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24 Heures au Bénin

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Mario Elonm Mètonnou apprécie les réalités de l'assainissement sur le terrain

Sat, 11/24/2018 - 10:13

Le procureur de la République près le tribunal de première instance de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a effectué une visite inopinée sur le terrain, ce samedi 24 novembre, pour constater la discipline dans le rang des populations en matière de salubrité.
Depuis le lancement de la répression contre les personnes qui jettent les ordures un peu partout dans la ville, la discipline semble revenir. Et pour constater les faits, le procureur a fait une descente dans certains quartiers de Cotonou. L'objectif est de mieux apprécier l'efficacité de ses actions dans le cadre de la lutte contre la pollution à Cotonou.
Dans la matinée de ce samedi, le procureur Mario Elonm Mètonnou a fait le tour de quelques quartiers notamment les plus insalubres de Cotonou : Zongo, Gbegamey, Tokpa, Akpakpa, etc.
La délégation conduite par le procureur a constaté de visu la discipline qui s'observe désormais sur le terrain.
Les riverains comprennent déjà le bien fondé des actions de Mario Mètonnou qui entre dans la dynamique de l'assainissement de l'environnement que prône le chef de l'État. Les populations promettent d'en faire une habitude afin de rendre la ville plus attrayante.
Le procureur souligne que chacun a le devoir de garder son environnement propre.
Il pense bien continuer avec la sensibilisation suivie de la répression pour que les populations évitent de transformer les domaines publics en dépotoirs d'ordures.
Mario Mètonnou est décidé à rendre Cotonou propre.
G.A.

Categories: Afrique

Ecobank et Ethiopian Airlines simplifient le processus de voyage des clients

Fri, 11/23/2018 - 23:38

L'hôtel Marina Bénin de Cotonou a abrité ce vendredi 23 novembre 2018, la cérémonie de lancement du partenariat entre Ecobank et Ethiopian Airlines. Cette association vise entre autres à offrir aux clients, une meilleure expérience en simplifiant le processus de voyage.
La cérémonie a réuni le directeur général de l'Ecobank, Lazare Komi Noulekou, le représentant d'Ethiopian Airlines, Miretab Teklaye, ainsi que d'autres responsables de la Banque panafricaine et de la compagnie aérienne.

Offrir à tous les Africains en général et Béninois en particulier, la meilleure expérience de voyage à Cotonou en fournissant des applications mobiles conviviales avec des agents dédiés à tous les points de contact pour améliorer la qualité de service fournis au Bénin : tel est l'objectif du partenariat entre la plus grande compagnie aérienne en Afrique, Ethiopian Airlines et la Banque Panafricaine Ecobank.
« (...) c'est tout le processus de voyage qui a été révolutionné, depuis la réservation de billet jusqu'à l'embarquement, en passant par le payement, l'enregistrement, les formalités policières. Vous disposez désormais, partout où vous êtes, d'une application mobile qui vous facilite le choix des billets Ethiopian Airlines », a déclaré le directeur général de Ecobank Bénin.
Selon Lazare Komi Noulekou, aucun secteur ne peut échapper à l'ère de la digitalisation.
« C'est une aubaine à saisir surtout dans nos pays au sud du Sahara », a-t-il confié
Pour le représentant de Ethiopian Airlines Miretab Teklaye, la mission de la compagnie est de connecter d'abord les pays d'Afrique entre eux et ensuite au monde entier. Aux dires du représentant de Ethiopian Airlines, il ne suffit pas juste d'acheter des avions et d'opérer des services. La compagnie a mis en place un suivi complet pour faire développer l'industrie à travers la formation au sein d'une académie d'aviation qu'elle dispose. L'académie détient tous les certificats internationaux pour sortir des professionnels de l'aviation, des pilotes en passant par les hôtesses.
Il signale que 12 hôtesses béninoises ont été recrutées et suivent actuellement une formation à Addis-Abeba.
Toujours dans un esprit de panafricanisme explique-t-il, Ethiopian Airlines a mis en œuvre son application mobile qui a pour but de rapprocher les services aériens des passagers, des consommateurs tout en facilitant les options de paiement.

Deux applications distinctes

Selon Loick Allide du service marketing et ventes de Ethiopian Airlines, il s'agit de deux applications distinctes. Un client qui fait sa réservation sur l'application d'Ethiopian Airlines renseigne-t-il, peut décider d'aller payer dans une agence Ecobank. Il choisit ainsi à la fin de la transaction l'option « payer en agence Ecobank » avec un numéro de référence qui est généré lors de l'opération.
Le client peut aussi choisir de ne pas aller en agence Ecobank pour faire son payement et le faire directement via son application Ecobank Mobile, cette fois-ci en choisissant l'option « payer Ecobank Mobile ».
L'application Ethiopian Airlines donne un code de référence grâce auquel, le payement sera fait au niveau de l'application Ecobank.
En faisant une réservation ou en achetant un billet avec l'application de Ethiopian Airlines, le client obtient 15% de réduction sur le prix applicable en agence. Ce qui constitue un avantage non moins négligeable quand le consommateur fait son payement via les applications.
« Vous pouvez ouvrir un compte instantané sans vous rendre à la Banque, sans fournir aucune pièce. C'est ce que nous appelons le compte espèce. Vous pouvez bénéficier de ce partenariat entre Ethiopian Airlines et Ecobank », a signalé Mathias Dékadjévi, chef diffusion et distribution marketing Ecobank.

Les clients peuvent désormais partout où ils sont, procéder aux réservations de billets de la compagnie Ethiopian Airlines, effectuer le payement via l'application Ecobank où dans les agences de la Banque panafricaine. Aussi, l'enregistrement et les formalités policières à l'aéroport sont-ils simplifiés avec une facilitation de l'embarquement électronique grâce au portable.

Les deux applications Mobiles : Ethiopian Airlines et Ecobank sont disponibles sur Play store et sont faciles à utiliser pour tous citoyens.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

MTN Bénin mobilise 75 milliards pour améliorer la qualité de ses services

Fri, 11/23/2018 - 22:23

Le réseau de téléphonie mobile, MTN Bénin a signé ce vendredi à Cotonou, une convention d'accord de prêt de 75 milliards de francs Cfa avec un consortium de banques, pour l'amélioration de la qualité de ses services. La cérémonie officielle de signature de l'accord s'est déroulée au siège de MTN Bénin en présence du Directeur Général, Stephen Blewett et la Directrice commerciale de la Société Générale Bénin, Mme Yénita Bamba représentant le consortium de banques.

D'un montant de 75 milliards de francs CFA, la facilité de ce prêt a une durée de remboursement de sept ans. MTN Bénin prévoit d'investir une partie de cette somme dans l'amélioration de la qualité de ses services et produits.
Compte tenu du montant significatif de cette levée de fonds, la Société Générale Bénin à travers Structured Finance Group (« SFG »), la plateforme de Financements Structurés Afrique Sub-Saharienne du Groupe Société Générale, a été le principal agent et arrangeur de ce crédit syndiqué auquel un pool de plusieurs banques de la place ont participé en tant que préteurs : Bank Of Africa Bénin - Diamond Bank S.A - Orabank Bénin (Obbe) - Ecobank Bénin - Banque Africaine pour l'Industrie et le Commerce (Baic) - Banque Populaire pour l'Epargne et le Crédit (Bpec) - Bsic Benin Sa.
Pour le Directeur Général de MTN Bénin, Stephen Blewett « c'est un jour important pour nous parce que c'est le plus grand prêt dans le secteur au Bénin. Cela montre que nous pouvons faire de grande chose dans le futur. Mais cela nécessite de gros investissement. Ce crédit obtenu, témoigne de la crédibilité financière auprès des banques. », a-t-il indiqué.
« L'objectif est de permettre à MTN d'avoir les moyens de développer son réseau, de faire des investissements qui lui permettront d'offrir un meilleur service de téléphonie à ses clients », a précisé Mme Yénita Bamba.
M. Alassane Arouna, le responsable financier et comptable de MTN Bénin a ajouté que « C'est une action salutaire pour laquelle nous remercions à SGB et les autres banques pour nous avoir renouvelé leur confiance. Parce que ce n'est pas la première fois que nous faisons ça. C'est la troisième fois que nous levons ce type de prêt au Bénin et toujours auprès des mêmes banques ».

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Le projet asphaltage prend définitivement corps à Sème-Podji

Fri, 11/23/2018 - 18:47

Depuis ce mercredi 22 novembre 2018, les populations de Djeffa dans la commune de Sème-Podji ont commencé la dernière phase de la libération des espaces publics dans le cadre du projet asphaltage devant aboutir à la réalisation du pavage de la route Ekpe carrefour passant par Djeffa jusqu'à Djeffa gare. Boutiques, buvettes, maisons et hangars sont démolis par leurs propriétaires sous le regard de leur chef village, Dominique Ahouandjinou. " il faut accepter de faire des sacrifices pour le développement de notre localité. L'essentiel maintenant est que les travaux proprement dits démarrent très vite pour combler les attentes des populations....", a déclaré ce dernier. Certains riverains tiennent le même langage que lui. " C'est pour l'avenir nous travaillons...", disent-ils. Ainsi, sans violence, les ouvriers continuent de détruire les installations.
Dans le cas contraire, les tracteurs de la société Ofmas internationale, maître d'ouvrage, descendront sur le terrain pour nettoyer les lieux, dès lundi prochain. Selon le programme, le pavage de ladite route commence en janvier 2019.

Jules Maoussi

Categories: Afrique

La Corée du Sud fait don de véhicules au Maec

Fri, 11/23/2018 - 14:29

Quatre véhicules neufs, dont deux minibus et deux Suv ont été mis à la disposition du ministère Affaires étrangères et de la coopération (Maec). Il s'agit d'un don de la Corée du Sud qui vise à renforcer la mobilité du protocole.
Le ministre Aurélien Agbénonci a reçu les clés des véhicules des mains de l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, ce jeudi 22 novembre 2018.
Pour le ministre, ce geste témoigne de la qualité des relations entre les deux pays.
La Corée du Sud, indique-t-il, assiste le Bénin dans plusieurs domaines dont celui de l'éducation et de la formation. Cela se traduit par la formation de boursiers béninois à l'Académie de diplomatie de la Corée ; à l'ouverture du Bénin aux investisseurs sud-coréens et aux soutiens mutuels des deux pays dans les instances internationales.
« Nous sommes en dialogue permanent avec l'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin. En marge de l'Assemblée générale des Nations Unies, la Corée du Sud et le Bénin se sont engagés à travailler ardemment en faveur d'une paix durable dans le monde. Nous œuvrons pour que le pays s'intéresse au Programme d'actions du gouvernement par des actions d'investissements qui seront visibles bientôt », a annoncé le chef de la diplomatie béninoise.
L'ambassadeur de la Corée du Sud près le Bénin, Kim Sungsoo, a salué le leadership du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération dans le cadre du raffermissement des relations entre les deux pays.
Depuis 2016, l'axe bénino-coréen est plus que jamais renforcé, s'est-il réjoui.
Le chef de la diplomatie béninoise a saisi l'occasion de cette cérémonie pour faire le tour des relations entre les deux pays.
F. A. A.

Categories: Afrique

La loi portant exercice de droit de grève au cœur d'un atelier

Fri, 11/23/2018 - 14:13

Le président du Conseil national du dialogue social (Cnds), Guillaume Attigbé a présidé, ce jeudi 22 novembre 2018, à Cotonou, un atelier sur l'étude de l'application de la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève au Bénin.
Le président du Cnds a souligné que le Bénin est confronté à des crises sociales relativement graves et récurrentes qui mettent à mal la cohésion sociale, la paix et la stabilité, conditions indispensables d'un développement économique harmonieux et de progrès social. Ces crises selon lui, surviennent soit sur fond de mobilisation contre la vie chère, de protestations sociopolitiques, des réformes économiques envisagées ou mises en œuvre dans le pays ou, soit comme les conséquences des politiques et mesures de réformes engagées par les gouvernements successifs. Malgré cela, le Bénin rappelle-t-il, dispose d'un arsenal juridique dont la mise en œuvre conséquente devrait permettre une meilleure gestion des crises sociales récurrentes. Comment renforcer les mécanismes de consultation bipartite et tripartite dans le pays ? Comment consolider le processus de dialogue social ? Comment revoir le mode opératoire de la gouvernance sociale et enfin quel dispositif consensuel mettre en place pour l'exercice du droit de grève ? Ce sont là les préoccupations fondamentales auxquelles les travaux de l'atelier sont appelés à répondre. Ils visent selon Guillaume Attigbé, à identifier les efforts à réaliser dans ce sens. A cet effet, le Cnds a jugé nécessaire de commanditer l'étude dont les résultats seront validés au cours des travaux qui vont durer deux jours.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le Bénin reçoit 4,6 milliards FCFA de l'Union Européenne

Fri, 11/23/2018 - 14:10

Dans le cadre de la mise en œuvre de la stratégie nationale de développement du secteur agricole au Bénin, l'Union européenne et l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) ont de commun accord signé une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs.
La convention à été signée, ce jeudi 22 novembre, à la Délégation de l'Union européenne à Cotonou.
La coopération Union européenne - Bénin ne cesse de porter ses fruits. En complément à l'appui budgétaire sectoriel qu'elle accorde au Bénin, dans le cadre du Programme d'appui au développement durable du secteur agricole (Padsa), l'Union européenne vient de faire un nouveau geste. La signature avec l'Agence belge de coopération au développement (Enabel) d'une Convention de mise en place d'un dispositif de dialogue entre les acteurs du secteur agricole, vient de permettre au Bénin de bénéficier d' appui de 4,6 milliards FCFA.
L'Ambassadeur du Royaume de Belgique près le Bénin, Xavier Leblanc, a expliqué que l'Appui au renforcement des institutions du secteur agricole (Arisa) est un projet qui vise à appuyer la mise en œuvre de la réforme sectorielle initiée par le gouvernement du Bénin.
Dans l'optique de faciliter le processus de transition et d'opérationnalisation de partage de fonctions entre acteurs dans le contexte du secteur agricole via deux domaines. Il s'agit du renforcement des capacités des structures opérationnelles déconcentrées et décentralisées et de l'appui aux filières prioritaires dans leur structuration en interprofession et dans l'adoption de leurs plans d'actions.
Le chef de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, Olivier Nette, a précisé que cette convention témoigne de l'engagement solide de son institution et de la Belgique dans le cadre de la coopération Ue-Bénin prioritairement dans l'agriculture.
Olivier Nette rappelle qu'en 2017, le secteur agricole à lui seul a contribué à plus de 20% au Produit intérieur brut (Pib) et constitue la principale source de devises du pays.
Plus important encore, souligne-t-il, 50% des Béninoises et des Béninois dépendent de ce secteur pour leur emploi.
Le directeur de cabinet du ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche souligne que « La part active que nous avons prise dans la formulation de ce projet d'appui au renforcement des institutions publiques et du secteur privé dans le secteur agricole au Bénin, est le reflet de notre ferme volonté de voir concrétiser les cinq domaines de l'appui complémentaire du Padsa ». Bonaventure Kouakanou indique que les importantes réformes institutionnelles engagées dans le secteur agricole visent à recentrer les services de l'Etat dans leurs rôles régaliens et à contribuer à stimuler l'initiative privée qui, en particulier, devrait assurer les fonctions de conseils, de fournitures d'intrants, de production, de transformation et commercialisation.
Giscard A.

Categories: Afrique

Aurélien Agbénonci salue la démarche du président français

Fri, 11/23/2018 - 14:03

Le ministre des Affaires étrangères Aurélien Agbénonci, invité de Rfi, ce vendredi 23 novembre 2018, s'est prononcé sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ceci du fait que le rapport des restitutions des œuvres d'art africaines va être remis dans l'après-midi de ce jour au président français Emmanuel Macron. Le ministre béninois des Affaires étrangères s'est également penché sur les conditions de réception, de conservation et de gestion des œuvres au Bénin.

A la demande du président français, un rapport a été rédigé par l'historienne de l'art Bénédicte Savoy et l'économiste sénégalais Felwine Sarr sur la restitution des œuvres d'art africaines. Ce rapport qui sera remis cet après-midi à Emmanuel Macron, plaide pour une restitution définitive des dizaines de milliers d'œuvres d'art à leurs pays d'origine.
Les deux universitaires proposent également de modifier le code du patrimoine français pour permettre ces retours.

Face à cette nouvelle, Aurélien Agbénonci se réjouit du fait que la promesse a été tenue. Ce qui traduit selon lui, une évolution du droit positif français allant dans le bon sens.
« C'est une bonne avancée, c'est une victoire qui est commune aux partenaires, aux deux partenaires que nous sommes ». Il a salué le courage du président Macron et la démarche constructive adoptée par ce dernier.

A la question de savoir si les conditions sont déjà réunies pour accueillir ses œuvres, le ministre des Affaires Etrangères rassure que le Bénin a pris le temps de faire son ‘'home work ‘' qui consiste à créer les conditions idéales de réception mais aussi de conservation et de gestion.
« Nous avons sollicités les plus grands cabinets du domaine de l'art (...) et lorsque vous voyez ce qui est prévu en terme de développement muséal au Bénin, je peux vous dire qu'on ne peut être que rassurer », a-t-il affirmé.

Plusieurs projets en cours au Bénin témoignent de la volonté du Chef de l'Etat Patrice Talon, à réunir les conditions idéales pour la réception des biens culturels en France. Outre la rénovation des musées nationaux du pays, le gouvernement a lancé le projet de la construction de 04 nouveaux musées à Porto-Novo, Ouidah, Allada et Abomey.

Ces musées sont relatifs à l'épopée des rois et des amazones, les civilisations Vodoun et Orisha.
Aussi, il y a-t-il la construction du musée Toussaint Louverture de la résistance.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

100 jeunes déscolarisés formés à l'entreprenariat agricole

Fri, 11/23/2018 - 14:00

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Le programme de formation de 100 jeunes déscolarisés par le centre Songhaï avec l'appui du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest (PPAAO), lancé depuis le 22 mai 2018, a connu son épilogue ce mercredi 21 novembre. Soit six mois de formation en entrepreneuriat agricole.
Le Programme Cadre d'Appui à la Diversification agricole (ProCAD) dans le but d'aider les jeunes déscolarisés à se prendre en charge notamment à travers l'entrepreneuriat agricole, a permis dans le cadre du PPAAO à 100 jeunes de vivre l'expérience de l'entrepreneuriat agricole. Sélectionnés dans tous les départements du Bénin, ces nouveaux entrepreneurs agricoles ont été internés pendant six mois au centre Songhaï à Porto-Novo, où ils ont été formés à la production végétale, animale, piscicole et à la transformation agroalimentaire. Sous l'impulsion du père Godfrey Nzamujo et du ProCAD, ils ont bénéficié de beaucoup d'autres atouts notamment l'élaboration de plan d'affaires en vue de la création d'une entreprise. « A partir d'aujourd'hui, ils sont entrés dans une grande famille, je suis tellement fier d'eux car c'est un groupe différent. Je tiens à dire que mes enfants là, sont comme des œufs fertiles que nous avons couvés pour produire des poussins qui je suis sûr, vont continuer à grandir››, a déclaré père Godfrey Nzamujo.
Pour le promoteur du centre Songhaï, « cet investissement dans la formation du capital humain, permet d'inscrire ces jeunes dans la ligne d'une prise en charge de leur propre destin en leur donnant des outils appropriés pour faire face aux grands défis du développement économique et durable de nos communautés ».

Un coup de maître dans la séléction

D'un coût global de 124.700.000 francs CFA, le projet a offert aux bénéficiaires la spécialisation dans les domaines du maraîchage, de la culture vivrière, la transformation agroalimentaire, la pisciculture, l'agroforesterie, l'artisanat, la production des poulets de chairs et autre volaille, la nutrition animale, bovin caprin, les cailles, la cuniculture, la production de porcs et la provenderie.
« Nous sommes très heureux aujourd'hui parce que nous avons vu et appris une autre façon de faire l'agriculture : l'agriculture biologique et écologique. Cela nous a ouvert les yeux sur les opportunités en agriculture que nous offre notre pays et qui sont de loin, supérieures aux défis auxquels nous faisons face », a souligné la porte-parole des bénéficiaires. « Nous mettrons tout en œuvre pour gagner le pari de nos micros entreprises respectives afin de créer des emplois décents pour nous-mêmes, tout en employant et inspirant d'autres jeunes », a promis Rachel Adonsi, au nom de ses collègues.
Cette initiative a démarré en février 2018 avec le lancement du premier appel à candidature pour des jeunes déscolarisés ayant entre 18 et 25 ans. Un second appel a pris en compte des jeunes de 27 ans.
Ainsi, 100 jeunes dont 33 femmes ont été retenus pour bénéficier de la formation.
Virginie Assogba Miguel, la chef programme du Projet de Productivité Agricole en Afrique de l'Ouest s'est dit confiante au regard de l'engouement et l'engagement de ces jeunes à mettre en œuvre ce qu'ils ont appris. Elle souligne que chacun des jeunes a élaboré un micro projet dans l'un des domaines de sa formation et le PPAAO s'est engagé à acquérir une ou une bonne partie des équipements dont ils auront besoin. Ce soutien du projet est estimé à 200.000.000 de francs CFA. Ce qui montre la volonté des responsables du projet à suivre l'installation de ces jeunes entrepreneurs agricoles.
Giscard A

Categories: Afrique

Les grands projets routiers retenus pour l'année 2019

Fri, 11/23/2018 - 13:20

Le ministre des Infrastructures et des transports, Dr Alassane Séidou a exposé, ce jeudi 22 novembre, au Parlement, le projet de budget de son département ministériel pour l'année 2019. Ce budget s'élève à 63 milliards 231 millions 493 mille FCFA dont 3 milliards 531 millions 884 mille pour le fonctionnement et 59 milliards 699 millions 609 mille pour les investissements.

Selon le ministre Alassane Séidou pour l'année 2019, la plupart des projets sont financés sur le modèle de préfinancements directs par les entreprises ou d'autres bailleurs de fonds intéressés par les projets du gouvernement. Le budget d'investissement 2019 ne prend en compte que le financement des études et le dédommagement des sinistrés de l'emprise des différents projets qui sont financés par le budget national. Ce qui fait qu'on a l'impression que le budget 2019 du ministère des infrastructures et des transports a diminué par rapport à celui de l'année dernière qui s'élevait à 94 milliards 999 millions 969 mille FCFA.

Les grands projets

Parmi les grands projets inscrits dans le budget 2019, il y a entre autres les travaux de modernisation au Port autonome de Cotonou. Ces travaux sont relatifs à : l'aménagement des terres pleins et du quai ; la reconstruction des quais nord afin d'augmenter la capacité d'accueil ; l'extension du bassin du port sur 900 mètres ; la construction d'une nouvelle tour de contrôle ; l'acquisition d'un remorqueur, de 2 grues mobiles et d'autres équipements.

Plusieurs travaux d'aménagement de l'axe routier autour du port de Cotonou sont également prévus. Il s'agit notamment de la reconstruction du tronçon : Ancien pont de Cotonou-Loterie Nationale-Hôtel du Port-Carrefour Cen-sad (Erevan), d'une longueur de 5,8 kilomètres.
Aussi, il y a-t-il, les travaux de construction de l'aéroport de Glo-Djigbé qui est l'un des grands projets inscrits dans le Programme d'Actions du Gouvernement.

Au cours de l'année 2019, informe le ministre Alassane Séidou, le gouvernement envisage de moderniser les liaisons routières. Ceci par la poursuite des divers projets en cours et le lancement de nouveaux projets. Il s'agit entre autres : des travaux d'aménagement et de bitumage de la route Bétérou-Tchaourou-Frontière Nigeria longue de 73 kilomètres sur financement du Budget National et de la Banque Islamique de Développement (BID) ; l'aménagement et le bitumage de la route Lokossa-Dévé-Aplahoué-Frontière Togo longue de 46,11 kilomètres sur financement du Budget national et de la Banque Ouest Africaine de développement (BOAD).

Il y a aussi la réhabilitation et le renforcement de la Route nationale inter-Etat N°2 notamment le tronçon Béroubouay-Kandi-Malanville longue de 177,20 kilomètres sur financement conjoint du Budget national, de la Banque Islamique de développement (BID) et OFID ; l'aménagement et le bitumage de la Route des pêches et de ses bretelles d'accès phase2 notamment le tronçon Adounko –Porte du non-retour et quatre bretelles d'une longueur de 22,30 kilomètres sur financement de la Chine ; le renforcement de la route nationale inter Etat N°2 notamment le tronçon Bohicon-Dassa-Parakou sur financement du budget national.

Désenclavement des zones de production et entretien du réseau routier

Le désenclavement des zones de production et des localités sont aussi parmi les priorités du gouvernement pour l'année 2019.
Le ministre des infrastructures a souligné la volonté de l'Etat à assurer l'entretien continue du réseau routier à travers le projet d'appui à l'entretien du réseau routier et du projet d'appui au système de gestion du patrimoine routier.
Ainsi, le programme d'urgence de réfection de routes et pistes rurales dans le cadre des campagnes agricoles ainsi que le projet Fadec Pistes rurales ont été financés.

Pour faciliter la circulation des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national, il est prévu la construction des ouvrages spécifiques. On peut citer entre autres : la construction de 24 ouvrages spécifiques sur les réseaux de pistes rurales ; le programme d'urgence de désenclavement dans les localités du Bénin (Construction de 15 ponts métalliques sur financement de la KFW) ; la poursuite des travaux de construction d'un pont sur le fleuve Affon au PK 37 prenant en compte l'axe Djougou- Pehunco avec financement du Budget national et la mise en œuvre du programme de facilitation de transport sur les corridors Bénin-Niger et Abidjan-Lagos par la construction des postes de contrôle juxtaposés d'Hilacondji.

Ces différents projets du ministère des infrastructures et des transports sont inscrits dans le Programme d'actions du gouvernement (PAG).

Akpédjé AYOSSOOk

Categories: Afrique

La société ENGIE FENIX BENIN lance ses activités

Fri, 11/23/2018 - 13:00

A l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires, le Directeur Général de l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), Laurent Gangbés, a animé une conférence de presse dans la matinée de ce jeudi 22 novembre 2018.
Les efforts du gouvernement dans la mobilisation de fonds pour les grands projets continuent de sidérer les investisseurs. Ce dynamisme reconnu par le Directeur Général de l'APIEX qui m'a réaffirmé à l'occasion du lancement au Bénin des activités de la société ENGIE FENIX BÉNIN, structure spécialisée dans la distribution de kits solaires. Selon lui, « Les réformes courageuses du gouvernement (...) ont pour seul objectif la facilitation de l'environnement des affaires pour encourager auprès des investisseurs, la création d'emplois pour nos compatriotes. Toutes les réformes commencent aujourd'hui à porter leurs fruits ».
Le directeur a souligné que « Aujourd'hui, nous en avons une nouvelle illustration avec ce protocole que l'APIEX signe avec ce groupe français ENGIE FENIX BÉNIN, qui opère dans le domaine des énergies renouvelables avec à la clé la création de près 1.000 emplois répartis sur l'ensemble du territoire national ».
C'est une aubaine dira-t-il pour la jeunesse pour décrocher des emplois dans les différents domaines que propose cette entreprise.
Le directeur général de ENGIE FENIX BÉNIN, Philippe Robert, a exprimé ses remerciements au Directeur Général de l'APIEX et au gouvernement du Bénin. Il a par ailleurs présenté la société FENIX qui est installée dans beaucoup de pays africains. Le directeur de cette firme française, Philippe Robert a indiqué que le Bénin a été choisi parmi d'autres pays au regard de l'intérêt qu'il y a à investir dans le pays. Mettant en exergue l'opportunité que présente le Bénin, arrivé à la tête des pays africains qui présentent de belles opportunités, il souligne que « l'accueil fait aux entreprises ces dernières années est intéressant pour les entreprises comme FENIX ». Il souligne que le kit solaire qui se présente comme un produit participera au développement du pays et changera à coup sûr, la vie des Béninois.
Les deux directeurs ont à la suite des discours procédé à la signature du protocole d'accord entre le Groupe ENGIE FENIX BÉNIN et APIEX. Ce qui marque un nouveau départ pour les jeunes puisque ce protocole d'accord offre près de 1.000 emplois dans les domaines de la comptabilité, des Ressources Humaines, de la logistique, les achats, le marketing, la vente, la maintenance, la gestion de la clientèle et des boutiques.
« L'APIEX qui est le véritable bras opérationnel du gouvernement est à pieds d'œuvre au quotidien pour accueillir, assister et accompagner les entreprises afin qu'elles créent dans notre pays de la valeur ajoutée et des emplois », a déclaré Laurent Gangbés.
Outre ce coup salutaire, d'autres entreprises dans le domaine de l'agro-industrie sont annoncées dans les prochains jours au Bénin.

Giscard A.

Categories: Afrique

Le nouveau challenge de Talon

Fri, 11/23/2018 - 00:00

En agonie depuis quelques années, le football béninois renaît peu à peu de ses cendres. Après les nombreuses réformes lancées par le ministre Oswald Homeky, c'est le tour du chef de l'État de faire peser sa vision dans la balance. Au profit d'une rencontre avec les chefs d'entreprises publiques et privées, Patrice Talon révèle ses ambitions de voir le sport rehaussé par une image nouvelle. Ainsi, il ambitionne associer les entreprises privées et publiques dans sa dynamique de développement du sport.

L'un des stimulants pour ce projet est relatif aux taxes proposées pour le développement du sport car le gouvernement à lui seul ne peut assurer son développement. L'homme dont on reconnaît ses réflexions ultra ascendante souligne que « Notre ambition est d'éveiller chez les enfants, leurs instincts, leurs talents, leurs dispositions sportives et de pouvoir détecter ceux qui ont vraiment des aptitudes, les accompagner à aller un peu plus loin jusqu'au niveau des académies ». Pour une fois depuis le Renouveau démocratique, le gouvernement donne le quitus aux entreprises de participer à la relève du sport roi. Il faut dire que la voie est déjà tracée pour répondre favorablement à cette main tendue du gouvernement. 1/1000 du chiffre d'affaires hors TVA (art 293- 13 à 293-16) dans la loi des finances exercice 2019 en étude à l'Assemblée nationale ira dans ce sens. Patrice Talon donne carte blanche aux entreprises privées pour créer des clubs professionnels. Etant libres de choisir la discipline sportive de leur choix, les entreprises auront désormais des salariés sportifs et l'État ne prend pas de taxe sur le salaire des sportifs déclarés par celles-ci.
Loin d'un combat vain, la route de l'ascension du football professionnel est simplement tracée. L'espoir est donc permis avec cette nouvelle donne. Le chef de l'État plus qu'un manager hors pair a su dévoiler une autre méthode de promotion du cuir rond. L'essentiel est donc fait. Toutes les entreprises ont donné leur accord de principe pour aider à relever le football béninois. Des talents jeunes seront alors dénichés pour rendre ce sport attractif et sidérant. Patrice Talon a donc trouvé la voie idéale pour que les vieux n'aillent plus représenter les cadets à un championnat des moins de 17 ans. Le peuple doit accompagner ce nouveau projet bien ficelé qui fait rêver les jeunes amoureux du cuir rond. C'est la nouvelle marque de la Rupture pour la renaissance du football agonisant au Bénin. Simplement merci à Patrice.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Katrina Sharkey au contact des bénéficiaires à Tchaourou et Savè

Thu, 11/22/2018 - 17:44

La journée de mercredi 21 novembre 2018, fut remplie pour certains bénéficiaires du Projet Emploi des Jeunes (PEJ), financé par la Banque mondiale au Bénin. Et pour cause, ils ont reçu une visite de marque. Il s'agit de la Représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin, Mme Katrina Sharkey, qui est allée prendre contact avec lesdits bénéficiaires et s'enquérir de l'évolution de leurs activités.

C'est la tisserande Mariam Chabi Olou, qui a accueilli à Tchaourou, la délégation conduite par la Représentante résidente de la Banque mondiale au Bénin.
Elle est l'une des bénéficiaires de la subvention de 200.000 francs CFA pour développer des activités génératrices de revenus dans les secteurs de l'artisanat, du tourisme et de la transformation agricole.
Un projet visant à permettre à 17.000 jeunes Béninois de se lancer dans la vie active.
Mme Sharkey a longuement échangé avec la tisserande pour mieux comprendre ses motivations, l'organisation qu'elle met en place pour optimiser son activité et la transformation que la subvention a apportée dans son travail et dans sa vie.
Mariée et mère de cinq (05) enfants, Mariam Chabi Olou est installée à Okélagba, dans l'arrondissement de Tchaourou Centre, où elle exerce la profession de tisserande. Diplômée du métier, par faute de matériels de travail, elle était devenue ménagère et revendeuse de gâteaux. Elle était ainsi confinée dans un état de pauvreté qui l'empêchait d'exploiter pleinement son potentiel d'exercer son métier et d'être épanouie.
Après sa sélection, Mariam a bénéficié des formations offertes par le projet, notamment les Ateliers de Compétences de Vie courante (Acv), les modules « Trouver son Idée d'Entreprise (Trie) », « Créer son Entreprise (Créer) » et « Gérer Mieux son Entreprise (Germe) », ainsi que la subvention qui lui a permise de se relancer autrement.
Aini à l'aide de ladite subvention, Mariam a pu s'acheter les matériels de travail et s'est installée convenablement. Elle est actuellement patronne d'un atelier avec six (06) apprenties. Elle se dit heureuse puisqu'aujourd'hui, elle arrive à satisfaire la clientèle de Tchaourou et des environs en tissus qu'elle fabrique. Elle envisage maintenant un renforcement de capacité en technique de combinaison des couleurs pour mieux satisfaire la clientèle et augmenter son chiffre d'affaires. La subvention du PEJ l'a sortie du cercle vicieux de la pauvreté et l'aide aujourd'hui à contribuer efficacement aux différentes charges du ménage.
La Représentante résidente de la Banque mondiale s'est rendue au Centre intégré de formation et de production des artisans des artisans de Savé dont le partenariat avec le projet PEJ a permis la formation de plusieurs jeunes de la commune pour l'obtention du Certificat de Qualification professionnelle. A travers une visité guidée, Mme Sharkey a sous la conduite de Mme Félicité Afouda, directrice du Centre, parcouru les métiers, les salles de formation et la boutique avant d'engager des discussions avec les stagiaires.
La Représentante résidente n'a pas manqué de laisser un mot à l'endroit des bénéficiaires du centre. Elle a incité les filles à croire aux valeurs du travail qui constituent, selon elle, l'unique voie pour gagner la bataille de l'autonomisation.
Centre Intégré de Formation et de Production des Artisans de Savè (Cifpas)

Créé en décembre 2006 avec l'appui financier de Swiss Contact Bénin, principal partenaire et de la Coopération Belge, le Cifpas est un centre mixte de formation, avec toutefois une prédominance de filles.
Le Centre offre des formations de type dual des apprentis, de recyclage des maîtres artisans et des formations initiales en teinture, couture et tissage.
Le centre est dirigé par Mme Félicitée Afouda, et dispose de deux sites.
Le contrat de partenariat signé entre le PEJ le Cifpas vise à offrir la formation complémentaire par apprentissage de type dual aux bénéficiaires du projet, dans les métiers de la couture (58 bénéficiaires dont 14 hommes) et dans le tissage (20 filles bénéficiaires).
Le centre a présenté 61 candidats (dont 12 hommes) dans la couture et 16 candidates dans le tissage à l'examen du Certificat de Qualification Professionnelle (Cqp), dont tous ont réussi à l'examen.
Le PEJ a soutenu des jeunes en apprentissage, accompagné le perfectionnement des patrons et appuyé 73 centres de formation professionnelle dont 12 centres publics. Il s'est également investi dans le renforcement des capacités en entreprenariat des jeunes à travers la mise en place de petites subventions pour leur insertion.
Giscard A.

Categories: Afrique

L'indispensabilité de coopération

Thu, 11/22/2018 - 17:28

La rencontre d'échanges entre des directeurs et programmateurs de festivals dans le cadre du Fitheb 2018 a lieu, ce mercredi 21 novembre, à l'hôtel Rivieira à Cotonou. Après d'intenses et profondes analyses, ils se sont penchés sur comment réussir les prochains festivals.

« Faire du théâtre le point de mire de la culture et des arts ». C'est l'ambition du directeur du Festival international du théâtre du Bénin (Fitheb) à travers cette 14ème édition placée sous le thème « Théâtre et Engagement Civique et Social pour un Développement Durable au Bénin, en Afrique et dans le Monde ». « Nous irons le 21 novembre à la rencontre des directeurs de festival. Nous voulons ouvrir la voie côtière et la voie sahélienne et nous explorerons la voie maghrébine », a martelé Eric-Hector Hounkpè, à l'entame de cette édition.
Les directeurs et programmateurs ont au cours de ladite rencontre évoqué les problèmes liés à l'organisation des festivals.
Sur toute la ligne de l'organisation d'un festival selon les différents points de vue, le réel problème mis en exergue est celui relatif à la coopération entre artistes, directeurs et programmateurs de festivals. Selon les directeurs de festivals, un spectacle est un produit que « l'on vend sur le marché du public ».
En cela, ils estiment que les artistes doivent faire un travail de fond et de forme.
Le
directeur du Fitheb souligne qu'il faut « une réelle coopération » entre les artistes, les directeurs et programmateurs de festivals. Erick Hector Hounkpè, estime qu'il faut une véritable coopération entre tous les acteurs de la chaîne.
Les difficultés inhérentes au sein de la famille des artistes sont relatives aux problèmes de financement de leurs spectacles, de l'absence d'espaces adéquats de diffusion, de rentabilité après diffusion etc.
Du coup, l'artiste dépense plus qu'il gagne sur un spectacle.

Comme l'avait souligné le ministre de la culture, Oswald Homeky, « le Fitheb va au-delà de chacun de nous et même s'il a été initié par des Béninois, même si plusieurs acteurs culturels revendiquent sa paternité, il faut avoir le courage de reconnaître que le Fitheb appartient désormais à l'univers mondial du théâtre.
Le Fitheb a cessé d'être béninois. Il est désormais pour tous les passionnés du théâtre du monde entier. C'est pour cette raison que le Bénin s'honore de l'accueillir ». Cette rencontre des directeurs et programmateurs de festivals rend compte ainsi de la teneur de cette 14ème édition.
Artiste conteur de la Côte-d'Ivoire, Ange Grah, explique que dans le contexte africain, il faudra « rééduquer le public ». Et ce, dans le but de permettre aux programmateurs et aux artistes de combler le vide du financement.
Artistes comme programmateurs doivent tous participer à part égale pour la diffusion d'un spectacle car pour lui, les artistes doivent vivre de leur création.

G.A.

Categories: Afrique

Le commandant Habib Aboukhedoub a montré la voie à suivre

Thu, 11/22/2018 - 17:17

Un fait anodin mais qui fait le buzz sur les réseaux sociaux, il y a peu de temps, vient relancer à mon avis le débat sur la question de la langue nationale à introduire dans l'enseignement au Bénin. Il s'agit de l'intervention du commandant Habib Aboukhedoub à bord de RwandAir. Malgré qu'il s'est exprimé en Français, Anglais et Mina, il n'a pas eu de mal à convaincre qu'il est Béninois dès qu'il s'est exprimé en Fon. Alors, doit-on polémiquer encore longtemps autour de la langue à introduire dans l'enseignement au Bénin ?

Une décision du gouvernement béninois fait état de ce que six langues à savoir, le dendi, le fon, le adja, le yoruba, le ditamari et le baatonu soient insérées dans le programme des tous petits apprenants. D'autres ont été ajoutées après. Seulement, la curiosité humaine et le bon sens voudraient qu'on se pose des questions sur la faisabilité de la chose. D'abord, pourquoi le choix de ces six langues maternelles ? Ensuite, le Béninois lambda voudrait savoir si les six langues sont-elles à enseigner simultanément. Et enfin, a-t-on cherché à répondre à la question de savoir pour quel but doit-on intégrer une langue locale dans un système éducatif ?
A tout point de vue, aucune de ces préoccupations n'ont été prises en compte par le comité qui a eu à travailler sur le sujet. Car, dire qu'on va introduire six langues et plus dans un système éducatif qui peine déjà à retrouver ses repères avec tant de problèmes, est bien au-delà l'utopie.
A bien analyser les six langues retenues, il apparaît que chaque département selon l'ancien découpage territorial s'en sort avec une langue. Ainsi par exemple, le adja est pour le Mono-Couffo, le Dendi pour le Borgou-Alibori, le Fon pour l'Atlantique-Littoral et ainsi de suite. Si telle a été l'idée qui a poussé les gens à opter pour ces langues, alors il se pose un sérieux problème. Car, ceci voudra dire que lorsque l'enfant change de département du fait par exemple de l'affectation de ses parents, il va automatiquement changer de langue et doit par conséquent se mettre à apprendre une nouvelle langue ! Si ce n'est pas trop demandé à l'enfant, c'est simplement une façon de l'aliéner. Ainsi l'objectif poursuivi qui est de booster le développement, ne sera jamais atteint. De plus, il n'est pas exclu que l'enfant qui est soumis à une telle pression linguistique n'a pas forcément pour ethnie la langue du milieu. Il va sans dire que le choix de six langues n'est pas du tout judicieux pour les pauvres petits apprenants qui sont d'ailleurs déjà bourrés ou même asphyxiés par un programme d'étude dont le contenu est surchargé. Ensuite, ce qui préoccupe le citoyen lambda est de savoir si les six langues seront enseignées simultanément et partout au Bénin. Alors là, c'est la catastrophe. Ce serait un imbroglio qui n'aura pas son pareil nulle part ailleurs au monde. Ce serait un mélange qui va complètement noyer l'enfant dans une sorte de déracinement total. Mais au-delà de tout ce développement, il est plus normal de se demander pourquoi une langue nationale dans notre système éducatif. Si c'est pour amorcer le développement, alors le Bénin est carrément à côté de la plaque dans son désir d'introduire plusieurs langues à la fois dans le système. Car, aucune des grandes nations développées n'a atteint ses objectifs avec une multitude de langues. Le France s'est imposée avec le français, la Grande Bretagne dicte ses lois au monde entier avec la langue anglaise de même que les Etats-Unis d'Amérique. La Russie est incontournable par le russe. Aujourd'hui, la Chine veut dominer sinon domine le monde avec une seule langue, le chinois. Et les exemples, il y en a plusieurs. Mais pourquoi le Bénin ne pourrait-il s'imposer au monde par son fongbé typique ? Que veut prouver le Bénin en adoptant plus de six langues pour relancer son développement ? Veut-on dire toutes ces nations n'ont qu'une seule langue nationale ? Évidemment que non. En optant pour plusieurs langues, le Bénin n'obtiendra au grand jamais ce qu'il désire.

Habib Aboukhedoub, un ambassadeur à bord de RwandAir
La difficulté se trouverait peut être dans le choix de la langue à introduire. Mais, il ne devrait pas avoir de difficulté. Car le Bénin a une histoire. Et si on remonte dans l'histoire avec le tout premier nom de notre République, « Danhomê », le choix devient évident et plus facile. Oui, c'est pour dire que la langue fon, le fongbé s'impose aux Béninois du nord au sud, de l'ouest à l'Est. Aucune autre langue ne va tracer l'identité du Bénin. Car, il faut l'avouer, « Le fon » reste une langue unique qui identifie le Béninois au monde. En effet, le yoruba est parlé un peu partout, au Bénin, au Togo, au Nigéria. Cette langue est même enseignée dans certaines grandes universités des Etats-Unis. Le adja est commune au Togo et au Bénin. Le Dendi est partagé entre le Niger, le Bénin et le Burkina-Faso pour ne citer que cela. Mais dès que vous parlez le fon à l'extérieur du Bénin, on vous reconnaît comme tel, un Béninois. Pourquoi alors ne pas développer cette langue et par ricochet s'imposer par cette langue ? Pour ma part, le développement d'une langue unique, en occurrence le fon, serait un atout formidable pour le Bénin.
Et le commandant Habib Aboukhedoub en a montré la voie à bord de RwandAir pour remonter le moral à notre Onze national après sa défaite face à la Gambie. Son nom ayant une résonance yoruba ou musulmane, combien ne sommes-nous pas surpris de voir qu'il était Béninois quand il a parlé le fon ? Et pourtant, il a bien parlé le mina aussi. Mais dès qu'il a parlé le fon, personne n'a plus douté de sa nationalité béninoise. Il aurait pu parler un autre dialecte béninois, mais pourquoi a-t-il choisi le fongbé ? Nous avons tous la réponse. Le fongbé est notre identité.
Le gouvernement Talon doit pouvoir sauter sur l'occasion pour finir définitivement avec cette question. Le courage dont font montre ce gouvernement et son chef doit les amener à éloigner les spécialistes qui sont dans une guerre de leadership linguistique.
Il va falloir que les gens se départissent des considérations ethnocentriques. L'unicité de la langue maternelle dans l'enseignement va plus favoriser la fraternité tant prônée par notre constitution. Plusieurs langues seraient source de division. Cela favorisera de plus la régionalisation et générait des frustrations qui pourraient dégénérer des conflits. Qui voudra parler la langue de qui ? Pour pallier toutes ces complications, il serait plus responsable que les autorités reconsidèrent la chose et voient dans la mesure du possible sa faisabilité. Définitivement, on ne pourra jamais prétendre à s'imposer au monde et se développer à partir de plusieurs langues. Il serait préférables que les efforts continuent dans le sens de l'alphabétisation dans les langues nationales mais en adoptant une seule comme langue nationale enseignée dans les classes. Le Bénin y gagnerait plus.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

L'Anapi initie un séminaire sur son importance

Thu, 11/22/2018 - 17:17

L'Agence nationale de la propriété industrielle (ANaPI) initie un séminaire de formation sur l'importance des indications géographiques au Bénin. Les travaux de ce séminaire se dérouleront du jeudi 22 au vendredi 23 novembre 2018 à la direction générale de l'ANaPI.
L'indication géographique et son importance dans la vie notamment au Bénin. C'est ce sur quoi se penchent les participants à ce séminaire organisé par l'Anapi. C'est le Secrétaire général du ministère de l'industrie et du commerce qui a présidé l'ouverture dudit séminaire.
Les participants se pencheront sur des questions essentielles liées à l'indication géographique en lien avec la qualité d'origine des produits surtout locaux. La directeur général de l'ANaPI, Mathias Agon, acteur spécial de cette rencontre, a rassuré les uns et les autres quant à la mobilisation des parties prenantes dans le processus de l'opérationnalisation des mécanismes des indications géographiques. Ces mécanismes sont en réalité l'outil qui sert à identifier un produit comme originaire d'un terroir.
Des experts nationaux en propriété industrielle sont mobilisés afin d'assurer une bonne appropriation de la thématique. Plusieurs communications seront données au cours de ce séminaire.
Il sera question de montrer aux participants comment par les indications géographiques détecter la qualité et l'origine des produits locaux.

G.A.

Categories: Afrique

Les responsables de partis initiés à l'usage des Tic

Thu, 11/22/2018 - 17:12

L'Institut néerlandais pour la démocratie multipartite (Nim) à travers son projet ‘'Démocratie et Lab'' encore appelé ‘'Labo Démo'', a initié, ce mardi 20 novembre 2018, à Cotonou une formation à l'intention des responsables de partis politiques au Bénin. L'objectif de cette formation est d'aguerrir les participants, à l'utilisation des outils numériques.
Selon la représentante de Nim au Bénin, Josiane Foundohou, cette formation vise à amener les chefs des partis politiques à utiliser plus souvent, les techniques de l'information et de la communication. Dans ses explications, elle souligne que seulement trois partis au Bénin disposent d'un site internet, dont un seul est opérationnel.

Les responsables des partis politiques présents à cet atelier de renforcement de capacités auront l'occasion de s'exercer à l'utilisation des Tic avec les formateurs mis à leur disposition. Ainsi, ils pourront, au delà des réseaux sociaux habituels, se servir des applications spécifiques pour communiquer avec les structures et les militants à la base.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des transformateurs volés à Atrokpocodji et Cocotomey

Thu, 11/22/2018 - 16:17

Des individus indélicats ont encore dicté leur loi, ce lundi 19 novembre 2018, dans les quartiers Atrokpocodji et Cocotomey en vandalisant 03 transformateurs des postes HTA de la SBEE. Ils ont emporté un transfo, l'huile de transfo et des enroulements.

Selon le Chef d'exploitation DRA/SBEE, Inoussa Zoukéré, des hors-la-loi ont pu accéder au poste en vandalisant l'un des deux transformateurs qui sont dans la cabine. Les enroulements ainsi que l'huile de transfo ont été emportés.
Le constat a été fait quand les équipes de la SBEE se sont rendues sur le terrain pour faire l'entretien comme d'habitude, c'est-à- dire ouvrir les postes, les entretenir, serrer les bornes des transfos.
Après cette remarque, les agents de la SBEE ont poussé leur curiosité en visitant d'autres postes de la localité. « Nous avons constaté que la même chose a eu lieu dans un autre poste (...) l'huile transfo est emportée, l'enroulement est emporté », a informé Inoussa Zoukéré.
« Au niveau du troisième poste, ils ont pu défoncer, mais ils n'ont pu opérer », a-t-il ajouté. Selon lui, cet acte de vandalisme serait une opération des connaisseurs.
« Tel qu'ils ont opéré, les clients n'ont rien senti », a souligné le directeur régional Atlantique de la SBEE, Saturnin Houénon. Il indique qu'il y a deux transfos par poste en cabine qui étaient sous tension.
Il explique qu'ils ont isolé le second poste en remettant la charge de ce transfo sur le second transfo. Ceci dans le but de permettre à la population qui jouissait des deux postes d'avoir de l'énergie. Ensuite, ils ont pris tout leur temps pour opérer sur le poste isolé en le décuvant. C'est ainsi que les brigands ont emporté les enroulements et le transfo.
Saturnin Houénon signale également que pour procéder à l'opération, les brigands ont défoncé les cadenas des postes et ailleurs ils sont passés par les ouvertures d'aération.
Le directeur régional Atlantique de SBEE, invite la population à plus de vigilance.
« Nous voulons demander à la population riveraine de bien vouloir interpeller les gens qui viennent, même s'ils sont en tenue SBEE, même si les gens sont venus avec véhicule qui porte sigle SBEE », exhorte-t-il.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Cad/Un rallie le ‘'Bloc progressiste'' le 1er décembre prochain

Thu, 11/22/2018 - 16:05

Au cours d'une assemblée générale tenue, ce mercredi 21 novembre 2018, à Cotonou, le Collectifs des adhérents directs de l'Union fait la nation (Cad/Un), a décidé de marquer son adhésion au grand ‘'Bloc progressiste'' le 1er décembre prochain.
Durant les travaux de l'assemblée générale, le président du Collectif, Jean Roger Ahoyo, a été mandaté pour prendre toutes les mesures nécessaires en vue de la réalisation de la fusion du Cad/Un au grand parti politique national qui naîtra.
Tous les militants sont également appelés à se mobiliser sur l'ensemble du territoire national pour l'aboutissement heureux du processus.
Suivant la Convention nationale de l'Union fait la nation du 28 avril 2012, les personnes physiques ou morales sont admises en qualité d'adhérents directs. Ces personnes sont aussi autorisées au sein des organes transitoires chargés de préparer le congrès constitutif.
En vue de la réussite du processus, il leur est demandé d'animer des débats riches et francs dans les différents organes pour l'émergence d'une organisation qui bénéficie de la confiance du peuple et qui ouvre la voie à une ère nouvelle de démocratie, de progrès économique et social.
Des résolutions qui fondent selon Jean Roger Ahoyo, la création le 26 mai 2013 du Collectif des adhérents directs de l'Un et autorise à se rassembler en une avant-garde de la fusion pour constituer un nouveau parti qui complète une dizaine d'autres composant l'Un.
Dans le cadre des regroupements politiques en vue des prochaines compétitions électorales, le Cad/Un a décidé de rejoindre le ‘'Bloc progressiste'', un des grands blocs soutenant le chef de l'Etat Patrice Talon.
F. A. A.

Categories: Afrique

Les souscriptions et cotisations interdites dans les écoles

Thu, 11/22/2018 - 15:55

Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou, à travers un communiqué de presse en date de ce mercredi 21 novembre 2018, a interdit toutes les souscriptions dans les écoles maternelles et primaires. Selon le communiqué du ministre, ces souscriptions sont instituées par des directeurs et directrices d'écoles de connivence avec certains membres des bureaux des Associations de parents d'élèves (Ape) et les montants varient entre 2000 et 15 000 FCFA.
Au niveau des écoles maternelles, le ministre fustige les frais inhérents aux tenues d'école, aux frais de fournitures scolaires hors normes, à la confection de carte de sécurité, à l'ouverture unilatérale de cantine payante rendue obligatoire pour tous les enfants, à l'instauration de frais pour le goûter, aux manifestations, etc.
Dans les écoles primaires, les motifs ont rapport aux frais d'inscription ou d'admission d'écoliers, au défaut d'acte de naissance et/ou de dossier scolaire aux candidats au Cep (Certificat d'études primaire), aux souscriptions initiées pour payer les enseignants localement recrutés, etc.
Pour Salimane Karimou, toutes ces initiatives aux relents de corruption déguisée qui sont incompatibles avec les idéaux prônés par le gouvernement de la Rupture et son chef, sont à bannir systématiquement des mœurs scolaires. Les auteurs actuels et futurs de ces actes, avertit-il, s'exposent à des sanctions graves.
Salimane Karimou informe par la même occasion, les acteurs et usagers de l'école béninoise que les mœurs d'instauration de cotisations et/ou de souscriptions quel que soit l'objet qui les fondent, restent formellement interdites sans autorisation préalable du ministre dans tous les écoles maternelles primaires et publiques du Bénin.
Les parents d'écoliers victimes de ces cotisations et souscriptions pour le compte de l'année scolaire 2018-2019 en cours, précise le communiqué, sont invités à se présenter dans les écoles concernées munis des reçus à eux délivrés pour se faire rembourser.
F. A. A.

Categories: Afrique

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