Ecobank Bénin a organisé ce jeudi 9 octobre, à l'hôtel Azalai de Cotonou, un Forum clients à l'occasion de l'édition 2025 de la Semaine du Service Client. La banque panafricaine a présenté ses solutions digitales à ses clients des segments Corporate, Commercial et Consumer, ainsi que des partenaires institutionnels.
Avec pour ambition de rendre les services bancaires davantage inclusifs et accessibles, Ecobank Bénin ne cesse de proposer des solutions digitales innovantes et adaptées aux besoins de ses clients. Un forum clients organisé dans le cadre de l'édition 2025 de la Semaine du service Client, a permis de mieux connaitre les principales solutions digitales de Ecobank telles que : OmniLite, OmniPlus, Ecobank Online et l'application mobile de Ecobank qui intègre le tout récent service PI-SPI (Plateforme Interopérable du Système de Paiement Instantané) lancé par la BCEAO. Selon Lydvine KPENOU, Directrice de la Trésorerie chez Ecobank Bénin, qui s'exprimait au nom du Directeur général Lazare NOULEKOU, « ce forum est bien plus qu'un simple événement ». « Il vous offre l'occasion de partager vos idées, vos expériences et vos questions, qui orientent nos décisions et nourrissent notre engagement à toujours mieux vous servir », a déclaré la représentante du directeur général.
A travers ce forum, Ecobank renforce son engagement à écouter les besoins de ses clients et à améliorer constamment ses services. « Vous êtes des milliers de clients à nous faire confiance chaque jour. (..) Merci de votre confiance, et merci de faire partie de l'aventure Ecobank », a affirmé Lydvine KPENOU.
Une offre digitale complète et inclusive
Seydou CISSE, Product ManagerLes solutions digitales de Ecobank répondent aux besoins des PME, des grandes entreprises et des particuliers. A travers la présentation faite par Seydou CISSE, Product Manager chez Ecobank, on note que OmniLite est une plateforme de banque en ligne sécurisée, destinée aux Petites et Moyennes Entreprises (PME). Elle permet l'initiation de paiements (compte à compte, virements UEMOA et internationaux), le paiement de la douane (GUCE/BFE), de factures SBEE, ou encore le rechargement de cartes prépayées. Conçue pour les grandes entreprises et institutions internationales, OmniPlus offre une solution complète et personnalisable pour la gestion des paiements, le rechargement Mobile Money, les demandes de chèques certifiés, etc.
Ecobank Online & l'Application Ecobank Mobile
Pour répondre aux exigences du marché, Ecobank avait lancé depuis 2007, sa plateforme de banque en ligne dont la version la plus récente est dénommée Ecobank Online. Selon Wilfrang Kitihoun, Chef de Division Digital Sales & Agency Banking, Ecobank Online permet aux particuliers de gérer leurs finances en ligne, depuis un ordinateur, une tablette, ou une Smartphone avec la même simplicité, qu'ils soient de la diaspora africaine ou résidents, quelques soient leurs domaines d'activité ou leurs segments de clientèle.
Wilfrang Kitihoun, Chef de DivisionEcobank facilite davantage la vie à ses clients et lance en 2017 l'application ‘'Ecobank Mobile'', qui offre plus de flexibilité et d'accessibilité pour effectuer des opérations bancaires à tout moment, depuis un téléphone portable.
Pour les clients sans accès à internet ou Smartphone, Ecobank a mis en place le code USSD *826#. Ce canal permet la consultation de solde, les transferts d'argent et le paiement de factures.
Une innovation majeure : PI-SPI
La Plateforme Interopérable du Système de Paiement Instantané (PI‐SPI) est la nouveauté majeure en matière de paiements instantanés interopérables dans l'UEMOA. Ecobank fait partie des cinq premiers établissements bancaires autorisés au Bénin à fournir ce service. Accessible via l'application Ecobank Mobile, la PI‐SPI permet les transferts instantanés entre comptes bancaires et non bancaires, et entre différents types de services financiers. Il vise à stimuler l'inclusion financière, réduire les coûts de transaction et favoriser l'intégration régionale.
Vue partielle des participants au Forum clients de EcobankUn forum d'échanges constructifs
Léa DO REGO, Directrice de l'ExperienceCe Forum a permis aux clients des segments Corporate, Commercial et Consumer de partager leurs attentes, suggestions et retours d'expérience dans une ambiance conviviale. « Nous utilisons quotidiennement les produits digitaux de Ecobank. Nous nous sentons vraiment à l'aise parce que nous gagnons en rapidité, simplicité et efficacité », a confié Djamila BOLY, représentante d'une entreprise cliente de Ecobank Bénin.
Satisfaite des échanges, la Directrice de l'Experience Client à Ecobank Bénin, Léa DO REGO a salué la participation des clients aux échanges. « Nous repartons avec des réflexions stimulantes et surtout la conviction que nous allons continuer à innover pour toujours mieux répondre à vos attentes », a-t-elle conclu.
Akpédjé AYOSSO
Des clients honorés
L'édition 2025 du Forum Clients de Ecobank revêt une dimension toute particulière. Elle s'inscrit dans une année de célébration marquée par une double étape majeure : 40 ans du Groupe Ecobank et 35 ans de présence au Bénin, au service du développement économique national. À la faveur de cette célébration, une quinzaine de clients fêtant leur anniversaire ce 9 octobre ont été honorés. La Banque leur a offert des présents symboliques, en témoignage de sa reconnaissance pour leur fidélité et leur confiance. Ce geste, à la fois simple et fort, incarne la dimension humaine qui guide l'action de Ecobank.
Les Guépards du Bénin ont battu le Rwanda ce vendredi 10 octobre 2025, lors d'une rencontre comptant pour la 9e journée des éliminatoires du mondial 2026.
Les Guépards du Bénin prennent de sérieuses options pour une qualification historique à la prochaine Coupe du monde. Ils ont battu le Rwanda sur ses propres installations ce vendredi 10 octobre 2025, par un score de 1 but à zéro. Le seul but de la rencontre a été marqué à la 80e minute par Tosin Aiyegun.
Avec ce résultat, la sélection nationale prend la tête du groupe C, avec 17 points +5 devant l'Afrique du Sud et le Nigéria qui obtiennent respectivement 15 points et 14 points ; et le Rwanda qui totalise 11 points.
Un nul face aux Supers Eagles du Nigéria en dernière journée, suffit pour qualifier le Bénin à une première phase finale de Coupe du monde.
F. A. A.
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET) a condamné un menuisier âgé de 46 ans, à une peine de 10 ans de prison pour viol sur mineure de 11 ans. Les faits se sont déroulés à Sikècodji, dans le 7ème arrondissement de Cotonou.
La Criet condamne sévèrement un menuisier à 10 ans de prison dont 7 ans ferme pour des faits de viol sur mineure. Le prévenu, Houedé Messan Paul exerce la profession de menuisier. Il est âgé de 46 ans, et vit dans la même maison que les parents de la victime, une mineure de 11 ans. Un jour, durant la période du jeûne musulman selon le récit des faits, la victime sort dans la cour de la concession pour y prendre de l'eau et s'adonner à ses ablutions. Au même moment, elle est interpellée par le présumé violeur qui l'attire dans les toilettes communes et tente vainement de la pénétrer sexuellement. Ayant échoué dans sa tentative, il menace de mort la victime et lui interdit de raconter sa mésaventure à qui que ce soit.
Le mercredi 17 avril 2024 aux environs de 19 heures, la victime faisait ses besoins dans les toilettes communes. L'agresseur fit irruption et réussit cette fois-ci à la pénétrer sexuellement. Contre toute attente, il est surpris par le frère de la fillette. Conduit devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le 12 juin 2024, Houedé Messan Paul est condamné à 10 ans de prison ferme, au payement d'un million de FCFA d'amende et au franc symbolique pour la victime. Contre ce jugement, il a relevé appel. En deuxième instance, la CRIET retient l'interaction d'atteinte sexuelle sur mineure de moins de 13 ans. Le 5 mars 2025 en appel, la cour condamne le prévenu à 10 ans de prison dont 7 de prison ferme.
Marina HOUENOU (Stag)
La Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), a condamné un tourneur de 30 ans pour viol sur une mineure. Les faits se sont déroulés à Godomey, dans la commune d'Abomey-Calavi,.
La CRIET condamne un homme à une peine de 10 ans de prison ferme pour viol sur mineure. Lekoyè Inoussa, accusé dans la procédure judiciaire, est âgé de 30 ans. Il exerce une activité de tourneur. Le mercredi 12 juin 2023 aux environs de 12 heures, il rend visite à son ami, l'oncle paternel de la victime, une mineure âgée de 11 ans. Ayant constaté l'absence de son ami, il en profite pour imposer à la victime seule à la maison, des rapports sexuels.
Selon une publication de l'Institut National de la Femme (INF), le présumé violeur a été jugé par la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET). Le 8 mai 2024, Lékoyè Inoussa est condamné à 10 ans de prison ferme, au payement de 1 million de FCFA d'amende, 1 million de dommages et intérêts pour la victime, et le franc symbolique pour l'INF.
En appel à cette décision, le 29 janvier 2025, la CRIET retient l'infraction d'atteinte sur mineure de 11 ans et confirme la peine de 10 ans de prison ferme.
Marina HOUENOU (Stag)
La Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) a réalisé avec succès, une émission obligataire historique d'un montant d'un milliard d'euros sur une maturité de 15 ans sur le marché financier international. L'annonce a été faite par l'institution financière à travers un communiqué ce jeudi 9 octobre 2025.
Cette opération s'est caractérisée par un vif engouement des investisseurs qui a permis d'atteindre un carnet d'ordres record de 2,7 milliards d'euros. Cette forte demande a permis d'obtenir un resserrement du spread de 35 points de base, se traduisant par un coupon compétitif de 6,25%. La réussite de cette émission témoigne de la grande confiance des investisseurs dans la solidité de la signature BOAD et dans les perspectives de croissance de l'Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA). La haute qualité et la diversité de l'allocation finale en est une autre illustration : une forte présence du marché européen avec les investisseurs britanniques et irlandais représentent 49% de l'allocation, suivis par la région DACH* (23%), les États-Unis (13%), le reste de l'Europe (10%), le Moyen-Orient (4%) et enfin l'Asie (1%). En termes de type d'investisseur, les gestionnaires d'actifs représentent 74% de l'allocation, les Hedge Funds 14%, suivis par les banques et banques privées 7%, les fonds de pension/assurance 3% ainsi que les banques centrales 1%.
Cette transaction représente une étape importante pour les Banques Multilatérales de Développement (BMD) du continent, puisqu'il s'agit de l'obligation de référence en euros la plus longue jamais émise par une BMD africaine.
Les fonds levés seront alloués au financement de projets structurants et prioritaires dans l'UEMOA. La maturité exceptionnelle de 15 ans est en parfaite adéquation avec la nature de ces investissements, essentiels pour le développement à long terme de nos économies, et s'aligne pleinement sur la mission de la Banque et les objectifs ambitieux de son Plan stratégique.
M. Serge EKUE, Président de la BOAD a déclaré : « Cette opération est plus qu'un succès financier ; elle est une reconnaissance manifeste de la crédibilité de la BOAD et de son modèle. C'est surtout un encouragement à repousser les frontières du possible, dans un environnement de défis majeurs. Cet emprunt historique de 1 milliard d'euros sur 15 ans renforce notre capacité à financer le développement durable de nos Etats membres. Je tiens à saluer le rôle crucial du syndicat des Banques BNP Paribas, JP Morgan, Natixis et SMBC ainsi que des Conseils juridiques dans la réussite de cette transaction majeure. Je voudrais également remercier nos actionnaires et nos partenaires pour leur appui indéfectible à notre mission ».
Sa Majesté le Roi Mohammed VI, accompagné de SAR le Prince Héritier Moulay El Hassan et de SAR le Prince Moulay Rachid, a adressé, ce vendredi 10 octobre 2025, un discours au Parlement à l'occasion de l'ouverture de la première session de la 5e année législative de la 11e Législature.
Voici le texte intégral du Discours Royal
"Louange à Dieu,
Paix et Salut sur le Prophète, Sa Famille et Ses Compagnons.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
Avec l'aide du Seigneur, Nous ouvrons aujourd'hui la dernière année législative du mandat en cours de la Chambre des Représentants.
C'est l'occasion de vous assurer du prix que Nous attachons à votre travail, qu'il soit d'ordre législatif ou qu'il se rapporte au contrôle de l'action gouvernementale et à l'évaluation des politiques publiques.
Nous tenons aussi à saluer les efforts déployés pour relever le niveau de performance de la diplomatie partisane et parlementaire afin de mieux servir les Causes supérieures de la Nation. Nous appelons également à ce qu'en la matière, un travail plus appliqué et plus efficace soit mené dans une logique de coopération et de complémentarité avec la diplomatie officielle.
Comme il s'agit, pour les membres de la Chambre des Représentants, de la dernière année de leur mandat, Nous vous invitons à vous employer avec sérieux et responsabilité à mener à bonne fin les processus législatifs, à mettre en œuvre les programmes et les projets en chantier, à demeurer alertes et engagés à plaider la cause des citoyens.
Par ailleurs, il ne devrait y avoir ni antinomie ni rivalité entre les grands projets nationaux et les programmes sociaux, tant que le but recherché est de développer le pays et d'améliorer les conditions de vie des citoyens, où qu'ils soient.
Dans la même veine, une attention particulière doit être portée à l'encadrement des citoyens et à la communication autour des initiatives engagées par les pouvoirs publics, et des différentes lois et décisions, notamment celles ayant trait directement aux droits et aux libertés des citoyens.
Cette mission n'est pas du seul ressort du gouvernement. Elle est l'affaire de tous, et vous, les parlementaires, êtes en première ligne, car vous êtes les représentants des citoyens.
C'est aussi la responsabilité des partis politiques et des mandataires siégeant au sein des différents Conseils élus, à tous les échelons de l'organisation territoriale. Doivent également s'y associer médias, acteurs de la société civile et, globalement, toutes les forces vives de la Nation.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
Nous avons appelé dans le dernier Discours du Trône à accélérer la marche du Maroc émergent et à lancer une nouvelle génération de programmes de développement territorial.
Ainsi que vous le savez, il s'agit d'enjeux majeurs qui débordent la limite temporelle de l'action gouvernementale et parlementaire.
Dieu soit loué, à la faveur des dynamiques que Nous avons impulsées, notre pays se fraye un chemin sûr vers une plus grande justice sociale et territoriale.
Nous nous attachons aussi à ce que les fruits de la croissance profitent à tous, à ce que les enfants du Maroc uni jouissent à égalité des droits politiques, économiques et sociaux et de bien d'autres.
Aussi, Nous considérons que le niveau du développement local est le vrai miroir du progrès du Maroc émergent et solidaire, dont nous nous employons tous à consolider le statut.
De fait, le diptyque "justice sociale et lutte contre les inégalités territoriales" est loin d'être un slogan creux, ou une priorité conjoncturelle dont l'importance pourrait décliner au gré des circonstances.
Nous le considérons plutôt comme une orientation stratégique qui requiert l'engagement de tous les acteurs, ainsi qu'un enjeu crucial qui doit imprégner les différentes politiques de développement.
Par ailleurs, le cap tracé par le Maroc émergent pour réaliser la justice sociale et spatiale exige la mobilisation de toutes les potentialités dont il dispose.
En effet, la transformation majeure que Nous entendons opérer en matière de développement territorial, requiert un changement significatif des mentalités et des méthodes de travail, ainsi qu'un véritable enracinement de la culture du résultat. Cette démarche doit reposer sur la collecte de données de terrain précises et l'utilisation des technologies numériques.
Aussi, s'agissant de la nouvelle génération de programmes de développement territorial que le gouvernement doit s'atteler à élaborer conformément à Nos orientations, Nous attendons qu'ils se caractérisent par une plus grande célérité et qu'ils produisent un impact plus fort. Ce travail doit être mené dans le respect d'une relation gagnant-gagnant entre les zones urbaines et rurales.
Il s'agit notamment des questions clés que Nous avons définies comme prioritaires, au premier rang desquelles figurent l'encouragement des initiatives locales et des activités économiques, la création d'emplois pour les jeunes, la promotion concrète des secteurs de l'éducation et de la santé, ainsi que la mise à niveau territoriale.
Et parce que toute négligence affectant l'efficacité et la rentabilité des investissements publics est inadmissible, Nous exhortons, chacun à son niveau, à lutter contre toute pratique chronophage, énergivore et avide de ressources.
Outre les directives contenues dans Notre Discours du Trône à propos du développement territorial, Nous appelons à ce que l'accent soit mis également sur les points suivants :
– Premièrement : accorder un intérêt particulier aux régions en situation de très grande précarité, notamment les zones montagneuses et les oasis, en tenant compte de leurs spécificités et de la nature de leurs besoins.
De fait, le développement territorial harmonieux ne saurait être réalisé sans une complémentarité et une solidarité effective entre les différentes zones et les diverses régions.
A cet égard, il devient indispensable de reconsidérer le développement des zones montagneuses qui couvrent 30% du territoire national. En effet, ces espaces doivent être dotés d'une politique publique intégrée qui prend en considération leurs particularités et leurs nombreuses potentialités.
– Deuxièmement : mener avec sérieux l'opérationnalisation optimale des leviers de développement durable du littoral national, y compris la loi relative au littoral et le Plan national du littoral.
Le but est de contribuer à assurer l'équilibre nécessaire entre le développement accéléré de ces espaces et les exigences de leur protection et de mise en valeur de leurs grands atouts, dans le cadre d'une économie maritime nationale, génératrice de richesse et d'emplois.
– Troisièmement : étendre le Programme National pour le développement des Centres ruraux émergents, en tant que levier adapté pour la gestion de l'urbanisation et la réduction de ses impacts négatifs.
En outre, ces centres émergents sont susceptibles de devenir un maillon efficace dans la dynamique visant à fournir aux citoyens en milieu rural des services administratifs, sociaux et économiques de proximité.
Mesdames et Messieurs les honorables parlementaires,
L'année qui se profile devant nous abonde en projets et en défis.
Dès lors, Nous attendons de vous tous, au gouvernement comme au Parlement, en tant que Majorité et au sein de l'Opposition, que vous mobilisiez toutes les énergies et toutes les potentialités et que vous fassiez prévaloir les intérêts supérieurs de la Nation et des citoyens.
Soyez, que Dieu vous garde, dignes de la confiance placée en vous et à la hauteur de la responsabilité qui vous incombe. Faites aussi preuve d'intégrité, d'engagement et d'abnégation au service de la Patrie.
Le Très-Haut dit : "Quiconque fait un bien fût-ce du poids d'un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d'un atome, le verra". Véridique est la parole de Dieu.
Wassalamou alaikoum warahmatoullahi wabarakatouh".
La troisième édition du Forum International du Cadre de Vie (FIC) a démarré le jeudi 9 octobre 2025 au Sofitel Hôtel de Cotonou, pour trois jours. La cérémonie officielle de lancement a été présidée par le Ministre d'Etat Abdoulaye BIO TCHANE et le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable en charge des Transports José TONATO, en présence de plusieurs de leurs collègues du Gouvernement.
Le Ministre d'Etat Abdoulaye BIOLe Forum International du Cadre de Vie, de l'Urbanisme et de l'Habitat est un cadre d'échanges, de réflexions et de propositions sur les questions liées à l'urbanisation, au logement, à l'aménagement du territoire et au cadre de vie en général. L'édition 2025 s'articule autour de plusieurs temps forts, conçus pour rassembler les professionnels, décideurs, innovateurs et citoyens autour de l'aménagement du territoire et du développement durable.
Depuis 2016, le gouvernement du Bénin, sous le leadership éclairé du Président Patrice TALON, est devenu est une référence africaine dans l'amélioration du Cadre de vie et les Transports. Le pays a adopté une démarche fondamentalement orientée développement durable, des solutions concrètes, contextuellement adaptées, durables et surtout résilientes aux problèmes du Cadre de Vie, que ce soit en ville mais aussi en campagne, mais surtout sur l'ensemble du territoire national. L'amélioration de notre cadre de vie s'est opérée grâce à plusieurs programmes emblématiques dont le Programme Villes et Territoires durables, Programme Construction et Habitat, Programme Environnement, Forêts et Climat, Programme Infrastructures et Transports… Projet Asphaltage, Programme d'assainissement pluvial, Programme de logements économiques, Projet de Cadastre national, Projet Forêts classées du Bénin, Projet de protection côtière, Projet de construction des cités administratives, Projet de développement des infrastructures routières, Projet de mobilité urbaine durable etc…
Le Ministre Didier TONATOA l'heure du bilan, les chiffres sont assez éloquents. « Le secteur du Cadre de Vie a bénéficié de ressources importantes qui démontrent son positionnement stratégique et prioritaire dans le PAG. Et avec le Programme Infrastructures et Transports (2024 – 410,674 milliards et 2025 – 359,880 milliards), soit 1.800 milliards consommés à plus de 80 % », a précisé le Ministre Didier TONATO.
Ces investissements massifs sont parfaitement alignés sur la Vision Bénin 2060 – Alafia. « Le Gouvernement du Bénin reste pleinement engagé à accompagner, soutenir et valoriser toutes les initiatives qui contribuent à élever la qualité de vie de nos concitoyens. Notre ambition, à travers la Vision Bénin 2060 – Alafia, un monde de splendeurs, est claire : faire du Bénin un pays où il fait bon vivre, un pays où chaque ville devient un espace d'épanouissement, d'innovation et de fierté nationale » a précisé le Ministre d'Etat Abdoulaye BIO TCHANE.
Cette édition 2025 du FIC se décline à travers un riche programme composé d'une table ronde ministérielle, de plusieurs panels de discussions, de conférences thématiques, de Master Class, d'une foire et d'une soirée de Gala. En plus des nationaux, des participants sont venus.
La Rédaction
En visite officielle au Koweït, le ministre béninois des Affaires étrangères, Olushegun Adjadi Bakari, s'est entretenu, ce mercredi 8 octobre 2025, avec son homologue koweïtien, Abdullah Al-Yahya. La rencontre a débouché sur la signature d'un accord bilatéral d'exemption de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service des deux pays.
La visite du ministre des Affaires étrangères au Koweït a abouti à la signature d'un accord bilatéral d'exemption de visas pour les titulaires de passeports diplomatiques et de service des deux pays.
Ce déplacement marque une nouvelle étape dans le renforcement de la coopération entre Cotonou et Koweït City, notamment dans les domaines économique, technique et diplomatique. Les deux responsables ont également échangé sur la consolidation des relations entre l'Afrique et le Golfe, avec la volonté d'intensifier les investissements koweïtiens au Bénin dans les années à venir.
Cette rencontre s'inscrit dans une série d'initiatives destinées à approfondir les partenariats Sud-Sud et à faciliter la mobilité diplomatique entre les États. Ce déplacement du chef de la diplomatie béninoise au Koweït intervient quelques jours après la 80ᵉ Assemblée générale des Nations Unies à New York, en marge de laquelle le Bénin a également signé plusieurs accords d'exemption de visa avec les Emirats arabes unis, le Kenya, le Tchad, Antigua-et-Barbuda, les Îles Marshall et les États fédérés de Micronésie. En outre, des relations diplomatiques officielles ont été établies avec la Trinité-et-Tobago ainsi qu'avec Palaos.
Ces initiatives traduisent la vision d'une diplomatie béninoise proactive, tournée vers la mobilité internationale, le renforcement des liens Sud-Sud et la promotion de la présence du Bénin sur la scène mondiale.
Le barreau béninois est en deuil. Me Kato Atita, avocat émérite a tiré sa révérence ce vendredi 10 octobre 2025, des suites d'une maladie au Centre hospitalier départemental (CHD) de l'Ouémé.
Le regretté est l'avocat personnel de l'ancien président Boni Yayi.
Paix à son âme !
C'est à partir de ce vendredi 10 octobre 2025 que la Commission électorale nationale autonome (CENA) reçoit des dossiers de candidatures des duos candidats à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin. Cette étape importante du processus selon le calendrier électoral, s'achève le mardi 14 octobre prochain.
La Commission électorale nationale autonome entame une étape importante du processus d'organisation de la présidentielle de 2026. Les duos candidats à cette élection peuvent déposer leurs dossiers de candidatures à partir de ce vendredi 10 octobre 2025. Et ce, jusqu'au 14 octobre 2025, dernier délai.
Ces dossiers selon la décision 2025/n°012/Céna/Pt/Rap/Dge/Sp en date du 10 juillet 2025, de la CENA, contient des pièces communes et des pièces individuelles.
A. Pièces communes :
– Une (01) déclaration de candidature physique en double exemplaire, contenant le nom, prénoms, profession, date et lieu de naissance, ainsi que l'adresse complète des candidats aux fonctions de Président de la République ou Vice-Président de la République. Ce document doit également mentionner la couleur, le signe ou le logo des candidats.
– Une (01) déclaration de candidature dématérialisée, contenant le nom, prénoms, profession, date et lieu de naissance, ainsi que l'adresse complète des candidats aux fonctions de Président de la République ou Vice-Président de la République. Elle doit également mentionner la couleur, le signe ou le logo des candidats.
– Vingt-huit (28) parrainages d'élus (députés et/ou maires) provenant d'au moins quinze (15) circonscriptions électorales législatives. Ces parrainages sont attestés par des formulaires nominatifs de parrainage délivrés par la CENA et valables pour le duo Président de la République et Vice-Président de la République. L'ensemble des formulaires de parrainage doit provenir de quinze (15) circonscriptions électorales législatives.
– Une (01) quittance attestant le versement d'un cautionnement de vingt-cinq millions (25.000.000) de francs CFA à la caisse des dépôts et consignations du Bénin.
B- Pièces individuelles :
– Un (01) certificat de nationalité.
– Un (01) bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois.
– Un (01) extrait d'acte de naissance ou toute pièce en tenant lieu.
– Un (01) certificat de résidence.
– Un (01) quitus fiscal des trois (03) dernières années (2022, 2023, 2024), délivré par le Directeur général des impôts, attestant que le candidat est à jour du paiement de ses impôts.
– Les preuves de l'appartenance des bénéficiaires ou de leur désignation par le parti ou coalition de partis des parrains.
– Une (01) déclaration sur l'honneur du candidat ou de la candidate certifiant qu'il/elle ne se trouve dans aucun des cas d'inéligibilité prévus par la loi.
– Une (01) photo d'identité format passeport et
– Une (01) pièce d'identification en cours de validité.
Selon la configuration politique actuelle, trois duos candidats sont en lice pour cette élection. Il s'agit du duo de la mouvance présidentielle (Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata), le duo du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE) dont le colistier n'est pas encore connu, et du duo du parti Les Démocrates qui sera présenté officiellement le dimanche 12 octobre prochain.
F. A. A.
La plateforme d'engagement citoyen « JE DONNE POUR ROW » a réussi son pari en mobilisant la caution du candidat de la mouvance à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin. L'initiative lancée en septembre dernier, a permis de mobiliser la somme de 30 millions de francs CFA.
L'initiative « JE DONNE POUR ROW » atteint son objectif de mobilisation de la caution du duo candidat Romuald Wadagni-Mariam Chabi Talata. Lancée le 9 septembre 2025 à Cotonou, elle avait pour objectif de mobiliser la jeunesse béninoise à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, autour d'un geste concret de soutien. Dès le lendemain, les organisateurs annonçaient près de 15.000 contributions enregistrées. Le don le plus faible s'élève à 100 francs CFA, et le plus élevé, à un (01) million, pour une moyenne de 2.308 FCFA.
15.000 jeunes donateurs ont mobilisé plus de 30 millions de francs CFA pour la caution de Romuald Wadagni. Les initiateurs de la campagne ont annoncé la clôture des contributions, promettant de transmettre le chèque correspondant au candidat dans les prochains jours. Romuald Wadagni, désigné « candidat de l'unité et de la jeunesse », semble désormais évoluer dans une dynamique qui dépasse les clivages habituels.
Marina HOUENOU (Stag)
Le communiqué officiel des organisateurs
À l'attention de l'opinion publique nationale
Le mardi 09 septembre 2025 à midi, nous avons procédé au lancement de la plateforme d'engagement citoyen « JE DONNE POUR ROW ».
L'objectif de cette initiative était, dans un premier temps, de mobiliser la jeunesse béninoise, d'ici et d'ailleurs, afin de constituer la caution du candidat Romuald WADAGNI, le candidat de l'unité et de la jeunesse.
Le lendemain, mercredi 10 septembre 2025, soit seulement 24 heures après le lancement, nous avons enregistré la contribution de près de 15.000 donateurs, pour un montant total dépassant 30 millions de francs CFA.
La plus faible contribution est de 100 FCFA, la plus importante de 1.000.000 FCFA, avec une contribution moyenne de 2.000 F CFA.
Fait remarquable, près de 95 % des contributions sont inférieures à 1.000 F CFA, confirmant que cette mobilisation est avant tout celle du peuple, de la jeunesse et des petites bourses, soutenue par quelques contributions plus importantes.
Cette réussite est collective. Nous la devons à toutes et à tous. À chacun, nous disons merci pour cet élan de générosité, de solidarité et d'engagement.
En conséquence, nous vous annonçons que les contributions pour la constitution de la caution sont désormais closes.
Un chèque correspondant à la somme mobilisée sera transmis au candidat dans les prochains jours.
Notre engagement aux côtés de Romuald WADAGNI, candidat de l'unité et de la jeunesse, se poursuivra autrement : en donnant de notre temps, de notre intelligence, de nos prières et de notre énergie pour la réalisation de cette cause commune.
Merci ! Merci ! Merci !
Les doyen et vice-doyens des Unités de Formation et Recherche (UFR) dans les Universités publiques du Bénin ont été nommés par décret en date du 24 septembre 2025. LISTE
Au terme d'une mission à Cotonou du 29 septembre au 9 octobre 2025, les équipes du Fonds monétaire international (FMI), ont rendu leurs conclusions. C'est à travers un communiqué de presse publié ce jeudi 9 octobre 2025.
Lire le communiqué
Le FMI et la République du Bénin sont parvenus à un accord au niveau des services sur les dernières revues au titre du Mécanisme Élargi de Crédit et de la Facilité Élargie de Crédit et au titre de la Facilité pour la Résilience et la Durabilité.
• Les autorités béninoises et les services du FMI sont parvenus à un accord sur la septième et dernière revue du programme appuyé par le MEDC et la FEC et sur la quatrième et dernière revue de l'accord au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
• Au cours des trois années du programme, la résilience économique du Benin s'est renforcée grâce à une politique macroéconomique saine et des réformes qui ont engagé une transformation structurelle de l'économie. L'élan de croissance enregistré en 2024 s'est prolongé au premier semestre de 2025, avec une progression du PIB de 7,5 % en glissement annuel, portée par l'agriculture, le commerce, et la construction.
• La reconstitution des marges budgétaires se poursuit après une consolidation budgétaire qui a amené le déficit sous la norme de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) de 3 % du PIB en 2024, avec un an d'avance par rapport au programme. L'exécution budgétaire jusqu'à fin juillet 2025 laisse présager une performance similaire.
Washington : Une équipe du Fonds monétaire international (FMI), dirigée par Frédéric Lambert, s'est rendue à Cotonou du 29 septembre au 9 octobre 2025 pour mener des entretiens sur la septième revue du programme économique du Bénin appuyé par le mécanisme élargi de crédit (MEDC) et la facilité élargie de crédit (FEC), et sur la quatrième revue de l'accord au titre de la facilité pour la résilience et la durabilité (FRD).
À l'issue de la mission, M. Lambert a fait la déclaration suivante :
« Les autorités béninoises et les services du FMI sont parvenus à un accord sur les mesures à prendre pour conclure la septième et dernière revue du programme du Bénin appuyé par le MEDC et la FEC et la quatrième revue de l'accord appuyé par la FRD, sous réserve de l'approbation de la direction générale et du conseil d'administration du FMI. L'examen par le conseil d'administration du FMI est prévu pour décembre 2025.
« Au cours des trois années du programme, la résilience économique s'est renforcée grâce à une politique macroéconomique saine et des réformes qui ont initié une transformation structurelle de l'économie. Le dynamisme de l'activité observé au premier semestre de 2025 nous a conduit réviser à la hausse notre prévision de croissance à 7 % pour 2025. L'ouverture prochaine du pôle agro-alimentaire du Grand Nokoué à Abomey-Calavi et la reprise de la production pétrolière à Sème-Podji devraient contribuer à soutenir la croissance à moyen terme. Le déficit du compte courant de la balance des paiements est estimé en baisse en 2024 par rapport à 2023 avec une réduction du déficit des services et une diminution des importations de biens d'équipement suite au démarrage de la zone industrielle de Glo-Djigbé.
« La performance du Bénin dans le cadre du programme reste solide : tous les objectifs quantitatifs pour fin juin 2025 ont été atteints, avec une exécution budgétaire en ligne avec les objectifs du programme. La reconstitution des marges budgétaires se poursuit après la convergence vers la norme de déficit budgétaire de l'UEMOA de 3% du PIB en 2024, soutenue par une la hausse progressive des recettes fiscales et une exécution budgétaire prudente. Les autorités restent engagées à étendre, au sein de l'enveloppe budgétaire, les filets sociaux, avec des avancées notables dans les programmes pour l'éducation, la santé, et l'assistance sociale en 2025.
« Le projet de loi de finances 2026 soumis au Parlement en septembre 2025 vise un maintien de la discipline budgétaire avec un déficit en dessous de 3%. La poursuite des efforts de mobilisation des recettes continuera de soutenir l'augmentation des dépenses sociales et d'investissement pour répondre aux besoins de développement du Bénin.
« La mission a discuté de mesures visant à soutenir une croissance durable et inclusive concernant notamment la mobilisation des recettes fiscales, la formalisation de l'économie et le développement des petites et moyennes entreprises.
« La mission s'est félicitée de l'achèvement de réformes porteuses de transformation structurelle au cours du programme, en particulier dans les domaines de la gouvernance et la transparence, du climat des affaires, de l'inclusion financière, des filets sociaux, et de la gestion macroéconomique et budgétaire. Au titre de la 7ème revue du programme MEDC/FEC, les autorités ont mis en œuvre des mesures visant à améliorer la transparence dans la gestion des finances publiques en publiant les rapports d'audit de plusieurs marchés publics à enjeux importants ainsi que les états financiers des compagnies publiques d'eau et d'électricité (SONEB, SBEE, SBPE) et du Port Autonome de Cotonou pour les années 2022 à 2024. En matière de filets sociaux, les autorités finalisent une cartographie des programmes de protection sociale qui aidera à orienter la politique nationale de protection sociale vers une meilleure efficacité et une plus grande inclusion.
« Les autorités ont résolument progressé dans la mise en œuvre de leur agenda climatique et devraient achever les 15 mesures de reformes convenues au titre du programme FRD. Parmi les mesures évaluées lors de cette revue, la prise en compte des enjeux climatiques dans le rapport annuel sur les entreprises publiques, l'intégration des vulnérabilités climatiques dans la politique d'entretien des infrastructures publiques, et l'institutionnalisation attendue d'un mécanisme de tarification de l'eau en milieu urbain contribueront à réduire les risques budgétaires et de balance des paiements. L'instauration d'un régime national d'assurance agricole indicielle et l'intégration au registre social des informations sur les risques climatiques, notamment d'inondation, devraient aussi contribuer à renforcer la résilience du Bénin au chocs. Par ailleurs, les autorités ont élaboré une taxonomie de transition et un dispositif de collecte et de diffusion de données sur le climat afin de mieux catalyser les financements climatiques.
« Les membres de la mission ont rencontré M. Romuald Wadagni, ministre d'État, ministre de l'Économie et des Finances, M. Abdoulaye Bio Tchané, ministre d'Etat, ministre du Développement et de la Coordination de l'Action Gouvernementale, M. Emmanuel Assilamehoo, directeur national de la BCEAO (banque centrale régionale), ainsi que d'autres hauts fonctionnaires, des représentants de la société civile, des représentants des entreprises et des agriculteurs, des donateurs et d'autres parties prenantes.
« L'équipe du FMI tient à remercier les autorités du Bénin pour leur accueil chaleureux et pour le dialogue ouvert et constructif. »
Département de la communication du FMI
Les Responsables Administratifs et Financiers (RAF) des partis politiques enregistrés au Bénin ont participé ce jeudi 9 octobre 2025, à une séance d'explication sur la procédure de versement des cautionnements et d'obtention de la quittance pour l'élection présidentielle de 2026.
C'est à la Caisse des Dépôts et Consignations du Bénin que les candidats aux élections générales de 2026 verseront leurs cautionnements, conformément aux dispositions de l'article 10 de la loi n°2018-38 du 17 octobre 2018. En vue de faciliter le processus, la directrice générale, Maryse LOKOSSOU a tenu une séance d'explication avec les Directeurs administratifs et financiers des partis politiques enregistrés au siège de la CDC Bénin, ce jeudi 9 octobre 2025.
L'initiative vise à présenter de façon détaillée, la procédure de dépôt des cautionnements afin de permettre aux partis politiques d'avoir « la bonne information » et de prendre les dispositions pratiques de versement de leurs cautionnements, en vue de l'obtention de la quittance de versements, qui est une pièce essentielle pour la constitution des dossiers des duos de candidats à l'élection présidentielle.
Au niveau de la CDC Bénin, toutes les dispositions sont prises pour l'émission « en temps réel » des quittances de versements, une fois que la procédure est remplie, et que les dossiers sont déposés dans leur complétude. « Nous tenons vraiment à ce que ce sujet de quittance ne constitue pas pour vous un point d'inquiétude ou un point de retard », a souligné Maryse LOKOSSOU, exhortant les formations politiques à fournir dans les délais, les éléments attendus par la caisse ; seule condition pour émettre la quittance à la CDC Bénin.
Procédure de versement des cautions
Le mode de paiement des cautions à l'élection présidentielle de 2026 au Bénin selon Arnaud ADOVELANDE, directeur des consignations et déconsignations à la CDC Bénin, est le chèque certifié. Ce mode, selon ses explications, permet à la CDC Bénin d'avoir la certitude que les ressources sont disponibles auprès de la banque qui a émis le chèque certifié, et de délivrer « très rapidement » la quittance.
Lorsque le représentant d'un parti arrive à la CDC Bénin avec son chèque certifié, un bordereau de réception lui est délivré. Pendant ce temps, la caisse à son niveau procède aux vérifications usuelles et de conformité pour délivrer une quittance recevable à la Commission électorale nationale autonome (CENA). Ce chèque certifié, poursuit le directeur, doit être accompagné d'un courrier de notification de versement ; lequel renseigne sur l'objet du chèque, le duo candidats pour qui il est délivré (les candidats bénéficiaires de cette caution), l'élection pour laquelle le paiement est fait, et enfin, le nom du parti politique. Dès que le chèque certifié et le courrier de notification parviennent à la CDC Bénin, elle procède « immédiatement » à la délivrance de quittances après la vérification de conformité.
La permanence du 14 octobre
Compte tenu du délai très court de paiement des cautions, la CDC Bénin va observer une permanence au soir de la journée du 14 octobre jusqu'à 23h. L'objectif selon la directrice générale, est de permettre aux partis en retard pour l'obtention du chèque certifié, de se rattraper.
La caution pour les duos de candidats à l'élection présidentielle d'avril 2026, est de 25 millions de francs CFA. Pour ce qui concerne les élections communales et les élections législatives, le montant par parti pour les élections législatives est respectivement de 163,5 millions de francs CFA, et 18 millions 150 mille francs CFA pour les communales et municipales.
Cautionnements pour les communales et les législatives
Après l'élection présidentielle, le mode de paiement des cautions pour les élections communales et législatives reste le même. Ce qui pourrait changer selon Maryse LOKOSSOU, c'est le contenu du courrier de notification des quittances. La CDC Bénin, a-t-elle informé, va repréciser pour ces différentes élections, les mentions à porter sur les courriers.
Par ailleurs, la procédure de déconsignation des fonds a été également exposée aux DAF des partis politiques. Le seul élément important à ce niveau reste la notification de la CENA. Une fois que cette notification est notifiée à la CDC Bénin, le parti en l'espace d'une semaine, peut se voir rétrocéder ses fonds.
Rassurant de la disponibilité de la caisse à respecter ses engagements vis-à-vis des partis, la directrice générale a exhorté ceux-ci à plus d'anticipation aux fins d'éviter les surprises de dernières minutes qui les mettraient en difficultés.
F. A. A.
Un enseignant d'histoire-géographie et directeur d'un CEG à Djakotomey, a été interpellé ce mercredi 8 octobre 2025 à son domicile de Zaphi, un quartier de l'arrondissement de Tota à Dogbo, dans le département du Couffo. Il est accusé d'avoir escroqué la somme de 15 millions de francs CFA à un compatriote vivant à l'étranger, au nom de l'ancienne ministre, Rekya Madougou.
Un enseignant interpellé ce mercredi 8 octobre 2025, pour avoir escroqué un Béninois de la diaspora à hauteur de 15 millions de francs CFA. Le mis en cause a été aussitôt conduit à Abomey pour la suite des procédures. Selon les premiers éléments de l'enquête, l'enseignant se fait passer pour l'intermédiaire de Rekya Madougou, ex-ministre de la Justice sous le régime Yayi Boni. Il aurait contacté sa victime, un Béninois de la diaspora en lui faisant croire que l'ex-ministre actuellement en détention, serait dans un état de santé critique nécessitant un appui financier en urgence. Compatissant, le Béninois de la diaspora aurait procédé à plusieurs virements successifs pour un montant total estimé à quinze millions de francs CFA, censés contribuer au « soulagement » de l'ancienne ministre en détention et supposée malade. Or, il se fait que les incohérences dans le discours du pseudo-intermédiaire et certaines vérifications discrètes ont fini par éveiller des soupçons. Alertée par la victime, l'antenne régionale centre d'Abomey de la brigade criminelle, appuyée par le commissariat central de Tota, a remonté la piste jusqu'à Zaphi, où l'enseignant a été interpellé à son domicile dans la matinée de ce mercredi 8 octobre.
D'après les sources proches du dossier, il sera présenté incessamment à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), juridiction compétente en matière de crimes économiques et de cybercriminalité, pour répondre de ses actes.
Marina HOUENOU (Stag)
Le duo candidat du parti Les Démocrates (LD) sera connu le dimanche 12 octobre 2025. Ce sera à l'occasion d'une session extraordinaire des membres du Conseil national du parti à Abomey-Calavi, dans le département de l'Atlantique.
Les Démocrates en session extraordinaire le dimanche 12 octobre 2025 dans la salle des fêtes Gratitude à Abomey-Calavi. Alassani Tigri, délégué mandataire, a convié au nom du président du parti, les membres du Conseil national à cet effet. Cette session sera consacrée à la désignation du duo candidat de la formation politique à l'élection présidentielle d'avril 2026 au Bénin.
Le Conseil national qui se réunit dimanche prochain regroupe plusieurs instances du parti. Il s'agit des membres du Haut Conseil, les 90 membres de la Coordination nationale, un représentant par circonscription électorale (24 au total), et un autre par commune (77). Les coordonnateurs de circonscription, déjà membres de la Coordination nationale selon des sources proches du parti, seront représentés.
Cette session extraordinaire du parti Les Démocrates est organisée conformément aux dispositions des statuts et du règlement intérieur du parti, et les décisions issues du premier congrès ordinaire tenu à Parakou les 14 et 15 octobre 2023.
F. A. A.
Le Forum international du cadre de vie, dans sa 3ᵉ édition, a ouvert ses portes, ce jeudi 09 octobre 2025, à l'hôtel Sofitel de Cotonou. Jusqu'au 11 octobre, ce rendez-vous d'envergure réunit ministres, experts, investisseurs, entreprises et citoyens pour penser la ville africaine de demain.
La Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS SA) prend une part active à la 3è édition du Forum international du cadre de vie (FIC) 2025. C'est notamment à travers ses stands d'exposition. « Nos villes sont nos maisons. Et nos maisons, on en prend soin », a déclaré Gilles Amoussou, Directeur Général de la SGDS, jeudi 9 octobre 2025, en invitant le public à découvrir les actions de la Société.
La SGDS, placée sous la tutelle du Ministère du Cadre de Vie, est chargée de la gestion intégrée des déchets solides et liquides dans plusieurs grandes villes du Bénin : Cotonou, Porto-Novo, Abomey-Calavi, Ouidah, Sèmè-Podji et Parakou. « Nous collectons, transportons, traitons les déchets ménagers. Nous assurons aussi le balayage, le désherbage, le curage des caniveaux, et l'entretien des ouvrages d'assainissement », a expliqué le DG.
Mais l'action de la SGDS ne s'arrête pas là. L'entreprise gère également trois stations de traitement de boues de vidange et mène une campagne de sensibilisation dans les écoles à travers le Programme d'éducation à l'éco-citoyenneté en milieu scolaire (PEEMS). Les outils didactiques et l'équipe du programme sont déployés à l'exposition qui se déroule dans le cadre du FIC 2025 à l'hôtel Sofitel.
« Nous avons déployé ce programme dans 50 écoles. Les enfants sont très réceptifs. Je suis convaincu qu'ils seront des citoyens encore plus responsables demain », a rappelé le DG de la SGDS.
Construire la ville résiliente face aux crises
Dans son mot de bienvenue au FIC, Victor Ananouh, Directeur de la construction et de l'habitat, a rappelé le rôle du Forum. « Devenue une véritable plateforme d'échanges et d'opportunités, cette initiative s'inscrit dans la dynamique de la vision Bénin 2060 et de l'agenda 2030 pour un cadre de vie durable ».
Le Ministre du Cadre de vie, Didier Tonato, a expliqué que « nos villes font face aujourd'hui à la pollution, à l'insalubrité, à la chaleur excessive, à la congestion. La gouvernance urbaine reste trop centralisée, parfois déconnectée des besoins réels ». Il a lancé un appel clair à l'action collective : « Nous devons repenser la ville pour qu'elle soit vivable, inclusive, résiliente. La réponse aux crises urbaines ne peut être que structurelle, collaborative, et centrée sur l'humain ».
Pour le Ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, plus de 56 % de la population mondiale vit en zone urbaine. Ce chiffre atteindra 68 % bientôt. Face à cela, il a salué les efforts du gouvernement et les résultats déjà obtenus.
Le forum se poursuit jusqu'au 11 octobre avec un programme dense et structuré. Conférences et panels de haut niveau sur la ville durable, la gouvernance urbaine, les innovations écologiques, la gestion des déchets... Hackathon sur l'économie circulaire, la mobilité durable et l'accès aux services par le numérique ; Concours et prix pour valoriser les projets novateurs du BTP et de l'aménagement ; Sessions B2B et B2C pour favoriser les partenariats privés et institutionnels sont prévus.
Le FIC 2025 sera clôturé par un dîner de gala et la plantation d'arbres.
M. M.
La cérémonie officielle de remise de chèques aux bénéficiaires du Fonds de développement des arts et de la culture (FDAC) a eu lieu ce jeudi 9 octobre 2025 au siège de l'Agence de développement des arts et de la culture (ADAC). Cette initiative à s'inscrit dans le cadre du 1er appel à projet lancé par l'ADAC depuis octobre 2024.
« Aujourd'hui, nous célébrons cette première étape significative du FDAC. Ce sont 42 projets lauréats qui se voient attribuer plus 823 millions de FCFA. C'est un véritable coup d'accélérateur pour la création béninoise », a affirmé Wiliam Codjo, directeur général de l'ADAC.
Lancé officiellement le 14 octobre 2024, le tout premier Appel à Projets a suscité un engouement exceptionnel avec 763 candidatures reçues. À la suite d'une tournée nationale de vulgarisation menée par l'ADAC pour garantir une information équitable, le processus d'évaluation a abouti à la publication des résultats définitifs le 5 septembre 2025. Géré par l'ADAC, le fonds de développement des arts et de la culture (FDAC) se concrétise avec l'annonce de 42 projets bénéficiant d'une subvention totale de 823 075 945 FCFA. Les disciplines concernées sont : Arts vivants, Arts visuels, Cinéma et Littérature. Ces 42 projets lauréats comprennent six filières : Livre (5), Théâtre (6), Musique (7), danse (5) Arts visuels (10) et Cinéma et audiovisuel (9). « Le FDAC, logé au sein de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture, n'est pas un simple instrument de financement. Il est le visage concret d'une vision nationale : celle d'un Bénin qui croit en sa jeunesse, qui investit dans son talent, et qui reconnaît dans chaque artiste et professionnel de la culture, un acteur du changement social et économique », a expliqué la Directrice adjointe de cabinet de Jean-Michel Abimbola, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts. En effet, cette initiative a été mise en place pour soutenir et contribuer à la promotion des acteurs des industries culturelles et créatives du Bénin. Elle a pour objectif d'appuyer financièrement la création, la production, et la diffusion artistique et culturelle, de soutenir la promotion du patrimoine et des industries culturelles et créatives, et d'accompagner les porteurs de projets pour valoriser les potentialités locales. Le directeur général de l'ADAC a rappelé aux lauréats que ce financement n'est pas un don, c'est plutôt un contrat de performance avec le peuple béninois. Il les a enfin encouragés à faire preuve de professionnalisme et de créativité sans limite dans la réalisation afin d'être à la hauteur d'une telle chance pour faire rayonner un Bénin créatif, audacieux et universel.
Marina HOUENOU(Stag.)
Le siège de l'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) a servi de cadre, ce jeudi 09 octobre 2025, à la cérémonie officielle de remise de chèques aux bénéficiaires du Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FDAC).
Instrument phare d'une réforme ambitieuse lancée depuis 2016 pour repositionner la culture au cœur du développement national, le Fonds de Développement des Arts et de la Culture (FDAC) a connu ses premiers bénéficiaires. Une enveloppe globale de 823 075 945 FCFA répartie entre 42 projets retenus a été remise aux bénéficiaires, jeudi 09 octobre 2025. C'est à l'issue d'une sélection parmi 763 candidatures soumises lors de l'appel à projets lancé en octobre 2024.
Les projets financés couvrent un large éventail de disciplines : théâtre, danse, musique, arts visuels, cinéma, audiovisuel, littérature, mode, design et valorisation du patrimoine.
« Ce financement n'est pas un don, c'est un contrat de performance avec le peuple béninois », a affirmé William Codjo, Directeur général de l'ADAC, lors de la remise des chèques aux bénéficiaires.
« Le gouvernement a décidé de libérer le potentiel économique et social de la culture. C'est un investissement stratégique, pas une dépense accessoire », a-t-il souligné.
Les industries culturelles représentent 2 250 milliards de dollars à l'échelle mondiale, mais l'Afrique n'en capte que 3 %. Le Bénin, avec cette politique culturelle assumée, entend prendre sa part de ce marché international, selon le DG ADAC.
Le FDAC a été salué pour sa méthode de sélection rigoureuse et transparente. De la dématérialisation des dépôts à l'évaluation indépendante des dossiers, en passant par une tournée nationale d'information, tout a été mis en œuvre pour garantir l'équité et la traçabilité.
« Ce processus centralisé et hautement sélectif a permis d'établir une référence solide pour les éditions futures », a rappelé le Directeur général de l'ADAC.
« Derrière ces chiffres, il y a des voix, des visages, des talents. Ces 42 projets représentent le visage pluriel et vivant de notre culture », a déclaré Gwladys Gandaho, Directrice adjointe de cabinet du Ministre de la culture Jean-Michel Hervé Abimbola.
Un suivi rigoureux pour des résultats concrets
Le financement s'accompagne d'un suivi professionnel strict. Les bénéficiaires devront respecter un calendrier précis, fournir des pièces justificatives, et démontrer l'impact de leurs initiatives.
Des formations en gestion de projets culturels seront également proposées aux porteurs pour maximiser l'impact et la durabilité des actions financées.
« Vous êtes les ambassadeurs d'un Bénin créatif, audacieux, conquérant. Soyez à la hauteur de cette chance », a lancé la représentante du ministre à l'endroit des lauréats.
Cette première édition n'est qu'un début. Le gouvernement prévoit de renforcer le FDAC et de diversifier ses outils d'intervention, notamment en lançant de nouveaux appels à projets, y compris dans le domaine des projets culturels marchands.
M. M.
QUELQUES IMAGES DE LA CEREMONIE DE REMISE DE CHEQUES
Le Maroc a exprimé son soutien à l'annonce du président américain, Donald Trump, de la conclusion d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza. C'est à travers son ministère en charge des Affaires étrangères que le Royaume a salué l'engagement personnel du président américain et les efforts des médiateurs ayant contribué à cette avancée.
Le Maroc soutient la conclusion d'un accord de cessez-le-feu dans la bande de Gaza, annoncée par le président américain, Donald Trump. A travers son ministère des Affaires étrangères, le Royaume a appelé l'ensemble des parties concernées à respecter pleinement les termes de l'accord, soulignant l'importance de préserver les vies humaines, de permettre la libération des otages et de faciliter l'acheminement de l'aide humanitaire.
Rabat a également insisté sur la nécessité d'engager rapidement des efforts de reconstruction à Gaza, tout en réaffirmant l'urgence de parvenir à une solution politique dite « juste, globale et durable » au conflit israélo-palestinien. Tout en réitérant son attachement à la solution à deux États, le Maroc rappelle que celle-ci suppose la création d'un État palestinien indépendant dans les frontières du 4 juin 1967, avec Al-Qods Acharif (Jérusalem-Est) pour capitale, coexistant pacifiquement avec Israël.
Le Royaume a par ailleurs exprimé sa volonté de contribuer à toute initiative visant à garantir les droits du peuple palestinien et à renforcer la stabilité dans la région.
F. A. A.