Après l’élimination du Brésil et de l’Uruguay en quarts de finale du Mondial russe, le vainqueur de la Coupe du monde de football sera européen pour la quatrième édition d’affilée.
Suite à la défaite vendredi de la Seleçao qui comptait sur sa star Neymar pour la mener vers un nouveau sacre mondial, face aux Diables rouges belges qui ont sorti un grand jeu et l’élimination de la Celeste par l’équipe de France, le trophée sera soulevé par une équipe européenne lors de la finale programmée le 15 juillet à Moscou.
Ce Mondial, impitoyable avec les favoris, marque un retour en force des équipes européennes. A l’issue des huitièmes de finale, l’Europe a placé six représentants en quarts de finale contre deux pour la CONMEBOL (la Confédération sud-américaine).
La Coupe du monde échappe ainsi de nouveau aux équipes sud-américaines depuis la victoire du Brésil en 2002. En 2006, ce sont les Italiens qui ont soulevé la Coupe du monde. Quatre ans plus tard, les Espagnols leur ont succédé au palmarès. Et en 2014, c’est l’Allemagne qui obtenait sa quatrième étoile.
Il ne reste plus que des équipes européennes pour se disputer le titre suprême en Russie. Victorieuse du Brésil (2-1), quintuple champion du monde, la Belgique s’est qualifiée vendredi soir pour les demi-finales de la Coupe du monde, mettant fin au périple des équipes sud-américaines dans ce Mondial. Elle y retrouvera l’équipe de France, tombeuse un peu plus tôt de l’Uruguay (2-0).
Les quarts de finale du Mondial-2018 se poursuivront samedi avec deux belles affiches : Suède-Angleterre et Russie-Croatie.
La dernière fois que les quatre équipes se retrouvant en demi-finales venaient toutes d’Europe remonte au Mondial-2006 en Allemagne. L’Italie, la France, l’Allemagne et le Portugal s’étaient alors disputés le titre mais c’était finalement l’Italie qui l’avait emporté en finale contre la France.
Grandissime favorite du Mondial-2018, la Seleçao a finalement connu le même destin que l’Allemagne tenante du titre ou l’Espagne, éliminées bien avant le dernier carré. Le Brésil a été éliminé par une sélection européenne pour la quatrième fois de suite en Coupe du monde. En 2006, les Brésiliens avaient été sortis par la France (0-1), en 2010 par les Pays-Bas (1-2), en 2014 par l’Allemagne (1-7) et vendredi ils ont subi la loi de la Belgique (1-2).
Un désenchantement aussi pour tout un continent, car c’était le tout dernier représentant des Amériques à cette compétition après la sortie de l’Uruguay.
En huitièmes de finale, l’Argentine de Lionel Messi avait été éliminée par la France (3-4), la Colombie par l’Angleterre (1-1, aux t.a.b : 3-4) et le Mexique par le Brésil (0-2).
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Ce jeudi, même si ce n’était pas encore le grand rush, nous avons constaté que des dizaines de milliers de familles ont pris la direction des plages d’Alger-Est et de Boumerdès. C’est le lancement véritable de la saison estivale. Est-ce que ces familles ont été perturbées ? Après avoir sillonné les plages des communes de Cap-Djinet, Zemmouri, Thénia, Boumerdès, Corso, Boudouaou-el-Bahri, dans la wilaya de Boumerdès, Heuraoua et Aïn-Taya dans la wilaya d’Alger, nous n’avons noté aucun incident pouvant attirer notre attention.
Les familles qui ont pris la destination de l’une des plages de la wilaya de Boumerdès sont venues majoritairement des wilayas d’Alger et de Tizi-Ouzou. Nous avons également remarqué la présence des familles venues de Bouira, de Bordj-Bou-Arréridj, Sétif et M’sila, leur nombre est tout aussi important.
Des véhicules immatriculés à Blida ou Aïn Defla étaient en stationnement à Cap-Djinet ou Zemmouri. Ce sont les enfants qui étaient les plus heureux de cette première sortie. Malheureusement, nous n’avons assisté à aucune activité culturelle ou festive sur les plages pour singulariser cette journée du 5 Juillet, fête de l’Indépendance.
Quant aux commodités et à l’hygiène, beaucoup d’insuffisances sont visibles. En matière de propreté, c’est le sable d’El Kadous (Heuraoua) qui est le plus propre. De plus, malgré son éloignement, il y a plus de commerces et de jeux pour enfants. «Elle est propre parce qu’elle était interdite», explique un jeune.
Au niveau de la plage de Mouilha (Boudouaou-el-Bahri), ce n’est pas encore la Côte-d’Azur, mais il est clair que les autorités communales ont consenti beaucoup d’efforts pour aménager des pistes d’accès et aires de stationnement, enlever les détritus pour rouvrir cette plage fermée depuis 1990. Elle était la carrière des pilleurs de sables.
Un père de famille d’El-Harrach, qui s’est trompé de route pour arriver par inadvertance à Mouilha, s’est dit ravi par l’endroit. En l’absence de parkings, nous déconseillons les plages de Aïn-Taya-Centre et Surcouf. De plus, elles sont petites.
S’agissant du dispositif sécuritaire sur les plages et alentour, il tarde à se mettre en place sauf à Boumerdès-Ville (police) et Corso (Gendarmerie nationale).
Les loueurs de parasols s’installent sur le bord de l’eau
Contrairement aux directives du ministre de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire, Noureddine Bedoui interdisant aux plagistes d’implanter leurs parasols et leur matériel sur le sable sauf si le client le demande, c’est tout le contraire que nous avons vu.
Dans les meilleures plages et aux meilleurs endroits, ces groupes de jeunes qui disposent d’une concession moyennant paiement d’une somme convenue ou simple autorisation délivrée par le maire de leur localité, ont installé chaises, tables et parasols, sur 4 ou 5 rangées près de l’eau. C’est ce que nous avons constaté au niveau des plages de Cap-Djinet-Centre, Zemmouri-Ouest, Seghirat (Thénia), Boumerdès-Centre, Corso, El-Kadous (Heuraoua), Surcouf (Aïn-Taya) et Aïn-Taya-Centre. Ce n’était pas le cas mercredi.
Nous avons questionné quelques familles qui ont ramené leurs propres accessoires de plage pour savoir si on a tenté de les empêcher de s’installer près de l’eau. Globalement, la réponse est non. C’est le cas de Ghodhbane qui a démarré à 5 heures du matin de B-B-A avec sa petite famille pour passer de bons moments à Cap-Djinet. Cependant, les meilleures places sont déjà prises même s’il n’y a personne sous les parasols. «Nous préférons payer et avoir la tranquillité. C’est vrai que le sable et la mer appartiennent à tout le monde, mais le paiement éloigne les voyous et les perturbateurs», nous dit à Cap-Djinet un jeune couple venu de Draria, à l’ouest d’Alger. Le couple a déboursé 1 700 dinars pour un parasol, deux chaises et une table.
Nous avons découvert un seul cas d’interdiction de s’installer à la plage centrale de la ville de Boumerdès. Quatre jeunes, qui n’ont pas l’air de chercher des histoires, sont venus de Ouled-Moussa. «Nous nous sommes installés à l’endroit que nous avons choisi. Le loueur est venu nous dire d’aller ailleurs. Nous nous sommes éloignés pour éviter les problèmes. Au second endroit choisi, le loueur nous a proposé un parasol en location ou de quitter les lieux. Comme vous voyez, on nous a écartés de la rive», dira le plus âgé.
L’administrateur des plages de la commune de Zemmouri nous a affirmé, au téléphone, qu’il a envoyé un rapport au wali de Boumerdès sur ce dépassement. «Dès que les gendarmes ont quitté les lieux, les loueurs ont réinstallé leurs parasols.» Comme ce n’est pas encore le grand rush sur les plages, les pères de famille négociaient le prix de la location d’un parasol entre 500 et 700 dinars, 300 dinars la table et 100 dinars la chaise.
Concernant le stationnement, c’est 100 dinars, partout pour le véhicule de tourisme sauf à Seghirat, dans la commune de Thénia et El-Kadous où on exige respectivement 200 et 150 dinars. A El-Kadous, les agents encaisseurs portent des gilets sur lesquels est imprimé le nom de l’entreprise qui les emploie, l’EGCTU en l’occurrence, qui serait une société de gardiennage. On n’en sait pas plus.
Sécurité routière : des barrages fixes créateurs de bouchons
A Zemmouri et Cap-Djinet, les gardiens des parkings nous ont certifié que les gendarmes effectuaient des rondes. A Corso, nous avons noté, en début d’après-midi, la sortie sur le terrain de plusieurs gendarmes.
A Seghirat, le poste de la GN est implanté sur une petite colline qui domine la plage. Dans les autres plages que nous avons visitées, nous n’avons vu aucun agent de l’ordre sauf ceux de la Protection civile.
Par ailleurs, certains barrages fixes seront des créateurs d’encombrements et de désagréments pour les estivants au retour des plages. On se demande, à ce propos, à quoi sert le barrage policier sur la RN24 au niveau de Beni Merad, entre Bord-el-Kiffan et Bordj-el-Bahri. Les agents en faction ont supprimé la moitié de la chaussée à la circulation alors que cet axe est très fréquenté en temps ordinaire.
En période estivale, ce sera l’enfer. Idem pour les barrages fixes au niveau de la wilaya de Boumerdès particulièrement ceux d’El-Kerma, du carrefour de l’entrée Est de la ville de Boumerdès, du pont Bleu (Boudouaou-el-Bahri), de la RN25 entre Baghlia et Tagdemt.
Il est vrai que ces barrages et d’autres ont été un grand atout pour la lutte antiterroriste, mais leur fluidité pourrait être largement améliorée comme s’est largement améliorée la situation sécuritaire de la partie Est du centre du pays. C’est ce qui a encouragé à sortir en nombre.
L’amélioration de la fluidité de ces points de contrôle ne manquera pas de ravir les estivants. Nous conseillons vivement la prudence aux estivants motorisés, particulièrement ceux qui circulent sur la RN24 au niveau d’El-Kerma et du village Hadj-Ahmed, à l’est de Zemmouri, à cause des marchands ambulants présents en bord de route. Au village Hadj-Ahmed, ils exposent leurs produits carrément sur la chaussée.
Au niveau de Cap-Djinet, nous avons noté un nombre inconsidéré de dos-d’âne. Sur le tronçon annexe de la RN24 entre Si Mustapha et Zemmouri, la route est dégradée à hauteur de Zaâtra, alors que des poids lourds circulent dans les deux sens en grand nombre.
Abachi L.
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A testület Cédric Herrou, egy dél-franciaországi gazda kérésére foglalt állást a kérdésben, aki a francia-olasz határon a migránsok segítésének egyik jelképévé vált, s aki ellen “szolidaritási szabálysértés” címén több eljárás is indult az elmúlt hónapokban. Egy másik aktivistát szintén elítélt egy bíróság, amiért külföldiek “illegális tartózkodását segítette” Franciaországban.
Pénteki határozatában az alkotmánytanács arra emlékeztetett, hogy a francia köztársaságnak az alkotmányba foglalt jelszava a Szabadság, Egyenlőség, Testvériség, s az alkotmány egy “közös eszmére” hivatkozik.
“A testvériség elvéből fakad a mások humanitárius célból történő segítésének szabadsága, tekintet nélkül arra, hogy a másik szabályosan tartózkodik-e az országban” – hangsúlyozta az alkotmánytanács.
A testület ezért elrendelte a külföldiek franciaországi tartózkodására vonatkozó jogszabály módosítását, miután azt alkotmányellenesnek ítélte meg.
A külföldiek illegális belépésének, tartózkodásának és mozgásának elősegítése jelenleg maximálisan öt év szabadságvesztéssel és 30 ezer eurós pénzbüntetéssel sújtható.
Az alkotmánytanács szerint a jogalkotó a törvény megalkotásakor nem tartotta tiszteltben a testvériség elve és a közrend megóvása közötti egyensúlyt, ezért felszólítja, hogy a migránsok tartózkodását és mozgását szolgáló minden humanitárius segítséget vonjon ki a büntethetőség hatálya alól. A migránsok Franciaországba történő “szabálytalan belépésének segítése” azonban továbbra is szankcionálható.
With European elections coming up in May 2019, you probably want to know how the European Union impacts your daily life, before you think about voting. In the latest in a series of posts on what Europe does for you, your family, your business and your wellbeing, we look at what Europe does for people who hate wasting food.
Approximately 88 million tonnes of food, or 173 kilograms per person, is wasted in the EU per year, according to estimates by an EU-funded research project FUSIONS. Households and processing together account for 72 % of EU food waste.
© SpeedKingz/ Shutterstock.com
In August 2016, an EU platform on food loss and food waste was established, to help EU countries tackle the problem. The European Commission has announced that it will try to clarify EU legislation make food donation easier and enable the use of former foodstuffs for animal feed. One important aim is to improve date marking: in particular ‘best before’ labelling, which consumers find confusing and can lead them to throw away food that could still be used. The Commission has compiled a set of good practices in food waste reduction on its food waste website, including examples of food redistribution programmes in EU countries.
The European Court of Auditors released a special report on combating food waste in January 2017. Under the new waste framework directive, the Commission will create a common methodology to calculate food waste by the end of 2019, and urge EU countries to reduce food waste by 30 % by 2025 and to halve it by 2030. The EU-funded research programme REFRESH, running until June 2019, is testing new approaches to tackle food waste through pilot projects. An EU-funded study on date marking, published in February 2018, will also inform EU prevention of food waste.
Further informationDes questions présumées attentatoires à la dignité des Algériens aux sujets de portée internationale et régionale dans lesquels le pays se retrouve mêlé, parfois à son corps défendant, pratiquement toutes les questions qui agitent la diplomatie algérienne, du reste très sollicitée, voire interpellée depuis quelque temps maintenant, ont été passées en revue par Abdelkader Messahel, le ministre des Affaires étrangères, jeudi, lors de son passage à la Chaîne 3.
Evidemment, les sujets de la lutte contre le terrorisme et la déradicalisation ont été les premiers sur lesquels Messahel s’est étalé pour souligner combien l’Algérie compte dans la stratégie internationale, son avis étant particulièrement sollicité dans les forums notamment ceux tenus sous l’égide des Nations-Unies dont notre pays se trouve d’ailleurs être l’un des cofondateurs de The Global Counterterrorism Forum (GCTF) qui lui a confié la coprésidence avec le Canada du comité chargé de la question du Sahel.
«Nous sommes devenus une école non seulement dans la lutte antiterroriste mais également dans tout ce qui est entrepris dans le domaine de la déradicalisation», a affirmé l’invité de la rédaction de la Chaîne 3 avant, plus loin dans son intervention, de réitérer la conviction de l’Algérie sur la relation entre le terrorisme et le banditisme, la connexion entre le crime organisé et le financement du terrorisme. Le thème de l’ingérence dans les affaires de certains pays au nom de la lutte antiterroriste a pris une large part de l’intervention du chef de la diplomatie algérienne. Une longue parenthèse pour le ministre afin d’évoquer ce qu’il appelle l’un des principes fondamentaux de l’Algérie. «On refuse de nous ingérer dans les affaires des autres tout autant que l’on refuse que les autres s’ingèrent dans nos affaires» est un fondement qui permet à l’Algérie d’être écoutée et sollicitée comme c’est le cas dans les conflits malien et libyen, «pour faire avancer la solution politique». Un principe qui n’empêche pas certains pays de tenter d’entraîner l’Algérie militairement dans certains conflits, comme le stipulent nombreuses analyses depuis quelques années, tel c’est le cas au sujet des conflits qui secouent le Sahel.
Analyses et conclusions qu’Abdelkader Messahel réfute, soulignant que l’Algérie ne subit pas de pressions puisque «tout le monde connaît notre doctrine (…) l’ANP a des missions de défense nationale, protège nos frontières, s’implique extraordinairement dans la lutte antiterroriste» mais, d’un autre côté, agrée ce qui est avancé par les mêmes analyses en confirmant que «l’Algérie apporte une contribution inestimable, elle le fait à travers la formation d’unités spéciales antiterroristes au Mali et au Niger, des soutiens logistiques à ces pays, la formation de beaucoup de cadres africains…», pour ensuite certifier que c’est l’intervention étrangère qui a donné comme conséquence le chaos que connaît la Libye et la fragilisation de la situation au Mali.
Du conflit au Sahara occidental, Abdelkader Messahel s’en tient à la position de l’Afrique réaffirmant le soutien de celle-ci à la démarche consistant à faire aboutir le processus de décolonisation à travers des négociations entre les Sahraouis et les Marocains dans le cadre de l’exercice par le peuple autochtone de son droit à l’autodétermination.
L’habituelle sérénité de la diplomatie algérienne en somme sur la question du conflit du Sahara Occidental, sérénité que le ministre a voulu afficher lorsque était évoqué l’autre sujet de l’heure, et à travers lequel certains pays et organisations veulent intenter un procès à l’Algérie : la migration clandestine et la prétendue maltraitance des migrants africains sur le sol algérien. «Les reconductions de migrants se font dans le cadre du respect de la dignité humaine et des engagements que nous avons pris avec nos voisins», a rétorqué Messahel tout en mettant «des manipulations» destinées à culpabiliser l’Algérie qui, signale-t-il, n’est pas la seule confrontée à ce genre de situation.
L’ultime sujet abordé par Abdelkader Messahel, et sans doute pas celui ayant le moins requis l’attention des auditeurs de la Chaîne 3 : la question des visas et le durcissement des formalités pour son obtention. Aux multitudes de voix considérant que les autorités des pays de l’espace Schengen notamment ont décidé de durcir leur politique d’octroi, le chef de la diplomatie algérienne oppose un avis beaucoup plus nuancé, très diplomatique en somme, se contentant de rappeler : «Nous avons des accords avec des pays européens qui touchent à tout, de la libre circulation des personnes et des marchandises (…) Il n’y a pas de représailles, les choses se passent normalement et les visas sont accordés» tout en reconnaissant qu’il y a parfois ce qu’il appelle «des dépassements» qui, a-t-il assuré, sont en train d’être gérés par les autorités algériennes «de manière à préserver la dignité humaine et la dignité des Algériens».
Az. Maktour
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A peine entamée, l’opération de correction des copies de l’examen du baccalauréat connaît déjà des perturbations dans certains centres de correction. C’est le cas à Médéa, El-Oued et Biskra où les correcteurs ont protesté contre les conditions dans lesquelles ils travaillent.
Nawal Imès – Alger (Le Soir) – L’opération de correction des copies de l’examen du baccalauréat entamée mercredi dernier ne se passe pas dans les meilleures conditions dans l’ensemble des centres d’examen.
A Médéa, les deux centres de correction étaient paralysés jeudi. Les enseignants mobilisés pour la correction ont stoppé les corrections pour se solidariser avec deux de leurs collègues suspendus par le directeur de l’éducation. Les deux enseignants en question avaient été affectés à la surveillance du baccalauréat au niveau de l’établissement pénitentiaire de Berrouaghia. Ils ont, selon les témoignages de leurs collègues, refusé de cautionner une tentative de fraude collective. Le bureau de wilaya du Cnapeste se dit étonné que des enseignants ayant effectué leur travail soient ainsi sanctionnés. Le syndicat a dénoncé la suspension des deux enseignants, exigeant qu’ils soient réhabilités. A El-Oued, les enseignants affectés au centre de correction Abdelkader-El-Yadjouri ont également suspendu les corrections. Ils se plaignent des conditions dans lesquelles ils effectuent leur travail. Ni climatiseur, ni conditions d’hébergement convenables, dénoncent-ils. Leurs collègues de Biskra ne sont pas mieux lotis. Ils se sont également arrêtés de travailler pour contester contre l’absence de climatisation et les conditions de travail qu’ils jugent lamentables. Un rapport a été envoyé au ministère de l’éducation, détaillant les difficultés rencontrées par les correcteurs.
Le département de Benghabrit n’a, pour le moment, pas réagi. Il est certain que ce dernier voudrait faire l’économie d’un scandale alors que la session du baccalauréat s’est déroulée pour la première fois depuis de longues années dans des conditions acceptables. Le processus de correction est codifié depuis de longues années. Chaque copie porte un numéro anonyme, empêchant le correcteur de connaître l’identité du candidat. Meziane Meriane explique que cela garantit l’équité et ne permet pas de favoriser un candidat. Chaque copie fait l’objet de deux corrections. Si l’écart entre les deux correcteurs est inférieur à trois points, c’est la moyenne entre les deux notes qui est attribuée. Si l’écart est supérieur ou égal à trois points, une troisième correction est nécessaire.
C’est la moyenne entre la note de la troisième correction et celle s’y rapprochant le plus qui sera attribuée finalement. «Logique», commente Meriane qui explique qu’à la fin des corrections, les notes sont toutes saisies avant d’être acheminées vers l’Office national des examens et des concours avant l’ultime étape qui consiste à proclamer les résultats.
N. I.
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Der Fight um den besten Startplatz: Lewis Hamilton (33, Mercedes) zum 76. Mal oder Sebastian Vettel (31, Ferrari) zum 55. Mal? Das Duell der beiden WM-Führenden in dieser Saison – 4:3 für Vettel. Die heisse Qualifikation ab 15 Uhr (TV live).
Die letzten 60 Minuten im dritten Training wurden eine Beute von Hamilton, der hier die letzten vier Grossen Preise auf Mercedes gewonnen hat. Dazu kommt ein fünfter Silverstone-Triumph 2008 auf McLaren-Mercedes.
Hinter dem britischen Fussball-Fan Hamilton («England schiesst Schweden weg!») finden wir die beiden Finnen: Räikkönen (Ferrari) 0,549 Sekunden vor Bottas (Mercedes). Planen sie den Aufstand? Während Kimi für 2019 noch keinen Sitz hat, fährt Valtteri weiter für die Silberpfeile.
Dahinter Vettel, Verstappen und Ricciardo. Dann Leclerc (Sauber) vor den beiden Haas-Ferrari von Magnussen und Grosjean sowie Ericsson im zweiten Sauber!
Alfa Sauber: 7. und 10.Mit den Positionen 7 (Leclerc) und 10 (Ericsson) steigen beide Hinwiler Autos mit sehr grossen Hoffnungen in das Ausscheidungsrennen um die besten Startplätze. Dieses Resultat hatte niemand erwartet. Bringt der neue Heckflügel solche Fortschritte beim C37?
Die Leistung von Leclerc wird seine Chancen bei Ferrari natürlich wieder erhöhen. Da wird man in Maranello keine leichte Entscheidung treffen müssen.
Hartley brach AufhängungHorror-Unfall nach 14 Minuten auf dem Hochgeschwindigkeitskurs von Silverstone. Nach der Wellington-Geraden brach im Toro Rosso-Honda des Neuseeländers Brendon Hartley (28) beim Anbremsen der Luffield-Kombination links vorne die Aufhängung. Bei über 240 km/h.
Sofort machte sich das linke Vorderrad selbständig, Hartley hatte keine Chance den Knall in die Reifenwand zu verhindern. Der Pilot meldete sich sofort: «Bin okay, Aufhängung gebrochen!» Das Training wurde unterbrochen – rote Flagge! Ob die Mechaniker das Wrack bis zum Quali-Start wieder reparieren können ist mehr als ungewiss.
Hartley war nach erfolglosen Junior-Jahren bei Toro Rosso als zweifacher Langstrecken-Weltmeister auf Porsche in den GP-Zirkus zurückgekehrt. Nach fast acht Jahren!
Ivan Rakitic und Mladen Petric sind Doppelbürger – und wollten für Kroatien spielen. Beide wären froh, hätte man ihnen den Entscheid abgenommen.
Wie es ist, sich zwischen zwei Nationalteams entscheiden zu müssen, eine innere Zerrissenheit zu spüren – das wissen Mladen Petric (37) und Ivan Rakitic (31). Sie sind kroatisch-schweizerische Doppelbürger. Beide wuchsen hier auf, bestritten Spiele für Schweizer Nachwuchsauswahlen. Und beide entschieden sich, für das kroatische A-Nationalteam zu spielen. Petric 2001, Rakitic 2007.
Entscheide, die nicht jeder versteht. Rakitic wurde gar mit dem Tod bedroht, nachdem er seine Wahl publik gemacht hatte. Im BLICK erinnerte er sich 2011: «Es fing damit an, dass Leute bei meinen Eltern und bei mir zu Hause anriefen. ‹Scheiss-Jugo, verpiss dich aus der Schweiz!› Solche Sätze schrien sie ins Telefon.»
Dennoch habe er seinen Entscheid nie bereut: «Aber ich habe auch immer mit Riesen-Stolz den Schweizer Nati-Dress getragen. Ich habe weiter den Schweizerpass und würde ihn nie abgeben. Aber aus heutiger Sicht würde ich sagen, wäre es vielleicht besser, wenn man diesen jungen Menschen die Entscheidung abnimmt.»
Petric pflichtet ihm bei: «Grundsätzlich habe ich schon immer gesagt, dass ich es gut fände, wenn man diese Entscheidung nicht dem Spieler vor die Füsse werfen sollte. Es ist eine extrem schwierige Entscheidung.»
Lösungen? Rakitic sagte: «Wenn du für die U15 der Schweiz spielst, solltest du danach ans Land gebunden sein. Bevor Richtung 20 die ganzen Abwerbe-Versuche losgehen. Mit 15 bist du noch nicht so im Fokus.» Petric glaubt allerdings, dass ein Jugendlicher von einem solchen Entscheid überfordert sei. Sein Lösungsansatz: «Eine Möglichkeit wäre, dass ein Spieler, der in der Schweiz aufwuchs, verpflichtet ist, für die Schweiz zu spielen.» Weder er noch Rakitic, der heute den WM-Viertelfinal bestreitet, dürften für Kroatien spielen.
Eins hält Petric noch fest: «Wichtig ist, dass Menschen, die nicht Doppelbürger sind, verstehen, dass diese eine zweite Heimat haben. Selbst wenn man ihnen den einen Pass wegnähme, würde ein Kind in einem ausländischen Haushalt gross werden. Die Liebe zum Land der Eltern würde bleiben.»
Am Freitag musste eine 36-jährige Openair-Besucherin in Frauenfeld mit mittelschweren Rückenverletzungen ins Spital gebracht werden. Die Kantonspolizei Thurgau sucht Zeugen.
Am Freitag musste eine 36-jährige Openair-Besucherin in Frauenfeld TG mit mittelschweren Rückenverletzungen ins Spital gebracht werden. Die Kantonspolizei Thurgau sucht Zeugen.
Kurz vor 16 Uhr hielt sich die 36-Jährige mit einer Kollegin in ihrem Zelt auf dem Camping B, eingangs der Schlafsackgasse, auf. Gemäss den bisherigen Erkenntnissen der Kantonspolizei Thurgau sprang ein Unbekannter auf das Zelt, in dem sich die Frauen aufhielten.
Mit Ambulanz ins SpitalDabei erlitt die die 36-Jährige mittelschwere Rückenverletzungen, musste durch den Rettungsdienst ins Spital gebracht werden, wo sie sich am Samstagnachmittag gemäss Polizei immer noch aufhält. Ihre Kollegin kam mit dem Schrecken davon.
Die Polizei sucht nun Zeugen: Wer Angaben zur unbekannten Person machen kann oder Beobachtungen gemacht hat, wird gebeten, sich bei der Kantonspolizei Thurgau unter 058 345 22 22 zu melden. (pma/hah)
Néhány napja horvát halászok a délszláv háborúban lezuhant jugoszláv harci repülőgépet és annak pilótáját találták meg az Adriában, most a Földközi-tengerben, a korzikai partok közelében keresik francia búvárok egy amerikai vadászgép és pilótája maradványait.A P-47 Thunderbolt a háború utolsó hónapjaiban zuhant le, pilótáját soha nem találták meg.
Van egy amerikai szervezet, a DPPA (Amerikai Védelmi Számviteli Ügynökség), akik akcióban eltűnt II. világháborús katonák és hadifoglyok felkutatására szakosodtak. Az ő embereik tíz francia búvárral az elmúlt napokban lemerültek a roncshoz és minden esély megvan arra, hogy a II. világháború egy újabb eltűnt áldozatát találták meg. Adataik szerint közel 83 ezer világháborús áldozat maradványait nem találták még meg, közülük kb. 27500-an a Földközi-tengerben vagy környékén tűntek el.
Az ügynökségnél a 80-as évek végén figyeltek fel a vadászrepülőgép roncsáról és a felségjeléről készült fényképekre. Kb. 30 méterrel távolabb a tenger mélyén felleltek még egy P-47-est, annak a pilótája időben ki tudott ugrani a gépből.2014-ben kezdték megszervezni egy újabb fénykép hatására a 18 méter mélyen fekvő gép roncsainak, és a pilóta maradványainak felszínre hozását.
„Az amerikai fegyveres erőknél becsületbeli kérdés, hogy senkit nem hagynak a harctéren. Ez az akció egy ígéret beváltása, akkor is, ha már eltelt 75 év” - mondta a marseilles-i amerikai konzul.
A megtalált maradványokat, beleértve a csontokat, karórát vagy bármilyen más azonosításra alkalmas tárgyat az ügynökség laboratóriumába küldik, ott végzik el a DNS vizsgálatot is. Ha a tesztek eredménye megerősíti az áldozat személyét, a maradványokat a család kérésének megfelelően eltemetik vagy a Washington melletti Arlington katonai temetőben, vagy a Franciaországban lévő tucatnyi amerikai temető egyikében.
Megtalálni a maradványait valakinek, aki 75 évvel ezelőtt tűnt el, halt meg, a rokonoknak felkavaró, de legalább bizonyosságot szereznek arról, hogy mi történt családtagjukkal.
fotó: afp
Első júliusi ferihegyi spottingolásomat tűző napsütésben kezdtem a spotter dombon és cseperésző esőben fejeztem be a kargó dombon. Képek a 31-es pályák kora délutáni forgalmáról, 2018. július 5-én.
A régi, alacsonyabb spotter domb más rálátást ad a pályára. Ezért tűnik úgy, mintha a Qatar Dohából érkező A321-ese a fűre szállna.
A HA-LWL új sugárfordítókat kapott, amelyek egyelőre még nincsenek a Wizz színére festve.
Az Air Algerie B737-600-asa a 31L (bal) pályára tart. Amikor az ember azt érzi a spotter dombon, hogy háttal ül a moziban, ideje szedelőzködni és átköltözni egy másik dombra.
Útban a másik domb felé egy pillanatnyi megállás és egy fotó a Lufthansa A319-eséről. Ebből a szögből éppen átlátni a fékszárnyak és az orrsegédszárnyak résein.
A következő képek már a kargó dombról készültek. Elsőként a LOT Dash 8-asát kaptam lencsevégre.
Az Air Canada Rouge Boeing 767-ese száll fel kilencórás útjára Toronto felé.
767-esek - az egyik a tengerentúlra indul, a másik maradványa a fák között hasal. Amikor még Malév 767-esek repültek Amerikába, az egyik New York-ba induló gép a felszállást követően először útba ejtette a mátyásföldi repülőnapot, és csak utána kezdte meg az emelkedést az utazómagasságra.
A philadelphiai járatra még jut egy kis napfény, azután a bezáródó felhőzetnek köszönhetően egy időre szinte alkonyati szürkeség borul a reptérre.
Keresztben a pályán. A Wizz A321-ese a leszállást követően a futópályán fordul meg és gurul vissza a terminálhoz.
Mint egy gyűrött, szakadt, régi fotográfia, olyanná kopott a dán Jacob Christian Hansen Ellehammer képmása a Norwegian-gép vezérsíkján.
A kargó domb magasságában már behúzott futókkal, magasan jár az algériai 737-es, így színes festésmintájából kevés látszik.
A Helvetic Airways Fokker 100-asa ezen a napon Zürich, Budapest, Varsó és Manchester között ingázott.
A rövid 737-esek napja. A KLM egy 700-as változatot küldött Budapestre.
A kompenzáló betonon egy „régi” festésű Wizz A320-ast forgatnak.
Lassítás után az A321-es a C (Charlie) gurulót célozza meg.
A Wizz századik Airbusa most egy milánói járatot teljesített.
Minszkből jött, Belgrádba indul tovább a fehérorosz Belavia Boeing 737-500-asa.
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Fotó: Szórád Tamás
En visite au Bénin, le Président de la Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), Dr Kassi Jean-Claude Brou, a été reçu par le Président de la République, Patrice Talon. C'était le jeudi 5 juillet 2018 au Palais de la Marina.
Le développement, les infrastructures, l'actualité politique dans la sous-région et les prochaines réunions des instances statutaires de la CEDEAO qui auront lieu à la fin du mois de juillet, sont les aspects autour desquels ont lieu les échanges entre les deux personnalités. Le Président de la commission CEDEAO n'a pas manqué d'aborder le sujet relatif à l'évolution du projet du Corridor Abidjan – Lagos, un projet routier qui réunit la Côte d'Ivoire, le Ghana, le Togo, le Bénin et le Nigéria. La question de l'énergie était aussi une préoccupation entre les deux personnalités. Après la réunion des ministres de l'Energie de la CEDEAO, tenue à Cotonou, il a été procédé au lancement officiel du marché régional de l'électricité de la CEDEAO. Un important programme d'échanges énergétiques qui va permettre de développer les infrastructures en matière de production et de transport. Toute chose qui vise à faciliter les échanges de l'énergie électrique entre les différents pays de l'organisation sous-régionale. Sur cette question, le président Brou a faire au chef de l'État le point des activités en cours et celles en instance. Tout en saluant les sages consseils reçu du chef de l'État, le président Brou s'est si heureux de la dynamique d'intégration en cours dans notre pays. Il a par ailleurs souhaité que le chef de l'État horore de sa présence le prochain sommet conjoint CEDEAO-CEEAC qui se tiendra le 30 juillet 2018 à Lomé, au Togo.
Giscard AMOUSSOU
(Par Roger Gbégnonvi)
Une compilation d'Afize Adamon, réalisée à partir du Journal Officiel, établit que, de 1991 à 1994, la Cour Constitutionnelle s'est penchée 58 fois sur des articles de la Constitution du 11 décembre 1990 pour les relire et les réinterpréter ; 34 fois pour la seule année 1994. C'est la preuve que les Béninois tiennent à la liberté et à la sécurité que leur garantit cette Constitution démocratique, souvent relue à la carte pour la dégager de la lettre qui tue et mieux l'arrimer à l'esprit qui vivifie. Car la constitution la plus parfaite, si elle n'est pas constamment regardée à la lumière de l'esprit qui l'anime, deviendra obsolète, lettre morte, oubliée sur le rayon des textes-guides dépassés pour n'avoir pas été capables de guider, avec succès, les hommes et les femmes sur les chemins de la liberté et de la sécurité, voire du bonheur, quand il s'agit des textes dits sacrés. Voilà pourquoi les Béninois, Etat et citoyens lambda confondus, laissent peu de répit à leur Cour Constitutionnelle.
Leur Cour qui les surprend parfois, comme récemment autour de l'article 31 : ‘‘L'Etat reconnaît et garantit le droit de grève. Tout travailleur peut défendre, dans les conditions prévues par la loi, ses droits et ses intérêts, soit collectivement ou par l'action syndicale. Le droit de grève s'exerce dans les conditions prévues par la loi.'' En janvier 2018, la Cour avait jugé que le retrait du droit de grève à certains fonctionnaires de l'Etat n'était pas du ressort du Parlement, qui venait d'émettre un vote dans ce sens, qu'un tel retrait incombait au constituant, et que le législateur ne pouvait qu'encadrer l'application de l'article 31. Un peu entortillé, mais nous avions compris que le retrait partiel du droit de grève voté par les députés n'était pas conforme avec la Constitution. Or, six mois plus tard, en juin 2018, la Cour déclare ce même retrait conforme avec la Constitution. Avions-nous mal compris ? La Cour peut-elle dire le même et son contraire, nier le principe de jurisprudence ? Non !
Pouvons-nous donc continuer à parler de jurisprudence et de continuité ? Oui !- En nous plaçant d'abord sur le terrain de la psychologie :- En janvier 2018, nos esprits étaient si surchauffés par le vote des députés que leur donner raison eût pu mettre le feu aux poudres et fragiliser nos acquis précieux de liberté et de sécurité. La Cour pouvait-elle prendre ce risque ? Non ! Elle aura fait de la casuistique pour nous sauver de nous-mêmes. En juin 2018, nos esprits apaisés pouvaient accepter ce que dit par deux fois l'article 31, savoir que le droit de grève est encadré, soumis aux ‘‘conditions prévues par la loi''.- En nous plaçant ensuite sur le terrain de notre Constitution elle-même :- Presque parfaitement équidistant à l'article 31, l'article 15 énonce avec sobriété : ‘‘Tout individu a droit à la vie, à la liberté, à la sécurité et à l'intégrité de sa personne.'' L'Etat béninois ne peut accomplir le devoir sacré que lui assigne l'article 15 qu'en s'appuyant sur des agents permanents et non intermittents. Car la démocratie béninoise, comme toute démocratie, ne fleurira en liberté et sécurité renforcées que si des citoyens assermentés respectent leur vœu de veiller pendant que nous tous dormons. Par ailleurs, sur les 160 articles de notre Constitution, le ‘‘respect'' est invoqué 17 fois, dont 10 fois au chapitre ‘‘Des droits et des devoirs de la personne humaine'', qui compte 34 articles. Notre Constitution fait donc du respect de l'autre un impératif.- En nous plaçant aussi sur le terrain du murissement des consciences :- Le permis devient l'interdit, et vice versa. L'esclavage était accepté ; ceux qui s'y adonnent aujourd'hui sont jugés comme des traîtres à l'humanité.- En nous plaçant enfin sur le terrain des nations civilisées et développées :- Chez elles, le droit de grève ne réduit ni la liberté ni la sécurité des citoyens.
Bref, avec sa Constitution démocratique du 11 décembre 1990 comportant les articles 15 et 31, le Bénin est sur la voie du progrès de l'homme et des peuples.