Elle est vivante mais hantée par un macchabée ! Sa mort est constatée à l'hôpital, mais elle continue de manger du Thiebou Dieunn (Riz au poisson). Ce n'est pas du paranormal, ni du mysticisme africain. C'est une fraude administrative qui a mal tourné. Une immigrée sénégalaise a prêté sa carte d'assurance maladie à une autre femme. Après hospitalisation, celle-ci est décédée et sa mort est constatée avec l'identité de la sénégalaise vivante. La défunte emporte dans sa mort la personnalité juridique de celle qui lui avait prêté sa carte Vitale. Les conséquences sont périlleuses pour la vivante-morte.
Les conséquences juridiques du statut de vivant-mort sont dévastatrices.
La mort entraine l'annihilation de la personnalité juridique et l'ouverture de la succession du défunt, comme le prévoit l'article 720 du code civil. Mais qu'en est-il lorsque la personne dont la mort est médicalement constatée ne correspond pas à celle dont la mort juridique est actée ? N'ayant plus de personnalité juridique comme les déportés et les condamnés à mort dans la France du 19ème siècle, cette dame sénégalaise ne pourra plus occuper un emploi, car les morts ne travaillent pas. Elle n'aura ni droit au chômage, ni aide au logement, ni revenu de solidarité active, ni allocations familiales. Ses contrats d'abonnements seront résiliés. En France elle aura perdu son patrimoine. Elle ne pourra plus utiliser son compte bancaire qui sera clôturé pour cause de décès. Ses enfants seront considérés comme des orphelins, alors que leur mère est bien en vie. Son mariage sera dissout, alors qu'elle continue de dormir sur le même lit avec son mari. Sa succession sera organisée.
Il ne s'agit pas là d'une usurpation d'identité, qui suppose une appropriation délibérée de l'identité d'un tiers, sans son accord. Dans cette affaire la sénégalaise avait volontairement prêté sa carte vitale à la future défunte. Les deux protagonistes sont passibles de faux et d'usage de faux. Il découle de l'article 441-1 du Code pénal que toute altération frauduleuse de la vérité ayant pour effet d'établir la preuve d'un droit ou d'un fait ayant des conséquences juridiques constitue un « Faux ». Le Faux peut porter un support matériel, comme sur un élément moral. C'est le cas de l'affirmation de la sénégalaise décédée, qui a prétendu à l'hôpital être une personne qu'elle n'est pas. La sénégalaise déclarée morte, mais toujours vivante, est coupable de faux au même titre que la défunte. Si elle continue d'utiliser son titre de séjour, elle pourra être poursuivie pour usurpation de sa propre identité. Ce n'est pas la fête au village !
La résurrection juridique sera hardie.
Cette dame devra contester l'avis constatant son décès et doit le faire avant la prescription. A défaut, elle restera définitivement morte, bien qu'elle soit vivante, en chair et en os. Même si elle reste vivante aux yeux des autorités de son pays d'origine, elle ne pourra pas quitter légalement la France, car les morts ne prennent pas l'avion. Son passeport sera considéré comme un faux. Elle sera passible d'usage de faux si elle essaie de voyager avec. Malgré ces péripéties, elle ne devrait pas succomber à la tentation de renaître de ses cendres juridiques en s'offrant une autre identité. Elle serait alors condamnée à vivre dans la fraude toute sa vie, et elle emportera ses enfants et son mari dans une spirale de supercheries.
Elle devrait se rendre la mairie pour demander un certificat de vie afin de prouver qu'elle n'est pas enterrée. Ensuite elle devrait assumer son délit et aller se dénoncer à la préfecture. Elle ne pourra pas se prévaloir de sa turpitude. Mais avec de bons conseillers elle pourra démontrer qu'elle est bien elle-même, et pourrait recouvrer sa personnalité juridique par des tests ADN, des photographies, des témoignages, des actes d'états civils de ses enfants et de son mari, et d'autres documents officiels. Le constat de décès par le médecin et l'acte de décès établi par l'officier d'état civil supposent, en principe, l'existence d'un cadavre. Mais faudrait-il que ce soit le bon cadavre. Or, en l'espère, le cadavre ne correspond pas à l'identité de la personne dont la mort est constatée. Cette erreur matérielle d'appréciation par les autorités médicales et municipales peut entrainer la nullité de l'acte de décès. La dame risquera tout de même des sanctions pénales, une amende, ou un rappel à la loi. Elle risque aussi une interdiction de séjour sur le territoire français de 10 ans, ou même une interdiction définitive de séjour. Mais au moins elle pourra renaître civilement et juridiquement, se réapproprier la jouissance de ses biens, sa vie privée et familiale, et une mobilité transfrontière. Elle pourra même redemander un autre titre de séjour, que la préfecture ne pourra pas lui refuser dans certaines circonstances où la délivrance est de plein droit. Et au pire, elle pourra retourner dans son Sénégal natal, avec sa personnalité juridique en poche.
Les micmacs sur l'assurance maladie sont dans la ligne de mire du gouvernement français.
En France on estime que la fraude aux prestations coûte des centaines de millions d'euros à l'Etat (350 millions d'euros). Cette fraude peut concerner l'assurance maladie, les allocations chômage, les allocations familiales, les pensions de retraite, etc. Le fait d'utiliser un faux est sévèrement sanctionné à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende. En plus de la sanction pénale, les organismes de sécurité sociale peuvent infliger des pénalités financières aux fraudeurs.
Avec la suspicion que le tourisme médical se développe en France, le sort sanitaire des immigrés en situation de précarité est aléatoire. Le président Français disait récemment que la France devait s'occuper de la question « des gens qui viennent avec un visa touristique, qui restent trois mois et ensuite se mettent à l'Aide Médicale d'Etat (AME) ». En adoptant le 6 novembre 2019 de nouvelles mesures qui imposent aux demandeurs d'asile un délai de carence de trois mois pour bénéficier de la protection universelle maladie, qui diminuent les droits à la santé des déboutés du droit d'asile, et conditionnent l'accès au soins des sans-papiers à l'accord préalable de la Sécurité sociale, la France met les étrangers concernés dans une situation qui les encourage à faire des micmacs pour se soigner.
Si vous n'avez pas de titre de séjour, demander l'AME. Si vous ne remplissez pas encore les conditions de l'AME, allez aux urgences ou dans des centres de santé solidaires. Evitez l'usurpation ou l'emprunt d'identité dans le domaine médical. Votre diagnostic médical se fera avec les pathologies de la personne qui vous a prêté sa carte d'assurance maladie. Les conséquences peuvent être graves, médicalement, pénalement et civilement.
Aliou TALL,
Président du RADUCC
Email : raducc@hotmail.fr
Une délégation d'investisseurs japonais a effectué deux jours de mission de prospection des opportunités d'investissement au Bénin.
Le séjour qui a débuté le jeudi 28 novembre 2019 a permis à la délégation de s'imprégner des réformes et politiques menées par le gouvernement Talon pour l'amélioration du climat des affaires et des investissements au Bénin.
Représentants d'importantes entreprises japonaises privées, les membres de la délégation et les cadres du Bénin ont discuté du climat des affaires et des investissements, les projets phares du PAG. Aussi, la délégation d'investisseurs japonais a-t-elle eu des échanges avec des ministres du gouvernement et haut cadres.
Selon l'Ambassadeur du Japon au Bénin S.E.M. Kiyofumi KONISHI, cette mission est la preuve que le gouvernement japonais veut accompagner davantage le Bénin dans son développement.
« Le Programme d'Actions du Gouvernement du Chef de l'État béninois, pour le quinquennat 2016-2021, offre de nombreuses opportunités d'investissement pour le secteur privé.
Les réformes menées depuis 2016 ont permis d'améliorer significativement le climat des affaires dans notre pays », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat, chargé du Plan et du Développement au Bénin.
Il a notifié que près de 62% du PAG est prévu pour le financement du secteur du secteur privé.
Lors de la 7ème Conférence Internationale sur le Développement de l'Afrique (TICAD), les autorités japonaises ont pris la résolution d'accélérer les investissements en Afrique.
A.A.A
La salle Fleuve Jaune du Ministère des Affaires Étrangères et de la Coopération a servi de cadre, vendredi 29 novembre 2019, au 37ème Conseil d'Administration de l'Ecole Africaine des Métiers de l'Architecture et de l'Urbanisme (EAMAU).
14 ministres de l'Enseignement Supérieur des pays membres de l'EAMAU ou leurs représentants prennent part à cette rencontre.
C'est le ministre de cadre de vie et du développement, José Tonato qui au nom du chef de l'Etat a présidé l'ouverture officielle de la réunion.
Il a expliqué aux participants à cette rencontre de haut niveau que le vœu du gouvernement béninois en abritant cette session ordinaire, est de voir l'EAMAU grandir au fil des ans, de se constituer comme un vrai moteur de développement des pays africains dans son domaine d'expertise et de s'affirmer davantage comme un centre de référence du cadre bâti et de la ville en Afrique et dans le monde. Cette rencontre est présidée par la Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Mme Éléonore Yayi Ladéka.
Après l'ouverture de la rencontre, les travaux du Conseil des Ministres des pays membres de l'EAMAU ont ensuite démarré au Novotel.
G.A.
1233 contrôles dans les formations sanitaires et 24 cas de saisine, c'est le bilan d'une année d'exercice de la Commission chargée du contrôle des structures de prestations de soins médicaux. L'investigation a pour but d'étudier le cas, de situer les responsabilités et de proposer des actions à l'autorité afin d'éviter des déviances.
Selon le Coordonnateur de la Commission Pr Blaise Ayivi, « pendant ce dernier trimestre de l'année 2019, 05 cas ont été investigués ».
La Commission a signalé « le cas d'un nourrisson de 02 ans décédé le 10 septembre 2019 aux urgences pédiatriques du CHD Zou d'Abomey des suites d'un paludisme grave avec une anémie sévère ».
Aux services des urgences du CHUDOP de Porto-Novo, un élève de 15 ans est décédé le 10 octobre 2019, des suites d'une péritonite appendiculaire.
Le dernier cas informe la Commission est celui « d'un jeune homme de 20 ans décédé le 06 Septembre 2019 au service de chirurgie du CHUZ d'Abomey-Calavi dans les suites opératoires d'une occlusion intestinale sur bride traitée par une importante résection intestinale ».
« Malgré l'absence de faute professionnelle patente, ces décès sont encore et malheureusement occasionnés par des défaillances dans l'organisation des services et le non-respect des protocoles de prise en charge des malades et des urgences particulièrement », indique Pr Blaise Ayivi qui ajoute que « la chambre disciplinaire de l'Ordre national des médecins du Bénin (ONMB) s'est penchée sur les dossiers de saisine ».
D'après la Commission, « ces cas de saisine ont permis aux agents de santé de savoir que les actes professionnels sont surveillés et sanctionnés en cas de non-respect des normes ; de même la population prend conscience qu'elle peut se plaindre pour des soins inadéquats ».
Pour la Commission, « l'hygiène, le respect des normes, l'organisation et le fonctionnement efficaces des services restent des atouts majeurs pour relever les défis des acteurs du système de santé ».
Les populations sont invitées à faire des dénonciations des irrégularités constatées dans les formations sanitaires via le numéro WhatsApp du ministère de la santé : 91 44 44 44.
Akpédjé AYOSSO
La Commission chargée du contrôle des structures de prestation de soins médicaux a fait le bilan d'une année d'exercice lors d'un point de presse tenu ce vendredi 29 novembre 2019, dans l'enceinte du ministère de la santé.
La structure a effectué 1233 contrôles dans les formations sanitaires publiques et privées des 12 départements du pays et réalisé 24 cas de saisine.
Mise en place le 10 octobre 2018 par le Chef de l'Etat, Patrice Talon, pour le contrôle du respect des normes par les établissements de prestations de soins médicaux, la Commission a fait sa première sortie dans les formations sanitaires le 12 novembre 2018.
« En une année de travail, nous avons effectué 1233 contrôles en deux ou trois passages dans les formations sanitaires publiques et privées des 12 départements de notre pays et nous avons réalisé 24 cas de saisine », a déclaré Pr Blaise Ayivi, coordonnateur de la Commission Chargée du Contrôle des Structures de Prestations de Soins Médicaux.
Lors du contrôle, la Commission a relevé de nombreux manquements au respect des normes sanitaires dans les centres de santé. Il s'agit entre autres de : « l'hygiène déficiente des locaux, des cours et des dépendances dans la plupart des formations sanitaires publiques en comparaison aux formations sanitaires privées ; l'organisation inadéquate des ressources humaines ; des gardes de 24 à 48 heures avec des repos compensatoires de 48 à 72 heures sont effectuées alors que l'effectif du personnel qualifié ne permet pas d'assurer tous les jours et dans toutes les formations sanitaires la disponibilité du service 24/24 heures ».
A tout cela s'ajoutent l'insuffisance de pertinence du diagnostic et l'inadéquation du traitement, notamment par les infirmiers et par des aide-soignants ; le rançonnement des pauvres malades dans le désarroi, la vente illicite de médicaments, le vol et le détournement des recettes ; le non-respect par les formations sanitaires privées du contenu des cahiers de charges pour lesquels les autorisations leur ont été octroyées et l'exercice illégal de la médecine et la formation illégale des aide-soignants et des auxiliaires de santé dans plusieurs cabinets de soins infirmiers.
Face à ces dysfonctionnements notés dans les centres de santé, la Commission a procédé à la fermeture immédiate de certaines formations sanitaires publiques et privées ; participé à la salubrité immédiate de certains centres. D'après le Pr Blaise Ayivi, la Commission a fait plusieurs propositions telles que : « la réorganisation de l'offre de soins par une mutualisation des ressources humaines, matérielles et financières afin d'optimiser l'implication du personnel qualifié ; la transformation de certains centres de santé proches des hôpitaux en centre de jour ; l'utilisation des comptes d'amortissement pour les formations sanitaires qui en possèdent pour l'assainissement et la réfection de leurs centres et l'établissement de contrats de performance aux directeurs des hôpitaux ».
Vérification de la mise en œuvre des recommandations
La Commission Chargée du Contrôle des Structures de Prestations de Soins Médicaux a effectué « depuis le 1er septembre 2019, des sorties sur le terrain » dans le but « de vérifier la mise en œuvre des recommandations issues des contrôles précédents dans les formations sanitaires ».
« Le taux de recommandations exécutées varie entre 35 et 65% selon le département soit une moyenne de 50% dans les formations sanitaires visitées », renseigne le Pr Blaise Ayivi.
Les recommandations non exécutées sont : « l'assainissement des formations sanitaires grâce au fonds d'amortissement ; la diffusion et l'utilisation des ordinogrammes de prise en charge des maladies courantes par les infirmiers pour l'adéquation du diagnostic et du traitement en l'absence du médecin ; l'organisation efficiente des services et le respect des cahiers de charges pour lesquels les structures privées ont reçu des autorisations ».
Devant le constat d'une incompréhension de certaines recommandations par les responsables de la santé au niveau opérationnel et l'absence d'orientation pour leur mise en œuvre, annonce Pr Blaise Ayivi « nous organisons des échanges avec les responsables sanitaires de chaque département, notamment les DDS, les médecins Coordonnateurs de zone sanitaire et les Directeurs d'hôpitaux ». Ceci dans le but « d'initier avec eux un processus d'exécution des recommandations en vue de réduire les écarts par rapport aux normes sanitaires ».
« A l'étape actuelle du travail de la Commission, nous remarquons que les préoccupations du Chef de l'Etat face aux normes sanitaires, en mettant en place la Commission trouvent progressivement des solutions », a affirmé le Coordonnateur de la Commission Chargée du Contrôle des Structures de Prestations de Soins Médicaux.
Akpédjé AYOSSO
Une Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA) se tiendra le mardi 03 décembre 2019 à Dakar au Sénégal.
Les Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'Union Economique se réuniront au Centre International de Conférences Abdou Diouf à Diamniadio pour échanger notamment sur les mécanismes et stratégies pour faire face aux menaces terroristes dans les pays membres.
Les travaux seront présidés par Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, président de la République de Côte d'Ivoire, président en exercice de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement de l'UEMOA.
Les dirigeants des pays membres et les responsables des institutions de l'Union prendront part aux travaux.
La dernière Session Extraordinaire de la Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement a eu lieu le 10 avril 2017 à Abidjan et en juillet dernier, la Conférence a tenu sa 21ème Session Ordinaire à Abidjan.
La Conférence des Chefs d'Etat et de Gouvernement est « l'Organe suprême qui définit les grandes orientations de la politique de l'Union ». Elle se réunit au moins une fois par an.
Akpédjé AYOSSO
Le Conseil des ministres a ordonné le recrutement de 600 agents à la Police Républicaine au titre de l'année 2019.
Voici la liste des Pièces à fournir pour le concours de la police.
1-Une demande d'admission à la Police Républicaine à adresser au Directeur Général de la Police Républicaine.
2-Un certificat de nationalité béninoise.
3-Un casier judiciaire.
4-Une fiche de renseignement à retirer à la Direction Général de la Police Républicaine.
5-Un engagement de non mariage sous peine de radiation.
6-Deux enveloppes timbrées portant chacune un timbre de 600f plus l'adresse complète du candidat avec boîte postale obligatoire.
7- Un curriculum vitæ bien rempli et indiquant tout le cursus scolaire du candidat.
8-Une photocopie légalisée de la carte nationale d'identité.
9-Avoir une taille obligatoire de 1,70m pour les hommes et de 1,65m pour les jeunes filles.
10-Une fiche d'inscription à retirer à la Direction Général de la Police Républicaine.
11-Un acte de naissance légalisée.
12- Une attestation de spécialité pour les concurrents spécial ( attestation de musique pour les musiciens, de conduite pour les conducteurs, d'informatique pour les informaticiens....)
13-Une chemise dossier à rabat dans lequel tous les dossiers seront mis.
Nb : Âge 18ans à 25ans au plus ; Taille 1,70m pour les garçons et 1,65m pour les jeunes filles ;
Niveaux d'études au moin BAC ou plus (+)
Classé 82ème au dernier classement de la Fédération internationale de football (FIFA), le Bénin selon le classement du mois de novembre 2019 de l'instance faîtière du football mondial, perd deux places et se retrouve à la 84ème place.
Sur le plan continental, le pays regresse de la 16ème à la 18ème place. Cette régression pourrait se justifier par la défaite de l'équipe nationale face aux ‘'Super Eagles'' du Nigéria dans le cadre de la première journée des éliminatoires de la CAN-Cameroun 2021.
Le Sénégal garde la tête du classement en Afrique.
Sur le plan mondial, la Belgique en tête devant la France et le Brésil, respectivement 2ème et 3ème.
F. A. A.
Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 novembre 2019 aux environs de 01 heure du matin, un vieil homme a été victime d'un enlèvement dans le village de Sontou, dans la commune de Pèrèrè.
Grâce à la promptitude des agents du commissariat de la localité, le vieil homme a eu la vie sauve et la rançon à payer a été de nul effet.
Selon informations, les ravisseurs en complicité avec un habitant du village ont défoncé la porte du vieil homme cette nuit. Ils l'ont amené dans la forêt après lui avoir bandé les yeux.
Alertés, les éléments de la Police républicaine se sont dépêchés sur les lieux. A la vue des hommes en uniforme, les hors-la-loi ont ouvert le feu. Face à la riposte des policiers, ils ont été obligés de s'enfuir abandonnant le vieil homme attaché au pied d'un arbre.
Le complice selon les mêmes sources, aurait été mis aux arrêts.
La victime vivait seule dans son habitation à quelques mètres des membres de sa famille.
F. A. A.
Les chutes de Tanougou situées à Tanguiéta, dans département de l'Atacora sert de cadre, samedi 30 novembre 2019, à la première édition du concours ‘'Plongeon haut vol''.
Selon le secrétaire général adjoint de la Fédération béninoise de Natation, Paula Agbémavo, cette compétition sera l'occasion pour les athlètes de réaliser de belles figures acrobatiques en l'air avant de plonger dans l'eau par les pieds ou par la tête avec moins d'éclaboussures. Ce sera également l'occasion pour la fédération, de donner une chance aux jeunes qui s'intéressent à cette discipline sportive afin de leur permettre de valoriser leur talent.
Les jeunes de Tanguiéta et environs sont attendus à cet important rendez-vous sportif.
F. A. A.
Le président de la Commission électorale nationale autonome (Cena), Emmanuel Tiando a présenté aux députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale, le budget 2020 de l'institution dont il a la charge. Conformément à la lettre de cadrage du ministre de l'économie et des finances, le budget 2020 de la Cena s'élève à 890 millions FCFA contre 800 millions FCFA l'an dernier. Il est décomposé en quatre principales rubriques à savoir : 628 millions F CFA pour les dépenses de personnel ; 247 millions FCFA pour les achats de biens et services, 10 millions FCFA pour les dépenses de transfert et 5 millions FCFA pour le budget équipements socio-administratifs et autres immobilisations.
Ce montant selon le président de l'institution chargée de l'organisation des élections en République du Bénin est jugé insuffisant en raison des défis auxquels il doit faire face. A cet effet, Emmanuel Tiando a sollicité un complément de 210 millions FCFA.
Par ailleurs, l'avant-projet de budget pour les élections locales, communales et municipales de 2020 est évalué à 7 675 906 209 FCFA suite aux nouvelles dispositions du nouveau Code électoral. Emmanuel Tiando n'attend que la conférence budgétaire avec le ministre des finances pour connaître le montant définitif de l'enveloppe qui sera alloué pour l'organisation des prochaines élections.
Dans sa présentation, il a plaidé pour l'adoption d'un espace budgétaire pour la réalisation de certaines activités pertinentes induites par les dispositions du nouveau Code électoral pour une bonne organisation des élections communales et municipales de 2020. Il s'agit entre autres, de la vulgarisation du nouveau Code électoral, de la construction ou la location de magasin pour le stockage du matériel électoral, de l'acquisition et de l'installation d'un groupe électrogène pour assurer la continuité de la fourniture de l'énergie électrique en cas de coupure ou de délestage et l'organisation de divers séminaires et ateliers dans le cadre des activités pour le compte des élections communales et municipales de 2020.
F. A. A.
Dix sept milliards neuf cent quinze millions soixante quinze mille trois cent douze francs CFA, c'est le budget primitif exercice 2020 de la ville de Cotonou. Ce budget a été voté, jeudi 28 novembre 2019, à l'unanimité des 46 conseillers municipaux présents et représentés à la quatrième session ordinaire du conseil communal.
Ce budget en hausse de 4,14% par rapport à celui de l'année 2019, englobe plusieurs actions pour le bonheur des populations.
Selon le maire Isidore Gnonlonfoun, toutes les étapes ont été prises en compte lors de l'élaboration du budget 2020 en passant par la collecte des besoins au niveau des quartiers, les débats d'orientation budgétaire et les arbitrages au niveau des élus locaux et communaux.
C'est donc un budget participatif qui selon le maire permettra d'agir efficacement en peu de temps.
Les grands projets du budget 2020 sont entre autres : la construction des toilettes publiques dans la ville et la dotation des écoles en matériels scolaires.
Dans le secteur de la santé, il est prévu l'achat des ambulances au niveau de chaque arrondissement, afin de faciliter l'évacuation des malades vers des centres de santé. De nombreux projets sont également prévus pour assainir la ville.
« Les populations de Cotonou vont constater elles-mêmes les résultats. Nous ferons en sorte qu'on puisse dire que la 3ème mandature a posé des actes concrets à Cotonou », a déclaré le maire.
M. Gnonlonfoun invite la population à accompagner les actions de la mairie.
Après avoir félicité le maire et son équipe pour la qualité du document budgétaire, les conseillers se sont réjouis de la prise en compte des préoccupations des populations.
A.A.A
L'Institut Legatum a publié l'édition 2019 de « Prosperity index », un rapport annuel qui permet aux pays du monde d'évaluer leurs forces et faiblesses dans le but de déterminer les choix économiques et stratégiques à mener pour renforcer les sociétés inclusives, les économies ouvertes et la capacité des populations à générer davantage de prospérité.
Le Bénin parmi les 53 pays africains classés occupe la 25eme place et la 3eme pays dans l'espace Uemoa.
Les critères ayant permis le classement des pays africains sont : la sécurité, la liberté individuelle, la gouvernance, le capital humain, l'environnement des affaires, l'infrastructure, l'éducation, la santé, la croissance économique, les conditions de vie, l'environnement naturel.
La République de Maurice (44ème au niveau mondial) décroche la première place parmi les pays africains. viennent ensuite les Seychelles, le Botswana et le Cap Vert.
La Tunisie, le Maroc et le Ghana se positionnent aux huitième, neuvième et dixième places.
Le Bénin occupe la 25eme place au niveau du continent (131 sur le plan mondial). Il est devancé par le Sénégal 13eme au plan africain (111eme au plan mondial) et la Côte d'Ivoire 24 me au plan africain (130 au niveau mondial).
Le Bénin se positionne donc à la 3eme place dans l'espace UEMOA après le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Il est suivi respectivement par le Burkina Faso, la Guinée-Bissau, Togo, Mali et le Niger.
Les pays classés sont au nombre de 166 pays en plus d'une région administrative spéciale de Chine, Hong Kong.
A.A.A
Une délégation d'investisseurs japonais a effectué deux jours de mission de prospection des opportunités d'investissement au Bénin.
Le séjour qui a débuté le jeudi 28 novembre 2019 a permis à la délégation de s'imprégner des réformes et politiques menées par le gouvernement Talon pour l'amélioration du climat des affaires et des investissements au Bénin.
Représentants d'importantes entreprises japonaises privées, les membres de la délégation et les cadres du Bénin ont discuté du climat des affaires et des investissements, les projets phares du PAG. Aussi, la délégation d'investisseurs japonais a-t-elle eu des échanges avec des ministres du gouvernement et haut cadres.
Selon l'Ambassadeur du Japon au Bénin S.E.M. Kiyofumi KONISHI, cette mission est la preuve que le gouvernement japonais veut accompagner davantage le Bénin dans son développement.
« Le Programme d'Actions du Gouvernement du Chef de l'État béninois, pour le quinquennat 2016-2021, offre de nombreuses opportunités d'investissement pour le secteur privé.
Les réformes menées depuis 2016 ont permis d'améliorer significativement le climat des affaires dans notre pays », a déclaré Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat, chargé du Plan et du Développement au Bénin.
Il a notifié que près de 62% du PAG est prévu pour le financement du secteur du secteur privé.
Lors de la 7ème Conférence Internationale sur le Développement de l'Afrique (TICAD), les autorités japonaises ont pris la résolution d'accélérer les investissements en Afrique.
A.A.A
Au cours d'une conférence de presse tenue ce mercredi 27 Novembre 2019, le 2ème secrétaire général adjoint du gouvernement, Cyrille Gougbédji, a annoncé que le recensement des Béninois vivant au Nigéria va démarrer le lundi 2 décembre 2019.
Selon le 2ème secrétaire général adjoint du gouvernement, Cyrille Gougbédji, « une mission exploratoire va sillonner toutes les grandes régions du Nigéria pour aller au contact des responsables des communautés de Béninois vivant au Nigéria ». Ceci afin de permettre à tous les Béninois de se faire recenser.
Les frais de prestation que les bénéficiaires paieront s'élèvent à 8.000 nairas pour l'obtention d'un acte de naissance sécurisé et une carte nationale d'identité biométrique aux normes de la CEDEAO.
Les parents pourront aussi obtenir pour leurs enfants, l'acte de naissance sécurisé uniquement au taux de 2.500 nairas.
D'après la cellule de communication de l'ANIP, les Kits seront mis à disposition des bureaux d'enrôlement jeudi 28 novembre.
Ce recensement d'intérêt national qui aura lieu durant tout le mois de décembre permettra aux bénéficiaires de circuler dans l'espace CEDEAO en menant leurs activités en toute quiétude.
A.A.A
Dans le cadre de la construction de 09 marchés urbains dans la ville de Cotonou, le ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, José Tonato, a procédé ce jeudi 28 novembre 2019, à la signature du contrat avec l'entreprise ITB. La cérémonie a eu lieu à la salle de conférence du ministère du Cadre de Vie en présence du préfet du département du Littoral, du maire de Cotonou, des membres du cabinet du ministre et des autorités de l'Agence du Cadre de Vie et du Développement du Territoire.
Concernant l'exécution des travaux de ce projet, le directeur de l'entreprise ITB, Joseph Chagoury, a promis livrer à bonne date des marchés urbains répondant à des normes internationales.
Le préfet du département du Littoral, Jean-Claude Codjia a félicité le gouvernement Talon pour la mise en œuvre de ce projet et assuré que toutes les dispositions seront prises pour l'exécution des travaux dans les normes prévues par les textes. « L'accompagnement des élus locaux ne fera pas défaut pour que Cotonou ait ses marchés », a-t-il affirmé.
Pour le ministre José Tonato, « sous nos yeux, la vitrine du Bénin se transforme ». D'après lui, la ville n'est pas que la construction des infrastructures mais aussi le développement d'activités économiques et le développement durable. Ce qui permet le développement de l'économie locale. La construction des marchés urbains et régionaux dans les villes contribuera ainsi au développement du Bénin.
La première phase du projet concerne 09 marchés et le montant total s'élève à plus de 32 milliards de FCFA.
Pour la bonne exécution des travaux, des sites de logements seront aménagés.
Les 09 marchés urbains du lot 1 seront réalisés à Pk3, Tokplegbe, Aïdjèdo, Gbegamey, Menontin, Wologuèdè, Cadjèhoun, Midombo et Sainte Trinité.
Avant la fin de cette année 2019, deux autres lots de 11 marchés seront attribués à des entreprises ; ce qui fera un total de 20 marchés à réaliser.
A.A.A
La Banque Mondiale a approuvé ce mardi 26 novembre 2019, le financement de crédits et de subventions d'un montant total de 131 millions de dollars (plus de 65 millions FCFA) afin d'aider le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Togo à renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l'ingénierie, les mathématiques, la santé et l'agriculture.
Dans un communiqué de presse rendu public mercredi dernier, intitulé « La Banque Mondiale accroît son soutien à l'enseignement supérieur et à la transformation économique », il est indiqué que l'institution a « approuvé aujourd'hui le financement de crédits et de subventions d'un montant total de 131 millions de dollars par le biais de l'Association internationale de développement (IDA) afin d'aider le Bénin, la Gambie, le Niger, le Nigéria et le Togo à renforcer la qualité des formations et de la recherche appliquée dans des secteurs prioritaires tels que la science, la technologie, l'ingénierie, les mathématiques, la santé et l'agriculture ».
Le Second Projet des Centres d'excellence africains pour l'impact sur le développement (second CEA Impact) aidera à mettre en place 14 nouveaux CEA et à consolider les activités des neuf centres existants qui connaissent un fort taux de réussite afin de leur donner les moyens de développer la qualité de leur enseignement post-universitaire (doctorat, masters), des formations professionnelles de courte durée et de la recherche collaborative appliquée.
Ces trois domaines sont essentiels pour fournir à l'Afrique les compétences nécessaires pour relever les défis régionaux de développement. Les secteurs spécifiques qui sont appuyés par le projet incluent l'énergie durable et l'électricité, les villes durables, les maladies tropicales négligées, la santé maternelle, les transports, les mines et l'environnement, l'informatique appliquée et la communication, la phytotechnie, l'agriculture adaptée aux zones arides, l'eau et l'assainissement ».
Le projet va également appuyer trois nouveaux centres (deux au Niger et un en Gambie) afin de les aider à consolider leurs programmes de licence et de maîtrise en mathématique, science, technologie et ingénierie, à travers des partenariats avec les CEA existants et d'autres partenaires.
Par ailleurs, le projet octroiera des bourses aux étudiants doctorants dans le but de renforcer les capacités institutionnelles, d'améliorer la qualité et la quantité des équipes académiques et d'accroître la capacité académique dans les universités bénéficiaires. L'Association des universités africaines agira en tant qu'unité de facilitation régionale du projet.
Deborah Wetzel, directrice de la Banque Mondiale pour l'intégration régionale en Afrique, au Moyen-Orient et en Afrique du Nord souligne que « Les Centres d'excellence africains constituent un programme phare qui aide avec succès les universités africaines à offrir des formations de qualité et à développer des spécialisations régionales pour répondre aux besoins du marché du travail ».
« Ces compétences de haut niveau sont essentielles pour accroître la productivité, promouvoir la transformation économique et créer des emplois sur le continent. », a-t-elle ajouté.
« Ce nouveau projet porte le financement total de la Banque Mondiale au programme des CEA à 587 millions de dollars.
47 universités dans 20 pays africains sont en train de mettre en œuvre plus de 70 CEA comptant des milliers d'étudiants inscrits dans des programmes post-universitaires.
Par ailleurs, 34 de ces programmes sont certifiés conformes aux normes internationales de qualité, prouvant ainsi que l'enseignement supérieur africain répond aux standards internationaux.
Le nouveau projet est bien aligné sur les stratégies régionales de l'Afrique, de même que sur les stratégies de développement nationales des pays bénéficiaires. Il contribue également au double objectif de réduction de la pauvreté et de prospérité partagée du Groupe de la Banque Mondiale et s'inscrit dans la Stratégie d'intégration régionale pour l'Afrique du Groupe de la Banque Mondiale. Il a été conçu à la suite des succès enregistrés par les projets précédents qui ont réussi à former et à maintenir les meilleurs talents africains sur le continent, attirer les meilleurs professeurs africains issus de la diaspora et à garantir la diffusion des connaissances à travers la sous-région. L'Agence française de développement (AFD) va cofinancer le Second Projet ACE Impact au Bénin et au Nigéria.
Encadré
L'IDA en question
L'Association Internationale de Développement (IDA), créée en 1960, vient en aide aux pays les plus pauvres du monde en accordant des dons et des prêts à intérêt faible ou nul pour des projets et des programmes visant à stimuler la croissance économique, réduire la pauvreté, et améliorer la vie des populations pauvres.
L'IDA est l'une des principales sources d'assistance aux 75 pays les plus pauvres du monde, 39 d'entre eux étant en Afrique. Les ressources de l'institution apportent du changement positif aux 1,5 milliards de gens qui vivent dans les pays IDA.
Depuis 1960, l'IDA a appuyé le travail de développement dans 113 pays. Les engagements annuels se sont élevés en moyenne à 18 milliards de dollars ces trois dernières années, avec 54% dirigés vers l'Afrique.
G.A.
Boni Biao fait la gloire du Bénin à la Coupe de l'ambassadeur de Corée, le 23 novembre dernier au Québec.
Jeune prodige et talentueux taekwondoïste béninois vivant désormais au Canada, Boni Biao s'est illustré en montant sur la plus haute marche du podium. Il a terrassé le champion égyptien au premier tour en un score de 22-0 victoires par P.Gap. Il a mis en déroute les athlètes de l'équipe nationale du Canada sur les scores de 33-16 et 48-24 avant de finir 1er de la catégorie.
Boni Biao décroche ainsi l'Or pour le Bénin. Une fierté pour ma nation béninoise pour cette gloire.
G.A.
C'est la salle de conférence du ministère du travail et de la fonction publique qui a servi de cadre au lancement du projet « Sauvons les médias traditionnels, médias sociaux et la presse en ligne ».
La cérémonie s'est déroulée devant une forte mobilisation des professionnels des médias et des consommateurs de la presse.
Donner un nouveau sens au métier de journalisme au Bénin à travers la vulgarisation du code du numérique. C'est le combat de l'actuelle mandature de l'Observatoire de l'éthique et de la déontologie dans les médias (Odem).
Le président du comité d'organisation du lancement dudit projet, Adrien Tchomakou, a déclaré que « l'avènement du numérique crée de bouleversements dans le secteur des médias, tant sur le fonctionnement des organes de presse que sur leur devenir ». Il indique que « la convergence numérique entraîne petit à petit une confusion des métiers ».
« L'émergence de nouveaux acteurs, la multiplication des nouveaux supports et services de communication numérique, le changement du comportement des consommateurs amènent à repenser le modèle de la presse béninoise », a-t-il indiqué.
La Présidente de l'UPMB, Zakiath Latoundji, salue l'initiative. Elle confie que L'Upmb se réjouit de cette initiative et ajoute qu'« Un projet de vulgarisation du code du numérique et des médias ne peuvent qu'être salué ». Zakiath Latoundji souligne que « L'objectif est de permettre l'appropriation du code à tout le monde. L'approche utilisée est à saluer. L'UPMB reste disponible à soutenir l'initiative ».
Saturnin Hounkpè, 1er Vice président CNPA, fait le constat qu'aujourd'hui le numérique prend le dessus sur tout. Déplorant la situation, il souligne que « Ce que nous observons est que notre mode de gestion disparaît ». « Je voudrais rassurer l'Odem que nous sommes disponibles à soutenir l'action », a-t-il ajouté.
Le président de l'Odem, Eric Sounnouvi, explique sa vision du projet. « L'arrivée du numérique a été accueillie avec tous les problèmes. Les déviances constatées risquent de mettre à mal la cohésion, la stabilité de l'Etat », a-t-il indiqué.
« Les professionnels des médias, vous les voyez professionnels dans leur rôle mais quand ils sont sur les réseaux sociaux, c'est les déviances totale, l'amateurisme », a-t-il déploré.
« Nous avons pensé qu'il faut vulgariser le livre 6 du code du numérique », a-t-il indiqué. A l'entendre, il s'agira de mettre un numéro vert à la disposition des consommateurs pour leur permettre d'opiner. Il sera question aussi de la création des clubs de redevabilité médias consommateurs. Le projet entend aussi et surtout vulgariser le code du numérique en son livre 6 et à le traduire en cinq langues afin de permettre aux radios locales de l'utiliser pour sensibiliser les populations à la base.
« Nous savons que la liberté de la presse est un des fondamentaux de la démocratie. Mais cette liberté doit être encadrée pour éviter des dérapages››.
‹‹Je ferai tout mon possible pour les accompagner dans cette mission », a promis Arlette Dossou-Yovo, la marraine du projet.
G.A.
La sécurité intérieure sous de beaux auspices. Le Ministre de l'Intérieur et de la Sécurité publique, Sacca Lafia, a révélé les nombreux projets pour 2020 devant la Commission budgétaire de l'Assemblée nationale, le 21 novembre dernier.
Le budget de ce département est estimé à 54.445.847.000 FCFA contre 38.918.349.000 FCFA en 2019, soit une augmentation de 39,30 % Ce budget vient en soutien à la suppression des barrières policières, au maintien des patrouilles policières de jour comme de nuit sur les corridors, afin d'assurer toujours plus de sécurité aux populations et toujours moins de tracasseries. C'est tout ceci qui avait déjà permis au pays d'être reconnu officiellement 1er dans l'espace UEMOA et dans la CEDEAO par ces instances régionales pour la garantie de la libre circulation des personnes et des biens.
Dans cette logique et pour conforter sa position, le gouvernement a décidé dans le budget 2020 d'améliorer les conditions de travail des agents par la construction de 144 commissariats de Police avec des plans de construction standard pour les commissariats d'arrondissement et pour les commissariats centraux. Mieux, le recrutement de 600 élèves policiers de niveau Baccalauréat est annoncé, et l'acquisition de nouveaux véhicules de est prévue. Aussi y figure la construction d'un quartier général digne du nom pour abriter le siège de la Police républicaine.
G.A.