Le Conseil des ministres, réuni ce mercredi 14 novembre 2018, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon a, entre autres, redéfini avec plus de précision les besoins réels pour la réalisation d'infrastructures haut débit à fibre optique reliant Cotonou à Djougou par l'Ouest du pays « BOUCLE OUEST ». Le projet initial a été décliné en deux projets majeurs avec des contours plus développés.
Lors de sa séance du 08 février 2017, le Conseil des ministres avait autorisé la réalisation du projet de développement de fibre optique supplémentaire et une partie du projet de déploiement de 2450 km de réseaux d'accès fibre.
Les objectifs visent à assurer une large couverture et une densification sur tout le territoire national des infrastructures numériques ; à généraliser l'accès au haut débit aux fins de stimuler la croissance économique et à faire du Bénin, une plateforme régionale des services numériques.
Suite à des études plus approfondies, informe le Conseil des ministres, le projet initial a été décliné en deux projets majeurs avec des contours élargis et plus ambitieux. Le premier est relatif au projet de développement des infrastructures de télécommunication et des TIC « (PDI2T) phase 2 ». Il est centré sur l'extension et la densification, dans une douzaine de chefs-lieux de communes et de certaines agglomérations. Le contrat commercial pour sa réalisation renseigne le Conseil des ministres, est en cours de signature.
Le second est intitulé projet redimensionné de la « BOUCLE OUEST » et a pour but de sécuriser la partie Sud du réseau et de déployer la fibre optique dans la partie Ouest du territoire national, partant de Cotonou vers Djougou. Ce dernier projet vise plus spécifiquement la construction d'une extension et d'une boucle de 910 km pour sécuriser la dorsale (BackBone) ; la construction de trois boucles métropolitaines à Comè, Lokossa et Aplahoué ; la poursuite de la modernisation du réseau d'accès à travers l'installation d'une vingtaine d'équipements d'accès multi services pour les usagers.
Aussi, est-il attendu grâce ce projet le raccordement en fibre optique de certains sites de Télévision Numérique Terrestre à Gbéhoué, Lokossa, Abomey, Savalou, Banté, Bassila et Djougou.
Le Conseil a autorisé les négociations directes avec le groupement AXIONE, BOUYGUES ENERGIES & SERVICES. Ceci compte tenu de la volonté du gouvernement d'apporter en urgence le haut débit dans les zones numériquement enclavées de l'Ouest du territoire national et en raison des délais de mobilisation de financement pour un projet de cette envergure.
Akpédjé AYOSSO
Les préparatifs de la rencontre des parlementaires de 17 pays à Cotonou, sur le financement de la santé et les questions de population au cœur de leurs échanges
Une délégation de techniciens et cadres de l'organisation ouest africaine de la santé (OOAS) a été reçu en audience ce mercredi 14 novembre 2018, au palais des gouverneurs à Porto-Novo, par le président de l'Assemblée nationale. Conduite par le député Burkinabé Tamboura Océni, elle est allée échanger avec Me. Adrien Houngbédji sur les préparatifs de la tenue au Bénin, en décembre prochain, d'une rencontre des parlementaires des pays de la Cedeao, de la Mauritanie et du Tchad, sur la problématique du financement de la santé et des questions de population.
Selon les explications du député Océni Tamboura, la rencontre de Cotonou, vise premièrement à évaluer les décisions prises lors de la rencontre de haut niveau tenue à Ouagadougou en 2017 et qui a acté la déclaration d'engagement des parlements de ces pays à veiller à l'augmentation du budget de financement de la santé par leurs Etats respectifs, à hauteur de 2% par an, d'ici à l'horizon 2030. Deuxièmement, il s'agira pour les parlementaires de se doter d'un comité interparlementaire, composé de 34 députés, qui seront la cheville ouvrière de la mise en œuvre de cette déclaration. In fine, il s'agit pour les parlementaires des 17 pays concernés, de tout mettre en œuvre pour que la déclaration d'Abuja de 2001, soit également une réalité. Cette déclaration proposait en effet, aux Etats, de consacrer 15% de leur budget aux problématiques de santé.
Amazath Saïzonou
Tamboura Océni : Député à l'Assemblée nationale du Burkina Faso
« Je suis venu accompagner des techniciens et cadres de l'organisation ouest africaine de la santé (OOAS) pour discuter avec le président de l'Assemblée nationale du Bénin, Me. Adrien Houngbédji sur une perspective d'accueillir au Bénin, une rencontre des parlementaires de 17 pays sur la problématique du financement de la santé et des questions de population. Qu'il vous souvienne qu'en 2017, une rencontre de haut niveau s'était tenue à Ouagadougou et avait acté une déclaration d'engagement qui faisait en sorte que les parlements de 17 pays, c'est-à-dire, ceux de la Cedeao qui sont 15, plus la Mauritanie et le Tchad avaient pris un engagement d'une part, de veiller à augmenter le financement des budgets de nos Etats à la santé, à hauteur de 2% par an, d'ici à l'horizon 2030, afin de faire en sorte que la déclaration d'Abuja de 2001, soit une réalité. Cette déclaration proposait aux Etats, de consacrer 15% de leur budget aux problématiques de santé. Comme vous pouvez le constater sur le continent africain, nos capacités nationales de réponse en cas d'épidémie, en cas de problème de santé sont souvent faibles, ce qui nous amène souvent à courir derrière les bailleurs de fonds, alors qu'en principe, c'est une question de souveraineté, nous devions pouvoir mettre des ressources à la disposition de nos départements de santé. L'autre pendant de cette déclaration, c'était d'inviter nos gouvernements, à aborder les questions de population, à mettre un lien entre les populations et le développement, ce qu'on appelle communément, le dividende démographique. Il y avait là aussi, une responsabilité des décideurs de faire en sorte que, nous ne naviguons pas à vue sur les questions de populations, de planification familiale, puisse être des questions bien pensées, organisées avec des buts à atteindre. Il s'agit maintenant, un an après cette rencontre de Ouagadougou, de venir au Bénin, à la mi-décembre, d'évaluer ce qui a été fait depuis lors, et surtout de se doter d'un comité interparlementaire, composé de 34 parlementaires, qui seront la cheville ouvrière de la mise en œuvre de cette déclaration. Nous avons été très honoré d'être reçu par son excellence monsieur le président de l'Assemblée nationale du Bénin et nous avons eu une oreille très attentive et nous profitons pour adresser à l'ensemble de la représentation nationale du Bénin et à son président Me. Adrien Houngbédji, tous les remerciements du parlement du Burkina-Faso ainsi que ceux de l'OOAS ».
Propos recueillis par Amazath Saïzonou
En Conseil des ministres ce mercredi 14 novembre 2018, Aurélie Adam Soulé, ministre de l'économie numérique et de la communication a fait le compte rendu des conclusions des travaux du comité chargé de la définition des mesures nécessaires à la revalorisation du secteur des communications électroniques en République du Bénin.
Après avoir pris acte de ce compte rendu, le Conseil des ministres l'a instruit de veiller en relation avec l'ARCEP-Bénin (l'Autorité de Régulation des Communications électroniques et de la Poste) à la mise en œuvre de certaines orientations de la réforme du marché des communications électroniques. Il s'agit de la mise en place d'un encadrement tarifaire ; de la gestion des impacts des services de contournement (OTT) par les moyens propres de chaque opérateur et du contrôle de l'obligation d'investissement dans les réseaux et d'innovation dans les offres de services par les opérateurs.
Akpédjé AYOSSO
La société SOCOTEC Africa et le Centre national d'Etudes et de Recherches en Travaux publics (CNERTP) sont retenus respectivement pour le contrôle technique et les études géotechniques dans la cadre du projet de création et de développement des équipements culturels et touristiques des pôles touristiques Abomey-Allada-Ouidah et Porto-Novo. C'est l'une des décisions prises, ce mercredi 14 novembre 2018, en conseil des ministres.
« Les infrastructures à ériger dans le cadre de ce projet sont classées dans la catégorie des établissements recevant du public et il revient au maître d'ouvrage d'en garantir et d'en assurer la qualité et la pérennité », précise le relevé du conseil des ministres. Il s'avère alors nécessaire de recourir aux services d'un bureau de contrôle technique pour leur réalisation.
Par ailleurs, des études géotechniques doivent être disponibles pour permettre d'affiner les plans de fondation et les types de fondation à prévoir pour les différents ouvrages.
La SOCOTEC Africa et le CNERTP ont été retenus respectivement pour le contrôle technique et les études géotechniques.
Akpédjé AYOSSO
Le Conseil des ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce 14 Novembre 2018 sous la présidence du Chef de l'Etat. Au cours de la séance plusieurs décisions ont été prises. Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour en prendre connaissance.
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-11-14/download
Le Contre-Amiral Patrick Jean-Baptiste Aho est le nouveau chef d'Etat-major Général des Forces Armées Béninoises. Sa nomination a été prononcée, ce mercredi 14 novembre 2018, en conseil des ministres. Il succède ainsi au général Laurent Amoussou nommé, le 14 Septembre 2016.
Outre cette nomination, Norbert Kimply Agassounon a été nommé juge au tribunal de première instance de 1ère classe de Cotonou.
Akpédjé AYOSSO
Un jeune élève de la classe de 6ème a été tué, ce mardi 13 novembre 2018, au CEG1 d'Abomey. Après avoir escaladé le mur du terrain municipal où il devrait faire sport avec ses camarades et le professeur d'Eps (Education physiques et sportives), le jeune Jaurès Dokpon, orphelin de père, a été rattrapé en course et roué de coups de poing par un individu non identifié. Pris de malaise par les coups reçus dans le ventre, il a été conduit d'urgence au centre de santé d'Adjahito et transféré par la suite au CHD Goho, où il rend l'âme.
Après avoir commis son forfait, l'auteur des coups a pris la fuite. Il est actuellement recherché. Cette situation dénote du manque d'infrastructures sportives scolaires, où les élèves sont parfois obligés de partager avec le public, le stade municipal.
F. A. A.
L'Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin (ANSALB) a tenu sa rentrée solennelle, ce lundi 12 novembre 2018, à l'hôtel Bénin Marina de Cotonou. La cérémonie couplée avec la 14ème réunion des Académies Africaines a été présidée par la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Marie-Odile Attanasso. Cette rencontre a pour but de réfléchir sur les voies et moyens à adopter pour améliorer le système éducatif béninois.
« Système éducatif en République du Bénin », c'est le thème autour duquel l'ANSALB a choisi de réfléchir afin de trouver des pistes de solutions aux maux qui minent le système éducatif béninois.
Pour le président de l'Académie nationale des sciences, arts et lettres du Bénin, Mahouton Norbert Hounkonnou, l'éducation est l'arme la plus puissante pour changer le monde.
« Comme un signe des temps, cette rencontre des académies africaines se tient au moment où le Bénin met sur pieds le plus important instrument de gestion de son système éducatif. Il s'agit de la nouvelle formule du Conseil National de l'Education », a déclaré la ministre Marie-Odile Attanasso, représentante du président de la République, Patrice Talon.
« Le gouvernement, à travers son Chef, travaille pour redorer le blason de notre pays. Cela, avec l'ambition de faire du Bénin, le pays de l'économie du savoir et de l'innovation », a-t-elle ajouté.
Ces organes du Conseil National de l'Education vont assurer dorénavant la cohérence de tous les ordres d'enseignement et la coordination de tout le système éducatif béninois.
Ces assises de Cotonou qui rassemblent les académiciens, décideurs politiques et d'autres experts se déroulent jusqu'au 16 novembre 2018. Elles permettront de réfléchir sur comment les académies africaines de sciences peuvent jouer efficacement le rôle de conseil sur les politiques nationales d'éducation.
L'Académie africaine des sciences regroupe 24 pays du continent et tient ses assises chaque année. Cette rentrée solennelle effectuée à Cotonou consacre la naissance de l'Académie des jeunes scientifiques du Bénin (Ajsb).
Akpédjé AYOSSO
L'association « Libre Afrique Bénin » organise un concours d'essai intitulé « Ecrire la liberté » pour rendre hommage à l'ancien Directeur de publication du journal “La Croix du Bénin“, André Quenum. Ce concours a été officiellement lancé samedi 10 novembre 2018, au Centre Paul VI à Cotonou, quatre ans après le rappelle à Dieu du père Quenum.
Prix « André Quenum ». C'est l'intitulé du concours lancé par l'association " Libre Afrique Bénin", destiné aux étudiants, jeunes professionnels, acteurs de la société civile âgés de 35 ans au plus. Ils devront écrire un essai de mille (1000) mots maximum en français sur un thème relatif à l'actualité portant sur la défense des idées de la liberté (droits individuels, libertés politique et économique, démocratie, société civile, entrepreneuriat, valeurs libérales, etc.) pour répondre à une problématique liée à la liberté.
Cette première édition en hommage à un professionnel de la plume, un modèle dont l'engagement pour le triomphe de la vérité force l'admiration, le Père André Quenum.
Ce concours ayant reçu le soutien de la Fondation Atlas et Audace Institut Afrique, entre dans le cadre de l'animation et la promotion de la plateforme " www.libreafrique.org". Il s'agit d'une plateforme de libre expression et utile à toute personne voulant contribuer au développement de l'Afrique à travers des idées, des analyses et des propositions.
Le président de « Libre Afrique Bénin », Eugène Aballo, souligne qu'à travers ce concours, il est question de stimuler et d'encourager les jeunes à des réflexions nouvelles et audacieuses. Son organisation a déjà eu selon lui à mener des activités en faveur de la promotion des droits humains, des libertés individuelles, la liberté économique et la paix en Afrique.
Le séminaire d'été, « La liberté : antidote à l'extrémisme violent », la caravane de la liberté sont entre autres des acquis de « L'Afrique libre Bénin ».
Actuel directeur de publication du journal « La Croix du Bénin », le père Serge Bidouzo, n'a pas manqué de dire sa joie pour cette initiative. Selon lui, le feu Père André Quenum a été un exemple et un modèle.
Le premier Prix “André Quenum est constitué d'un trophée et chèque de 300 000 FCFA, le deuxième Prix “Frédéric Bastiat“ : 200 000 FCFA et le troisième Prix “Libre Afrique Bénin“ : 100 000 FCFA.
Tout dossier de candidature comportant une présentation biographique, un curriculum vitae, une copie de la carte d'identité et les coordonnées du candidat doit être envoyé par email à contact@libreafrique.org et libreafrique.benin@gmail.com, au plus tard le 30 novembre 2018.
Les lauréats seront connus le 05 décembre prochain et recevront leurs prix le 10 décembre 2018.
Les journalistes professionnels ne doivent pas y participer.
Giscard A.
L'archevêque de Cotonou vient de suspendre à travers un décret, le groupe de prière Cité de l'Immaculée.
A travers le Décret N° 2018.350 SAgk en date du 13 novembre 2018, l'archevêque de Cotonou, Mgr Roger Houngbédji notifie la suspension temporaire du groupe de prière Cité de l'Immaculée " Awadjijè kèdè''. Selon l'autorité ecclésiale, il est reproché à ce groupe des actes qui le dévient de son ancrage ecclésial. Entre autres, un attachement exagéré et inquiétant au merveilleux, dans l'oubli de la fidélité à la sainte tradition ecclésiale.
Le prélat indique dans son décret de suspension d'autres actes comme le dénigrement systématique et des paroles diffamatoires sur la personne des évêques, des prêtres, des fidèles du Christ au mépris de la charité et de la vérité. Il est reproché à ce groupe de prière, la désobéissance à l'Ordinaire du lieu malgré les multiples monitions et interpellations, de l'incitation à la non vénération des statutes tenues en haute estime depuis le premier siècle de l'église. Aussi, souligne-t-il la volonté délibérée de faire des enseignements tendancieux caractérisés par des affirmations gravement erronées ainsi que des scandales publiques.
Afin de discipliner ces troupeaux réunis au sein du groupe Cité de l'Immaculée, l'archevêque de Cotonou décide de la suspension des activités de de ce groupe et de ses responsables pour six mois sur toutes les paroisses de l'archidiocèse de Cotonou. Il invite les responsables à l'obéissance tout en leur exigeant de s'inscrire à l'école d'initiation théologique et pastorale de Cotonou. Ce qui leur permettra d'acquérir des bases doctrinales et disciplinaires nécessaires. L'archevêque tient à rappeler qu'une suspension dans l'église n'est pas punitive mais médicinale et purificatrice.
Pendant la période de la suspension, les textes régissant ce groupe seront révisés. " Nous espérons que les dirigeants et les membres du groupe sauront l'accueillir dans un esprit d'obéissance", indique le décret.
Le ministre d'Etat chargé du plan et du développement a fait une déclaration à la presse, ce mardi 13 novembre 2018, à l'issue de sa présentation du budget de l'État 2019 devant l'Assemblée nationale, à Porto-Novo. Abdoulaye Bio Tchané a expliqué les grands axes du Programme d'investissement public (Pip), inscrit au budget de l'Etat, gestion 2019.
Selon le ministre d'Etat, le Pip traduit la volonté du gouvernement de renforcer les programmes sociaux qui impactent le quotidien des compatriotes. « Il vise à poursuivre la mise en œuvre des politiques et stratégies de renforcement du capital humain, à assurer la poursuite et l'achèvement des chantiers en cours (Routes, BTP, …) », a-t-il expliqué. Il n'a pas manqué de préciser sa contribution à renforcer et à accélérer le développement local et l'autonomie énergétique.
Le projet du Pip gestion 2019, informe Abdoulaye Bio Tchané, comporte 197 projets pour un montant de 425,11 milliards de FCFA.
Le budget national contribue à hauteur de 194,11 milliards de FCFA, soit 45,66% pour le financement de 170 projets dont 105 projets exclusivement financés par le Budget National, a-t-il souligné.
Selon le coordonnateur de l'action gouvernementale, les ressources extérieures s'élèvent à 231 milliards de FCFA, pour le financement de 92 projets. Parallèlement au budget général de l'Etat, poursuit le ministre d'Etat, d'importants projets seront réalisés en mode PPP, et d'autres exécutés par la société en fonds routière du Bénin et la société des patrimoines immobiliers de l'Etat.
Le PIP 2019 pour accélérer la mise en œuvre du PAG
L'année dernière à la même période, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement rappelle avoir annoncé que 2018 va consacrer le démarrage de certains projets phares du Programme d'Actions du Gouvernement 2016-2021. Chacun, observe-t-il, a pu se rendre compte que cet engagement est une réalité. « Pour l'année 2019, nous atteindrons une vitesse de croisière dans la réalisation de ces projets », a-t-il rassuré avant d'annoncer qu'il s'agit des projets phares dans les secteurs clés identifiés à savoir, l'eau, l'électricité, les infrastructures, l'environnement, l'éducation et la santé. « Autrement dit, nous aurons plus de routes, nous allons étendre l'accès à l'eau potable à beaucoup plus de nos compatriotes. Nous donnerons à manger à beaucoup plus d'enfants dans nos écoles à travers les cantines scolaires. Notre pays fera un grand pas vers l'autonomie énergétique ; et nous construirons plus de salles de classes et d'hôpitaux », insiste le ministre d'Etat. Il a par la suite annoncé qu'au titre des investissements publics prévus pour l'année 2019, figure la poursuite et l'achèvement du projet de construction d'une centrale thermique de 120 mégawatts à Maria Gléta, la construction d'une autre centrale thermique de 136 mégawatts, toujours à Maria Gléta en mode PPP, la mise en œuvre du projet ARCH dont la phase pilote va démarrer bientôt. A cet effet, le gouvernement va confectionner gratuitement des pièces d'identité nationale à un groupe cible de plus de 350 000 personnes. Abdoulaye Bio Tchané n'a pas manqué d'évoquer le Projet d'assainissement pluvial de la ville de Cotonou avec un financement de plus de 238 milliards de FCFA.
Pour ce qui concerne l'accès à l'eau potable, plusieurs projets entreront selon le ministre d'Etat, dans leur phase visible. Il s'agit entre autres, du Projet d'eau potable en milieu rural et assainissement en milieu urbain (PEPRAU), du Projet de Renforcement du Système d'Alimentation en Eau Potable des Villes de Cotonou, de Parakou, de Dassa, de Savè, de Glazoué et environs ainsi que les Programmes AQUA-VIE, OMIDELTA et le Programme d'Amélioration des Systèmes d'Approvisionnement en Eau potable dans 69 villages du Bénin.
La réhabilitation du parc National de la Pendjari, la réalisation du Programme des Villes Durables, la poursuite du Projet Asphaltage, la construction de Bâtiments Administratifs et d'Infrastructures socio communautaires et le Projet de Télévision Numérique et Terrestre, sont également des actions phares annoncées, selon Abdoulaye Bio Tchané pour l'année 2019.
Le gouvernement, souligne-t-il, va consacrer 20 milliards de FCFA à la réalisation des pistes rurales en vue de faciliter l'écoulement des produits agricoles et les échanges commerciaux.
Cette déclaration du ministre d'Etat fait suite à la présentation du budget général de l'Etat au parlement, ce lundi 12 novembre 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les grossistes répartiteurs inculpés dans l'affaire faux médicaments vont devoir attendre la date du 27 novembre 2018, pour connaître la sentence du juge. Au terme de l'audience qui s'est déroulée, ce mardi 13 novembre, à la Cour d'appel de Cotonou, le juge en charge du dossier, Hubert Arsène Dadjo, à l'issue des réquisitions et plaidoiries, a renvoyé le verdict au 27 novembre prochain.
Reste à savoir s'il confirmera les 4 ans d'emprisonnement dont 02 fermes et le paiement des 100 millions FCFA d'amende requis par le ministère public contre les inculpés.
F. A. A.
Le procès en appel des pharmaciens grossistes répartiteurs a eu lieu ce mardi 13 novembre 2018 à la Cour d'appel de Cotonou. Au cours du procès, le ministère public a requis 100 millions FCFA d'amende et 4 ans d'emprisonnement dont deux fermes contre les prévenus. Cette condamnation selon la Cour, permettra de réparer les dommages causés aux consommateurs à travers le trafic des médicaments.
En comparaison de la peine requise par le tribunal de première instance de Cotonou contre les mis en cause, la condamnation de la Cour d'appel semble un peu flexible étant donné que le tribunal avait requis 4 ans d'emprisonnement ferme.
Dans cette même affaire, le député Atao Mohamed Hinnouho avait été condamné à 6 ans d'emprisonnement et trois milliards FCFA d'amende, de dommages et d'intérêts.
F. A. A.
Cotonou accueille dès ce mercredi la jeunesse du Conseil de l'Entente. Il s'agit de la première édition du « Forum du Vivre Ensemble », une initiative de l'Organisation du Conseil des Jeunes de l'Entente (OCJE).
Pendant deux jours, les délégations venues du Bénin, du Burkina, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Togo siégeront à Cotonou pour des échanges fraternels qui touchent la jeunesse africaine notamment celle de l'espace du Conseil de l'Entente. Sous le patronage du ministre béninois des Affaires étrangères, cette rencontre qui regroupera les jeunes venus des cinq pays du Conseil de l'Entente et d'autres amis de la sous-région se penchera sur les préoccupations de la jeunesse notamment les défis de la jeunesse africaine. Il s'agit entre autres de l'intégration, du leadership féminin, de l'immigration et l'entrepreneuriat. Parmi les panélistes, il y a l'honorable Koné Boubacar de la Côte d'Ivoire et le consultant international Desforges Adédiha.
C'est la salle Fleuve jaune du ministère des Affaires étrangères et de la coopération qui servira de cadre aux activités prévues les 14 et 15 novembre 2018.
G.A.
L'organisation Internationale Direct-Aid continue d'épater par ses actions. C'est le Centre Ephatha d'Éducation et de Formation des Sourds de Sè, commune de Houéyogbé, qui a reçu la délégation de Direct-Aid. Elle a procédé à une distribution d'équipements et de vivres au profit des pensionnaires de ce centre.
L'organisation koweïtienne Direct-Aid répond favorablement à l'appel du couple, Paul et Julienne Tossa. Elle a apporté son assistance aux pensionnaires de l'École des sourds de Sè. La délégation conduite par Euloge Abd-Gafar Zohoungbogbo y était les bras chargés de moustiquaires imprégnées, de vêtements, de chaussures, d'huile végétale, de pâtes alimentaires, de sardines, du sel, de l'huile, du riz, de couvertures, de jouets, etc. C'était un moment de joie pour les enfants de l'école.
Le Chef de la délégation Euloge Abd-Gafar Zohoungbogbo souligne que ce geste n'est que le début de bien d'autres à venir. Il n'a pas manqué d'affirmer la volonté de l'organisation internationale à soutenir les efforts quotidiens des responsables du centre Ephatha pour le rayonnement d'un Bénin sans discrimination notamment à l'endroit des personnes handicapées.
Les bénéficiaires par la voix du directeur de l'école des sourds, Augustin Djossou et du couple Tossa ont remercié l'organisation koweïtienne pour la promptitude à l'endroit des pensionnaires de ce centre.
Ce sont 57 pensionnaires en détresse qui ont retrouvé un peu le sourire avec le passage de la délégation de Direct-Aid dans le centre. La volonté et l'engagement à combattre le triangle de terreur continue de sidérer les responsables de cette organisation koweïtienne.
Giscard AMOUSSOU
La « Saagga », c'est l'application qui a permis à Serge Auguste Zaongo du Burkina-Faso de remporter la 3ème édition du prix ‘'RFI Challenge App Afrique''. L'annonce a été faite par Claire Hédon, directrice des magazines de RFI (Radio France International) et Anne Cécile Bras, animatrice de l'émission « C'est pas du vent », enregistrée spécialement à l'Institut français de Cotonou, ce mardi 13 septembre 2018.
L'application « Saagga » est une carte électronique disposant d'un programme informatique permettant une optimisation de l'irrigation dans le secteur agricole. Elle est installée dans un nano-ordinateur qui permet également une gestion en mobilité.
Pour cette troisième édition, les membres du jury ont sélectionné parmi plus de 300 candidatures, trois finalistes. Il s'agit de Tiam Erick Gyslains du Cameroun pour son application « Agropad », de Steeve Camara de la Côte d'Ivoire pour l'application « We Fly Agri » et de Serge Auguste Zaongo pour l'application « Saagga », qui lui a valu le prix.
Selon Claire Hédon, directrice des magazines de RFI, l'idée du prix ‘'RFI Challenge App Afrique'' est « de soutenir des projets innovants pour le continent Africain dans le domaine du numérique ». Des projets qui, selon la directrice des magazines, ont une vraie utilité sociale.
Lancé en 2016, le prix « RFI Challenge App Afrique » est un concours associé chaque année à une émission de RFI. Il est remis dans un pays d'Afrique francophone. Il a pour objectif de développer l'internet citoyen en encourageant des projets aux services de l'intérêt général. Les deux premières éditions consacrées à la santé et à l'éducation des filles ont été récompensées à Dakar (2016) et à Abidjan (2017).
La troisième édition qu'abrite Cotonou s'intéresse au développement durable, notamment l'accès à l'eau et l'agriculture.
F. Aubin AHEHEHINNOU
M. Mathias Kpanou, est membre de l'organe de contrôle de la Plateforme des leaders religieux du Bénin et l'un des apôtres de l'Eglise des Chérubins et Séraphins. Il donne son point de vue sur la planification familiale et les difficultés que les religieux ont pour sensibiliser les populations.
24heuresaubenin : Apôtre Mathias Kpanou, parlez-nous du rôle des leaders religieux dans la communauté ?
Apôtre Mathias Kpanou : Les Béninois croient en Dieu et chaque Béninois a une religion. Les leaders religieux sont des gens qui ont une large audience auprès des populations. Car le leader est comme un père pour chaque fidèle. Celui qui entend tout, répond à tout ; il intervient et aide les gens à prier et se comporter dans la société puisse que nous intervenons aussi moralement.
En tant que membre de l'organe de contrôle de la Plateforme des leaders religieux du Bénin, quelle est votre mission dans le repositionnement de la planification familiale ?
C'est une mission qui nous a posés un peu petit problème au départ, étant donné que plus de 60 % de la population ne sont pas allées à l'école et ne comprennent pas vite les choses. Alors quand nous avons parlé de planification familiale, beaucoup se sont retournés contre nous pour dire que Dieu a dit de se multiplier et de remplir la terre et nous qui sommes hommes de Dieu, nous venons maintenant leur dire de limiter la procréation. Il a donc fallu que nous parlions beaucoup pour que les gens commencent par comprendre la nécessité de notre intervention dans le repositionnement de la planification familiale dans notre pays.
Alors, vos fidèles ont opposé une résistance à la planification familiale. Quel est votre mode d'intervention pour les convaincre des bienfaits de cet outil de développement ?
La résistance a existé et n'est pas totalement terminée. Elle persiste toujours. Alors, nous privilégions la sensibilisation au cours des messes et des cultes. Nous tenons également des séances particulières avec nos fidèles et la population pour leur expliquer les bienfaits de la planification familiale, qui est un outil de développement durable. Au cours des séances, nous ne demandons à personne de limiter les enfants. Mais plutôt nous demandons à nos interlocuteurs d'espacer les enfants pour assurer à la femme la bonne santé et surtout de faire des enfants en tenant compte de leurs moyens financiers car il ne sert à rien de faire des enfants qu'on ne peut pas entretenir. Peu importe le nombre d'enfant que l'on veut. Le plus important, c'est de pouvoir bien les nourrir, les vêtir, les instruire…
Réalisé par Juliette MITONHOUN
Le Ministère de la santé à travers la Direction de la santé de la mère et de l'enfant (Dsme) a organisé les 7 et 8 novembre 2018, un atelier de dissémination des résultats de l'Analyse de la demande nationale (Adn) en Planification familiale (Pf) au Bénin avec l'appui technique de Camber Collective sur financement de la Fondation Hewlett. Les travaux se sont déroulés à Azalai hôtel de la plage à Cotonou avec la participation des acteurs œuvrant dans le domaine de la Pf au Bénin.
Jeunes ambassadeurs Pf, directeurs départementaux de la santé, leaders religieux, journalistes et représentants de structures travaillant dans le domaine ainsi que les partenaires techniques et financiers du pays ont pris part aux travaux de l'atelier de dissémination de l'Analyse de la demande nationale en Pf (Adn).
Organisé par la Direction de la santé de la mère et de l'enfant du ministère de la santé avec l'appui technique de Camber Collective sur financement de la Fondation Hewlett, cette rencontre vise selon les organisateurs à partager avec les participants, les résultats de l'enquête de l'analyse de la demande nationale de la Planification familiale (Adn) et discuter également avec eux des messages de communication qui seront adressés aux goulots qui ont été relevés au cours de cette analyse.
Focalisée sur les jeunes filles âgées de 15 à 24 ans, l'analyse a été faite avec l'accord de la commission nationale d'éthique pour la recherche en santé. La collecte quantitative a été faite par le Lasdel, et celle qualitative par le Crad, toutes des structures nationales avec l'appui technique de Camber Collective, a expliqué Dr Gaston Ahounou, chef service de la Planification familiale, santé des adolescents et jeunes à la Dsme.
Mais l'analyse proprement dite a été faite à Paris avec Camber Collective et deux représentants du ministère de la santé et de l'Unfpa, qui y sont allés en appui, a-t-il précisé.
« La planification familiale est sous-utilisée ou mal utilisée… »
Au cours de la première journée de l'atelier, la directrice de Camber Collective a livré à l'assistance les résultats de l'enquête terrain. « Après l'analyse des données recueillies auprès de 1500 jeunes filles âgées de 15 à 24 ans, nous avons constaté que les jeunes Béninoises connaissent une évolution dynamique au niveau des normes sociales, et aussi par rapport à leur étape de vie. Elles ont des buts ambitieux dans de multiples domaines. Au sein du foyer, les femmes aspirent à des familles heureuses. En dehors du foyer, les femmes semblent attacher de la valeur à l'éducation et à la stabilité financière. Pourtant, la planification familiale est sous-utilisée ou mal utilisée, alors qu'elle pourrait aider les femmes dans cette évolution », a reconnu Jessica Vandermark, en s'appuyant sur les résultats des recherches qualitatives et quantitatives menées au niveau national.
Dans le but de rechercher la demande par palier, les experts ont utilisé une méthode particulière. Il s'agit de la méthode de segmentation de la demande qui consiste à prendre chaque cible et chaque sous cible pour voir les goulots qui sont à la base de ce problème de la demande pour chaque cible, a étayé Dr Ahounou.
Ainsi, la méthode de segmentation a révélé six (06) Segments parmi les filles avec des ambitions, habilité, et niveau d'autonomie bien différentes. Il s'agit de la jeune soucieuse, de la jeune traditionnelle, de la jeune indépendante, de la célibataire rêveuse, de la célibataire septique et de la célibataire pré-famille.
Les participants ont élaboré des messages de communication qui vont aider à accroître la demande en Pf chez les différentes cibles. Des observations ont également été faites pour améliorer la qualité du travail des experts.
A la fin des travaux, Mme Jessica, très satisfaite de la qualité des discussions et des apports a remercié les participants pour leur franche collaboration qui souligne-t-elle vont aider à relever les défis relatifs à la demande en Pf chez ces filles.
Bénin, 3ème pays d'Afrique de l'ouest à avoir fait l'Adn
Après la dissémination, les résultats obtenus seront intégrés aux grandes actions qui seront retenues pour le Plan d'action national budgétisé de la Pf (Panb) pour la période de 2019-2024 pour pouvoir agir sur les éléments relevés afin d'avoir des résultats très certains pour les adolescents et jeunes, a conclu Dr Ahounou, qui a présidé les travaux.
Après la Côte d'Ivoire et le Niger qui avaient déjà bénéficié de l'analyse de la demande nationale de la Pf financée par la Fondation Hewlett en vue d'approfondir la compréhension des moteurs de la demande de PF en Afrique de l'Ouest, les partenaires ont décidé désormais que ça soit par concours, par soumission par pays et c'est le pays qui a le plus soumis qui sera retenu pour bénéficier de cette analyse.
Le Bénin a donc sur cette base concouru en décembre 2017 avec les six (06) autres pays et c'est notre demande qui a été retenue, explique Dr Gaston Ahounou. Ainsi, le Bénin a bénéficié de l'appui technique de Camber Collective sur financement de la Fondation Hewlett pour faire cette analyse en 8 mois.
Juliette MITONHOUN
Les agents des Forces béninoises de défense et de sécurité impliqués dans la gestion des stocks sont depuis, lundi 12 novembre, à un atelier de formation à Cotonou. Cet atelier entre dans le cadre du renforcement leurs capacités pour une lutte efficace contre le trafic illicite des armes. La formation durera cinq jours.
« Mécanisme du traçage des armes illicites ». Tel est le thème autour duquel se déroule cette formation des agents des forces béninoises de défense et de sécurité.
La prolifération des armes légères et de petit calibre inquiète d'avantage les acteurs de protection civile. C'est l'occasion de renforcer les capacités des Forces armées de défense et de sécurité contre ce trafic qui fait accroître les braquages divers.
Directeur du Cabinet militaire du président de la République et président de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères (Cnlcpal-Bénin), le colonel Bertin Bada, a précisé que ladite formation vise à outiller les acteurs sur les moyens efficaces d'analyse et les techniques d'identification et de prévention de l'apparition des flux d'armes illicites.
Cette formation qui regroupe une trentaine d'acteurs impliqués dans la gestion des stocks d'armes au niveau de l'Armée, de la Police républicaine, de la Douane et des Eaux et forêts, permettra selon le colonel Bada, à ces acteurs de pouvoir déterminer l'origine des armes illicites, localiser les points de détournement à partir des stocks nationaux, identifier les acteurs impliqués dans les transferts d'armes illicites et assurer une gestion sécurisée des ressources nationales et des espaces frontaliers sur la base de preuves factuelles.
Le colonel Bertin Bada a invité les bénéficiaires de cette formation à faire preuve de discipline et d'assiduité afin qu'au terme de cet atelier, le pays puisse tirer une plus-value évidente et contributive au renforcement effectif de la lutte contre tout trafic d'armes illicites.
Directeur des opérations pour l'Afrique de l'Ouest de Conflict Armement Research souligne que ce projet permet de réduire les violences armées et le taux d'utilisation des armes illicites car dira-t-il, « beaucoup de défis persistent ». Claudio Gramizzi fait remarquer que « La problématique continue de se poser à cause des problèmes de gestion des frontières qui sont parfois poreuses et difficiles à contrôler, malgré l'arsenal institutionnel et juridique mis en place ».
Chargé du programme relatif aux armes légères et de petit calibre à la Cedeao, Abayomi N. Adeomi, souligne qu'à la fin de cette formation, il sera question de définir des stratégies ainsi que des actions à mettre en œuvre au niveau national et régional pour une lutte efficace contre le trafic illicite des armes.
Après le Burkina Faso et le Nigeria, le Bénin est le troisième pays pilote de ce projet de renforcement de capacités des forces de défense et de sécurité conduit par l'organisation internationale Conflict Armement Research (Car) avec l'appui de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) et le soutien du Mécanisme de financement des Nations Unies pour la coopération en matière de réglementation des armements (Unscar).
Un nouvel acquis pour le pays dans le cadre de la lutte efficace contre le trafic illicite des armes.
G.A.
L'absence d'agence de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) dans la commune de Ouassa-Péhunco n'est pas du goût des populations de cette localité. Aussi, déplorent-ils notamment les cartes à crédits non fonctionnelles. Il s'agit d'une dizaine que leur ont livrée vendredi dernier, certains agents de cette société en mission dans la localité, rapporte l'Abp.
Les populations de Péhunco ne sont pas contentes de la Société béninois d'énergie électrique. Et pour cause, des compteurs à carte non fonctionnels. Elles dénoncent la négligence dont font montrent les agents de la Sbee pour servir la clientèle « J'ai été en vain, trois fois à Natitingou à la recherche de ces cartes et j'ai même demandé à un frère à Parakou de m'en chercher, lui aussi n'a pas trouvé », déplore Ousmane Daouda, l'une des victimes de ces cartes non-fonctionnelles. Cette situation a contraint certains citoyens à dormir dans le noir
« Le vendredi 9 novembre 2018, deux agents de la Sbee Natitingou étaient venus à Péhunco pour nous vendre les cartes. Mais après l'achat, au nombre de sept personnes, nous sommes partis chacun, insérer ces cartes dans nos différents compteurs, malheureusement, elles n'ont pas fonctionné », confie Ousmane qui ajoute que sept cartes défaillantes ont été remises aux agents vendeurs qui ont refusé de les prendre.
« Je ne pouvais pas tout de suite apporter mon appréciation par rapport à ce problème, puisque je n'ai pas encore eu le compte rendu du chef d'agence (CA) que j'ai envoyé en mission dans ces localités », explique le Directeur régional de la Sbee Atacora-Donga, cité par Abp. Adéchoubou Machoudi reconnaît avoir eu vent de la situation, via les réseaux sociaux. Néanmoins, il explique que le compteur à cartes a un certain principe notamment, lorsqu'on paye du crédit pendant un long moment, ce compteur peut fournir de l'énergie même sans avoir acheté de crédit, mais tout en le comptabilisant. Et le jour où le client décide de fournir d'unités à ce compteur, ce dernier défalque automatiquement le crédit consommé indûment.
Le directeur reconnaît aussi la défaillance de certaines cartes « C'est vrai, il y a des cartes dont les lecteurs sont défaillants », a confirmé Adéchoubou Machoudi. Il indique que « Lorsque tu achètes une carte, il ne faudrait pas que sur sa partie magnétique qu'il ait un contact avec un objet métallique, sinon, le crédit sera dedans mais ne sera pas restitué dans le compteur ».
Le directeur régional invite les populations au calme et annonce que la Sbee mettra bientôt à leur disposition de nouveaux compteurs.
Pour le moment, il annonce que les clients peuvent à défaut des compteurs à pré-payement, faire une reprise en compteurs électromécaniques.
G.A.