Les étrangers en situation irrégulière seront expulsés du Nigéria en janvier 2020. Cette mesure fait suite à l'expiration du délai de six mois accordé aux sans papiers pour avoir les documents appropriés.
Selon le site Legit, le délai expire le 12 janvier 2020. Le service chargé de délivrer les documents aux étrangers a notifié qu'il n'y aura pas de prolongation une fois que le délai expire.
Le gouvernement fédéral va entamer l'expulsion des étrangers sans papiers dès le 13 janvier 2020.
Les immigrés sans papiers vivant au Nigéria seront donc purement et simplement expulsés.
Des sanctions sont prévues pour les Nigérians qui vont héberger les étrangers sans papiers et aussi contre les agents qui facilitent les mouvements illégaux de jeunes filles et de garçons des pays voisins vers le Nigéria.
Les étrangers sans papiers doivent alors se mettre en règle en ayant la carte de séjour et le passeport en cours de validité.
Le Bénin veut aider ses ressortissants à se mettre à jour
Pour faciliter la tâche à ses ressortissants, le gouvernement du Bénin, en Conseil des ministres le 06 novembre 2019 a annoncé le recensement de ses citoyens résidant au Nigéria afin qu'ils bénéficient des documents qui leur permettront de circuler dans l'espace CEDEAO tout en menant leurs activités en tout quiétude.
Ce recensement d'intérêt national vise à : les inscrire au Registre national de la Population ; leur établir la carte nationale d'identité aux normes de la CEDEAO ; et saisir l'opportunité de ce recensement pour régulariser la situation de ceux d'entre eux qui n'ont pas d'acte de naissance.
Ce qui leur permettra d'avoir leur passeport et de faire les formalités pour avoir leur carte de séjour.
La décision des autorités d'Abuja d'expulser les étrangers sans papiers fait suite à la fermeture des frontières terrestres du pays avec ses voisins.
A.A.A
Le Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Cotonou, Elon'm Mario Metonou, a présenté, vendredi 22 novembre 2019, au Haut Commandement de la Police Républicaine, le bilan de la dernière année judiciaire. La séance qui a eu lieu au Parquet de Cotonou a connu la présence du Procureur Général près de la Cour d'Appel de Cotonou, Pierre Dassoundo Ahiffon et du Directeur Général de la Police Républicaine.
Selon le Procureur de la République près du Tribunal de Première Instance de Cotonou, la séance a également pour objectif de faire connaître aux responsables de la Police républicaine, les priorités du Parquet de Cotonou pour la nouvelle année judiciaire. Ce qui permettra de lutter efficacement contre la violence à Cotonou et les atteintes au cadre de vie et à l'environnement.
Ayant pour rôle de veiller à l'application de la Loi pénale et de surveiller les activités de la Police judiciaire, le procureur Général près de la Cour d'Appel de Cotonou, Pierre Dassoundo Ahiffon a souligné que les séances pareilles seront organisées. Ceci, non seulement à cause des difficultés notées dans la gestion de certaines procédures mais aussi dans le but de s'assurer que la Police républicaine a les mêmes objectifs et visions que le Parquet.
La rencontre s'est axée sur trois présentations à savoir : le bilan de la dernière année judiciaire, les violences dans la ville de Cotonou et les atteintes au cadre de vie, et à l'environnement.
A.A.A
Le 22 novembre 2019, lors d'une Cérémonie organisée à Dakar dans le cadre de la 10ème édition de son programme régional Pour les Femmes et la Science, la Fondation L'Oréal, aux côtés de l'UNESCO, a mis à l'honneur les 20 jeunes chercheuses récompensées par le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne 2019.
« Parmi les chercheurs mondiaux, on compte seulement 2,4 %1 de scientifiques africains, dont à peine 30 % sont des femmes. Aujourd'hui, il n'y a pas assez de femmes scientifiques en Afrique. Au travers le Prix Jeunes Talents Afrique subsaharienne, nous mettons en avant et soutenons les extraordinaires chercheuses du continent, qui sont indispensables pour développer une recherche inclusive en Afrique, pour l'Afrique et menée par des Africain·e·s. », déclare Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L'Oréal.
UNE CÉRÉMONIE PRESTIGIEUSE POUR METTRE EN LUMIÈRE DE BRILLANTES CHERCHEUSES
Issues de 15 pays, ces informaticiennes, ingénieures ou encore biologistes, témoignent de la diversité et du rôle crucial de la recherche scientifique au féminin sur le continent. Elles ont été célébrées devant un public venu de tout le continent africain. Madame Denise Nyakeru Tshisekedi, Première Dame de la République Démocratique du Congo, et Monsieur Cheikh Oumar Anne, Ministre de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de l'Innovation du Sénégal, ont honoré l'événement de leur présence.
D'autres personnalités étaient également présentes : représentants du monde scientifique et des pouvoirs publics, Dimitri Sanga, Directeur régional de l'UNESCO Afrique de l'Ouest (Sahel), intellectuels, leaders d'opinion, organisations promouvant l'égalité des genres dont Hafsat Abiola, présidente de Women in Africa, et femmes influentes, notamment artistes, comme la chanteuse Coumba Gawlo Seck. Toutes les photos sont disponibles ici (copyright Stéphane Tourne / Fondation L'Oréal).
UN ENGAGEMENT HISTORIQUE DE LA FONDATION L'ORÉAL AUPRÈS DES FEMMES DE SCIENCE
Créé en 1998, le programme Pour les Femmes et la Science, mené par la Fondation L'Oréal en partenariat avec l'UNESCO, vise à promouvoir les femmes dans le monde de la recherche scientifique, où le plafond de verre reste une réalité. Depuis 21 ans, plus de 3 400 chercheuses issues de 118 pays ont été mises en lumière.
À travers le programme régional Jeunes Talents Afrique subsaharienne, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont déjà accompagné 129 doctorantes et post- doctorantes, qui contribuent par leurs travaux à construire l'avenir du continent. Cette année, ce programme Afrique subsaharienne fête son dixième anniversaire. À cette occasion, la Fondation L'Oréal et l'UNESCO ont souhaité renforcer leur engagement et ont doublé le nombre de jeunes chercheuses récompensées chaque année en Afrique.
Ainsi cette année, en plus des 7 femmes scientifiques récompensées en Afrique du Sud, 15 doctorantes et 5 post-doctorantes, originaires d'une quinzaine de pays d'Afrique subsaharienne, dont 2 du Sénégal, viennent d'être honorées. Elles ont été sélectionnées pour leur excellence scientifique parmi près de 400 candidatures.
Les Jeunes Talents ont reçu un soutien financier pour leurs travaux scientifiques, grâce à des dotations de 10 000 € pour les doctorantes et de 15 000 € pour les post-doctorantes. Ces 20 chercheuses et les 7 scientifiques du programme national d'Afrique du Sud, ont en outre bénéficié d'un programme de formation destiné à leur donner davantage les moyens de poursuivre leur carrière. Cette formation de quatre jours, dispensée par des experts internationaux sélectionnés par la Fondation L'Oréal, a abordé différentes disciplines : leadership, management, négociation, prise de parole en public, ou encore media training et personal branding.
LE PALMARÈS DU PRIX JEUNES TALENTS AFRIQUE SUBSAHARIENNE 2019
1-Regina Esinam ABOTSI – Doctorante – Ghana – Université du Cap, Afrique du Sud Spécialité : Sciences médicales
Travaux de recherche : Déterminer la résistance aux antibiotiques de bactéries potentiellement pathogènes présentes dans les voies respiratoires des enfants infectés par le VIH.
2 – Becky Nancy ALOO – Doctorante – Kenya – Institution africaine Nelson Mandela pour la science et la technologie d'Arusha
Spécialité : Sciences microbiologiques
Travaux de recherche : Identifier de nouvelles espèces de rhizobactéries associées aux pommes de terre irlandaises, pour améliorer le rendement agricole.
3 – Fatoumata BA – Doctorante – Sénégal – Université Gaston Berger de Saint-Louis Spécialité : Médecine fondamentale
Travaux de recherche : Étudier le sommeil pour mieux lutter contre les maladies du métabolisme.
4 – Dr Mercy Temitope BANKOLE– Post-doctorante – Nigéria – Université fédérale de technologie de Minna Spécialité : Chimie
Travaux de recherche : Cicatriser les plaies ouvertes plus rapidement et mieux grâce à un nanocomposite.
5 – Najah Fatou COLY – Doctorante – Sénégal – Université Cheikh Anta Diop de Dakar Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Mieux comprendre les infections survenant lors de l'accouchement pour lutter contre la mortalité néonatale.
6 – Funmilola FAGBOLA – Doctorante – Nigéria – Université de technologie de Ladoke Akintola
Spécialité : Génie électrique, électronique, ingénierie informatique
Travaux de recherche : Détecter la désinformation à l'aide de modèles de preuve et d'apprentissage approfondi et d'algorithmes inspirés de la nature.
7 – Dr Nowsheen GOONOO – Post-doctorante – Île Maurice – Université de Maurice, Moka Spécialité : Sciences des matériaux
Travaux de recherche : Éviter les amputations en améliorant la cicatrisation des plaies diabétiques.
8 – Fatou JOOF – Doctorante – Gambie – Université ouverte de Banjul
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Développer de nouvelles stratégies antipaludiques en suivant des mutations génétiques.
9 – Ruth KIHIKA – Doctorante – Kenya – Université Kenyatta de Nairobi
Spécialité : Chimie
Travaux de recherche : Identifier des cibles géniques corrélées avec des agents biochimiques, responsables de la résistance des plantes aux parasites.
10 – Stéphanie Maubath Carène KONAN – Doctorante – Côte d'Ivoire – Université Félix Houphouët Boigny d'Abidjan
Spécialité : Informatique et science informationnelle
Travaux de recherche : La géomatique au service de la lutte contre la malnutrition.
11 – Carine KUNSEVI-KILOLA – Doctorante – République Démocratique du Congo – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Lutter contre la contamination par la tuberculose chez les diabétiques.
12 – Dr Jacqueline KYOSIIMIRE-LUGEMWA – Post-doctorante – Ouganda - MRC/UVRI & London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Unité de recherche ougandaise
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Produire des données complètes sur l'état immunitaire préexistant en apportant des réponses de vaccin au virus du VIH en Ouganda.
13 – Dr Henintsoa Onivola MINOARIVELO – Post-doctorante – Madagascar – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences des mathématiques
Travaux de recherche : Utiliser des simulations mathématiques et des calculs informatiques pour prédire la disparition d'animaux pollinisateurs.
14 – Celia MOFFAT JOEL MATYANGA – Doctorante – Zimbabwe – Université du Zimbabwe, Harare
Spécialité : Médecine fondamentale
Travaux de recherche : Utiliser les interactions entre une médecine traditionnelle à base de pommes de terre africaines et le traitement de première ligne du VIH/SIDA.
15 – Mweete NGLAZI – Doctorante – Zambie – Université du Cap, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Analyser le surpoids et l'obésité en Afrique du Sud : le cas des femmes en âge de procréer.
16 – Ines NGOH – Doctorante – Cameroun – Université de Buea et London School of Hygiene & Tropical Medicine (LSHTM), Unité de recherche gambienne, Gambie
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Comprendre les variations génétiques utilisées par les populations naturelles de parasites du paludisme.
17 – Georgina NYAWO – Doctorante – Zimbabwe – Université de Stellenbosch, Afrique du Sud
Spécialité : Sciences de la santé
Travaux de recherche : Évaluer le microbiome chez les patients atteints de tuberculose pour mettre au point de nouvelles interventions cliniques et thérapeutiques
18 – Dr Cécile Harmonie OTOIDOBIGA – Post-doctorante – Burkina Faso – Université de Ouagadougou Joseph Ki-Zerbo
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Améliorer la productivité du riz de bas-fond en Afrique de l'Ouest.
19 - Francine TANKEU – Doctorante – Cameroun – Université de Yaoundé 1
Spécialité : Sciences biologiques
Travaux de recherche : Soigner la leucémie en alliant biochimie et pouvoir des plantes.
20 - Jesugnon Fifamè Murielle Féty TONOUEWA – Doctorante – Bénin – Université de Parakou Spécialité : Sciences environnementales
Travaux de recherche : Améliorer la filière du bois au Bénin.
L'introduction du système de parrainage et les nouvelles dispositions de la constitution et du code électoral adoptés récemment par les députés et promulgué par le chef de l'Etat Patrice Talon étaient au cœur de l'émission ‘'90mn pour convaincre'' de la radio nationale ce dimanche 24 novembre 2019.
Clotaire Olihidé, expert électoral et acteur politique, membre fondateur du Bloc Républicain et Laurent de Laure Faton, secrétaire national adjoint à l'économie numérique des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) ont donné leurs avis sur la question.
Pour Clotaire Olihidé, c'est juste une manière technique et juridique qui vise à filtrer les candidatures pour certaines fonctions de prestige comme le président de la République dans un régime présidentielle.
‹‹ Le Bénin n'a rien inventé››
Citant l'exemple de la France, du Sénégal, du Mali, et plusieurs autres pays ayant adoptés ce système, il renseigne que le Bénin n'a rien inventé. « Aujourd'hui, on a introduit le parrainage et on a diminué la caution qui passe de 250 millions à 50 millions FCFA », a expliqué l'expert électoral.
A l'en croire, le parrainage est plus objectif, « c'est un choix et c'est le législateur qui fait le choix », a précisé le membre fondateur du Bloc Républicain.
Selon le secrétaire national adjoint à l'économie numérique des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), l'introduction du système de parrainage pour les candidats à la présidentielle par 10% des élus comme plusieurs autres dispositions de la loi, ne visent que les FCBE et les formations politiques de l'opposition.
Pour lui, les lois adoptées sont taillées sur mesure juste pour une seule cause : « Reconquérir le pouvoir et le garder autant que faire se peut ».
Selon Laurent de Laure Faton, le pouvoir en place est sûr qu'après les élections, il aura la capacité financière, politique, et même des lobbies qu'il faut pour s'arracher toutes les mairies du Bénin comme il l'a fait précédemment par destitution, etc.
Le pouvoir, poursuit Laurent de Laure Faton, peut rétrograder l'opposition à avoir moins de 16 maires, et c'est la logique dans laquelle le législateur se positionne. « Nous n'avons aucun moyen pour écourter leur mandat. Le seul moyen que nous avons, c'est la présidentielle de 2021 pour que le peuple qui est juge et l'arbitre, au regard des cinq dernières années juge, et quand nous on aura proposé une autre alternative, qu'il soit capable de dire maintenant, on revoie le mandat à un ou à l'autre », a-t-il souligné
F. A. A.
Le véhicule de Ricos Campos a été victime d'un accident de circulation ce dimanche vers 5h du matin à Sékou, dans la commune d'Allada. Le chanteur, son chauffeur et deux danseuses sont évacués à l'hôpital pour les soins. Ricos aurait eu quelques fractures selon ses proches. Pour le moment, aucune information sur leur état de santé.
Les circonstances de l'accident ne sont pas encore élucidées. Selon les informations, ils revenaient d'une prestation à Allada, lorsque la catastrophe est survenue sur la route. Le véhicule a subi beaucoup de dégâts.
D. M.
La Ministre Véronique Tognifodé Mewanou a présidé la cérémonie officielle des manifestations entrant dans le cadre de la 32è Journée Nationale des Affaires Sociales. La cérémonie s'est déroulée samedi 23 Novembre 2019, à la salle des fêtes Ranti de Dassa Zoumè en présence du maire Nicaise Fagnon et des députés de la commune.
La célébration de la Journée nationale des affaires sociales a été une occasion pour la ministre d'appeler les acteurs à l'union. Dans son discours, Véronique Tognifodé Mewanou a appelé tous les acteurs intervenant dans le secteur du social à « fédérer les énergies autour du développement social pour réduire les inégalités sociales ».
Pour elle, « la protection sociale est aujourd'hui au cœur des préoccupations de l'action publique, noyau de l'un des axes prioritaires du Programme d'actions du Gouvernement ». La ministre des affaires sociales et de la microfinance a invité les mères/tutrices à mieux dialoguer avec leurs enfants, sans tabou, pour leur éviter les grossesses trop précoces et autres déconvenues.
« L'éducation de nos filles et leur protection sont un gage de développement de nos communautés et de notre Nation », a-t-elle indiqué. Pour l'autorité municipale, c'est une joie d'avoir choisi sa commune pour la célébration. Nicaise Fagnon appelle à ce que chacun se donne la main pour accompagner les nobles actions du gouvernement. Ledites actions qui selon lui entrent dans le cadre du bien être de tous.
A la fin de la cérémonie, la ministre a procédé à la remise d'appuis à des personnes indigentes.
Elle a ensuite visité des stands animés par les femmes qui s'investissent dans la transformation de produits locaux.
_G.A.
Le professeur Albert Tevoédjrè a été conduit dans sa dernière demeure ce samedi 23 novembre après une messe corps présent en la cathédrale Notre Dame de l'Immaculé conception de Porto-Novo.
Le président de la République, Patrice Talon a rehaussé de sa présence, la messe de funérailles du frère Melchior.
Après son décès le 6 novembre dernier, Albert Tévoèdjrè a été inhumé ce samedi. Plusieurs personnalité ont honoré de leur présence la messe dite en hommage à l'homme d'État.
Le chef de l'Etat avec à ses côtés le président de l'Assemblée nationale, Louis Vlavonou ont assisté à la messe d'adieu célébrée en l'honneur de l'illustre disparu. Les membres du gouvernement ainsi que le médiateur de la République, Joseph Gnonlonfoun et plusieurs autres personnalités dont l'ancien président de la République, Nicéphore Soglo, Bruno Amoussou, Mathurin Coffi Nago, Antoine Kolawolé Idji, Candide Azannaï, Amos Elègbé, Robert Dossou, Jean-Pierre Ezin, Paulin Hountondji, Ali Houdou, Zul Kifl Salami, Mariam Aladji Boni Diallo, Jean-Roger Ahoyo, Emile Paraïzo, Roger Dovonou, Dorothée Kindé Gazard ont assisté la famille en ces circonstances douloureuses.
Les membres du corps diplomatique et les représentants des organisations internationales y étaient également. La messe d'inhumation a été dite par l'évêque de Porto-Novo, Mgr Aristide Gonzalo, qui était assisté de ses collègues de l'archidiocèse de Pakarou, Pascal N'Koué et du diocèse de Natitingou Antoine Sabi Bio.
L'évêque de Porto-Novo, dans son homélie, a mis en exergue les qualités exceptionnelles de l'homme notamment ses engagements politiques, son combat pour les pauvres et sa foi catholique.
Pour Mgr Aristide Gonzalo, le professeur Albert Tévoèdjrè a beaucoup marqué l'histoire du Bénin depuis les indépendances à nos jours en passant par la Conférence nationale de février 1990. La très forte mobilisation des personnalités, amis et sympathisants du défunt à l'occasion de cette messe de funérailles témoigne de toute la grandeur de l'homme.
Invitant chacun à prier pour le disparu, le prélat appelle la jeunesse à s'inspirer des œuvres d'Albert Tévoèdjrè.
Après la messe, le cortège funèbre s'est ébranlé en direction d'Adjati dans la commune d'Adjarra où a été inhumé dans l'intimité familiale l'illustre disparu dans sa maison qu'il a baptisée « Theophania, la Maison africaine de la paix ».
G.A.
(Par Roger Gbégnonvi)
L'on aura reconnu la préconisation d'Aimé Césaire : « Le matériau humain lui-même est à refondre. » Le descendant d'esclaves le disait en 1963 à l'adresse des Africains. Il n'y a pas très longtemps, on lui fit écho à l'université de Dakar : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire. » L'Afrique de Nicolas Sarkozy au Sénégal en 2007, pouvait rappeler la Guinée du général de Gaulle qui, pour punir ce pays d'avoir choisi en 1958 l'indépendance, le vida brutalement de tout personnel et de tout matériel de fonctionnement d'un Etat moderne, et qui, deux ans plus tard, précipita sur les autres pays une indépendance vidée de l'essentiel et assise sur des « accords secrets » de soumission pérenne : Africains spectateurs ligotés du pillage des ressources de l'Afrique.
Sarkozy lui-même faisait écho à Friedrich Hegel. Mais tenu par le politiquement correct, il n'avait pas la liberté de ton de l'immense philosophe parlant de l'Afrique et des Africains à ses étudiants en 1830-1831 : « Ce que nous comprenons sous le nom d'Afrique, c'est un monde anhistorique non développé, entièrement prisonnier de l'esprit naturel et dont la place se retrouve au seuil de l'histoire universelle. » Le ‘‘pas assez'' de Sarkozy était donc une pure gentillesse. Pour Hegel, le grand penseur aux disciples nombreux en Occident, l'Afrique, en 1831, n'était pas du tout dans l'histoire. C'était une vaste réserve naturelle dont les animaux performants étaient capturés et vendus aux puissants Européens par les puissants Africains : l'Afrique vidée de ses forces vives enchaînées : le philosophe le savait.
Les chaînes tombèrent, mais les accords restèrent secrets et contraignants comme si les chaînes n'étaient pas tombées. Aussi, célébrant l'Apartheid, Pik Botha pouvait déclarer à huis clos : « Nous ne prétendons pas comme les autres Blancs que nous aimons les Noirs. Le fait que les Noirs ressemblent à des êtres humains et peuvent agir comme des êtres humains ne prouve pas forcément qu'ils sont judicieusement des êtres humains… Nous avons de bonnes raisons de laisser tous les Mandela pourrir en prison… Ils ne sont bons qu'à faire du bruit, danser, épouser plusieurs femmes et se livrer au sexe. » Il énuméra ensuite « un certain nombre de nouvelles stratégies qui devraient être mises à profit pour détruire cet insecte Noir. Nous devons maintenant faire usage de l'arme chimique ». Insecte Noir pour peuple Noir méprisé, mais dont la terre est chérie par les Blancs pour son or et son diamant.
Mais l'arme chimique « pour lutter contre ce Diable Noir » (Botha dixit) renvoie un peu à la réprouvée « solution finale » nazie. Ce n'est donc pas un hasard si, très tôt, le Blanc confina partout ‘‘ce Diable noir'' dans des espaces bizarroïdes, décrits en 1961 par l'historien Robert Cornevin : « Peu de pays africains ont bénéficié d'un partage territorial aussi magnifiquement absurde que le Togo allemand et le Dahomey français. Il n'est, en effet, pas une seule collectivité africaine de la frontière séparant ces deux pays qui ne soit coupée en deux par son tracé. » Et à l'intérieur de cet « imbroglio ethnique » (Cornevin dixit) se passent des choses étonnantes dont personne ne s'étonne. Ainsi, en 1986, le Blanc remit le Prix Nobel de Littérature à l'écrivain nigérian Wole Soyinka. Littérature haoussa ou yoruba ? Que non ! Littérature anglaise, morbleu ! De toute façon, aujourd'hui encore, des soldats blancs combattent et meurent au Sahel pour la sécurité et la félicité des Noirs : il faut le croire !
Aux prises avec les vendeurs et acheteurs d'hommes, Aimé Césaire a eu raison de préconiser la refonte du matériau humain en général, du matériau humain africain en particulier. Mais est-ce possible avec des Africains prisonniers du smartphone, occupés à se divertir sans arrêt ? Ô Ciel que faire ? Peut-être s'en remettre aux Ecritures : « Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos cœurs. » (Hébr., 3/7). Nous entende le Ciel !
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Le ministre de la santé a planché, jeudi dernier, devant la Commission du Budget et des Finances de l'Assemblée nationale. Prof Benjamin Hounkpatin a défendu le budget exercice 2020, évalué à plus de 70 milliards FCFA. Après la présentation des axes prioritaires du budget, le ministre de la santé a tenu un point de presse pour faire la synthèse des défis du secteur santé et des efforts que le gouvernement projette pour 2020.
Selon le Professeur Benjamin Hounkpatin, « les ressources allouées au secteur santé, telles que mentionnées dans le Cadre de Dépenses à Moyen Terme (CDMT) s'élèvent à 70,319 milliards FCFA en 2020 contre 63,610 milliards FCFA en 2019, y compris les dépenses non réparties ».
Le budget est en augmentation de 6,709 milliards FCFA soit 9,54% et se décompose en fonctionnement : 55,219 milliards FCFA et Investissement : 15,100 milliards FCFA.
Le ministère selon Dr Hounkpatin a pour objectif général « d'assurer à chacun et à tous un bon état de santé selon le cycle de vie d'ici 2022 ». Il s'est doté de trois objectifs spécifiques que sont : améliorer le leadership, la gouvernance et la gestion des ressources dans le secteur de la santé ; assurer une bonne prestation de service de santé et une meilleure qualité de soins pour l'atteinte des Objectifs de Développement Durable et renforcer le partenariat pour la santé.
Le ministre de la santé n'a pas manqué de présenter la situation du Bénin. Elle est caractérisée par : une forte morbidité du paludisme (15,2%) en général, accentuée par une mortalité élevée chez l'enfant (36,7%) ; un taux de mortalité infantile de 55‰ et un taux de mortalité maternelle de 391 pour 100.000 naissances vivantes.
Le Bénin est aussi confronté à un accès aux soins de santé de base limité pour les pauvres du fait des barrières financières et organisationnelles ; une rareté des ressources humaines en ce qui concerne certaines spécialités sans oublier le départ massif à la retraite des agents tous corps confondus et une couverture en infrastructures sanitaires de premier contact qui semble être satisfaisante, avec néanmoins quelques disparités régionales.
A cela s'ajoutent la santé des adolescents et jeunes qui constitue un véritable challenge ; des difficultés dans la matérialisation de la contribution de la médecine traditionnelle à la résolution des problèmes de santé ; le coût élevé des intrants pour qualifier le sang aux fins d'assurer une sécurité transfusionnelle et la recherche, un des piliers majeurs de la promotion de la santé qui est insuffisamment sollicitée.
« Le Gouvernement du Président Patrice Talon, à travers son Programme d'Actions (PAG) 2016-2021 et le Plan National de Développement Sanitaire 2018-2022, œuvre à améliorer la situation sanitaire pour le bien-être des populations béninoises », a affirmé le ministre de la santé.
Les réformes majeures engagées
Face à ces constats, le ministère de la santé a entrepris de nombreuses réformes telles que : l'assainissement de l'exercice en clientèle privée à travers la fermeture des formations sanitaires privées non autorisées ; la lutte contre la vente de médicaments de qualité inférieure et falsifiés ; la mise en place de la commission chargée du contrôle des structures de prestation des soins médicaux et l'assainissement du mécanisme de gestion des évacuations sanitaires.
Sans oublier, l'optimisation de l'utilisation du personnel médical spécialiste dans les formations sanitaires ; la mise en place et le fonctionnement des nouvelles institutions et structures (Autorité de Régulation du Secteur de la Santé ; Agence Nationale des Soins de Santé Primaires ; Agence Béninoise de Règlementation Pharmaceutique etc.) et la mise en place d'un canal fonctionnel de gestion des plaintes et des relations avec les usagers.
D'après le ministre de la santé, « le budget élaboré pour l'année 2020 s'inscrit dans le cadre de la réalisation des objectifs du PNDS 2018-2022 et des grandes orientations du Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) 2016-2021 à travers les trois programmes budgétaires : pilotage et soutien aux services du ministère de la Santé ; prévention et sécurité sanitaire et offre et accès aux soins de santé ».
Les activités phares pour 2020
Le ministre de la santé a énuméré quelques activités phares pour 2020. Il s'agit de la poursuite des mesures sociales en faveur de la population et de la mise en place des nouvelles structures engendrées par la réforme du secteur qui sont entre autres : l'opérationnalisation du nouveau décret portant Attribution, Organisation et Fonctionnement (AOF) du Ministère de la Santé avec la mise en fonction des nouvelles structures telles que l'ARS, l'ANSSP, l'ABRP, les Conseils nationaux de soins de santé primaire et de médecine hospitalière.
Il y a aussi : la poursuite de l'expérience pilote du volet Assurance-Maladie de l'ARCH en vue de sa mise à l'échelle nationale ; la prévention et la prise en charge des maladies non transmissibles et transmissibles et le renforcement des ressources humaines qualifiées en faveur des formations sanitaires.
D'autres projets sont : la construction de l'unité de dialyse du CHUD Ouémé/Plateau ; l'acquisition de vaccins pour faire face aux épidémies ; le renforcement de la prise en charge des femmes victimes de violence, l'acquisition d'équipements de dialyse au profit du CNHU-HKM, des CHU du Borgou et de l'Ouémé et, du CHD Zou. Plusieurs activités sont également prévues pour 2020 afin d'améliorer la situation sanitaire du Bénin.
Prof Hounkpatin invite « tous les acteurs du secteur santé à plus de solidarité pour garantir plus de synergie et d'alignement sur les priorités du Programme d'Actions du Gouvernement, que le ministère de la Santé a traduit dans ses différents documents de politiques et d'orientation ».
Les députés ont apporté leurs observations lors de la présentation des axes prioritaires du budget 2020 du ministère de la Santé. Certains députés ont souhaité conformément aux engagements pris par les gouvernements africains à Abuja, en avril 2001, d'attribuer 15% des budgets nationaux au secteur de la santé.
A.A.A
Un accord vient d'être signé sur les services aériens entre le Bénin et le Ghana. Les documents ont été paraphés, vendredi 22 novembre, entre le Ministre des Infrastructures et des Transports, Hervé Hêhomey, et le Vice-Ministre de l'Aviation du Ghana, Yaw Afful. La cérémonie s'est déroulée à la salle de Conférence du Ministère des Infrastructures et des Transports.
Cet accord devient une réalité après que le Bénin ait fait son adhésion au Marché Unique du Transport Aérien Afrcain (MUTAA). Il s'agit d'un projet phare de l'Agenda 2063 de l'Union Africaine (UA), lancé lors de la 30ème Session Ordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement, le 28 janvier 2018 à Addis-Abeba, en Ethiopie.
Hervé Hêhomey pense que l'accord sur les services aériens entre le Bénin et le Ghana est le résultat d'une série de consultations bilatérales.
Cet accord « a été conclu à la suite des consultations aéronautiques qui ont eu lieu lors de la Conférence de l'OACI sur les négociations relatives aux services aériens, le 06 décembre 2016 à Nassau au Bahamas », a rappelé le ministre.
Pour lui, « Le transport aérien est un important vecteur de développement économique et d'intégration regionale. C'est pourquoi, dans son Programme d'actions "Bénin Révélé", le Gouvernement du Président Patrice Talon met un accent particulier sur le Transport aérien à travers l'amélioration des Infrastructures aéroportuaires, en vue de soutenir le développement du Transport aérien ».
Le secteur aéroportuaire selon le Vice-Ministre de l'aviation du Ghana, est un secteur vital pour le développement d'un pays.
Yaw Afful informe que son pays a une politique aéroportuaire très libérale et dispose de lignes régulières pour une connectivité aérienne efficace. « Nous sommes aussi prêts à aider les pays frères de la sous-région, dont le Bénin, à avoir un système aéroportuaire performant », a affirmé Afful.
La cérémonie de signature d'accord s'est déroulée devant les membres de la délégation ghanéenne, des cadres du ministère des transports et de l'Aviation nationale civile du Bénin (ANAC-Bénin).
G.A.
Deux élèves d'une école coranique ont été arrêtés avec environ 100 000 dollars en faux billets, jeudi 21 novembre 2019, à Sakété, dans le département du Plateau.
Ils ont été interpellés à la sortie du domicile d'un marabout.
Dans le but de faire usage des faux billets, les élèves se sont rendus chez le marabout pour avoir des pouvoirs. Désormais aux mains de la police, ils répondront de leurs actes devant le procureur de la République.
A.A.A
Le plan d'intervention prioritaire pour la réhabilitation et le Développement du Parc W a été lancé à la mairie de Kandi, jeudi 21 novembre 2019.
C'est le préfet de l'Alibori, Moussa Mohamadou, qui a présidé la cérémonie au nom du ministre du cadre de vie et du développement. ''La gestion efficace du parc national W préoccupe les autorités au plus haut niveau niveau. À travers cette réserve de faune et de la flore, on doit pouvoir révéler le Bénin au monde entier'', a déclaré le préfet.
Pour Mohamadou Moussa, c'est une nouvelle ère pour la gestion du patrimoine faunique du parc national W.
Le maire de Kandi, Abibou Orou Ganni Bachabi, a réitéré aux partenaires dont African Parcs Network, son entière disponibilité à collaborer et accompagner pour la bonne marche des activités dans cette grande biosphère.
Pour lui, le lancement du plan d'intervention prioritaire pour la réhabilitation et le développement du parc national W vient à point nommé.
G.A.
Ils sont cinq personnalités à rendre visite au président de l'Assemblée nationale jeudi dernier. Louis. Vlavonou les a tous reçus avant la plénière consacrée au vote du statut de l'opposition.
Plusieurs personnalités ont été reçues par le président de l'Assemblée nationale. Albert Agossou, ancien ambassadeur du Bénin en France et président de l'Association des ministres plénipotentiaires, ancien Ambassadeurs à la retraite a été reçu par le président Louis Vlavonou accompagné de plusieurs membres de son association. Ils ont profité de cette audience pour soumettre au président du parlement certaines préoccupations. « Une occasion valant une autre, nous en avons profité pour lui soumettre les différents problèmes auxquels nous sommes confrontés dont par exemple nos impayés de salaires. Nous étions des ambassadeurs ayant fait plusieurs postes et il y a eu des impayés que l'Etat nous dois. Depuis près de cinq ans, malgré tous les efforts que nous avons faits, nous n'avions pas pu obtenir ce qu'on nous doit alors que beaucoup d'entre nous sont entrain de passer de l'autre côté », a confié Albert Agossou.
Le consortium des consultants indépendants était également au cabinet de Louis Vlavonou. La délégation conduite par David Vidéhouénou est allé présenter au président de l'Assemblée nationale les types d'appui qu'ils pourraient apporter à l'institution notamment en ce qui concerne le renforcement des capacités des fonctionnaires parlementaires.
Le président a reçu également la délégation de la Fédération des conducteurs de taxis-motos de l'Ouémé/Plateau, une délégation de l'Ensemble culturel et poliphonique, La symphonie du Bénin et enfin la délégation du consortium touristique par millions au Béninois.
G.A.
Treize récipiendaires ont prêté serment ce vendredi 22 novembre 2019 pour adhérer à l'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin (ONAUB).
La cérémonie s'est déroulée au siège de l'institution dans la Maison des bâtisseurs à Agblangandan (Sèmè-Podji) en présence d'une délégation du gouvernement, des responsables de l'Ordre et de nombreux invités.
« En prêtant service, vous devez observer les normes qui régissent la profession. Je vous souhaite de tout coeur l'épanouissement dans votre profession », a déclaré le président de l'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin, Narcisse Justin Soglo. Une profession qui selon lui, est régit par des principes. Il s'agit entre autres, de la compétence où il faut intervenir et améliorer sa connaissance, partager de ses expériences.
La moralité par delà de laquelle, il faut éviter tout attitude ou comportement pour discréditer la profession. L'architecte doit observer l'indépendance, il doit aussi opter pour l'éducation du public.
Le président de l'Ordre a expliqué que les nouveaux bâtisseurs peuvent opter pour l'ouverture de leur propre cabinet. Et pour le faire, ils doivent respecter les exigences et faire leur demande auprès du ministre du cadre de vie.
« A la date d'aujourd'hui, 89 cabinets sont agréés », a-t-il précisé.
En entrant dans l'Ordre, les récipiendaires deviennent membres de l'Union Internationale des Architectes (UIA), de l'Union des Architectes d'Afrique (UAA), de la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique (FAFA) et de la Conférence des Ordres des Architectes de l'UEMOA.
« Je vous invite à mesurer le poids du choix que vous avez fait. A l'Ordre, il n'y a pas que de droits mais aussi des devoirs. Vous vous engagez donc à être des modèles pour la société. Avec le temps vous vous habituerez aux exigences. Le Conseil national invite à la motivation et au renforcement de la cohésion de l'Ordre », en appelle-t-il.
Le Secrétaire général adjoint du ministère de la justice au nom du ministre, a rappelé que toute profession est régie par des normes, il faut que les règles soient respectées. « Vous êtes sur le point de recevoir le sacre. Il est nécessaire que vous adoptez des comportements vertueux de votre profession ».
Pour lui, « Le serment est bien sûr provisoire mais l'importance de la profession fait que vous devriez respecter les textes y régissant. Ce que vous êtes appelés à faire n'engage pas que vous. Cela engage tout le monde, l'ordre public. Mon souhait est de vous appeler à faire honneur à votre profession ». Il invite à ce que dans « l'exercice de la profession, le ministère de la justice n'ait pas à intervenir en vous poursuivant mais en vous accompagnant de manière très joyeuse dans vos compétences ».
Le Secrétaire général du ministère de l'enseignement supérieur, au nom du ministre, a dit toute sa joie pour cette admission puisque le rôle des architectes est plus que jamais indispensable pour transformer la ville. « Je salue votre engagement et votre dévouement à trouver des solutions pour bâtir notre pays », confie-t-il.
A l'en croire, « Le serment n'est pas une allégeance aux autorités, mais une exigence. Je vous souhaite de mettre en exergue toutes vos compétences ».
« Je voudrais vous encourager dans votre vie artistique. L'architecture demande beaucoup de finesse, d'exigence, de clarté. C'est l'occasion à saisir afin de mettre vos compétences en exergue », leur a-t-il conseillé.
Le Ministre de cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato dira pour sa part : « Je voudrais les féliciter au nom du chef de l'État et leur souhaiter une vie professionnelle bien remplie et radieuse ». « Je vous exhorte à la créativité, à l'innovation, la rigueur et à beaucoup travailler. La concurrence est de plus en plus dure », a ajouté le ministre. Il appelle à ce que la volonté et l'engagement soient de mise. « Je voudrais appeler notre attention sur l'enjeu qu'est notre cadre de vie face au développement durable et à la légitime attention des populations pour un cadre de vie agréable », insiste le ministre. Pour le premier responsable béninois du cadre de vie et du développement durable, « Quels que soient le rôle et la forme de l'exercice de notre profession, que le développement durable soit notre quotidien. La collaboration avec l'Ordre pour transformer notre cadre de vie est intacte et nous sommes plus engagés si le travail professionnel est au rendez-vous ».
Après les différentes allocutions, chaque récipiendaire s'est engagé devant l'Ordre et les autorités à respecter les exigences de la profession.
Ainsi dira chaque récipiendaire : « Dans le respect de l'intérêt public qui s'attache à la qualité architecturale, et urbanistique je jure d'exercer ma profession avec conscience et probité et d'observer les règles et règlements les régissant en République du Bénin ».
S'en est suivi le port de l'écharpe à chaque récipiendaire.
Le représentant des partenaires n'a pas manqué d'exprimer son soutien aux nouveaux membres de l'Ordre. « Au nom de tous les partenaires de l'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin, je voudrais présenter mes félicitations aux heureux récipiendaires. C'est une joie pour nous que l'autoroute que nous avions emprunter, certains y sont arrivés. Nous prenons l'engagement de vous accompagner et de mettre à votre disposition ce dont vous aviez besoin pour le travail et jouir de votre mission pour transformer notre cadre de vie. Cet engagement soit continuel pour le devenir de notre nation », a affirmé M. Cakpo Chichi.
La représentante des récipiendaires, Koutchika Marlène Ahouéfa se dit heureuse pour leur intégration dans l'Ordre. Elle remercie l'ensemble des membres de l'Ordre et confie que « L'architecte est l'orchestre de l'art de bâtir. Ses propositions visent l'amélioration du cadre de vie pour chacun. Il dialogue avec les habitants en les aidant à participer à l'amélioration de leur mode de vie ». « Je voudrais exprimer notre plus grande reconnaissances à nos formateurs et accompagnateurs. Nous nous engageons à jouer pleinement notre rôle pour bâtir un cadre de vie plus heureux et plus juste », souligne-t-elle.
Avec les nouveaux adhérents, l'Ordre passera désormais à 193 membres.
L'Ordre national des architectes et urbanistes du Bénin et institué par le Décret nº83-388 du 1er novembre 1983.
Conformément aux textes de l'UEMOA, l'exercice de la profession est subordonnée à au moins cinq ans de formation dans une école reconnue et à l'accomplissement d'un stage de 24 mois rémunéré.
La cérémonie de présentation de serment des nouveaux membres est organisée dans le cadre du 36è anniversaire de l'Ordre.
G.A.
La revue de la gestion du secteur de l'énergie, exercice 2018 s'est déroulée ce vendredi à Cotonou. Présidée par le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, elle a été axée sur le thème « Visibilité du secteur de l'énergie au Bénin : Bilan des réformes, performance et perspectives ». La séance s'est déroulée en présence des partenaires techniques et financiers et des acteurs intervenant dans le domaine de l'énergie.
L'objectif visé est d'« Echanger sur les progrès enregistrés dans le secteur de l'énergie et les perspectives, afin de mieux orienter les stratégies et opérationnaliser la mise en œuvre des actions retenues pour le développement du secteur ».
Ladite revue permettra au ministère de l'énergie de disposer des cibles de performance consensuelle à réaliser sur le triennal 2019-2021 et sur une idée plus ou moins précise des conditions critiques à remplir ainsi que des moyens à sa portée.
Pour le ministre Dona Jean-Claude Houssou, ce creuset est une étape importante permettant de faire un arrêt plus que sur l'image pour faire le point avec un regard sans concession sur le secteur. Il salue les partenaires techniques et financiers pour leur accompagnement sans faille au secteur de l'énergie.
« Le droit à l'énergie se positionne aujourd'hui comme un droit indissociable de tous les autres droits fondamentaux de la personne humaine, parce que l'accès à l'énergie conditionne la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme et est le socle de tout développement socioéconomique », a expliqué le ministre.
Ce qui selon lui justifie ce pourquoi le président de la République Patrice Talon et son gouvernement ont fait de ce secteur, un secteur prioritaire et s'efforcent de résoudre durablement le problème de déficit énergétique et de l'offre qu'a connu le Bénin depuis des décennies à travers des actions de diversification des sources d'approvisionnement et surtout d'augmentation de la capacité de production à travers un réseau de transport de distribution moderne, efficient et efficace.
Par ailleurs, le ministre précise que des actions ont été initiées presque dans tous les domaines, suscitant ainsi l'augmentation significative de la capacité propre produite par le Bénin à près de 180 mégawatts. Ce qui a permis au pays de réduire le taux de dépendance de l'électricité à l'étranger qui peut être évalué à près de 60%.
Le directeur de l'Agence Française de Développement (AFD) au Bénin, Adrien Hayé, et chef de file des partenaires techniques et financiers, avoue que beaucoup de choses sont faites pour le secteur par le gouvernement. Néanmoins, Adrien Hayé pense que des défis restent à relever pour impacter ce secteur. Il reste persuadé que cette revue est un jalon important qui permet de mesurer tous les ans les avancées obtenues, les impacts engendrés et la qualité des efforts menés.
Le directeur général des ressources énergétiques, Flinso Assan, se réjouit des résultats satisfaisants et permanents enregistrés depuis l'avènement du régime de la Rupture.
G.A.
Le Forum des directeurs de publications de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Fodip-Uemoa), c'est le nom du tout nouveau regroupement de professionnels des médias né dans l'espace sous-régionale.
La cérémonie de lancement officiel dudit forum a eu lieu dans l'après-midi de vendredi 22 novembre 2019 à Cotonou sous le thème : « Contribution des institutions de l'Uemoa au développement de l'espace ».
Ce thème selon le président du Fodip-Uemoa, Alain Affedjou, traduit le sens profond de la généralisation des initiatives à travers une approche concertée. « Fodip-Uemoa se veut une tribune unique et par excellence de concentration des informations politiques, économiques, sociales, culturelles, diplomatiques et sécuritaires au niveau des Etats membres en vue de constituer de relais de différentes initiatives prises pour accélérer le processus de développement », a-t-il expliqué.
La vocation première du Forum, selon son président, est d'asseoir un réseau de communication assez dense, une plateforme d'échange d'expériences en matière de traitement de l'information dans le but de promouvoir davantage les missions dévolues à l'Uemoa, et surtout de travailler à donner à l'institution, une nouvelle visibilité.
A travers sa devise, « L'information au-delà des frontières », le Fodip-Uemoa se donne pour défis, de lutter contre la propagation des informations fausses et erronées à travers la définition d'une ligne de communication institutionnelle et unidirectionnelle basée sur l'investigation adéquate, et des sources d'information fiables, a souligné Alain Affedjou. Depuis les années 1990, rappelle-t-il, le processus d'intégration sous-régionale visant à tracer une voie de développement pour l'Afrique s'est accéléré. Le rôle des médias selon le président du Fodip-Uemoa, est d'accompagner cette dynamique. Ainsi, les journalistes à travers leurs productions et leurs dossiers d'enquêtes traités avec soin, rigueur et professionnalisme, veulent désormais, être capables d'apporter leur pierre à l'édifice en construction. « Il s'agit d'un engouement soutenu et d'un volontarisme exemplaire pour baliser davantage le terrain de manière à faire comprendre aux sceptiques et autres athées, que le rêve d'une Afrique qui travaille pour l'émergence de sa propre économie, son intégration sociale et son indépendance décisionnelle est encore possible », a précisé M. Affedjou.
En envisageant d'aller vers une presse africaine unifiée, il nourrit l'espoir que le nouveau regroupement fera cas d'école. Sa démarche selon lui, s'inscrit dans une approche participative voire inclusive.
Le président du Fodip-Uemoa a par ailleurs rappelé que l'ouverture du marché financier de l'Uemoa en septembre 1998, l'union douanière en vigueur depuis le 1er janvier 2000, le tarif extérieur commun pour promouvoir le commerce intra-régional, et le débat sur la monnaie unique pour les pays de la zone franc, et l'inclusion financière, sont autant de défis et perspectives qui nécessitent une nouvelle forme de communication soutenue et intégrée.
Alain Affedjou a pour finir, précisé que le Fodip-Uemoa n'est pas qu'une simple association de journalistes communicateurs, mais plutôt une élite de professionnels des médias qui entend travailler sur le long terme.
La cérémonie de lancement a connu la présence des représentants de journalistes des pays de la sous-région, de la Banque ouest-africaine de développement (Boad), du Programme des nations Unies pour le développement (Pnud), de la société BenAfrique, du secrétaire général adjoint du gouvernement, de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), du réseau de téléphonie mobile Moov-Bénin, de Coris Bank, et de l'ancien ministre des transports, Richard Sènou, et de Franck Kpotchemè, conseiller à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication. Toutes ces personnalités ont salué l'initiative et rassuré de leur soutien à accompagner le Fodip-Uemoa.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La star béninoise de la musique Angélique Kidjo a été nominée aux Grammy Awards 2020. Elle est désignée dans la catégorie World Music grâce à son album « Celia », en compétition avec le musicien nigérian Burna Boy et les artistes tels que Altin Gün (Gece, Pays-Bas), Bokanté et Metropole Orkest, menés par Jules Buckley (What Heat, États-Unis) et Nathalie Joachim avec le Quatuor Spektral (Fanm D'ayiti, Haïti / États-Unis).
L'album Célia de la chanteuse béninoise est un disque qui rend hommage à la reine de la salsa cubaine, Célia Cruz, décédée en 2003. Une manière pour la diva de célébrer les racines africaines de Célia Cruz. « Si elle peut faire de la salsa dans un monde d'hommes, alors rien n'est impossible », a déclaré Angélique Kidjo sur TV5 monde.
Cette édition marquant la 62ème cérémonie annuelle des Grammy aura lieu le 26 janvier 2020 au Staples Center de Los Angeles avec pour hôte la pianiste, chanteuse et actrice américaine Alicia Keys.
Lors de cette manifestation, les meilleurs enregistrements, compositions et artistes de l'année allant de la période du 1er octobre 2018 au 31 août 2019 seront récompensés.
L'ambassadrice internationale de l'UNICEF a été maintes fois nominée aux Grammy Awards. Aussi, a-t-elle remporté trois fois le Grammy.
A.A.A
Dans le but de réduire les taux d'accidents sur les axes routiers surtout en cette période de fin d'année, le directeur départemental de la Police Républicaine a organisé le mercredi 20 novembre 2019, une séance de sensibilation sur le tronçon Cotonou-Allada.
La séance a permis de sensibiliser plus d'une centaine de conducteurs d'automobiles sur l'excès de vitesse.
Aussi, un cinémomètre a-t-il été positionné à Akassato et un autre à Sékou pour indiquer la vitesse.
La Police républicaine poursuit la sensibilation auprès des usagers.
A.A.A
Les travaux de la revue du secteur de l'énergie exercice 2018 se sont déroulés ce vendredi 22 novembre 2019, à l'Infosec, à Cotonou. Lancée par le ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, la revue du secteur de l'énergie exercice 2018 a connu la participation des Partenaires techniques et financiers (PTF) et les différents acteurs intervenants dans le secteur de l'énergie au Bénin ainsi que les cadres du ministère de l'énergie.
Les travaux de la revue du secteur de l'énergie exercice 2018 a permis de réfléchir sur les problèmes du secteur en vue de dégager les éléments de consolidation et les axes de son amélioration. Au cours des travaux, le point de la mise en œuvre des recommandations issues de la revue exercice 2017 a été examiné, ainsi que le rapport d'exécution du Budget programme par objectif du secteur de l'énergie exercice 2019.
Le directeur général des ressources énergétiques a précisé que les résultats obtenus depuis 2016 redonnent espoir. « (…) Sans les efforts conjugués des parties prenantes avec le concours précieux des PTF, nous ne pouvons pas envisager de contribuer significativement à la réussite du portefeuille du Programme d'action du gouvernement 2016-2021 ».
Au nom des Partenaires techniques et financiers, le Directeur de l'Agence française de développement, M. Adrien Haye a salué l'effort et les résultats obtenus dans le secteur de l'énergie. Pour lui, cette revue sectorielle est un jalon important et incontournable qui permet de mesurer tous les ans les avancés obtenus, les impacts engendrés et la qualité des efforts menés mais, aussi le cas échéant de décider là où il convient de les intensifier ou de les renforcer, « C'est donc un outil de mesure, un miroir de notre capacité collective et individuelle à appuyer le secteur dans sa mission fondamentale. Fournir aux particuliers et aux acteurs économiques, de l'énergie électrique en quantité et en qualité à un prix soutenable. »
A l'ouverture des travaux, le ministre de l'énergie a rappelé que le droit à l'énergie se positionne aujourd'hui, comme un droit indissociable des autres droits fondamentaux de la personne humaine, parce que souligne-t-il, « L'accès à l'énergie conditionne la satisfaction des besoins fondamentaux de l'homme, et socle de tout développement socio-économique ».
Au cours des travaux, 6 communications ont été présentées autour de deux panels dont le premier porte sur la gouvernance du secteur de l'énergie et le second sur l'opérationnalisation de sa stratégie.
Au cours des échanges, les indicateurs du secteur ont été passés au peigne fin. Le point des recommandations de l'exercice 2017 a été présenté. Il en ressort que les recommandations de l'exercice 2017 ont été mises en œuvre à 91 % contre 36 % en 2016. Les réformes du secteur ainsi que la gestion budgétaire ont été débattues.
A l'issue des travaux 7 recommandations ont été formulées. Plusieurs remarques ont été suggérées pour l'amélioration de ces recommandations.
Avant de clôturer les travaux, le ministre de l'énergie n'a pas manqué de saluer la qualité des travaux et surtout la disponibilité des Partenaires techniques et financiers. « Je veux remercier l'Autorité de régulation pour sa présence qui est pour moi un signe de renouveau en thème de réglementation du secteur. Toutes les structures présentes méritent les félicitations. », a-t-il souligné avant d'assurer qu'il mettra toute sa volonté « (…) Je jouerai ma partition en faisant de sorte que tout ce qui dépendra de moi sera au rendez-vous sans faille ».
Marcel HOUETO