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24 Heures au Bénin

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Le Juge renvoie le dossier à jeudi

Wed, 10/24/2018 - 00:16

Les prévenus impliqués dans l'affaire disqualification des Écureuils à la CAN U17, Tanzanie 2019, ont comparu, ce mardi 23 octobre 2018, devant le juge du tribunal de première instance de première de Cotonou. Après avoir écouté la version des faits des inculpés, le Tribunal a renvoyé le dossier à jeudi 25 octobre 2018 pour la suite des débats.

Les anciens responsables de la Fédération béninoise de football (Fbf), les joueurs, et membres de l'encadrement techniques et autres ont comparu devant le Tribunal. Les prévenus ont été appelés à la barre pour présentation et précision des charges. Après la constitution des avocats de la défense, le président de la séance, a lancé les débats.
A la barre, l'ancien président de la Fbf explique les faits. Anjorin Moucharafou explique : « Tout a commencé quand nous étions au Nigéria pour un match amical de l'équipe nationale. A ma grande surprise, le speaker lit des noms de joueurs béninois qui ne devraient pas y apparaître ». Il précise que la responsabilité technique de l'équipe incombe aux membres de l'encadrement. Après ce constat fait au Nigéria, l'ancien président de la Fbf a martelé qu'il a convoqué une réunion d'urgence dans le but d'en savoir plus.
« J'ai réuni les joueurs. La main sur le cœur, je leur ai demandé de me dire ceux qui ont plus de 17 ans. Sur les 25, ils étaient 18 joueurs à lever la main », a-t-il déclaré. Ainsi après avoir informé aussitôt le ministre du Tourisme de la culture et des sports, Oswald Homéky, ce dernier a exigé une contre-expertise au sujet de l'Irm.
« Les examens de l'Irm sont obligatoires, mais l'Etat a joué sa partition en mettant à disposition de la Fédération, les moyens pour qu'elle réalise à nouveau les tests pour s'assurer de l'éligibilité des joueurs sélectionnés », a notifié Anjorin Moucharafou.
En ce qui concerne les résultats, il souligne que la Fbf a transféré ces derniers au ministère par le biais du médecin Parfait Aïvodji.
Le débat devient houleux dans la salle et l'ancien président de la Fbf recevait des questions de part et d'autres. Anjorin Moucharafou avec l'aide de ses avocats Me Brice Houssou et Me Adiss Salami, a pu trouver des réponses à toutes les interrogations.
Au terme des comparutions, le Tribunal a renvoyé le dossier au jeudi 25 octobre 2018.

Rappel des faits

Le Bénin a été disqualifié lors du tournoi de qualification de la zone Ufoa B, à Niamey pour la Can Tanzanie 2019, suite à l'échec d'un test d'Imagerie par résonnance magnétique (IRM) sur les joueurs béninois. 10 des 18 joueurs ont été reconnus coupables de fraude sur leur âge. Suite à l'enquête ouverte par le Procureur du tribunal de première instance de Cotonou, le lundi 03 septembre 2018, les 10 joueurs ont été mis sous mandat de dépôt. Il en est de même pour 03 membres de l'encadrement technique : Lafiou Yessoufou, Jonas Nounagnon et Jean-Louis Noumagnanhan, ainsi que l'ancien président de la Fbf, Anjorin Moucharafou, le Directeur des compétitions de la Fbf, Quentin Didavi, le Docteur Aïvodji et le Secrétaire administratif de la Fbf, Zéphyrin Déguénon. Ils sont tous inculpés pour fraude, faux et usage de faux et complicité et gardés dans une maison d'arrêt.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Djougou

Tue, 10/23/2018 - 21:11
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Cotonou accueille les inventeurs africains dès ce mercredi

Tue, 10/23/2018 - 19:35


L'Organisation Africaine de la Propriété Intellectuelle (OAPI) organise, du 24 au 27 octobre 2018, à Cotonou, la 7ème édition du Salon Africain de l'Invention et de l'Innovation Technologique (SAIIT 2018). Les objectifs et les activités de cet évènement ont été dévoilés, ce mardi 23 octobre 2018, par le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou et le directeur général de l'OAPI, au cours d'une conférence de presse tenue à Golden Tulip Hôtel
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La capitale économique du Bénin va abriter la 7ème édition du Salon Africain de l'Invention et de l'Innovation Technologique (SAIIT) du 24 au 27 octobre 2018 à Cotonou.
Placé sous le thème : « L'invention, moteur du développement industriel », l'évènement a pour objectif de détecter et de faire émerger les meilleurs résultats de recherche, inventions et innovations susceptibles d'aboutir à la création d'entreprises dans les Etats membres de l'OAPI.
Pour le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou, la présente édition doit être celle de relance. « Il s'agit en somme d'un défi que le Bénin se doit de relever pour remettre sur orbite un événement, qui depuis 2009 a enregistré de multiples renvois et des délocalisations en raison de nombreuses contraintes », a-t-il affirmé.
Selon Serge Ahissou, le gouvernement de la République tient à la réussite de ce salon et l'une des innovations majeures de cette édition est l'implication de la gente estudiantine dans le cadre d'une compétition sur la connaissance de la propriété intellectuelle et dans son impact pour le développement socio-économique. « L'Afrique doit inventer pour aller de l'avant car l'invention est source de richesse, d'emploi, de bien-être et de progrès », a-t-il martelé.
Pour la présente édition, renseigne le ministre de l'industrie, plus d'une cinquante inventeurs provenant de 17 Etats de l'OAPI sont enregistrés.
Le directeur générale de l'OAPI Dénis Bohoussou, a confié que plusieurs prix dont le Grand Prix du Président de la République du Bénin seront décernés aux meilleures inventions et innovations technologiques. En dehors de ces prix offerts à cette rencontre, l'OAPI va accompagner financièrement les meilleures inventions.
Les activités au menu du SAIIT 2018
Pour permettre d'aborder la question de l'invention dans toute sa splendeur, diverses activités sont au programme. Il s'agit entre autres d'une exposition des inventions, des conférences et ateliers, d'une compétition inter-universitaires et des attractions diverses qui se dérouleront à l'hôtel Golden Tulip.
Ce salon va ressembler les artisans, chercheurs, étudiants, commerçants, industriels, organismes publics et privés, et bien d'autres acteurs venant des Etats membres et d'ailleurs. Ce qui vise à promouvoir la créativité et à offrir un cadre d'échanges de technologies entre inventeurs, opérateurs économiques et institutions de financement.
La cérémonie officielle d'ouverture du Salon est prévue pour le jeudi 25 octobre 2018.

A propos de l'OAPI
Le directeur général de l'OAPI Dénis Bohoussou n'a pas manqué de présenter les objectifs et missions de cette organisation. L'OAPI renseigne-t-il, est une organisation inter-gouvernementale qui a été créée le 13 septembre 1962 par 17 Etats de l'Afrique centrale, de l'Afrique de l'Ouest et de l'Océan Indien. Elle a entre autres pour mission de délivrer les titres de propriété industrielle et d'accompagner le développement technologique des Etats membres à travers l'utilisation du système de la propriété intellectuelle.
Le SAIIT est une initiative des chefs d'Etats, dont l'objectif est de montrer le génie des africains ressortissants des Etats membres de l'OAPI de sorte qu'on puisse créer un marché de l'invention et de l'innovation technologique. Ce Salon est né de la volonté de l'organisation, à intégrer les inventions et innovations technologiques dans le processus de développement socio-économique des Etats membres.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Patrice Talon appelle à une bonne collaboration pour plus de résultats

Tue, 10/23/2018 - 19:32

Le chef de l'Etat, le président Patrice Talon et son homologue nigérian ont inauguré, ce mardi 23 octobre 2018, le poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké. Une infrastructure qui contribuera à l'amélioration des performances des administrations douanières des deux pays.

L'inauguration ce jour du poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké est l'une des avancée notable de la bonne coopération entre le Bénin et le Nigéria pour la sécurité des riverains. Confiant de la relation entre les deux pays, le chef de l'Etat rappelle dans son mot de bienvenue que « Sèmè-Kraké est le patrimoine de ce même peuple bénino-nigérian, symbole parmi tant d'autres, de notre passé commun, de notre présent interdépendant et de notre avenir éternellement inséparable ». Soulignant l'importance de ce joyau, le chef de l'Etat dira que cette infrastructure rend compte de la volonté des deux pays à faciliter les échanges et la coopération. Selon lui, « au-delà du rituel de mise en exploitation de cette belle infrastructure administrative, notre rencontre de ce jour témoigne de la volonté des autorités de nos deux pays d'œuvrer en convivialité pour faciliter les échanges et les fréquentations des frères et sœurs vivant de part et d'autre de ce que nos administrations appellent frontière ». Il s'agit pour le président d'un poste facilitant la circulation et la coopération inter-états. « L'événement de ce jour est une étape importante dans notre processus de construction de notre espace de libre circulation Cedeao », a déclaré Patrice Talon avant d'ajouter que « nos concitoyens et les autres voyageurs qui passent de l'un de nos deux pays à l'autre, auront la vie un peu plus facile ».
L'ouverture de ce poste entre dans le cadre d'une coopération aisée entre les administrations policières afin d'assurer la sécurité des deux peuples. « Nos administrations douanières assureront avec plus d'efficacité leur mission », dira le chef de l'Etat.
Il explique que « le rapprochement de nos administrations frontalières dans un même espace et leur connexion l'une à l'autre contribueront à l'amélioration des performances de nos administrations respectives et au confort de la circulation des personnes et de leurs biens ». Pour lui, loin de ce petit pas « notre ambition est de parvenir au plus vite à notre objectif : la libre circulation des personnes et des biens et l'intégration effective de nos économies, voire de nos peuples, qui sont les mêmes si ce n'est les affres de la colonisation ».
Le président de la République indique que les deux mots notamment Contrôle et juxtaposé, « matérialisent bien le chemin qu'il nous reste à parcourir pour satisfaire l'exigence de libre circulation de nos peuples ». Il invite les deux pays à œuvrer davantage afin que ce reste de chemin soit fait en notre temps.
L'inauguration de cette infrastructure s'est déroulée en présence d'un parterre d'autorités tant nigérianes que béninoises.
Giscard AMOUSSOU

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La distribution des attestations de Bac démarre le 29 octobre

Tue, 10/23/2018 - 19:22

Le directeur de l'Office du Baccalauréat, Alphonse da Silva, à travers un communiqué informe les bacheliers que la distribution des attestations du Bac, session de juillet 2018, se fera du lundi 29 octobre au samedi 03 novembre 2018 dans les directions départementales des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle de 08h à 16h. Pour ceux des départements de l'Atlantique et du Littoral, la distribution se fera au Collège d'enseignement général de Sainte Rita.
Selon le communiqué du Dob, les concernés sont appelés à se rendre dans les lieux de distribution munis de l'original ou de la copie légalisée de relevé de notes du Baccalauréat, qui leur sera retourné après contrôle ; d'une carte nationale d'identité ou un passeport en cours de validité et une quittance de 5000 francs CFA à prendre sur les lieux de retrait.
Passé ce délai, la distribution va se poursuivre à Cotonou à la direction de l'Office du Bac aux jours et heures ouvrables.
F. A. A.

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Le délibéré du procès Atao reporté au 06 novembre

Tue, 10/23/2018 - 16:38

Le juge Rodolphe Azo en charge du dossier Atao a reporté le délibéré du procès au 06 novembre prochain. Au cours de l'audience qui a eu lieu, ce mardi 23 octobre 2018, à la Cour d'appel de Cotonou, les avocats de la défense se sont prononcés sur le dossier relatif à la rébellion, violences et voie de fait sur des policiers en fonction.
Selon Me Aboubakar Baparapé, le député Atao pèse moins de 50 kg et ne saurait violenter six policiers en fonction. Il estime qu'il s'agit d'une fiction digne d'un film hollywoodien. L'avocat estime que les vrais coupables sont dans la nature, libres de leurs mouvements.
Des propos renchéris par Me Alfred Boccovo qui indique qu'il est honteux d'affirmer que le député a empêché la perquisition à son domicile. Pour lui, Mohamed Atao Hinnouho n'a pas le don d'ubiquité pour être présent à trois endroits différents afin d'empêcher une perquisition.
Après la suspension de l'audience, le juge Rodolphe Azo, président de la Cour, a mis le jugement en délibéré pour le 06 novembre prochain.
Les débats au sujet de la fraude douanière sont terminés et la décision du tribunal sera également connue le 06 novembre prochain.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

La lutte contre la pollution marine au cœur d'un atelier à Cotonou

Tue, 10/23/2018 - 15:42

Les acteurs intervenant dans la chaîne maritime du Bénin sont en conclave depuis ce lundi 22 octobre 2018. Pendant trois jours, les participants à ces assises vont d'une part, réfléchir au renforcement des capacités de la lutte contre la pollution marine par les hydrocarbures, et d'autre part, à la relecture du Plan national d'intervention d'urgence (Pniu) de 2006 qui, au vu de certaines réalités, s'est révélé caduc et nécessite une réactualisation afin d'être adapté aux normes actuelles.
Selon Désiré Kouton, directeur de la marine marchande, ce plan est une exigence des accords internationaux en raison de la pollution fréquente des eaux par certains navires, et le Bénin ne peut y dérober. Ce qui a motivé les organismes internationaux par le biais du projet Giwacaf, à soutenir financièrement et techniquement la mise à disposition d'un tel plan.
Pour le représentant du projet Giwacaf, Clément Chazot, plusieurs actions ont été déjà menées dans ce sens. Il a cité en exemple les séances de sensibilisation et de formation pour la prise de conscience collective face au désastre. Clément Chazot n'a pas manqué de mettre un accent particulier sur les nombreux risques de pollution auxquels le Bénin est exposé avec certains navires abandonnés fréquemment au large des côtes dont l'un des grands dangers constitue le champ pétrolier en eau profonde de Sèmè.
A propos de ce champ pétrolier, le directeur de cabinet du ministre des infrastructures et des Transports, Victorin Honvoh, a informé que son démantèlement est déjà enclenché avec une équipe d'experts venue au Bénin, qui a évalué les risques d'une éventuelle catastrophe qu'il pourrait engendrer.
Les actions à mener selon lui, sont urgentes pour la protection des côtes. « Les populations exercent plusieurs activités marines le long des 46 000km² de côte et il serait cruel de rester les bras croisés face aux eaux qui sont fréquemment polluées par les hydrocarbures », a-t-il précisé.
Des cadres du ministère des Infrastructures et des transports, des experts maritimes, des responsables de sociétés intervenant dans le secteur de l'hydrocarbure pour un bon toilettage du Pniu, prennent part aux travaux qui s'achèvent ce mercredi 24 octobre 2018.
F. A. A.

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Nazaire Hounnonkpè rassure d'une fin d'année sécurisée

Tue, 10/23/2018 - 15:39

En vue d'anticiper sur les éventuels cas d'insécurité en période de fin d'année, le directeur général de la police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, a effectué une tournée, ce lundi 22 octobre 2018, à la direction départementale de la police républicaine d'Allada. L'objectif de cette tournée est d'évaluer le dispositif sécuritaire avant les fêtes de fin d'année. « Nous ne voulons pas être surpris », a souligné le directeur général de la police républicaine. Et pour anticiper, il faut déjà prendre, selon lui, les dispositions pour que cette période se déroule dans la quiétude et que la population vaque librement à ses occupations.
La police ne peut faire le miracle, a-t-il déclaré en invitant les citoyens à plus de collaboration.
Si la population protège les malfrats, avertit Nazaire Hounnonkpè, on ne peut pas venir à bout du phénomène d'insécurité. « Que chacun prenne l'engagement de se départir de tout individu suspect qui cohabite avec lui », a-t-il lancé.
Le secrétaire général de la préfecture d'Allada a remercié le directeur général de la police républicaine pour cette séance qui, selon lui, va davantage mobiliser les forces de sécurité. Rassurant le directeur général de la police républicaine du soutien des populations, il a souhaité la création de commissariats d'arrondissement à Sèdjè-Dénou et à Tori.
F. A. A.

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Une trentaine de chercheurs du réseau Think-Tank Uemoa en séminaire

Tue, 10/23/2018 - 13:54

Un séminaire de valorisation des résultats de recherche et le développement des compétences réuni depuis lundi 22 octobre, une trentaine de chercheurs du Réseau Think-Tank de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Rtt-Uemoa). Cette rencontre entre dans le cadre du renforcement des capacités des doctorants et chercheurs membres dudit réseau.
La valorisation de la recherche scientifique est devenue de plus en plus la préoccupation des acteurs du monde universitaire. Il s'agit entre autres de l'une des préoccupations des membres du Réseau Think-Tank de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (Rtt-Uemoa) qui sont en séminaire à Cotonou. Le Directeur scientifique du Laboratoire d'analyse régionale et d'expertise sociale (Lares), Prof John Igué a expliqué que cette rencontre réunit de jeunes chercheurs des sciences exactes et sociales en provenance des huit pays de l'Uemoa. Il sera question selon lui, de faire une auto évaluation de leurs publications et travaux de recherches sur des thématiques d'intérêt communautaire.
Le Directeur de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de la Formation professionnelle de l'Uemoa, Amadou Tchambou, tout en informant que 86 équipes de recherche ont été appuyées pour le compte du Rtt-Uemoa, souligne que cette rencontre entre dans le cadre de la promotion de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique au sein de l'espace communautaire.
Le Directeur de cabinet du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Bienvenu Koudjo, quant à lui, souligne que les participants bénéficierons de beaucoup de choses notamment sur la méthodologie d'élaboration d'un projet de recherche, les outils et techniques d'analyse qualitative. Il indique que cette rencontre entre dans la droite ligne des visions du chef de l'État qui met l'accent sur la valorisation des recherches scientifiques. M. Koudjo rappelle que « Le projet de création de ‘'Sèmè City'', la ‘'Cité internationale de l'innovation'' illustrent bien sa stratégie en la matière ». C'est la raison pour laquelle, souligne-t-il, que le ministre Marie Odile Attanasso a mis en place l'Agence béninoise de la recherche et de l'innovation (Abri), qui est en réalité la fusion de tous les centres de recherche.
La recherche scientifique est devenue aujourd'hui le centre d'attraction de tout développement. C'est la raison fondamentale qui fonde l'intérêt des Etats à promouvoir la recherche qui semble être reléguée au dernier plan en Afrique. La nouvelle dynamique des acteurs permet donc de mettre la recherche au cœur des actions prioritaires pour le développement.
G.A.
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De nouvelles orientations pour le Comité technique spécialisé N°8

Tue, 10/23/2018 - 08:12

Le Comité technique spécialisé (Cts) N°8 de l'Union Africaine (Ua) a tenu sa session ministérielle, ce vendredi 19 octobre 2018, à Cotonou. L'objectif de cette session est de repartir sur de nouvelles bases en vue de l'accomplissement des principales missions que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'organisation lui ont assignées. Elle a permis aux ministres de la fonction publique, du développement urbain, des collectivités locales et de la décentralisation de l'Ua, d'évaluer les progrès réalisés depuis la session ordinaire de décembre 2016, de relever les difficultés liées au fonctionnement du Cts N°8 et d'instruire son secrétariat aux fins de l'exécution diligente de la série de mesures prises.
Présidé par Barnabé Dassigli, ministre béninois de la décentralisation et de la gouvernance locale, le Cts N°8 a reçu pour missions, la contribution à l'amélioration des performances des administrations publiques, la conception des politiques et stratégies pour faire face au défi de l'urbanisation rapide du continent africain et la contribution à l'amélioration du cadre et des conditions de vie des populations et au développement des relations de confiance entre les autorités politiques et les citoyens.
A cet effet, il a œuvré pour l'adoption de deux importants textes au niveau de l'Union à savoir : la Charte africaine sur les valeurs et les principes du service public, et la Charte africaine sur les valeurs et les principes de la décentralisation, de la gouvernance locale et du développement local.
Selon la Commissaire aux affaires politiques de l'Union Africaine, Minata Samate Cessouma, nonobstant ces résultats, d'importants défis restent à relever. Pour y arriver, indique-t-elle, il s'avère nécessaire de lever les goulots d'étranglement et d'insufler un nouvel élan au Cts N°8 et surtout à son secrétariat ; d'où la tenue de la réunion de Cotonou.
Un objectif que Barnabé Dassigli se réjouit d'avoir atteint.
La mise en place des Cts s'inscrit dans la volonté des chefs d'Etat et de gouvernement, d'apporter de cohérence dans le travail des conférences des ministres et de préparer les conditions d'harmonisation et de convergence des politiques publiques des Etats membres pour qu'elles participent à la dynamique de l'intégration africaine.
La réunion de Cotonou intervient après celle tenue à Rabat du 26 au 29 mars 2018.
F. A. A.

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Moussa Fakir Mahamat et Joseph Gnonlonfoun au cabinet du chef de l'Etat

Mon, 10/22/2018 - 23:00

Le Président de la Commission de l'Union Africaine, Son Excellence Monsieur Moussa Fakir Mahamat et Joseph Gnonlonfoun, médiateur de la République ont été successivement reçus, ce lundi 22 octobre 2018, par le Président de la République, Son Excellence Monsieur Patrice Talon.
Les préparatifs du prochain sommet de l'Union Africaine qui aura lieu à mi-novembre à Addis-Abeba, en Éthiopie était l'objet de la visite du Président de la Commission de l'Union Africaine au chef de l'Etat.
Introduit par le ministre des Affaires Etrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci, cette audience a été l'occasion pour Monsieur Moussa Fakir Mahamat, d'exposer au Président Patrice Talon les grands chantiers en cours au niveau de l'Institution panafricaine. Entre autres chantiers, il y a la création d'une Zone de Libre Echange Continentale (ZLEC), la construction d'infrastructures pour unifier le transport aérien et de la libre circulation des personnes dans l'espace continental. Ce qui n'a pas laissé indiffèrent le chef de l'Etat. Ce qui a permis au président de la commission de l'Union Africaine d'intégrer les apports du Président Patrice Talon qui seront au menu du sommet d'Addis-Abeba.
Le médiateur de la République en fin de mission, Joseph Gnonlonfoun, est allé exposer au Président Talon, le point des tâches accomplies à la tête de cette Institution. Il n'a pas manqué de plaider pour que le financement alloué à l'office du médiateur soit améliorer.
Giscard A.

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Le poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké mis en service par Talon et Buhari

Mon, 10/22/2018 - 22:58

Erigé pour assurer plus de sécurité au niveau de la frontière entre le Bénin et le Nigeria, le poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké, un projet phare de la CEDEAO, entre en service dès ce mardi 23 octobre 2018.
La cérémonie d'inauguration aura lieu ce mardi en présence du chef de l'État Patrice Talon et de son homologue nigérian, Muhammadu Buhari, président en exercice de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Situé à une trentaine de kilomètres de Cotonou, le poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké contribuera à la facilitation des formalités aux frontières entre le Bénin et le Nigéria dans le contexte du protocole régional relatif à la libre circulation des personnes et des biens. Le poste de contrôle juxtaposé de Sèmè-Kraké, entre en service officiellement ce mardi en présence des deux chef d'Etat Béninois et Nigérian. C'est à travers un communiqué que l'information est rendue publique.
La construction de ce poste s'inscrit dans le cadre du Programme régional de facilitation des transports adopté par la 26ème Conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Cedeao, tenue à Dakar, au Sénégal, en 2003. Le projet a abouti grâce à l'apport financier de l'Union Européenne.
« Les objectifs du programme sont notamment la réduction de la pauvreté, l'amélioration des services de transports régionaux, la réduction des coûts de transport et de transaction, la promotion du commerce interrégional et intra-régional, la facilitation du mouvement des personnes, des biens et des services ainsi que la promotion de l'intégration ouest-africaine », précise le communiqué. Il sera question d'assurer une meilleure facilitation du commerce grâce à la combinaison des activités de dédouanement au même endroit en vue de réaliser des économies d'échelle.
Aussi permettra-t-il de simplifier les procédures douanières, d'accroître la coopération et la coordination des contrôles, d'encourager le partage de données et de renseignements, ainsi que de renforcer la lutte contre les fraudes.
Initiative des Commissions de la Cedeao et de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), ce joyau s'élève à 18 286 622,92 euros. Il est constitué de sections pour les opérations de transport de véhicules commerciaux et de passagers, de manutention et du fret de marchandises (douanes), du transit et d'inspection du bétail.
Le poste est construit sur un site de 17 hectares. Il est constitué de deux grands immeubles réhabilités, de nouvelles aires de stationnement sur place en béton, de réseau routier, de chaussées rigides, de pavés autobloquants et de passages piétons, et de nouveaux bâtiments annexes.
La cérémonie d'inauguration se déroulera en présence du président de la Commission de la Cedeao, Jean-Claude Kassi Brou, du Commissaire chargé des Infrastructures de ladite Commission, Pathé Gueye, du représentant de l'Union européenne (UE), de même que des autorités politico-administratives du Bénin et du Nigeria.

G.A.

Categories: Afrique

Ghaby KODEIH décroche le Prix de l'Excellence au 5ème Hotelier Summit à Rabat

Mon, 10/22/2018 - 21:06

La ville de Rabat a abrité le 18 Octobre 2018, la 5ème édition de Hotelier Summit Africa. Un forum au cours duquel notre compatriote Ghaby KODEIH a reçu pour la deuxième fois le prix de l'Excellence pour sa contribution à l'essor du tourisme et hôtellerie en Afrique de l'Ouest et plus précisément au Bénin.

Les efforts de la SHRL (Société d'Hôtellerie de Restauration et de Loisirs) pour la mise en œuvre du volet hôtellerie et tourisme du programme d'action du gouvernement viennent d'être reconnus par la communauté hôtelière pour la deuxième fois d'affilée
En effet, après sa nomination le 4 Octobre 2017 à Casablanca, Ghaby Kodeih l'administrateur de la SHRL a été distingué au 15ème Hôtelier Summit le 18 Octobre 2018 à Rabat pour la construction de Bénin Marriott Hotels &Resorts.
Il a reçu le prix de l'Excellence parmi tant de promoteur Hôtelier en Afrique.
A travers le HOSPITALITY HONOURARIUM GRAND AWARD 2018 qui est décerné à Ghaby KODEIH, c'est le Bénin tout entier qui est honoré.

Paul Tonon

Categories: Afrique

Des citoyens se prononcent sur la condamnation de Sébastien Ajavon

Mon, 10/22/2018 - 18:50

Après la décision rendue par la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) condamnant l'opérateur économique Sébastien Ajavon et ses co-accusés à 20 ans de prison et 5 millions de francs CFA d'amende, des réactions fusent de part et d'autres. Des citoyens de la ville d'Abomey-Calavi et de Cotonou apprécient la peine infligée au président du patronat.
Suite à l'audience tenue, le jeudi 18 octobre 2018, à la Criet et malgré l'absence de l'opérateur économique, Sébastien Ajavon et ses-co-accusés écopent de 20 ans d'emprisonnement ferme et une amende de 5 millions de FCFA avec un mandat d'arrêt international dans l'affaire 18 kg de cocaïne.
Certains citoyens estiment que l'homme d'affaires Ajavon devrait se présenter à la Criet, s'il sait qu'il n'a rien à se reprocher. « Nous avons tous suivi le développement de l'affaire cocaïne. Ajavon est Béninois comme tout le monde, s'il est convoqué devant les tribunaux de son pays il doit répondre. Il a choisi la politique de la chaise vide comme les lois le disent, il a été jugé par défaut. S'il n'est pas d'accord qu'il se présente pour prouver son innocence », a affirmé Anselme Ahissou, gérant d'un cyber-café à Cotonou.
Dansou Maurice agent de santé à la retraite déclare que : « Les histoires se répètent toujours au Bénin. Affaire cocaïne Ajavon, il faut que ce feuilleton s'achève. Que Sébastien Ajavon revienne au pays pour faire face à la justice de son pays ».
Pour un citoyen qui requiert l'anonymat, « On ne sait pas ce qu'on lui reproche. Les populations béninoises veulent savoir de quoi il est accusé réellement dans cette affaire qui était déjà jugée. Si Sébastien Ajavon sait qu'il est innocent, il doit faire face à cette décision et dénoncé l'injustice lui-même ».
Sur le même sujet, d'autres ont des points de vue divergents. Pour Luc Gbèdiga, étudiant en droit, les règles élémentaires à observer pendant un procès n'ont pas été respectées. Il estime que c'est « Une affaire qui a déjà acquis l'autorité de la chose jugée ».
Mme Montcho dénonce un acharnement contre le président du patronat. « Après les redressements à n'en point finir, Ajavon est maintenant condamné à 20 ans de prison. On interdit aujourd'hui à des avocats de défendre leur client à son absence », déplore cette commerçante d'Abomey-Calavi.
Pour l'étudiant Maurace Assogba, c'est peut être un coup pour empêcher Sébastien Ajavon d'être candidat aux prochaines élections, compte tenu de son poids dans l'opposition.
Selon un juriste qui a requis l'anonymat, deux choses sont à noter dans ce dossier : la compétence forcée de la Criet et la procédure. En droit, explique-t-il, contrairement à ce que pense beaucoup de gens, il est possible de revenir sur une affaire jugée dans un tribunal et de la rejuger seulement dans deux cas. Le premier, en cas d'appel devant la Cour d'appel, où il y a un délai de 15 jours à respecter rigoureusement à peine d'irrecevabilité de la demande devant la Cour. Ce droit de recours est prévu par le droit positif béninois pour protéger les parties et leur offrir la chance d'un procès équitable. C'est fort de cela, informe le juriste, qu'une partie au procès en instance insatisfaite du jugement des juges du tribunal peut interjeter appel devant la Cour d'appel, qui constitue le degré supérieur de juridiction. Si ce droit de recours n'est pas exercé pendant 15 jours suivant la date du procès du jugement du tribunal alors, la décision rendue passe en force de chose jugée. On dit que le jugement est définitif et devient exécutoire. C'est ça la règle. Cet observateur politique libre, signale que dans le deuxième cas, c'est lorsqu'il y a une exception à cette règle. « C'est justement un réexamen du dossier de l'affaire ayant fait l'objet d'une décision de justice devenue en principe définitive. C'est dire qu'on peut rejuger une affaire déjà jugée et devenue définitive. Mais il n'est possible que si il y a découverte ou apparition de nouveaux éléments qui incontestablement et manifestement remettent en cause la décision devenue définitive et permettent ainsi inévitablement et vraisemblablement de rejuger la même affaire ‘'close'', il y a des années ».
Cependant ajoute-t-il, la jurisprudence a montré que cette possibilité n'est offerte qu'au justiciable qui a été condamné et qui a de nouveaux éléments pour clamer son innocence.
Enfin, signale le juriste, un réexamen est toujours recevable que dans la même juridiction qui avait jugé l'affaire. Au vue de ces explications conclu-t-il, chaque citoyen peut tirer aisément ses conclusions.

Rappel des faits
L'affaire remonte au 28 octobre 2016, où environ 18 kg de cocaïne ont été découverts dans un container destiné à la Société Cajaf Comon. Sébastien Ajavon, l'homme d'affaires qui est arrivé en troisième position lors des élections présidentielles de 2016, a été interpellé par la compagnie de gendarmerie maritime du Port de Cotonou suite à cette découverte. Il est jugé le 05 novembre 2016, lors d'un procès en comparution immédiate. Sébastien Ajavon a été libéré au bénéfice du doute après avoir plaidé non coupable. Mais la Criet s'est saisie du dossier qui au terme de l'audience du jeudi 18 octobre 2018, tenue en absence des prévenus, a condamné Sébastien Ajavon et ses-co-accusés à 20 ans d'emprisonnement ferme et une amende de 5 millions de FCFA avec un mandat d'arrêt international. Face à cette décision, les avocats de l'opérateur économique dénoncent un déni de justice et annoncent un recours en cassation.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Le procès de Anjorin et consorts s'ouvre demain mardi

Mon, 10/22/2018 - 16:07

Anjorin Moucharafou, Quentin Didavi, Zéphirin Déguénon et Parfait Aïvodji, tous inculpés dans l'affaire de tricherie sur l'âge des Écureuils cadets à la CAN U-17 au Niger, seront présentés au procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, ce mardi 23 octobre 2018.
En effet, à la suite d'un contrôle de routine, la Confédération africaine de football (Caf) a organisé un test Irm à Niamey sur les joueurs de l'équipe nationale cadette du Bénin. Les résultats de ce test ont révélé que sur les 18 joueurs engagés dans la compétition, 10 ont triché sur leurs âges. Sur ce constat, la sanction de la Caf ne s'est pas fait attendre. L'équipe nationale du Bénin a été disqualifiée. Une enquête a été ouverte par les autorités béninoises pour identifier les auteurs et complices de cet acte qui a sali l'image du pays. Suite aux investigations, Anjorin Moucharafou, Quentin Didavi, Zéphirin Déguénon et Parfait Aïvodji ont été interpellés et placés sous mandat de dépôt le 07 septembre dernier. Chacun d'entre eux sera situé sur son sort au terme de l'audience de demain mardi.
Sont également attendus à ce procès, l'ancienne ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Vicentia Bocco et Moïse Ekoué. Vicentia Bocco pour sa part doit répondre en tant que directrice de la clinique où le test d'Imagerie par résonance magnétique dite Irm a été réalisé avant que les joueurs n'embarquent pour Niamey. Moïse Ekoué quant à lui, doit faire acte de présence en sa qualité de Directeur technique national.
F. A. A.

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Le Bureau de Narcisse Justin SOGLO plébiscité sans surprise pour un second mandat

Mon, 10/22/2018 - 11:16

L'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) a tenu une Assemblée générale élective, samedi 20 octobre 2018, à la salle de conférences de la « Maison des Bâtisseurs », à Agblangandan (Sèmè-Podji). Les Architectes et les Urbanistes du Bénin ont réitéré leur confiance à leur Président sortant et à son bureau. Narcisse Justin SOGLO, après un premier mandat positif à la tête du Conseil National de l'Ordre des Architectes et des Urbanistes du Bénin (2016 à 2018), se voit reconduit à son poste de Président de l'ONAUB, par la quasi-unanimité des voix (70 sur 72 votants).
Ainsi, il présidera le 16ème Conseil National de l'Ordre (CNO-16) jusqu'en 2020. Cette équipe de cinq (05) membres est composée de jeunes architectes très dynamiques.
Le plébiscite de l'équipe se justifie par la qualité et le nombre de ses réalisations au nom de l'Ordre notamment pour que d'une part, les activités liées aux professions d'architecte et d'urbaniste soient davantage comprises et valorisées au Bénin et, d'autre part, pour que l'Ordre lui-même puisse se donner les moyens de sa politique.
Plusieurs atouts expliquent ce plébiscite sans surprise.
En effet, l'équipe du Président Narcisse Justin SOGLO a presque multiplié par 4 les montants qui étaient disponibles à sa prise de fonction en Octobre 2016. Son bilan financier, très satisfaisant, a été approuvé par acclamation par les participants à l'Assemblée Générale.
Par ailleurs, l'Architecte SOGLO s'est distingué non seulement par son leadership dans la gestion des consœurs et confrères au niveau national mais aussi pour ses actions, en faveur de l'Ordre, dans la sous-région et à l'international.

Beaucoup de réalisations en 2 ans

Durant ce premier mandat de deux ans, l'équipe de l'Architecte SOGLO a mené une lutte sans merci contre les maîtres d'ouvrage qui lancent des avis d'appel à manifestation d'intérêt sans respecter les textes en vigueur au Bénin. Aussi, Narcisse Justin SOGLO a-t-il réussi des actions salutaires au bon fonctionnement de l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin équipe.
Il s'agit entre autres de l'acquisition d'équipements administratifs, l'organisation de formations sur plusieurs sujets constituant des préoccupations pour les membres dans l'exercice de leur profession. Un accent particulier a été mis sur la lutte pour la signature de plusieurs arrêtés en faveur des membres de l'Ordre désirant l'ouverture de leur cabinet, et encore l'étude du projet de loi sur l'architecture.
En deux ans, le président SOGLO a réussi à positionner l'Ordre sur l'échiquier national par le positionnement de ses membres dans les commissions communales et départementales de permis de construire ainsi que dans les commissions communales et départementales d'urbanisme. Ces actions n'auraient pas été possibles sans le soutien du Ministre de tutelle, le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable José TONATO, qui depuis la prise de fonctions, a facilité les démarches entreprises par les responsables de l'Ordre.
L'équipe a aussi la confiance des autorités du pays qui ne ménagent aucun effort pour accompagner l'Ordre dans ses actions.

Sur le plan international, les acquis ne sont pas aussi des moindres. L'ouverture de l'institution à l'international est marquée désormais par la promotion des responsables à des postes stratégiques nécessaires à la visibilité de l'Ordre et du Bénin au sein d'organisations telles que la Conférence des Ordres des Architectes de l'Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (COA-UEMOA), l'Union des Architectes d'Afrique (UAA), l'Union Internationale des Architectes (UIA) et la Fédération des Architectes Francophones d'Afrique (FAFA) dont le siège est désormais hébergé au Bénin.

35ème anniversaire sous de bonnes offices

Après son installation pour sa deuxième mandature, le Président a remercié tous ses consœurs et confrères qui lui ont renouvelé leur confiance. Narcisse Justin SOGLO a rassuré quant à son engagement inconditionné pour le rayonnement de l'ONAUB qui s'apprête à fêter son 35ème anniversaire. Il a appelé les uns et les autres à se mettre à la tâche pour marquer l'événement d'un cachet spécial. « Il est temps que nous sachions et prenions conscience du fait que c'est nous-mêmes qui allons porter haut l'étendard de notre corporation par le respect de nos textes et notre implication dans toutes les activités de l'Ordre. Mobilisons-nous donc tous pour cet événement d'envergure », a-t-il conclu.
Le second mandat de l'équipe du Président Narcisse Justin SOGLO démarre le 26 Octobre 2018.

D. M.

Encadré

Bureau du Conseil National de l'ONAUB ( 2018-2020)

Président : Narcisse Justin SOGLO
Secrétaire Général : Joseph Désiré TOKANHAN
Secrétaire aux Affaires Juridiques et du Contentieux : Jean-Marie AKADJAMÈ
Secrétaire à l'Information, à la Formation et aux Affaires Culturelles : Noukpo Jean-Paul HOUNDEFFO
Secrétaire aux Affaires Financières et Comptable : Anihouvi Christelle BOKOSSA

Bureau des élections du 16ème Conseil National de l'ONAUB

1- Président : ZOHOUN Julien

2- 1er Rapporteur : AZOKRY-DEGNON Maryline

3- 2ème Rapporteur : AGONNADJAI Noël John

4- 1er Scrutateur : AKINOCHO Imès Freddy

5- 2ème Scrutateur : ADJINACOU GNAHOUI Giordano

Categories: Afrique

Saka-Saley et Orounla relèvent les forces et faiblesses de la Criet

Mon, 10/22/2018 - 11:04

Invités sur le plateau de Télévision carrefour, ce dimanche 21 octobre 2018, Me Alain Orounla et Nourou-Dine Saka-Saley se sont prononcé sur la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet).
Selon Alain Orounla, la Criet est une juridiction chargée de traiter les dossiers de détournement d'argent, d'enrichissement illicite, du terrorisme et de la drogue. Pour lui, il s'agit d'une Cour spéciale contrairement à ce que pensent certains commentateurs et détracteurs qui la qualifient de Cour d'exception. La loi, explique-t-il, l'a baptisé et a dit que c'est une cour spéciale comme on pourrait parler de cour d'Appel, de cour d'assises ou de tribunal de commerce.
Une position qui n'est pas celle de Nourou-Dine Saka-Saley qui réfute la dénomination de Cour spéciale. Pour lui, c'est le code de l'organisation judiciaire qui a été modifié avec la création de la Criet. « Quand j'entends Cour spéciale ou Cour d'exception, je m'attends à ce qu'il y ait une loi spécifique, une loi dédiée ou un cadre juridictionnel dédié », a souligné l'homme de droit. Dans le cas de la Criet poursuit-il, c'est le code de l'organisation judiciaire qui a été modifié et on y a introduit la Criet qui est une Cour qui vient concurrencer les autres cours de l'ordre judiciaire normal.
Se référant à l'exemple de la Haute cour de justice, il a signifié qu'au Bénin, on sait quelle est la qualité de justiciables y vont et la procédure particulière adaptée dans ce cas. Dans le cas de la Criet, rappelle Nourou-Dine Saka-Saley, il est dit qu'elle peut se saisir d'office ou par renvoi de cas des autres juridictions. Il estime du coup que c'est une Cour qui vient concurrencer les autres cours qui existent déjà et que le régime applicable n'est pas le même. Dans la pratique juridique qu'il dit connaître, pour l'adoption d'une loi, il y a un ‘'chapeau'' qu'on appelle l'exposé des motifs pour expliquer l'état d'esprit du législateur ; ce pourquoi la Cour a été créée. Un état d'esprit qui reste encore incompris dans le cas de la Criet. La deuxième chose qui gêne, selon Nourou-Dine Saka-Saley, c'est l'expression « infraction économique ». Cette expression, selon le juriste, peut avoir plusieurs connotations et changer selon les personnes. Le rôle du législateur, selon lui, consiste à empêcher la contradiction sur ladite notion. « Cette loi a péché par le fait qu'elle n'a ni expliqué l''état d'esprit du législateur et la notion d'infraction économique », s'est-il désolé. Ce qui est encore dangereux avec la Criet, selon lui, c'est qu'on ne sait pas quelles catégories de justiciables peuvent y être déférées.
Par rapport à ces insuffisances relevées par Nourou-Dine Saka-Saley, Alain Orounla pense pour sa part qu'il n'a jamais vu de loi aussi claire. La loi selon lui dit qu' « il est constitué une Cour chargée exclusivement d'apprécier les infractions économiques ». De ce point de vue, il n'y a pas de concurrence, a-t-il martelé. Il a ajouté que la Criet n'est pas là pour statuer sur un crime de sang dévolu à une autre juridiction. Au sujet de la notion d'infraction économique, selon Me Orounla, ce ne sont pas les avocats qui définissent mais plutôt le législateur. Il a cité en exemple la loi sur l'enrichissement illicite qui a été votée avant l'adoption de cette Cour, créée justement pour connaître de ce dossier. Pour lui, la notion d'infraction économique existe et est bien définie. « Il s'agit essentiellement des détournements de fonds, des infractions économiques de droit commun comme les abus de confiance, l'escroquerie, qui peuvent effectivement en fonction des circonstances dans lesquelles elles sont commises, aller devant le tribunal de première instance ou devant la Criet, qui a compétence exclusive et à qui les dossiers sont communiqués ». « Ce n'est pas une Cour dont les compétences varient d'un moment à un autre ou d'une personne à une autre », a précisé Me Orounla avant d'ajouter qu'un mécanisme de transmission systématique de tous les dossiers est mis en place. La création de cette Cour, selon lui, est une avancée en ce sens qu'on doit aller vers la spécialisation et la célérité dans le traitement de ces infractions. Elle pêche néanmoins parce qu'elle méconnaît le principe de double juridiction, du fait qu'elle juge en premier et dernier ressort et du transfert immédiat des dossiers en attente d'être jugés devant la Cour d'appel alors qu'on pouvait faire autrement comme le cas du tribunal de commerce qui n'est compétent qu'à partir de sa création, a-t-il expliqué.
Nourou-Dine Saka-Saley pense que la décision politique de la création de la Criet est une avancée mais dans son application, c'est un recul absurde. Selon lui, aujourd'hui, celui qui assassine un autre, a le droit d'être jugé deux fois, à savoir en première instance et en appel ; mais celui qui aura volé une somme de 500 000 francs, sera condamné sans possibilité qu'on rejuge les faits une seconde fois. Il se peut que l'on soit responsable de manière morale sans être l'auteur d'une infraction. Cela viole selon le juriste, tous les principes généraux de droits.
Par rapport au traitement du dossier Ajavon qui existait bien avant la création de la Criet, Alain Orounla pense que c'est pénible mais le dispositif est tel que la chose a été rendue possible. Ce qui paraît incompréhensible selon lui, c'est que la Criet n'est pas une juridiction d'appel. Elle est plutôt un juge en premier et dernier ressort. L'affaire Ajavon, rappelle-t-il, a été jugée en première instance, il y a eu controversions. L'appel poursuit-il, aurait été interjeté, de sorte que la Cour d'appel aurait eu à se prononcer. Mais il s'est avéré que pendant deux ans, la Cour d'appel n'a pas été saisi ou n'a pas audiencé cette affaire avant qu'on ne crée la Criet, qui a eu un transfert immédiat des dossiers en instance. Ce qui explique et justifie mécaniquement et légalement que ce dossier resurgisse.
Nourou-Dine pour sa part, trouve magnifique et magique, que dans le même ordre juridique, il y a un tribunal qui a relaxé et a dit que Sébastien Ajavon était libre de chef d'accusation. Mais curieusement, deux ans après, sans qu'il y ait des faits nouveaux qui justifient la réouverture de ce cas, le tribunal d'une autre composition qui n'est pas une juridiction d'appel, reconnaît la culpabilité sur le même chef d'accusation et condamne sans possibilité de recours.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

L'Allocution de l'Honorable Claudine Prudencio à la clôture du 4ème Congrès de l'UDBN

Sun, 10/21/2018 - 19:21

L'Union Dynamique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a clôturé cet après-midi à la salle Majestic de Cotonou, son 4ème congrès extraordinaire. A l'issue des travaux, le parti dirigé par l'honorable Claudine Prudencio a pris une courageuse et importante décision. Celle d'aller seule aux élections législatives de 2019 sous les couleurs du parti.

ALLOCUTION DE CLOTURE DE LA PRESIDENTE DE L'UDBN A L'OCCASION DU 4ème CONGRES EXTRAORDINAIRE

Cotonou, le 21 octobre 201

Militantes et chers Militants de l'UDBN ;

Sympathisants de l'UDBN ;

Elus communaux et locaux, Membres de l'UDBN ;

Membres du Bureau Politique de l'UDBN ;

Camarades Congressistes, Chers amis ;

Dans mon discours d'ouverture, j'avais rappelé notre mode de fonctionnement et les idéaux de démocratie et de liberté dont nous sommes jalousement fiers. Nous venons de confirmer notre attachement à ces principes de liberté d'expression et de parole. C'est aux représentations locales du parti qu'appartient le véritable pouvoir de faire les grands choix à l'UDBN lors des moments critiques. Ce sont ces instances qui vous ont mandatés pour les représenter. Vous avez discuté en tenant compte des réflexions qu'elles ont menées avant le congrès et des consignes qui vous sont données par les militantes et militants. Les discussions ont été âpres et à plusieurs reprises contradictoires voire amicalement conflictuelles, mais sérieuses et empreintes de conviction. Tout le monde pensait aux intérêts supérieurs de la Nation et aux intérêts du parti. Vous avez tous mis vos intérêts personnels de côté. Je ne peux ne pas m'inscrire dans cette dynamique de sacrifice. Il nous fallait prendre d'importantes décisions pour les futures échéances électorales, des décisions pour la vie de notre parti, la vie politique de chacun de nous. Nous nous sommes entendus. Comme d'habitude, les points de conciliation, de consensus sont trouvés.

Aux termes de ces différents échanges, non seulement les membres fondateurs, mais aussi vous les Militantes et Militants, les Membres Sympathisants, les Personnalités Politiques et les Mouvements politiques ayant rejoint l'UDBN, ces derniers mois, presque à l'unanimité, vous avez dit que vous voulez aller au charbon. Vous avez dit que vous n'avez pas peur des nouvelles exigences des dernières lois électorales ; que vous êtes suffisamment matures et solides pour résister aux vagues quelle que soient la hauteur et la vitesse qui seront les leurs. Vous avez décidé de confirmer la tendance qui s'est dégagée des consultations menées auprès de tous les militantes et militants sur le positionnement du parti face à la réforme du système partisan et face à l'invitation du parti à se désagréger dans l'un des blocs ou parti en gestation. Vous avez préféré que la liste UDBN aille seule aux élections pour préserver l'intérêt des jeunes et des femmes qui constituent le socle du parti. Vous voulez voir les jeunes et les femmes bien positionnés et vous n'avez confiance qu'en vous-mêmes pour réaliser cette exception. C'est cela votre choix, l'expression de votre volonté. Ainsi avez-vous décidé.

Alors, face à cette volonté affichée et déterminée, qui suis-je pour m'y opposer ? Qui suis-je pour vous résister ? Vous m'aviez demandé de peser dans la balance pour faire passer votre choix. C'était, peut-être, trop me demander quel que soit mon charisme ? Vous êtes capables de prendre les grandes décisions. En d'aussi délicats et décisifs moments, moments des décisions difficiles à forte portée historique, tout dirigeant doit faire le choix d'écouter sa troupe. Eh, bien, chers camarades, comme le Général de Gaulle, cette figure historique de l'Histoire française et mondiale, je vous déclare ici et maintenant ceci : « Je vous ai entendu ». Oui, je vous ai entendu et votre volonté est mienne et sera faite. Je n'ai pas de choix et je n'ai même pas les moyens d'en avoir parce qu'il n'y a pas de choix. Ce qui me réjouit est que vous avez décidé en précisant que vous ne pouvez point vous écarter de notre engagement à soutenir l'action du Président Patrice Talon. Rassurée donc de ce préalable, je peux vous confirmer que je me mets à votre disposition pour le combat et je vous resterai fidèle. Je porterai modestement votre courage pour que nous puissions affronter les prochaines joutes électorales en tant que famille UDBN. Oui ! Je le ferai parce que l'UDBN a décidé de rester en vie. Vous avez décidé d'être « Garçons », nous devons donc assumer. J'ai la conviction que notre Grand parti vivra encore très longtemps. « Allez donc propager la bonne nouvelle ». Et je compte sur chacun de vous pour une victoire certaine.

A l'heure où les travaux du 4ème Congrès extraordinaire de l'UDBN égrènent leurs dernières minutes, je voudrais vous dire toutes mes félicitations et louer votre courage. Tout en appelant sur vous les bénédictions des Mânes de nos Ancêtres, je vous place sous la protection de Dieu.

Retrouvez dans la paix et l'allégresse tous vos proches et vos familles respectives. Et rendez-vous sur le terrain.

Vive l'UDBN, un parti modernisé pour un Bénin moderne !

Vive la démocratie !
Vive le Bénin !

Je vous remercie.

Categories: Afrique

L'UDBN ira aux élections sous la bannière de son propre parti

Sun, 10/21/2018 - 15:53

Plus d'une cinquantaine de partis, associations et mouvements politiques créent l'Union démocratique pour un Bénin Nouveau. Alors appelé Union pour le développement pour un Bénin Nouveau, le parti de Claudine Prudencio s'engage dans un nouveau combat. C'est ce qui ressort du congrès constitutif des 20 et 21 octobre 2018 à Majestic de Cotonou dont le thème central est " l'UDBN face aux enjeux de la réforme du système partisan".

Ça y est. Le top est donné. Plus d'attente. Claudine Prudencio et s'est partisans lancent le turbo. "Jeunesse et gouvernance", " Femme et développement", " Ensemble pour vérifier un Bénin de paix et de solidarité", tels sont les nouveaux slogans que prône l'UDBN rénové, indiquant ainsi, le chemin et la vision du parti. La jeunesse et la femme sont ainsi au cœur des actions de Claudine Prudencio et sa nouvelle troupe.
Au terme du congrès constitutif de l'Union démocratique pour un Bénin nouveau (Udbn), les délégués ont décidé que le parti ira aux prochaines élections sous la bannière " UDBN ". Cette décision n'a pas été prise sous le coup du hasard. Il prend sa source des discussions ayant lieu à la suite des communications sur " Les enjeux de la réforme du système partisan dans notre pays ". Les délégués ont été eclairés sur les prochains défis qui les attendent. Ils ont aussi échangé sur les différentes démarches avec les autres formations politiques.
Ainsi, l'UDBN participera aux prochaines élections dans un dynamisme continuel conformément aux idéaux du parti depuis sa naissance. Selon la Présidente du bureau exécutif du parti, " Nous nous sommes entendus et les points de consensus sont trouvés. Vous aviez demandé mon intervention qui est une charge très grande. Vous aviez décidé qu'on fasse le chemin avec notre propre parti ". Elle ajoute : " Je vous ai entendu et votre choix sera respecté. Ce qui me réjouit est que vous aviez dit et vous le faites en soutenant le chef de l'État ".
Elle exprime sa joie pour la confiance placée en elle. Claudine Prudencio invite tous les militants à s'armer de courage et de dynamisme pour que leur voix porte. La mission à elle confiée est certes lourde mais elle déclare : " Je le ferai parce que vous aviez décidé d'être garçon. Nous allons l'assumer. Pour assurer cette victoire, je vous exhorte à une résistance à toutes persécutions ".
Le congrès a décidé de l'amendement de certains articles des textes constitutifs du parti en se conformant à la nouvelle vision qu'impose la loi portant charte des partis politiques au Bénin.
Claudine Prudencio souligne que le combat sur le terrain ne sera pas facile mais au regard des engagements, chacun doit se lever tôt pour que le parti s'en sorte avec au moins 15% aux prochaines élections afin de rester conforme aux nouvelles visions prônées par les réformes. Elle martèle que tous sont prêts pour accompagner le chef de l'État.

Giscard AMOUSSOU

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Claudine Prudencio et ses militants collés aux réformes du chef de l'État

Sun, 10/21/2018 - 14:49

Le quatrième congrès extraordinaire de l'UDBN a lieu les 20 et 21 octobre 2018 à Cotonou. Occasion pour les membres de ce parti de faire le choix idéal pour les prochaines élections.
" L'UDBN face aux enjeux de la réforme du système partisan". C'est autour de ce thème qu'à lieu ce congrès de l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau.
Le Secrétaire général adjoint de l'UDBN, Gildas Aïzanon souligne que " partis pour un congrès extraordinaire, les militants se sont engagés pour un congrès constitutif ". Selon celui-ci, " ce jour est un jour historique pour le parti mais aussi pour les réformes politiques du pays ".

Le secrétaire général adjoint met en exergue le rôle qui est dévolu aux militants. Pour lui, " les militants ont un devoir de clarifier davantage leur position avec la réforme du système partisan. Plusieurs discussions avec les différents partis ont permis de définir la position du parti. Cette position sera rendue publique à travers une déclaration clôturant ce congrès ". Pour la représentante des femmes, Marie Annick Gouton, c'est une joie pour les femmes notamment de l'UDBN d'être prisées au sein du parti. Elle se réjouit comme toutes les autres femmes pour avoir une place de choix au sein de l'UDBN. " Nous femmes de l'UDBN nous avons de la peine au sort réservé pour nos paires des autres partis. Nous sommes heureux d'être priorisées dans l'UDBN non pas parce que c'est dirigé par une femme mais parce que c'est un devoir ", affirme-t-elle. Elle salue le dynamisme de toute l'équipe qui entoure la présidente du parti.
C'est à Bernard Lani Davo de faire le point des partis, personnalités et regroupements politiques ayant intégré l'UDBN. On peut retenir au total, 36 mouvements, associations et partis politiques qui se joingnent ainsi à l'honnable Claudine Prudencio. Ces adhésions donnent alors au parti une nouvelle dénomination qui est " Union démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) ".
Au roi de la vallée, Oba Signon Kilouman de rendre grâce au Tout puissant par excellence qui a permis l'organisation de ce congrès. Il salue la présidente de l'UDBN et déclare qu'on peut avoir confiance aux femmes et leur confier des missions qu'elles vont assumer dans la dignité. Au nom des sages, têtes couronnées, le roi Kpodégbé a indiqué que " Tout ce qu'il faut faire sur cette terre, a besoin d'avoir l'homme à côté ". " Cette venue des rois montre que la présidente de l'UDBN a des parents qui la soutiennent. Elle a fait tout ce qu'il faut pour l'unité. Nous sommes derrière elle ", dira-t-il. Sa majesté a prié pour la présidente au nom de tous les rois. Selon le roi Kpodégbé, " l'UDBN n'est pas née pour disparaître. C'est un parti qui est né pour grandir et grandira ". Celui-ci martèle que " l'UDBN ne doit jamais vivre sous le nombril d'un autre parti, ni sous l'ombre ou la couverture d'un autre parti. L'UDBN est un répondant et il doit grandir, grandir, et grandir ". C'est une mission à elle confiée qu'elle assumera sous la protection divine. Présent à cette messe politique, le député Patrice Nobimé se dit heureux de venir soutenir l'honorable Claudine Prudencio. Il n'entend pas manquer ce rendez-vous car pour lui, " Il n'y a pas de combat, il n'y a pas de lutte sans la participation de la femme aux côtés des hommes. Le parti qui a à sa tête une femme a déjà la réussite. Notre environnement politique a besoin des réformes pour offrir à la jeunesse un bon avenir. C'est pour cela, je soutiens l'UDBN ".
Procédant à l'ouverture du congrès constitutif du parti, l'Honorable Claudine Prudencio dira après avoir rendu grâce au Seigneur et implorer la bénédiction des ancêtres, " l'UDBN s'affirme comme un parti qui tire sa force de son organisation". Elle souligne que " Ce mois d'octobre est comme celui des grands défis. Nous devons former des équipes gagnantes. Travailler et mutualiser les efforts c'est former des équipes gagnantes ". Elle réaffirme l'engagement du parti qui trouve sa racine des combats des uns et des autres. " Par vos efforts les fruits ont tenus la promesse des fleurs. L'UDBN est maintenant présent dans tout le pays et ses cellules dans tous les quartiers de villes ". Elle rassure les partis et mouvements ayant adhéré l'UDBN. Claudine Prudencio assure qu'il y a de la place pour tout le monde. " A l'UDBN, la démocratie a un sens, une substance, un contenu. Notre formation est le creuset des jeunes et des femmes qui pensent prendre leur destin en main. Ils ont fini de jouer le second rôle ", indique-t-elle, tout en rassurant que " La bataille de la vie n'est pas gagnée par les plus forts ni les plus rapides mais ceux qui n'abandonnent jamais ". Elle réitère l'engagement et la volonté du parti à soutenir toutes les réformes porteuses du chef de l'État. L'Honorable Claudine Prudencio précise que le parti réitère son " soutien total aux réformes politiques et économiques des actions du chef de l'État ". L''UDBN n'est donc pas de l'opposition car elle martèle que son parti s'est engagé librement à soutenir le chef de l'État depuis 2016.

Giscard AMOUSSOU

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