assistance technique auprès du Ministère de la Décentralisation et auprès de l'Agence Nationale de l'Aménagement du Territoire, et une régie installée auprès du Secrétariat Permanent de la PONADEC, fournissant un appui continu et rapproché aux différentes structures du ministère, à l'Agence nationale pour l'aménagement du territoire et aux préfectures. L'ANCB bénéficie d'une subvention tant pour renforcer sa capacité de plaidoyer que pour soutenir sa fonction de service aux communes ». Selon les propos de Mme Véronique JANSSEN, Chef Adjoint de la Délégation de l'Union européenne au Bénin.
Les bénéficiaires reconnaissants prennent des engagements
C'est le tout jeune maire d'Adjohoun, Roland Da Heffa qui a pris la parole au nom des communes et des intercommunalités. Il a remercié le gouvernement et l'Union Européenne pour ce grand qui permettra aux communes et aux intercommunalités de promouvoir l'économie locale et d'améliorer les services sociaux de base aux populations. Rolland Da Heffa n'a pas manqué d'inviter l'Union Européenne à poursuivre son appui aux collectivités locales investies de la double mission promouvoir le développement locale et la démocratie à la base. Pour le Préfet du Couffo, l'ancien maire Christophe Mègbédji, dire merci c'est être reconnaissant dans le but d'espérer encore plus de son partenaire. Il s'est engagé à utiliser les véhicules suivant le protocole d'usage afin d'impacter davantage les communes.
Quelques images
Le Conseil des ministres a autorisé en sa séance hebdomadaire de ce mercredi 20 novembre 2019, le recrutement de 500 jeunes gens dans les forces armées béninoises. De même, la Police Républicaine sera dotée de 600 nouveaux élèves agents de Police. Ces nouvelles recrues bénéficieront d'une formation conformément à la réglementation en vigueur. Cette volonté du gouvernement fait suite à plusieurs appels de certains Béninois sensibles à ces questions qui appelaient à ces recrutements en vue de renforcer les capacités humaines de notre armée et de notre police.
La décision prise par le gouvernement de procéder à ces recrutements vise non seulement à renforcer les effectifs des Forces armées, mais aussi à faciliter la création de nouvelles unités.
C'est aussi le cas au niveau de la Police Républicaine où la nécessité d'activer de nouvelles unités territoriales et mobiles et le besoin de compenser les départs à la retraite, rendent pertinente cette décision du Président Patrice Talon et de son gouvernement.
Le chef de l'Etat prend ainsi à cœur la question de la sécurité afin de favoriser la libre circulation des personnes et des biens.
Une manière pour aider les populations à vivre dans la sérénité pour le développement des initiatives économiques. C'est aussi une des préoccupations majeures du gouvernement qui s'attèle à rassurer au maximum ses citoyens.
Cette décision du gouvernement est la suite logique des réformes majeures et inédites dans le secteur de la sécurité. Elle vient renforcer l'architecture de la sécurité intérieure et de la défense des intérêts du Bénin que le Président Talon s'emploie à édifier.
Mais il faut aussi œuvrer pour le professionnalisme et la spécialisation dans agents.
Ce recrutement permettra de créer plus d'un millier d'emplois stables.
G.A.
Absent sur le territoire national depuis les violences survenues après les dernières élections législatives, l'ancien président de a République, Boni Yayi a foulé le sol béninois dans l'après-midi de ce mercredi 20 novembre 2019. Contrairement à ce qui a été annoncé, il ne s'est pas rendu à la présidence de la République pour l'entretien avec son successeur, Patrice Talon.
Boni Yayi apprend-on, n'a pas suivi non plus la délégation de la CEDEAO qui l'a accompagné. Il est rentré dans son véhicule personnel et sa première destination, aurait été le domicile du président Nicéphore Soglo. Selon nos sources, l'ancien chef d'Etat après un entretien avec le président Soglo rentrera dans son domicile à Cadjèhoun d'où il est parti le 22 juin dernier après avoir passé environ 02 mois en résidence surveillé.
F. A. A.
L'ancien président Boni Yayi a foulé cet après-midi le sol béninois. Son vol a atterrit à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.
C'est Nigeria Air Force, un avion de la flotte présidentielle nigériane qui l'a ramené à Cotonou.
Il a été accueilli pas les membres du bureau politique des Fcbe, ses proches et quelques amis.
Après quelques mois d'absence du territoire pour raison de santé, Boni Yayi est désormais de retour. Il va rencontrer tout à l'heure le chef de l'État Patrice Talon avec qui il aura un entretien en présence d'une délégation de la CEDEAO.
G.A.
Dans un communiqué dont notre rédaction a reçu copie, La Direction de la Police Républicaine apporte quelques clarifications au sujet de l'arrestation à Sèmè Kraké de deux Picks UP des douanes Nigeriane.
Lire le communiqué
Ce jour mercredi 20 novembre 2019 à 6h15, les éléments de l'armée nigériane sont entrés effectivement en territoire béninois pourchassant un contrevenant qui serait entrain de faire entrer le riz sur le territoire du Nigéria. En le pourchassant, les éléments des forces de défense et de sécurité du Nigéria ne savaient pas qu'ils étaient déjà en territoire du Bénin. Quand ils se sont ravisés, très tôt ils se sont repliés. Après 9h, ils sont revenus le long de leur bande parce qu'ils auraient appris que les béninois peuvent à tout moment investir les lieux pour chercher à contre-attaquer. Il faut préciser que les éléments des forces de défense et de sécurité du Bénin sont également sur les lieux pour sécuriser notre territoire. À l'heure actuelle, le calme est revenu et chacun de son côté fait son travail convenablement. Donc, aucun véhicule du Nigéria n'a été pris.
SRPPC / DGPR
Le ministre de la communication et de la poste, Alain Orounla après le point de presse du Conseil des ministres ce mercredi 20 novembre 2019, s'est prononcé sur la rencontre annoncée entre le président Patrice Talon et son prédécesseur, Boni Yayi ce jour. « C'est une rencontre festive entre deux grands hommes d'Etat », a-t-il fait savoir.
Pour le porte-parole du gouvernement, « le président de la République qui est un homme d'Etat et qui prend beaucoup de hauteur par rapport aux évènements a déjà exprimé son oubli des incompréhensions qui ont pu naître à la suite de certains incidents déplorés et qui ont été plus ou moins reliés à l'activité de l'ancien président ». « La page est tournée et nous sommes allés au dialogue et l'une des mesures fortes a été l'amnistie des faits délictuels », a-t-il expliqué. Au terme de l'entretien accordé à France 24 et RFI, le chef de l'Etat a exprimé son souhait de voir Boni Yayi revenir au pays. Ainsi, c'est « tout naturellement qu'il le recevra à sa demande », a expliqué le ministre de la communication.
A la question de savoir s'il d'une mission d'une organisation communautaire, il a été précis. « Des chefs d'Etat de la sous-région ont été constamment associés aux discussions entre le président Boni Yayi et le président Patrice Talon. Il y a eu beaucoup de missions diplomatiques. Donc certains chefs d'Etat et de gouvernement ont désigné des représentants pour être les témoins de cette rencontre au sommet », a confié Alain Orounla. Pour lui, « il ne s'agit pas forcément d'une mission d'une institution mais l'accompagnement et le témoignage des personnalités politiques de la sous-région à ce retour en famille pour accompagner et célébrer ce grand moment ».
F. A. A.
Le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa s'est penché mardi 19 novembre 2019 sur un autre dossier inscrit au rôle de la session criminelle en cours.
Poursuivi pour complicité d'assassinat sur la personne de Elisabeth Kouessi Monlémè à Dévé dans la commune de Dogbo, Félicien Koudjéga Sénadé a été condamné à 06 ans d'emprisonnement ferme au terme de l'audience présidée par le magistrat Alphonse Gbossou.
Selon le récit des faits, dans la journée du samedi 26 janvier 2013, Félicien Koudjéga Sénadé a perdu sa fille. Un décès qui survient quelques jours après une dispute entre sa femme et dame Elisabeth Kouessi Monlémè, soupçonnée d'avoir fait usage de pratiques occultes pour se venger.
Félicien Koudjéga Sénadé fit la confidence de cette situation dramatique à Séto Sogloga, un de ses amis qui lui propose de venger la fille décédée.
Le lendemain, alors que dame Elisabeth Kouessi Monlémè s'était rendue au champ, le nommé Coffi Adannou lui acène des coups de machette, et l'abandonne dans un bain de sang. Conduite au centre hospitalier départemental (CHD), la victime succombe à ses blessures.
Les investigations ont permis d'interpeller Félicien Koudjéga Sénadé comme complice de cet assassinat.
A la barre comme à toutes les étapes de l'enquête, il a nié les faits.
Les témoins ont plaidé en sa faveur.
Mais dans sa réquisition, le magistrat Ousmane Alédji, représentant le ministère public demande à la Cour d'appliquer le maximum des peines conformément au code pénal et au code de procédure pénale.
Dans sa délibération, le magistrat Alphonse Gbossou condamne l'accusé à 06 ans de réclusion criminelle.
En détention depuis 2013, Félicien Koudjéga Sénadé a recouvré sa liberté et peut rejoindre sa famille.
F. A. A.
Le ministre de l'économie et des finances Romuald Wadagni a procédé à la signature d'un protocole d'entente avec la Banque KFW-IPEX, dans le cadre du financement de la construction de la phase 2 de la Route des Pêches. La signature a eu lieu en marge du 3ème Sommet "G20 Compact with Africa ouvert depuis ce mardi 19 novembre 2019 à Berlin en Allemagne.
Représentant le président Patrice Talon à ce sommet, le ministre de l'économie et des finances a signé un protocole d'entente avec la Banque KFW-IPEX pour la réalisation de la phase 2 de la Route des Pêches en présence du ministre Fédéral allemand de l'Economie et de l'Energie, son Excellence Peter Altmaïer.
KFW-IPEX appuie le Bénin avec 160 milliards pour la construction de la deuxième phase de la route des pêches, 53,75 km , 3 bretelles en 2X2 voies , 9 ponts et passage supérieur à hauteur de Cococodji, poste péage et divers aménagements.
La construction de la phase 2 de la Route des Pêches est un projet phare du gouvernement Talon qui a pour but de changer le visage de la façade maritime afin de promouvoir le tourisme au Bénin.
Ledit programme est consacré à la construction de complexes touristiques autour de l'histoire de l'esclavage, la création de stations balnéaires et la construction du nouvel aéroport de Glo-Djigbé.
A.AA
Deux véhicules nigérians ont été appréhendés à la frontière de Sèmè Kraké. Selon les informations, il s'agit de véhicules de douaniers nigérians qui se sont introduits une fois de plus sur le territoire béninois. C'est grâce à la vigilance des population et de la douane béninoise que ces véhicules ont été arrêtés.
G.A.
Le Club International des Femmes de Cotonou organise la 15eme édition Noël des arts le samedi 30 novembre 2019 à l'Institut Français de Cotonou.
A l'occasion de cette journée, plusieurs activités sont prévues telles que : les œuvres d'art d'artisans, des animations, un jeu tombola et un buffet international.
Des billets de loterie sont mis en vente et de très nombreux autres lots de valeur sont à gagner dont une Moto.
Cet évènement qui a eu lieu chaque année a pour but de collecter des fonds qui sont investis intégralement dans les projets d'amélioration des conditions de vie des plus démunis.
Le Club International des Femmes de Cotonou est une association à but non lucratif qui, depuis 1983, rassemble les femmes béninoises et les femmes de différentes nationalités présentes au Bénin désireuses de soutenir le développement des femmes et des enfants défavorisés du pays.
A.A.A
Du retour de son hospitalisation, l'ancien chef de l'État Boni Yayi sera reçu ce mercredi à 17h00, au palais de la Marina, par le Président de la République Patrice Talon. Cette audience va se tenir devant une délégation composée du Président de la commission de la CEDEAO, Me Jean Claude BROU, de
l'ancien Président du Nigéria général Abdulsalami Abubakar
et du Ministre des Affaires étrangères du Niger.
Cette rencontre sous les auspices de la Délégation de la CEDEAO vise à décrisper la tension sociopolitique du pays suites aux violences post-législatives.
G. A.
Le Conseil des ministres réuni ce mercredi 20 novembre 2019, a décidé de lancer des travaux de construction d'ouvrages d'art dans les départements du Mono, du Couffo et des Collines. Lesdits ouvrages seront réalisés en des points jugés critiques sur certains cours d'eau de ces départements.
Au total, 03 ouvrages d'art seront construits. Le premier desservira l'axe Bopa (Djidjozoun)-Allada (Lon-Agonmè) ; le second, l'axe Tchi Ahomadégbé-Tchitto et le troisième, l'axe Dassa-Soclogbo-Bétékoukou-Okpa-Igbodja.
Chacun de ces ponts comprendra notamment une chaussée de 2 X 2 voies de circulation assortie de trottoirs pour piétons, des travées, un tablier, une digue.
Ces infrastructures visent à faciliter la mobilité des populations dans leurs activités de production. C'est aussi une manière de prévenir les cas d'accidents dus à l'absence ou à la mauvaise qualité de ponts de franchissement. Cette réaction du gouvernement sous-tend qu'il a compris beaucoup de choses suite aux dernières inondations et des derniers cas d'accidents enregistrés sur les cours d'eau.
Les ouvrages sont d'une grande importance pour les populations riveraines ainsi que pour les usagers de ces axes. C'est une réponse salutaire qui va soulager les populations de ces localités et les usagers des axes concernés.
Il s'agit pour le chef de l'Etat entre autres, de sauver la production dans les différentes localités concernées, de trouver une solution pérenne à la défaillance ou mauvaise qualité des ouvrages de franchissement et prendre les mesures pour prévenir les accidents, afin de les aider à préserver les moyens de subsistance des populations de ces zones.
Il ne s'agit que la première partie du plan gouvernemental car le Chef de l'Etat a commandité une évaluation générale de l'état des ponts là où il en existe, et des besoins en réalisation de nouveaux ponts afin de faciliter la mobilité des populations qui vivent dans les localités concernées.
La phase de grande envergure interviendra dès que les résultats de cette évaluation seront disponibles. Le projet de loi des finances 2020 en dit déjà long.
G.A.
Le Conseil des ministres a autorisé en sa séance hebdomadaire de ce mercredi 20 novembre 2019, le recrutement de 500 jeunes gens dans les forces armées béninoises. De même, la Police Républicaine sera dotée de 600 nouveaux élèves agents de Police. Ces nouvelles recrues bénéficieront d'une formation conformément à la réglementation en vigueur. Cette volonté du gouvernement fait suite à plusieurs appels de certains Béninois sensibles à ces questions qui appelaient à ces recrutements en vue de renforcer les capacités humaines de notre armée et de notre police.
La décision prise par le gouvernement de procéder à ces recrutements vise non seulement à renforcer les effectifs des Forces armées, mais aussi à faciliter la création de nouvelles unités.
C'est aussi le cas au niveau de la Police Républicaine où la nécessité d'activer de nouvelles unités territoriales et mobiles et le besoin de compenser les départs à la retraite, rendent pertinente cette décision du Président Patrice Talon et de son gouvernement.
Le chef de l'Etat prend ainsi à cœur la question de la sécurité afin de favoriser la libre circulation des personnes et des biens.
Une manière pour aider les populations à vivre dans la sérénité pour le développement des initiatives économiques. C'est aussi une des préoccupations majeures du gouvernement qui s'attèle à rassurer au maximum ses citoyens.
Cette décision du gouvernement est la suite logique des réformes majeures et inédites dans le secteur de la sécurité. Elle vient renforcer l'architecture de la sécurité intérieure et de la défense des intérêts du Bénin que le Président Talon s'emploie à édifier.
Mais il faut aussi œuvrer pour le professionnalisme et la spécialisation dans agents.
Ce recrutement permettra de créer plus d'un millier d'emplois stables.
G.A.
Le Conseil des ministres s'est réuni s'est réuni ce mercredi 20 Novembre 2019 sous la présidence de Patrice Talon, Chef de l'Etat,Chef du gouvernement. Au terme des travaux voici les décisions prises ( cliquer pour lire)
Le 3ème Sommet "G20 Compact with Africa" s'est ouvert ce mardi 19 novembre 2019, à Berlin en Allemagne sous la présidence de la Chancelière Allemande, Angela Merkel.
Le Ministre des Affaires Etrangères et de la coopération africaine et des Marocains Résidant à l'étranger M. Nasser Bourita dans son allocution a déclaré que l'Afrique et son développement constituent une priorité dans la politique étrangère du Royaume du Maroc.
Selon le ministre Nasser Bourita, « les besoins des africaines et des africains ont évolué, et iront crescendo durant les prochaines années et décennies ».
Pour lui, le Compact With Africa est un partenariat gagnant-gagnant « fondamentalement basé sur la co-appropriation, il s'emploie à combler le gap, sans creuser le fossé ».
Au Maroc des progrès ont été enregistrés suite à des réformes majeures visant à maîtriser les principaux risques pesant sur les finances publiques. Le rapport de la Banque mondiale, consacrant le classement Doing Business, classe le Maroc au 53ème rang mondial, à 7 rangs de mieux par rapport au classement précédent.
Le Maroc, « qui occupait la 117ème place dans les années 2000, se rapproche aujourd'hui des 50 plus grandes économies mondiales ».
« Qu'il s'agisse de son cadre macroéconomique, du climat des affaires et de son secteur financier, je crois pouvoir dire, sans aucune prise de risque, qu'il est assurément bon d'investir au Maroc, notamment dans les secteurs productifs émergents comme l'automobile, l'aéronautique, l'électronique et les énergies renouvelables qui contribuent tant au renforcement l'intégration de notre pays dans les chaines de valeur internationales qu'à la diversification de notre économie », a déclaré M. Nasser Bourita.
L'Afrique, une priorité pour Sa Majesté
« Dire que l'Afrique est une priorité pour mon pays, n'est pas un “statement”, mais une réalité. Elle est inscrite au centre de la politique étrangère du Royaume », a relevé le ministre.
Le chef de la diplomatie marocaine souligne que 2/3 des investissements directs à l'étranger (IDE) du Maroc sont destinés à l'Afrique, faisant ainsi du Royaume le 2ème investisseur africain dans le continent et le premier dans sa région de l'Afrique de l'Ouest.
Le ministre précise que « les exportations marocaines sont passées de 2 à 21 milliards de dirhams (soit 2 fois les 1 milliards d'Euros alloués au Compact) ».
Nasser Bourita explique que « la Vision Royale de la politique africaine s'appuie sur les partenariats public-privé, autant qu'elle mobilise la coopération intergouvernementale ». D'après lui, « qu'il s'agisse des institutions bancaires, des groupes immobiliers ou des opérateurs téléphoniques, l'entreprise marocaine se conçoit comme une entreprise africaine », dont la méthode est le partage d'expertise, la démarche est la transparence et la finalité le co-développement du continent.
Le Maroc s'engage pour une réussite durable du Compact, mais son ambition n'est pas le Compact, mais l'Afrique. « Le Compact est au service de l'Afrique. L'inverse n'est pas et ne devrait pas être vrai. L'Afrique n'est pas l'objet d'une ambition. Elle est l'ambition en soi, et la raison d'être de ce que nous y entreprenons », a-t-il notifié.
Selon le ministre, le Maroc voit « l'Afrique à travers la lunette de ses intérêts, et non pas la lunette d'autres intérêts, quels qu'ils soient ». Il est convaincu que « l'intérêt de l'Afrique n'est pas dans l'assistance (l'assistanat), mais dans le partenariat d'égal à égal et gagnant-gagnant ».
« L'Afrique, aujourd'hui, n'a pas besoin d'aide au développement, autant qu'elle a besoin de générer sa propre croissance et, surtout, de la traduire en développement », note Nasser Bourita qui précise que le « développement n'est autre que la croissance durable, qui endigue les inégalités structurelles, celles-là mêmes qui génèrent l'instabilité et ré-initient le cercle vicieux de la décroissance ».
C'est là d'ailleurs, relève-t-il, le sens du nouveau Modèle de Développement, appelé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, « celui de la prospérité sociale ; où croissance, investissement et développement se complètent et s'améliorent mais ne se substituent pas l'un à l'autre ».
Par ailleurs, il souligne que « l'Afrique qui dispose du tiers des ressources naturelles mondiales et de la moitié des terres arables non-employées à l'échelle planétaire a résolument les ressorts de la croissance. Mais, souvent, des pays, parmi les mieux dotés par la nature, se retrouvent paradoxalement parmi les plus boudés par le développement ».
Elargir le Compact with Africa
Pour lui, il est important d'élargir le Compact with Africa par une ouverture plus large aux pays d'Afrique et abattre « les stéréotypes selon lesquels le marché africain, serait, par un facteur intrinsèque, plus risqué que les autres marchés ». Il faut aussi selon lui, renforcer le potentiel de coopération inter-continentale mais aussi intra-continentale.
« Nous sommes assurément dans une nouvelle ère de la coopération ; une aire qui reconnaît les failles de l'action verticale Nord/Sud, qui dépasse les limites de l'action ‘'gouvernement à gouvernement ‘' et apprivoise la nécessité d'une approche innovante, pragmatique et décomplexée », a conclu le ministre des Affaires Etrangères et de la coopération africaine et des Marocains Résidant à l'étranger.
“G20 compact with Africa » a pour but de renforcer et promouvoir les investissements privés afin de favoriser une croissance durable dans les pays d'Afrique et créer des emplois en faveur de la jeunesse africaine. Les pays du G20 compact with Africa sont au nombre de 12. Il s'agit du : Bénin, Maroc, la Côte d'Ivoire, l'Égypte, l'Éthiopie, le Ghana, la Guinée, le Rwanda, le Sénégal, le Togo et la Tunisie et le Burkina Faso et des organisations internationales, notamment la Banque africaine du développement, le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale (BM).
A.A.A
Réuni en conseil des ministres ce mercredi 20 Novembre 2010, le gouvernement a autorisé le recrutement au titre de l'année 2019 pour la Police Républicaine et les Forces Armées du Bénin.
Nous y reviendrons
Annoncé ce jour à Cotonou, l'ancien président Boni Yayi sera reçu par le président Patrice Talon.
Les deux anciens amis devenus ennemis fument désormais le calumet de la paix.
Selon l'information livrée par le quotidien de service public, l'ancien président Boni Yayi, « après un long séjour hors du Bénin pour des soins y revient ce jour. Aussitôt après son arrivée, l'ancien président sera au cabinet de son successeur, Patrice Talon ». Cette rencontre entre les deux hommes d'État témoigne de la grandeurs de ces anciens amis qui priorisent le pays et non leur propre ego.
Il faut donc saluer cette initiative qui montre que les fils de pays savent toujours se retrouver, faire la paix et parler développement. Dans une interview sur RFI, le président Talon annonçait sa joie de voir son prédécesseur rentré au pays. Voilà une annonce qui a eu écho même si les proches de Boni Yayi estiment que ce n'est pas cet appel qui le fait revenir au bercail. C'est déjà un point positif de voir les deux personnalités se saluer et parler en tête-à-tête.
Il faut dire que les retombées du dialogue politique se remarquent déjà aux yeux de chacun.
Après la modification de certaines dispositions de la constitution, la charte des partis politiques, la loi électorale et le vote de la loi sur l'amnistie, c'est la rencontre entre Patrice Talon et Boni Yayi qui vient couronner une fois de plus cette volonté du chef de l'Etat de ramener véritablement la paix dans le pays.
Le retour de Boni Yayi après quelques mois d'absence du pays suites au violences post-législatives serait mené sous les auspices de la CEDEAO.
G.A.