Comme promis, le chef de l'Etat Patrice Talon en accédant au pouvoir le 06 avril 2016, a engagé des réformes dans les différents secteurs du pays. De la politique en passant par l'économie, le social, la justice et les institutions, aucun secteur n'a été laissé de côté.
Du point de vue politique, la réforme du système partisan a été entreprise et un nouveau code électoral adopté. Ces actions majeures qui concourent à une réorganisation du jeu politique au Bénin et des compétitions électorales, sont diversement appréciées dans l'opinion. Il est à noter cependant qu'elles ne peuvent pas être appréciées de manière isolée. Ces dispositions résultent d'un ensemble qui doit être apprécié dans une approche systémique cohérente.
Contrairement à ce que l'on pourrait penser, la réforme du système partisan n'entrave nullement le multipartisme intégral adopté au lendemain de la Conférence nationale des forces vives de la nation de février 1990.
Selon l'article 11 alinéa 1er du nouveau code électoral, « tout citoyen, jouissant de ses droits civils et politiques, est libre d'être membre fondateur ou d'adhérer au parti politique de son choix. Il est tout aussi libre d'en démissionner ».
La limitation à la création des partis politiques n'est instituée nulle part et aucune mesure d'interdiction n'enfreint à la création de partis. A contrario, elle apporte des innovations en ce qui concerne la présence nationale par les membres fondateurs qui, le plus souvent, n'est que fictive.
Suivant l'article 4 de la constitution, « le peuple exerce sa souveraineté par ses représentants élus… ». Une disposition qui dénote de l'institutionnalisation par la constitution elle-même, de la représentativité de ses mandants. De même, l'article 2 alinéa 2 sur le principe de la République indique : « le Gouvernement du Peuple, par le Peuple et pour le Peuple ». On comprend ainsi que la volonté politique d'inciter au regroupement, et de faire en sorte que les élus représentent le plus possible l'ensemble du peuple et la Nation, émane de la Constitution elle-même.
Au nombre des mécanismes qui permettent de privilégier le regroupement, d'assurer une meilleure représentativité des partis politiques et leur permettre de mieux assurer leur rôle d'animation de la vie politique, figure le financement. Il consiste à réduire le rôle de l'argent en politique et à assurer, par des mécanismes démocratiques, l'émergence des citoyens au sein des partis en dehors des critères financiers. Cette réforme permet également de s'assurer que les deniers publics mis à la disposition des partis politiques sont gérés convenablement et ne profitent pas à une minorité qui crée les partis pour bénéficier de ce financement public.
L'opposition aussi peut, en se regroupant au sein des partis, bénéficier du financement public.
Malgré le multipartisme intégral dans un pays comme la France souvent cité en exemple, des règles sont fixées pour la participation aux élections. Le regroupement projeté n'est pas favorable pour un président de la République qui voudrait légitimement incarner tout le pouvoir d'Etat dans un régime présidentiel. Il ne lui permet pas de « contrôler les forces politiques » afin de les « diviser pour régner » comme ce fut le cas dans un passé proche.
Les partis politiques pourront prendre leurs responsabilités et jouer pleinement leur rôle. La politique ne sera plus l'affaire de gens isolés qui viennent y surfer.
En ce qui concerne les critiques relatives à l'augmentation de la caution à verser par les candidats qui excluraient les jeunes et les femmes, les dispositions du nouveau code électoral établissent le maximum des frais de campagne à 10%.
Elles visent le regroupement des partis politiques en vue d'élever la qualité de la représentativité au sein des organes élus. Il en est de même pour la qualité de la représentation. Ces différentes dispositions sont attelées avec la charte des partis politiques qui incite au regroupement des forces politique et à leur modernisation aussi bien dans la gestion que dans leur stratégie.
Ainsi, les jeunes et les femmes, plus nombreux selon la courbe démographique, pourront facilement avoir accès aux postes de décision ainsi qu'à des positionnements politiques sur les listes de candidature.
Par ailleurs, la loi à venir sur le financement des partis politiques qui pourrait inclure des dispositions incitatives à l'accès des jeunes et des femmes à ces fonctions et positionnements, prend aussi en compte ces dispositions.
Le contexte actuel marqué par différentes lois électorales, relève d'une jungle où, les jeunes et les femmes aux revenus modestes, ne pourront accéder aux fonctions électives.
Les cautions fixées suscitent des polémiques au sein de l'opinion publique par rapport à celles en vigueur dans les pays de la sous-région. Or en réalité, les dépenses de campagne ne sont pas une mince affaire. La campagne pour les législatives expose à l'état actuel chaque candidat à dépenser en moyenne 200 000 000 FCFA et pour les municipales ou communales, environ 100 000 000 FCFA.
La finalité de la réforme consiste à faire supporter ces cautions par les partis, tout en s'assurant que leur regroupement favoriserait l'émergence des jeunes et des femmes en leur sein. Sachant également que les grands regroupements sont financés par l'Etat, le versement de ces cautions, par conséquent, ne devrait reposer sur un seul individu.
Du point de vue de l'attribution des sièges, conformément à l'article 242, l'attribution des sièges aux différentes listes en présence s'effectue selon le système du quotient électoral : le nombre de suffrages valablement exprimés est divisé par le nombre de sièges à pourvoir pour obtenir le quotient électoral de la circonscription électorale.
Le nombre de voix obtenues par chaque liste est divisé par ce quotient électoral et le résultat donne le nombre de sièges à attribuer à la liste. Les sièges restants sont attribués selon la règle de la plus forte moyenne.
A ce niveau, seules les listes, ayant recueilli au moins10% des suffrages valablement exprimés au plan national, se voient attribuer des sièges sans que le nombre de listes éligibles ne soit inférieur à 04.Toutefois, si le nombre de listes en compétition est inférieur à quatre 04, toutes les listes sont éligibles à l'attribution de sièges.
Le seuil de représentativité au plan national est une pratique employée dans les élections pour permettre aux partis politiques d'être représentatifs. Cette disposition entre parfaitement dans la lettre et l'esprit de la Constitution qui établit une démocratie représentative et promeut l'unité nationale ; institue chaque député comme représentant de « la nation tout entière » et proscrit tout mandat impératif. Elle correspond également à l'esprit du regroupement souhaité et en est une technique.
Toutefois, le seuil peut varier au fil du temps et la disposition est tempérée par le fait que le nombre des listes éligibles ne peut être inférieur à 4 sauf s'il y a moins en compétition.
Cependant, la proposition de loi portant révision de la constitution, si elle avait été adoptée, faciliterait la représentativité des jeunes et des femmes. Car, l'article 26 de la constitution, en son état actuel, ne permet pas de créer une discrimination positive à l'égard de ces couches. Les nouvelles dispositions ne contiennent aucune discrimination envers les femmes et les jeunes.
Le regroupement auquel il est incité, est favorable aux femmes et aux jeunes qui composent majoritairement la population béninoise et qui, suivant les règles démocratiques imposées aux partis, émergeront plus facilement en leur sein. Les dispositions relatives au financement prendront en compte les critères de représentativité de ces couches.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'usage des cahiers d'activités est devenue fréquent dans les établissements.
Ce qui a conduit le ministre à taper du poing sur la table.
" Il m'est revenu que des enseignants sous le prétexte de recours aux méthodes actives à privilégier dans la mise en œuvre d'un programme d'études et de formation écrit selon l'approche par compétences se dérobent à leur obligation de préparation de classe et imposent aux apprenants, l'achat et l'usage des cahiers d'activités et autres documents non autorisés au titre des supports didactiques", indique la note circulaire du ministre en date du 24 septembre 2018, adressée à toutes les directions départementales de son ressort
Selon le message, cette pratique est sûrement à la base des échecs massifs enregistrés dans l'enseignement secondaire. Le ministre souligne que la préparation de classe présente des avantages que les cahiers d'activités ne sauraient remplacer.
Ainsi, préparer la classe, c'est anticiper sur la pédagogie qui sera mise en place. C'est aussi engagé la réflexion de l'enseignant puis s'inscrire dans un cadre pédagogique et didactique. Suivant les dispositions antérieures interdisant l'imposition des cahiers d'activités aux apprenants, le ministre Mahugnon Kakpo indique qu'à partir de la rentrée scolaire 2018-2019, il est formellement interdit l'imposition des cahiers d'activités et documents non autorisés aux apprenants. Aussi souligne-t-il que l'usage par tout enseignant, des cahiers d'activités comme supports de cours dans tout établissement et la vente de cahiers d'activités et tous autres documents au sein de tout établissement sont rigoureusement interdits.
Les directeurs départementaux, les inspecteurs pédagogiques et conseillers sont appelés à l'application rigoureuse de ladite prescription.
Cette décision vient soulager les parents d'élèves qui subissent le diktat des enseignants spécialisés en cahiers d'activités.
G.A.
Suite à une enquête menée, les responsables du centre hospitalier départemental de la Donga ont détecté 72 cabinets illégaux qui exercent sans autorisation. Une situation qui ne fait qu'empirer l'état de santé des populations.
Selon le directeur du centre hospitalier départemental de la Donga, Bernard Matchi, il a été dénombré dans la commune de Djougou 56 cabinets illégaux, 10 à Bassila, 04 à Copargo et 02 à Ouakè.
Ce effectif a été déploré par les responsables du centre.
« Nous avons des piqueurs sauvages, et il va falloir parer au plus pressé pour arrêter la saignée dans le département », a déclaré le directeur départemental de la santé de la Donga, Dr Mahamoud Zongo.
Le maire de la commune de Djougou Abischaï Akpalla a invité ses pairs à une synergie d'actions afin de lutter contre ce phénomène. Par cette démarche, le gouvernement entend assainir le secteur de la santé en vue d'une amélioration de la qualité des services offerts aux populations
Depuis le 1er septembre 2018, une délégation du ministère de la santé est chargée d'un contrôle sur toute l'entendue du territoire national en vue de procéder à la fermeture des centres illégaux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
C'est la joie et la ferveur au sein des populations depuis que le gouvernement du président Patrice Talon a décidé, ce samedi 22 septembre 2018, d'annuler les taxes sur l'usage des réseaux ouverts au public. Des citoyens rencontrés dans la ville de Cotonou et à Abomey-Calavi ont exprimé leurs satisfactions par rapport à cette décision gouvernementale qui témoigne de ce que le chef de l'Etat est à l'écoute du peuple et prend en compte ses aspirations.
Selon Mathias Houdji, soudeur exerçant au quartier Gbégamey à Cotonou, le président Talon en annulant ces taxes a soulagé bon nombre de Béninois. « Tout le monde est déjà habitué à Whatsapp. Avec 100 F seulement, tu peux communiquer pendant longtemps et télécharger quelques images ou vidéos. Mais avec les nouveaux tarifs, on sera obligé de dépenser beaucoup alors qu'il n'y a pas d'argent », a-t-il souligné. Il ajoute que le chef de l'Etat par cette décision a donné la preuve qu'il écoute son peuple.
Pour Christian Akpaloubo, mécanicien vélomoteur, « quand le chef prend une décision qui n'est pas du goût du peuple qui l'a élu, il doit retourner en arrière et faire ce qui arrange le peuple ». Autant nous dépendons de lui, autant lui aussi il dépend de nous, a-t-il observé. C'est une décision sage que le président a prise en annulant ces taxes, s'est réjoui Christian.
Pour certains enseignants de cours primaire et secondaire, la décision d'annulation de la taxe sur les réseaux sociaux est un grand soulagement pour les consommateurs. « Un président doit être à l'écoute de son peuple », souligne Jonas Agbato. Pour lui, c'est la volonté de certains chefs d'Etat à foncer tête baissée sans écouter le peuple, qui est souvent la source de soulèvement. Il exhorte le président Talon à écouter souvent son peuple, gage du succès et de la réussite de son mandat. Pascal Hounyèmè pour sa part pense que le président de la République, au-delà de tout ce que les gens racontent, a démontré sa bonne foi. Selon lui, si le chef de l'Etat voulait de la misère du peuple, il n'allait pas revenir sur sa décision.
Les étudiants à l'Université d'Abomey-Calavi (Uac) n'ont pas caché leurs impressions. C'est avec beaucoup de joie qu'ils ont accueilli la décision gouvernementale. « Nous les jeunes, lorsqu'on va sur les réseaux sociaux, on pense que c'est pour faire de n'importe quoi », renseigne Riveria Quenum, étudiant en 2ème année d'anglais. Pour lui, les réseaux sont d'une importance capitale dans les échanges avec les amis aussi bien à l'intérieur du pays qu'à l'extérieur. Si le chef de l'Etat maintenait les tarifs suivant le nouveau décret, comment allons-nous faire ?, s'est-il interrogé indiquant que tous les étudiants ne sont pas boursiers et que les moyens ne permettent pas de s'offrir 50 Mo à 500 FCFA selon la nouvelle grille. Ses propos ne sont pas loin de ceux de son camarade Barthélémy Azankpé. Celui-ci aurait souhaité que le gouvernement fasse une petite enquête au sein de l'opinion avant l'exécution du décret. Une telle démarche selon l'étudiant aurait évité que le gouvernement revienne sur sa décision. Mais au-delà de tout, poursuit-il, le gouvernement a écouté le peuple en ramenant les anciens tarifs pour le bonheur des citoyens et c'est le plus important.
Plusieurs autres étudiants de l'Uac et des universités privées ont aussi exprimé leurs satisfactions par rapport à la décision du président de la République qui abroge le décret 2018-431 du 26 juillet 2018. Selon Guy Togninou, étudiant à Gasa-Formation, le gouvernement en optant pour les anciens tarifs, facilite la vie aux étudiants. « On ne peut plus de nos jours, nous passer des réseaux sociaux. C'est grâce aux informations sur les réseaux sociaux que nous avons les informations ailleurs et dans les groupes de l'université. Mais si cela va coûter cher, on va manquer d'informations utiles à des moments donnés, et notre formation pourrait prendre un coup », fait-il remarquer.
Selon le professeur Félix Iroko, c'est une mesure salutaire que le gouvernement revienne sur sa décision. Citant l'adage selon lequel « il n'y a que des idiots qui ne changent pas d'avis même s'ils constatent que leurs avis a fini par poser problème ou indisposer les gens », il estime que le chef de l'Etat en décidant de l'annulation des taxes lors d'une session extraordinaire du conseil des ministres, a donné la preuve qu'il écoute son peuple.
A la suite d'une réaction qui a été tout à fait négative et surtout commune et globale, les gens ont réagi et c'était un sentiment de mécontentement et d'insatisfaction, indique le professeur. Or, selon l'avis même des gouvernants, ce n'était pas une mesure pour nuire ou pour mettre mal à l'aise le peuple, a-t-il poursuivi.
Le chef de l'Etat selon Félix Iroko, est tout puissant ; il aurait pu dire, moi j'ai pris ma décision, je l'impose que les gens soient satisfaits ou pas, ce n'est pas mon problème ; ‘'le chien aboie, la caravane passe''. Mais, que le président revienne sagement sur sa décision, c'est la preuve qu'il a reconnu qu'il s'est trompé ou qu'il a fait un choix qui n'a pas donné satisfaction aux gens, observe-t-il.
Pour nous les êtres humains, conseille le professeur d'histoire, il faudrait qu'on apprenne à revenir sur nos décisions, si on constate que ça n'a pas plu aux autres ou à l'autre. En tant qu'élément humain isolé, quelle que soit notre grandeur à un moment donné, on ne détient pas le monopole de la vérité, a-t-il conclu.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a, ce jour mercredi 26 Septembre 2018, de nouveaux clients. Après son premier dossier relatif à la drogue arrêté à Comé, les juges statuent sur d'autres personnes qui sont tombés dans les filets de la lutte contre la délinquance financière. Il s'agit des agents officiants au poste péage-pesage d'Èkpè.
Des agents du poste péage-pesage d'Ekpè sont tombés sous le coup de la loi. Après que plusieurs plaintes ont fait état de la délivrance des tickets de la veille et autres tickets trafiqués aux usagers, le Procureur spécial de la CRIET s'est finalement après enquêtes rendu compte de la réalité. Le lundi 17 septembre 2018, le procureur spécial de la Criet, M. Ulrich Togbonon a été victime de cette maladresse des agents qui lui ont délivré un ticket datant de la veille, c'est-à-dire du dimanche 16 Septembre 2018. Il s'agit d'un délit qui ne sera laissé impuni. Pris en flagrant délit, les agents ont été convoqués par le juge spécial de la Criet pour ce jour. C'est donc un avertissement que les juges de la CRIET lancent aux « délinquants financiers » qui s'adonnent aux fraudes et aux détournements de deniers publics.
G. A.
Le Président de la République Patrice Talon, accompagné d'une forte délégation, participe à diverses activités dans le cadre de la 73ème session ordinaire de l'Assemblée générale de l'Organisation des Nations-Unies aux États-Unis.
Patrice Talon dès son arrivée à New york, a été reçu par le Secrétaire Général de l'ONU, Antonio Guterres. Ils ont eu un entretien autour des questions relatives au thème de l'année qui est : « Faire de l'ONU une organisation pour tous : une force mondiale fondée sur des responsabilités partagées, au service de sociétés pacifiques, équitables et durables ».
Le chef de l'État a pris part à la manifestation parallèle organisée lundi par le Secrétaire Général de l'ONU sur le financement des Objectifs de Développement Durable (ODD).
Réunissant 80 pays, Antonio Guterres a précisé la nécessité pour la communauté internationale de s'unir afin de parvenir aux ODD.
En vue de gérer des dossiers majeurs tels que la pauvreté, les inégalités et le réchauffement climatique, 17 objectifs ont été fixés.
Le Secrétaire Général de l'ONU, a souligné qu'un investissement de 7000 milliards de dollars chaque année était nécessaire pour parvenir à l'atteinte de ces objectifs d'ici 2030.
Par ailleurs, le Chef de l'Etat Patrice Talon a présidé la table ronde organisée par African Partner à Africa House.
Sur le thème « Le rôle des partenariats public-privé dans la gestion des aires protégées », Patrice Talon a saisi l'occasion pour exposer le projet de la réhabilitation complète du parc de la Pendjari.
En présence du grand mécène du Bénin dans ce projet David Bonderman, tout le potentiel touristique du Bénin a été dévoilé aux investisseurs.
En dehors des travaux de l'Assemblée, Patrice Talon a reçu en audience, la directrice générale du Fonds Monétaire International, Christine Lagarde. Ils ont échangé sur les progrès des derniers mois du pays au plan économique. Aussi, ont-ils abordé les coûts des Objectifs de Développement Durable ainsi que des options envisageables pour le traitement des besoins de financement du Bénin.
Plusieurs autres audiences sont prévues dans l'agenda du Chef de l'Etat pour mettre fin à l'étape de New York avant sa visite de travail à Washington.
Le Président de la République a été accueilli, dimanche 23 septembre 2018, à l'aéroport Newark dans le New Jersey, par le ministre béninois des Affaires Etrangères, Aurélien Agbénonci et l'Ambassadeur permanent du Bénin près des Nations Unies, Jean-Claude do Régo.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Agissements constitutifs de voies de fait et abus de pouvoir. Tels sont les causes du recours formulé par Me Victorien Olatoundji Fadé, conseil de M. Richard Hounmavo et consorts, pour inconstitutionnalité imputés à l'adjudant Alassani Ibrahima, commandant de l'ex-brigade de gendarmerie d'Akassato. Ladite requête en date à Cotonou du 21 août 2017, est enregistrée au secrétariat de la Cour constitutionnelle le 12 septembre 2017.
« Le requérant expose que dans la nuit du 15 juin 2017 aux environs de 21h30, des agents de l'ex-brigade de gendarmerie d'Akassato, sans aucun mandat, ont fait irruption au domicile de ses clients. A la suite d'une perquisition violente, ils ont emporté deux motocyclettes, un sac contenant une somme de sept cent soixante-dix mille (770.000) francs et conduit trois personnes à l'ex-brigade. Sur le chemin de retour, ils ont rencontré Mme Isidora Tonan sur qui ils ont exercé des violences. Il affirme que les personnes interpellées ont été soumises à des interrogatoires du 15 juin au 04 juillet 2017, date de leur présentation au procureur de la République, qui a classé l'affaire sans suite ».
C'est dans le procès verbal d'arrestation que le commissaire fait cas d'informations de soupçon de vol et recel de motos volées, où une perquisition dans la maison Hounmavo leur a permis de récupérer deux motos sans pièces justificatives et d'appréhender les sieurs Marius Adétola Hounmavo et Florentin Hounmavo. « Les personnes interpellées avaient fait l'objet de garde à vue du 15 juin 2017, à partir de 21heures, au 20 juin 2017 à 8heures, une prorogation de 48 heures comprise, soit une durée de 96 heures ».
D'abord, la Cour estime que la requête doit émaner du requérant et être signée de lui et non d'un tiers, car l'assistance n'est pas assimilable à la représentation, de sorte qu'une requête qui ne comporte pas la signature du requérant lui-même est irrecevable. « Qu'en l'espèce, la requête de Me Victorien Olatoundji Fade n'est pas revêtue de la signature de ses clients. Dès lors, elle doit être déclarée irrecevable »
Dans ce même dossier, la Cour a statué sur la garde à vue des clients. « Il apparaît que cette garde à vue s'est poursuivie en dehors du délai constitutionnel et de la prolongation, entre le 19 juin 2017 à 21 heures et le 20 juin 2017 à 08heures. Qu'en outre, les intéressés n'ont été remis en liberté que le 04 juillet 2017 en raison du classement sans suite de la procédure. Il en résulte une seconde irrégularité par rapport à leur garde à vue, entre le 20 juin 2017 à 8heures et le 04 juillet 2017 ».
La Cour estime que « ces extensions de la garde à vue ont été faites au mépris des dispositions de l'article 18 alinéa 4 de la constitution ; qu'en conséquence, la garde à vue de Messieurs Marius Adétola Hounmavo et Florentin Hounmavo est abusive et contraire à la constitution ».
En conclusion, la requête de Me Victorien Olantoundji Fadé est irrecevable et la Cour se prononce d'office.
L'article 3 de la décision précise qu'il n'y a ni violation de domicile, ni violation de la présomption d'innocence. Il n'y a donc pas traitement inhumain et dégradant. Néanmoins, les sages de la Cour souligne dans article 4 de ladite décision que « la garde à vue de Messieurs Marius Adétola Hounmavo et Florentin Hounmavo entre le 19 juin 2017 à 21 heures et le 20 juin 2017 à 8heures, d'une part, entre le 20 juin 2017 de 08h au 04 juillet 2017, d'autre part, est abusive et contraire à la constitution ».
G.A.
Les numéros de préfixe 90 LIBERCOM SA sont attribués à MTN Bénin en vue d'assurer la continuité du service. C'est ce qui ressort du communiqué de la Direction Générale de MTN BÉNIN en date du lundi 24 septembre 2018.
Sur décision nº 2018-191 du 29 Août 2018 de l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP), les numéros de préfixe 90 LIBERCOM SA sont attribués à MTN Bénin.
Le réseau LIBERCOM informe le communiqué suspendra ses services le 30 septembre 2018.
Disposant de capacités techniques nécessaires pour assurer le service à l'ensemble des abonnés de LIBERCOM, MTN BENIN invite ces derniers à se rapprocher de ses agences munis de leurs pièces d'identité pour un changement gratuit de leur carte SIM à compter de jeudi 27 septembre 2018.
Par ailleurs, la Direction de MTN rassure les abonnés que toutes les dispositions sont prises pour que la migration se passe dans les meilleures conditions.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
C'est à travers l'audience de ce mardi 25 septembre que la Cour constitutionnelle a statué sur la requête en date à Cotonou du 10 avril 2017 enregistrée à son secrétariat le 20 avril 2017. Il s'agit d'un recours formulé par Monsieur Matine A. Alassane qui demande réparation d'une injustice. Après étude, la Cour rejette sa demande et déclare qu'il n'y a pas violation de l'article 26 de la constitution.
Dans son recours dont les faits remontent en 2002, Monsieur Matine Alassane explique que « suite à un test de sélection pour une formation d'officiers en Lybie organisé par l'Etat béninois, il a été retenu 6ème sur la liste ; qu'après une première vague de cinq partie pour la formation, il attendait son tour quand le Burkina Faso a octroyé au Bénin une bourse pour la même formation ; qu'alors qu'il est le premier sur la liste d'attente, cette bourse a été attribuée au deuxième sur cette liste soit au 7ème de la liste retenue pour la Lybie ; qu'à ce jour, il n'a pu bénéficier de cette formation ; que selon lui il y a injustice et qu'il demande réparation ». Selon la requête, la Cour a interpellé les mis en cause dans le dossier et suivant la réponse du directeur du cabinet du ministre de la Défense nationale, Monsieur Montan Homère Kérékou, il s'est avéré que « Monsieur Matine Alassane retenu 6ème suivant l'ordre de mérite après le test de désignation des bénéficiaires des bourses octroyées par la Lybie n'a pas pu faire le stage du fait de la réduction du nombre de bourses octroyées par la Lybie après le test ; que seul les cinq premiers, plus méritants, ont bénéficié de cette formation ». Aussi souligne-t-il à la Cour que « ce test était spécifique à la Lybie, les lauréats ne devant donc bénéficié d'une reconduction de leur admissibilité pour d'autres bourses ; qu'ainsi, les conditions de désignation de bénéficiaires pour la bourse offerte par le Burkina Faso sont différentes et que cette bourse n'a aucun lien avec les bourses octroyées par la Lybie ». Après analyse du recours et l'argumentaire développé par le directeur de cabinet pour expliquer ce qui en est réellement, les sages présents à cette séance estiment que « selon une jurisprudence constante de la Cour, le traitement inégal n'est admis que lorsque des personnes se trouvant dans une situation identique sont traitées différemment ». Il n'y a donc pas selon les sages, discrimination au sens de l'article 26 de la constitution qui stipule « L'Etat assure à tous l'égalité devant la loi sans distinction d'origine, de race, de sexe, de religion, d'opinion politique ou de position sociale.. ». La Cour déclare donc qu'il n'y a pas violation de l'article 26 de la constitution.
G. A.
Nommée à l'avènement du chef de l'Etat Patrice Talon, le 06 avril 2016, le ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Marie-Odile Attanasso, après avoir relevé les insuffisances qui entravent le secteur de l'enseignement supérieur, a engagé les réformes nécessaires pour améliorer le système éducatif. Ces insuffisances se caractérisent selon le ministre par un nombre insuffisant d'enseignants, un enseignement public de très peu de qualité dû au fait que les infrastructures n'étaient pas adaptés. Selon elle, le ratio du nombre de places assises est de une place pour 4 étudiants.
Le monde de la recherche également n'avait pas beaucoup de fonds et présentait peu d'intérêt. D'où l'urgence des réformes qui ont commencé par la réalisation de la carte universitaire du pays. De 07 universités, on est passé à 04 avec 02 pluridisciplinaires que sont l'université d'Abomey-Calavi et l'université de Parakou. A ces deux universités pluridisciplinaires, s'ajoutent deux autres thématiques. Il s'agit de l'Université nationale d'agriculture (Una) et l'Université nationale des sciences, technologies, ingénierie et de mathématiques (Unstm). Ces 02 dernières universités obéissent à l'option de former surtout dans le domaine de l'agriculture qui est un domaine prioritaire de développement pour le Bénin et le domaine futur des nouvelles technologies, afin de promouvoir le développement pour l'avenir.
Selon le ministre de l'enseignement supérieur, un pays fait la politique de ses moyens. Quand on prend une université, explique-t-elle, ça veut dire qu'il doit avoir les infrastructures, les équipements, le corps enseignants, le corps administratif pour que les étudiants soient accompagnés pour leur formation. L'université souligne Marie-Odile Attanasso, est le surnomme de l'éducation. Les universités étaient disséminées dans le pays, certaines d'entre elles étaient dans des bâtiments loués, informe-t-elle. « Il ne faut pas créer les universités pour la forme de les créer. « C'est les besoins économiques et les besoins au niveau mondial, qui amène à créer les filières de formation pour accompagner l'économie », a-t-elle souligné avant de fustiger la floraison des ‘'universités politiques'' dans un pays où les moyens sont réduits.
L'une des réformes engagée par Marie-Odile Attanasso dans le secteur de l'enseignement supérieur, est celle liée au classement des nouveaux bacheliers dans les écoles et instituts. La sélection de ces bacheliers dans les écoles et instituts se fait désormais sur la base des performances au Bac par une commission nationale en fonction du nombre de places. Cette réforme a été engagée après examen des besoins exprimés par les différents ministères, et la détermination sur l'ensemble des budgets alloués par le ministère des finances pour les bourses, les domaines et les quantités avec un accent sur les domaines prioritaires de développement. L'attribution de bourses se fait désormais sur la base de la moyenne pondérée obtenue sur la base des notes obtenues au baccalauréat et permet de classer par ordre de mérite, tous les demandeurs de bourses dans les filières de leur option.
La mise en œuvre de cette réforme a entraîné la réorganisation du système d'attribution des allocations universitaires qui a connu 4 innovations essentielles. Il s'agit entre autres de la mensualisation des bourses, de la bancarisation démonopolisée, de la relecture du cadre réglementaire et l'informatisation du système d'octroi des allocations d'études universitaires, selon le directeur des bourses et secours universitaires. Cette réforme s'inscrit dans le cadre global de la dématérialisation de l'administration publique au Bénin. L'ancienne pratique qui consistait à payer les bourses aux étudiants en une ou deux tranches au plus chaque année, explique le directeur des bourses et secours universitaires, biaise l'objectif des allocations universitaires qu'est d'assister l'étudiant financièrement au cours de sa formation.
Au cours d'une rencontre avec le président de la République et le ministre des finances, informe le ministre de l'enseignement supérieur, le chef de l'Etat a demandé à ce que la bourse soit versée aux étudiants chaque fin du mois comme tout fonctionnaire dans l'administration publique. Autant d'actions qui visent à assainir le secteur de l'enseignement supérieur et améliorer les conditions de vie des étudiants.
F. Aubin AHEHEINNOU
Le Gouvernement du président Talon a décidé de la suppression des taxes sur les appels et consommation en Internet, samedi dernier, suite à une rencontre avec les opérateurs Gsm et les membres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep). Pour les consommateurs férus des réseaux sociaux, c'est la preuve que le Nº1 Béninois est attentif aux cris de détresse du peuple.
La mise en application du décret statuant l'augmentation des taxes sur les services Gsm a fait couler beaucoup d'encre et de salive sur la toile, dans les rues, quartiers et les marchés du Bénin. Trois jours après, le gouvernement a annulé la mesure et exigé le maintien des tarifs précédemment appliqués pour le bonheur des consommateurs. Selon la plupart des abonnés interviewés, il s'agit là d'un acte qui prouve que la Rupture a à cœur les préoccupations des citoyens. « Le Chef de l'Etat, Son Excellence M. Patrice Talon, plein de sagesse est revenu sur ce décret et a décidé de son abrogation. ‹‹Je trouve salutaire cette décision et je félicite le président qui, une fois encore a montré qu'il se soucie du bien-être de la population », a affirmé Josué Gbedjanhoungbo, enseignant du cours primaire.
La levée de la taxe sur la consommation en forfaits, appel et internet au Bénin est, aux dires d'Emmanuel Dah Sonon, élève-maître, un grand pas pour le président Talon en ce qui concerne l'écoute du peuple. « L'annulation de la taxation sur les réseaux Gsm est un autre exploit de notre cher président. Cela prouve qu'il partage la douleur de sa population et qu'il est prêt à tout sacrifier pour lui garantir un meilleur lendemain. Qu'il continue dans ce sens et tout ira bien », a-t-il apprécié. Abondant dans le même sens, Isaac CAKPO, étudiant en linguistique, trouve que le président Talon est sensible aux souffrances des abonnés des réseaux de téléphonie mobile, raison pour laquelle il a renoncé à la taxation.
Félicitant la Rupture, Lionel Affantondji invite le régime en place à « une réflexion pointue » avant d'autres mesures de taxation dans ce sens. Selon ce citoyen, la Rupture doit associer les consommateurs aux réformes désormais pour mieux assainir le domaine des télécommunications et Internet.
Boniface CAKPO
La 26ème édition de la semaine mondiale de l'allaitement maternel a été lancée ce mardi 25 septembre 2018 à Dassa. Le thème retenu pour cette édition est, « L'allaitement : la base de la vie ». Ainsi, du 25 au 30 septembre prochain, les populations de Dassa comme celles des autres localités du Bénin, auront droit à des rencontres d'échanges, de projections de documentaires, des affiches et posters pour leur faire connaître l'importance de cette pratique pour l'avenir du nourrisson. Il s'agira également dans le cadre de cette édition, de corriger le faible taux et l'évolution lente qu'enregistre le Bénin en la matière, soit 41% en 2014 et 42% en 2017.
Selon le directeur de la santé de la mère et de l'enfant, Dr Robert Zannou, la semaine mondiale de l'allaitement maternel, est une initiative pour donner un nouvel élan à la mobilisation générale autour de la pratique de l'allaitement maternel exclusif. Elle permet de réduire le taux de morbidité et de mortalité infantiles.
Pour la directrice adjointe de cabinet du ministère de la santé, Armande Gandjèto, la mise précoce au sein est une assurance de vie pour l'enfant. Selon elle, le colostrum est le seul aliment qui assure à l'enfant, sa santé, sa croissance et son développement harmonieux dès sa naissance.
« L'allaitement maternel est aussi le premier vaccin du nouveau-né, qui lui apporte des anticorps vitaux et stimule son immunité », indique l'Organisation mondiale de la santé (Oms) dans son message officiel à l'occasion de l'édition de cette année. Elle recommande l'allaitement maternel exclusif dans l'heure qui suit la naissance et son maintien pendant les 6 premiers mois avant l'introduction d'autres éléments nutritifs complémentaires.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Personne n'est resté insensible à la décision du chef de l'Etat sur l'abrogation du décret sur la taxation Internet. Dans l'ensemble, les citoyens qualifient cette mesure de salutaire et soulignent que le Président Patrice Talon est à l'écoute du peuple.
« Le Chef de l'Etat a fait montre de sagesse » Karl A. (Enseignant)
« Je pourrai dire que le gouvernement a voulu essayer quelque chose de façon brutale. Comme on le dit, seuls les imbéciles ne se trompent pas. Il a compris en abrogeant le décret. Le chef de l'État a pris la mesure réelle de la situation. Il n'a pas voulu en ajouter par rapport à la situation socio-politique et économique difficile. En bon père de famille, Il a fait montre de sagesse ».
« Le gouvernement est à l'écoute du peuple » Chérif A. (Agent d'opérations)
« C'est une bonne chose. Cela témoigne une fois que le gouvernement est à l'écoute du peuple. C'est pour moi un sentiment de joie ».
« L'abrogation ou l'annulation du décret est vraiment salutaire » Ange Dossa
« L'abrogation ou l'annulation du décret sur les taxations des réseaux sociaux est vraiment salutaire, vu l'ampleur que cela a voulu prendre. Ne pas rapporter un tel acte administratif peut être source de beaucoup de maux mais que nos dirigeants ont su captiver très tôt. C'est la preuve que si nos dirigeants disciplinent leur égoïsme, combattent la torpeur et l'individualisme qui les caractérisent et s'ils pensent un peu plus aux générations futures, les Béninois peuvent peser sur les décisions des gouvernants et les orienter le cas échéant dans le sens du bien commun.
Il est vrai que l'accès à l'internet et aux réseaux sociaux est une garantie de la jouissance de plusieurs droits fondamentaux et dont la violation ne saurait être tolérée en démocratie, mais il faut dire que pour beaucoup de nos compatriotes, leurs réactions sont simplement mues par le caractère ruineux et dispendieux de la mesure de taxation qui n'a épargné personne. En dehors des élites et de ceux qu'on peut considérer comme les éclairés de la société, beaucoup de nos compatriotes ne savaient pas qu'en réagissant, ils défendaient des droits que la mesure de taxation compromettrait. Si la majorité de nos compatriotes pensaient vraiment beaucoup plus à ce pays plutôt qu'à eux-mêmes, s'ils étaient bien informés et comprenaient bien le sens et les conséquences de certaines dispositions des lois et mesures initiées par le législatif ou l'Exécutif, ils auraient eu cette attitude quasi unanime exemplaire à plusieurs reprises déjà. Les autorités publiques auraient revu l'orientation de leurs actes et actions dans l'intérêt de nous tous et surtout des générations futures ».
« Le chef de l'Etat a écouté les cris de coeur de son peuple » Philémon A. (étudiant)
« C'est une décision salutaire puisqu'il le fallait car cette mesure de taxation dès les tout premiers jours, avait meurtri le peuple. Le gouvernement ne s'attendait pas à des conséquences graves d'une telle mesure. Moi personnellement, j'en ai souffert pendant ces trois jours par rapport à cette mesure. Le chef de l'Etat a une fois pris sa posture de Père de la Nation, écouté les cris de coeur de son peuple et c'est ce genre d'homme d'Etat que le peuple veut. C'est un sentiment de joie qui m'a animé quand j'ai reçu l'information qu'il venait d'avoir une réunion avec les acteurs concernés et qu'il a demandé l'annulation dudit décret ».
« Il fallait l'abroger » Fayçal (Technicien des Travaux publics)
« Il fallait l'abroger pour mieux étudier les contours de la question car mettre le taux à 5f par Mo est excessif. De plus, il semble que cette mesure soit du domaine de la loi ».
« C'est un ouf de soulagement ! » Gloria H. (Etudiante)
« C'est un ouf de soulagement ! C'était un peu exagéré. La mesure était trop radicale à mon avis ».
« Les réseaux GSM ont voulu piéger le gouvernement » Germain (Clerc Office notarial)
« C'est simplement une bonne chose. Je pense personnellement que les réseaux GSM ont voulu piéger le gouvernement. Je m'explique, vous avez voulu qu'on paie des taxes ou bien on va le faire payer par vos concitoyens et vous verrez ».
« Il compatit à la souffrance de la population » Sylvanus S. (agent d'opération)
« Je pense que c'est une bonne chose que le gouvernement annule cette loi. Cette décision du chef de l'État est la preuve qu'il compatit à la souffrance de la population et il fera de son mieux pour le bien de tous. Néanmoins, il est important de noter que cette loi visant la taxation des frais d'Internet est une bonne chose (…) sans oublier les effets néfastes produit par ces réseaux sur la population (enfants, adultes, ménages) ».
« C'est un acte responsable digne d'un bon manager » Romaric (Etudiante)
*« J'espère qu'il ne reviendra pas sur sa décision » Nicole (Enseignante)*
« Je crois qu'il a bien fait d'annuler la taxe sur les réseaux sociaux parce que bon nombre de la population gagne leur vie grâce aux réseaux sociaux. Et j'espère qu'il ne reviendra pas sur sa décision ».
« Cette abrogation est à saluer » Grâce Jeannette (enseignante)
« Pour moi, cette abrogation est à saluer vu qu'il nous redonne notre liberté d'expression. Je pense bien que le gouvernement pouvait mesurer la portée de son acte avant d'agir entre temps ».
« Cela prouve qu'il est à l'écoute » Hervice Koffi (Agent comptable)
« C'est avec beaucoup de joie que j'ai accueilli l'abrogation du décret relatif aux taxations des réseaux sociaux. Aujourd'hui, nous ne pouvons plus nous passer des réseaux sociaux car ils constituent un levier de développement dans presque tous les secteurs d'activités, d'autant plus qu'ils favorisent une visibilité plus large en un temps record partout et en tout temps des biens et services. Les taxer revient à réduire ou ralentir ceux à quoi on s'en sert notamment le développement des divers secteurs d'activité dans notre pays. Cet acte du chef de l'État béninois est à vivement saluer. Cela prouve qu'il suit non seulement ce qui se passe dans son pays mais aussi qu'il est à l'écoute de certaines plaintes de sa population. Cette décision prise et qui ne favorisait pas les 3/4 de la population béninoise devrait être bien mûrie ou peut être faire l'objet d'un sondage préalable avant sa mise en application. Que chacun y tire une bonne leçon ».
G. A.
L'atelier de validation du nouveau code de la route du Bénin se déroule depuis ce lundi 24 septembre 2018 à l'hôtel Bel Azur de Grand Popo. Cet atelier vise à conformer le l'avant-projet aux nouvelles exigences de l'heure avant sa transmission à l'Assemblée nationale.
L'avant-projet du nouveau code de la route au Bénin en étude depuis ce lundi à Grand-Popo sous le contrôle des spécialistes du secteur. Cette rencontre marque le début du processus d'actualisation des textes règlementant l'usage des voies routières ouvertes à la circulation publique au Bénin. Il s'agit d'une initiative du Centre National de Sécurité Routière (CNSR), en partenariat avec l'Ong de solidarité internationale Handicap International. Plusieurs acteurs de la route sont conviés pour étudier de fond en comble l'avant projet du nouveau code de la route du Bénin. Il s'agit des acteurs du CNSR, de la direction des transports terrestres, de l'ANaTT, de la police républicaine, des assureurs, des organisations non gouvernementales travaillant dans le domaine de la sécurité routière et du réseau des partenaires de la sécurité routière.
Plusieurs ateliers seront constitués pour statuer et amender le document avant sa transmission aux politiques.
Le Directeur Général du CNSR invite les participants à cet atelier à plus d'assiduité et de précision dans la transcription des idées. Aubin Adoukonou leur suggère de tenir compte de l'évolution technologique, des réalités sociologiques et du contexte actuel où le gouvernement est dans la phase active de construction et de modernisation de ses infrastructures routières. Il appelle à ce que les objectifs visés au cours de cet atelier soient atteints tout en insistant sur la gestion rationnelle du temps. M. Adoukonou souhaite que l'avant-projet soit validé et transmis au ministre de la Justice et celui des Transports afin que l'Assemblée Nationale joue sa partition.
Les travaux de cet atelier de validation du nouveau code de la route du Bénin vont durer trois jours.
G.A.
Lancé ce mardi 25 septembre 2018, l'atelier de renforcement des capacités des femmes du commerce transfrontalier corridor Abidjan-Lagos s'est ouvert à la Chambre de commerce et d'industrie du Bénin. Une rencontre qui permettra aux participantes de maîtriser les normes en matière administrative.
" Les formalités administratives (police et douane) de la traversée des frontières terrestres : cas de Kraké ". Tel est le thème qui a réuni les commerçantes du corridor Abidjan-Lagos. Les échanges au cours de cette rencontre visent à expliquer aux femmes spécialisées dans le commerce transfrontalier de ce corridor l'importance des formalités administratives. Il s'agit en réalité des formalités administratives nécessaires auxquelles elles doivent se conformer et les droits qui sont les leurs dans le cadre de l'exercice de leur commerce en Afrique de l'Ouest.
Cet atelier se déroule en présence du Ministre de l'industrie et du commerce, Serge Mahouwèdo Ahissou, du Secrétaire Exécutif de l'Alliance Borderless, Justin B. Bayili et du Premier Vice-président de la Ccib, Souley Maman Yacoubou.
Cette rencontre est bien salutaire au regard des difficultés auxquelles sont confrontées au quotidien les commerçantes. Il s'agit entre autres, de la méconnaissance des règles régissant le commerce transfrontalier.
Ce cadre d'intégration permettra aux femmes de jouer leur partition selon les exigences relatives à cette thématique sur les normes Cedeao.
G.A.
Le gouvernement a annulé, ce samedi 22 septembre 2018, le décret N° 2018-341 du 25 juillet 2018 relatif à la contribution sur la consommation des services de communication électronique fournis par les réseaux ouverts au public. Après cette décision et le retour sur les anciens tarifs, les citoyens béninois se prononcent sur la démarche du président Patrice Talon.
La décision d'abrogation du décret sur la taxation internet prise par le gouvernement avec les acteurs du secteur vient alléger la peine des utilisateurs des réseaux sociaux, qui depuis le lundi 19 septembre 2018, se plaignent de l'entrée en vigueur d'un plan tarifaire exorbitant.
« J'apprécie la promptitude avec laquelle le Chef de l'Etat a vite résolu cette affaire. Pour moi, c'est qu'il n'allait même pas entendre nos cris. Quand j'ai appris qu'il y a une rencontre avec les opérateurs GSM pour discuter du sujet, moi je n'ai pas cru. Mais je me suis rendu compte que c'était vrai. Merci à Patrice Talon d'être à l'écoute de son peuple », a affirmé Geoffroy Béhanzin, gérant d'un cyber café à Cotonou.
« J'ai été très émue de constater le retour sur les anciens tarifs des opérateurs GSM. C'est à travers les réseaux sociaux que je fais la promotion de mes articles à vendre. Et cela me rapporte beaucoup plus. Je ne peux que remercier le président Patrice Talon », a signalé Josiane Houngbo, commerçante de friperie à Cotonou.
Japhet Akotonou, étudiant en comptabilité, soutient que : « L'abrogation du décret sur la taxation internet est une bonne chose dans la mesure où le gouvernement encourt un grand risque compte tenu de la sécurité et la sûreté de l'Etat, puisque les Béninois se tournent vers l'application VPN. De plus, les opérateurs GSM vont perdre leurs chiffres d'affaires ».
« Pour qu'un pays émerge, il faut que l'internet soit accessible à tout le monde, car ce secteur est primordial. Au Bénin, nous n'avons pas encore une bonne connexion internet et l'Etat a bien fait de revenir sur sa décision en annulant ce décret. Ça rend l'internet accessible à toute la population et facilite la communication », a confié Bedel Adjakotan, agent commercial d'un opérateur GSM.
Pour le géographe Hervé Tognité, le gouvernement a fait preuve de leadership. « Il a pris ses responsabilités en rencontrant tôt les opérateurs GSM pour annuler le décret. Le gouvernement Talon pouvait rester muet et foncer dur malgré tout ce que ça pourrait leur coûté », a-t-il déclaré. Toutefois, ce dernier déplore le fait que tous les contours de ce décret n'ont pas été analysés par le gouvernement avant sa mise en application. « Il n'y a pas eu une analyse pure avant la sortie de ce décret puisque le ministre de l'économie, lors d'une conférence, avait soutenu cette décision. Il fait partie du gouvernement et je suppose que c'est au nom du gouvernement qu'il a parlé », a-t-il ajouté.
Selon Elysée Kpakpo, étudiant en transport et logistique, c'est déjà un pas pour l'Etat qui pensait bien faire en activant cette loi sur les taxes internet. « Ce qui m'intriguait dans le projet de développement du président Talon, on pouvait bien lire qu'il avait prévu promouvoir la télécommunication, rendre ce secteur plus vivant. Les réseaux sociaux constituent un moteur pour cette communication dont nous parlons. Rendre l'internet plus cher s'avère à tuer la communication en réseaux car force est de constater que la masse a cessé ses activités journalières », a-t-il déploré. Pour cet étudiant, les agences de communication ont certainement perdu dans cette affaire et l'abrogation de ce décret prouve que l'Etat est à l'écoute de son peuple.
« L'initiative était déjà une méchanceté en soi, alors l'abrogation ne peut qu'être la bienvenue. Le gouvernement est tombé dans son propre filet. Il n'a plus d'autre choix que d'abroger ce décret. Vous constatez avec moi, actuellement nous avons une connexion de tortue. Qu'est-ce qu'il veut au juste et à la fin ? », a souligné l'informaticien Mohamed Souberou.
Un citoyen qui a requis l'anonymat déplore les raisons qui ont amené le gouvernement à prendre ce décret. « Moi, j'ai plutôt mal. Mal parce que je constate que les décisions qui sont prises ne sont pas pensées. D'abord, quand on voit les motifs, l'essence même qui a suscité la prise d'un tel décret c'est à vrai dire anti-démocratique. Mieux encore en quelques jours, on décide de revenir sur sa parole. Quand on lance les décisions et qu'on constate que ce n'est pas possible d'avancer, on décide de faire un retour en arrière. C'est vraiment dommage ! ».
Pour Landry Kpossa, le gouvernement a bien fait de revenir sur sa décision. « L'internet est un outil de travail indispensable, mieux les réseaux sociaux permettent de faire des affaires. Nous ne pouvons que remercie le Chef de l'Etat. Mais dorénavant, je convie le gouvernement à prendre des décisions qui arrangeraient tout le monde ».
Le décret querellé avait fixé à 5% du prix hors taxe du service pour tous les services SMS et internet et à 5 FCFA hors taxe par mégaoctet dans le cas de l'accès à internet utilisé pour fournir un service par contournement (plateforme OTT) ou un contournement (plateforme OTT) ou une plateforme de réseau social.
Ce décret entré en vigueur le lundi 19 septembre 2018, a été abrogé par le gouvernement à la suite d'une rencontre du chef de l'État avec les membres du gouvernement, les opérateurs GSM et l'Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste (ARCEP).
Un comité sera mis en place pour définir entre autres les mesures appropriées aux fins de mettre en cohérence le système de tarification du secteur avec les nouveaux usages et technologies numériques.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans une interview accordée à l'Abp, le directeur départemental de la santé de l'Atacora, Jacob Namboni, invite les cliniques clandestines et les agents de l'État exerçant en clientèle privée à se conformer rapidement à la loi. Il annonce le démarrage imminent de la phase de répression.
Plusieurs agents de santé, agents permanents et contractuels de l'Etat, continuent encore d'exercer en clientèle privée malgré les décrets portant suspension de la pratique et la fermeture des cliniques non autorisées. Ce comportement n'est pas du goût des autorités puisque force doit rester à la loi. « On a reçu une feuille de route et juste après une séance mardi prochain avec l'ensemble des maires du département, il y aura une descente dans toutes les communes avec une équipe composée des autorités de la préfecture, des éléments de la police républicaine, de la santé et au besoin de la justice››, a annoncé le directeur départemental de la santé. Jacob Namboni entend suivre rigoureusement les instructions du gouvernement afin de mettre fin aux mouroirs. Il estime que bien des actions de terrain permettent de finir avec les réticences observées encore sur le terrain. Dr Jacob Namboni, explique que les instructions du gouvernement sont claires et bien fermes dans ce combat sans merci contre la vente illicite des médicaments, le rançonnement et le vol de matériels au niveau des centres de santé publics. « Le délai pour choisir est déjà passé, donc si on voit des agents en fonction, on doit les arrêter », a-t-il martelé avant de préciser : « S'il y a des clandestins, on ramasse tout le matériel, on détruit le centre et on arrête le propriétaire ». Il ajoute que « Ces mouroirs et même des morgues traditionnelles existent dans certaines communes de l'Atacora ». Dr Jacob Namboni estime que son département a déjà de grands soucis en personnel de santé et demande aux agents de respecter les textes pour ne pas tomber sous le coup de la loi. « Le département a déjà trop de problèmes de personnel de santé donc ce ne serait pas bon que les gens se fassent encore enfermer, c'est pourquoi nous optons pour une communication large et si quelqu'un est pris dans ce cas c'est qu'il aurait voulu », fait-il savoir. Le directeur départemental appelle à un sursaut patriotique afin d'accompagner les nobles actions du gouvernement pour le bien-être de tous.
G.A.
La paix n'est pas un vain mot, c'est un comportement, a su si bien dire feu Houphouët Boigny. Et il n'y a rien de plus malléable que d'agir sur le comportement des tout petits enfants. C'est ce qu'a compris Wanep Bénin qui a profité de la journée internationale de la paix pour inculquer à ces âmes innocentes les notions de la culture de la paix en milieu scolaire. Grâce a l'appui financier de GIZ, cette activité a pu se tenir à Grand-Popo, le vendredi 21 septembre 2018.
Commencer par apprendre aux tout petits enfants à adopter des comportements pacifiques. Tel est le but poursuivi par Wanep-Bénin qui a initié cette séance d'échanges avec les écoliers de Grand Popo. Pour Bienvenue Kassehin, chargé de programme à Wanep Bénin et formatrice des enfants sur l'importance de la culture de la paix par le truchement des dessins et autres, il urge qu'à travers les divers jeux d'éveil, les enfants apprennent à cultiver la paix autour d'eux. Le choix des enfants n'est pas un hasard car il est plus facile d'agir sur eux et de leur inculquer les valeurs premières en matière de la culture de la paix. Innocents, les enfants sont plus captifs, plus accessibles à ces notions et pourront les mettre en pratique aussi facilement plus tard. Et quand on sait qu'avec les activités ludiques, les enfants apprennent et retiennent plus vite, cette approche proposée par Bienvenue Kassehin ne pourra que donner de bons fruits. Victorin Modogoï, chef région pédagogique 31, quant à lui, a exhorté les enfants à adopter des aptitudes conduisant à la paix. ''Mes chers apprenants, cherchez toujours à régler vos différents par la voie pacifique'', leur a-t-il conseillé.
Il va sans dire que Wanep Bénin a compris que s'il faille changer quelque chose dans le monde en matière de paix durable, il faudrait donc agir sur la conscience des enfants dès leur bas âge. Et cette activité n'est qu'un pas pour donner la voie à suivre aux éducateurs à divers niveaux. Car aucun développement n'est possible sans la paix.
Cokou Romain COKOU
L'affaire ayant entraîné la disqualification des Écureuils Cadets à la CAN U17 vient de faire d'autres victimes.
Le premier adjoint au maire de la ville de Parakou, Ibrahim Mama Chabi, a été mis sous convocation après son audition, ce lundi 24 septembre 2018. Plusieurs chefs d'arrondissements seraient également cités dans cette affaire.
Par ailleurs, le Chef d'arrondissement (CA) d'Adjohoun ainsi que le Secrétaire général sont sous mandat de dépôt.
Les enquêtes se poursuivent pour interpeller les élus locaux et autres responsables d'état civil impliqués dans ce dossier.
Le procureur de la République a ouvert une information judiciaire aux fins de connaître cette affaire de fraude, faux et usage de faux et complicité ayant entraîné la disqualification de l'équipe cadette de football à la CAN U17.
Plusieurs joueurs, des responsables de la Fédération béninoise de football et autres personnes sont déjà en prison dans ce dossier.
F.A.A.
Dans un courrier en date du 9 juillet 2018, le ministère des Affaires étrangères et de la coopération a notifié à M. Benoit Illassa la fin de sa mission près de l'Organisation internationale de la Francophonie à Paris.
Benoit Illassa est attendu à La Havane, pour donner une impulsion nouvelle à cette représentation diplomatique du Bénin.
De sources concordantes, on apprend que l'Ambassade du Benin près de l'OIF, sera également fermée. Un conseiller spécial avec bureau à l'Ambassade du Bénin près la France sera nommé dans quelques jours.
Avant son départ,Monsieur Bénoît Illassa doit continuer de régler les affaires courantes en l'occurence le prochain sommet de l'institution qui sera consacré à l'élection du secrétaire général où l'actuelle ministre des affaires étrangères du Rwanda tente de remplacer la Canadienne d'origine haïtienne Michaelle Jean.
Paul Tonon