Le maire Emmanuel Zossou a annoncé au cours d'une conférence, la 3ème édition du Festival International de Porto-Novo (FIP). Qualifiée de « l'édition de la maturité », le festival aura lieu du 05 au 12 janvier 2019 et connaîtra la participation de plusieurs artistes.
Placée sous le thème : « Les systèmes de divination en Afrique dans un contexte de mondialisation : enjeux et perspectives », la 3ème édition du FIP se tiendra du samedi 05 au samedi 12 janvier 2019.
Les principaux axes du thème seront développés lors du colloque scientifique. « Le Festival International de Porto-Novo n'est pas un festival de Porto-Novo seulement mais national », a affirmé le maire Emmanuel Zossou. Ce festival connaîtra la participation des artistes et des groupes artistiques de tous les départements du pays mais aussi ceux du Nigeria et du Brésil.
Dans le cadre du festival, des activités seront menées au sein des quartiers de la ville capitale dans le but d'avoir l'adhésion des populations.
Le maire n'a pas manqué de remercier le chef de l'Etat, Patrice Talon pour son implication personnelle dans la dernière édition et les partenaires et sponsors qui ont contribué à sa réussite.
Pour le succès de l'édition 2019, Emmanuel Zossou lance un appel à tous les partenaires, sponsors et aux autres qui peuvent profiter de la visibilité au niveau national et international qu'offre le FIP avec ses 50 000 festivaliers et visiteurs.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
D'un montant de 30 995 906 403 F CFA dans l'avant-projet au départ, le projet de budget de l'Assemblée nationale gestion 2019 passe désormais à 27 987 186 403 F CFA contre 14 056 442 591 FCFA pour les prévisions budgétaires de l'année 2018.
Après le report du vote du projet de budget exercice 2019 de l'Assemblée nationale, ce lundi 17 septembre 2018 par les députés, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a fait part de ses observations. Il est demandé de réduire le montant du projet de budget du parlement.
Selon la correspondance envoyée au parlement et dont copie a été distribuée à chaque député membre de la Commission des Finances et des Echanges, le ministre Romuald Wadagni a rappelé aux élus les termes de la lettre de cadrage budgétaire que son ministère a adressée en juillet dernier à toutes les institutions de la République dont l'Assemblée nationale.
Ce cadrage stabilise le fonctionnement général de l'institution parlementaire et ne prend pas en compte les dépenses non récurrentes liées à l'année de transition que constitue 2019 pour l'Assemblée nationale qui connaîtra la fin du mandat de la septième législature et le début d'une autre.
Ces dépenses non récurrentes concernent surtout, selon la lettre du ministre de l'Economie et des Finances, la prime de sevrage des députés qui ne seront pas réélus ; la prime d'installation des 83 députés de la huitième législature et les dépenses liées au renouvellement des véhicules des membres de la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale composée des membres du bureau, des présidents des commissions permanentes et des présidents des groupes parlementaires.
Dans sa correspondance, Romuald Wadagni évalue ces dépenses liées à l'année transitoire à la somme de 1 695 545 603 FCFA à raison de 415 millions FCFA pour la prime d'installation des députés de la 8ème législature ; 525 millions FCFA pour les frais d'achat des véhicules des membres de la Conférence des présidents de l'Assemblée nationale et 405 545 603 FCFA pour la prime de trois mois de sevrage à payer aux députés qui ne seront pas réélus, en considérant un taux de renouvellement de 50%.
Le ministre de l'Economie et des Finances promet de compléter, sur budget national, des ressources additionnelles lorsque le taux de renouvellement des députés serait plus important que les 50% estimés.
Si le budget de l'Assemblée nationale devrait connaître une hausse par rapport à celui de 2018, elle ne devrait pas dépasser la somme de 1 695 545 603 FCFA, selon le ministre de l'économie et des finances. Cette augmentation est liée aux dépenses non récurrentes ayant trait à l'année de transition.
Considérant les orientations et simulations du ministre Romuald Wadagni, le budget 2019 du Parlement devrait tourner autour de 15,7 milliards FCFA et non les 27 987 186 403 F CFA projetés par l'Assemblée nationale.
F. A. A.
Par requête en date à Cotonou du 02 juin 2017, Serge Roberto Agbodjan, a formé devant la haute juridiction un recours contre les membres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), nommés à la suite de la décision du conseil des ministres du 27 juillet 2016, objet du relevé des décisions administratives du 28 juillet 2016 et du décret n°2016-631 du 12 octobre 2016 pour « violation de l'article 124 de la constitution ».
Par une autre requête en date à Cotonou du 12 janvier 2018, M. Rock Mahugnon Akoha forme pour sa part, un recours contre le Président de la République et son gouvernement pour violation des articles 124 alinéa 3, 35,41 alinéa 2, 53, 59 et 74 de la constitution.
La Cour constitutionnelle, par décision Dcc 18- 184 du 18 Septembre 2018, s'est déclarée incompétente « pour ordonner le sursis ». Selon l'article 2 de la décision rendue par les sages de la Haute juridiction, les membres de l'Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep), n'ont pas violé l'article 124 de la constitution. Suivant les articles 3 et 4 de la même décision, le président de la République et ses collaborateurs n'ont pas violé la constitution en ce qui concerne l'Arcep. Le chef de l'Etat, souligne la même décision, n'a pas violé la constitution en ce qui concerne la disposition des couleurs sur les documents et courriers officiels.
F. A. A.
Le regroupement des partis politiques est en marche dans le camp de la mouvance présidentielle.
Les discussions enclenchées au sein des 03 blocs de la Majorité ces derniers jours sont en passe de déboucher sur la constitution de deux grands partis politiques pour les législatives de 2019.
La Dynamique Unitaire va se fusionner avec le Parti du renouveau démocratique (PRD) et autres pour constituer un grand parti politique national. Le futur parti sera constitué des soixante partis et mouvements de Dynamique unitaire, du PRD et ses alliés ainsi que la Coalition Bénin en Route et UDP. Le second grand parti proche du pouvoir sera formé par le Bloc Progressiste et ses alliés.
Si ce projet venait à être concrétisé, on pourra dire que les alliés du président Patrice Talon ont traduit la réforme du système partisan dans les actes avec la création de grands partis politiques véritablement nationaux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Contrairement aux écoliers des autres localités du Bénin, plus de 1500 apprenants des écoles de Tohouè, dans la commune de Ouinhi, devront attendre la fin du mois d'octobre, pour effectuer la rentrée des classes. Et pour cause, l'inondation des différentes voies d'accès de 07 écoles de cet arrondissement. Il s'agit entre autres des écoles primaires publiques de Tohouè, de Kolli, de Dékpada, de Midjanangan, de Gagban, d'Allabandé et d'Akassa.
Selon le chef d'arrondissement de Tohouè, les dégâts causés par les inondations cette année à Ouinhi sont comparables à ceux de 2010. Florent Kinchékon informe que les mesures ont été prises pour permettre aux élèves des classes d'examen de suivre les cours dans des établissements épargnés par le phénomène. Cependant, poursuivit-il, plus de 1500 élèves des classes intermédiaires, selon les statistiques disponibles à la circonscription scolaire de Ouinhi, sont contraints de rester à la maison jusqu'à fin octobre, période jugée probable pour observer la décrue.
« Nous sommes obligés d'attendre que l'eau se retire probablement dans le mois d'octobre, pour démarrer les activités pédagogiques dans la localité », a affirmé le chef région pédagogique Ouinhi-Zagnanado. D'après Barnabé Obossou, il s'agit d'impondérables auxquels l'administration scolaire fait face et qui bloquent du coup l'accès aux infrastructures scolaires par les usagers, notamment les apprenants.
Le point de la situation est fait aux autorités afin que les mesures soient prises pour rattraper l'essentiel des cours au niveau des écoles sinistrées.
Le chef de l'arrondissement de Tohouè précise qu'en dehors des écoles, plusieurs habitations sont englouties sous les eaux, provoquant la délocalisation des populations sinistrées sur des sites de campement. Florent Kinchékon lance un appel aux autorités à venir en aide aux sinistrés de la commune de Ouinhi.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un véhicule de la flotte Bénin-Taxi a été brûlé ce mercredi dans la localité de Tokan, à Abomey-Calavi. La voiture transportant des médicaments de la contrebande a percuté un étalage d'essence frelatée avant de s'embraser. Un enfant a été calciné sur les lieux de l'accident. Les circonstances du drame ne sont pas élucidées.
D. M.
La Cour constitutionnelle, par décision Dcc 18-186 du 18 septembre 2018, a déclaré que la levée d‘immunité des députés Idrissou Bako et Valentin Djènontin, ne viole pas la constitution. Ces élus de la minorité parlementaire, par requête en date du 08 mai 2018, et enregistrée au secrétariat de la Cour le 09 mai 2018, ont formulé un recours en inconstitutionnalité d'une part, de la saisine de l'Assemblée nationale par les autorités judiciaires sans la reprise de l'audit relatif à la filière coton par le Gouvernement, d'autre part, de la levée de leur immunité, et de la délibération par laquelle l'Assemblée a constitué la commission parlementaire aux fins d'établir un rapport sur la levée desdites immunités.
Les sages de la Haute juridiction ont déclaré, au cours d'une audience tenue ce mardi 18 septembre 2018, à son siège à Cotonou, qu'il n'y a pas violation de la Constitution au sujet de la levée desdites immunités.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La centrale mort-née de Maria Gléta a trouvé une issue favorable grâce à l'impulsion nouvelle que lui donnent le chef de l'État et son ministre de l'énergie. L'irréalisable projet sort de son cimetière.
L'impossible n'est pas dans l'arène de la Rupture. L'ayant promis, à l'orée de sa prise de pouvoir, le rêve devient une réalité. Le scandale de la refondation communément appelé Maria Gléta gate retrouve une identité sous la Rupture. Le chef de l'Etat soucieux des difficultés des populations s'est engagé à donner à tous, la lumière. Les actions visibles sont posées et les résultats parlent d'eux-mêmes. De géants moteurs neufs sont déjà convoyés sur le site pour mettre fin à la dépendance énergétique sur ce site avec les moteurs agonisants en location depuis des années. Ce scandale qui a plongé le peuple dans l'incertitude énergétique est en voie d'être définitivement résolu. Contrairement à ce qu'on pouvait imaginer, l'équipe mise en place par le chef de l'Etat pour résoudre les questions énergétiques s'affaire pour y a parvenir. Longtemps promis au peuple, l'impossible semble se résoudre petit à petit. Maria Gléta n'est plus un mouroir énergétique mais l'espoir d'une renaissance énergétique. Cette nouvelle donne qui est à l'actif du chef de l'Etat, témoigne de la réalisation effective du Programme d'actions gouvernemental. Les moteurs en locations qui ne facilitent pas l'accès à l'énergie électrique doivent désormais céder place à de nouvelles installations de haut standing neufs. Patrice Talon fait rêver le peuple qui porte en lui tout espoir de le sortir des coupures sans merci. Il faut simplement dire que cette centrale prend désormais corps pour libérer progressivement la nation de la dépendance énergétique. Il faut dire simplement que Patrice Talon joint l'acte à la parole. L'indépendance énergétique suit son cours. Le pragmatisme a payé son prix dans le domaine énergétique.
G.A
Social Watch Bénin a organisé, ce mardi 18 septembre 2018, à Cotonou une journée d'échanges entre la société civile et les acteurs des ministères sectoriels. Le but de ces échanges est de renforcer la synergie d'action afin de contribuer à la mise en œuvre du Système national d'intégrité (Sni) et à la réalisation des projets et programmes inscrits au Programme d'investissement public (Pip) 2018 au Bénin.
Dans l'optique de lutter contre la corruption et l'impunité, il a été mis sur pied le programme redevabilité. Ce projet permet avec l'adhésion des ministères sectoriels, la mise en œuvre des plans programmes d'actions inscrits au Pip et les plans d'actions du Sni.
« Depuis 2016, Social Watch Bénin est l'un des trois partenaires stratégiques de mise en œuvre du programme redevabilité financé par la Coopération suisse au Bénin notamment sur le volet lié aux mesures de redevabilité et de lutte contre la corruption qui sont appliquées par les responsables publics et les acteurs de la société civile », a affirmé Blanche Clarisse Sonon, présidente de Social Watch Bénin. Un programme, qui selon elle, permet d'améliorer les services socio-économiques délivrés aux populations. Blanche Sonon a salué l'appui du ministre de l'Economie et des Finances dans l'organisation de ladite journée et l'engagement de son ministère à accompagner Social Watch Bénin, pour des actions de suivi budgétaire et la promotion du contrôle citoyen de l'action publique.
Servais Adjovi, représentant du ministre de l'Economie et des Finances a salué les composantes qui ont participé à la réalisation du rapport sur l'évaluation du Sni du Bénin, et qui exposent les recommandations pour lutter contre la corruption. « Les réflexions menées pour lutter efficacement contre le fléau prévoient d'adopter une approche aussi exhaustive que possible et l'adoption d'un programme d'action global avec pour corolaire, l'élaboration des instruments juridiques appropriés. Les réflexions mettent aussi l'accent sur l'importance d'établir un mécanisme de suivi afin de veiller au respect des engagements », a-t-il déclaré. Il a réaffirmé l'engagement du ministère de l'Economie et des Finances concernant le renforcement de la collaboration avec les organisations de la société civile et Social Watch Bénin afin de promouvoir les mesures de redevabilité et de lutte contre la corruption.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L'histoire lui donne raison. L'ancien président de la République, Boni Yayi lâche déjà les siens. Le silence qu'il observe après son retour de la rencontre de Yamoussoukro avec Patrice Talon ,montre qu'il a mieux à faire que de passer sa vie à sauver les gens qui au finish ne lui apportent rien. Les Fcbe deviennent donc petit à petit orphelins de père.
Les forces cauris pour un Bénin émergent s'activent pour bénéficier de la couverture de Yayi aux législatives de 2019. Mais c'est sans compter sur son deal avec son successeur surtout après leur rencontre de Yamoussoukro. Depuis lors, l'ancien chef d'état ne se préoccupe guerre de ses poulains. La poursuite de ceux-ci devant la haute juridiction pouvait ne pas être effective juste si Boni Yayi avait emprunté la voie diplomatique. Sa seule intervention pouvait étouffer cette affaire où plusieurs de ses collaborateurs sont à quelques mètres de la prison. Mais il laisse chacun se défendre et la nature lui donne raison. Il a dit et préfère respecter sa parole au lieu de passer sa retraite à encore défendre les gens à qui il a tout donnés.
Devenu ancien président, Boni Yayi se consacre à son église et à sa famille. Son travail de facilitateur dans les missions de l'Union Africaine le préoccupe au premier degré . Il n'a donc rien à foutre de ce que vivent les siens puisqu'il est plus que jamais convaincu qu'il ne passera pas sa vie dans la trahison.
De ce fait, il préfère garder ses deniers que débourser 249 millions pour aider ses anciens collaborateurs dont il n'a plus confiance, à revenir sur la scène politique. Boni Yayi se plaît de son nouveau statut où les chantiers qui l'attendent semblent plus denses et plus salutaires.
C'est dire que la tentative de rapprochement que tente de faire les Fcbe avec l'ancien ministre Candide Azannai ne peut prospérer. Ne pouvant plus constitutionnellement être président, l'ancien président de la République préfère s'éloigner de la politique que de nourrir la haine et la trahison. Son silence montre qu'il préfère s'éloigner des forces cauris pour être en paix et mieux gérer sa retraite.
Giscard AMOUSSOU
Le chef de l'Etat Patrice Talon, par une requête en date du 13 septembre 2018, a saisi la Cour constitutionnelle aux fins de vérifier la constitutionnalité du code électoral voté par les députés à l'Assemblée nationale, le 03 septembre 2018.
L'audience spéciale de mise en état préparatoire à l'examen de ladite loi était initialement programmée pour le vendredi 21 septembre. Mais aux dernières nouvelles, la séance est reportée à une date ultérieure.
Cette décision a été prise par la Haute juridiction afin d'attendre d'éventuels recours venant des députés.
F. Aubin AHEHEHINNOU
3 médailles en Or, 5 en Argent et 2 de Bronze, voilà la moisson des joueurs béninois au Championnat d'Afrique de gymnastique aérobic, qui s'est achevé vendredi 14 septembre 2018 à Brazzaville (Congo). La délégation béninoise conduite par Leonide Isidore Gbaguidi, président de la Fédération béninoise de gymnastique, est rentrée au pays le samedi 15 septembre, avec plus d'engouement.
Les gymnastes béninois ont porté haut le drapeau béninois à travers le Championnat d'Afrique de gymnastique aérobic à Brazzaville, au Congo en ramenant au pays 10 médailles dont 3 d'Or, 5 d'Argent et 2 de Bronze. Cette prouesse a été réalisée par les athlètes juniors Rodrigue Thachegnon Ahissou et Amdivie Tona Kouhounha ainsi que par les seniors Fernand Dieudonné Kitty et Alexandrine Clarita Gninou. Ces derniers ont décroché la médaille de Bronze en équipe après avoir remporté la médaille d'Argent en mixte paire.
« Nous sommes de nouveau honorés au niveau africain avec les résultats obtenus lors de ce championnat », a confié le président de la Fédération béninoise de gymnastique, Isidore Léonide Gbaguidi, au retour de la délégation. Il s'est réjoui de la performance de ses gymnastes après celle réalisée lors des Jeux africains de la jeunesse en Algérie, il y a quelques semaines. Isidore Gbaguidi promet de mettre tout en œuvre pour que, à travers ses gymnastes, le Bénin puisse être honoré.
Pour le directeur technique national adjoint, Innocent Yaka, ces réussites sont le fruit de plusieurs années de travail. Il s'engage à travailler davantage pour amener loin les gymnastes béninois.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La Direction de l'Emigration et de l'Immigration du Bénin vient de mettre en ligne un nouveau site Web. Ce site offre plusieurs services aux clients améliorant ainsi les prestations de ladite direction.
Dans le but de faciliter l'accès en tout temps aux usagers, la Direction de l'Emigration et de l'Immigration du Bénin (DEI) a procédé à la mise en ligne d'un nouveau site répondant aux normes et standards des sites web officiels en République du Bénin. Ce site permet aux usagers de mieux connaître les attributions de la DEI, son fonctionnement et son organisation mais aussi d'avoir toutes les informations (description, pièces à fournir, coûts et validité) relatives aux différents services (établissement de passeport, délivrance de visa et de carte de résident). Il permet aussi d'accéder à la documenthèque et de télécharger les fiches et documents utiles à la constitution de leur dossier et de suivre l'actualité relative à la DEI. Aussi, à travers ce site, les usagers ont-ils la possibilité de faire leur demande de Evisa (visa électronique en ligne) ; de contacter la direction pour faire part de leurs plaintes, remarques, difficultés et suggestions et consulter les conditions de prise de rendez-vous au 7016 pour bénéficier plus aisément de ses multiples services.
Le site web de la DEI est disponible en version française et anglaise par mail à l'adresse : dei@gouv.bj. Il est accessible pour tous les usagers béninois résidant sur le territoire national ou non, ainsi que les étrangers en séjour ou en projet de séjour au Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Chef de l'État, Patrice Talon par décret N° 2018-353 du 25 Juillet 2018, a créé le Conseil National de Santé de la Police Républicaine. En créant ce conseil, le président de la République s'engage à résoudre les problèmes sanitaires qui minent le bon fonctionnement des unités de sécurité. Composé de 9 membres, ce Conseil va désormais s'occuper des problèmes d'évacuation sanitaire et autres problèmes de santé auxquels les agents de la Police Républicaine sont confrontés.
Ce Conseil national prépare les dossiers d'évacuation sanitaire des fonctionnaires de la Police Républicaine, qu'ils soient en activité ou à la retraite, de leurs conjoints et de leurs enfants, et en rend compte au Ministre chargé de la Sécurité publique. Il est également chargé entre autres de régler les problèmes de complications liés à la maternité, de maladie prolongée et de maladie de longue durée ; de statuer sur l'octroi et la durée de congé de maladie et du congé de maladie prolongée au profit des fonctionnaires de la Police Républicaine ; de se prononcer sur l'inaptitude du fonctionnaire de la Police Républicaine à reprendre le service au terme de la dernière période de congé de maladie prolongée accordé ; de se prononcer sur l'inaptitude définitive du fonctionnaire de la Police, pour infirmité incurable. Le Conseil statue également sur l'inaptitude du personnel féminin à reprendre le service, à l'issue d'un congé de maternité ; de donner son avis sur la mise en disponibilité ou à la retraite d'office pour raison de santé et d'émettre un avis sur toutes autres questions relatives à la santé des fonctionnaires de la Police Républicaine.
Par ce décret, le gouvernement vient renforcer ses nombreux efforts pour rendre la Police Républicaine plus efficace. Les fonctionnaires de cette unité de sécurité pourront se donner corps et âme à la mission régalienne qui leur est confiée.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les leaders de l'opposition rivalisent d'ingéniosité pour trouver de nouvelles stratégies de reconquête du pouvoir. Au titre des dernières trouvailles, l'idée d'une tentative de rapprochement entre Candide Azannai, ex-député, ex-ministre, de son rival Boni Yayi, président d'honneur des Fcbe. Cette idée invraisemblable, est agitée depuis quelques jours. Lundi 17 septembre 2018, comme une traînée de poudre, elle a, à nouveau, envahi les réseaux sociaux.
A grand renfort médiatique, un comité de médiation a donné rendez-vous à la presse dans un grand hôtel de Cotonou. Mais, malheureusement la montagne a couché d'une souris.
Devant une salle pleine de curieux, et autres professionnels de médias, c'est d'une voix hésitante et presque monocorde, que malgré sa verve séduisante, le jeune député Guy Mitokpè, lui-même, a annoncé une prochaine probable rencontre entre nos deux personnalités. A ses côtés, Valentin Djènontin, ex-ministre de Yayi, n'a pipé mot. C'est donc Allassane Tigri, qu'est revenu, la délicate mission : lire un bref communiqué de moins de 5 minutes. Il n'y a donc rien d'essentiel à se mettre sous la dent.
Selon Alassane Tigri, un comité est à pied d'œuvre pour rapprocher l'ex-chef d'Etat, et son ministre.Les observateurs de l'évolution de l'actualité politique béninoise, doivent s'interroger sur les motivations du tacite rapprochement annoncé entre les deux personnages. Car, si Candide Azannai, malgré son expérience politique, après tant d'années dans la politique et dans les rouages du pouvoir, n'a rien trouvé de mieux, que nous ramener en arrière, dans le monde des nombreux « éléphants blancs non encore élucidés », c'est qu'il y a un sérieux problème. Soit, il est à court d'idées, soit il est politiquement fini ou limité.
A moins, que ce ne soit l'homme d'affaires Sébastien Ajavon, qui soit à l'origine de cette initiative plutôt moribonde pour se venger de Patrice Talon. Car, sauf a si méprendre, Candide Azannai, après avoir été jeté par Yayi, qu'il a servi, doit être meurtri dans l'âme d'avoir connu ce personnage pittoresque et « fantomatique ». Peut-être que candide Azannai est masochiste, ou aphasique ? Du moins, même si en politique il faut s'attendre à tout, et même à l'invraisemblable, un possible rapprochement entre les deux, serait le degré zéro de la politique. Il faut être tombé bien bas, pour avoir quitté les Soglo pour Boni Yayi , puis le quitter pour rejoindre Patrice Talon, puis faire le mouvement inverse c'est à dire retourner à nouveau sans vergogne et sans crier gare, à la « rivière », et à Yayi. Il ne resterait plus aucune crédibilité à notre fameux philosophe-politique.
De quel nom d'oiseau les Soglo n'ont-ils pas traité par Candide Azannai ? Quant à Yayi Boni, il l'a carrément vilipendé, couvert d'opprobres et enfoncé dans le trou.
A présent Boni Yayi veut lui faire avaler ses vomissures. Sacré Yayi Boni.
Paul TONON
L'attente aura duré quelques mois, mais le bout du tunnel semble de plus en plus proche. Et pour cause, le préfet du Couffo, Christophe Megbedji, a convoqué les conseillers communaux pour mercredi 19 septembre en vue de l'élection du nouveau maire de la commune d'Aplahoué.
Le suspens ne durera plus que quelques jours. Le mercredi 19 septembre prochain, la commune d'Aplahoué, dans le département du Couffo, aura un nouveau chef, après la révocation du maire Casimir Sossou pour fautes lourdes dans sa gestion.
Mais la partie ne sera pas facile, le conseil communal s'étant divisé en deux. D'un côté, 13 conseillers conduits par le maire intérimaire et de l'autre, 11 élus fidèles à Casimir Sossou. Avec 13 conseillers communaux sur 24, l'Union fait la Nation (UN) part favorite pour faire élire son candidat. Or, force est de constater que l'unanimité ne se fait plus au sein de ce groupe qui s'est également éclaté. On a déjà enregistré, selon des informations, au moins 2 candidatures dans le camp de l'UN, alors que tous les 11 autres conseillers s'accordent autour d'un seul candidat dans le groupe de Casimir Sossou. Cette multiple de candidatures au sein de la majorité va certainement la fragiliser. Même n'étant plus maire, Casimir Sossou pourrait avoir son mot à dire pour faire balancer le vote en faveur de son candidat.
Si on s'en tient à cette donne, on peut dire que la date du 19 septembre sera un mercredi de suspens pour les acteurs politiques de la commune d'Aplahoué.
Si le candidat de Casimir Sossou passe, alors on dira que le ''Renard de Djakotomey'' (Bruno Amoussou, leader de l'UN) a perdu tout contrôle de la commune, confirmant ainsi la maîtrise du jeu politique sur le terrain par le maire révoqué.
Pour le moment, les populations retiennent leur souffle en attendant l'élection de leur nouveau maire.
Cokou Romain COKOU
L'opposition béninoise va s'illustrer une fois encore, par la division qui la caractérise. En effet, le secrétaire général exécutif du parti des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe), Valentin Djénontin, dans un message, a invité les membres du bureau politique ainsi que les députés du parti, à prendre part à une sortie médiatique qui se tient dans la soirée de ce lundi 17 septembre 2018. L'objectif, apprend-on, est de sonner glas des querelles entre l'ancien président de la République, Boni Yayi et son ancien ministre Candide Azannaï.
Les opposants au régime de la Rupture et du Nouveau départ sont divisés sur tous les plans. Une réconciliation entre l'ancien ministre Candide Azannaï et l'ex président de la République Thomas Boni Yayi n'est que du leurre. Ces deux hommes s'étaient déjà réconciliés en 2008, ce qui a permis à Candide Azanai d'aller au gouvernement. Il fut éjecté du gouvernement Yayi après huit mois de cohabition en pleine crise ICC-Services.
La suite est connue. Boni Yayi a été victime des pires violence verbales de sa vie. Et ce n'est pas tout.
La famille Soglo attend également à son tour les excuses de Candide Azanai si on s'en tient au conflit juridique assorti d‘une décision de justice quand Lehady Soglo prenait les rênes de la RB.
Il apparaît que les acteurs de l'opposition ne sont pas mus par un même idéal politique. Ils viennent ainsi exposer à la face du monde, la division qui règne dans leur camp. Sinon, comment comprendre que des acteurs qui prétendent défendre un même idéal, annoncent leur réconciliation à un point de presse ?
Autant de réalités qui dénotent de ce que, au sein de l'opposition, règne une haine qui ne peut les faire prospérer .
Paul Tonon
Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin, invité sur le plateau de la télévision nationale, ce dimanche 16 septembre 2018, a relevé les insuffisances et les difficultés liées aux évacuations sanitaires au Bénin depuis plusieurs années. Ces évacuations selon le ministre, sont marquées par la complexité de la procédure qui existait. Pour faire une évacuation sanitaire, rappelle Benjamin Hounkpatin, il y a un circuit qui part du médecin qui a consulté, va vers le ministère de la santé, parcoure les ministères de la fonction publique et celui des finances, implique la Bceao puis l'hôpital qui va accueillir le patient.
Plusieurs autres problèmes entravent les évacuations sanitaires. Il s'agit entre autres, selon le ministre, de la perte des dossiers du fait de la non informatisation de la procédure, des problèmes pour réunir le conseil de santé.
Lorsque ce conseil se réunit pour traiter les dossiers, informe le ministre, il se retrouve devant toute une panoplie de dossiers énormes qu'il devrait étudier. A cela, s'ajoute la dissémination du conseil de santé dans tous les ministères, et le choix unilatéral des structures d'accueil par les médecins. Autant de faits qui expliquent que l'Etat ne contrôlait pas toujours ce qui se faisait et la qualité des soins qui était offerts dans ces structures, ne pouvait pas être appréciée.
En un mot, « il y avait tout un réseau autour des évacuations sanitaires, indique Benjamin Hounkpatin. Pour lui, il s'agit d'un réseau à tentacules multiples avec des intermédiaires par-ci par-là, qui ne permettait pas vraiment d'assurer l'efficacité du processus. Et c'est l'Etat qui, selon lui, perdait parce que non seulement, les fonds qui étaient versés dans ces pays n'étaient pas maîtrisés, mais au-delà de ça, comme les dossiers traînaient longtemps, le malade peut déposer un dossier aujourd'hui et partir dans un an ou deux ans. Parfois, ils sont déjà morts et les fonds sont transférés, précise le ministre. Deux jours seulement après leur arrivée, certains patients décèdent, ajoute Dr Hounkpatin.
Ce système sanitaire souligne le ministre, ne profitait qu'à une minorité de populations. Dans le rang de cette frange, il y en a qui avaient du plaisir à repartir pour des contrôles insignifiants pour lesquels on dépensait des frais de séjour d'un mois, soit pratiquement 4,2 millions FCFA pour aller faire une consultation qui n'est pas forcément nécessaire. Dans le même temps, regrette-t-il, il y en a qui meurent pour défaut de 2000 francs CFA de poche de sang dans les structures sanitaires du pays. Certaines évacuations selon le ministre de la santé, sont vraiment inutiles. Il y a des cas où, tout peut être offert ici, des interventions totalement banales, pour lesquelles on se faisait évacuer avec les différentes pressions de part et d'autres, déplore-t-il.
Des évacuations pour lesquelles plus de 10 milliards FCFA ont été injectés.
La réorganisation sous le régime de Talon
Avec le régime du président Patrice Talon, le ministre de la santé explique que l'Etat a signé un contrat de prestation avec Paris Hospital Foundations (PHF), qui est un groupe de santé privé à but non lucratif qui regroupe trois hôpitaux. Avec un contrat bien précis avec des définitions claires qui définit les rôles et responsabilités de chacun, le pays a vraiment beaucoup à gagner, souligne le ministre.
Selon Benjamin Hounkpatin, les coûts des prestations ont été déjà revus à la baisse et un circuit de validation des dossiers beaucoup plus fluide est également aménagé. Après la validation par le conseil de santé, explique-t-il, les dossiers validés sous l'autorité du ministre de la santé, sont transmis directement à PHF qui les étudie, les valide et aménage un circuit de rendez-vous pour les patients. Lorsque les patients arrivent, poursuit Benjamin Hounkpatin, ils sont automatiquement pris en charge depuis l'aéroport durant tout leur séjour, et leur retour est organisé. Mais avant, les patients partaient avec leurs accompagnants qui les délaissaient déjà à l'aéroport alors qu'ils ont pris un billet d'avion, des frais d'accompagnement pour amener le malade. Le patient se retrouvait ainsi livré à lui-même pour aller à l'hôpital, pour faire les soins pour organiser son retour. Une situation vraiment compliquée. Le gouvernement avec PHF ont alors mis en place un système qui allège et facilite la vie aux patients, indique le ministre.
Au sujet du budget des évacuations qui ne couvrirait pas l'année et les dettes éventuelles, le ministre a expliqué que dans le système actuel, il n'y a pas de dette et que le gouvernement approvisionne régulièrement les PHF et les points sont faits au fur et à mesure.
Avec le système antérieur, on virait beaucoup de sous par le mécanisme de ressources des fonds ; ce qui fait qu'on a pleins de milliards qui sont disséminés dans des hôpitaux. La non informatisation du système et le réseau qu'il y avait autour, ne permettent pas de situer totalement où se trouvent ces ressources du pays.
Avec la dynamique que le gouvernement a établie avec PHF actuellement, il y a un meilleur suivi des rendez-vous et une meilleure réorganisation du retour au pays. Avec cette réorganisation, si la poursuite des soins va se faire au pays, PHF donne déjà le protocole à établir et sur place, le gouvernement a entamé la poursuite de la chimio thérapie, renseigne le ministre.
Aujourd'hui, selon le ministre, le Bénin a évolué d'un pas, en plus, le pays est entrain de formaliser le processus, et ça ira encore plus vite et beaucoup mieux.
Avec la construction de l'hôpital de référence, souligne Benjamin Hounkpatin, tout ira et le gouvernement va pouvoir prendre en charge les patients sur place, les grandes spécialités pour lesquelles le pays évacue. Ce centre sera un hôpital de référence qui offre des soins de santé grande qualité. Selon le ministre, il y a pleins de Béninois de la diaspora qui excellent dans leurs domaines à l'extérieur. Ces fils du pays devraient être sollicités pour appuyer les hôpitaux. Chaque fois que la nation aura besoins de compétence extérieures pour appuyer certaines interventions, il y en aura qui viendront. « Lorsque vous déplacez un spécialiste pour soigner 20 patients, c'est vraiment mieux que de déplacer 20 patients pour aller se faire soigner par une personne », a-t-il renchéri.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les populations du quartier Camp-Adagbè à Parakou ont découvert, ce dimanche 16 septembre 2018, un fait dramatique. Il s'agit du corps d'un homme âgé de la trentaine qui se serait suicidé par pendaison.
Selon les informations relayées par le journal Daabaru, la victime aurait quitté le quartier Albarika, situé dans le premier arrondissement de Parakou, pour mettre fin à sa vie dans une autre localité de la ville. Il pourrait s'agir aussi d'un assassinat.
Pour le moment, les raisons de ce drame restent inconnues.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)