Ce ne sont plus seulement les directeurs d'établissement qui enregistrent un taux d'admissibilité en deçà de 10% à l'examen qui perdent leur poste. Les Conseillers pédagogiques et les Inspecteurs de l'enseignement secondaire aussi peuvent facilement être déchargés sur la base d'une mauvaise performance en fin d'année. Mahougnon Kakpo, ministre de l'enseignement secondaire l'a précisé sur la radio nationale (Ortb), ce lundi 10 septembre 2018. « A partir de cette rentrée, les chefs d'établissements que nous aurons, de même que les Conseillers pédagogiques, les inspecteurs, nous allons signer avec eux un contrat de performance. Ce contrat de performance va leur permettre de savoir que, pour l'année qui va venir, lorsqu'ils ne vont pas atteindre la performance requise, ils pourront être déchargés », a annoncé Mahougnon Kakpo.
Boniface CAKPO
Grand groupe spécialisé en ingénierie, Jacobs Engineering S.A. (JESA) décroche le contrat de gestion du programme au Bénin pour le renforcement de l'infrastructure électrique du pays et pour la construction de quatre centrales solaires photovoltaïques.
D'après un communiqué de la direction générale de Jacobs Engineering S.A, il a été rendu public les performance de cette entreprise qui remporte un contrat d'ingénierie et de gestion de programme au Bénin pour le renforcement de l'infrastructure électrique du pays et pour la construction de quatre centrales solaires photovoltaïques. En effet, au regard de ses compétences professionnelles, le Millennium Challenge Account-Bénin II (MCA-Bénin II) a accordé à cette firme, la Maîtrise d'Ouvrage Déléguée (MOD) du programme du Bénin axé sur l'Energie (« Benin Power Compact »). Un contrat qui selon le communiqué, vient confirmer le succès de la stratégie de développement de JESA en Afrique, en tant qu'acteur continental majeur de l'ingénierie, du management de projets, et du conseil.
Ce contrat couvre la période 2017-2022. Il est relatif au deuxième Compact (Accord de Don) du Bénin qui s'élève à 403 millions de $, dont 375 millions provenant d'un don américain et permettra de financer un Programme axé sur l'Energie électrique.
L'objectif final de ce contrat vise à accroître la productivité et la production des entreprises et de générer davantage de possibilités économiques. Tout ceci dans le but de répondre aux besoins du pays en termes d'infrastructures de production et de distribution d'énergie électrique, y compris au niveau de l'électrification hors-réseau des ménages non desservis. Il s'agit de quatre projets, notamment la réforme des politiques et le renforcement institutionnel, la production d'électricité, la distribution d'électricité, ainsi que l'accès à l'électricité hors réseau.
Ainsi, pour réduire la dépendance du pays vis-à-vis des sources d'approvisionnement externes, la capacité totale installée du Bénin est de 46 MW, soit 20% de la demande actuelle du pays en période de pointe.
Quatre centrales solaires photovoltaïques, de nouvelles lignes de transmission, de nouvelles sous-stations, ainsi qu'un centre de dispatching sont inclus dans ce programme.
Le communiqué, précise que « JESA agira en qualité de Consultant en gestion de Programme, et sera chargé du contrôle général et de la supervision des activités du Programme, de l'examen et de la validation des rapports d'études, et de la gestion des travaux de construction. Dans le cadre de l'exécution de sa mission et grâce à l'expertise de ses équipes, JESA travaillera en étroite collaboration avec divers ministères et agences du Gouvernement du Bénin, ainsi qu'avec la Société Béninoise d'Energie Electrique (SBEE) et la Communauté Electrique du Bénin (CEB) ».
JESA, un Groupe de référence
Ayant ses bureaux installés dans plusieurs villes à Casablanca, Rabat, Abidjan, Addis-Ababa, Lakeland (Etats-Unis), et Cotonou, le groupe intervient dans divers domaines, notamment ceux des phosphates, mines et minéraux, chimie, infrastructures de transport, ouvrages d'art, assainissement, eau et environnement, énergie, et bâtiment. Ses actions en parlent d'elle en Côte d'Ivoire, au Sénégal, en Guinée, en Ethiopie, au Rwanda et en Tunisie.
« JESA est une joint-venture entre deux leaders mondiaux, le groupe OCP, leader mondial des phosphates et dérivés, et le groupe américain Jacobs Engineering Inc., l'un des plus grands prestataires mondiaux de services techniques, professionnels et de construction ». Elle intervient dans les domaines d'ingénierie, d'urbanisme, de management de projets et Conseils. Selon ses potentialités, « JESA offre une gamme complète de services, couvrant toutes les phases des projets depuis l'analyse du besoin et l'étude de faisabilité jusqu'au management de la construction et l'assistance à la mise en service ou la maintenance ».
G. A.
L'épreuve de la dictée abandonnée depuis l'avènement des Nouveaux Programmes d'Etudes (NPE) renaît de ses cendres. Dans les prochains examens du Certificat d'études primaires (Cep), elle sera une épreuve fatidique pour les jeunes écoliers. Selon le Ministre Salimane Karimou, cette discipline réintroduite dans les pratiques de classe depuis 2016 va se poursuivre et ce, dans les situations d'évaluations. « A partir de l'année prochaine, nous allons progresser dans cette réhabilitation en inscrivant désormais la dictée comme une épreuve », précise le ministre.
En accordant une place de choix à la dictée depuis le cours primaire, le Gouvernement du président Talon veut ainsi restaurer l'identité du Bénin autrefois « quartier latin de l'Afrique ».
Boniface CAKPO
Le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable se préoccupe de la situation des populations surtout de la ville de Cotonou, victimes des inondations.
Afin de trouver une solution urgente pour soulager les plus vulnérables, José Tonato a tenu lundi dernier une séance de travail avec les autorités locales, préfectorales, ministérielles et de l'Anpc.
C'est sur sa page Facebook que le ministre a expliqué le bien fondé de cette séance de travail avec le Préfet du Littoral Modeste Toboula, le maire de la ville de Cotonou par intérim Isidore Gnonlonfoun. Cette rencontre s'est déroulée en présence des équipes de l'Agence Nationale de Protection Civile (Anpc) et du Ministère de l'Economie et des Finances.
" Cette séance avait pour but la prise de mesures urgentes pour faire face aux situations critiques liées aux inondations, découlant des pluies diluviennes que nous observons ces derniers jours dans le pays en général et à Cotonou en particulier ", précise le ministre.
Ce qui montre que les autorités ne sont pas restées insensibles à la situation que vivent les populations en cette période de hautes eaux. José Tonato souligne que "Au cours de la séance, les zones en situation critique ont été identifiées afin de faciliter les interventions sur le terrain dès la journée de ce mardi 11 septembre 2018. Ces travaux sont destinés à soulager rapidement les populations en attendant la mise en œuvre du grand Projet d'Assainissement Pluvial de Cotonou ".
Ainsi en attendant les solutions définitives qui pourraient découler de la mise en œuvre depuis le 6 août de projet Asphaltage, les autorités prennent des dispositions pour éviter les déplacements imprévus qu'engendre cette catastrophe naturelle.
G. A.
Depuis l'effondrement, le 5 septembre dernier, du pont sur la rivière Sota à l'entrée du Niger, le trafic en direction des pays de l'hinterland a été dévié par le Burkina Faso et le Nigéria.
Des diligences sont faites par les autorités béninoises pour aménager des voies de contournement vers ces pays voisins en attendant la construction d'un pont métallique en 45 jours sur la rivière Sota pour rallier le Niger.
À Malanville, des centaines de camions de marchandises destinés au Niger sont bloqués depuis une semaine au Bénin, a constaté lundi dernier un syndicat de transporteurs nigériens.
Le détour du trafic routier nécessite l'accord des trois pays et surtout du Nigéria en vue d'assurer l'escorte des convois de camions.
Mais déjà, les Nigériens craignent la pénurie de certains produits, si le blocage des camions perdure. Ce pays enclavé sans façade maritime qui importe une grande partie des produits destinés à sa consommation locale est le plus pénalisé par le blocage du trafic sur la Sota. Par ailleurs, l'essentiel de son fret transite par le port de Cotonou.
L'effondrement du pont sur la rivière Sota crée aussi des manques à gagner à l'économie nationale à cause des échanges avec les pays voisins.
F. A. A.
Après avoir bouclé le financement et l'attribution des lots de voirie, le gouvernement du Bénin vient de lancer un appel d'offres international pour les lots spécifiques du projet Asphaltage. Votre journal publie l'appel d'offres ouvert à l'international pour l'aménagement d'espace verts et la plantations d'arbres.
Après avoir bouclé le financement et l'attribution des lots de voirie, le gouvernement du Bénin vient de lancer un appel d'offres international pour les lots spécifiques du projet Asphaltage. Votre journal publie l'appel d'offres ouvert à l'international pour l'installation et la fourniture de lampadaire photovoltaïque et l'éclairage public
Après avoir bouclé le financement et l'attribution des lots de voirie, le gouvernement du Bénin vient de lancer un appel d'offres international pour les lots spécifiques du projet Asphaltage. Votre journal publie l'appel d'offres ouvert à l'international pour l'installation et la fourniture d'equipement pour la sécurité routière.
Après avoir bouclé le financement et l'attribution des lots de voirie, le gouvernement du Bénin vient de lancer un appel d'offres international pour les lots spécifiques du projet Asphaltage. Votre journal publie l'appel d'offres ouvert à l'international pour la fourniture et l'installation de mobiliers urbains.
Dans le souci d'atteindre les Objectifs du développement durable (Odd) à l'horizon 2030, le Fonds monétaire international (Fmi) a décidé d'appuyer 05 des 195 États de la planète. Au nombre des bénéficiaires ayant gagné la confiance de cette institution internationale, figure 02 Etats africains, le Bénin et le Rwanda.
Ce programme du Fmi consiste à allouer un financement adapté aux besoins et objectifs spécifiques des pays ciblés « en accord avec les stratégies nationales et sectorielles de développement ». Il est accordé aux Etas éligibles sur la base des réformes pour l'amélioration non seulement des conditions de vie des populations dans les secteurs de l'eau, de l'éducation et des infrastructures, mais aussi, la relance de l'économie et ce, de façon durable.
Le Bénin et le Rwanda gagnent ainsi le fruit des réformes engagées pour le mieux-être des populations.
F. A. A.
L'obligation est faite aux agents immobiliers d'assurer leurs constructions dont le coût est supérieur à 100.000.000 FCFA. C'est ce qui a conduit les responsables de la Direction générale des affaires économiques (Dgae) a initié un atelier de vulgarisation le 7 septembre 2018 à Cotonou.
Sensibiliser suffisamment le public, les promoteurs et agents immobiliers sur le décret 2016-54. C'est l'objectif de cet atelier en direction des populations béninoises. Un décret qui permet de limiter les risques à l'avenir. Pris depuis 2016, il a fallu le déclic pour que la vulgarisation du décret fasse objet d'attention. Il s'agit de l'effondrement d'un pont à l'entrée de Malanville en début de semaine. Une situation qui impose la vulgarisation dudit décret qui impose l'assurance de tout construction dont le montant est supérieur à cent millions de francs CFA.
En effet, sécuriser l'investissement et faire la promotion du secteur de l'assurance au Bénin, sont entre autre le but visé par Aristide Médénou, Directeur général des affaires économiques (Dgae), à travers cet atelier. Ce qui selon lui, permettra de mettre fin aux incidents liés aux effondrements devenus fréquents dans le pays. Cela permettra d'assurer les dédommagements et autres dégâts y afférents. C'est donc l'importance de l'assurance-construction. Selon Servais Adjovi, Directeur de cabinet du Ministre de l'Economie et des finances, cette option prise par le gouvernement permet la reconstruction du patrimoine perdu et de couvrir tout ce qui sera endommagé.
« Toute personne physique ou morale, promoteur, maître d'ouvrage, entreprise principale de construction ou tout autre intervenant doit souscrire avant le démarrage des travaux de construction une assurance. Cette assurance doit couvrir les risques de dommages touchant à l'ouvrage ainsi que les risques de dommages causés par l'opération de construction », stipule l'article 2 dudit décret.
En attendant la campagne de vulgarisation qui s'étendant dans toutes les communes du pays, il faut dire que cette option prise par le gouvernement reste salutaire.
G. A.
L'ancien ministre de l'économie et des finances Komi Koutché se fait passer comme une victime politique afin d'échapper à son audition par la justice.
Au lieu de dire "Mes pensées vont à nos mamans qui ont été sauvagement dégagées des abords de nos voies sans qu'aucun plan de sauvetages ne soit mis en oeuvre" l'ex ministre de l'économie et des finances aurait pu dire : « Mes pensées vont à nos frères qui ont été sauvagement exclus des concours d'entrée à la fonction publique sans qu'aucun plan de sauvetage ne soit mis en œuvre ».
Les millions de francs CFA volés chez lui, les concours frauduleux, la gestion de Fonds national de microfinance, le recrutement de 902 douaniers dont 120 pour son arrondissement et 50 dans son village etc.. sont autant de sujet sur lesquels on l'attendait. Ce qui ne fut pas le cas.
Devant certains compatriotes résidents aux USA, l'ancien ministre des finances de Boni Yayi entend combattre le chef de l'Etat selon ses propos. Et pour cause, le dossier de sa poursuite devant les juridictions. Il veut se faire passer comme un saint alors qu'il aurait pu venir laver son honneur devant la justice de son pays.
N'étant pas opérateur économique comment Komi Koutché peut-il justifier tous ces milliers de billets de banque ici et là ?
La lutte contre la corruption étant une réalité au Bénin, il faut se demander ce qui fait courir l'ancien ministre jusqu'au point où, il a choisi se refugier dans ‘'les glaciers'' pour vouloir combattre le chef de l'Etat.
L'affaire qui le rattrape maintenant n'est que l'infirme partie des dossiers auxquels il devrait répondre.
Les agitations de Komi Koutché ne doivent plomber aucunement le dossier de sa poursuite. Comme d'autres de ses collègues qui ont préféré agir sur place, il est important que celui-ci rentre pour faire véritablement le combat sur le terrain, comme il le prétend.
Le Bénin en construction, n'a plus besoin desdites agitations. Il vaut mieux laisser le peuple combattre les causes justes.
Paul TONON
Les personnes inculpées dans le cadre de l'affaire de trucage de l'âge des joueurs de l'équipe nationale de football sont conduites en prison, vendredi 07 septembre 2017, en attendant la suite du procès prévu pour le 23 octobre 2018.
Quelques citoyens béninois donnent leurs avis sur le sujet.
Les personnes interpellées dans l'affaire disqualification des Écureuils cadets du tournoi qualificatif de la CAN U17, Tanzanie 2019 dans l'UFOA B ne sont plus libres de leurs mouvements. Ils ont été déposés en maison d'arrêt, il y a quelques jours.
Kévin Acakpo, agent de sécurité soutient que « C'est parce qu'ils sont coupables, qu'ils sont gardés dans une maison d'arrêt. Ces fraudeurs ont mis le Bénin dans une honte, mais ils vont répondre de leurs actes. Je suis fier de la justice de notre pays et elle fera le nécessaire pour que cette affaire soit classée le plus tôt possible ».
Romaric Agbo, un passionné du football, pense que tous les coupables dans cette affaire doivent être punis. « Je prie toujours pour que le football puisse se développer au Bénin. Mais avec ces fraudeurs qui trichent comme ils veulent, l'essor du football au Bénin est loin d'être une réalité. Que les coupables soient véritablement punis », a-t-il affirmé.
« Cela ne m'étonne pas. C'est à cause de tout ça que le football au Bénin, n'évolue pas. Comment faire une fraude si grave et espérer pouvoir gagner aux compétitions », a confié Jérôme Adjakotan, peintre à Cotonou.
Quant à l'enseignante Bénédicte Ahounou, elle rappelle que la fraude est un délit prévu et puni par la loi et les coupables doivent être donc traduits devant les juridictions. « Il faut que cela soit fait dans le respect des textes en vigueur », a-t-elle souhaité.
Servais Anagonou, étudiant à l'Université d'Abomey-Calavi déclare que « Si depuis des lustres notre pays n'a pas connu un essor remarquable dans le domaine du football, si nous sommes toujours dépendants malgré notre indépendance, c'est malheureusement à cause de ces fraudeurs, de ces magouilleurs sans limite. Le procureur de la république fait bien de prendre ses responsabilités afin que ceux-là répondent tout simplement de leurs actes et qu'ils servent d'exemple à ceux qui ont de pareil projet ».
Selon un autre étudiant Olivier Yaviedji, il faut assainir véritablement ce secteur en décourageant ces comportements qui freinent le développement du football dans le pays. « Comme on le dit souvent, on ne fait pas d'omelette sans casser les œufs. Il faut retrouver les cerveaux de cette affaire et libérer ces joueurs qui se sont peut-être laissé embobiner par des supérieurs inconscients. Je souhaite qu'on approfondisse les enquêtes afin de libérer le football béninois des mains de ceux qui ne veulent pas notre progrès ».
Par contre, Lokossou Daniel juge que ces deniers n'ont que le désire de faire qualifier leur pays en matière du football. « Si éventuellement rien n'était constaté et que les joueurs fraudeurs nous apportaient la victoire, que dirions-nous ? Evidemment que le Bénin a gagné. Ils n'ont qu'à faire avec l'ancien président de la FBF puisque, à mon avis, c'est lui qui a organisé tout d'avance ».
« Nous devons finir avec la sélection frauduleuse »
Pour Wilfried Akotangni, juriste et observateur politique libre, le gouvernement a bien fait de confier le dossier à la justice. C'est à la justice indique-t-il de faire son travail avec la dernière rigueur. « Que les coupables soient connus et punis. On doit situer les responsabilités à tous les niveaux car dans cette affaire et joueurs et fédération sont impliqués. Nous devons finir avec les sélections frauduleuses. Les joueurs impliqués ne devraient pas ignorer ce fait car ils ont certainement un acte de naissance. Ce qui s'est passé n'est pas anodin et extraordinaire. C'est un jeu illicite auquel se livrent la plupart des acteurs de cuir rond au Bénin depuis des lustres », déplore-t-il. L'observateur politique exhorte la justice à bien faire son travail, que les preuves soient tangibles et que le principe du contradictoire soit aussi respecté afin que le procès soit équitable et impartial.
Le Bénin a été disqualifié lors du tournoi de qualification de la zone Ufoa B à Niamey pour la Can Tanzanie 2019, suite à l'échec d'un test d'Imagerie par résonnance magnétique (IRM), sur les joueurs béninois. 10 des 18 joueurs ont été reconnus coupables de fraude sur leur âge et mis sous mandat de dépôt.
Il en est de même pour 03 membres de l'encadrement technique : Lafiou Yessoufou, Jonas Nounagnon et Jean-Louis Noumagnanhan ; l'ancien président de la Fbf, Anjorin Moucharafou, le Directeur des compétitions de la Fbf, Quentin Didavi, le Docteur Aïvodji et le Secrétaire administratif de la Fbf, Zéphyrin Déguénon. Ils sont tous inculpés pour fraude, faux et usage de faux et complicité et gardés dans une maison d'arrêt. Seuls le Professeur Vicentia Boco, la radiologue qui a procédé à la contre-expertise et Moïse Ekoué, Directeur technique national, sont mis sous convocation.
Le procès est prévu pour se tenir devant la première chambre des flagrants délits le 23 octobre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les dossiers de poursuites des cinq anciens ministres n'ont pas été examinés en plénière ce lundi 10 septembre 2018 comme annoncé. Le président de l'Assemblée nationale, à l'ouverture des travaux, a informé les députés d'une lettre que les avocats de l'ancien ministre de l'économie et des finances, Komi Koutché, lui ont transmis le 05 septembre dernier. Selon Me Adrien Houngbédji, cette lettre contient des documents qui représentent des ‘'éléments nouveaux'' qu'il souhaite mettre à la disposition de la Commission des lois pour examen. Souhaitant que tous les dossiers de poursuite soient examinés au cours d'une même plénière, il a proposé que leur examen soit reporté à une autre session. Une proposition qui a reçu l'avis favorable des députés.
F. A. A.
La Communauté électrique du Bénin (CEB) vient de donner l'alerte sur les risques d'inondation du fleuve Mono. Dans un communiqué en date de lundi 10 septembre 2018, le directeur de la centrale de Nangbéto informe les populations situées en aval du barrage, des risques liés à la montée des eaux du fleuve. « Le barrage de Nangbeto vient d'atteindre la moitié de la capacité de réservoir malgré que les deux groupes soient en marche continue depuis 16 juillet dernier », indique la proposition d'alerte aux inondations signée par Pascal Kpangon.
En raison des prévisions météorologiques, la direction de la centrale de Nangbéto donne l'alerte précoce aux risques d'inondation aux populations situées en aval du barrage hydroélectrique sur des éventuels lâchers d'eau pouvant excéder le débit habituel dans les mois de septembre, octobre et novembre 2018.
La CEB-Lomé prévient les communautés des zones à grands risques situés au bas du fleuve Mono et appelle à un renforcement des mesures de sensibilisation de la Croix rouge.
F. A. A.
Dans la matinée de ce lundi 10 septembre 2018, un bus de transport en commun immatriculé AC 8976 RN, a échappé à un braquage sur l'axe Bohicon-Dassa. Des individus non identifiés ont ouvert le feu sur le bus afin de dépouiller les passagers de leurs biens. Pris de peur, le conducteur a dû dévier le bus de l'axe principal afin d'échapper aux malfrats.
Pour l'heure, aucune perte en vie humaine n'est enregistrée mais des dégâts matériels sont notés sur le bus du fait des tirs de rafales des délinquants.
Les unités de la police républicaine sont déjà en état d'alerte avec une consigne ferme : ‘'Retrouver les auteurs de ce braquage manqué''
F. A. A.
Les députés vont se prononcer en plénière ce lundi 10 septembre 2018 sur la poursuite ou non de Valentin Djènontin, Komi Koutché, Aboubacar Yaya, Simplice Codjo et Fatouma Amadou Djibril. Pour que ces anciens ministres soient livrés à la Haute Cour de justice, l'avis favorable de 56 députés sur les 82 que compte actuellement l'Assemblée nationale est nécessaire, soit les 2/3 des députés.
Ces anciens ministres de la République ont été inculpés pour mauvaise gestion dans divers dossiers lorsqu'ils étaient aux affaires dans le gouvernement de Boni Yayi. Valentin Djènontin, Komi Koutché et Fatouma Amadou Djibril sont recherchés pour mauvaise gestion des campagnes cotonnières des années 2013 à 2016. Aboubacar Yaya pour sa part est recherché pour avoir organisé des concours frauduleux au profit du ministère de l'économie et des finances, Simplice Codjo est quant à lui, recherché pour détournement de primes des agents de sécurité lors des élections de 2015.
F. A. A.
Dans la matinée de ce lundi 10 septembre 2018, les populations de la commune de Toucountouna ont pris d'assaut la mairie de leur localité. Très remontées contre l'administration communale, elles ont chassé tout le personnel de la mairie et bloqué les bureaux. A l'origine de ce mouvement d'humeur, la mauvaise gestion du maire de la commune. Il est reproché à l'autorité communale, son refus de convoquer une session extraordinaire sollicitée par les conseillers communaux ; son absence au poste depuis le 13 août 2018, le bloquage des activités avec les PTF, une gestion solitaire ; la mauvaise planification des ressources matérielles et financières de la commune et l'abus de pouvoir.
« Une seule personne ne peut pas tuer toute la commune », c'est le slogan que scandent les populations de Toucountouna qui ne veulent que le départ pur et simple du maire.
F. A. A.
Le quitus fiscal, l'une des pièces exigées pour le dépôt de candidature à une élection présidentielle en République du Bénin selon le nouveau code électoral, suscite encore des inquiétudes au niveau des partis de l'opposition. Invités dans l'émission ‘'La grande contradiction'' de Golfe Tv dans la soirée de ce dimanche 09 septembre 2018, les députés Nourémou Atchadé des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Donklam Abalo de l'Usl, sont encore revenus sur cet important document qui atteste que le candidat à l'élection présidentielle est en règle vis-à-vis du fisc au Bénin. Nourémou Atchadé par exemple, voit dans la délivrance de ce quitus, la main du chef de l'Etat, car, selon lui, le directeur général des impôts qui doit délivrer ce papier, est nommé par le président de la République. Un argument que Orden Alladatin du Bloc de la majorité parlementaire (Bmp) a réfuté. « Dans tous les pays au monde, c'est l'administration via le service des impôts qui délivre un quitus fiscal. Il ne sera jamais demandé que ce soit la minorité ou les politiques qui délivrent ce document, ce sera toujours l'administration », a martelé le député de l'Un. Il n'a pas manqué de préciser que c'est quand l'administration abuse, qu'il faut faire usage des voies de recours. « Le quitus fiscal est la preuve de ce qu'on a payé ses impôts. Et l'instrument reconnu au Bénin et qui atteste qu'un individu a payé ses impôts, est bel et bien le quitus fiscal », insisté-t-il.
Le député Gilbert Bagana pour sa part estime que, contrairement au principe d'exhibition preuve de paiement des impôts, le quitus fiscal permet de s'assurer que les requérants sont effectivement à jour de l'intégralité de leurs impôts. Pour lui, le Bénin n'est pas le théâtre de l'expérimentation de réformes qui n'ont jamais existées. « Toutes les réformes qui sont entrain d'être mises en œuvre aujourd'hui sont l'approfondissement de dispositions qui existaient déjà sous une forme ou une autre dans nos textes », a-t-il rappelé. Pour lui, en réalité il ne se pose aucun problème autour du quitus fiscal dans la mesure où le directeur général des impôts qui est censé le délivrer relève de l'administration publique au même titre que chacun des autres acteurs qui délivrent chacune des autres pièces constitutives du dossier de candidature à l'élection présidentielle.
Exhortant les uns et les autres à une meilleure lecture du nouveau code, Orden Alladatin, renseigne que les cautions, le quitus fiscal et le taux de représentativité sont des éléments qui, pris individuellement ne permettent pas de cerner toute pertinence de la réforme politique en cours au Bénin actuellement. Tous ces éléments, selon lui, font partie d'un mécanisme d'ensemble dont la finalité est de réussir à assainir durablement le paysage politique du Bénin. Pour l'élu de la 16ème circonscription électorale, ce qui est proposé, c'est que personne n'aille affronter les élections seul. « La mesure qui empêche les alliances de parties politiques de prendre part aux élections fait plus mal à des partis comme ‘'Alternative citoyenne'' dont je fais partie ; mais en votant cette loi, nous n'avons pas pensé à nous », a-t-il expliqué. Dans une perspective prospective, le député Bmp dit penser plutôt à la nation et à l'héritage à léguer à la postérité.
« Le code électoral tel que voté aujourd'hui répond aux besoins actuels de notre pays d'assainir le paysage politique. Le rêve est que de l'expérience que notre pays fera avec ce code, naisse un modèle politique d'une discipline telle que même en absence d'une caution de cette valeur, le fonctionnement des partis politiques permette que la politique soit effectivement au service du développement du pays », a fait observer Orden Alladatin.
S'adressant à ceux qui pensent que le nouveau code est la propriété du Bmp, il a souligné que la démocratie répond au principe de la majorité et lorsqu'une loi a été votée à l'Assemblée nationale, par ce principe de la majorité, cette loi ne reste pas celle de la majorité mais plutôt qu'elle devient la loi de l'Assemblée nationale dans son intégralité, peu importe que l'on s'y retrouve ou non. « C'est manquer de culture démocratique que d'affirmer qu'une loi est celle de la majorité », s'est-il désolé.
Evoquant la question du taux de représentativité, Gilbert Bagana estime que l'introduction de ce taux parmi les critères d'éligibilité répond à la nécessité pour le pays après près de 60 ans d'indépendance, de se concevoir plus comme des citoyens de notre commune nation que comme les porte voix de la partie de cette nation dont nous provenons.
F. A. A.
Invité dans l'émission ‘'La grande contradiction'' de Golfe Tv, ce dimanche 09 septembre 2018, le député Orden Alladatin a déclaré que les partis politiques qui se réclament de l'opposition au Bénin, ne le sont pas. Selon lui, l'opposition au Bénin a un contenu et répond à des contraintes auxquelles ni les Fcbe, ni l'Usl, ne se sont pas conformées jusqu'à ce jour, et, la déclaration d'opposition fait partie de ces contraintes. Pour l'élu de la 16ème circonscription électorale, ces formations politiques bien qu'étant de la minorité parlementaire, n'ont fait aucune déclaration pour affirmer leur statut d'opposants.
Pour être opposants au Bénin, il y a des formalités auxquelles les partis politiques qui se réclament de l'opposition, ne se sont pas encore conformés, insiste-t-il. Ils sont de la minorité parlementaire certes, mais qu'on ne dise pas qu'ils sont de l'opposition, nuance Orden Alladatin.
F. A. A.