Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, était au contact des pêcheurs des communes de Kpomassè et de Bopa, ce vendredi 12 octobre 2018. L'objectif de cette visite est de discuter avec les pêcheurs qui exploitent les eaux du chenal Ahô et du lac Ahémé et leur préciser la nécessité de l'opération d'assainissemnt de ces eaux. Une opération qui fera accroître, à terme, positivement l'activité de pêche et impacter les revenus des pêcheurs. Selon le ministre, il s'agira de débarrasser les plans d'eau des engins prohibés installés et de draguer certaines parties. « Nous aurions pu laisser l'agence chargée d'exécuter cette opération, commencer les travaux sans que nous ne venions au préalable vers vous. Mais il est important de venir vous dire que ce n'est pas pour vous chasser des plans d'eau. On ne peut faire le bonheur de quelqu'un sans l'associer », a expliqué Gaston Dossouhoui. Ma démarche, poursuit-il, « est que vous compreniez que cet assainissement est nécessaire ». Il a rassuré qu'une fois l'opération terminée, les pêcheurs auront plus de poissons à pêcher. « Si on ne le fait pas, vous manquerez un jour de poisson à pêcher. Alors, nos générations futures nous en voudront de ne pas avoir pris des mesures pour l'éviter », a-t-il souligné. Selon le ministre, de nouvelles activités et de nouvelles formes de pêche seront introduites dans les activités. Gaston Dossouhoui a demandé aux pêcheurs d'être compréhensifs et d'apporter leur soutien à la réussite de l'opération qui selon lui, est imminente.
Les pêcheurs, dans leurs interventions, tous consentants, ont fait des propositions qui, pour eux, participeront de la réussite de l'opération.
Outre les pêcheurs de Kpomassè et de Bopa, le ministre chargé de la pêche a également visité des villages aquacoles d'Ifangni, de Sèmè-Podji et l'écloserie moderne de la Fondation Tonon à Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi. A Pahou, l'autorité ministérielle a tenu une séance de travail avec les membres de l'Association des acteurs piscicoles de la lagune de Toho.
Ces déplacements du ministre visent à apporter le soutien du gouvernement aux promoteurs et s'assurer que les Béninois pourront manger du poisson produit au Bénin lors des fêtes de fin d'année.
Antoine Kakalaka, fermier à Sèmè, a promis 15 tonnes alors que la Fondation Tonon a déjà garanti des commandes de 450 tonnes au moins.
Le besoin annuel en termes de consommation nationale de poissons, est de 200.000 tonnes. La pêche traditionnelle en fournit 50.000 tonnes au plus. Les acteurs piscicoles y participent pour environ 6.000 tonnes et le reste est importé.
La politique du gouvernement selon le ministre chargé de la pêche, vise à porter la production piscicole à au moins 20.000 tonnes d'ici à 2021.
F. A. A.
Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, a pris part du samedi 6 au dimanche 7 octobre dernier à la réunion ministérielle préparatoire de la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad VII). Occasion pour lui d'appeler les investisseurs à investir au Bénin.
Prévue pour se tenir à Yokohama, au Japon, en 2019, la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad VII) a fait objet d'une rencontre interministérielle où a participé le ministre Aurélien Agbénonci. Ce dernier a notamment participé à l'une des plénières du dimanche 7 octobre qui portait sur le thème : « Renforcer la connectivité en Afrique et au-delà ››. M. Agbénonci a profité de l'occasion pour appeler les Japonais à investir au Bénin. Le ministre a montré la volonté du chef de l'État notamment à travers ce thème qui est inscrit dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine et intégré au Programme d'actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 du Bénin.
Dans son adresse, il estime que l'Afrique devrait prendre le leadership dans la mise en œuvre de la connectivité en Afrique sous ses quatre dimensions. Ce programme relatif à la connectivité doit être inscrit dans le cadre du partenariat public-privé. Avec son homologue japonais, Taro Kono, le ministre Aurélien Agbénonci a discuté de la coopération entre les deux pays. Plusieurs rencontres ont permis au ministre des Affaires étrangères de nouer divers partenariats avec le Japon.
Avec le président de l'Ong Rba international, Nobuhiro Kume, il a été question du projet d'accord de partenariat pour des bourses de formation au Japon de jeunes Béninois. Aussi, a-t-il eu des échanges de travail avec l'honorable Natsuo Yamaguchi, membre de la Chambre des conseillers du parlement japonais et président du parti « Nouveau Komeito » de la coalition au pouvoir, l'honorable Ichiro Aisawa, président de la Ligue d'amitié Japon-Afrique, le gouverneur de la ville d'Osaka accompagné respectivement de Sakakibara Sadayuki, président du comité de candidature de la ville d'Osaka pour l'Exposition universelle 2025, et Kounoike Kazusue, membre de la Chambre de commerce et d'industrie d'Osaka.
Invitant les Japonais à investir au Bénin, Aurélien Agbénonci a rassuré ces derniers sur le climat favorable des affaires au Bénin.
G. A.
Invités pour éclairer les auditeurs sur les réformes dans l'enseignement supérieur, Bienvenu Koudjo, Directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Epiphane Azon, président de l'Association des parents d'élèves et d'étudiants, ont apporté leurs contributions aux débats actuels sur les universités notamment les universités publiques. C'était sur l'émission 90 mn au Bénin de la radio nationale (Ortb).
Le Directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique souligne que les réformes en cours dans les universités permettent une meilleure gestion des flux et la bonne orientation des étudiants. Selon lui, le nombre d'étudiants cette année dans les universités tourne autour de 33 000. Bienvenu Koudjo indique que « 33.747 bacheliers vont faire objet de l'attention des responsables pour leur rentrée pré-universitaire ».
« Généralement, les universités publiques auront autour de 22.000 mais nous ne pouvons prendre que 20 000 environ à cause des redoublants qui doivent s'y ajouter », précise-t-il.
Pour Epiphane Azon, président de l'association des parents d'élèves et d'étudiants, « Ce sont les universités publiques qui sont concernées par le redéploiement des nouveaux bacheliers. C'est après cela que les privées reçoivent le reste ». Par ailleurs, il souligne que « Ce qui se passe est que les enfants ayant entre 17 et 18 ans, refusent d'aller sur le campus du fait de l'encadrement insuffisant et surtout de l'insécurité avec les menaces quotidiennes de leurs aînés ».
Le Directeur de cabinet du ministre signale qu'on a rationalisé le système universitaire. « Les enfants qui luttaient pour l'abrogation du dernier décret n'ont pas compris le bien fondé de la chose. Ils se basaient sur la moyenne qu'avaient leurs frères pour bénéficier des allocations », explique M. Koudjo. Il indique que la formation aujourd'hui n'est plus la même puisque le système n'est plus la même. « Aujourd'hui, c'est la semestrialisation. Avec le système LMD, on a la bourse dès la première année », indique-t-il.
« Les anciens au fur et à mesure qu'ils avancent, leur bourse est reconvertie sur la nouvelle base », précise-t-il.
La gestion des étudiants dans les écoles se fait sur dépôt de dossier. « Pour les boursiers qui ont obtenu leur baccalauréat, on classe selon la moyenne pondérée. Lorsque la commission des bourses se réunit, elle se base sur les nombres de demandeurs et le quota dont à besoin l'école. Et le nombre demandé par les filières ou l'institution d'accueil, on classe selon qu'il y a des boursiers non payant, des partiellement payants puis enfin les entièrement payants. Le choix entièrement payants doit être en concordance avec le premier choix de l'étudiant », explique-t-il en détail pour montrer comment se fait l'admission dans les écoles contrairement à ce qui se passait avant. « Avant même les choix, on est passé dans les établissements pour montrer les débouchées de choix et les carrières », informé le directeur de cabinet.
Sans oublier qu'il y a eu un guide d'orientation pour les aider. Pour Epiphane Azon, « Le problème c'est en cours d'année que les fiches sont envoyées et les enfants font leur choix au hasard ». Ceci ne facilite pas une bonne réflexion des enfants pour respecter le choix judicieux.
Cette année selon le directeur de cabinet, en ce qui concerne les allocations, « L'État a mis plus de moyens pour soutenir ceux qui sont inscrits. Les ressources engagées par l'État tournaient autour de 7 et 8 milliards FCFA. Cette année, cela tourne autour de 18 milliards FCFA. Il y a eu 14 milliards FCFA pour apurer les arriérés », martèle-t-il. Mais Epiphane Azon souligne que « les étudiants n'ont pas eu les bourses pendant des années et c'est ce qui doit être apuré d'abord.
Les autorités d'alors n'ont pas eu les sous aussi pour régler ce problème. Nous avons tapé plusieurs fois sans suite ». Du coup ce sont les parents qui assurent tous les frais alors qu'avec les allocations, les enfants pourront s'en servir pour leurs études.
La question d'admission dans les universités avec les réformes a été également abordée.
« Dans les facultés classiques, le problème ne se pose pas. Jusque-là, il n'y a pas encore un tri. Dans les écoles vous êtes soit boursiers ou non. Si vous n'êtes pas boursiers, il faut payer et il est important que les parents soient fixés plus tôt pour prendre les dispositions idoines notamment avec les réformes », confie le président de l'association des parents d'élèves et étudiants. Selon Bienvenu Koudjo, « Les réformes en cours visent à maîtriser le flux. Il y avait dans les reformes, l'aspect de récupération totale des frais. Les rectorats ont demandé le retour de payement. Après étude, le gros lot se trouve dans les facultés », dira-t-il. Mais il ajoute que « Le chef de l'État a demandé si on maîtrise tout pour comprendre le pour et le contre de la réforme. Il a demandé qu'on garde le statut quo pour confier les études au conseil national de l'éducation afin d'y voir clair. Le chef de l'État a vu que la grande masse bénéficiait de la prise en charge. Les parents n'étaient pas aussi suffisamment sensibilisés. Ce constat fait, le chef de l'État a estimé qu'il faut laisser la réflexion au Conseil national de l'éducation et continuer avec ce qui se faisait ».
Pour les reformes notamment celle relative à l'ajustement des frais de scolarité qui avait entre temps circulé comme rumeur, Epiphane Azon signale que « Nous ne sommes pas associés. Nous nous sommes rapprochés des responsables du ministère. Mais lorsque le ministre est passé pour parler de statut quo cela a tout embrouillé ». Pour Bienvenu Koudjo, « Les réflexions se sont basées aussi sur les accords communautaires. Pourquoi cela ne concernerait pas par exemple l'Ivoirien alors qu'on est dans un même espace communautaire. Les dispositions communautaires veulent qu'on harmonisent les frais ». Il ajoute que « Quand on aura pris les dispositions et mieux informer les populations notamment les parents d'élèves, cela pourra facilement passer ». Il n'a pas manqué d'aborder la question de recrutement et l'organisation en cours au ministère dans ce cadre.
Pour le recrutement d'enseignants, il dira que « L'autorisation d'enseignement n'est demandée qu'aux enseignants des établissements privés d'enseignement supérieur ». Il ajoute aussi en ce qui concerne la situation dans le secteur privé, notamment leur reconnaissance, « qu'avant que les établissements ne soient homologués, il faut s'assurer que les conditions soient remplies ».
« Au terme de l'échéance s'ils remplissent les conditions, ils continuent au cas contraire ils vont fermer. L'étude de fait filière par filière », indique-t-il.
Pour le président de l'association des parents d'élèves et d'étudiants, « Il faut assainir pour que les établissements d'enseignement supérieur réunissent les conditions exigées avant de former ». Bienvenu Koudjo explique que les travaux sont en cours et seront bientôt finalisés pour qu'on ait une idée sur les universités régulièrement autorisés et les différentes formations.
Giscard AMOUSSOU
La Commission Electrotechnique Internationale (CEI) et l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) célèbrent le 14 Octobre de chaque année, la Journée Mondiale de Normalisation. A cette occasion, le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou à travers un message a expliqué les enjeux et défis de cette journée.
La Journée Mondiale de Normalisation est célébrée le 14 octobre de chaque année depuis 49 ans, par la Communauté Internationale, à travers l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO).
Le thème de cette journée mondiale de la normalisation est intitulé « Les normes internationales et la quatrième révolution industrielle ». Selon Serge Ahissou, ce thème est choisi pour mettre un accent sur le rôle prépondérant et innovant que joue les normes dans l'utilisation des technologies de l'information. « Tout comme les normes ont été déterminantes lors de la première révolution industrielle, il y a plus de 250 ans, elles joueront également un rôle essentiel dans la quatrième révolution industrielle », a-t-il affirmé.
Cette quatrième révolution industrielle fait intervenir plusieurs aspects. Faisant référence aux technologies, ces dernières « estompent les frontières traditionnelles entre les mondes physique, numérique et biologique ; renforcent le lien entre les personnes et les objets avec une incidence accrue sur nos modes de production, d'échange et de communication, tout comme la machine à vapeur a transformé les méthodes de production et le mode de vie de nombreuses sociétés au cours de la première révolution industrielle », a-t-il expliqué.
Tout a évolué et il fallait renseigne le ministre Serge Ahissou « établir des normes pour remplacer des pièces de machines et permettre la production de masse spécialisée de composants ». Ces normes aujourd'hui jouent un rôle primordial dans la transition vers une nouvelle ère. Grâce à ces normes, les choses évoluent rapidement.
Pour le ministre de l'industrie, étant un facteur de diffusion des connaissances et de l'innovation dans le monde entier, les innovateurs s'appuient sur les normes internationales, comme celles élaborées par l'IEC, l'ISO et l'UIT, pour garantir la compatibilité et l'interopérabilité. Ceci dans le but de faciliter l'adoption sans difficulté des nouvelles technologies.
Ces changements rapides découlant de la quatrième révolution industrielle présente des enjeux spécifiques.
« Les avancées réalisées grâce à l'intelligence artificielle soulagent les difficultés issues des tâches accomplies auparavant par les humains. Aussi, la fabrication additive (appelée « impression 3D ») transformera notre manière de fabriquer des produits et nous permettra d'« imprimer des objets » à la maison », a souligné Serge Ahissou.
La nouvelle génération de technologies intelligentes, informe-t-il repose sur le big data, une intégration accrue, le stockage en ligne et la communication ouverte entre les appareils.
Par ailleurs, le ministre a cité les avantages de la présence des normes internationales. Serge Ahissou considère que ces dernières sont un moyen efficace de garantir la sécurité et de réduire au minimum les risques.
Les normes de sécurité permettent de protéger les données et de dissuader les pirates informatiques. Aussi, permettent-elles également de mettre ensemble et en parfaite symbiose, l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle.
« La quatrième révolution industrielle est en marche, mais pour tirer pleinement partie de son potentiel et contribuer à l'amélioration de notre société, les normes demeurent indispensables », a conclu le ministre de l'industrie et du commerce.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Président du Parti des Valeurs Républicaines (PVR) est interpellé ce samedi par la police républicaine. Loth Houénou a été arrêté à la frontière bénino-togolaise de Hillacondji, alors qu'il était convoqué par l'Office Central de la Répression et de la Cybercriminalité (OCRC).
L'interpellation du président de PVR fait suite à sa dernière conférence diffusée sur les réseaux sociaux, où il a fait des déclarations jugées « d'incitation à la haine, d'injures, d'appel à la rébellion ».
Ses propos constituent une infraction au code du numérique et punie par la loi.
Loth Houénou pourrait encourir des peines d'emprisonnement et des amendes.
D. M.
Apporter des éclaircissements sur les conditions de délivrance de titres fonciers aux titulaires de permis d'habiter sur les immeubles appartenant préalablement à l'État. Telle est la substance du point de presse organisé par le Directeur Général de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), le 11 octobre dernier.
M. Victorien Kougblénou a d'abord fait l'historique des réformes intervenues en 2013 et en 2017 avec la prise de la Loi 2013-01 portant Code du Foncier et Domanial en République du Bénin et la Loi 2017-15 du 10 Août 2017 portant amendement de la première loi. Il souligne qu'un arrêté viendra fixer les conditions de délivrance de titre foncier aux titulaires de permis d'habiter. C'est dans cette logique que pour sa mise en œuvre le gouvernement a jugé utile de prendre ladite décision.
Selon le Directeur Général, l'ANDF s'affaire déjà pour la formalisation de tous les dossiers en attente. Tout en rassurant les uns et les autres, il invite les titulaires des permis d'habiter sur les immeubles appartenant préalablement à l'État à commencer par enrôler leurs dossiers. Pour les autres dont les dossiers sont déjà à l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier, ils doivent se préparer pour l'exécution des bornages de morcellement.
G. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Depuis leur adhésion récente au Dieu sauveur, des milliers de Béninois attendent un chaos semblable au tsunami mentionné par la Genèse : ‘‘La fin de toute chair est arrivée, je l'ai décidé, car la terre est pleine de violence à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre'' (7/13). Le Déluge. Dieu en retira Noé, souche d'une humanité nouvelle. Des Béninois, nouveaux croyants, attentent ‘‘trois jours de malheur'' promis, qui enlèveront de la terre les choses et les gens mauvais pour qu'advienne le règne de Dieu. Il en est toujours ainsi. Les sauveurs, qui planifient le salut de l'homme dans l'au-delà, planifient aussi, de façon imminente, la fin ou une certaine fin du monde. Les Livres Saints l'attestent.
A la Genèse, à l'autre bout de la vulgate, répond l'Apocalypse : ‘‘Je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu'' (21/2). L'auteur a ouvert sur ‘‘ce qui doit arriver bientôt'', et refermé sur : ‘‘Le garant de ces révélations l'affirme : ‘Oui, mon retour est proche !'‘' Ce retour était donc prévu pour avoir lieu autour de l'an 70 de notre ère. Entre la Genès et l'Apocalypse, se sont glissés des écrits tout aussi clairement décidés à en finir avec le monde ici et maintenant. D'entrée, la Lettre aux Hébreux fait parler Dieu ‘‘en ces jours qui sont les derniers''. Quand donc elle précise ‘‘nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l'avenir'' (13/14), elle parle d'un avenir presque présent. Les lettres de Paul cultivent la thématique de l'éphémère à rejeter au bénéfice du définitif à espérer, quitte à exhorter à une certaine ataraxie : ‘‘Je vous le dis, frères : le temps se fait court. Que désormais ceux qui...usent de ce monde [se comportent] comme s'ils n'en usaient pas vraiment. Car elle passe, la figure de ce monde'' (1Cor, 7/29-31). Après avoir décrit le chaos annonceur de la fin des temps pour que s'établisse le règne de Dieu, l'évangéliste Matthieu fait dire à Jésus : ‘‘En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé'' (24/35). On doit au même évangéliste (27/51-53), dès que Jésus crucifié ‘‘rendit l'esprit'', une série de fantasmagories tout à fait dignes d'une fin du monde.
A l'exception du Livre de la Genèse, tous ces textes datent du premier siècle de notre ère. Comme les chaos purificateurs ne se sont pas produits et que les Livres Saints ne sauraient mentir, le renouveau promis par Dieu est renvoyé dans un futur mythique et dogmatique. Verra qui verra. Il en sera exactement ainsi des prochains ‘‘trois jours de malheur'' promis à nos compatriotes pour la grande purification. Sauf effondrement de leur croyance, ces ‘‘trois jours de malheur'' entreront dans leur vulgate nouvelle, dans leur catéchisme nouveau. Après quoi ils verront dans nos inondations, sécheresses et accidents graves de la circulation, les indices notoires des cataclysmes ‘‘depuis longtemps annoncés''.
L'on conçoit que l'homme parie sur un au-delà éternel et qu'il prie pour l'obtenir féérique. Mais les malheurs décidés par Dieu pour l'y préparer devraient inciter l'homme à travailler pour enchanter ce bas-monde, l'en-deçà certain d'un au-delà incertain. Travailler à secourir les victimes de nos malheurs cycliques et imparables. Parer aux accidents mortels sur nos routes. Cela se fait sous d'autres cieux sans que les croyants n'aient le sentiment de déplaire à Dieu. Même le règne animal donne à nos compatriotes séduits par Dieu l'exemple d'une belle endurance pour enchanter l'ici-bas. Araignées et termites sont de merveilleux architectes dont les chercheurs travaillent à imiter l'art. En tout temps et sous tous les cieux, ces bêtes travaillent sans faire état d'aucun sentiment ou ressentiment à l'égard de Dieu. Doués d'une conscience et d'une intelligence supérieures, épaulés par Dieu, Conscience et Intelligence Infinies, nos frères et sœurs béninois gagnés à Dieu doivent oublier les ‘‘trois jours de malheur'' et faire pour la terre plus et mieux que les araignées et les termites.
Invité ce vendredi 12 octobre 2018, sur l'hebdo de Océan Fm, le directeur adjoint de cabinet (Dac) du ministre de l'enseignement supérieur, Josué Azandegbey, s'est prononcé sur plusieurs sujets relatifs au secteur. Il s'agit entre autres de la liste d'autorisation des universités privées, de leur homologation, des frais d'inscription des étudiants et des allocations universitaires.
Selon Josué Azandegbey, les listes d'Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur (EPES) autorisés qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont pas officielles. Ce sont des « fake news », a-t-il déclaré. Aux dires de ce dernier les travaux du Conseil national consultatif en charge du dossier se poursuivent. Cette liste, informe Josué Azandégbey sera disponible mercredi prochain. Le Dac du ministre de l'enseignement supérieur a aussi précisé que sans une autorisation, les universités fermées ne pourront pas rouvrir leurs portes. La rentrée étant prévue pour le 15 octobre 2018, la liste des nouveaux bacheliers qui poursuivront leur formation dans les écoles et instituts sera rendue publique puisque la commission nationale de sélection a achevé son travail.
Homologation des EPES
Au sujet des examens nationaux organisés au profit des EPES, Josué Azandégbey, renseigne que la 2eme édition de la licence démarre ce lundi 15 octobre et celle du master aura lieu en novembre. C'est au ministère qu'il revient de statuer si les 03 éditions des examens nationaux vont s'achever sans aucune homologation des EPES.
Aussi, le directeur de cabinet a-t-il constaté que dans les universités publiques, à la suite des appels d'auditeurs de l'émission, des formations en licence et similaire à d'autres ont été initiées par des enseignants d'universités sur le campus. Une situation qui est suivie de près par une commission dans le but de procéder à un travail d'assainissement.
Le statu quo des frais d'inscription
Le gouvernement a décidé de maintenir le statu quo sur les droits d'inscription et de formation dans les universités nationales. L'inscription est toujours fixée à 15 000 FCFA pour les étudiants non secourus, non boursiers et les non-salariés en attendant que le Conseil National de l'Education achève sa réflexion sur le sujet. Selon Josué Azandégbey, depuis mai 2016, plus de 55 milliards de FCFA ont été injectés dans le fonctionnement des 04 universités nationales.
Près de 30.000 allocataires
Le gouvernement informe-t-il investit annuellement 3 milliards FCFA pour le compte du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales (COUS). Les nouveaux allocataires qui sont des étudiants démarrant la première année d'études à la rentrée universitaire 2018-2019 sont au nombre de 15 000. Ce qui fait que près de 30.000 étudiants vont bénéficier d'allocations universitaires.
Le directeur adjoint de cabinet n'a pas manqué d'expliquer les critères de fixation des quotas d'allocations universitaires au titre de cette rentrée.
En ce qui concerne l'hébergement, la restauration et le transport, il a affirmé que : « L'Etat a la vision d'offrir de meilleures conditions aux étudiants ».
Pour ce faire, une commission travaille pour définir un coût abordable des services sociaux afin d'offrir aux apprenants de meilleures conditions.
Par ailleurs, Josué Azandegbey n'a pas attesté si la délégation de service public au niveau du COUS sera effective dès cette rentrée. « La commission travaille sur le sujet », a dit-il confié.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) est prévue pour novembre 2018. En prélude à l'événement, le directeur du festival a animé une conférence de presse, ce vendredi 12 Octobre 2018 pour livrer le contenu de ce grand rendez-vous international de théâtre.
Programmé pour se dérouler du 16 au 24 Novembre 2018 avec la présence d'une vingtaine de délégations, le Fitheb 2018 révélera une fois encore les talents de la scène. Placée sous le thème "Théâtre, engagement civique et social pour un développement durable au Bénin, en Afrique et dans le monde", ce grand-rendez-vous se tiendra, selon le directeur du Fitheb, dans les anciens chefs lieux de département notamment Cotonou, Lokossa, Parakou, Natitingou, Abomey et Porto-Novo.
Pour Erick Hector Hounkpè, " ce thème nous est inspiré par l'observation, ces deux (02) dernières décennies tant au Bénin, qu'en Afrique et dans le monde, d'une foison de ces diverses formes de théâtres non conventionnelles tant dans les sujets abordés que dans les esthétiques arpentées. Le Théâtre dit de Développement, le Théâtre-forum, le Théâtre dit d'intervention sociale pour un changement de comportements, le Théâtre dit Populaire, le Théâtre Filmé, etc".
Au nombre des pays qui seront représentés, il y a le Togo, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, le Madagascar, la Tunisie, le Burkina-Faso, la Belgique, l'Haïti, la France, la Chine.
Le directeur précise qu'une Table Ronde prendra en charge le thème central de ce festival afin de faire ressortir les dissemblances et les similitudes entre les différents Théâtres et leurs cibles.
Le Bénin marquera ce festival avec plusieurs scènes notamment " Le Chroniqueur du PR", " L'os de Mor Lam", "La Tragédie du Roi Césaire", "7 Milliards de voisins", "25 Décembre", "Tache noire sur le cœur", " La honte du prétexte ou Une leçon de calcul", qui sont des pièces de théâtre, le conte " Yêkou ou Le Conte Chez Nous", l'humour " Mon père est un Comique" et "Touch My Body, Don't Touch My Body" qui est un danse.
Quant aux autres représentations, le Burkina, la France et le Mali donneront la joie au public à travers " Le Fabuleux destin d'Amadou Hampâté Bâ ", le Cameroun avec "Je suis Charlotte".
Le autres pays comme le Togo, la Côte d'Ivoire, Haïti, le Madagascar, la Tunisie et la Chine auront leur mot à dire avec de très belles affiches.
Selon Erick-Hector Hounkpè, " Nous allons également profiter de ces instants pour révéler l'énorme contribution du théâtre et de ses hommes, et de ses femmes, au progrès social, tant au Bénin, en Afrique que dans le monde".
Il confirme simplement qu'avec la 14ème édition, nous voulons mettre à l'honneur le Théâtre de « Tout-Le-Monde », tant dans les sujets que dans les approches esthétiques, ferment de développement". Beaucoup d'activités diverses sont prévues au cours de ce festival.
Giscard AMOUSSOU
Les Ecureuils se sont inclinés vendredi soir au stade Mustapha Tchaker à Blida, par le score de 2 buts à 0. C'est au terme d'une rencontre relativement animée que le Bénin a baissé pavillon à deux reprises devant la sélection algérienne.
La troisième journée des éliminatoires CAN Cameroun 2019 n'a pas été du tout bonne pour les Écureuils du Bénin. En déplacement sur l'Algérie, ils ont connus leur première par 2 buts à 0. Au cours de cette rencontre comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019, la sélection béninoise n'a pas su contenir son adversaire. Bensebain Ramy (20e) et Bounedjah (74e) ont signé les deux réalisations de l'équipe algérienne. Alors que tous les fans du football béninois attendaient le miracle, les vieux crampons n'ont pu faire le miracle. Malgré qu'ils aient tenu le coup pendant les quinze premières minutes, l'espoir s'est effrité quelques minutes plus tard. Menés par 1 but à 0 à la 20ème minute, les Écureuils ont gardé la tendance jusqu'à la fin de la première partie. Malheureusement, le manque de concentration et de précision n'ont pu inquièter le dynamisme des Algériens qui ont mis en déroute les Béninois avec un second but qui reste sans modification jusqu'à la fin du match. En attendant le match retour à Cotonou mardi prochain, les Écureuils doivent revoir leur stratégie, s'ils veulent aller loin dans la compétition.
G.A.
Le Père Jacob Mêdéwalé Agossou est rappelé au Seigneur, le 8 octobre 2018, des suites d'une maladie, à l'âge de 79 ans. L'ancien curé de la paroisse Bon Pasteur de Cotonou sera inhumé le jeudi 25 octobre au cimetière de la Fraternité Saint Jean Eudes d'Atrokpocodji.
Le Révérend Père Agossou fut le 1er Prêtre Eudiste Africain, philosophe et théologien.
Né le 6 juin 1939, il est ordonné prêtre en 1968. Ce prètre que toute l'Eglise catholique du Bénin et de l'Afrique pleure est une élite du clergé béninois. Il est titulaire d'un doctorat en théologie et d'un autre en philosophie.
Le Père Jacob Médéwalé Agossou a marqué l'Eglise par sa qualité de formateur exceptionnel à travers plusieurs universités et séminaires tant au Bénin qu'à l'étranger.
Selon les témoignages, c'est un spécialiste de la musique sacrée catholique renouvelée au Bénin et en Afrique de l'Ouest, chantre et promoteur de chantres, mécène du gospel, auteur et compositeur, Pasteur, pionnier de l'enculturation, chef de communautés, leader d'opinion, acteur et agent socio-économique et culturel, banquier des communautés chrétiennes laïques et presbytérales, entrepreneur et bâtisseur moderne d'E(é)glises.
Le père Agossou était une véritable bibliothèque. Il a officié sur plusieurs paroisses entre autres, Saint Jean de Cotonou, Sainte Rita, Saint Antoine de Padoue de Zogbo, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Godomey, et Bon Pasteur de Cotonou.
Programme de ses obsèques
Mercredi 24 octobre 2018
17h00 : Retrait du corps à la morgue-PROCI de Cotonou
20h00 : Messe à la Fraternité Saint Jean - Eudes d'Atrokpocodji
22h00 : Méditation des mystères joyeux
23h30 : Messe
Jeudi 25 octobre 2018
01h00 : Méditation des mystères douloureux
02h30 : Messe
04h00 : Méditation des mystères lumineux
05h30 : Messe
06h30 : Méditation des mystères glorieux
07h30 : Office des défunts
08h00 : Fermeture du cercueil - levée du corps
08h15 : Départ pour la paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face de Godomey
08h45 : Arrivée à la Paroisse - vêtue des ornements sacerdotaux du cercueil
09h00 : Messe de requiem
11h00 : Inhumation au cimetière de la Fraternité Saint Jean Eudes d'Atrokpocodji.
G. A.
Le tribunal de première instance de première classe de Cotonou s'est déclaré incompétente dans le dossier qui oppose la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) et le quotidien ‘'La Nouvelle Tribune''. C'est la décision rendue par le juge Edibayo Dassoundo au terme de l'audience qui a eu lieu, ce vendredi 12 octobre 2018 au Tribunal de Cotonou. Dans son délibéré, Edibayo Dassoundo déclare que les textes de la Haac lui donnent le pouvoir de sanctionner des organes de presse. Le tribunal dans le délibéré constate que ‘'La Nouvelle Tribune'' a eu des manquements auxdits textes, a-t-il précisé.
La suspension de ‘'La Nouvelle Tribune'' par la Haac, selon le juge, entre dans le cadre des attributs de l'organe de régulation des médias.
Après avoir indiqué qu'il n'y a pas voie de fait, sur la base des motifs évoqués, le tribunal s'est déclaré incompétent.
L'assignation de la Haac par ‘'La Nouvelle Tribune'', fait suite à la décision n°18-34/HAAC du 26 juillet 2018 portant interdiction de parution du journal ‘'La Nouvelle Tribune'' après levée de la décision n°18-24/HAAC du 23 mai 2018 portant mesure conservatoire contre le même quotidien et dans le même dossier.
F. A. A.
En ouvrant les activités entrant dans le cadre du marché régional pour l'attractivité et la compétitivité des territoires de l'Atacora et de la Donga, ce jeudi 11 octobre 2018, le ministre des petites et moyennes entreprises et de la promotion de l'emploi, Modeste Kérékou, a réitéré la volonté du gouvernement du Nouveau Départ, à lutter contre l'impunité.
Pour le ministre, l'impopularité et les critiques ne feront pas reculer ce gouvernement dans son combat contre l'impunité. « Quand on est un serviteur de l'Etat, même ministre, directeur et autres, on ne peut être un homme riche. Si on est un homme riche, on est un voleur de ressources publiques. Je le dis avec force et je l'assume et c'est ce que le gouvernement de la Rupture a décidé de combattre avec la dernière rigueur », a-t-il martelé.
Selon Modeste Kérékou, le Bénin a développé tant de contre-exemples dans plusieurs domaines de développement et le gouvernement, insiste-t-il, s'attèle à corriger patiemment méthodiquement, mais rigoureusement et fermement pour ramener les choses à la normale. Ceux qui ont vocation à être des hommes riches et prospères, indique-t-il, sont des jeunes et des femmes qui ont décidé d'aller à l'entreprenariat.
A cet effet, le gouvernement mettra en place les dispositifs et les mécanismes pour les faire prospérer davantage afin qu'ils donnent, par pédagogie de l'exemple, l'envie aux jeunes à entreprendre, souligne le ministre.
Pour lui, si les jeunes s'accrochent à la recherche de l'emploi salarié, c'est bien parce que pendant des années, c'est le chemin de la réussite et du succès qu'on leur a malheureusement indiqué.
On ne peut pas s'étonner, selon le ministre des petites et moyennes entreprises, que les jeunes cherchent à emprunter le chemin qu'il considère comme celui de la réussite.
Modeste Kérékou exhorte la jeunesse à comprendre qu'elle peut gagner sa vie et mieux, en étant à son propre compte.
F. A. A.
En marge des travaux du 17ème sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de la Francophonie en Arménie, le chef de l'Etat Patrice Talon a été reçu en audience par Justin Trudeau, premier ministre canadien. Rien n'a filtré des échanges entre les deux hommes d'État.
Mais chose certaine, le renforcement de la coopération entre le Bénin et le Canada, ne saurait être en marge des discussions entre les deux personnalités.
F. A. A.
Animée sous le thème Illuminons notre communauté, la 29eme convention nationale de. la JCI Natitingou Baobab a démarré le 10 Octobre 2018.
C'est la salle des fêtes SOS de Natitingou qui a servi de cadre pour abriter la cérémonie d'ouverture officielle de cet événement de grande envergure qui a connu la participation de Moov-Bénin en tant que sponsor officiel
Ont été inscrites à cette convention nationale, plusieurs activités dont : la foire de la JCI, les assemblées générales ordinaires et électives, des concours JCI d'art oratoire, des débats, la natation, un concert et divers jeux.
Cette convention connaîtra son épilogue par un gala, lequel sera consacré à la cérémonie de passation de pouvoirs entre les présidents 2018 et 2019, 30ème président de la JCI Bénin.
Cet événement riche aux couleurs Moov a connu la présence du président de la JCI, des autorités politico administratives de la ville, du préfet de Natitingou, du maire de la ville et du directeur de cabinet du président de l'ARCEP, parrain de l'événement.
Moov-Bénin en associant son image à cet événement, vient une fois de plus consolider sa proximité avec la jeunesse béninoise qui constitue aujourd'hui, le réseau mondial de citoyens actifs ayant pour vision de s'affirmer et assumer les défis de son existence
Paul Tonon
Les temps forts de la cérémonie en
images
Plusieurs cadres et acteurs du monde rural ont pris part à l'atelier de validation du plan national d'actions pour la promotion d'emplois décents et de l'entrepreneuriat dans l'agriculture et l'agro-industrie pour les jeunes des zones rurales. La rencontre s'est déroulée, ce jeudi 11 octobre 2018, en présence du secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Françoise Assogba Komlan, des représentants de la Fao et du Népad.
C'est dans le but de réfléchir sur les perspectives d'emplois décents aux jeunes ruraux qu'il a été organisé un atelier de validation du plan national d'actions pour la promotion d'emplois décents et de l'entrepreneuriat dans l'agriculture et l'agro-industrie pour les jeunes des zones rurales.
Au début de la rencontre, le coordonnateur du projet, Finagnon Emmanuel Zinsou, a affirmé que réfléchir sur les actions à mener pour offrir un emploi décent aux jeunes en milieu rural n'est qu'une cause noble. L'entrepreneuriat des jeunes constitue selon lui, un enjeu majeur pour l'Organisation des Nations Unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (Fao) et le Nouveau partenariat pour le développement de l'Afrique (Nepad). Il sera question, dira le coordonnateur de soumettre à l'appréciation des participants le plan évalué à 11 308 000 000 FCFA quitte à aboutir à des perspectives d'emplois décents aux jeunes en milieu rural.
Le chargé de programme à la Fao Bénin, Jean Adanguidi, a indiqué au nom du représentant résident de la Fao, le bien fondé du Projet de promotion d'emplois décents et de l'entreprenariat dans l'agriculture et l'agro-industrie pour les jeunes des zones rurales. Il s'agit, à travers ce plan, d'améliorer des capacités économiques des jeunes en milieu rural. C'est donc un outil de prise de décision au profit des jeunes ruraux.
Quant au responsable de projet en charge des questions de l'emploi des jeunes au Nepad, Vincent Oparah, il souligné que cet atelier vise à explorer les différents axes et défis sur l'emploi décent et l'entrepreneuriat des jeunes ruraux dans l'agriculture et l'agro-industrie.
Selon Françoise Assogba Komlan, secrétaire général du ministère de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, « Le gouvernement tient à faire du domaine agricole un secteur d'investissement massif et de création d'emplois pour les jeunes ». Elle martèle que la validation dudit plan aidera le gouvernement et ses partenaires, la Fao et le Nepad à réduire le chômage des jeunes, stimuler leur formation et offrir des emplois décents.
G. A.
Le nouveau secrétaire général de l'Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est connu. Il s'agit de la Rwandaise Louise Mushikiwabo. Elle a été nommée au cours de l'Assemblée générale qui se tient à Erevan, en Arménie. Elle était face à la Canadienne Michaëlle Jean, qui a occupé ce poste jusqu'à ce jour. Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'OIF n'ont plus renouvelé leur confiance à Michaëlle Jean pour un second mandat.
Mme Mushikiwabo a été nommée secrétaire générale de l'OIF par consensus lors d'une réunion à huis clos au dernier jour du sommet d'Erevan.
L'ancienne ministre des Affaires étrangères du Rwanda prend désormais les rênes de cette organisation ayant en commun la langue française.
G.A.
Plus de publicités relatives aux activités médicales dans la presse. C'est l'information qui ressort de la rencontre tenue entre le ministre de la santé Benjamin Hounkpatin et les patrons de presse, ce jeudi 11 octobre 2018, à Cotonou.
Halte aux publicités des activités médicales dans les médias. Tous les médias qui ne respecteront pas ladite décision seront punis. Selon le ministre de la santé, ces pratiques sont courantes malgré l'interdiction. Benjamin Hounkpatin indique que le décret du 28 juillet 2018 en son article 3 fait cas des sanctions auxquelles s'exposent les auteurs ou complices d'émission, d'affichage ou de diffusion de publicités liées aux activités médicales. « Nous avons constaté que depuis que ce décret a été pris, plusieurs organes de presse l'ont violé de par soit des publicités de produits médicinaux traditionnels ou autres, soit par des émissions à caractère informatifs, sur des médicaments. Et il ne saurait être question que le gouvernement laisse se poursuivre cette dérive. Parce qu'elle a des conséquences néfastes sur la population », a souligné le ministre de la santé. Il n'a pas manqué de mettre l'accent sur la volonté du gouvernement de sanctionner les médias qui vont enfreindre cette disposition. En dehors des sanctions administratives, ils pourront payer une amende allant de 1 à 5 millions de FCFA.
Pour le Directeur de la communication gouvernementale, Wilfried Léandre Houngbédji, « Cette situation fait que les populations, a priori, ont foi en ce qui est véhiculé par les médias. Vous avez donc la responsabilité d'œuvrer dans l'honnêteté et la transparence. Je vais insister sur la responsabilité qui peut être d'ordre civil ou pénal ».
L'avertissement est donc lancé pour le respect des dispositions légales.
Giscard AMOUSSOU
Le corps sans vie d'un enfant a été retrouvé dans un puits au quartier Tassi-Zénon de l'arrondissement central de Malanville, dans la journée de ce jeudi 11 octobre 2018.
Porté disparu mercredi dernier, le corps sans vie d'un bébé âgé de plus d'un mois a été péché dans un puits où habitaient ses parents. Selon les informations, Sakina Mouhamadou a allongé son bébé dans sa chambre pour prendre un bain. C'est à son retour qu'elle constate la disparition miraculeuse de ce dernier. Ayant lancé l'alerte, les résultats ont été infructueux. Le père informé s'est dépêché chez lui et a rencontré une grande foule qui l'attendait déjà dans son domicile. Malgré les différentes fouilles, le bébé est resté introuvable toute la journée. Malheureusement la mauvaise nouvelle est venue ce jeudi, où le corps sans vie du nouveau né a été retrouvé dans un puits dans l'enceinte de la maison. La police a procédé au constat d'usage avec l'expertise d'un médecin légiste. Le cadavre du bébé a été remis aux parents pour inhumation en présence des autorités communales.
Les circonstances du drame reste à élucidées. Une enquête est ouverte.
G.A.
Ce mercredi 10 octobre 2018, l'ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique près le Bénin était au cabinet du ministre béninois de l'Energie. Une visite qui lui a permis de présenter ses vives félicitations au ministre HOUSSOU pour sa bonne conduite des affaires énergétiques du Bénin. Un travail bien fait est toujours reconnu à sa juste valeur. Ce mercredi 10 octobre 2018 donc, le ministre béninois de l'Energie l'a appris à nouveau.
Pour sa bonne conduite du secteur énergétique, le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU a reçu les félicitations et encouragements de Mme Lucy TAMLYN, ambassadeur des États-Unis d'Amérique, en fin de mission au Bénin.
Pour elle, le ministre de l'Énergie a fait montre d'une maitrise totale de son domaine et a permis au 2e Compact du Millénium Challenge Account (MCA-Bénin II) d'atteindre sa vitesse de croisière. A l'en croire, le secteur de l'énergie a été sérieusement amélioré au Bénin. Elle a souhaité que le partenariat se poursuive dans les mêmes conditions. Pour sa part, le ministre de l'Énergie a également remercié son hôte pour la sollicitude constante dont elle et ses collaborateurs ont fait montre. Il a non seulement souhaité que la dynamique se poursuive entre les deux pays, mais que la coopération s'intensifie. l'Energie est une denrée vitale et le Bénin qui veux se hisser au rang des grandes nations notamment dans le secteur de l'énergie, ne doit plus courir après la demande. Mais il doit être un pays dont le gouvernement a une vision claire et donne de la visibilité à ses concitoyens Et grâce au soutien des USA et d'autres Partenaires Techniques et Financiers, le bout du tunnel est de plus en plus visible. « Les Béninois ne vous oublieront jamais parce que au-delà de l'énergie, vous avez fait beaucoup de choses pour la population béninoise », dit-il en signe de remerciements au nom du gouvernement du Président Patrice TALON. Rappelons que ce 2e compact du Millenium Challenge Account (MCA-Bénin II) est exclusivement dédié au secteur de l'énergie. Avec la dextérité et une bonne maitrise, le ministre HOUSSOU permet au programme de suivre son cours normalement. Les échéances sont respectées et petit-à-petit, le Bénin sort des ses problèmes énergétiques. A preuve, le délestage n'est qu'un lointain souvenir. La Société béninoise d'énergie électrique (Sbee), avec le Contrat-Plan avec l'état et le contrat de gestion déléguée envisagé, connait une restructuration sérieuse et retrouve progressivement sa vraie vocation : celle de donner l'énergie électrique de qualité, en quantité et à plein temps aux populations béninoises. Tout ceci a été possible grâce à cette coopération, et le ministre de l'Energie n'a pas manqué de le marteler à plusieurs reprises. Après trois années fructueuses de collaboration dans le Programme MCA-Bénin II, Mme Lucy Tamlyn quitte le Bénin pour une nouvelle étape de sa carrière de diplomate.
Paul T.