Chers amis,
La communauté musulmane du Bénin et du monde va s'unir en prières et en pensées, ce mardi 20 novembre, pour la célébration du Maouloud, qui marque la naissance du prophète Mahomet.
A cette occasion, j'exprime mes vœux de santé, de paix et de succès à tous les frères en Islam. Dans nos méditations, ayons une pensée bienveillante pour notre pays, nos autres compatriotes et pour nos dirigeants.
Bonne fête à tous !
Abdoulaye BIO TCHANÉ
Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) a pris la résolution de suspendre sa participation aux travaux préparatoires du congrès du Bloc Républicain. Dans un communiqué rendu public, ce lundi 19 novembre 2018, les responsables du parti ont exposé un certain nombre de faits qui justifient leur décision.
Faisant un rappel des faits, le PRD a expliqué qu'au départ et sous demande du Chef de l'Etat, les partis membres du BMP (Bloc de la Majorité Parlementaire) se sont répartis en 3 groupes. L'un autour de l'Union fait la Nation, l'autre autour des responsables politiques du Nord (Dynamique Unitaire), et le 3ème autour du PRD.
« Il est apparu aux yeux de certains que la répartition en 3 groupes dont l'un a une forte prédominance nordique, rappelait l'ancienne division du pays qui a tant nui à l'unité nationale », mentionne le communiqué. C'est ainsi que le PRD sous la pression amicale du Chef de l'Etat, a accepté de fusionner avec Dynamique Unitaire, dans le souci de l'unité nationale.
Toutefois souligne le communiqué, avant d'accepter cette proposition, le PRD a exigé un certain nombre de conditions. Il s'agit entre autres du maintien de son logo dans celui du nouveau parti ; du respect de son positionnement géographique électoral lors des choix des candidats aux élections législatives ; la constitution de ses militants en courant au sein du nouveau parti. Le PRD a aussi exigé que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contrepartie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.
La problématique du logo
Selon le communiqué, le PRD a une histoire, et est un parti enraciné. « La décision de maintenir le logo dans son intégralité a été définitivement validée en plénière devant le Chef de l'Etat››, rappelle le communiqué signé par le secrétaire général du PRD Falilou Akadiri.
Mais cette décision prise devant le Chef de l'Etat a été remise en cause par une partie de l'assistance. C'est ainsi qu'un autre projet de logo a été élaboré et soumis à une réunion de concertation le mercredi 14 novembre. « Ce projet n'était plus le ‘'logo intégral du PRD''. Mais dans un souci de compromis, le PRD l'a accepté. Il a donc été validé à cette réunion », précise le communiqué.
Non-respect du positionnement géographique électoral
Ledit communiqué énonce que le respect des positionnements géographiques respectifs fut le premier point qui a été convenu entre les partis.
« Or, à la séance plénière du 17 novembre, il a été suggéré que le nouveau parti sera dirigé collégialement par 17 personnes, dont seulement 4 PRD, et que les décisions seront prises par consensus ou à la majorité des 2/3. Quatre sur dix-sept ne forment pas le tiers des dirigeants », expose le communiqué.
Une situation qui signifie que « le PRD sera minoritaire dans les instances dirigeantes et que les candidats aux élections seront désignés par les 2/3, c'est-à-dire contre le PRD ». Il s'agit donc d'une perspective certaine de violation de la règle de respect des positionnements géographiques.
Le communiqué relate aussi qu'a quelques jours du congrès, « les accords se font et se défont, sans qu'aucun document écrit ne vienne les corroborer. Il y a là une source d'instabilité et de désordre ».
Le PRD a demandé qu'un protocole d'accord écrit atteste de ce qui a été convenu en respect des dispositions des articles 85 et 86 de ses statuts.
S'agissant des courants à l'intérieur du parti, les statuts du PRD (article 86) disent qu'en cas de fusion, les membres du parti constitueront des courants à l'intérieur du nouveau parti. Or, l'organigramme proposé au PRD n'offre pas cette possibilité.
Ceci étant, le PRD juge que participer à la création d'un parti sur la base de malentendus, serait suicidaire. Il demande simplement le respect des engagements pris et leur concrétisation par un document écrit.
En attendant les clarifications sur ces différents points, le PRD a décidé de suspendre sa participation à la création du nouveau parti.
« Le PRD soutient l'action du Gouvernement du Président Talon, et est membre du Bloc de la Majorité Parlementaire. (...) Il reste ouvert à la médiation du Chef de l'Etat sur les points de divergence », conclut le communiqué.
Akpédjé AYOSSO
(Suite à sa décision de suspendre sa participation aux travaux préparatoires du Congrès du Bloc Républicain)
Pour une bonne information de ses militants, le PRD tient à faire un rappel des faits suivant leur ordre chronologique :
1- A la demande expresse du Chef de l'Etat, les partis membres du BMP (Bloc de la Majorité Parlementaire) se sont répartis en 3 groupes : l'un autour de l'Union fait la Nation, l'autre autour des responsables politiques du Nord (Dynamique Unitaire), et le 3ème autour du PRD.
Suite à cette directive, le PRD a commencé à remplir les formalités pour se conformer à la nouvelle charte, et pour réunir les personnes désireuses de travailler sous sa bannière.
2- Alors que ces formalités allaient bon train, il est apparu aux yeux de certains que la répartition en 3 groupes dont l'un a une forte prédominance nordique, rappelait l'ancienne division du pays qui a tant nui a l'unité nationale. Sous la pression amicale du Chef de l'Etat, le PRD a accepté de fusionner avec Dynamique Unitaire, dans le souci de l'unité nationale.
3- Toutefois, avant d'accepter cette proposition, le PRD a exigé
a) que son logo soit maintenu dans le logo du nouveau parti ;
b) que son positionnement géographique électoral soit respecté lors des choix des candidats aux élections législatives ;
c) que ses militants puissent se constituer en courant au sein du nouveau parti ;
d) et enfin que les termes de l'accord fassent l'objet d'un protocole d'accord écrit, ainsi que l'exigent les statuts du parti (article 85 et 86). En contre partie, le PRD a consenti à ne pas revendiquer le leadership du nouveau parti.
4- Pourquoi le logo ? Parce que le PRD a une histoire ; c'est un parti enraciné. Le logo est son signe d'identification par ses électeurs depuis des lustres. Aux yeux des Béninois en général, le PRD est un parti de paix et de tolérance : le logo est son image.
La décision de maintenir le logo dans son intégralité a été définitivement validée en plénière devant le Chef de l'Etat. A cette occasion le PRD a rendu public un communiqué pour remercier et prendre date.
Or, à chacune des réunions qui ont suivi, une partie de l'assistance a voulu remettre en cause la décision prise devant le Chef de l'Etat.
Pour tenir compte de la persistance de cette tendance, un autre projet de logo a été élaboré et soumis à une réunion de concertation le mercredi 14 novembre. Ce projet n'était plus le ‘'logo intégral du PRD''. Mais dans un souci de compromis, le PRD l'a accepté.
Il a donc été validé à cette réunion. Il devait être soumis à la plénière du samedi 17 novembre 2018. Il ne l'a pas été. Ci dessous photo du logo validé à la réunion de concertation du 14 novembre.
Le projet de logo accepté par le PRD et validé à la réunion du 14 Novembre.
Au total, le PRD n'a eu aucune exigence nouvelle ; au contraire il a fait des concessions. Il demande le respect des engagements pris.
5- Le positionnement géographique électoral : Il a été convenu entre les partis que leurs positionnements géographiques respectifs seront respectés, c'est-à-dire que chacun positionnera les candidats de son fief. Ce fut même le 1er point d'accord. Il ne fut l'objet d'aucune contestation.
Or, à la séance plénière du 17 novembre, il a été suggéré que le nouveau parti sera dirigé collégialement par 17 personnes, dont seulement 4 PRD, et que les décisions seront prises par consensus ou à la majorité des 2/3. Quatre sur dix sept ne forment pas le tiers des dirigeants. Cela signifie en clair que le PRD sera minoritaire dans les instances dirigeantes et que les candidats aux élections seront désignés par les 2/3 c'est-à-dire contre le PRD.
Il s'agit donc d'une perspective certaine de violation de la règle de respect des positionnements géographiques.
Au total et là encore, le PRD n'a exprimé aucune exigence nouvelle. Au contraire, il a été confronté à une volonté manifeste de ne pas respecter les positionnements géographiques.
6- A quelques jours du congrès, on constate que les accords se font et se défont, sans qu'aucun document écrit ne vienne les corroborer. Il y a là une source d'instabilité et de désordre.
C'est pourquoi en respect des dispositions des articles 85 et 86 de ses statuts, le PRD a demandé qu'un protocole d'accord écrit atteste de ce qui a été convenu.
7- Les courants à l'intérieur du parti : En vue de la préparation de la fusion, il a été demandé à chaque parti de se conformer aux exigences de ses statuts, pour éviter que les décisions soient ultérieurement contestées.
Les statuts du PRD (article 86) disent qu'en cas de fusion, les membres du parti constitueront des courants à l'intérieur du nouveau parti.
Or, l'organigramme proposé au PRD n'offre pas cette possibilité.
Participer à la création d'un parti sur la base de malentendus, serait suicidaire.
Au total, le PRD n'a formulé aucune exigence nouvelle. Il demande simplement le respect des engagements pris et leur concrétisation par un document écrit.
Les clarifications demandées par le PRD sur ces différents points, visent à apaiser le malaise grandissant dans ses rangs.
En attendant ces clarifications, le PRD a décidé de suspendre sa participation à la création du nouveau parti.
Le PRD soutient l'action du Gouvernement du Président Talon, et est membre du Bloc de la Majorité Parlementaire.
Le PRD est un parti de tolérance et de dialogue. Il reste ouvert à la médiation du Chef de l'Etat sur les points de divergence.
Le Secrétaire Général du Parti
Falilou Akakiri
Le stade omnisport de Savè a servi de cadre, ce samedi 17 novembre 2018, au congrès extraordinaire du Front national pour la démocratie et le développement (Fndd) de Etienne Ludovic Oyédé Ayèni. L'une des principales décisions prises lors de ce congrès, est la fusion du Fndd au sein du ‘'Bloc Progressiste'' en création.
Selon le communiqué final rendu public par le secrétaire général du front, Arthur Challa, les militantes et militants ont décidé en toute responsabilité de fusionner le Fndd dans le ‘'Bloc Progressiste'' à l'instar des autres partis et formations politiques qui y ont déjà fait leurs adhésions.
Les responsables du Fndd ont pris l'engagement de participer à toutes les prochaines échéances électorales aux côtés des formations politiques soutenant le Programme d'actions du gouvernement (Pag).
Réitérant leur soutien indéfectible aux actions du président Patrice Talon, les militantes et militants Fndd ont autorisé leur président, Etienne Ludovic O. Ayèni, à engager les négociations avec les instances du Bloc Progressiste afin qu'ils soient désormais considérés comme des membres fondateurs du parti qui naîtra de ce bloc.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, représentant le chef de l'Etat Patrice Talon, a pris part du 17 au 18 novembre 2018, à Addis-Abeba en Ethiopie, à la 11e session extraordinaire des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union africaine (UA).
Les travaux de cette session extraordinaire, ont été consacrés aux réformes institutionnelles. Ces réformes concernent notamment les questions liées au financement de l'Union, à l'opérationnalisation du Fonds de la Paix, la catégorisation des décisions pour un meilleur suivi, la réforme administrative, la transformation du Nepad (Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique) en une agence de développement, le Partenariat avec l'Union européenne-post Cotonou 2020, les quotas de recrutement des jeunes et des femmes au sein de l'organisation (50% de femmes d'ici 2025 et 35% de jeunes), etc.
Selon Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'Union africaine, le défi de ces réformes institutionnelles est de renforcer davantage l'Afrique.
Le chef de la diplomatie béninoise a réaffirmé la position du Bénin à cet effet et donné son quitus à ces différentes réformes dont le but est de rendre l'Union plus efficace.
En marge des travaux de la session extraordinaire des chefs d'Etats et de gouvernement de l'Union africaine, Aurélien Agbénonci s'est entretenu avec le vice-président de la Sierra Leone, Mohamed Juldeh Jalloh et la secrétaire exécutive de la Commission économique pour l'Afrique (Cea), Vera Songwe.
Les travaux de cette 11ème session ont été ouverts par le président en exercice de l'Union africaine, Paul Kagamé, président du Rwanda.
F. A. A.
Bernard Houngnibo est désormais le leader du Parti du renouveau démocratique (Prd) dans la 5ème circonscription électorale. L'annonce a été faite dans la soirée de ce dimanche 18 novembre 2018, à l'occasion d'un géant meeting tenu à Sékou, dans la commune d'Allada.
Au cours de ce meeting, les militantes et militants Prd de la 5ème circonscription ont exprimé leur désir de voir Bernard Houngnibo en tant que porte flambeau des ‘'Tchoco-Tchoco'' dans la circonscription. Venus des communes de Ouidah, de Kpomassè, de Toffo, de Tori-Bossito et d'Allada, ils entendent mouiller le maillot pour les prochaines compétitions électorales, notamment les législatives de 2019, et hisser Bernard Houngnibo qui sera désormais leur porte-voix à l'Assemblée nationale.
Ce meeting a connu la présence du leader charismatique du Prd, Me Adrien Houngbédji, de Ismaël Tidjani Serpos et de plusieurs autres personnalités du parti.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'énergie électrique est déjà disponible au Bénin. Les coupures à longueur de journée sont presque passées aux oubliettes. Les dégâts causés par le délestage sont conjugués au passé lointain. On ne peut le nier. Personne ne doute donc de sa compétence. Et on ne peut non plus lui dénier le droit d'avoir relevé la barre sous la Rupture. En matière de résultat plus que satisfaisant, on n'a pas le droit de laisser tomber ce cadre émérite hors pair. Je veux nommer sans hésiter Dona Jean-Claude Houssou. Je l'affirme haut et fort, il mérite sa place. Patrice Talon a su dénicher ce cadre qu'on ne connaissait ni d'Ève ni d'Adam dans l'arène politique. Mais c'est presque un génie. Plus de délestage. Réforme à la SBEE au pas, le client se respecte de plus en plus, se remarque même si beaucoup reste encore à faire dans ce domaine. Je tire chapeau à ce petit homme sacré pourvu d'intelligence et dynamique. Depuis décembre 2016, je l'ai toujours témoigné s'il y a un secteur pour lequel le gouvernement de la Nouveau départ ne peut être critiqué raisonnablement, c'est le secteur de l'énergie. D'ailleurs, loin de devenir le défenseur de l'homme dont l'être suprême a inspiré Patrice Talon de dénicher, sa compétence s'est révélée très satisfaisante.
Le Bénin à la fin du quinquennat ne souffrira plus de délestage ni de coupures abusives.
Très humble, il laisse des résultats qui séduisent le chef de l'Etat et les populations.
Il fait partie des compétences qui sont en train d'aider le président Talon à réussir ses vœux pour le Bénin au terme de son quinquennat.
Dona a été révélé par Patrice Talon mais il se démarque par son résultat qui permet à chacun de travailler sans coupure.
Dona Jean Claude Houssou a su faire le job malgré les difficultés. Les résultats sont là et tout le monde en bénéficie.
« Le chef de l'Etat a dit que l'énergie doit circuler comme du sang dans les veines et il faut faire en sorte que l'énergie puisse être disponible à tout moment pour que chacun puisse trouver son gain dedans. Tous les secteurs d'activités doivent en profiter pour améliorer leur production », rappelle le ministre.
Même si beaucoup reste à faire, on peut se réjouir d'avoir l'énergie pour s'éclairer lumière, recharger les portables, suivre les émissions, tourner les unités de production etc.
La machine tourne donc dans le domaine énergétique. Tout ceci grâce à l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. On l'appelle simplement Bénédiction « Dona ».
Malgré le coût, le peuple est fier de ce résultat.
Le gouvernement a réussi ce challenge.
Talon et Houssou un duo de succès.
Giscard AMOUSSOU
Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni était face aux députés membres de la commission des finances de l'Assemblée nationale, vendredi dernier. A l'instar de ses collègues, il a défendu le budget de son ministère dont le montant s'élève à 15, 046 391 milliards FCFA contre un montant de 18, 323 634 milliards FCFA l'année dernière, soit une baisse de 17,89%.
Les prévisions exposées par l'argentier national lui permettront d'atteindre les objectifs assignés par le chef de l'Etat à savoir : assurer la conception, la mise en œuvre, le suivi et l'évaluation de la politique générale de l'Etat en matière économique, financière et monétaire et en matière de construction et de conservation du patrimoine foncier et immobilier de l'Etat.
A cet effet, il sera question pour lui de mobiliser toutes les énergies du ministère de l'économie et des finances afin d'améliorer la performance des structures du ministère ; consolider la stabilité macroéconomique ; améliorer la capacité de financement des dépenses de l'Etat ; assainir les dépenses publiques et améliorer la gestion des biens, meubles et immeubles de l'Etat et du patrimoine foncier national.
Suivant les explications de Romuald Wadagni, les crédits ouverts prennent en compte les dépenses de personnel estimées à 7, 395 621 milliards FCFA ; les achats de biens et services pour un montant de 2, 347 523 milliards FCFA ; les transferts courants pour 3,434 701 milliards FCFA et les acquisitions et grosses réparations évaluées à 868, 546 millions FCFA.
Les dépenses en capital concernent un projet retenu dans le portefeuille du Programme d'investissements publics (Pip) au titre de la gestion 2019. Estimées à 1 milliard FCFA, elles seront utilisées pour le projet de construction du bâtiment des archives et du Centre de formation professionnelle de l'administration centrale des finances.
Ces dépenses sont entièrement pris en charge sur les ressources intérieures du budget national.
F. A. A.
Les différentes structures de base du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) des communes de Dangbo, d'Adjohoun et de Bonou ont été installées, ce samedi 17 Novembre 2018, au Ceg d'Adjohoun. C'était en présence d'une forte délégation de la Direction exécutive du Parti.
Les mobilisations de terrain et les préparatifs s'annoncent bon train dans les différents fiefs des partis. Ainsi, le parti de Me Adrien Houngbédji n'est pas du reste. Il s'active pour renforcer ses cellules de base. En tête de délégation, le contre-amiral Dénis Gbèssèmèhlan accompagné du maire Michel Bahou, des Vice-présidents Joêl Allagbé, Médard Sessinou et d'autres cadres sont allés investir officiellement Serge Ahissou et ses lieutenants politiques dans leur nouvelle fonction à la tête des structures Prd de la vallée de l'Ouémé.
Le président de la section communale d'Adjohoun, David Godonou Houinsa, a rappelé le contexte dans lequel se déroule cette cérémonie. Une initiative qui fait suite à la mise en place des cellules de villages et des arrondissements dont les bureaux ont été étoffés. Il a manifesté toute sa joie pour la forte mobilisation des cadres du parti qui vient réconforter les leaders devant des militants. Raphaël Dègbédji de la section Prd de la vallée de l'Ouémé souligne que le parti dans la 20ème circonscription électorale repose sur des bases solides soutenues par les cadres de concertation des jeunes, des femmes et des sages réunis au sein des structures. Représentant le ministre Ahissou, Philéas Martial Patinvoh a souligné que la machine de mobilisation vient d'être mise en place et vise à responsabiliser devant tous, chaque membre des structures de base.
Il a invité les uns et les autres à poursuivre sans relâche, le travail d'explication de l'idéologie et la vision politiques du Prd aux militants de leurs communes afin de conquérir d'autres citoyens.
Le directeur de cabinet a mis l'accent sur quelques actions du gouvernement et les projets en vue pour la région et qui méritent le soutien de tous. Dénis Gbèssèmèhlan n'a pas manqué de dire sa satisfaction pour la mobilisation dont ont fait preuve les militants, des jeunes, des femmes, des sages et notables et la présence remarquable des rois de la vallée de l'Ouémé aux côtés de leur fils, Serge Ahissou.
Après les engagements des membres installés, il leur a remis officiellement le bâton de pèlerin pour un bon accomplissement de la mission qui leur est confiée.
G.A.
Le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli représentant le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané, a procédé à l'ouverture officielle de la 11ème session de la conférence de l'Observatoire des fonctions publiques africaines (Ofpa), ce samedi 17 novembre 2018, à Azalaï hôtel de Cotonou.
A cette occasion, le ministre béninois de la fonction publique, Mme Adidjatou Mathys a dit toute sa joie d'accueillir cette 11ème session et exprimé au nom de tous ses collègues, ses gratitudes au chef de l'État Patrice Talon. Après avoir exposé l'historique de l'Ofpa depuis l'initiative de Cotonou en novembre 1991 jusqu'à ce jour, elle a relevé les difficultés rencontrées par l'institution.
Par rapport à ces difficultés, elle a sollicité plus d'engagement de ses collègues pour le rayonnement de l'institution.
Le ministre de la fonction publique du Tchad, Ali Mbodou Mbodoumi, président en exercice de l'Ofpa, dans son discours a remercié le président Patrice Talon et son gouvernement d'avoir accepté abriter la 11ème session. Exposant les conséquences de la non tenue des instances décisionnelles de l'Ofpa, il a précisé que cette 11ème session qui se tient à Cotonou, est une occasion pour poser un bon diagnostic afin que les solutions trouvées soient adaptées aux stratégies novatrices de sa relance.
Le ministre de la décentralisation, Barnabé Dassigli, représentant le ministre d'Etat Abdoulaye Bio Tchané a souhaité la bienvenue à toutes les délégations venues prendre part à cette conférence des ministres de l'Ofpa. Pour lui, l'administration doit offrir des services de qualité aux usagers.
Ouvrant officiellement les travaux, il a relevé le rôle que doit jouer l'Institution en tant que véritable outil de soutien aux pays membres pour être vue comme un véritable creuset de réflexions transversales et de mutualisation des expériences pour des fonctions publiques africaines modernes, dynamiques et intelligentes.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Au cours d'une rencontre avec les chefs d'entreprises, ce samedi 17 novembre 2018, au palais de la présidence, le chef de l'Etat Patrice Talon a expliqué la taxe proposée pour le développement du sport.
Selon le président de la République, le développement du sport ne saurait être uniquement l'œuvre du gouvernement. « Notre ambition est d'éveiller chez les enfants, leurs instincts, leurs talents, leurs dispositions sportives et de pouvoir détecter ceux qui ont vraiment des aptitudes, les accompagner à aller un peu plus loin jusqu'au niveau des académies », a-t-il expliqué. Pour cela, il a souhaité intéresser les entreprises aussi bien publiques que privées dans la dynamique du développement du sport au Bénin.
A cet effet, la loi des finances exercice 2019 en étude à l'Assemblée nationale comporte une taxe pour le développement du sport. Elle est fixée selon le chef de l'Etat, à concurrence de 1/1000 du chiffre d'affaires hors TVA. L'instauration de cette taxe permettra aux entreprises du secteur privé et du public, de porter mains fortes au gouvernement pour l'aboutissement de ses initiatives dans le domaine du sport. Ainsi, les entreprises peuvent créer leurs propres clubs sportifs dans les disciplines à savoir, le football, l'athlétisme, le basketball et le handball, qui recevront directement les taxes collectées à travers les investissements des entreprises promoteurs. Lorsque vous devez payer 100 FCFA à l'État comme impôt et que vous les avez déjà dépensés pour votre club, vous n'avez plus rien à payer, a précisé Patrice Talon.
A travers l'entreprise, l'État finance le sport et tout ce qui sera injecté dans les clubs est déductible d'impôts, a-t-il ajouté.
Cette nouvelle innovation du président de la République dans le domaine du sport, a reçu l'avis favorable des chefs d'entreprises. Ils ont salué et encouragé la volonté du Président de la République de les associer au développement du sport dans le pays.
Les chefs d'entreprises ont rassuré le gouvernement de leur disponibilité à l'accompagner dans l'atteinte de ses objectifs pour l'émergence du sport au Bénin.
F. A. A.
Un accident de circulation a eu lieu, ce dimanche, dans les feux tricolores de l'ancien autogare de Tchaourou.
Il a été occasionné par un véhicule Samu qui aurait perdu le contrôle. La fourgonnette est entrée en collision avec les motocyclistes qui stationnaient au feu rouge en sens inverse.
Le bilan fait état de plusieurs morts ainsi que des blessés graves.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'énergie était l'invité de la télévision Canal3, ce dimanche 18 novembre 2018, dans l'émission ‘'Zone franche''. Dona Jean-Claude Houssou
a exposé les efforts du gouvernement du Nouveau Départ pour rendre l'énergie électrique disponible et à moindre coût aux populations.
Selon le ministre, le président Patrice Talon et son gouvernement ont donné au secteur de l'énergie, une priorité dans le Programme d'actions du gouvernement (Pag), avec 10% des projets, soit environ 700 milliards de francs CFA. Cet intérêt accordé au secteur a permis de conjuguer au passé les coupures intempestives de courant qui faisaient souffrir les populations. En deux ans et demi, souligne-t-il, le gouvernement a beaucoup fait et les résultats palpables sont visibles sur le terrain.
Des mesures à court terme ont permis la remise en fonction de toutes les centrales, a informé le ministre de l'énergie.
Pour que l'objectif fixé par le chef de l'Etat qui est de rendre l'énergie disponible à toutes les populations fin 2016 soit atteint, des négociations ont été menées. Ces actions, explique Dona Jean-Claude Houssou, ont permis de bénéficier d'une puissance de 60 mégawatts de la part de la Communauté électrique du Bénin (Ceb). Dans la même perspective, en mai 2016, un avis d'appel d'offres international a été lancé pour l'installation d'une centrale thermique de 120 mégawatts, a-t-il rappelé avant d'ajouter que le chef de l'Etat a également donné des instructions pour que les problèmes d'indemnisation en ce qui concerne la centrale de Maria Gleta déjà à un taux d'exécution de 70%, soient réglés.
Pour ce projet, plus de 1000 emplois ont été créés et des entreprises béninoises se sont révélées. Ces sociétés pourront selon le ministre, améliorer leurs compétences et compétir à l'international. D'ici 2020, plus de 400 mégawatts sont envisagés et seront disponibles sur le territoire, annonce le ministre de l'énergie.
Il a ajouté qu'il y aura également le code béninois de l'électricité. Ce code déjà en réforme, va poursuivre son circuit pour aboutir bientôt à sa ratification.
Le financement d'une seconde centrale de 120 mégawatts est en train d'être bouclé, a informé le ministre de l'énergie.
Vers une gestion déléguée de la Sbee.
Au sujet de la Sbee (Société béninoise d'énergie électrique, Dona Jean-Claude Houssou a souligné que le gouvernement a décidé qu'elle soit assainie. L'une des mesures importantes prise dans ce sens, est celle de l'annulation de sa dette vis-à-vis de l'Etat.
Cette dette, selon le ministre, est survenue parce que c'est l'État qui achetait du combustible. A cet effet, un dispositif de régulation qui permet à l'État de ne plus devoir à la Sbee, a été mis sur place et des compteurs prépayés ont été installés dans toute l'administration. Mais dans les zones où cela n'est pas possible, le gouvernement a décidé de laisser fonctionner les compteurs conventionnels et l'État s'est engagé à payer une avance trimestrielle.
En raison de la situation que traversait la Sbee, le gouvernement est allé chercher une ‘'société championne'' dans le secteur, pour lui venir en aide.
Dans les jours à venir, annonce Dona Jean-Claude Houssou, on assistera à une gestion déléguée de la Sbee.
L'énergie étant un besoin primordial, doit être disponible et à profusion. Pour cette raison, le président Patrice Talon s'investit lui-même dans tout ce qui se fait dans ce secteur.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Célébrer deux icônes de la liberté à savoir Frédéric Bastia et Père André Quenum, à travers des essais littéraire des jeunes. C'est la vision de l'association « Libre Afrique Bénin » avec le soutien de la Fondation Atlas et Audace Institut Afrique.
Intitulé « Ecrire la liberté », ce concours lancé officiellement, samedi 10 novembre, connaîtra son épilogue le 10 décembre 2018.
Ils seront au total 20 nominés dont les trois premiers prix nommés Frédéric Bastia. Parmi les 20 plumes nominés, il sera question pour chacun de défendre sa production au cours d'une soirée qui permettra à l'un d'entre eux d'emporter le prix spécial « André Quenum ».
C'est donc parti pour la célébration des belles plumes parmi les jeunes qui s'essaient à l'écriture. Plusieurs thématiques peuvent être abordées par les postulants et relatives à la politique, l'économie, le social, le culturel, les droits de l'Homme, et bien d'autres. Organisé par Libre Afrique Bénin grâce au soutien de la Fondation Atlas et Audace Institut Afrique, la 1ère édition du concours d'essai « Ecrire la liberté » vise à stimuler chez les jeunes le goût de l'écriture libre.
Ouvert aux étudiants, jeunes professionnels, acteurs de la société civile âgés de moins de 35 ans, ce concours honore la mémoire de deux combattant de la liberté, Frédéric Bastia et Père André Quenum.
Ledit concours s'adresse aux candidats résidant au Bénin, qui devront écrire un essai de 1000 mots maximum sur un thème d'actualité ou généraliste portant sur la défense des idées de la liberté. Entre autres, droits individuels, libertés politique et économique, démocratie, société civile, entrepreneuriat, et valeurs libérales. Il s'agira de répondre à une problématique liée à la liberté. Au terme de ce concours, les 20 nominés devront participer à une formation qui fera d'eux des ambassadeurs de la liberté, avec une attestation de participation.
Ce concours rend compte du combat que mènent Libre Afrique Bénin, la Fondation Atlas et Audace Institut Afrique pour la défense de la liberté.
Les 20 meilleurs essais y compris ceux des lauréats, seront publiés sur la plateforme Libreafrique.org, sur les sites partenaires du concours.
Encadré
Quid des partenaires
Reconnue comme organisation non gouvernementale au Bénin, Libre Afrique Bénin (Lab), principal organisateur du concours, a pour objectifs, la promotion des réflexions nouvelles et audacieuses sur le développement de l'Afrique.
Dans cette même vision, elle organise des ateliers de réflexion, des conférences, des séminaires pour enrichir les idées et dégager de nouvelles voies crédibles pour un développement durable du continent africain. Aussi, réalise-t-elle des études sur les problèmes économique, social et assure des formations surtout à l'endroit de la jeunesse. Elle invite aussi les intervenants extérieurs choisis en fonction de leurs compétences spécifiques ou leur fonction liées aux sujets traités afin d'enrichir la réflexion du groupe.
Quant à la fondation Atlas Network, elle est une organisation à but non lucratif connectant un réseau mondial de plus de 475 organisations de libre marché dans plus de 90 pays du monde disposant d'idées et des ressources nécessaires pour faire avancer la cause de la liberté.
La fondation Atlas Network ne reçoit de fonds d'aucune institution gouvernementale ou quasi gouvernementale. Elle est totalement indépendante car financée par les dons volontaires de ceux qui chérissent les principes d'une société libre. Atlas Network entretient un réseau de partenaires partageant la même vision d'un monde libre, prospère et pacifique, dans lequel l'Etat de droit, la propriété privée et les marchés libres sont défendus par des gouvernements aux pouvoirs limités.
Le but étant de favoriser un changement pacifique porté par la société civile en éliminant les obstacles à la dignité et l'épanouissement humains.
Giscard AMOUSSOU
Le stade de l'amitié général Mathieu Kérékou a accueilli la cérémonie de lancement officiel de la 14ème édition du festival international de théâtre du Bénin (Fitheb), ce samedi 17 novembre 2018. Un parquet de troupes est venu égayer les cœurs à cette cérémonie présidée par le ministre de la culture, du tourisme et des sports, Oswald Homeky.
Sous les feux des projecteurs aux regards joyeux des metteurs en scène, des acteurs, des spectateurs et des autorités ministérielles, les rideaux sont levés sur la 14ème édition du Fitheb.
Danses acrobatiques, démonstrations diverses, tout était au menu ce samedi au stade général Mathieu Kérékou.
Selon le directeur du Fitheb, Eric-Hector Hounkpè, il y a lieu avant toute chose de saluer le ministre qui a travaillé pour que cet événement ait lieu. Pour lui, il sera question au cours de cette édition, de « faire du théâtre le point de mire de la culture et des arts ».
Il s'agit selon le responsable du festival, de « faire en sorte que cette institution s'éclate et fasse rayonner le Bénin ».
Il annonce que « la 14ème édition va recevoir des théâtres que l'équipe a trouvé bienséant. Il y aura le conte chanté, le conte mimé, l'humour et bien d'autres genres ».
Tout ce paquet de présentations trouve son essence à travers le thème « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». Ainsi cette édition 2018 du festival réserve bien de surprises concoctées par le directeur et son équipe. « Nous avons choisi ce thème parce que l'observation ces deux dernières décennies ont révélé plusieurs formes de théâtre, le théâtre forum, le théâtre de développement, le théâtre filmé », explique Eric-Hector Hounkpè.
Au cours de cette édition, informe-t-il, « Nous aurons à distinguer des personnalités qui ont marqué le théâtre au Bénin comme ailleurs ». Il précise entre autres : « Nous irons le 21 novembre à la rencontre des directeurs de festival. Nous voulons ouvrir la voie côtière et la voie sahélienne et nous explorerons la voie maghrébine ».
Et pour conclure, le directeur du Fitheb déclare : « Nous voulons saluer toutes les compagnies qui sont là, nous voulons saluer les troupes béninoises, nous voulons du 16 au 24 novembre vous célébrer ».
‹‹ Le Fitheb appartient désormais à l'univers mondial du théâtre››
Le ministre Oswald Homeky se dit heureux de cette rencontre qui reste une édition de transition. « Je voudrais au nom du Président de la République du Bénin, Son Excellence Patrice Talon, vous souhaiter la bienvenue au pays de la culture. Un pays en pleine mutation. Un pays en pleine réforme. Un pays qui en train de s'organiser pour se révéler à lui-même, à ses concitoyens mais aussi à l'Afrique et au monde entier. Je voudrais dire ma joie de recevoir ici même, aux cotés des troupes béninoises, toutes les troupes venues de l'étranger, des pays frères et amis d'Afrique et aussi de l'Europe et d'ailleurs. Bienvenue à chacun de vous et merci de venir célébrer le théâtre avec nous », a-t-il déclaré. Selon le ministre, « Le Fitheb va au-delà de chacun de nous et même s'il a été initié par des Béninois, même si plusieurs acteurs culturels revendiquent sa paternité, il faut avoir le courage de reconnaître que le Fitheb appartient désormais à l'univers mondial du théâtre. Le Fitheb a cessé d'être béninois. Il est désormais pour tous les passionnés du théâtre du monde entier. C'est pour cette raison que le Bénin s'honore de l'accueillir ». Promettant de plus belles innovations, il confie : « Je voudrais au nom du Président de la République du Bénin, au nom de tout le gouvernement que cette édition 2018 que nous aurions souhaité encore plus belle, plus forte, plus riche est pour nous une édition de retour et de renaissance. Nous gardons les yeux rivés sur 2020, année où le Bénin célèbrera ses 60 ans d'indépendance, année où le Fitheb sera à sa 15ème édition ». Soulignant que le théâtre est l'une des choses les plus riches que l'on possède, Oswald Homeky assure que « nous offrirons à notre pays et au monde entier, un Fitheb encore plus intéressant, encore plus rayonnant et surtout mieux organisé ».
Les spectacles prévus dans le cadre de ce festival se dérouleront dans six grandes villes du pays pour le plaisir des populations.
Giscard AMOUSSOU
Quelques images
Imperturbable. Le chef de l'Etat reste le seul chef d'Etat que le Bénin n'a jamais connu. Depuis 1060, le Bénin cherchait la marque d'homme exemplaire et rigoureux. Au lendemain de la conférence nationale, le Bénin, de part ses choix successifs, laisse toujours des insatisfactions. A la recherche d'un chef d'Etat rigoureux, ambitieux et convaincu de ses projets pour le Bénin, 2016 en a révélé un de particulier. Patrice Talon, l'espoir d'une nation presque éplorée. De part ses réflexions, son engagement et sa fermeté, l'homme passe aux yeux des béninois comme un responsable unique en son genre. Qui l'aurait cru. Même si l'on doute encore de sa franchise par moment, certains faits parlent d'eux-mêmes. Calme, rigoureux et actif, Patrice Talon marque les cœurs. Même si certains le reçoivent négativement, d'autres se réjouissent au regard des actes indispensables pour le développement du Bénin qu'il pose. Bien qu'impopulaire, l'homme ne se mêle pas aux critiques, il passe toujours inaperçu. Les mauvaises langues ne l'incitent pas à se laisser distraire. Pour lui, ce sont les réformes ou rien. Les réformes avant tout. Il s'y met petit à petit. Malgré les bruits de moteurs, les projets sortent comme une tortue de l'eau. Ses différentes sorties bien calculées portent sur des chantiers qui lui tiennent à cœur. A chacune de ses sorties, des actes positifs. Dans son style particulier, il imprime la marque du changement aux populations qui doivent du coup, intégrer les bonnes manières. Pour une fois dans l'histoire du Bénin, un président fait drainer tous les politiques à ses côtés. Patrice Talon n'est nullement contredit par sa famille politique comme l'on a eu à voir dans le passé. L'homme reste unique en son genre. Ses qualités font de lui, un vrai animal politique. Aujourd'hui, tous les secteurs producteurs de richesses sont stimulés, les ministres comme les directeurs sectoriels suivent la dynamique du changement impulsée par le chef de l'Etat. Même ceux qu'on a vu hier à la tâche sans résultats jouent aujourd'hui la carte de la bonne gestion. Comme pour dire que c'est la tête qui conduit le corps. Les manières de fonctionner changent radicalement, laissant place à l'obligation de résultat. Le seul chef d'Etat dont seul le nom fait trembler les superpuissants d'hier.
Lancés par le Ministre de l'énergie, Dona Jean Claude Houssou, les travaux de la revue 2017 du secteur de l'énergie se sont déroulés le vendredi 16 novembre 2018, à Bénin Royal Hôtel de Cotonou. A l'issue des travaux auxquels le coordonnateur du MCA 2, les partenaires techniques et les acteurs privés du secteur ont pris part, plusieurs recommandations ont été formulées.
La revue 2017 du secteur de l'énergie s'est articulée autour du thème : « Amélioration du cadre institutionnel, législatif et réglementaire et participation des privés dans le secteur ». L'objectif global de cette revue est de faire le point de la mise en œuvre des recommandations de la revue de l'année 2017. Quatre principaux points ont meublé les débats. Il s'agit de l'évaluation de la revue 2017, de l'état des lieux du secteur, l'analyse de l'état des lieux et la formulation des recommandations.
« Sur 7 actions qui ont été retenues au titre des recommandations, 5 actions ont été exécutées. Soit un taux de réalisation de 71%. En ce qui concerne l'état des lieux, il a permis de faire une description complète du secteur grâce aux données quantitatives et qualitatives. Les performances et contre-performances du secteur ont été analysées et des solutions sont proposées pour l'amélioration du secteur », a résumé le Vice-président de l'Autorité de régulation de l'électricité (ARE), M. Kana Boco à l'issue des travaux.
Parmi les recommandations formulées, on peut retenir qu'il a été souhaité que les structures sous tutelle du ministère soient dotées de moyens matériels conformément aux normes internationales, rendre effectif le mécanisme de payement de l'administration à la Sbee, apurer les dettes de la Sbee vis-à-vis de la CEB et mettre en place le mécanisme qui permettra à l'ARE de parvenir à son autonomie financière.
D'autres recommandations ont été formulées pour permettre aux agences décentralisées du secteur de l'énergie de parvenir à leur autonomie financière notamment le CONTROLEC et l'ABERME.
Par ailleurs, Une enquête de satisfaction des consommateurs pour apprécier l'efficacité des actions mise en œuvre a été proposée.
Pour le coordonnateur national MCA-Bénin II, Gabriel Dégbégni, Les PTF ont noté avec satisfaction la bonne préparation de cette revue ainsi que l'amélioration de la qualité des différentes présentations. « La qualité des questions qui ont été posées témoignent de l'intérêt des acteurs y compris les PTF par rapport aux questions de l'évolution des activités du secteur. », a-t-il indiqué.
Mais il a déploré que les dépenses de fonctionnement par rapport aux dépenses en capitale sont très faibles et ne permettent pas d'assurer un bon fonctionnement du secteur face aux défis que sont le marché régional, le développement des énergies renouvelables, la promotion des producteurs indépendantes etc ...
Il a rassuré que « (…) les PTF tous ensembles ont renouvelés leur engagement à accompagner le gouvernement dans la mise en œuvre des actions prévues aux Programme d'action du gouvernement et sont disposés à répondre au tant que faire se peut, selon leur procédure et disponibilité, aux exigences pour une véritable promotion du secteur et la durabilité des actions qui sont menées ».
« Du rapport de synthèse finale qui vient d'être présenté, il ressort que les préoccupations des différents vecteurs du secteur ont reçu un écho favorable. Même s'il y a des difficultés persistances que j'ai notées. Cela n'empêche que je me réjouisse des résultats éloquents auxquels vous êtes parvenus aux termes de vos travaux. Aussi, je suis convaincu que l'ensemble des acteurs que nous constituons, disposons des tableaux de bord pour réussir pleinement la mise en œuvre donc du programme du développement du secteur », a expliqué le Ministre de l'énergie avant de clôturer les travaux.
Il a souligné que le défi qui attend les autorités dans ce secteur est plus qu'énorme et au regard de la présentation l'espoir est permis pour le développement harmonieux du secteur.
Marcel HOUETO
Les Scorpions de la Gambie ont ralenti l'élan de qualification des Ecureuils du Bénin en les dominant cet après-midi, à banjul, par un score inattendu de 3 buts contre 1.
Ils ont pourtant commencé par faire forte sensation cet après-midi à Banjul dans un stade quasi vide. Dans une confrontation qui ne s'annonçait pas facile pour les poulains du technicien français Michel Dussuyer, Khaled Adenon et ses coéquipiers ont surpris les Scorpions en ouvrant le score dès la 35ème minute sur une reprise de tête de Steve Mounié.
Surpris, les scorpions se montrent plus offensifs mais il ne parviendront pas avant la fin de la première période à trouver le chemin des filets.
A la reprise, les locaux se montrent plus réalistes. Très engagés et déterminés, ils finnissent par égaliser à la 70 ème minute grâce à Lamin Jallow. A un but partout, les Ecureuils devaient se ressaisir. Mais physiquement et techniquement, ils n'étaient pas à la hauteur de leurs adversaires. Les poulains de Michel Dussuyer n'arrivent pas à tenir tête à leurs adversaires. L'absence du capitaine Stéphane Sessegnon est bien remarquable.
Les scorpions en multipliant les velléités offensives parviennent à trouver la faille défensive des Ecureuils. Ils reprennent d'abord l'avantage en inscrivant un second but grâce à Jobé à la 78 ème minute. Les rares actions offensives de la sélection béninoise n'inquiètent guère les gambiens qui se sentent plus en confiance. Dans le temps additionnel (90+4), Lamine Jallow profite d'une nouvelle relâchement de la défense béninoise pour marquer le 3ème but gambien. A 3 buts à 1, la Gambie revient de loin dans un groupe où ses chances de qualifications sont presque nulles.
En attendant les résultats de la rencontre Togo-Algérie le Bénin conserve sa 2ème place du groupe D derrière l'Algérie. Quelque soit le résultat du match Togo-Algérie, le Bénin a encore des chances de qualification pour la CAN 2019. Mais cela passe forcement par une victoire contre le Togo en mars 2019 à Cotonou
Marcel HOUETO
Les Écureuils du Bénin ont été battus ce soir par le score de 3 buts contre 1, dans le cadre des éliminatoires de la CAN Cameroun 2019.
Ils étaient à Banjul, ce samedi 17 novembre, pour le match retour contre la Gambie. Les poulains de Michel Dussuyer n'ont pu réussir à sortir la tête du jeu.
En l'absence de Stéphane Sessegnon, capitaine emblématique de l'équipe nationale, les Ecureuils ont su tenir le coup durant les 45 premières minutes. Malgré la légère domination gambienne, Steve Mounié a pu sur un centre de Séidou Barazé trouver la faille de la défense gambienne par une reprise de la tête. Inscrivant ainsi le premier but de la partie. Les deux équipes n'ont pu améliorer le score jusqu'à la fin de la première partie du jeu.
La deuxième partie du match a été profitable pour aux Scorpions de la Gambie qui ont cherché les failles défensives des Béninois pour prendre leur revanche.
Les efforts des Écureuils n'ont pu rien donner. Le score est donc resté en faveur des Gambiens qui ont troué trois fois en vingt minutes le fond des filets béninois.
Avec un score de 3 buts contre 1, les Scorpions remportent le match sur les Écureuils.
G.A.