En marge de sa visite de travail à Olso, en Norvège, le Président de la République a eu une rencontre vendredi dernier, avec les Béninois vivant en Norvège. Ces derniers ont manifesté leur soutien et leur attachement face aux efforts du gouvernement béninois depuis 02 ans et ont fait des doléances.
Rassemblant entre autres étudiants, entrepreneurs et autres citoyens vivant en Norvège, la diaspora béninoise a profité de cette rencontre avec le président de la République pour lui manifester son soutien.
La séance d'échanges qui a été introduite par l'ambassadeur du Bénin en Norvège, Eusèbe Agbangla, a enregistré deux grandes doléances.
L'une des doléances faites au Chef de l'Etat concerne leur volonté de maintenir la nationalité béninoise tout en ayant celle norvégienne. Aussi, souhaitent-ils être dans une démarche inclusive et participative, mieux renseignés sur les opportunités offertes par le gouvernement actuel. Ceci dans le but de faciliter leur retour et leur réinsertion aux pays au terme de leurs études ou carrières.
« Je ne pouvais pas venir jusqu'ici sans partager avec vous ces quelques moments fraternels, chers compatriotes », a déclaré le président Talon. Il a instruit Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires Etrangères en relation avec le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, à accorder une attention particulière à la question de la double nationalité lors de la révision prochaine du code béninois de nationalité.
« Je tiens à ce que nos frères et sœurs vivant hors du territoire national et qui manifestent le vœu de conserver leur nationalité bien qu'en ayant celle de leur pays d'accueil, puissent le faire sans entrave. Notre peuple reste notre plus grande richesse », a-t-il ajouté.
Au terme de la rencontre, une photo de famille a été prise marquant ainsi la fin du séjour en Norvège du président Talon.
La délégation présidentielle a mis le cap sur Cotonou dans la nuit du vendredi 09 novembre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Martial Dégbèssou, ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, est en détention depuis mardi dernier, à la prison civile de Lokossa. Et pour cause, l'inculpé serait l'auteur principal d'un scandale sexuel ayant conduit aux faits d'avortement constatés sur 02 prisonnières.
Selon les informations, l'ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, le capitaine Martial Dégbèssou, a été déjà présenté au procureur de la République près le tribunal d'Abomey, et a obtenu une mise en liberté sous caution.
Mais depuis le mardi 06 novembre, il n'est plus libre de ses mouvements après sa dernière comparution.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un malfrat a été mis hors d'état de nuire par les éléments de la police Républicaine, dans la matinée de jeudi 8 novembre 2018.
Il faisait partie d'une bande, qui préparait une opération aux alentours d'une banque de Bohicon.
Le présumé braqueur a été tué en agressant les agents de la police, lors de son arrestation. L'un de ses complices a réussi à s'enfuir.
Le gang était recherché après un récent braquage au cours duquel les braqueurs ont emporté plus de 2 millions FCFA.
Les bandits étaient aux aguets dans un bistrot non loin d'une banque, lorsque les éléments du commissariat central de la ville ont fait éruption sur les lieux. Dans la foulée, ils ont sommé les riverains de vider les lieux afin de mieux contrôler la situation. Un membre de la bande des malfrats a pris la fuite. Le second est menotté et déposé dans le véhicule de commandement de la police. Le malfrat a alors riposté en se projetant hors du véhicule pour se diriger vers un sac contenant des armes et des munitions. Il s'est engagé dans une altercation avec la police malgré les menottes. Face à la situation, la police a dégainé pour le maîtriser. Il a reçu trois balles dans les jambes mais a succombé à ses blessures.
Selon les informations, les bandits équipés d'armes de guerre seraient de nationalité nigériane.
Une enquête est ouverte.
Les populations ont salué l'intervention des forces de sécurité qui ont réussi à le mettre hors d'état de nuire.
Cette opération a été l'occasion pour le directeur départemental de la police républicaine, Martin Aloukou, d'appeler ses éléments à la vigilance. Il invite la population à collaborer avec les forces de sécurité qui assurent leur quiétude.
G. A.
Une nouvelle année judiciaire s'est ouverte, ce vendredi 09 novembre 2018, à la Cour d'appel de Cotonou. La cérémonie a été présidée par le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
Se prononçant sur l'importance de la justice dans le processus de développement, le président de la Cour d'appel de Cotonou, Hubert Arsène Dadjo, a souligné qu'il s'agit de montrer son importance dans le processus de développement afin que le renforcement de la justice soit au cœur des préoccupations des autorités politiques. « Le développement équitable et durable en dépend aussi », a-t-il précisé. L'enjeu pour les pays, explique le président, n'est pas de mettre en place un système juridique et judiciaire qui rend justice, mais de les améliorer et de les renforcer afin d'obtenir une justice effective et efficace dans le but de favoriser un développement durable et équitable.
Selon le ministre de la justice et de la législation, les réformes récemment intervenues dans le secteur judiciaire concordent avec les nécessités de développement. Pour Séverin Quenum, il a été question d'apporter une réponse forte à la criminalité galopante au Bénin. Le développement durable, selon lui, ne se résoud pas au seul aspect écologique et économique ; il implique la prise en compte d'autres paramètres dont en particulier le travail des juges. Ce travail selon le Garde des sceaux, n'est pas des plus aisés « même si selon Voltaire, la fonction de juger est celle la plus belle de l'humanité ».
F. A. A.
A l'occasion de son séjour de travail à Olso, le chef de l'Etat, Patrice Talon s'est rendu, ce vendredi 09 novembre 2018, au Storting, la grande Assemblée, représentant le parlement norvégien. Accueilli par sa présidente Mme Tone Wilhelmsen Troen, le chef du gouvernement béninois à d'abord effectué une visite guidée des lieux. Patrice Talon a une séance de travail avec les parlementaires de la commission permanente des Affaires Etrangères et de la Défense du pays.
Lors de la visite guidée, la présidente du parlement norvégien a confié au chef de l'Etat qu'elle n'avait encore jamais visité le continent africain.
Le président de la République a donc invité Mme Tone Wilhelmsen Troen à fouler très prochainement le sol béninois. Un pays qui lui réserve un accueil chaleureux, lui a promis Patrice Talon.
Au cours de la séance de travail, le chef de l'État a eu de fructueux échanges avec les parlementaires norvégiens.
« Maintenant qu'un mémorandum d'entente régit la coopération entre nos deux pays, je vous invite, messieurs et mesdames les députés, à être plus attentifs aux transformations structurelles et profondes qui s'opèrent dans mon pays, le Bénin », a-t-il exhorté. Il a par la suite procédé à la signature du livre d'or du parlement.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Congo Airways ouvre désormais ses portes au Bénin et à tous les amoureux du voyage. A partir du 04 décembre 2018, la compagnie offre une nouvelle ligne Kinshasa- Douala-Cotonou, Douala-Kinshasa et ce, deux fois par semaine.
Toujours dans sa stratégie d'expansion, la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo offre une nouvelle ligne au Bénin. Elle sera opérationnelle à partir du 04 décembre 2018, avec deux vols par semaine, les mardis et jeudis suivant le trajet Kinshasa-Douala-Cotonou.
La ligne sera opérée en Airbus A320-200 configuré en 10 sièges en classe Affaires et 150 sièges en classe Economie. N'ayant pas de concurrence sur ce trajet, Congo Airways fait bénéficier de la promo de 50kg.
Pour plus de renseignements, les voyageurs désireux de s'offrir les services de la compagnie Congo Airways peuvent se rendre à l'adresse info@congoairways.com.
Avec Congo Airways, c'est « Le plaisir de voyage... ».
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le chef de l'Etat Patrice Talon, au cours de sa visite officielle à Olso, a rencontré les investisseurs norvégien à qui il a fait part, à travers un exposé sur l'économie verte des opportunité d'investissements en Afrique surtout au Bénin. Il a attiré l'attention des investisseurs norvégiens sur les avantages d'investir au Bénin et les opportunités offertes pour le retour à l'investissement. ( Lire l'exposé)
‹‹ Il ne reste qu'une seule solution pour les pays d'Afrique, c'est l'investissement privé››
''C'est pour moi un plaisir et un grand honneur de me retrouver parmi vous, en face des investisseurs de cette grande région du monde. Toutes les occasions comme celle-ci sont bonnes pour parler de l'Afrique, pour parler de mon pays le Bénin. Mais la problématique qui nous concerne tous est d'abord la mauvaise connaissance de l'Afrique. Les perceptions qui ne sont pas conformes à la réalité de ce continent. Ce qui évidemment freine la découverte de ce continent, freine les investissements, freine la découverte des opportunités de développement des affaires de ceux qui ont la vocation d'investir pour gagner de l'argent.
Comme l'a dit tout à l'heure le directeur de Norfund, l'Afrique est un immense champ d'opportunités et d'affaires. Mais ce continent paraît si loin. Les pays de ce continent se confondent. Quand on parle de l'Afrique on parle tout comme il s'agit d'un même pays. Mais les pays sont si différents, les risques sont si différents. Quand il y a une épidémie ou une guerre dans un pays qui est à 5000 km d'un autre, la perception de cette épidémie, de cette guerre, concerne également celui qui est à 5000 kilomètres. De sorte que pour investir en Afrique les investisseurs ont beaucoup de réticence. Les risques politiques, les risques de maladie, de corruption, le défaut de transparence sont autant de maux que la plupart des nations ont connus dans l'histoire de l'humanité. Mais ces maux restent dans la mémoire de manière permanente. Ils inhibent les envies d'investissement sur ce continent.
Monsieur le directeur, vous avez tout à l'heure parlé des taux de rendement des investissements en Afrique et vous avez parlé d'une cession d'actifs qui a été opérée en Afrique du Sud avec un rendement de 30%. Ces taux de rendements n'existent plus nulle part au monde. C'est attractif, c'est vrai mais c'est en même temps un handicap pour le développement des pays africains parce que nous savons que l'aide au développement ne peut pas suffire à transformer le continent africain.
En général, l'aide au développement souffre de la mauvaise gouvernance et la corruption a montré que malgré les aides dont les pays d'Afrique ont bénéficié, ces pays se sont peu développés. Aujourd'hui que l'aide au développement se raréfie et que la mauvaise gouvernance a montré les limites de cette aide, il ne reste qu'une seule solution pour les pays d'Afrique, c'est l'investissement privé. Un franc investi par le secteur privé crée plus d'emplois et plus de richesse et de développement que ce même franc investi par les Etats. Sur un franc investi par l'Etat, la moitié ou les trois quarts sont gaspillés en Afrique. Mais l'investissement privé génère plus de résultats. C'est pourquoi, il est aujourd'hui nécessaire et indispensable que l'investissement privé soit reconnu comme le véritable moteur de développement des pays africains.
Moi, je viens du secteur privé et j'ai vu combien l'effort et parfois même peu d'effort et un peu de sérieux suffisent à partir de zéro pour arriver au sommet très rapidement en Afrique. C'est mon expérience personnelle qui m'a motivé à m'engager en politique et montrer qu'on peut changer nos pays très vite. Pour revenir à la mauvaise perception des risques d'investissement en Afrique, je dois vous avouer que les taux de rendement qu'exigent les investisseurs sont malheureusement excessifs parce qu'un rendement qui est en dessous de 12, 15 ou 20% ne paraît pas attractif pour les capitaux investis sur ce continent. Le travers de cette perception est qu'aujourd'hui dans la globalisation, l'Afrique n'est plus compétitive.
Au-delà des matières premières brutes, les produits transformés en Afrique par des fonds privés investis ne rendent pas le coût final compétitif parce que les exigences de rendement sont trop élevées. Nous sommes dans un cercle un peu vicieux. Il faut investir en Afrique, nous sommes dans la globalisation mais l'investissement rend les coûts finaux largement supérieurs à ce qu'on obtient sur le marché européen ou asiatique. C'est l'une des raisons pour lesquelles d'ailleurs aujourd'hui on a du mal à capter la délocalisation parce que l'Asie s'émancipe énormément, la Chine se développe et les investisseurs ont une envie de délocaliser. Mais cette opportunité de délocalisation vers le continent africain, malheureusement, est freinée par les exigences de rendement élevé. Et c'est là que, Madame la ministre des Affaires étrangères, l'aide au développement peut accompagner l'investissement privé étranger en Afrique. Nous avons mis en place des outils qui permettent de freiner la perception excessive des risques.
Avec la Banque mondiale, beaucoup de pays ont mis en place des outils pour freiner les risques. Il faut que ces outils de couverture de risques soient densifiés et soient disponibles pour atténuer l'évaluation des risques d'investissement. Il faut également que l'aide au développement aide à trouver les moyens de faire des financements longs. Personne ne veut investir en Afrique et attendre 15, 20 ans pour amortir son investissement. Ça paraît trop long parce que là également le risque est surévalué. Quand on veut investir dans une centrale électrique et que l'on veut avoir un retour sur 10 ans, vous comprenez combien le taux de revenu du KW peut être élevé. Or il faut de l'énergie à bon marché pour alimenter les industries. Le continent africain est le continent sur lequel l'énergie est la plus chère. Comment faire pour investir dans l'industrie en Afrique et avoir de l'énergie à bon prix pendant que ceux qui investissent dans l'énergie veulent des retours trop rapides et des rendements trop élevés et n'ont pas des financements dans les termes convenables, c'est-à-dire des financements longs ?
Le thème de la conférence de ce matin, l'économie bleue, montre combien ce continent est vierge et disponible et offre des opportunités dans ce domaine.
Nos cours d'eau sont tellement des opportunités d'investissement. Mais là encore, si l'opportunité existe et est visible et que l'environnement et les conditions d'investissement n'accompagnent pas ceux qui veulent investir, les opportunités de l'économie bleue ont beau être là, dans 20, 30, 40 ans, nous serons toujours là, à la même place. Mais beaucoup de pays africains font des efforts nécessaires pour améliorer cet environnement. C'est l'exemple du Bénin que j'ai l'honneur de conduire depuis trois ans et dans lequel nous faisons des réformes extraordinaires pour changer cette perception. J'ai dit au Premier ministre que j'ai rencontré hier que je n'avais aucune demande à la Norvège, que je ne suis venu demander ni de l'aide au développement ni un accompagnement particulier. Je suis venu demander au gouvernement norvégien un peu d'attention, d'observer le Bénin, de constater combien ce pays est en train de changer à l'instar de certains pays d'Afrique. Et une fois que les uns et les autres auraient constaté que ce pays en matière de gouvernance, de transparence, de sérieux, d'ordre, d'assainissement de la justice, de la santé, une fois que cette perception serait nouvelle, je viendrai leur demander ce dont j'ai besoin comme aide. Il est impératif pour nous de nous révéler autrement à nous-mêmes puis de révéler autrement nos pays aux autres. L'Afrique en général mais les pays d'Afrique en particulier offrent différemment des opportunités, des environnements, des conditions de découverte et d'investissement. Les pays du Nord ne connaissent pas beaucoup l'Afrique.
L'Afrique australe et celle de l'Est sont les régions dans lesquelles vous osez un peu plus. Mais les pays d'Afrique de l'Ouest sont des pays magnifiques. Ce sont des pays où il y a une certaine transformation en cours. Le Bénin est un pays de référence en Afrique de l'ouest. C'est la porte d'entrée des pays de la Cedeao qui constitue l'un des plus grands marchés intégrés d'Afrique avec plus de 300 millions de consommateurs. Les opportunités sont immenses. Ceux d'entre vous qui oseront lire un peu plus sur le Bénin, venir au Bénin pour un ou deux jours et prendre le risque d'investir, verront combien il est intéressant d'investir au Bénin pour ne pas dire d'investir en Afrique. Madame la ministre des Affaires étrangères, je voudrais finir mes propos en adressant mes remerciements et les remerciements du gouvernement béninois tout entier pour l'opportunité de venir ici et de m'exprimer devant vous dans l'espoir que dans quelques années, le Bénin sera peut-être le premier partenaire africain de la Norvège.
Merci.
En marge de la visite officielle de Patrice Talon à Olso en Norvège du 07 au 09 novembre 2018, une table ronde a été consacrée au Bénin durant le 8ème sommet nordique et africain des affaires (NABA- Nordic African Business Summit).
Le président de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccib), Jean-Baptiste Satchivi, représentant les opérateurs économiques béninois, a rassuré les investisseurs norvégiens présents à l'hôtel Radisson blu scandinavia d'Oslo.
Cette table ronde dédiée au Bénin durant le 8ème sommet nordique et africain des affaires (NABA-Nordic African Business Summit), en Norvège a été l'occasion pour le représentant des opérateurs économiques béninois, Jean-Baptiste Satchivi de promouvoir la destination « Bénin » et valoriser le potentiel économique et touristique béninois.
Il a entre autres présenté le programme « Bénin Taxi », lancé en 2017 à Cotonou, qui s'est étendu progressivement dans les villes du pays.
« Ils sont très visibles et jaunes », décrit-il. Une couleur qui, renseigne Jean-baptiste Satchivi, est l'une des couleurs du drapeau du Bénin traduisant la richesse.
Le projet« Bénin Taxi », est d'abord une initiative à caractère social visant aussi la modernisation du pays.
« C'est pour vous dire que déjà au niveau de l'aéroport vous êtes bien accueillis », signale le président de la Ccib.
Il a persuadé les investisseurs norvégiens sur la disponibilité des hôtels car informe M. Satchivi au Bénin, il y a de plus en plus la construction de grands hôtels.
En invitant les hommes d'affaires de la Norvège à investir au Bénin, le représentant des opérateurs économiques béninois, les a rassurés que le pays leur offrira un accueil chaleureux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a procédé au lancement, ce jeudi 08 novembre 2018, à Cotonou, du Réseau Francophone des FabLabs d'Afrique de l'Ouest (ReFFAO).
Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, “L'Afrique Numérique”, est le rêve de tous. Le gouvernement du Bénin rassure-t-elle, est convaincu que l'accompagnement de l'innovation numérique pour l'intégration des pays en voie de développement dans l'économie numérique mondiale, ne peut se faire sans une synergie d'actions.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou dit avoir accueilli avec beaucoup d'intérêt cette initiative qui réunit des jeunes d'une dizaine de pays africains. « Les FabLabs sont constitués des acteurs importants de notre écosystème numérique », a-t-elle informé. Nourrissant l'espoir de voir ce creuset grandir et regrouper plus tard, tous les FabLabs francophones du monde, elle a rassuré ces jeunes du soutien du Réseau des ministres francophones en charge de l'économie numérique qui leur apportera l'accompagnement nécessaire pouvant garantir leur éclosion.
Elle a émis le vœu que ce réseau naissant devienne à terme, avec les efforts conjugués de tous, l'atelier francophone de l'économie numérique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Une table ronde sur la vie de Maman Albertina Sisulu, vaillante combattante qui a lutté pour les droits de la femme et de l'enfant a eu lieu, ce jeudi 08 novembre 2018, au Chant d'oiseau de Cotonou.
Entrant dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de cette icône, la séance organisée par l'Ambassade de l'Afrique du Sud a connu la présence de Son Excellence Noluthando Mayende-Sibiya, son homologue du Niger, Sandi Abdou, de Dr Mathole Moshekga, parlementaire sud-africain de l'ANC, du représentant de l'UNICEF M. Serge Akpaka et de l'ancienne coordonnatrice nationale de l'Ong Wildaf-Bénin, Me Huguette Bokpè. Plusieurs dirigeantes d'ONG et autres ont également pris part à cette rencontre.
« Cette table ronde fait partie des célébrations pour rendre hommage à cette femme remarquable, qui a joué un rôle en tant que fille, épouse, mère et dirigeante. (...) Maman Albertina m'a personnellement touchée et inspirée », a affirmé Son Excellence l'Ambassadeur Noluthando Mayende-Sibiya. Ce programme a été initié selon elle, pour pouvoir réfléchir sur la vie de Maman Albertina et parallèlement examiner la situation des femmes et des enfants en Afrique du Sud, au Bénin et sur le continent.
Donnant un aperçu sur la vie de Maman Albertina, Mme Mayende-Sibiya a mentionné qu'elle est née en 1918, à la même année que Nelson Rolihlahla Mandela.
De son vrai nom Nontsikelelo Thethiwe, elle a été baptisé Albertina. Après avoir terminé ses études secondaires, explique l'ambassadeur, elle s'est installée à Johannesburg en 1940 en tant qu'infirmière stagiaire au Centre hospitalier de la ville.
« Son histoire d'amour avec Walter Sisulu, l'a amenée à aimer l'idéologie de Walter et de ses amis, y compris Nelson Mandela. Elle a rejoint le Congrès national africain (ANC) », a-t-elle déclaré.
Ayant été plusieurs fois arrêtée et placée à l'isolement, Maman Albertina a su trouver des voies et moyens pour mener convenablement son combat.
En 1990, Maman Sisulu était au-devant de la scène lors de la création du Comité National des Droits de l'Enfant (CNDE), qui a eu l'assistance financière, administrative et humanitaire de l'UNICEF.
Activiste hors pair
La création de cette organisation qui travaille en faveur des droits des enfants a permis à l'UNICEF de s'installer dans le pays en ouvrant un bureau en Afrique du Sud. A son décès en juin 2011, l'UNICEF lui a rendu un vif hommage.
Pour l'Ambassadeur Mayende-Sibiya, Maman Albertina est une femme dynamique, une « championne de droit de la femme et de l'enfant ».
Le représentant de l'UNICEF, Serge Akpaka a fait part de la contribution de son organisation pour la prévention de la violence et de l'exploitation des enfants et des femmes.
Il a présenté le cadre juridique existant au Bénin. En matière de droits de l'enfant informe-t-il, le pays a ratifié plusieurs lois. Il s'agit notamment de la rectification de la convention internationale relative aux droits de l'enfant (CDE) et la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (CADBE).
Au niveau national, signale Serge Akpaka, il y a la récente promulgation du code de l'enfant qui est un document relativement exhaustive. Mais le représentant de l'UNICEF note que malgré cela les violences des enfants persistent dans les familles, les écoles, et au sein de la communauté. Selon lui, la vulnérabilité des enfants s'amplifie à cause de l'impunité des actes de violence et d'un environnement favorable à la dénonciation.
D'après l'enquête MICS en 2014, 91% des enfants de 1 à 14 ans au Bénin ont subi une agression soit physique ou psychologique, 8,8 % des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées ou en union matrimoniale avant l'âge de 15 ans, 32 % des filles du même âge étaient en union matrimoniale avant l'âge de 18 ans.
Face à cette situation, l'UNICEF ces dernières années a mené plusieurs activités. Une campagne dénommée « tolérance zéro contre le mariage des enfants » a été faite.
Elle a impliqué le gouvernement, les leaders traditionnels, les artistes et les jeunes de la plateforme de l'organisation qui ont assuré la couverture digitale à travers les réseaux sociaux. Cette campagne a eu des impacts préliminaires notamment le nombre accru de dénonciations formelles et informelles de mariage des enfants.
Le combat de Maman Albertina, toujours d'actualité
« C'est une grâce que nous avons reçu par nature d'être multitâches », s'est réjouie Me Huguette Bokpè, ancienne coordonnatrice nationale de l'Ong Wildaf-Bénin. Selon l'avocate, la vision du réseau Wildaf-Bénin est de voir l'avènement d'un Bénin où toutes les femmes connaissent leurs droits et en jouissent effectivement. Pour y parvenir, l'ONG utilise plusieurs moyens tels que : la formation, l'éducation, la sensibilisation, le plaidoyer, la défense et la prise en charge des victimes.
La mission que Maman Albertina a reçu est pour elle une mission universelle qui est toujours d'actualité puisque nous vivons les même maux. Outre le poids de l'apartheid explique-t-elle, Maman Albertina luttait en tant que défenseur des droits des femmes, contre un système patriarcal avec la division sociale des rôles, contre l'exclusion des femmes du marché du travail, les inégalités dans les rémunérations, la présence massive des femmes dans l'emploi domestique et agricole, l'absence de la vie publique et politique des femmes.
« Ces combats pour lesquels, Maman Albertina Sisulu a lutté à son époque est encore d'actualité. Nous devons poursuivre ce combat, pour l'éducation des filles, pour l'autonomisation de la femme », a martelé Me Huguette Bokpè.
Elle a évoqué plusieurs cas où les femmes, même en état de violence, préfèrent subir plutôt que d'avoir le courage de dénoncer au risque de se voir bannir de leur foyer. Raison pour laquelle, il faut selon Me Huguette Bokpè, des structures qui dans ces cas-là, peuvent accueillir et héberger ces victimes.
« Nous avons besoin de jeunes, passionnés et volontaires », signale-t-elle.
Selon les statistiques de la 5ème enquête démographique et de santé qui a été réalisée pour la période 2017-2018 par l'INSAE, 32 % des enfants souffrent d'un retard de croissance liée à la malnutrition, 55 % de femmes âgées de 15 à 49 ans n'ont aucun niveau d'instruction, une adolescente sur cinq a déjà commencé une vie reproductive, et 25% seulement de femmes ont un niveau secondaire. A tout cela s'ajoute la faible participation des femmes à la vie publique et politique et à la prise de décision.
‹‹ Le combat est encore d'actualité (...) ››
« Cette célébration est pour nous un rappel, pour que nous puissions savoir que le combat est encore d'actualité et qu'il faut l'intensifier », a-t-elle conclu.
Les participantes de cette table ronde après avoir relevé le bien-fondé de la table ronde ont apporté diverses contributions sur le sujet.
L'ambassade de l'Afrique du Sud n'a pas manqué de remercier tous ses partenaires pour leur soutien et accompagnement, ainsi que tous ceux qui ont participé aux activités effectuées dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de Nelson Mandela et de Maman Albertina Sisulu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Président de la République, Patrice Talon s'est rendu ce jeudi 08 novembre 2018 au palais royal d'Oslo où il a été reçu par le roi norvégien, Sa Majesté Harald V. Les deux personnalités se sont entretenus en tête-à-tête.
Pour une première fois dans l'histoire des deux pays, un président béninois a été reçu par le roi de Norvège.
C'est dans le cadre d'une visite en à Olso que le Président Talon a rendu visite à son hôte. Le chef de l'État est allé visiter le roi dans le cadre de la relance de la coopération bilatérale entre le Bénin et la Norvège.
Avant cette rencontre, le chef de l'État a procédé avec le premier ministre norvégien, à la signature d'un mémorandum d'entente de coopération, le mercredi 7 novembre 2018. Ceci témoigne donc de la volonté des autorités norvégiennes à renforcer les liens de coopération entre les deux pays.
Ce qu'a souligné, Sa Majesté Harald V, lors des échanges avec le président Patrice Talon.
La délégation béninoise conduite par le chef de l'État a été convié à un dîner d'amitié offert par le roi Harald.
G.A.
L'audience plénière de ce jeudi 08 novembre 2018 a permis aux conseillers à la Cour constitutionnelle d'examiner et de vider huit dossiers sur les neuf à l'ordre du jour. Le dernier a été renvoyé au 20 décembre.
Affaire CNSS, création de l'annexe de la mairie de Parakou à Cotonou, affaires d'expropriations.... Voilà quelques dossiers sur lesquels les conseillers ont statué en audience plénière ce jeudi à la Cour constitutionnelle. Plusieurs citoyens ont formulé des recours pour demander à la haute juridiction de déclarer contraire à la constitution le relevé du conseil des ministres de novembre 2017 qui porte sur l'affaire CNSS, Métongnon et consorts.
Un autre recours a été formulé contre le maire Charles Toko pour avoir créé l'annexe de la Mairie de Parakou à Cotonou.
Les conseillers ont aussi statué sur sur des affaires d'expropriation. L'audience de ce jeudi a permis à la Cour de vider tous ces dossiers.
Une séance se tiendra ce vendredi 09 novembre à 10h. Elle portera sur la mise en état spéciale sur le contentieux électoral notamment la LEPI et le Code électoral.
Les décisions issues de ces audiences seront rendues publiques dans les prochaines heures.
G. A.
Dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de Nelson Mandela, l'Ambassade de l'Afrique du Sud a organisé, ce jeudi 08 novembre 2018, au Chant d'oiseau de Cotonou, plusieurs activités.
Une conférence publique sur la vie de Nelson Mandela a été organisée en présence de l'Ambassadeur de la République d'Afrique du Sud, Mme Mayende Sibiya, de son homologue du Niger, Sandi Abdou, et du Dr Mathole Moshekga, parlementaire sud-africain de l'ANC.
La jeunesse de l'UNICEF, des universitaires, des étudiants et d'autres personnalités ont également pris part à cette conférence.
Encouragé par le président Cyril Ramaphosa, l'Ambassade de l'Afrique du sud près le Bénin, n'est pas restée en marge des séries d'évènements organisés par les Sud-Africains à travers le monde pour célébrer le centenaire de naissance de Nelson Mandela et de Maman Albertina Sisulu.
La conférence qui a débuté par la prière du Révérend Romeric, a pour objectif selon l'ambassadeur d'Afrique du Sud, de réfléchir sur la vie de Nelson Rolihlahla Mandela et commémorer le centenaire de sa naissance.
« Lorsque nous pensons à ce que cet homme était, ses origines et les facteurs qui l'ont forgé et l'ont transformé en un homme d'Etat, nous allons bien évidemment, trouver des principes que nous pouvons appliquer dans nos vies au quotidien, afin d'aspirer au changement dont nous désirons », a affirmé Son Excellence Mme Mayende Sibiya.
Selon la diplomate, les Sud-Africains célèbrent Nelson Mandela comme le père fondateur de leur démocratie. « Il était prêt à tout sacrifier pour instaurer la démocratie en Afrique du Sud et à mettre fin à l'apartheid », a-t-elle déclaré.
Par sa fermeté, à travers son exemple et son inspiration pour les Sud-Africains, et aux membres du Congrès national africain (ANC) et d'autres mouvements de libération, cet homme, explique l'ambassadeur, a apporté une contribution immense en attisant la conscience du monde et au renversement du système de l'apartheid.
L'Ambassadeur de la République du Niger, Sandi Abdou, s'est réjouie de l'organisation de cette conférence qui permet d'en connaître davantage sur la vie de Nelson Mandela. Ce dernier selon Mme Sandi Abdou, « nous exhorte non seulement au travail sans relâche pour que tous les fils de notre continent puissent jouir de la liberté de la prospérité dont bénéficient nombre d'entre nous, mais aussi attirer nos attentions sur le fait que nous ne pouvons-nous sentir libre tant que l'Afrique toute entière ne respecte pas les droits de l'Homme (...) ».
Pour le représentant résidant adjoint de l'UNICEF, Dr François Kampundu, l'exemple et le courage de Nelson Mandela continuent d'être une source d'inspiration pour tous. « Son combat doit être continu », a-t-il confié. Il invite tout le monde à s'approprier des valeurs qu'a incarné cet homme, lesquelles doivent inspirer la jeunesse qui est appelée à prendre la relève.
Nelson Mandela, un figure emblématique
Le conférencier sud-africain, Dr Mathole Motshekga, député de l'ANC a, lors de sa communication présenté le parcours de Nelson Mandela. Pour le parlementaire sud-africain, Mandela est le héros de la lutte contre l'apartheid en Afrique sud.
Né en 1918, renseigne-t-il, l'homme de paix ayant reçu une formation d'avocat a été membre du Congrès national africain (ANC) en 1942 et devient plus tard l'un des dirigeants du parti. L'endurcissement de la position de l'ANC contre l'apartheid lui a valu sa condamnation à perpétuité, le 12 juin 1964. Nelson Mandela après avoir passé 27 ans de sa vie en prison sera libéré en 1990.
« L'ANC a réussi à mettre à genou l'apartheid avec l'appui de la population sud-africaine, une population noire d'environ 70 à 80% », a-t-il indiqué.
Une victoire qui également a été acquise avec le soutien de la communauté internationale.
En 1993, Nelson Mandela a reçu conjointement avec Frederik De Klerk, président blanc d'Afrique du Sud de l'époque, le ‘'Prix Nobel de la paix''.
Le conférencier rappelle aussi que Mandela sera élu premier président de l'Afrique du Sud lors des premières élections présidentielles multiraciales du pays en 1994.
Il dirigea le pays jusqu'au 11 janvier 1999. L'homme de paix meurt le 5 décembre 2013 à son domicile de Johannesburg.
Après avoir expliqué les origines de Mandela, le député de l'ANC a félicité le peuple béninois pour son savoir-vivre et sa diversité culturelle. L'entente même si elle n'est pas parfaite, confie Dr Mathole Motshekga, fait transparaître les valeurs que Nelson Mandela a prôné tout au long de son existence.
La conférence sur la vie de Nelson Mandela a été également marquée par des animations de chants et danses de plusieurs groupes culturels d'écoles et d'université anglophones du Bénin.
M. Peter Malepe, époux de l'Ambassadeur de l'Afrique du Sud et ancien consul général de l'Afrique du Sud à Lagos a remercié tous les participants pour avoir consacré leur temps à la célébration du centenaire de naissance de l'icône Nelson Mandela.
Il a exprimé toute sa gratitude à tous les partenaires dont Golden Tulip, MTN, le Port Autonome de Cotonou (PAC), l'UNICEF, FLUDOR, Soft Security System, l'Université d'Abomey-Calavi, surtout le département d'anglais.
Ladite conférence s'est achevée par la projection du film documentaire intitulé « Longue marche vers la liberté ». Une adaptation de l'autobiographie de Nelson Mandela qui raconte son enfance, sa carrière politique, ses luttes contre l'apartheid et ses années de prison.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Ministre d'Etat Chargé du Plan et Développement, Abdoulaye Bio Tchané et le Coordonnateur Résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly ont signé ce jeudi 8 novembre 2018, le Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement (PNUAD) 2019-2013. La cérémonie officielle de signature du document s'est déroulée à Sèmè-City (Cotonou) en présence des Ministres de la santé et de l'Agriculture de l'élevage et de la pêche.
« … Par nos signatures, notre pays et le Système des Nations Unies viennent de s'engager à atteindre les objectifs de développement retenus dans l'agenda 2030 des Nations Unies », a indiqué le Ministre d'Etat chargé du plan et développement.
Pour le Ministre Bio Tchané, « Le Plan cadre des Nations Unies pour l'assistance au Développement du Bénin pour la période 2019-2023 va accompagner les efforts du Gouvernement au cours des cinq années à venir. Il a pour objectif de renforcer l'opérationnalisation, au Bénin, de l'Agenda 2030 des Nations Unies ; donc l'amélioration des conditions de vie de nos compatriotes. »
« Ce Plan constituera sur la période 2019-2023, le cadre de référence et fédérateur de toutes les interventions des Agences du Système des Nations Unies résidente et non résidentes au Bénin. Ce sera le principal instrument des Agences du Système des Nations Unies (SNU) pour accompagner le Gouvernement dans la mise en œuvre des priorités nationales en lien avec l'Agenda de Développement 2030 et ses Objectifs de Développement Durable », a souligné le Coordonnateur résident du Système des Nations Unies au Bénin, Siaka Coulibaly.
La formulation de ce Plan Cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement explique-t-il, s'est déroulée suivant une approche totalement participative et inclusive et sous le leadership du Gouvernement et particulièrement du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement. En effet, le Plan cadre des Nations Unies pour l'Assistance au Développement (PNUAD 2019-2023) a été le fruit d'un large processus de consultation avec les différentes parties prenantes au processus de développement notamment les structures gouvernementales, les acteurs de la société civile, des collectivités locales, du secteur privé et des Partenaires Techniques et Financiers. Le processus de formulation de l'UNDAF a été donc pour nous une occasion de recueillir les aspirations de toutes les couches de la société béninoise notamment celles des personnes identifiées comme susceptible d'être ou à risque d'être « laissées de côté ».
Il a, avant de conclure signalé qu' « Au total, plus de deux cent quatre-vingt-quatorze millions de dollars US (294 millions US) soit près de 176 milliards de FCFA seront mobilisés sur les 5 ans du PNUAD, pour la mise en œuvre de ces priorités et contribuer à assurer au Bénin la marche vers l'atteinte des Objectifs de Développement Durable. Les ressources non encore disponibles pour la mise en œuvre du Plan soit environ 24 millions de dollars seront mobilisées en lien avec le Gouvernement et les différents Partenaires Techniques et Financiers sur la base d'une stratégie conjointe de mobilisation de ressources de toutes les agences du Système des Nations Unies. »
Il faut rappeler que la mise en œuvre du PNUAD 2019-2013 débute en Janvier 2019.
Plusieurs chefs d'agences du Système des Nations Unies ont paraphé le document. Il s'agit des chefs d'agences de l'OMS, ONUSIDA, PNUD, FNUAP, UNICEF et l'Union Postale Universelle (UPU), agence spécialisée de l'ONU.
Marcel HOUETO
Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou a ouvert, ce jeudi 08 novembre 2018, les travaux de la 32ème réunion de coordination des partenaires techniques et financiers du système d'échange d'énergie dans l'espace Cedeao (Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest). Cette rencontre a pour but d'aider le Bénin et les pays de la Cedeao à mutualiser leurs moyens pour l'autosuffisance en ressources énergétiques au sein de l'espace. « Le renforcement des capacités, pilier essentiel pour la pérennité du marché de l'électricité au sein de la Cedeao », c'est autour de ce thème que le gouvernement, les experts de la Cedeao et les partenaires techniques dont l'Union européenne et la Banque mondiale vont échanger.
En ouvrant les travaux, le ministre de l'énergie a renouvelé l'engagement du gouvernement dans ce secteur. « Je voudrais que vous sachiez que désormais, l'énergie est au cœur du Bénin qui est désormais une terre d'opportunité grâce au président Patrice Talon », a-t-il déclaré avant d'informer que 10% de l'ensemble des projets phares du gouvernement sont consacrés à l'énergie avec une mobilisation de près de 765 milliards de francs CFA.
Pour Laurent Tossou, directeur général de la Sbee, l'objectif de ce projet est de compléter le déficit d'offre d'électricité et de diversifier les sources d'approvisionnement en vue de garantir une autonomie à l'horizon 2021 conformément à la stratégie de développement du secteur de l'électricité.
Les travaux de cette réunion s'achèvent ce vendredi 09 novembre.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La seconde session ordinaire du Conseil national du dialogue social (Cnds) s'est achevée, ce mercredi 07 novembre 2018, à Cotonou. Les travaux de cette session ont été marqués par le renforcement des capacités des membres titulaires et suppléants du Cnds, les échanges sur le projet de plan stratégique de promotion du dialogue social et des discussions sur la prévention et la gestion des conflits.
Plusieurs orientations pour un meilleur fonctionnement du dialogue social en République du Bénin ont été adoptées au terme des travaux.
Ce fut l'occasion pour le président du Cnds, Guillaume Attigbé de féliciter les membres pour leur participation active à cette session au cours de laquelle, ils ont fait preuve de responsabilité et de professionnalisme dans des échanges. Pour lui, les différents points abordés ont abouti à des résultats encourageants qui vont insuffler une nouvelle dynamique à l'institution.
Très satisfait de la tâche accomplie, le président du Cnds a profité de l'occasion pour annoncer les prochaines activités de l'institution. Selon Guillaume Attigbé, le Cnds va organiser dans les prochaines semaines un atelier sur la validation de l'étude sur l'application de la loi N°2001-19 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève au Bénin et une assemblée générale ordinaire de l'Internationale francophone du dialogue social. Aussi, certains conseillers du Cnds, informe-t-il, sont attendus au Centre international de l'OIT à Turin, en Italie, pour participer à l'Académie sur le dialogue social et les relations professionnelles.
F. A. A.
Les listes provisoires des Etablissements privés d'enseignement supérieur (EPES) ont été rendues publiques, ce mercredi 07 novembre 2018, au cours d'un point de presse, à l'Infosec de Cotonou. Ces listes ont été établies par la Commission des Agréments et des Autorisations, cheville ouvrière du Conseil Consultatif National de l'Enseignement Supérieur. Le Directeur des Établissements Privés d'Enseignement Supérieur, Prof. Dodji Amouzouvi, a expliqué les différents critères qui ont servi de base à l'étude des dossiers de 136 établissements privés soumis à l'obtention des agréments.
L'étude a donné les résultats suivants :
– 50 Établissements Privés sont appelés à fermer dans toutes les filières à compter de la rentrée 2018-2019 ;
– 07 Établissements Privés ont obtenu un avis réservé. Ils peuvent être rétablis si les éléments pour la levée de la réserve sont fournis dans un délai de 02 semaines au plus après la notification ;
– 24 Établissements Privés sont autorisés à ouvrir pour l'année académique 2018-2019 avec les formations de Licence et de Master Professionnel ;
– 10 Établissement Privés ont reçu un avis de réserve dans des filières présentées. Ces filières peuvent être rétablies si les éléments pour la levée de réserve sont fournis dans un délai de 02 semaines au plus après la notification ;
– 27 Établissements Privés ont reçu un avis défavorable dans leurs filières. Ceux-ci ne peuvent recruter en 1ère année. Ces filières peuvent être présentées à l'agrément lors de la prochaine session ;
– 20 Établissements Privés ont reçu un avis favorable dans des filières et sont susceptibles de recruter des étudiants pour la rentrée 2018-2019 à partir de la 1ère année dans lesdites filières ;
– 12 Établissements Privés ont refusé de soumettre leurs dossiers au Conseil Consultatif de l'Enseignement Supérieur pour étude. Ceux-ci sont appelés à fermer leurs portes pour l'année 2018-2019.
Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, à la tête d'une délégation de son ministère, a tenu une séance de travail, ce mercredi 07 novembre 2018, avec le conseil communal de Kpomassè, des cadres et personnalités de la commune et des élus locaux. Au cours de cette rencontre, le directeur général des infrastructures a annoncé le bitumage de la route Ouidah-Kpomassè-Allada pour le bonheur des populations. Outre ce grand chantier, il a également annoncé le reprofilage des pistes rurales pour le désenclavement de plusieurs villages et arrondissements de la commune de Kpomassè. Des actions qui témoignent de la détermination du gouvernement du Nouveau Départ, à faciliter la circulation des personnes et des biens.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Renforcer la capacité des acteurs de la société civile sur les notions relatives aux droits de l'enfant en prenant en compte le genre. C'est l'objectif poursuivi à travers la formation des principaux animateurs du Forum des organisations de défense des droits de l'enfant au Bénin (Foddeb). Démarrée le mardi 6 novembre à Cotonou et ce pendant 72 heures, les participants vont se familiariser aux outils nécessaires sur le genre transformateur.
Garantir et préserver le droit de l'enfant. C'est le combat mené depuis des années par certains acteurs et organisations non gouvernementales dont entre autres, le Forum des organisations de défense des droits de l'enfant au Bénin (Foddeb). Ce dernier a pour mission d'assurer le suivi des droits de l'enfant au Bénin. Afin de mieux suivre ce droit de l'enfant, cher à l'humanité, Plan international Bénin et la Maison de la société civile se donnent la main pour outiller pendant trois jours, les animateurs du Foddeb sur le genre transformateur.
Cette formation qui s'inscrit dans le cadre de l'initiative dénommé : « Projet de renforcement des capacités de la société civile pour le suivi des droits de l'enfant » vise à établir des systèmes pour le suivi efficace de l'exécution des traités liés aux droits de l'enfant par les Organisations de la société civile.
Le président du Foddeb, Moussa A. Amadou, souligne que « Le suivi des droits de l'enfant prend en compte le genre ; le concept a évolué et nous devons en tenir également compte dans nos activités ». Il fait remarquer que « Le genre transformateur nous amène à tenir compte des aspects de vulnérabilité des deux sexes, notamment ceux de la fille et de la femme ».
Quant au directeur de la Maison de la société civile, il affirme que « Notre mission est de suivre les recommandations aux droits de l'enfant au Bénin ; il fallait que nous nous professionnalisions dans ce cadre ». Selon Armand Vignon, cette formation revêt une importance capitale puisqu'elle « permettra aux Osc de recevoir les instruments nécessaires sur le genre transformateur. Elle sera également bénéfique aux associations dans leur élan de défense et de promotion des droits de l'enfant ».
Cette formation est la suite logique des constats relatifs au faible degré de mise en œuvre de certaines actions au profit des enfants. Elle vise à faciliter la mise en œuvre des engagements auxquels le Bénin a souscrits et permettra aux participants de mieux défendre les droits de l'enfant et de pouvoir élaborer un plan d'action genre transformateur en vue d'actualiser le plan stratégique du Foddeb.
G.A.