Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou s'est déclaré incompétente dans le dossier qui oppose la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) et le quotidien ‘'La Nouvelle Tribune''. C'est la décision rendue par le juge Edibayo Dassoundo au terme de l'audience qui a eu lieu, ce vendredi 12 octobre 2018 au Tribunal de Cotonou. Dans son délibéré, Edibayo Dassoundo déclare que les textes de la Haac lui donnent le pouvoir de sanctionner des organes de presse. Le tribunal dans le délibéré constate que ‘'La Nouvelle Tribune'' a eu des manquements auxdits textes, a-t-il précisé.
La suspension de ‘'La Nouvelle Tribune'' par la Haac, selon le juge, entre dans le cadre des attributs de l'organe de régulation des médias.
Après avoir indiqué qu'il n'y a pas voie de fait, sur la base des motifs évoqués, le tribunal s'est déclaré incompétent.
L'assignation de la Haac par ‘'La Nouvelle Tribune'', fait suite à la décision n°18-34/HAAC du 26 juillet 2018 portant interdiction de parution du journal ‘'La Nouvelle Tribune'' après levée de la décision n°18-24/HAAC du 23 mai 2018 portant mesure conservatoire contre le même quotidien et dans le même dossier.
F. A. A.
En ouvrant les activités entrant dans le cadre du marché régional pour l'attractivité et la compétitivité des territoires de l'Atacora et de la Donga, ce jeudi 11 octobre 2018, le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi, Modeste Kérékou, a réitéré la volonté du gouvernement du Nouveau Départ, à lutter contre l'impunité.
Pour le ministre, l'impopularité et les critiques ne feront pas reculer ce gouvernement dans son combat contre l'impunité. « Quand on est un serviteur de l'Etat, même ministre, directeur et autres, on ne peut être un homme riche. Si on est un homme riche, on est un voleur de ressources publiques. Je le dis avec force et je l'assume et c'est ce que le gouvernement de la Rupture a décidé de combattre avec la dernière rigueur », a-t-il martelé.
Selon Modeste Kérékou, le Bénin a développé tant de contre-exemples dans plusieurs domaines de développement et le gouvernement, insiste-t-il, s'attèle à corriger patiemment méthodiquement, mais rigoureusement et fermement pour ramener les choses à la normale. Ceux qui ont vocation à être des hommes riches et prospères, indique-t-il, sont des jeunes et des femmes qui ont décidé d'aller à l'entreprenariat.
A cet effet, le gouvernement mettra en place les dispositifs et les mécanismes pour les faire prospérer davantage afin qu'ils donnent, par pédagogie de l'exemple, l'envie aux jeunes à entreprendre, souligne le ministre.
Pour lui, si les jeunes s'accrochent à la recherche de l'emploi salarié, c'est bien parce que pendant des années, c'est le chemin de la réussite et du succès qu'on leur a malheureusement indiqué.
On ne peut pas s'étonner, selon le ministre des petites et moyennes entreprises, que les jeunes cherchent à emprunter le chemin qu'il considère comme celui de la réussite.
Modeste Kérékou exhorte la jeunesse à comprendre qu'elle peut gagner sa vie et mieux, en étant à son propre compte.
F. A. A.
En marge des travaux du 17ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Francophonie en Arménie, le chef de l'Etat Patrice Talon a été reçu en audience par Justin Trudeau, premier ministre canadien. Rien n'a filtré des échanges entre les deux hommes d'État.
Mais chose certaine, le renforcement de la coopération entre le Bénin et le Canada, ne saurait être en marge des discussions entre les deux personnalités.
F. A. A.
Animée sous le thème Illuminons notre communauté, la 29eme convention nationale de. la JCI Natitingou Baobab a démarré le 10 Octobre 2018.
C'est la salle des fêtes SOS de Natitingou qui a servi de cadre pour abriter la cérémonie d'ouverture officielle de cet événement de grande envergure qui a connu la participation de Moov-Bénin en tant que sponsor officiel
Ont été inscrites à cette convention nationale, plusieurs activités dont : la foire de la JCI, les assemblées générales ordinaires et électives, des concours JCI d'art oratoire, des débats, la natation, un concert et divers jeux.
Cette convention connaîtra son épilogue par un gala, lequel sera consacré à la cérémonie de passation de pouvoirs entre les présidents 2018 et 2019, 30ème président de la JCI Bénin.
Cet événement riche aux couleurs Moov a connu la présence du président de la JCI, des autorités politico administratives de la ville, du préfet de Natitingou, du maire de la ville et du directeur de cabinet du président de l'ARCEP, parrain de l'événement.
Moov-Bénin en associant son image à cet événement, vient une fois de plus consolider sa proximité avec la jeunesse béninoise qui constitue aujourd'hui, le réseau mondial de citoyens actifs ayant pour vision de s'affirmer et assumer les défis de son existence
Paul Tonon
Les temps forts de la cérémonie en
images
Plusieurs cadres et acteurs du monde rural ont pris part à l'atelier de validation du plan national d'actions pour la promotion d'emplois décents et de l'entrepreneuriat dans l'agriculture et l'agro-industrie pour les jeunes des zones rurales. La rencontre s'est déroulée, ce jeudi 11 octobre 2018, en présence du secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Françoise Assogba Komlan, des représentants de la Fao et du Népad.
C'est dans le but de réfléchir sur les perspectives d'emplois décents aux jeunes ruraux qu'il a été organisé un atelier de validation du plan national d'actions pour la promotion d'emplois décents et de l'entrepreneuriat dans l'agriculture et l'agro-industrie pour les jeunes des zones rurales.
Au début de la rencontre, le coordonnateur du projet, Finagnon Emmanuel Zinsou, a affirmé que réfléchir sur les actions à mener pour offrir un emploi décent aux jeunes en milieu rural n'est qu'une cause noble. L'entrepreneuriat des jeunes constitue selon lui, un enjeu majeur pour l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (Fao) et le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Il sera question, dira le coordonnateur de soumettre à l'appréciation des participants le plan évalué à 11 308 000 000 FCFA quitte à aboutir à des perspectives d'emplois décents aux jeunes en milieu rural.
Le chargé de programme à la Fao Bénin, Jean Adanguidi, a indiqué au nom du représentant résident de la Fao, le bien fondé du Projet de promotion d'emplois décents et de l'entreprenariat dans l'agriculture et l'agro-industrie pour les jeunes des zones rurales. Il s'agit, à travers ce plan, d'améliorer des capacités économiques des jeunes en milieu rural. C'est donc un outil de prise de décision au profit des jeunes ruraux.
Quant au responsable de projet en charge des questions de l'emploi des jeunes au Nepad, Vincent Oparah, il souligné que cet atelier vise à explorer les différents axes et défis sur l'emploi décent et l'entrepreneuriat des jeunes ruraux dans l'agriculture et l'agro-industrie.
Selon Françoise Assogba Komlan, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, « Le gouvernement tient à faire du domaine agricole un secteur d'investissement massif et de création d'emplois pour les jeunes ». Elle martèle que la validation dudit plan aidera le gouvernement et ses partenaires, la Fao et le Nepad à réduire le chômage des jeunes, stimuler leur formation et offrir des emplois décents.
G. A.
Le nouveau secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est connu. Il s'agit de la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Elle a été nommée au cours de l'Assemblée générale qui se tient à Erevan, en Arménie. Elle était face à la Canadienne Michaëlle Jean, qui a occupé ce poste jusqu'à ce jour. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'OIF n'ont plus renouvelé leur confiance à Michaëlle Jean pour un second mandat.
Mme Mushikiwabo a été nommée secrétaire générale de l'OIF par consensus lors d'une réunion à huis clos au dernier jour du sommet d'Erevan.
L'ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda prend désormais les rênes de cette organisation ayant en commun la langue française.
G.A.
Plus de publicités relatives aux activités médicales dans la presse. C'est l'information qui ressort de la rencontre tenue entre le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et les patrons de presse, ce jeudi 11 octobre 2018, à Cotonou.
Halte aux publicités des activités médicales dans les médias. Tous les médias qui ne respecteront pas ladite décision seront punis. Selon le ministre de la santé, ces pratiques sont courantes malgré l'interdiction. Benjamin Hounkpatin indique que le décret du 28 juillet 2018 en son article 3 fait cas des sanctions auxquelles s'exposent les auteurs ou complices d'émission, d'affichage ou de diffusion de publicités liées aux activités médicales. « Nous avons constaté que depuis que ce décret a été pris, plusieurs organes de presse l'ont violé de par soit des publicités de produits médicinaux traditionnels ou autres, soit par des émissions à caractère informatifs, sur des médicaments. Et il ne saurait être question que le gouvernement laisse se poursuivre cette dérive. Parce qu'elle a des conséquences néfastes sur la population », a souligné le ministre de la santé. Il n'a pas manqué de mettre l'accent sur la volonté du gouvernement de sanctionner les médias qui vont enfreindre cette disposition. En dehors des sanctions administratives, ils pourront payer une amende allant de 1 à 5 millions de FCFA.
Pour le Directeur de la communication gouvernementale, Wilfried Léandre Houngbédji, « Cette situation fait que les populations, a priori, ont foi en ce qui est véhiculé par les médias. Vous avez donc la responsabilité d'œuvrer dans l'honnêteté et la transparence. Je vais insister sur la responsabilité qui peut être d'ordre civil ou pénal ».
L'avertissement est donc lancé pour le respect des dispositions légales.
Giscard AMOUSSOU
Le corps sans vie d'un enfant a été retrouvé dans un puits au quartier Tassi-Zénon de l'arrondissement central de Malanville, dans la journée de ce jeudi 11 octobre 2018.
Porté disparu mercredi dernier, le corps sans vie d'un bébé âgé de plus d'un mois a été péché dans un puits où habitaient ses parents. Selon les informations, Sakina Mouhamadou a allongé son bébé dans sa chambre pour prendre un bain. C'est à son retour qu'elle constate la disparition miraculeuse de ce dernier. Ayant lancé l'alerte, les résultats ont été infructueux. Le père informé s'est dépêché chez lui et a rencontré une grande foule qui l'attendait déjà dans son domicile. Malgré les différentes fouilles, le bébé est resté introuvable toute la journée. Malheureusement la mauvaise nouvelle est venue ce jeudi, où le corps sans vie du nouveau né a été retrouvé dans un puits dans l'enceinte de la maison. La police a procédé au constat d'usage avec l'expertise d'un médecin légiste. Le cadavre du bébé a été remis aux parents pour inhumation en présence des autorités communales.
Les circonstances du drame reste à élucidées. Une enquête est ouverte.
G.A.
Ce mercredi 10 octobre 2018, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique près le Bénin était au cabinet du ministre béninois de l'Energie. Une visite qui lui a permis de présenter ses vives félicitations au ministre HOUSSOU pour sa bonne conduite des affaires énergétiques du Bénin. Un travail bien fait est toujours reconnu à sa juste valeur. Ce mercredi 10 octobre 2018 donc, le ministre béninois de l'Energie l'a appris à nouveau.
Pour sa bonne conduite du secteur énergétique, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a reçu les félicitations et encouragements de Mme Lucy TAMLYN, ambassadeur des États-Unis d'Amérique, en fin de mission au Bénin.
Pour elle, le ministre de l'Énergie a fait montre d'une maitrise totale de son domaine et a permis au 2e Compact du Millénium Challenge Account (MCA-Bénin II) d'atteindre sa vitesse de croisière. A l'en croire, le secteur de l'énergie a été sérieusement amélioré au Bénin. Elle a souhaité que le partenariat se poursuive dans les mêmes conditions. Pour sa part, le ministre de l'Énergie a également remercié son hôte pour la sollicitude constante dont elle et ses collaborateurs ont fait montre. Il a non seulement souhaité que la dynamique se poursuive entre les deux pays, mais que la coopération s'intensifie. l'Energie est une denrée vitale et le Bénin qui veux se hisser au rang des grandes nations notamment dans le secteur de l'énergie, ne doit plus courir après la demande. Mais il doit être un pays dont le gouvernement a une vision claire et donne de la visibilité à ses concitoyens Et grâce au soutien des USA et d'autres Partenaires Techniques et Financiers, le bout du tunnel est de plus en plus visible. « Les Béninois ne vous oublieront jamais parce que au-delà de l'énergie, vous avez fait beaucoup de choses pour la population béninoise », dit-il en signe de remerciements au nom du gouvernement du Président Patrice TALON. Rappelons que ce 2e compact du Millenium Challenge Account (MCA-Bénin II) est exclusivement dédié au secteur de l'énergie. Avec la dextérité et une bonne maitrise, le ministre HOUSSOU permet au programme de suivre son cours normalement. Les échéances sont respectées et petit-à-petit, le Bénin sort des ses problèmes énergétiques. A preuve, le délestage n'est qu'un lointain souvenir. La Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), avec le Contrat-Plan avec l'état et le contrat de gestion déléguée envisagé, connait une restructuration sérieuse et retrouve progressivement sa vraie vocation : celle de donner l'énergie électrique de qualité, en quantité et à plein temps aux populations béninoises. Tout ceci a été possible grâce à cette coopération, et le ministre de l'Energie n'a pas manqué de le marteler à plusieurs reprises. Après trois années fructueuses de collaboration dans le Programme MCA-Bénin II, Mme Lucy Tamlyn quitte le Bénin pour une nouvelle étape de sa carrière de diplomate.
Paul T.
Après avoir passé 03 ans, en tant qu'ambassadrice des Etats-Unis près le Bénin, Lucy Tamlyn est fière des œuvres réalisées par la mission américaine pour la population béninoise. Avant de quitter son pays d'accueil, elle a tenu, exposé ce jeudi 11 octobre 2018, aux professionnels des médias, les réalisations faites au cours de ses trois années.
« L'aide américaine d'un montant d'environ 90 millions de dollars au cours des trois dernières années a été fournie par des Américains qui croient qu'investir dans la santé, l'énergie et d'autres domaines rendra le Bénin plus fort et plus autonome », a affirmé l'ambassadrice des Etats-Unis près le Bénin. Elle a confié que le désir du gouvernement américain est que le Bénin puisse réaliser des progrès en quittant le statut d'un pays assisté pour un pays capable de subvenir aux besoins de ses populations.
Lucy Tamlyn a relevé l'efficacité et la transparence de l'utilisation de l'aide américaine au Bénin dès son arrivée en 2015 et son amélioration grâce au deuxième Millennium Challenge Compact (MCC II).
Avec une subvention de 403 millions de dollars (environ 230 milliards FCFA), l'entrée en vigueur de MCC II permettra non seulement d'améliorer la vie des populations et des entreprises mais aussi de renforcer le secteur électrique au Bénin.
« Avec le soutien du Compact, le gouvernement a adopté des réformes pour renforcer les performances de la SBEE et renforcer la réglementation du secteur », a déclaré le diplomate américain.
Le démarrage des travaux de construction du réseau de distribution d'électricité et des systèmes d'alimentation hors réseau pour desservir les populations rurales pauvres est prévu pour l'année 2018.
Une coopération de plus en plus renforcée
Plusieurs autres réalisations ont été faites par la mission américaine au cours des trois dernières années. Il s'agit entre autres des œuvres relatives à l'amélioration de l'accès aux soins, la qualité des soins par le soutien des systèmes de santé au Bénin et la construction de dispensaires dans les zones rurales du pays. Aussi, les Etats-Unis ont-ils contribué à la formation de certains apprenants béninois et accordé environ 250 millions de FCFA aux associations et coopératives locales.
La mission américaine a également marquée cette année 2018 par la célébration de 50 ans de présence continue du Corps de la paix au Bénin. « Nous avons maintenant plus de 120 volontaires repartis dans tout le pays, répondant aux besoins identifiés par le gouvernement dans le domaine de l'enseignement de l'anglais et de l'entreprenariat », a signalé la représentante de la diplomatie américaine.
Au terme de son séjour à la tête de cette mission, Lucy Tamlyn reste persuadée que le Bénin et les Etats-Unis ont en commun plusieurs valeurs fondamentales notamment sur le plan de la démocratie. Ces valeurs selon elle, solidifient les deux nations tout en renforçant leur partenariat mutuel.
En fin de mission au Bénin, Son Excellence Mme Lucy Tamlyn est nommée nouvel ambassadeur en Centrafrique, en remplacement de Jeffrey Hawkins.
En poste à Cotonou depuis octobre 2015, elle a œuvré au renforcement des relations d'amitié et de coopération entre les Etats-Unis et le Bénin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Comme annoncé par le Conseil d'orientation et de supervision de la Liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), l'affichage de la liste électorale est effectif sur l'ensemble du territoire national dans la plupart des centres de vote. A Cotonou, Abomey-Calavi et dans plusieurs autres localités du pays, les listes sont déjà affichées et les populations peuvent déjà les consulter.
A cet effet, le président du Cos-Lépi, Janvier Yahouédéhou, rappelle à tous les citoyens en âge de voter que le Fichier électoral national (Fen), dans le cadre de son actualisation pour le compte des prochaines élections législatives, est affiché dans tous les centres de vote du 04 au 18 octobre 2018 sur toute l'étendue du territoire national. Chaque Béninoise et Béninois majeur (e) inscrit (e) dans la base des données, doit faire le déplacement vers son centre de vote pour : vérifier sa présence effective sur la liste électorale ; vérifier si son nom et autres informations le ou la concernant sont bien écrits ; vérifier si son centre de vote lui est convenable pour demander un transfert ou non ; informer des personnes décédées pour leur radiation du fichier électoral.
Pour opérer une de ces corrections, précise le président du Cos-Lépi, les citoyens sont priés de se rapprocher de leur chef de quartier ou chef de village qui prendra les informations nécessaires pour une correction en perspective des données par le Cos-Lépi.
F. A. A.
Les populations des villages de Mononto, Tokpamononto et Monontoaïzo dans la commune de Grand-Popo, vivent depuis quelques semaines, le martyr du fait de la montée des eaux du fleuve Mono. Toutes les activités sont au ralenti, même la rentrée scolaire, n'est pas encore effective dans l'école de Tokpamononto.
Si la présence des eaux est moins évidente dans les habitations et sur les voies d'accès de la première partie du village Monontoaïzo, la traversée de la seconde, est un chemin de croix. Le village de Tokpamononto est totalement submergé par les eaux. Pour s'y rendre, deux possibilités s'offrent aux usagers. Les moins courageux empruntent, la lisière du territoire, au niveau du hameau de Zogbédji, par l'une des pirogues qui y sont circonstanciellement déployées. Pour le voyage à Bossa par exemple, les usagers n'ont pas le choix. Ils doivent recourir aux services d'un piroguier pour rallier ce hameau situé à une dizaine de kilomètres de Zogbédji. Selon le chef de village, Michel Hakponoudé, les eaux viennent et repartent. En principe, explique-t-il, le village est inondé presque tous les six mois. Les présentes inondations, selon le chef de village, sont plus éprouvantes. Michel Hakponoudé rappelle qu'il était possible de rouler sur la terre ferme avant la montée des eaux.
Le chef de l'antenne centre de l'Agence nationale de la protection civile (Anpc), Marain Assongba estime que les inondations décriées dans la commune, ne seraient pas survenues sans le déferlement des vagues de l'océan Atlantique. La situation étant prévue depuis trois années, il regrette que les sinistrés opposent depuis lors, de farouches résistances à leur déplacement au titre des mesures prises pour les épargner de la catastrophe.
Pour le maire de Grand-Popo, Anani Hlondji, les populations sont sinistrées à cause du trop plein des eaux qui inondent le septentrion. La seule voie de sortie de cette catastrophe cyclique selon lui, passe par la construction du barrage d'Adjarala qui constituera le réceptacle de ces eaux. Le chef du service Développement local et Planification de la mairie, Rodrigue Djossou, pense que les causes des inondations à Grand-Popo sont nombreuses. Les présentes inondations, selon lui, sont à la fois d'origine fluviale et maritime.
F. A. A.
La 16ème Journée mondiale de lutte contre la peine de mort a été célébrée, ce mercredi 10 octobre 2018, à l'Institut français de Cotonou.
« Vindicte populaire au Bénin », c'est le thème autour duquel des leaders religieux et traditionnels, les autorités politico-administratives ainsi que les organisations de la société civile ont débattu.
A cette occasion, le coordonnateur de la Commission peine de mort et actions urgentes, à Amnesty Bénin, Glory Cyriaque Hossou, s'est réjoui que le Bénin soit partie prenante de la lutte contre la vindicte populaire à travers plusieurs dispositions prises par le gouvernement. La présence des leaders religieux et traditionnels ainsi que des acteurs de la société civile, témoigne selon lui, de leur contribution à enrayer ce mal. Pour cela, il les a invités à travailler davantage afin que ce phénomène soit banni au Bénin. Il s'agira selon lui, de mener un plaidoyer efficace non seulement pour l'abolition intégrale de la peine de mort mais surtout pour la défense des droits humains. « Nous devons nous indigner contre la négation des droits humains », a-t-il martelé.
Le directeur d'Amnesty International Bénin, Fidèle Kikan, a félicité le gouvernement béninois pour avoir joué sa partition dans ce combat contre la vindicte populaire
A travers le Conseil des ministres du 26 juin 2016, rappelle-t-il, le gouvernement du président Patrice Talon a pris ses responsabilités suite à la mort de plus d'une dizaine de citoyens due au phénomène de la vindicte populaire entre avril et juin 2016. Cette démarche selon le directeur, a favorisé la réduction des actes de vandalisme sur toute l'étendue du territoire national. Il invite les leaders religieux, les organisations de la société civile et les autorités à divers niveaux à travailler à la sensibilisation des populations contre la vindicte populaire.
La réalisatrice et secrétaire chargée de la promotion du genre à la Fédération nationale du cinéma et de l'audiovisuel du Bénin, Sandra Adjaho, estime que le cinéma peut être utilisé pour montrer les dangers de ce phénomène qui fait perdre la vie à des millions d'individus dans le monde. « Le cinéma constitue l'un des moyens de communication porteurs d'informations de sensibilisation contre ce fléau », a-t-elle souligné. Après son intervention, le film de la réalisatrice béninoise, Fidèle Kossou, intitulé « La mort au coin de rue » sur la vindicte populaire, a été diffusé à l'assistance.
L'attaché de coopération à l'Ambassade de France au Bénin, Bernard Klein, a réitéré le soutien de l'ambassade dans le cadre de cette lutte contre la peine de mort et la vindicte populaire. « C'est un combat commun. Nous sommes disposés à accompagner les organisations de la société civile dans la défense des droits fondamentaux », a-t-il promis.
Plusieurs autres panels animés par les leaders religieux et les organisations de la société civile, ont permis d'aboutir à des recommandations visant l'éradication du phénomène.
De façon unanime, les participants ont plaidé pour la mise en application des décisions du Conseil des ministres du 26 juin 2016, le vote d'une loi contre ce fléau, le rétablissement de l'Etat de droit, le renforcement de l'enseignement des droits humains à l'école et la sensibilisation à la sacralisation de la vie humaine.
F. A. A.
Un innocent selon le dictionnaire est une personne qui n'est pas coupable, qui n'a pas fait ce dont elle est accusée. A partir de là, il est important de savoir qui innocente quelqu'un qui est accusé d'une faute lourde. C'est bien sûr la justice. Et la justice est pour tout le monde. Il n'y a donc pas des personnes prisées où la justice n'a pas droit de les culpabiliser s'ils sont impliqués dans un dossier notamment de corruption. Aujourd'hui, seuls les opposants nourrissent de fausses polémiques sur la lutte contre la corruption au Bénin. C'est bien curieux qu'ils soient quelques uns à être les maîtres chanteurs. On se demande si effectivement ce sont les innocents qui sont poursuivis par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Si on n'avait la possibilité de faire un tour dans le passé, on comprendrait aisément que les faits reprochés sont bel et bien avérés. Il s'agit simplement d'une fuite en avant de ces gangsters financiers qui ont du mal à répondre de leurs actes. Qui peut dire que les malversations dans le secteur cotonnier n'étaient pas une réalité ? A la Sonapra et dans bien d'autres secteurs. En plus les agréments donnés à un demi lettré pour être le distributeur des produits pharmaceutiques ne sont-ils par réels. Les fraudes douanières manquent-elles de fondements ? Il faut cesser alors les polémiques inutiles qui font croire à l'opinion qu'ils sont des innocents. Si pour autant on est convaincu que les gens n'ont jamais eu aucune part de responsabilité dans les malversations pour lesquelles ils sont impliqués, ils n'allaient pas passer pour des victimes innocentes mais auront des arguments pour s'en sortir.
L'autre chose est la poursuite dite ciblée. On se demande si l'affaire Cncb qui fait déjà des victimes concerne des opposants ? L'actuel dossier du receveur financier du Zou-Collines porte-t-il sur un opposant ? C'est bien curieux les différents arguments qui font état de ce que seuls les opposants sont poursuivis ou mêmes les innocents. Les opposants d'aujourd'hui ont certainement la mémoire très courte. Comme un malade souffrant d'Alzheimer, ils ont très tôt oublié la gestion faite de la chose publique au cours des dix dernières années. Inutile de faire un rappel des nombreuses malversations qui appellent leurs noms.
Pour le moment, seuls les tonneaux vides font des bruits. Il faut que chacun réponde de ses actes devant la justice pour se faire innocenter, s'il pense bien en être blanchi. Ce qui est plus que rassurant, aucun innocent n'est encore poursuivi mais des présumés coupables. Comme le dit un proverbe ghanéen « C'est quand le chat est repu qu'il dit que le derrière de la souris pue ».
Giscard AMOUSSOU
Quelques heures après l'autorisation en Conseil des ministres du transfert des étudiants d'odontostomatologie de la Faculté des sciences de la santé (Fss) à l'Université Cheikh Anta Diop du Sénégal pour la poursuite de leur formation, la ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique (Mesrs), Marie Odile Attanasso et son collègue en charge de la santé, Benjamin Hounkpatin, ont reçu en audience les bénéficiaires de cette mesure exceptionnelle du gouvernement, ce jeudi 11 octobre 2018, au cabinet du Mesrs.
Au nombre de 35, ces étudiants boursiers sont allés exprimer aux membres du gouvernement et à son chef, le Président Patrice Talon, leur profonde gratitude pour avoir décidé de leur donner la chance de continuer leur cursus universitaire. « Pour l'honneur de notre patrie, nous témoignons de l'excellence. Nous porterons haut l'étendard de cette filière », a déclaré leur porte-parole Justine da Aroynard.
La ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique a salué cette démarche des apprenants avant de leur prodiguer des conseils de bonne conduite sur place au Sénégal. Elle les a exhorté au travail et rien que le travail. « Pas question qu'on nous dise que quelqu'un a redoublé. Ceci pour que les efforts du gouvernement ne soient pas vains », a-t-elle martelé.
F. A. A.
Installée le 27 août 2018, la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme (C.r.i.e.t) fait la « une » de l'actualité nationale. Elle fait crier par-ci ; elle fait craindre par-là...Cour Pénale Spéciale, Tribunal d'exception, tout y passe…. Curieusement, la C.r.i.e.t suscite à quelques nuances près, les mêmes réactions que son homologue sénégalais, baptisé Cour de Répression de l'Enrichissement illicite (C.r.e.i).
Notons que l'immense majorité des sénégalais étaient d'accord, aux lendemains de l'élection présidentielle de 2012, pour la mise sur pied de cette juridiction, chargée d'apprécier la gestion des deniers publics, et de se prononcer sur l'enrichissement de certains barons du régime Wade. Exactement comme nombre de Béninois, rêvent de mettre fin à l'impunité, avec l'alternance au sommet de l'Etat. A l'installation de la C.r.i.e.t en août dernier, c'est non sans fierté, que Martin Assogba, président de l'Ong Alcreer, estimait que la nouvelle juridiction, est l'aboutissement heureux de longues années de lutte, des organisations de la société civile contre la corruption… C'est dire qu'au Sénégal comme au Bénin, et même partout en Afrique, la lutte contre la corruption et l'enrichissement illicite, reste une préoccupation majeure. Tous nos Chefs d'Etats, s'y sont attelés à leur manière. Aux premières heures du Renouveau démocratique, Nicéphore Soglo, jurait à qui voulait bien l'entendre, de « faire rendre gorge aux pilleurs de l'économie nationale ».A son tableau de chasse, on a noté que le célèbre marabout Cissé.
Le vieux ‘'Kaméleon'' qui prit la relève, en fin connaisseur de ses compatriotes, avait posé une équation à double détente : « si vous êtes prêts moi aussi je suis prêt ».On lui doit tout au plus, l'installation d'une Cellule de moralisation de la vie publique, avec des résultats anecdotiques. Puis rideau. Yayi Boni, populiste en diable, a quant à lui choisi une « marche verte » contre la corruption, dans les rues de Cotonou. Suant et transpirant à grosses gouttes. Ses résultats sont connus de tous… Il était alors devenu une évidence, que la seule manière de lutter efficacement, contre cette hydre qu'est la corruption, serait de créer une juridiction spéciale. Avec le régime dit de la Rupture, ce miracle a eu lieu. Si la mission assignée à la C.r.i.e.t, ne souffre d'aucune contestation, c'est plutôt sa nature et le profil de certains de ses premiers « clients », qui suscitent doutes et interrogations. Légitime. On peut bien sûr déplorer une malheureuse planification, dans certaines convocations de la C.r.i.e.t. Celles-ci ont été politiquement interprétées, comme un acharnement contre un camp, avec en prime, le soupçon d'un agenda secret…Ce sont là quelques mauvais premiers pas. Pas plus. Mais de là à jeter le bébé avec l'eau de bain... La C.r.i.e.t est une nécessité, tant dans notre contexte national, que dans notre environnement sous-régional. Pour aujourd'hui, mais aussi pour demain. A l'image de la C.r.e.i au Sénégal, la C.r.i.e.t du Bénin est susceptible de reformes. Tant dans le fond que dans la forme. Et ce temps viendra. En attendant, opposants d'aujourd'hui ou mouvanciers de demain, doivent se faire à cette réalité.
L'impunité ne doit plus être la règle. Encore moins l'exception. Alors, qu'on se le tienne pour dit : le sort de la C.r.i.e.t ne sera pas réglé à la criée !
Tafê
L'enterrement du sous-brigadier de police, Chabi Mohamed Bernard est prévu pour le samedi 13 octobre, à Banikoara. Il a été poignardé à mort lors d'une patrouille nocturne, le 09 octobre à Parakou.
L'agent de police Chabi Mohamed Bernard sera inhumé samedi prochain, à Banikoara, dans le village Tokey. Selon les programmes des obsèques, son corps sera exposé à 5 h dans son domicile à Parakou, au quartier Amawignon ouest, derrière l'école SNTN. Il sera conduit à sa dernière demeure après une escale à Kandi dans la maison familiale. Les hommages lui seront rendus au commissariat central de Banikoara.
Chabi Mohamed Bernard est un Sous-brigadier de Police de première classe. Il a été grièvement poignardé à la côte gauche par l'un des hors-la-loi, lors d'une patrouille, le 09 octobre, vers 02h 30, au quartier Gbira, dans le 3eme arrondissement de la commune de Parakou. Transporté aux urgences du Centre Hospitalier Universitaire du Borgou, il a succombé à ses blessures.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans la matinée de ce jeudi 11 octobre 2018, un dépôt de vente de l'essence de contrebande communément appelé ‘'Kpayo'', a pris feu à Tankpè, dans la commune d'Abomey-Calavi. Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée, mais d'importants dégâts matériels ont été notés. Selon les témoignages, le vendeur d'essence faisait le feu pour le repas de la journée quand les bouteilles d'essence disposées dans sa case ont pris feu. Voulant s'échapper pour chercher de l'eau et éteindre le feu, les autres bidons, exposés au bord de la voie se sont également enflammés. Des sources proches de la victime affirment que celle-ci a l'habitude de préparer à manger dans son dépôt d'essence qui lui sert de dortoir. Véritable comportement à risque dont il a fait les frais ce jour.
L'intervention des populations et des sapeurs-pompiers a permis de maîtriser l'incendie.
F. A. A.
Le rapport ‘'Doing Business'' de la Banque mondiale au titre de l'année 2018, vient d'être publié. Selon ce classement, le Bénin passe à la 151ème position et gagne 4 places. Une prouesse qui dénote des options économiques faites par le pays depuis l'arrivée au pouvoir du chef de l'Etat, Patrice Talon. Des efforts qui ont permis au pays de garder une position constante dans de nombreux classements.
Durant l'année écoulée, révèle le rapport, le Bénin a obtenu un score de 50.47, avec une progression de +1.85 ; fruit des nombreuses réformes intervenues dans l'assainissement de l'environnement des affaires.
Selon le rapport de la Banque mondiale, le Bénin à l'instar des pays tels que le Cap Vert, le Gabon, le Ghana et le Nigeria, a amélioré la transparence de l'information en publiant en ligne, la législation relative au secteur de la construction. Mieux, le pays a créé une nouvelle section sur le site Web du gouvernement qui contient des informations sur les services fournis par le registre foncier.
Plusieurs autres avancées ont été notées dans des domaines tels que la création d'entreprise où, le pays occupe la 56ème place.
Les mêmes avancées s'observent dans le traitement des permis de construire où le Bénin occupe la 46ème place devant plusieurs nations émergentes.
Pour ce rapport, la Banque mondiale a pris en compte plusieurs autres indicateurs en s'appuyant sur les informations recueillies dans chaque pays, sur les réglementations nationales favorables ou défavorables à l'activité économique, à partir du 1er juin 2017.
Le résultat auquel le Bénin est parvenu ne surprend nullement car, des sources proches de la Banque mondiale, avaient indiqué que le pays, classé 155ème dans le rapport ‘'Doing Business 2017'', devrait améliorer son score dans la publication de 2018.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le gouvernement a transmis à l'Assemblée nationale pour ratification trois projets visant à renforcer les liens de coopération avec les institutions internationales.
Dans sa course pour une coopération internationale favorable, le gouverment s'engage dans divers projets de ratifications. Une nouvelle fois trois projets de ratification sont transmis par décret présidentiel à l'Assemblée nationale. Il s'agit de la convention des Nations-Unies sur la transparence dans l'arbitrage international entre investisseurs et États, fondés sur des traités, signés à Port-Louis (Îles Maurice), le 17 mars 2015.
Le protocole à la charte africaine des droits de l'Homme et des peuples, relatifs aux droits des personnes âgées, adopté à Addis-Abeba, le 31 janvier 2016. Enfin, la convention des Nations-Unies sur le contrat de transport international de marchandises, effectué entièrement ou partiellement par mer, adopté par l'Assemblée générale des Nations-Unies, à New York, le 11 septembre 2008. A travers ces projets de ratification, le Bénin dynamisme ses liens de coopération avec les institutions internationales.
G.A.