Le sélectionneur de l'équipe nationale du Bénin, Michel Dussuyer a rendu public la liste des joueurs retenus pour le match Algérie-Bénin du 12 Octobre 2018, comptant pour la 3 ème journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (Can Cameroun 2019).
Pas de grand changement, en dehors de Seïdou Barazé et Emmanuel Imorou qui font leur retour, seul Jean Marie Guera fait sa première apparition.
Michel Dussuyer a donc fait confiance aux joueurs qui ont pris part à l'expédition de Lomé, le 9 septembre dernier.
Il faut rappeler qu'à Lomé, lors de la 2ème journée, le Bénin avait tenu en échec (0 but partout) la sélection togolaise conduite par le sélectionneur Claude Leroy, dans une confrontation où les éperviers bénéficiaient de la faveur des pronostics.
Les Ecureuils du Bénin partagent la tête du groupe D avec les Fennecs d'Algérie.
Le déplacement en Algérie est donc un grand tournant dans la course à la qualification pour la Can 2019.
Ayant pris le pouvoir le 6 avril 2018, Patrice Talon a promis un Bénin révélé. Ainsi à travers un programme d'actions bien établi avec un chronogramme bien défini, l'homme de la Rupture fait son petit bonhomme de chemin. Mais c'est sans compter avec les ennemis de la République. Confiant qu'il pose des actes de développement, Patrice Talon fonce droit sans faire attention aux incohérences nourris par les opposants sur sa gouvernance.
On se rend compte que les gens l'accusent de tous les maux qui méritent une attention particulière si elles sont vraies et constructives. Malheuresement ce n'est que pour relentir ses actions nobles. Mais ce qui est bien pour le pays, le chef de l'État l'a su très tôt et il ne fléchit pas. Patrice Talon reste ferme dans son programme et son chronogramme. On constate au moins avec une grandiose joie qu'il a réglé le problème de la grève. Un phénomène antidéveloppement ancré dans les mœurs notamment des agents de l'État. Aujourd'hui, le chef de l'État par sa volonté de voir décoler le pays l'a su gérer avec diplomatie. L'autre problème auquel il a trouvé solution réside dans les réformes au service des impôts. Lesdites réformes empêchent les hommes d'affaires de déclarer des chiffres fantaisistes. L'obligation est faite désormais à toutes les entreprises de se conformer à la loi. Du coup, l'État se servira des ressources pour la réalisation des projets de développement. La déclaration de faux chiffres ne profitait qu'à quelques-uns qui s'enrichissent sur le dos du contribuable. Plus de manigance et tout sera bientôt clair en matière de déclaration. La fin des primes exorbitants et autres frais de mission constituent pour le chef de l'État des ressources supplémentaires pour le pays. Ce qui n'est pas du goût des ennemis de la République qui se lancent dans des invectives nocives. Aussi, note-t-on les rançonnements sur les routes qui ont drastiquement diminué. Chacun fait donc son travail dans les normes. La plus grande des luttes réussies, qui constitue une avancée notable pour la protection des populations est celui des médicaments de la contrebande. Il faut noter aussi que le médecin qui travaille dans le public ne peut plus exercer en clientèle privée. Ce sont des actes notables qui permettent la réorganisation d'un pays où le minimum de norme est bafouée. Depuis que le chef de l'État a engagé une lutte sans merci contre la corruption, les mêmes vautours financiers nourrissent une haine atroce contre le premier magistrat comme étant une lutte ciblée. Néanmoins, les voix les plus autorisées saluent la méthode de gestion. C'est le cas des institutions de Bretons Woods qui apprécient et félicitent la gouvernance.
La reconstruction de l'édifice
Sur d'autres plans, il faut reconnaître que le gouvernement n'est pas spécialiste de pose de premières pierres mais plutôt, agit de manière subséquente. Pour preuve, les grands travaux dont le projet Asphaltage qui au moins ont pris corps dans certaines villes et ne sont qu'à la première phase. La production record du coton pour booster l'économie nationale constitue un point fort pour le pays en matière de productivité agricole et un plus pour l'économie nationale. L'accès à l'eau potable devient dans les zones reculées une réalité avec des extensions en vue pour l'atteinte d'une couverture totale du pays.
Le domaine énergétique n'est plus à conter puisque le délestage laisse place à la disponibilité continue du courant. La résurrection de la centrale de Maria Gléta est désormais réalité pour la joie d'abord des riverains qui auront la paix avec des détonnations inquiétantes et une joie pour les bénéficiaires de cette infrastructure que sont les populations. La recherche de financement pour d'autres projets ne laisse pas le chef de l'État indifférent des problèmes du peuple. L'instauration des cantines scolaires pour soulager les parents dans certains localités qui n'arrivent pas à assurer le maintien à l'école des enfants par manque de nourriture. Le projet Arch vient donner plus de soulagement aux cas sociaux. Pour ne seraient-ce que ces actions, il est important que le chef de l'État ait l'adhésion de tous. Comment ne peut on pas encourager le président tout en lui formulant des critiques constructives afin de lui permettre d'améliorer sa gestion. Si aujourd'hui l'opposition notamment les anciens dirigeants sont prêts à détruire ce qui est en construction, c'est juste pour montrer qu'elle existe puisqu'elle avaient contribué à la désorganisation de beaucoup de choses. Talon a besoin des critiques de développement et non des invectives nocives pour le progrès national.
Giscard AMOUSSOU
Le ministre de la Justice et de la Législation et celui du Commerce ont procédé, ce lundi 1er octobre 2018, à l'inauguration du Tribunal de commerce de Cotonou. Ayant pour siège le cadre de l'ancien ministère de la Justice, la cérémonie officielle s'est déroulée en présence du président dudit tribunal, le procureur de la juridiction à l'honneur, des magistrats et des avocats.
Le Tribunal de commerce de Cotonou est logé dans l'enceinte de l'ancien ministère de la Justice, au carrefour des trois banques, à côté du siège de la Bceao.
A l'entame de la cérémonie, le président du Tribunal de commerce de Cotonou, William Kodjoh-Kpakpassou, a fait part des efforts fournis par les autorités pour l'équipement du tribunal.
« Il s'agit d'une promesse du gouvernement qui s'est tenue avec l'appui de la Banque mondiale », a indiqué le ministre de la Justice, Sévérin Quenum. Selon lui, la création des tribunaux et des cours de commerce, répond à des besoins, celui de sécuriser les investissements d'une part et d'autre part de sécuriser les relations entre les investisseurs, entre les investisseurs et les bénéficiaires, entre les commerciaux. L'inauguration de cette juridiction de commerce, s'inscrit dans la dynamique de la réforme judiciaire.
« Prochainement, d'ici à la fin de ce mois, sera installée la Cour d'Appel de commerce à Porto-Novo », a déclaré Sévérin Quenum.
Œuvrer davantage pour la performance
Selon le Garde des sceaux, la mise en place d'une juridiction résulte de la performance dont elle fait preuve. « Sur mille dossiers, le Tribunal de commerce a réussi à vider 300 dossiers, et a connu plusieurs autres dossiers », a informé le ministre de la Justice, pour témoigner de la brillante performance du Tribunal de commerce. Son souhait est que le parquet et les magistrats du Tribunal de commerce de Cotonou continuent à agir dans cette dynamique pour que le Bénin puisse faire des progrès dans le classement Doing business.
« Le Bénin a besoin des investisseurs pour favoriser son développement économique. Par votre travail, vous sécurisez les investissements », a-t-il ajouté.
Le ministre de la Justice a invité les acteurs de ce tribunal à œuvrer efficacement pour un accueil chaleureux des usagers et une satisfaction de l'intérêt général.
En réponse aux doléances du bâtonnier, Me Yvon Détchénou, le Garde des Sceaux a mentionné que l'infrastructure ne marque que le début parmi les dispositions du gouvernement en ce qui concerne l'équipement des juridictions.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
DECLARATION FINALE
Hôtel du Lac de Cotonou, le 30 Août 2018
Dans le cadre de la Journée Africaine de la Décentralisation et du Développement Local, s'est déroulé, le 30 Août 2018, à l'Hôtel du Lac de Cotonou, un atelier d'évaluation et de prospection sur : « La lutte contre la corruption et la participation de la société civile à la gestion transparente des collectivités locales du Bénin ». Il a été organisé par la Fondation Le Municipal, avec l'appui technique et financier de la Coopération Bénino-Allemande à travers le Projet d'appui à la Décentralisation et au Développement Communal (PDDC), sous le haut parrainage du Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale et l'accompagnement du Programme des Nations Unies pour le Développement.
Le Bénin, à l'instar des Etats membres de l'Union Africaine, a célébré le 10 Août dernier, la 9ème Journée de la Décentralisation et du Développement Local, dont le thème central est « Lutte contre la corruption au niveau local, une voie durable pour transformer l'Afrique à partir de ses territoires »avec deux sous-thèmes :
Sous-thème 1 : Corruption et conflits d'intérêts dans la gestion des affaires locales : un frein à la fourniture des services sociaux de base aux populations locales, à la justice et la paix sociales ;
Sous-thème 2 : Bonne Gouvernance locale et promotion du rôle de la société civile et des médias : gage pour la lutte contre la corruption dans les territoires.
Pour l'Organisation Panafricaine des Collectivités Territoriales (Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique), août est le mois de la Décentralisation. Dans la droite ligne de ce thème retenu par l'Union Africaine, "La Fondation Le Municipal" a souhaité et organisé, cet atelier qui a connu la participation effective de quatre-vingt-sept acteurs de la décentralisation et de la lutte contre la corruption au niveau local sur la centaine d'invités. Le Directeur de Cabinet du Ministre de la Décentralisation, le Secrétaire Général du Ministère et le Conseiller Technique à la Décentralisation, le Président de l'Association Nationale des Communes du Bénin, le Président de la Fondation Le Municipal, l'Honorable Député, Président du Réseau des Parlementaires pour la Décentralisation, les Préfets du Couffo et de l'Atlantique, ainsi que les maires, les magistrats, les inspecteurs des finances et des affaires administratives, les cadres de plusieurs ministères, les membres de l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption, les Elus locaux, les Cadres de l'administration locale, les Partenaires Techniques et Financiers, des Universitaires, des Chercheurs, des Experts en Décentralisation, et des Acteurs de la Société Civile ont partagé des expériences et échangé, parfois avec passion, sur la gouvernance locale.
La présente Déclaration Finale rend compte des constats scientifiquement établis et des principales recommandations.
LES CONSTATS
1. Les participants à l'Atelier sont parvenus à la conclusion établie sur la base des communications présentées, que la gestion des collectivités locales au Bénin et la participation des citoyens s'améliorent et progressent positivement, même s'il faut reconnaître que des efforts restent à accomplir.
2. Malheureusement, dans l'opinion publique, la gouvernance locale est systématiquement traitée de mauvaise et les maires sont jetés à la vindicte populaire. Les participants ont tous été unanimes pour reconnaitre que les idées reçues sur la mal gouvernance endémique dans les communes ne sont pas toujours fondées.
3. Cette rencontre aura permis aux acteurs de la décentralisation et de la lutte contre la corruption de reconnaître que des poches de mal gouvernance et d'entrave à la participation citoyenne perdurent dans certaines communes et appellent à des actions courageuses pour libérer les collectivités locales et en faire des modèles de bonne gestion des ressources publiques.
4. Les participants ont noté avec satisfaction, les déclarations du représentant de la Commission Nationale des Finances Locales (CONAFIL) dont la synthèse de l'évolution du respect des normes d'audit du Fonds d'Appui au Développement des Communes (FADEC) de 2014 à 2016 atteste de ce progrès : « De moins de 50% en 2014 en termes de respect des normes d'audit, la moyenne nationale est de plus de 70 % en 2016. Même son de cloche du Commissaire de Police représentant l'Autorité Nationale de Lutte contre la Corruption (ANLC). D'importants progrès ont été notés dans la déclaration de patrimoine des maires et des acteurs communaux. Une seule plainte sérieuse a été enregistrée par l'ANLC concernant les communes. Des interventions du représentant du PNUD, en passant par le Préfet du Couffo, ancien maire, du Président de l'ANCB, du représentant du FONAC, de Social Watch, de l'Académie des Territoires et de l'Organe Consultatif de la Jeunesse de Pobè, sans oublier l'Afrobaromètre, tous ont été unanimes pour reconnaitre que les 77 communes du Bénin ont accompli d'importants progrès dans la bonne gestion des ressources publiques. Les participants ont reconnu ces progrès et ont insisté sur la nécessité pour le gouvernement de toiletter les textes de lois sur la décentralisation et de faire l'effort de relever le niveau des transferts de ressources aux communes.
5. Les participants à l'Atelier ont également reconnus les efforts remarquables et louables du gouvernement de la République du Bénin, pour améliorer la gouvernance locale. Le Gouvernement a initié la Charte Nationale de la Gouvernance Locale signée par les 77 maires de notre pays. Il a mis en place l'Indice de la Gouvernance Locale qui permet d'évaluer l'état de la gouvernance au niveau des communes. Le Ministre de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale a également pris des mesures de cadrage budgétaire et des directives adressées aux maires afin de les accompagner dans la quête de la bonne gouvernance.
LES RECOMMANDATIONS
A l'issue des travaux, les participants recommandent :
1. Au Gouvernement :
de poursuivre les efforts pour l'amélioration de la gouvernance dans les collectivités locales ;
de mettre en place l'Indice de la Gouvernance Locale, l'une des mesures phares de ces réformes conduites par le Ministère de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale ;
d'accélérer le processus de toilettage des textes afin de moderniser les procédures et le processus de décentralisation en cours au Bénin. Grâce à l'élaboration de ce Code Général des Collectivités Territoriales, le Bénin pourra intégrer des procédures claires et transparentes sur la gestion des communes et le rôle de chaque acteur dans la gouvernance locale, notamment les citoyens et la société civile ;
de prendre des mesures réglementaires pour organiser la Tutelle, en attendant le Code Général des Collectivités Territoriales, dans le respect de l'autonomie locale et la promotion de la bonne gouvernance dans les communes ;
de coordonner les audits dans les communes afin de ne pas les soumettre à des missions d'audit multiples et répétées dans la même période.
Un accent particulier a été mis sur la nécessité de faciliter la gestion de la période transitoire dans le cadre de la fonction publique territoriale. La ressource humaine de qualité est une condition sine qua non pour l'amélioration de la gouvernance locale. Il en est de même pour le transfert des ressources financières aux communes ;
d'accélérer le transfert des ressources financières aux communes afin de leur permettre d'assumer leur responsabilité et d'animer une vraie démocratie locale.
2. Aux Préfets de départements :
de privilégier le dialogue et l'assistance-conseil afin d'appuyer les efforts des communes dans la promotion de la bonne gouvernance locale ;
d'instituer une rencontre annuelle d'évaluation de la gestion de la tutelle dans chaque département, avec des éléments d'explication et de formation sur le contrôle de légalité et l'assistance-conseil.
3. Aux Maires de poursuivre les efforts pour :
Améliorer la gestion des ressources financières de la commune tout en privilégiant les investissements et l'implication des citoyens dans la formulation des politiques communales de développement,
S'approprier le Budget Participatif et le mettre en œuvre afin de prendre en compte les attentes des citoyens et des forces vives de la commune,
Impliquer davantage les organisations de la société civile dans la gouvernance locale à travers le renforcement de la diffusion de toutes les délibérations, mais également des marchés publics et des rémunérations des élus locaux ;
Informatiser les guichets uniques, les généraliser afin de sécuriser les ressources de la commune,
Dématérialiser les prestations administratives afin de limiter les risques de corruption tout en réduisant les délais de fourniture de ces prestations aux citoyens,
Vulgariser les textes de lois sur la corruption et autres infractions connexes au sein de l'administration communale,
Vulgariser également les textes de lois sur la décentralisation.
4. A l'ANCB :
d'initier des formations à l'endroit des maires sur les procédures relatives à la gestion financière des collectivités locales,
d'œuvrer à la promotion d'un mécanisme d'observation de la gouvernance locale dans les communes afin de ne plus laisser l'opinion publique intoxiquée par les mensonges et les idées reçues de mauvaise gestion des communes,
de faire des audits internes au sein des communes sur l'état de la gouvernance locale afin de limiter l'assujettissement de certaines communes à des audits répétés ;
de renforcer le plaidoyer et le lobbying pour faire accélérer l'installation de l'Organisme de gestion des personnels des collectivités territoriales décentralisées ;
de commanditer une étude sur la capacité des communes à assurer la maîtrise d'ouvrage communal dans tous les domaines de leur compétence, conformément à la loi,
d'élaborer un document sur les grandes orientations du Développement local dont le financement sera un accompagnement aux communes dans leur développement ;
de mettre en place un Programme d'Appui à la démocratie locale dans les 77 communes pour faciliter le financement de la démocratie locale, un élément important de la gouvernance locale.
5. A la Fondation Le Municipal et aux PTF,
de mettre en place des ateliers thématiques de discussion et de partage des expériences entre les Maires, les Elus locaux, les OSC et de procéder à la documentation et à la capitalisation des expériences ;
de mettre en place un Grand Portail d'information et de promotion de la gouvernance locale au Bénin ;
d'appuyer les communes afin qu'elles soient visibles sur ce Portail ;
de réaliser des documentaires pour mettre en valeur les efforts des communes en matière de gouvernance ;
d'organiser des émissions et magazines sur les bonnes expériences de gouvernance locale ;
de commanditer une étude / enquête sur l'état de la gouvernance locale.
6. Aux PTF :
de considérer la lutte contre la corruption, la bonne gouvernance et la participation des acteurs de la société civile à la gestion des communes comme une priorité du Gouvernement et de tous les acteurs qui l'ont clairement réaffirmé lors de l'Atelier ;
de soutenir les actions que le Comité de Suivi leur proposera ;
de permettre une juste évaluation de la gouvernance locale au Bénin ;
de faciliter la poursuite des actions de promotion de la bonne gouvernance et de la participation citoyenne dans les 77 communes du Bénin.
PLAN D'ACTION
Les Participants à l'Atelier ont validé les activités suivantes :
1. Finalisation et publication de la Déclaration Finale de l'Atelier ;
2. Elaboration du Rapport général de l'Atelier ;
3. Finalisation et édition des Actes de l'Atelier ;
4. Séance de travail du Comité de suivi pour la synthèse des actions à mener et les modalités de mise en œuvre ;
5. Publication des actes de l'Atelier ;
6. Mise en œuvre des activités retenues ;
7. Rapport d'étape de mise en œuvre des recommandations ;
8. Enquête / étude sur l'état de la gouvernance locale.
COMITE DE SUIVI
Un Comité de Suivi a été mis en place pour coordonner les actions et suivre la mise en œuvre des recommandations. Il est composé comme suit :
1. Président : Fondation Le Municipal
2. Vice-Président : PDDC-GIZ
3. Secrétaire-Rapporteur : ANCB
4. Membres :
ANLC
PNUD
Préfet du Couffo
Académies des territoires
Union Nationale des Magistrats du Bénin
Monsieur Joseph Tossavi.
Un conducteur de taxi-moto vient d'être tué par un militaire en faction devant l'agence d'Ecobank à Sacré-coeur, à Akpakpa.
Selon les premiers témoignages, l'agent en uniforme aurait tiré sur la victime qui ne s'est pas arrêté au moment où le véhicule de convoyage de fonds Sagam voulait entrer dans l'agence.
Le conducteur de moto aurait succombé sous le coup.
L'incident a créé un attroupement et un embouteillage sur la voie.
La police est arrivée en renfort sur les lieux.
Les circonstances du drame ne sont pas encore élucidées.
D. M.
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Kakpo Mahugnon, à travers la note circulaire en date du 24 septembre 2018, interdit l'usage des cahiers d'activité dans les établissements secondaires, techniques et de la formation professionnelle au Bénin. Selon cette note, pour compter de la rentrée scolaire 2018-2019, l'imposition de l'achat des cahiers d'activité et de documents non autorisés, est formellement interdite. Il en est de même de l'usage par tout enseignant, de cahiers d'activités comme support de cours, et la vente non autorisés au sein de tout établissement, de cahiers d'activités et autres documents. « Tout contrevenant aux présentes prescriptions s'expose à des sanctions conformément aux textes en vigueur », avertit le ministre.
Cette décision a été prise pour pallier aux déviances observées dans les pratiques pédagogiques. Dans cette perspective, l'autorité ministérielle rappelle avoir pris un arrêté le 03 juillet 2018 portant liste officielle des manuels scolaires autorisés pour les années 2018-2019 et 2019-2020.
L'Inspecteur général du ministère, la directrice de l'enseignement secondaire général, le directeur de l'enseignement technique et de la formation professionnelle, les directeurs départementaux, les inspecteurs pédagogiques délégués, les conseillers pédagogiques, les responsables d'établissement et animateurs d'établissement sont chargés de l'application stricte des présentes dispositions.
F. A. A.
Le sieur Korogone présenté au procureur de la République au terme de sa garde à vue , est cité à comparaître directement devant le juge des flagrants délits ce jour. Cette comparution entre dans le cadre de l'affaire Initiative de Nikki. Le porte-parole du mouvement est poursuivi pour « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux››. Il encourt une peine d'emprisonnement et des amendes.
Sabi Sina Korogoné, meneur du mouvement Initiative de Nikki a été interpellé vendredi dernier, par l'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc).
Le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, a indiqué dans un communiqué, qu'il est recherché pour « des faits d'incitation à la haine et à la violence, incitation à la rébellion, injures avec une motivation raciste diffusés sur les réseaux sociaux suite à une initiative dite ‘'Initiative de Nikki''.
Il est écouté par les éléments de la police judiciaires dans les locaux de l'Ocrc avant d'être gardé au commissariat central de Cotonou jusqu'à ce mardi. Selon le procureur Elonm Mario Metonou, le sieur Korogoné sera poursuivi pour des infractions prévues et punies par la loi portant Code du numérique en République du Bénin.
D. M.
Le préfet Sedzro Comlan Zinsou a procédé, ce lundi 1er octobre 2018, au lancement officiel de l'opération de fermeture des cabinets de soins illégaux dans le Mono. La séance a eu lieu dans les locaux de la Préfecture de Lokossa, en présence du Directeur départemental de la Santé, du Procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa, du Maire de Lokossa, des fonctionnaires de la Police républicaine et des médecins.
« La présente activité sert de cadre au lancement officiel de l'opération d'identification des cabinets illégaux, leur fermeture systématique et la destruction automatique des matériels de travail », a déclaré le Préfet du Mono. Pour lui, cette pratique illégale en République du Bénin, met la vie de l'homme en danger. C'est pourquoi il faut y mettre fin.
Le Directeur Départemental de la Santé du Mono Etienne Hounkonnou, a félicité le préfet pour sa célérité dans la gestion de ce phénomène. « Loin de s'arrêter aux cabinets, il faut rechercher et mettre fin aux activités des piqueurs sauvages », a-t-il souligné.. Selon lui, des agents de santé illégaux se baladent avec des sacs et administrent des soins aux populations. Ce qui constitue un acte dangereux.
« Cette opération est une opportunité de libérer les populations des dangers publics, ces gens qui officient sans aucune norme », a affirmé Florent Gnassomon, procureur de la République près le Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa. Il s'engage à mener une répression sévère contre les résistances. « Cette alerte est une chance pour les personnes concernées de se repentir parce qu'ils mettent la Nation en difficulté », a-t-il ajouté.
L'opération reçoit le soutien de la police et les mairies
« La mission de la Police républicaine est claire et précise », a indiqué le Directeur Départemental adjoint de la Police républicaine. « Les forces de police travailleront sous l'autorité du Procureur de la République pour briser toutes résistances », a signalé le Commissaire Principal Constant Badet. Une décision qui a reçu aussi l'adhésion de Pierre Awadji, maire de la commune de Lokossa. Au nom des maires des 6 communes du département du Mono, il déclare que « l'heure a, enfin sonné pour la phase active de cette opération ». Il sollicite que la réforme en cours s'applique également à la qualité des agents qui exercent dans les cabinets autorisés.
Au terme de la séance, le préfet du Mono a invité l'assistance à veiller au respect strict des instructions reçues.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dénommé « Africa's Pulse », le 18ème Rapport de la Banque mondiale sur les perspectives économiques de l'Afrique subsaharienne, sera lancé, ce mercredi 3 octobre 2018. Ledit rapport dont le thème est : « Le rôle du capital humain dans l'accroissement de la productivité », permettra à chacun d'avoir une idée sur l'importance du capital humain dans l'accroissement de la productivité. Cette cérémonie présidée par M. Albert Zeufack, Economiste en chef de la Banque mondiale, Région Afrique, permettra à onze pays, dont le Bénin, d'y participer à travers la vidéoconférence.
Le dernier rapport de janvier 2018 fait état de ce que la croissance de l'Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,1 % en 2018, et s'établir à 3,6 % en moyenne sur 2019 et 2020. Aussi, avait-il ressorti les prévisions de croissance qui tablent sur la stabilité des cours des hydrocarbures et des métaux, et sur la mise en œuvre, dans les pays de la région, de réformes visant à remédier aux déséquilibres macroéconomiques et à stimuler l'investissement.
G.A.
Les parlementaires membres du Bloc de la majorité plurielle (Bmp), sont visiblement remontés contre les détracteurs de la politique du chef de l'Etat. Rachidi Gbadamassi, Jean-Michel Abimbola, André Okunlola, entre-autres, étaient face à la presse, hier lundi 1er octobre 2018, pour remettre les pendules à l'heure, et dénoncer les contre-vérités que la minorité voudrait ériger en paroles d'évangile. Lire la substance de leur déclaration.
Notre pays le Bénin vit des heures spéciales de son parcours démocratique. En effet, conformément à sa promesse de campagne, le Président Talon, une fois élu s'attèle à faire des réformes dans la plupart des secteurs de notre vie, c'est-à-dire à tenir parole contrairement à ce à quoi nous avons été habitués jusqu'ici et qui fait dire ici au Bénin que les promesses de campagne n'engagent que ceux qui y croient.
Conscients de l'utilité de ces réformes pour poser les bases solides de notre démocratie, la Représentation nationale les accompagne du mieux qu'elle peut. Nous sommes donc en présence d'une législature de réformes qui accompagne un gouvernement de réformes pour le bien de nos populations.
C'est dans cette logique qu'il faut placer la plupart des lois qui ont été votées par la 7ème législature de notre Assemblée Nationale et qui malheureusement pour beaucoup suscitent beaucoup des remous voire des contestations.
Au nombre de ces lois, nous pouvons citer pêle-mêle :
La loi portant organisation judiciaire au Bénin
La loi portant statut de la magistrature
La loi portant création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme
La loi portant Code pénal ;
La loi portant prise en charge et contrôle des hépatites
La fixation du régime juridique du bail à usage d'habitation domestique ;
La loi portant règlementation du droit de grève
La loi sur le partenariat public-privé
Régime des zones économiques spéciales
Modification du code foncier domanial
Code du numérique
La charte des partis politiques,
Le Code électoral
La loi sur les sachets biodégradables
Curieusement, autant nombre de ces lois sont qualifiées de « liberticides », « scélérates », et mettant la démocratie en danger, autant lorsqu'elles rentrent dans le cadre de l'amélioration directe des conditions de vie et de travail des populations, personne ne les critique. Cela est normal car en fait, la plupart des lois et des actes querellés bousculent les habitudes et les intérêts de certaines personnes ou de certains groupes. Aucune réforme ne s'est jamais faite sans résistance.
Le dossier relatif au contrôle de constitutionnalité de la loi 2018-31 du 03 septembre 2018 portant code électoral en République du Bénin sera examiné au cours de la traditionnelle audience publique de la Haute juridiction, ce mardi 02 octobre 2018.
L'audience sera également consacrée à l'examen d'autres dossiers pour lesquels la Cour a été saisie par le Président de la République et celui de l'Assemblée nationale. Il s'agit notamment du contrôle de constitutionnalité de la loi n°2018-33 portant abrogation de la loi 2018-01 du 04 janvier 2018 portant statut de la magistrature, la loi n°2018-35 modifiant et complétant la loi N°2001-09 du 21 juin 2002 portant exercice du droit de grève en République du Bénin et la loi n° 2015-18 du 1er septembre 2017 portant statut général de la Fonction publique.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le remplaçant du feu Moïse Bossou à la Commission électorale nationale autonome (Cena), Soulé Boukari Abou, prête serment, ce mardi 02 octobre 2018, devant les membres de la Cour constitutionnelle. Des dossiers sont également prévus pour être examinés par la Haute juridiction.
C'est par 56 voix pour, 00 contre et 11 abstentions que Soulé Boukari Abou a été choisi, le mardi 11 septembre 2018, par les députés de la 7ème législature lors de la 4ème session extraordinaire de l'année 2018. Il va donc prêter serment ce mardi devant les membres de la Cour constitutionnelle.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Moins de 5 ans après son ouverture à la circulation, le pont de Fifadji présente des risques d'affaissement inquiétant. La circulation sur ce pont n'est pas aisée et occasionne d'énormes désagréments aux usagers. Le directeur général des infrastructures, Jacques Ayadji, est allé, il y a quelques jours, constater l'état de dégradation de l'ouvrage. « Ce que je viens de voir n'est pas acceptable », s'est-il désolé avant d'interpeller la mairie qui, selon lui, a en charge l'entretien du pont. Selon M. Ayadji le décrochage est déjà à 10 cm et ce n'est pas à 20, 30, 50 cm, lorsque le pont va se couper que conscience en sera prise. Pour le directeur général des infrastructures, la mairie devrait prendre à temps ses responsabilités pour éviter le pire. « Les populations béninoises ont raison de croire que tout ce qui concerne les infrastructures routières au Bénin est du ressort du ministère des Infrastructures, mais ce n'est pas encore le cas pour ce pont de Fifadji. Il y a des routes urbaines qui sont du ressort des municipalités », a-t-il précisé. Jacques Ayadji invite les autorités municipales à vite prendre la mesure de la situation pour corriger le tir avant que le pire ne se produise. « On ne peut pas laisser cette situation perdurer encore longtemps », a-t-il prévenu.
F. A. A.
Les responsables syndicaux sont conviés à l'hôtel Bel Azur de Grand Popo où se déroule depuis ce lundi 1er octobre 2018, un séminaire national de formation à leur intention. Ledit séminaire entre dans le cadre d'un dialogue social constructif.
« Problématique du dialogue social constructif au Bénin : Quel leadership syndical pour un mouvement syndical responsable et efficace au profit des travailleurs ? ». C'est le thème sur lequel porte cette formation organisée par le Comité de gestion des fonds des organisations syndicales (COGEFOS). Pendant trois jours (les 1er, 2 et 3 octobre 2018) les participants vont suivre diverses communications sur les stratégies pour un dialogue pacifique. Ils auront aussi droit à la disposition idoine d'un responsable syndical lors des négociations. D'autres thématiques comme le leadership nécessaire pour la gestion pacifique du dialogue ne manqueront pas à cette formation. Cette formation constitue un atout au regard de la nouvelle réglementation du droit de grève au Bénin. Ce qui impose un dialogue social permanent et constructif.
G.ATu
Sept prêtres ont été ordonnés, ce samedi 29 septembre 2018, à la cathédrale de Lokossa, par Mgr Victor Agbanou. Au cours de cette célébration, les nouveaux prêtres ont reçu des mains de l'évêque, l'onction qui leur permet d'exercer la mission divine pour laquelle ils sont consacrés.
Dans son homélie, Mgr Victor Agbanou a émis le vœu que les heureux du jour soient à l'image du bon berger qui porte la brebis égarée. « Soyez les pasteurs du troupeau de Dieu qui se trouve chez vous, veillez sur lui non pas par contrainte mais de plein gré selon Dieu et non par cupidité mais par dévouement », a conseillé l'évêque. Tout en les invitant à savoir garder leur joie, il leur a rappelé que les coups durs, les coups bas peuvent venir n'importe quand et de partout.
Mgr Victor Agbanou a exhorté les nouveaux prêtres à avoir confiance dans le Seigneur et à méditer le passage du psaume 22 qui dit : ‘'Le Seigneur est mon berger, je ne manquerai de rien''.
Durant leur parcours, les nouveaux prêtres ont reçu une formation intellectuelle et une formation spirituelle au petit séminaire St Joseph d'Adjatokpa, au grand séminaire Mgr Louis Parisot de Tchanvédji, dans la commune de Klouékanmey, en passant par Djimè, Parakou et Missérété.
F. A. A.
Le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), Janvier Yahouédéhou a lancé ce lundi 1er octobre, au siège de son institution à Agblangandan, le processus d'actualisation du fichier électoral.
« Dès le jeudi prochain, les listes électorales seront affichées dans les différents bureaux de vote sur toute l'étendue du territoire national. Et ce, pour deux semaines », a indiqué le président du Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée, Janvier Yahouédéhou.
Durant les deux semaines d'affichage, chaque électeur est appelé à aller vérifier la qualité des informations le concernant. En cas de besoin de rectification, il pourra se rapprocher des agents communaux d'actualisation qui seront présents dans les différents bureaux de vote.
Avant la remise officiel des documents d'actualisation et les listes électorales qui seront affichées dans les différents bureaux de vote, les coordonnateurs départementaux ont suivi une formation.
L'installation des membres Cca (Conseillers communaux d'actualisation), est prévue pour le mardi 02 octobre. Ces membres seront formés dès le mercredi 03 octobre dans les préfectures. La formation des Dda par contre, se déroulera dans les mairies le même jour.
Marcel H.
Par un avis spécifique de passation de marché, le Millénium challenge account Bénin II (Mca-Bénin II), a lancé le recrutement d'un opérateur pour le contrat de gestion de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee).
A cet effet, le MCA-Bénin II invite les opérateurs, légalement constitués et qualifiés à lui soumettre leurs offres.
L'Appel d'offre (Ao) est ouvert à tous les opérateurs éligibles (soumissionnaires) désireux d'y prendre part. Sous réserve des restrictions qui y sont contenues, les soumissionnaires peuvent se constituer en groupement visant à optimiser leur capacité à exécuter le contrat avec succès. Les prestations de services et le contrat à attribuer sont d'une durée de quatre (04) ans.
Un opérateur sera sélectionné en vertu de la méthode QCBS, méthode de sélection basée sur la Qualité et le Coût, la procédure d'évaluation dont les étapes sont décrites dans les sections de l'Ao conformément aux « Directives de passation des marchés du Programme MCC ».
Le processus de sélection, tel que décrit, inclut l'examen et la vérification des qualifications et des réalisations antérieures, ainsi qu'un contrôle des références, avant l'adjudication du marché.
Le dossier d'appel d'offres complet sera mis à la disposition des soumissionnaires intéressés après enregistrement auprès de MCA-Bénin II à l'adresse courriel info-benin@charleskendall.com et copie à info@mcabenin2.bj en communiquant leurs coordonnées complètes.
Une visite du site et une réunion préalable à la soumission seront organisées comme indiqué dans les Données particulières de l'appel d'offres (« Dpo »), Section II du document d'appel d'offres. La participation, souligne-t-on, n'est pas obligatoire mais elle est fortement recommandée à tous les soumissionnaires intéressés ou leurs représentants.
Toutes les offres doivent être accompagnées d'une garantie de soumission correspondant au montant spécifié dans les Données particulières de l'appel d'offre (« Dpo »).
La date limite de réception des offres est fixée au 11 décembre 2018 à 10 h 00, heure locale de Cotonou, Bénin. Les offres reçues au-delà du délai limite ne seront pas prises en considération et seront retournées non ouvertes.
Les soumissions par voie électronique ne sont pas acceptées.
F. A. A.
Le général Gbèssèmehlan et Medard Sèssinou, respectivement président et secrétaire général de la session Prd d'Avrankou, ont animé une séance de restitution des conclusions issues des négociations entre les blocs présidentiels. Suivant le point présenté par ces leaders aux militants, l'accord intervenu entre le Prd et les différentes formations politiques en vue des regroupements en bloc portent essentiellement sur 3 points à savoir : le logo du parti en création comportera le logo du Prd dans son intégralité et sans mutilation aucune ; les positionnements géopolitiques des formations membres du regroupement seront largement respectés et la question du leadership, qui ne constitue pas pour le Prd une préoccupation majeure, sera examinée en son temps.
Le communiqué de presse du Prd qui a sanctionné sa rencontre, du dimanche 23 septembre, à Porto-Novo, a servi de tremplin pour cette séance de restitution. Ce communiqué de presse a été traduit en langue locale Tori aux militants du parti à la base après les propos liminaires du président de la session, le général Gbèssèmèhlan.
Le secrétaire général, Médard Sessinou, a rappelé la vision du chef de l'Etat Patrice Talon, qui souhaite fédérer les partis et personnalités qui le soutiennent en deux blocs politiques. selon cette vision, les partis politiques sont appelés à évoluer, se fusionner pour se transformer en grands partis conformément aux dispositions de la nouvelle charte des formations politiques et du nouveau code électoral.
F. A. A.
La ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique dans un communiqué en date du mardi 25 septembre 2018, annonce la sélection d'une deuxième vague de 100 assistants. Ces derniers sont répartis dans 04 Universités du Bénin.
100 assistants seront sélectionnés et répartis dans les universités du Bénin. Ceci dans le cadre du renforcement des capacités des Universités nationales du Bénin en enseignants de qualité et conformément à la nouvelle procédure de sélection pour le recrutement du personnel enseignent.
Ces 100 assistants sont répartis comme suit : 40 au profit de l'Université d'Abomey-Calavi, 35 pour le compte de l'Université de Parakou, 10 et 15 respectivement pour l'Université Nationale d'Agriculture et l'Université Nationale des Sciences, Technologies, Ingénierie et Mathématiques.
Du lundi 1er au vendredi 19 octobre au plus tard, le dossier de candidature doit être déposé tous les jours ouvrables au Secrétariat du Comité Scientifique Sectoriel de l'Institut, de la Faculté ou de l'Ecole concernés.
Pour tous autres renseignements complémentaires informe le communiqué, les Béninois intéressés peuvent s'adresser aux universités nationales du Bénin ou se connecter au site du ministère : www.mesrs-bj.org/recrut-assist-unb .
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le président d'honneur du réseau Irédé s'est rendu ce week-end à Parakou. Il était dans la matinée du samedi 29 septembre au contact des électeurs de la 9ème circonscription électorale résidant dans la cité des Kobourou. L'objectif de cette visite étant d'expliquer aux frères et sœurs, les vrais mobiles de sa candidature et les raisons pour lesquelles les populations de la 9ème doivent soutenir le Programme d'actions du gouvernement du chef de l'État Patrice Talon.
Le réseau Irédé continue ses actions. Comme pour un homme averti, le réseau prend déjà ses attaches pour verrouiller le terrain. C'est avec quelques membres de son équipe que le président d'honneur du réseau Irédé est allé à la rencontre de ses frères et sœurs de la 9ème circonscription électorale. Cette fois-ci, c'est Parakou qui a accueilli la délégation. Adam Dendé Affo est allé faire part de ses ambitions futures et des raisons de son combat aux côtés du chef de l'État. Il a notamment été question pour lui de sensibiliser les siens sur le bien-fondé du soutien à la mouvance d'une part, les solliciter pour qu'ils convainquent la base de la vision du réseau Irédé et qu'ils la partagent et enfin permettent aux électeurs aussi de s'apprêter pour qu'au moment venu, ils descendent à la base pour le combat de terrain. Avant le démarrage des campagnes électorales, « je vous invite chers frères à œuvrer davantage en appelant nos frères au village pour les entretenir sur le bienfait de la chose », a exhorté le président d'honneur Adam Dendé Affo, après les prières à l'endroit de ses invités. Conscient de l'enjeu, il souhaite que chacun y mette du sien pour qu'ensemble le réseau Irédé soit vraiment porté haut et que la 9ème en sorte gagnante. « Je vous exhorte à mettre les petits plats dans les grands pour que le développement de notre zone soit une réalité››, à exhorté Affo Dendé.
« Si j'ai décidé de me présenter aux prochaines élections, c'est parce que je sais que je suis capable de faire ce qui est faisable », a-t-il déclaré.
Le président d'honneur du réseau demande à ce que ses frères et sœurs lui donnent cette possibilité de les représenter. C'est donc un acquis puisque cette rencontre a été plus que réconfortante au regard de l'apport de chacun. Présent à cette rencontre d'échanges, le député Chabi Moussa a énoncé les grandes œuvres cachées de M. Adam Dendé Affo. Un homme à part entière, véridique, sincère et très honnête vu le témoigne épatant de l'He Chabi envers le digne fils des Collines. L'équipe conduite par l'ex Dg de la Caisse autonome d'amortissement Dendé Affo n'entend donc pas laisser une fois de plus le terrain pour d'autres. Elle s'emploie pour faire valoir son droit de conquête de la cité pour promouvoir la politique de développement du chef de l'Etat.
Giscard AMOUSSOU