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24 Heures au Bénin

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Réajustement de l'horaire de travail à la mairie de Djougou

Tue, 10/16/2018 - 12:13

Le conseil communal de Djougou a procédé dès, ce lundi 15 octobre 2018, au réaménagement des jours et heures de travail au service de l'Etat civil. Les usagers peuvent désormais s'y rendre de 07 h à 20 h tous les jours ouvrables et tous les samedis de 08 h à 12 h, informe l'Agence Bénin presse.
Le maire de la commune de Djougou Abischaï A. Akpalla offre de nouvelles chances aux usagers de l'état civil. « Depuis ma prise de fonction, on est en train de faire un certain nombre de réformes au sein de l'administration communale », a souligné l'autorité. Il s'agit selon lui d'adapter les services aux attentes des usagers. D'autres innovations sont en cours en dehors de l'horaire au niveau de l'état civil. « Lorsqu'un usager vient demander une prestation, il attend pendant un bon moment, parfois une heure, deux heures voire trois heures », regrette le maire en ajoutant qu'il y avait dans ce service d'état civil, une seule personne pour servir tous les usagers. Aujourd'hui, ce dernier est appuyé grâce à deux équipes. « La chose qui n'est vraiment pas visible, c'est l'amélioration des procédures pour réduire le temps d'attente avec pour objectif de servir un usager qui demande une prestation simple ( légalisation, souche, etc.) en moins d'une demi-heure », fait remarquer le maire. La première personnalité de la commune de Djougou souligne que « Ces agents restent au service parfois au-delà de 20 h en rendant services aux usagers. Cette réforme a donc permis que chacun travaille 08 h règlementairement. Il n'y a donc pas d'heures supplémentaires bien au contraire un bonus ». Selon l'autorité, une motivation financière (prime) est prévue au profit de tous les agents de l'Etat civil qui donneront le meilleur d'eux-mêmes. « S'ils font beaucoup, ils gagneront aussi beaucoup parce qu'il y a un taux qui est appliqué sur les recettes qu'ils vont obtenir ».
Un projet de construction d'un nouveau local est en vue afin de mieux loger les agents. Le maire entend défendre ledit projet en conseil. Il salue les directeurs signataires pour leurs sacrifices consentis, tout en les invitant à fournir davantage d'efforts pour la satisfaction des usagers.
G.A.

Categories: Afrique

Le RND de Jean-Michel Abimbola officialise son appartenance au PR

Mon, 10/15/2018 - 17:24

Les militants et sympathisants du parti du Rassemblement national pour la démocratie (RND) ont affirmé, lors d'un géant meeting, ce samedi 13 octobre 2018, leur appartenance au Parti Républicain (PR) en gestation. Selon les membres du bureau politique national du RND, il s'agit d'indiquer aux militants à la base les partis et forces politiques avec qui leur formation politique fera désormais chemin dans le cadre de la réforme du système partisan.

Selon Fataï Fadéyi, président du comité d'organisation, cette manifestation est suscitée par les jeunes militants du RND qui ont voulu non seulement réitérer leur engagement au chef de l'Etat mais aussi pour amener le président du parti à répondre à des questions précises à savoir : « Comment se porte le pays aujourd'hui ? » , « Quels sont les avantages de la réforme du système partisan et du nouveau code électoral ? », « Que devient désormais le parti RND ? ».
Après avoir rappelé quelques actions concrètes du gouvernement du Nouveau Départ et très convaincu de ce que l'espoir existe et qu'il est palpable pour le bien-être des uns et des autres, le président du RND, l'honorable Jean-Michel Abimbola a réaffirmé son soutien au chef de l'Etat Patrice Talon.
Abordant la réforme du système partisan, il a annoncé que le RND, conformément à la décision de son bureau exécutif national, de son bureau politique et de son comité directeur, fera désormais chemin avec l'alliance ABT, le PRD, la coalition Bénin en route, l'AND, l'alliance UND et autres au sein d'un parti unifié PR.
Pour ce faire, le président du RND invite ses militants à se tenir prêts pour fournir leurs pièces administratives pour la constitution du dossier d'enregistrement du nouveau parti afin d'être membre fondateur de ce dernier. Il n'a pas manqué de les exhorter à plus de mobilisation et à jouer pleinement leur partition pour des victoires plus grandes aux soirs des prochaines joutes électorales.
Ce meeting a connu la présence des cadres et personnalités dont le 2ème vice-président de l'Assemblée nationale, le général Robert Gbian, l'ancien ministre des transports Hervé Hêhomey, le député Bagoudou, l'avocat Alain Orounla et plusieurs autres cadres du département du Plateau.
Toutes ces personnalités ont témoigné de l'importance et la nécessité des réformes engagées dans le pays depuis le 06 avril 2016 par le président Patrice Talon qui, selon eux, constitue une chance et une opportunité pour le développement du Bénin. Rassurant les militants du RND, ils disent être désormais tous ensemble et chacun devra bientôt fondre son mouvement ou parti politique pour la création du parti en gestation qu'est ‘'Parti Républicain''.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

La construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè lancée en janvier

Mon, 10/15/2018 - 16:11

Les travaux de construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè et ses bretelles notamment Savè-Okèowo-Frontière Nigéria seront officiellement lancés en janvier 2019.

L'ancien ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hèhomey a fait l'annonce, ce samedi 13 octobre 2018, aux populations de Kétou et environs, venues massivement prendre part au meeting politique du Rassemblement national de la démocratie (Rnd) du député Jean-Michel Abimbola. Selon Hervé Hèhomey, le financement de cette voie est déjà entièrement bouclé et l'acte d'entrée en vigueur de l'accord de financement a été signé le 6 octobre dernier par la République fédérative du Brésil.
Ce fut l'occasion pour le conseiller chargé des infrastructures du chef de l'État de rappeler le rôle prépondérant qu'a joué Jean-Michel Abimbola, président du Rnd et député à l'Assemblée nationale. La réalisation de ce projet, au-delà de renforcer le réseau routier dans les départements de l'Ouémé et du Plateau, permettra selon Hervé Hèhomey, de rapprocher davantage les populations de Kétou et de Savè. Il n'a pas manqué de rappeler les autres travaux routiers dont bénéficient déjà ces deux département, notamment le projet de construction des routes Porto-Novo-Akpro-Missérété-Sakété-Pobè avec ses bretelles Pobè-Obèlè Frontière Nigéria et Zian-Igolo-Frontière Nigéria et le chantier Pobè-Adja-Ouèrè-Ouinhi en cours de réalisation. Pour finir, Hervé Hèhomey a invité les populations de Kétou et du Plateau à se mobiliser autour du Pag pour la réalisation des autres projets prévus pour le département de façon général, et la ville de Kétou en particulier.
La signature du projet de construction de la route Kétou-Idigny-Igbodja-Savè et ses bretelles notamment Savè-Okèowo-Frontière Nigéria, rappelle l'ancien ministre des infrastructures et des transports, fait suite à l'autorisation de ratification de l'accord de crédit donnée en octobre 2017 par l'Assemblée nationale et de la ratification de l'accord proprement dit, le 9 novembre 2017, par le président Patrice Talon.
Le marché a été signé en juin 2018 entre une entreprise brésilienne pour l'exécution du projet et l'Etat béninois. Cette entreprise, renseigne Hervé Hèhomey, est déjà à Cotonou et réalise actuellement les travaux préliminaires en vue du démarrage effectif du projet en janvier 2019.
F. A. A.

Categories: Afrique

01 mort et 03 blessés au cours d'un braquage à Challa Ogoï

Mon, 10/15/2018 - 15:05

01 mort, plusieurs blessés et des dégâts matériels. C'est le bilan d'un braquage opéré par les hors-la-loi au petit matin de ce lundi 15 octobre 2018, à Challa Ogoï, situé dans le département des Collines. Les malfrats ont ciblé un bus de la compagnie nigérienne Al IZZA transportant une quarantaine de personnes.

Ce braquage effectué à Challa Ogoï, dans le département des Collines a occasionné une perte en vie humaine. Il s'agit d'un apprenti chauffeur âgé de 32 ans. Il a succombé quelques minutes après avoir reçu une balle dans le bus. 03 autres victimes dont un ancien combattant âgé de 70 ans ont reçu des blessures par balles.
Selon les sources policières, c'est vers 4h30, que l'équipe sécuritaire de la localité a été alertée d'un braquage à environ 1km du passage à niveau de Okounfo. L'équipe de patrouille arrivée sur les lieux a découvert des traces de sang et des bris de glace sur la chaussée, de même que 2 cartouches de calibre 12mm. ‹‹Aucune présence humaine n'a été constatée sur les lieux », a indiqué un responsable en charge de la sécurité dans la zone de Kaboua.
Après l'attaque, le bus s'est rendu au poste de police de Kilibo.
D'après les témoignages du conducteur, les malfrats étaient au nombre de 5 dont 02 armés de fusils artisanaux et les autres munis de bâtons. Aussi, apprend-t-on que les bandits seraient drogués puisqu'ils étaient visiblement dans un état second, selon les passagers.
Pour arrêter le bus, les braqueurs ont fait des jeux de torche au conducteur comme pour signaler une panne ou un problème sur la voie.
La police poursuit les enquêtes pour
arrêter les auteurs de ce braquage.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'aéroport de Tourou ou le symbole de la gestion hasardeuse de l'Etat

Mon, 10/15/2018 - 02:07

Construit par le régime du président Boni Yayi, l'aéroport international de Tourou est en train de devenir un champ de ruine. Cette infrastructure aéoportuaire a été initiée pour donner un coup d'accélérateur aux échanges commerciaux à l'intérieur du pays et pour désengorger l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cadjèhoun Cotonou. L'aéroport de Tourou est aujourd'hui dans un état de dégradation avancée. Les murs de la clôture ont commencé par tomber les unes après les autres et l'intérieur totalement envahi par des mauvaises herbes.

Des dizaines de milliards FCFA des ressources de l'État avaient été engloutis dans cette infrastructure non fonctionnelle et abandonnée.
L'ancien président Boni Yayi et son ministre de l'économie et des finances Komi Koutché avaient donné l'assurance de sa praticabilité par un vol spécial. Des discours ont même été tenus et des assurances données par des techniciens en la matière.
Mais aujourd'hui, force est de reconnaître que l'aéroport de Tourou n'est pas encore prêt pour sa mise en service. Il fait partie des éléphants blancs que le régime précédent a laissé.

Paul Tonon

Categories: Afrique

Un présumé meurtrier du brigadier Chabi Mohamed arrêté

Mon, 10/15/2018 - 01:02

L'un des malfrats auteur de la mort du brigadier Mohamed Chabi Bernard a été mis aux arrêts par les éléments de la police républicaine.
Le brigadier Mohamed Chabi Bernard a été grièvement blessé par l'un des bandits qu'il traquait au quartier Gbira, dans le 3ème arrondissement de Parakou. L'incident s'est produit lors d'une patrouille dans la nuit de lundi à mardi 09 octobre 2018 vers 02h30, Celui-ci tentait de maîtriser le malfrat quand il a été poignardé dans le thorax par ce dernier. Transporté aux services des urgences du CHUD Borgou-Alibori, il succombe à ses blessures.
Une enquête est en cours pour arrêter les auteurs et complices du crime.
F. A. A.

Categories: Afrique

En détresse, les riverains demandent l'accélération des travaux de protection

Mon, 10/15/2018 - 01:00

Agoué, paisible ville située à une centaine de kilomètres de Cotonou, à l'Ouest du Bénin, est sérieusement menacée de disparition du fait de l'avancée démesurée de l'océan. La dernière sortie de cette masse d'eau de son lit a encore fait des ravages incalculables, obligeant les riverains à un déplacement pour des destinations inconnues. Ils se contentent pour l'heure de lancer des cris de détresse tout en faisant foi à la promesse du gouvernement de lancer le projet de protection de la côte.

La mer ne cesse d'avancer à Avoué et sur les localités environnantes. Une situation qui a déjà causé beaucoup de dégâts.
Et étant habitués aux promesses jamais réalisables des gouvernants depuis des dizaines d'années, les riverains victimes de l'érosion côtière lancent un dernier cri de détresse à l'endroit du gouvernement Talon, quand bien même ce dernier a rassuré du démarrage imminent des travaux de protection de cette côte. ''Nous sommes fatigués des promesses. Si on devrait honorer ces promesses ma demeure ne sera pas dévastée par l'océan aujourd'hui.

La mer vient de prendre ma maison. Nous sommes obligés d'aller nous réfugier chez d'autres parents vers le fleuve et revenir ici dans la journée car nous n'avons nulle part à aller. On nous as dit en septembre que les travaux allaient démarrer mais jusque-là, on ne voit rien et nous sommes à la merci de l'océan'', déclare un septuagénaire dont l'unique demeure vient d'être dévastée par les vagues. "Son excellence Monsieur le Président Patrice Talon, faites tout ce qui est en votre pouvoir pour que la carte du Bénin reste intacte. Si Agoué disparaît, l'économie du Bénin et celle de la sous-région vont en pâtir", avertit Guy Ahlinvi, président de l'association de développement d'Agoué.

La situation géographique de la ville d'Agoué fait d'elle une plateforme non négligeable dans l'économie béninoise du fait de sa proximité de la frontière bénino-togolaise de Hilla-condji, l'une des plus importantes du pays en matières d'échanges avec les pays voisins. Il va de soi que les mesures soient prises pour éviter le pire. Si les eaux s'emparent d'Agoué, il n'y aura plus de Hilla-condji et cela va se faire ressentir à coup sûr sur l'économie et la superficie du pays.
Le plus urgent, c'est de passer à l'action. L'érosion lui n'attend pas. Elle continue son cours normal détruisant tout sur son passage et avalant une bonne partie du territoire béninois.


Agoué regorge de beaucoup de valeurs. Sa disparition sera une grande perte pour la nation toute entière. Il faut simplement sauver Agoué avant qu'il ne soit trop tard. Le gouvernement et son chef ayant à cœur le bien-être de tous les Béninois et ayant déjà pris les mesures qui s'imposent, doivent seulement accélérer le processus de protection de la côte. Les populations ne veulent plus croire que cest une promesse de plus et comptent sur le Président Talon pour mettre fin à leur malheur. Pour le moment, elles se confient à la divine providence. Mais elles ont foi que leur ville ne disparaîtra pas de la surface de la carte béninoise.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Me Rufino d'ALMEIDA donne le top de l'opération

Mon, 10/15/2018 - 00:32

Maître Rufino d'ALMEIDA, Directeur de cabinet du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement, a présidé, vendredi 12 octobre 2018, la cérémonie de lancement de la première vague de l'Enquête Harmonisée sur les Conditions de Vie des Ménages (EHCVM). Conduite par l'INSAE avec l'appui financier de la Banque Mondiale, cette enquête se déroule simultanément dans les 8 pays de l'UEMOA. Elle permettra de disposer d'indicateurs fiables sur la pauvreté et les conditions de vie des ménages. Les résultats de l'enquête serviront également de base aux décideurs dans le choix et l'élaboration des politiques de développement et dans la mise en œuvre des ODD (Objectifs de Développement Durable).
Lors de la cérémonie de lancement de la première vague de cette opération, Me Rufino d'ALMEIDA a exprimé la gratitude du Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement et celle de l'ensemble du Gouvernement béninois à la Banque Mondiale, partenaire financier, ainsi qu'à tous les autres partenaires qui accompagnent la réalisation de l'EHCVM.
Il a exhorté tous les agents enquêteurs retenus à accomplir leur mission avec un sens élevé de professionnalisme et invite les populations, à leur réserver un accueil chaleureux et à répondre convenablement aux questions qui leur seront posées.
D. M.

Categories: Afrique

Quelles sont les liens entre : démocratie, État de droit et élections ?

Mon, 10/15/2018 - 00:30

Tout État de droit est-il démocratique, de quoi se nourrit le pluralisme, des élections dites « libres » sans effusion de sang suffisent-elles pour dire d'un pays qu'il est démocratique ?

Si plusieurs personnes pensent à raison que « État droit » veut dire un pays dans lequel l'Etat reconnaît le droit des citoyens, la présence d'un État de droit ne suffit pas pour dire d'un pays qu'il est démocratique. Tous les États sont des États de droit. L'Etat étant au sens de Machiavel, l'ensemble des institutions détenant différentes autorités, dont le rôle est d'assurer le bon fonctionnement de la société quelles qu'en soient les différentes formes de politiques qui se succèdent au pouvoir et leurs modes de gouvernance. L'Etat, quelle que soit donc son origine et sa nature, est soumis à une ou plusieurs règles de droit.

L'Etat de droit est une entité démocratique seulement si le droit n'est pas un outil procédural opportuniste aux mains de quelques-uns, et que implantée dans une culture démocratique, les institutions dans leur fonctionnement garantissent l'impartialité dans le traitement des gouvernés.

Il n'y a d'Etat véritablement de droit que lorsque celui-ci est démocratique. On parle en ce moment, d'Etat de droit démocratique et c'est ce à quoi doivent aspirer tous citoyens.

Le pluralisme : Toutes les démocraties sont par nature et par définition pluralistes. Le pluralisme, qui veut dire polythéisme des valeurs donc diversité d'opinions, liberté d'appartenir ou non au forum des débats, c'est-à-dire qu'il est permis aux citoyens dans un pays démocratique de donner leurs avis ou non sur une question d'intérêt public et de choisir en toute liberté les opinions auxquelles ils se « référencient ». Quand un régime dit « démocratique » tend à imposer aux citoyens le choix d'une opinion, non seulement il y a matière à douter de son caractère démocratique, mais aussi à remettre en cause son acceptation du pluralisme politique dans sa forme la plus élémentaire. Le caractère pluriel d'un Etat peut donc être mesuré à la capacité de ses institutions à assurer et à protéger la diversité notamment la diversité d'opinions qui confère la qualité de démocratie à État.

Les élections : Si en démocratie les élections sont une variable, plusieurs autres variables sont aussi prises en compte pour témoigner de la rigidité et de la stabilité d'une démocratie. Les élections à elles seules sont loin de suffire pour affirmer qu'un pays est démocratique. Le cas de la Syrie, de la Russie, du Rwanda, du Congo, du Bénin d'aujourd'hui et de la majorité des pays africains nous renseigne sur la distinction que l'on peut faire entre démocratie et élection.

Élections libres : Même si en apparence les élections dans la majorité de nos pays africains ont l'air libres, elles ne le sont pas au sens sociologique, juridique et économique du terme.

On dit d'une élection qu'elle est libre, quand socialement, les personnes appelées à porter leur choix sur d'autres individus dans le but de les représenter (représenter veut dire : rendre présent c'est-à-dire que le représentant, rend présent à travers lui, la personne représentée), font ce choix en totale connaissance des enjeux (opinions, propositions) et reconnaissent leurs intérêts à travers ces enjeux.

Elle est juridiquement libre, lorsque les règles qui garantissent la transparence et la libre participation des uns et des autres sont transparentes, connues de tous et accessibles à tous et non à la portée de quelques-uns.

Économiquement : une élection est libre, quand les citoyens en amont ont investi dans la promotion des idées et opinions qui sont sanctionnées par le vote.

Les règles économiques d'une élection, ne sont donc pas relatives à la position dominante de celui qui se présente, mais à la capacité de mobilisation financière des personnes qui ensemble forment une opinion et veulent hisser cette façon de penser au sommet de l'Etat.

Il ne peut donc pas y avoir élection libre, quand la promotion de la vision des uns, ne rencontre pas l'investissement des autres. C'est à l'intersection des deux efforts que se trouve la pensée libre.

La démocratie, l'Etat de droit et les élections, ont donc pour unique fondement, la liberté du peuple et la soumission des dirigeants.

La liberté du peuple vaut pour le choix de ses représentants et la soumission des dirigeants est à la hauteur de leur capacité à respecter les règles édictées par les représentants légitimes du peuple.

Toutefois ces règles ne sont légitimes que si le processus qui a conduit à la désignation des représentants est transparent dans son ensemble, prend effectivement en compte la volonté exprimée par les votants, et que les règles qui l'ont régi font consensus auprès des représentants et surtout auprès des populations.

Thomas Hobbes dira : « La loi est faite par la puissance souveraine, et tout ce qui est fait par cette puissance l'est par un mandat de chaque individu du peuple et lui appartient. »

Richard Boni Ouorou
Politologue

*Membre de la société québécoise des sciences politiques et de l'association canadienne de sciences politiques.

Categories: Afrique

Vers l'augmentation de la production des poissons

Sun, 10/14/2018 - 21:36

Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston Dossouhoui, était au contact des pêcheurs des communes de Kpomassè et de Bopa, ce vendredi 12 octobre 2018. L'objectif de cette visite est de discuter avec les pêcheurs qui exploitent les eaux du chenal Ahô et du lac Ahémé et leur préciser la nécessité de l'opération d'assainissemnt de ces eaux. Une opération qui fera accroître, à terme, positivement l'activité de pêche et impacter les revenus des pêcheurs. Selon le ministre, il s'agira de débarrasser les plans d'eau des engins prohibés installés et de draguer certaines parties. « Nous aurions pu laisser l'agence chargée d'exécuter cette opération, commencer les travaux sans que nous ne venions au préalable vers vous. Mais il est important de venir vous dire que ce n'est pas pour vous chasser des plans d'eau. On ne peut faire le bonheur de quelqu'un sans l'associer », a expliqué Gaston Dossouhoui. Ma démarche, poursuit-il, « est que vous compreniez que cet assainissement est nécessaire ». Il a rassuré qu'une fois l'opération terminée, les pêcheurs auront plus de poissons à pêcher. « Si on ne le fait pas, vous manquerez un jour de poisson à pêcher. Alors, nos générations futures nous en voudront de ne pas avoir pris des mesures pour l'éviter », a-t-il souligné. Selon le ministre, de nouvelles activités et de nouvelles formes de pêche seront introduites dans les activités. Gaston Dossouhoui a demandé aux pêcheurs d'être compréhensifs et d'apporter leur soutien à la réussite de l'opération qui selon lui, est imminente.
Les pêcheurs, dans leurs interventions, tous consentants, ont fait des propositions qui, pour eux, participeront de la réussite de l'opération.
Outre les pêcheurs de Kpomassè et de Bopa, le ministre chargé de la pêche a également visité des villages aquacoles d'Ifangni, de Sèmè-Podji et l'écloserie moderne de la Fondation Tonon à Ouèdo, dans la commune d'Abomey-Calavi. A Pahou, l'autorité ministérielle a tenu une séance de travail avec les membres de l'Association des acteurs piscicoles de la lagune de Toho.
Ces déplacements du ministre visent à apporter le soutien du gouvernement aux promoteurs et s'assurer que les Béninois pourront manger du poisson produit au Bénin lors des fêtes de fin d'année.
Antoine Kakalaka, fermier à Sèmè, a promis 15 tonnes alors que la Fondation Tonon a déjà garanti des commandes de 450 tonnes au moins.
Le besoin annuel en termes de consommation nationale de poissons, est de 200.000 tonnes. La pêche traditionnelle en fournit 50.000 tonnes au plus. Les acteurs piscicoles y participent pour environ 6.000 tonnes et le reste est importé.
La politique du gouvernement selon le ministre chargé de la pêche, vise à porter la production piscicole à au moins 20.000 tonnes d'ici à 2021.
F. A. A.

Categories: Afrique

Aurélien Agbénonci invite les investisseurs japonais au Bénin

Sun, 10/14/2018 - 17:43

Le ministre des Affaires étrangères et de la coopération, Aurélien Agbénonci, a pris part du samedi 6 au dimanche 7 octobre dernier à la réunion ministérielle préparatoire de la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad VII). Occasion pour lui d'appeler les investisseurs à investir au Bénin.
Prévue pour se tenir à Yokohama, au Japon, en 2019, la 7ème Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l'Afrique (Ticad VII) a fait objet d'une rencontre interministérielle où a participé le ministre Aurélien Agbénonci. Ce dernier a notamment participé à l'une des plénières du dimanche 7 octobre qui portait sur le thème : « Renforcer la connectivité en Afrique et au-delà ››. M. Agbénonci a profité de l'occasion pour appeler les Japonais à investir au Bénin. Le ministre a montré la volonté du chef de l'État notamment à travers ce thème qui est inscrit dans l'Agenda 2063 de l'Union africaine et intégré au Programme d'actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 du Bénin.
Dans son adresse, il estime que l'Afrique devrait prendre le leadership dans la mise en œuvre de la connectivité en Afrique sous ses quatre dimensions. Ce programme relatif à la connectivité doit être inscrit dans le cadre du partenariat public-privé. Avec son homologue japonais, Taro Kono, le ministre Aurélien Agbénonci a discuté de la coopération entre les deux pays. Plusieurs rencontres ont permis au ministre des Affaires étrangères de nouer divers partenariats avec le Japon.
Avec le président de l'Ong Rba international, Nobuhiro Kume, il a été question du projet d'accord de partenariat pour des bourses de formation au Japon de jeunes Béninois. Aussi, a-t-il eu des échanges de travail avec l'honorable Natsuo Yamaguchi, membre de la Chambre des conseillers du parlement japonais et président du parti « Nouveau Komeito » de la coalition au pouvoir, l'honorable Ichiro Aisawa, président de la Ligue d'amitié Japon-Afrique, le gouverneur de la ville d'Osaka accompagné respectivement de Sakakibara Sadayuki, président du comité de candidature de la ville d'Osaka pour l'Exposition universelle 2025, et Kounoike Kazusue, membre de la Chambre de commerce et d'industrie d'Osaka.
Invitant les Japonais à investir au Bénin, Aurélien Agbénonci a rassuré ces derniers sur le climat favorable des affaires au Bénin.

G. A.

Categories: Afrique

La part de responsabilité des universités publiques

Sun, 10/14/2018 - 17:26

Invités pour éclairer les auditeurs sur les réformes dans l'enseignement supérieur, Bienvenu Koudjo, Directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et Epiphane Azon, président de l'Association des parents d'élèves et d'étudiants, ont apporté leurs contributions aux débats actuels sur les universités notamment les universités publiques. C'était sur l'émission 90 mn au Bénin de la radio nationale (Ortb).
Le Directeur de cabinet du ministre de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique souligne que les réformes en cours dans les universités permettent une meilleure gestion des flux et la bonne orientation des étudiants. Selon lui, le nombre d'étudiants cette année dans les universités tourne autour de 33 000. Bienvenu Koudjo indique que « 33.747 bacheliers vont faire objet de l'attention des responsables pour leur rentrée pré-universitaire ».
« Généralement, les universités publiques auront autour de 22.000 mais nous ne pouvons prendre que 20 000 environ à cause des redoublants qui doivent s'y ajouter », précise-t-il.
Pour Epiphane Azon, président de l'association des parents d'élèves et d'étudiants, « Ce sont les universités publiques qui sont concernées par le redéploiement des nouveaux bacheliers. C'est après cela que les privées reçoivent le reste ». Par ailleurs, il souligne que « Ce qui se passe est que les enfants ayant entre 17 et 18 ans, refusent d'aller sur le campus du fait de l'encadrement insuffisant et surtout de l'insécurité avec les menaces quotidiennes de leurs aînés ».
Le Directeur de cabinet du ministre signale qu'on a rationalisé le système universitaire. « Les enfants qui luttaient pour l'abrogation du dernier décret n'ont pas compris le bien fondé de la chose. Ils se basaient sur la moyenne qu'avaient leurs frères pour bénéficier des allocations », explique M. Koudjo. Il indique que la formation aujourd'hui n'est plus la même puisque le système n'est plus la même. « Aujourd'hui, c'est la semestrialisation. Avec le système LMD, on a la bourse dès la première année », indique-t-il.
« Les anciens au fur et à mesure qu'ils avancent, leur bourse est reconvertie sur la nouvelle base », précise-t-il.
La gestion des étudiants dans les écoles se fait sur dépôt de dossier. « Pour les boursiers qui ont obtenu leur baccalauréat, on classe selon la moyenne pondérée. Lorsque la commission des bourses se réunit, elle se base sur les nombres de demandeurs et le quota dont à besoin l'école. Et le nombre demandé par les filières ou l'institution d'accueil, on classe selon qu'il y a des boursiers non payant, des partiellement payants puis enfin les entièrement payants. Le choix entièrement payants doit être en concordance avec le premier choix de l'étudiant », explique-t-il en détail pour montrer comment se fait l'admission dans les écoles contrairement à ce qui se passait avant. « Avant même les choix, on est passé dans les établissements pour montrer les débouchées de choix et les carrières », informé le directeur de cabinet.
Sans oublier qu'il y a eu un guide d'orientation pour les aider. Pour Epiphane Azon, « Le problème c'est en cours d'année que les fiches sont envoyées et les enfants font leur choix au hasard ». Ceci ne facilite pas une bonne réflexion des enfants pour respecter le choix judicieux.
Cette année selon le directeur de cabinet, en ce qui concerne les allocations, « L'État a mis plus de moyens pour soutenir ceux qui sont inscrits. Les ressources engagées par l'État tournaient autour de 7 et 8 milliards FCFA. Cette année, cela tourne autour de 18 milliards FCFA. Il y a eu 14 milliards FCFA pour apurer les arriérés », martèle-t-il. Mais Epiphane Azon souligne que « les étudiants n'ont pas eu les bourses pendant des années et c'est ce qui doit être apuré d'abord.
Les autorités d'alors n'ont pas eu les sous aussi pour régler ce problème. Nous avons tapé plusieurs fois sans suite ». Du coup ce sont les parents qui assurent tous les frais alors qu'avec les allocations, les enfants pourront s'en servir pour leurs études.
La question d'admission dans les universités avec les réformes a été également abordée.
« Dans les facultés classiques, le problème ne se pose pas. Jusque-là, il n'y a pas encore un tri. Dans les écoles vous êtes soit boursiers ou non. Si vous n'êtes pas boursiers, il faut payer et il est important que les parents soient fixés plus tôt pour prendre les dispositions idoines notamment avec les réformes », confie le président de l'association des parents d'élèves et étudiants. Selon Bienvenu Koudjo, « Les réformes en cours visent à maîtriser le flux. Il y avait dans les reformes, l'aspect de récupération totale des frais. Les rectorats ont demandé le retour de payement. Après étude, le gros lot se trouve dans les facultés », dira-t-il. Mais il ajoute que « Le chef de l'État a demandé si on maîtrise tout pour comprendre le pour et le contre de la réforme. Il a demandé qu'on garde le statut quo pour confier les études au conseil national de l'éducation afin d'y voir clair. Le chef de l'État a vu que la grande masse bénéficiait de la prise en charge. Les parents n'étaient pas aussi suffisamment sensibilisés. Ce constat fait, le chef de l'État a estimé qu'il faut laisser la réflexion au Conseil national de l'éducation et continuer avec ce qui se faisait ».
Pour les reformes notamment celle relative à l'ajustement des frais de scolarité qui avait entre temps circulé comme rumeur, Epiphane Azon signale que « Nous ne sommes pas associés. Nous nous sommes rapprochés des responsables du ministère. Mais lorsque le ministre est passé pour parler de statut quo cela a tout embrouillé ». Pour Bienvenu Koudjo, « Les réflexions se sont basées aussi sur les accords communautaires. Pourquoi cela ne concernerait pas par exemple l'Ivoirien alors qu'on est dans un même espace communautaire. Les dispositions communautaires veulent qu'on harmonisent les frais ». Il ajoute que « Quand on aura pris les dispositions et mieux informer les populations notamment les parents d'élèves, cela pourra facilement passer ». Il n'a pas manqué d'aborder la question de recrutement et l'organisation en cours au ministère dans ce cadre.
Pour le recrutement d'enseignants, il dira que « L'autorisation d'enseignement n'est demandée qu'aux enseignants des établissements privés d'enseignement supérieur ». Il ajoute aussi en ce qui concerne la situation dans le secteur privé, notamment leur reconnaissance, « qu'avant que les établissements ne soient homologués, il faut s'assurer que les conditions soient remplies ».
« Au terme de l'échéance s'ils remplissent les conditions, ils continuent au cas contraire ils vont fermer. L'étude de fait filière par filière », indique-t-il.
Pour le président de l'association des parents d'élèves et d'étudiants, « Il faut assainir pour que les établissements d'enseignement supérieur réunissent les conditions exigées avant de former ». Bienvenu Koudjo explique que les travaux sont en cours et seront bientôt finalisés pour qu'on ait une idée sur les universités régulièrement autorisés et les différentes formations.
Giscard AMOUSSOU

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« La quatrième révolution industrielle est en marche (...) » (Serge Ahissou)

Sun, 10/14/2018 - 12:28

La Commission Electrotechnique Internationale (CEI) et l'Union Internationale des Télécommunications (UIT) célèbrent le 14 Octobre de chaque année, la Journée Mondiale de Normalisation. A cette occasion, le ministre de l'industrie et du commerce, Serge Ahissou à travers un message a expliqué les enjeux et défis de cette journée.
La Journée Mondiale de Normalisation est célébrée le 14 octobre de chaque année depuis 49 ans, par la Communauté Internationale, à travers l'Organisation Internationale de Normalisation (ISO).
Le thème de cette journée mondiale de la normalisation est intitulé « Les normes internationales et la quatrième révolution industrielle ». Selon Serge Ahissou, ce thème est choisi pour mettre un accent sur le rôle prépondérant et innovant que joue les normes dans l'utilisation des technologies de l'information. « Tout comme les normes ont été déterminantes lors de la première révolution industrielle, il y a plus de 250 ans, elles joueront également un rôle essentiel dans la quatrième révolution industrielle », a-t-il affirmé.
Cette quatrième révolution industrielle fait intervenir plusieurs aspects. Faisant référence aux technologies, ces dernières « estompent les frontières traditionnelles entre les mondes physique, numérique et biologique ; renforcent le lien entre les personnes et les objets avec une incidence accrue sur nos modes de production, d'échange et de communication, tout comme la machine à vapeur a transformé les méthodes de production et le mode de vie de nombreuses sociétés au cours de la première révolution industrielle », a-t-il expliqué.
Tout a évolué et il fallait renseigne le ministre Serge Ahissou « établir des normes pour remplacer des pièces de machines et permettre la production de masse spécialisée de composants ». Ces normes aujourd'hui jouent un rôle primordial dans la transition vers une nouvelle ère. Grâce à ces normes, les choses évoluent rapidement.
Pour le ministre de l'industrie, étant un facteur de diffusion des connaissances et de l'innovation dans le monde entier, les innovateurs s'appuient sur les normes internationales, comme celles élaborées par l'IEC, l'ISO et l'UIT, pour garantir la compatibilité et l'interopérabilité. Ceci dans le but de faciliter l'adoption sans difficulté des nouvelles technologies.
Ces changements rapides découlant de la quatrième révolution industrielle présente des enjeux spécifiques.
« Les avancées réalisées grâce à l'intelligence artificielle soulagent les difficultés issues des tâches accomplies auparavant par les humains. Aussi, la fabrication additive (appelée « impression 3D ») transformera notre manière de fabriquer des produits et nous permettra d'« imprimer des objets » à la maison », a souligné Serge Ahissou.
La nouvelle génération de technologies intelligentes, informe-t-il repose sur le big data, une intégration accrue, le stockage en ligne et la communication ouverte entre les appareils.
Par ailleurs, le ministre a cité les avantages de la présence des normes internationales. Serge Ahissou considère que ces dernières sont un moyen efficace de garantir la sécurité et de réduire au minimum les risques.
Les normes de sécurité permettent de protéger les données et de dissuader les pirates informatiques. Aussi, permettent-elles également de mettre ensemble et en parfaite symbiose, l'intelligence humaine et l'intelligence artificielle.
« La quatrième révolution industrielle est en marche, mais pour tirer pleinement partie de son potentiel et contribuer à l'amélioration de notre société, les normes demeurent indispensables », a conclu le ministre de l'industrie et du commerce.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Loth Houénou encourt une peine d'emprisonnement et des amendes

Sun, 10/14/2018 - 00:28

Le Président du Parti des Valeurs Républicaines (PVR) est interpellé ce samedi par la police républicaine. Loth Houénou a été arrêté à la frontière bénino-togolaise de Hillacondji, alors qu'il était convoqué par l'Office Central de la Répression et de la Cybercriminalité (OCRC).
L'interpellation du président de PVR fait suite à sa dernière conférence diffusée sur les réseaux sociaux, où il a fait des déclarations jugées « d'incitation à la haine, d'injures, d'appel à la rébellion ».
Ses propos constituent une infraction au code du numérique et punie par la loi.
Loth Houénou pourrait encourir des peines d'emprisonnement et des amendes.
D. M.

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Victorien Kougblénou invite les propriétaires à se conformer aux nouvelles dispositions

Sat, 10/13/2018 - 22:29

Apporter des éclaircissements sur les conditions de délivrance de titres fonciers aux titulaires de permis d'habiter sur les immeubles appartenant préalablement à l'État. Telle est la substance du point de presse organisé par le Directeur Général de l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), le 11 octobre dernier.
M. Victorien Kougblénou a d'abord fait l'historique des réformes intervenues en 2013 et en 2017 avec la prise de la Loi 2013-01 portant Code du Foncier et Domanial en République du Bénin et la Loi 2017-15 du 10 Août 2017 portant amendement de la première loi. Il souligne qu'un arrêté viendra fixer les conditions de délivrance de titre foncier aux titulaires de permis d'habiter. C'est dans cette logique que pour sa mise en œuvre le gouvernement a jugé utile de prendre ladite décision.
Selon le Directeur Général, l'ANDF s'affaire déjà pour la formalisation de tous les dossiers en attente. Tout en rassurant les uns et les autres, il invite les titulaires des permis d'habiter sur les immeubles appartenant préalablement à l'État à commencer par enrôler leurs dossiers. Pour les autres dont les dossiers sont déjà à l'Agence Nationale du Domaine et du Foncier, ils doivent se préparer pour l'exécution des bornages de morcellement.

G. A.

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Frères et sœurs béninois gagnés à Dieu

Sat, 10/13/2018 - 10:52

(Par Roger Gbégnonvi)

​Depuis leur adhésion récente au Dieu sauveur, des milliers de Béninois attendent un chaos semblable au tsunami mentionné par la Genèse : ‘‘La fin de toute chair est arrivée, je l'ai décidé, car la terre est pleine de violence à cause des hommes et je vais les faire disparaître de la terre'' (7/13). Le Déluge. Dieu en retira Noé, souche d'une humanité nouvelle. Des Béninois, nouveaux croyants, attentent ‘‘trois jours de malheur'' promis, qui enlèveront de la terre les choses et les gens mauvais pour qu'advienne le règne de Dieu. Il en est toujours ainsi. Les sauveurs, qui planifient le salut de l'homme dans l'au-delà, planifient aussi, de façon imminente, la fin ou une certaine fin du monde. Les Livres Saints l'attestent.
​A la Genèse, à l'autre bout de la vulgate, répond l'Apocalypse : ‘‘Je vis la Cité sainte, Jérusalem nouvelle, qui descendait du ciel, de chez Dieu'' (21/2). L'auteur a ouvert sur ‘‘ce qui doit arriver bientôt'', et refermé sur : ‘‘Le garant de ces révélations l'affirme : ‘Oui, mon retour est proche !'‘' Ce retour était donc prévu pour avoir lieu autour de l'an 70 de notre ère. Entre la Genès et l'Apocalypse, se sont glissés des écrits tout aussi clairement décidés à en finir avec le monde ici et maintenant. D'entrée, la Lettre aux Hébreux fait parler Dieu ‘‘en ces jours qui sont les derniers''. Quand donc elle précise ‘‘nous n'avons pas ici-bas de cité permanente, mais nous recherchons celle de l'avenir'' (13/14), elle parle d'un avenir presque présent. Les lettres de Paul cultivent la thématique de l'éphémère à rejeter au bénéfice du définitif à espérer, quitte à exhorter à une certaine ataraxie : ‘‘Je vous le dis, frères : le temps se fait court. Que désormais ceux qui...usent de ce monde [se comportent] comme s'ils n'en usaient pas vraiment. Car elle passe, la figure de ce monde'' (1Cor, 7/29-31). Après avoir décrit le chaos annonceur de la fin des temps pour que s'établisse le règne de Dieu, l'évangéliste Matthieu fait dire à Jésus : ‘‘En vérité je vous le dis, cette génération ne passera pas que tout cela ne soit arrivé'' (24/35). On doit au même évangéliste (27/51-53), dès que Jésus crucifié ‘‘rendit l'esprit'', une série de fantasmagories tout à fait dignes d'une fin du monde.
​A l'exception du Livre de la Genèse, tous ces textes datent du premier siècle de notre ère. Comme les chaos purificateurs ne se sont pas produits et que les Livres Saints ne sauraient mentir, le renouveau promis par Dieu est renvoyé dans un futur mythique et dogmatique. Verra qui verra. Il en sera exactement ainsi des prochains ‘‘trois jours de malheur'' promis à nos compatriotes pour la grande purification. Sauf effondrement de leur croyance, ces ‘‘trois jours de malheur'' entreront dans leur vulgate nouvelle, dans leur catéchisme nouveau. Après quoi ils verront dans nos inondations, sécheresses et accidents graves de la circulation, les indices notoires des cataclysmes ‘‘depuis longtemps annoncés''.
​L'on conçoit que l'homme parie sur un au-delà éternel et qu'il prie pour l'obtenir féérique. Mais les malheurs décidés par Dieu pour l'y préparer devraient inciter l'homme à travailler pour enchanter ce bas-monde, l'en-deçà certain d'un au-delà incertain. Travailler à secourir les victimes de nos malheurs cycliques et imparables. Parer aux accidents mortels sur nos routes. Cela se fait sous d'autres cieux sans que les croyants n'aient le sentiment de déplaire à Dieu. Même le règne animal donne à nos compatriotes séduits par Dieu l'exemple d'une belle endurance pour enchanter l'ici-bas. Araignées et termites sont de merveilleux architectes dont les chercheurs travaillent à imiter l'art. En tout temps et sous tous les cieux, ces bêtes travaillent sans faire état d'aucun sentiment ou ressentiment à l'égard de Dieu. Doués d'une conscience et d'une intelligence supérieures, épaulés par Dieu, Conscience et Intelligence Infinies, nos frères et sœurs béninois gagnés à Dieu doivent oublier les ‘‘trois jours de malheur'' et faire pour la terre plus et mieux que les araignées et les termites.

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La liste des Etablissements Privés d'Enseignement agréés sera connue mercredi prochain

Sat, 10/13/2018 - 10:37

Invité ce vendredi 12 octobre 2018, sur l'hebdo de Océan Fm, le directeur adjoint de cabinet (Dac) du ministre de l'enseignement supérieur, Josué Azandegbey, s'est prononcé sur plusieurs sujets relatifs au secteur. Il s'agit entre autres de la liste d'autorisation des universités privées, de leur homologation, des frais d'inscription des étudiants et des allocations universitaires.
Selon Josué Azandegbey, les listes d'Etablissements Privés d'Enseignement Supérieur (EPES) autorisés qui circulent sur les réseaux sociaux ne sont pas officielles. Ce sont des « fake news », a-t-il déclaré. Aux dires de ce dernier les travaux du Conseil national consultatif en charge du dossier se poursuivent. Cette liste, informe Josué Azandégbey sera disponible mercredi prochain. Le Dac du ministre de l'enseignement supérieur a aussi précisé que sans une autorisation, les universités fermées ne pourront pas rouvrir leurs portes. La rentrée étant prévue pour le 15 octobre 2018, la liste des nouveaux bacheliers qui poursuivront leur formation dans les écoles et instituts sera rendue publique puisque la commission nationale de sélection a achevé son travail.

Homologation des EPES

Au sujet des examens nationaux organisés au profit des EPES, Josué Azandégbey, renseigne que la 2eme édition de la licence démarre ce lundi 15 octobre et celle du master aura lieu en novembre. C'est au ministère qu'il revient de statuer si les 03 éditions des examens nationaux vont s'achever sans aucune homologation des EPES.
Aussi, le directeur de cabinet a-t-il constaté que dans les universités publiques, à la suite des appels d'auditeurs de l'émission, des formations en licence et similaire à d'autres ont été initiées par des enseignants d'universités sur le campus. Une situation qui est suivie de près par une commission dans le but de procéder à un travail d'assainissement.

Le statu quo des frais d'inscription

Le gouvernement a décidé de maintenir le statu quo sur les droits d'inscription et de formation dans les universités nationales. L'inscription est toujours fixée à 15 000 FCFA pour les étudiants non secourus, non boursiers et les non-salariés en attendant que le Conseil National de l'Education achève sa réflexion sur le sujet. Selon Josué Azandégbey, depuis mai 2016, plus de 55 milliards de FCFA ont été injectés dans le fonctionnement des 04 universités nationales.

Près de 30.000 allocataires

Le gouvernement informe-t-il investit annuellement 3 milliards FCFA pour le compte du Centre des Œuvres Universitaires et Sociales (COUS). Les nouveaux allocataires qui sont des étudiants démarrant la première année d'études à la rentrée universitaire 2018-2019 sont au nombre de 15 000. Ce qui fait que près de 30.000 étudiants vont bénéficier d'allocations universitaires.
Le directeur adjoint de cabinet n'a pas manqué d'expliquer les critères de fixation des quotas d'allocations universitaires au titre de cette rentrée.
En ce qui concerne l'hébergement, la restauration et le transport, il a affirmé que : « L'Etat a la vision d'offrir de meilleures conditions aux étudiants ».
Pour ce faire, une commission travaille pour définir un coût abordable des services sociaux afin d'offrir aux apprenants de meilleures conditions.
Par ailleurs, Josué Azandegbey n'a pas attesté si la délégation de service public au niveau du COUS sera effective dès cette rentrée. « La commission travaille sur le sujet », a dit-il confié.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Erick Hector Hounkpè dévoile le package du Fitheb 2018

Sat, 10/13/2018 - 08:54

La 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin (Fitheb) est prévue pour novembre 2018. En prélude à l'événement, le directeur du festival a animé une conférence de presse, ce vendredi 12 Octobre 2018 pour livrer le contenu de ce grand rendez-vous international de théâtre.

Programmé pour se dérouler du 16 au 24 Novembre 2018 avec la présence d'une vingtaine de délégations, le Fitheb 2018 révélera une fois encore les talents de la scène. Placée sous le thème "Théâtre, engagement civique et social pour un développement durable au Bénin, en Afrique et dans le monde", ce grand-rendez-vous se tiendra, selon le directeur du Fitheb, dans les anciens chefs lieux de département notamment Cotonou, Lokossa, Parakou, Natitingou, Abomey et Porto-Novo.
Pour Erick Hector Hounkpè, " ce thème nous est inspiré par l'observation, ces deux (02) dernières décennies tant au Bénin, qu'en Afrique et dans le monde, d'une foison de ces diverses formes de théâtres non conventionnelles tant dans les sujets abordés que dans les esthétiques arpentées. Le Théâtre dit de Développement, le Théâtre-forum, le Théâtre dit d'intervention sociale pour un changement de comportements, le Théâtre dit Populaire, le Théâtre Filmé, etc".
Au nombre des pays qui seront représentés, il y a le Togo, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, le Madagascar, la Tunisie, le Burkina-Faso, la Belgique, l'Haïti, la France, la Chine.
Le directeur précise qu'une Table Ronde prendra en charge le thème central de ce festival afin de faire ressortir les dissemblances et les similitudes entre les différents Théâtres et leurs cibles.
Le Bénin marquera ce festival avec plusieurs scènes notamment " Le Chroniqueur du PR", " L'os de Mor Lam", "La Tragédie du Roi Césaire", "7 Milliards de voisins", "25 Décembre", "Tache noire sur le cœur", " La honte du prétexte ou Une leçon de calcul", qui sont des pièces de théâtre, le conte " Yêkou ou Le Conte Chez Nous", l'humour " Mon père est un Comique" et "Touch My Body, Don't Touch My Body" qui est un danse.
Quant aux autres représentations, le Burkina, la France et le Mali donneront la joie au public à travers " Le Fabuleux destin d'Amadou Hampâté Bâ ", le Cameroun avec "Je suis Charlotte".
Le autres pays comme le Togo, la Côte d'Ivoire, Haïti, le Madagascar, la Tunisie et la Chine auront leur mot à dire avec de très belles affiches.
Selon Erick-Hector Hounkpè, " Nous allons également profiter de ces instants pour révéler l'énorme contribution du théâtre et de ses hommes, et de ses femmes, au progrès social, tant au Bénin, en Afrique que dans le monde".
Il confirme simplement qu'avec la 14ème édition, nous voulons mettre à l'honneur le Théâtre de « Tout-Le-Monde », tant dans les sujets que dans les approches esthétiques, ferment de développement". Beaucoup d'activités diverses sont prévues au cours de ce festival.
Giscard AMOUSSOU

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Les Écureuils tombent devant les Fénecs

Sat, 10/13/2018 - 01:13

Les Ecureuils se sont inclinés vendredi soir au stade Mustapha Tchaker à Blida, par le score de 2 buts à 0. C'est au terme d'une rencontre relativement animée que le Bénin a baissé pavillon à deux reprises devant la sélection algérienne.

La troisième journée des éliminatoires CAN Cameroun 2019 n'a pas été du tout bonne pour les Écureuils du Bénin. En déplacement sur l'Algérie, ils ont connus leur première par 2 buts à 0. Au cours de cette rencontre comptant pour la troisième journée des éliminatoires de la CAN 2019, la sélection béninoise n'a pas su contenir son adversaire. Bensebain Ramy (20e) et Bounedjah (74e) ont signé les deux réalisations de l'équipe algérienne. Alors que tous les fans du football béninois attendaient le miracle, les vieux crampons n'ont pu faire le miracle. Malgré qu'ils aient tenu le coup pendant les quinze premières minutes, l'espoir s'est effrité quelques minutes plus tard. Menés par 1 but à 0 à la 20ème minute, les Écureuils ont gardé la tendance jusqu'à la fin de la première partie. Malheureusement, le manque de concentration et de précision n'ont pu inquièter le dynamisme des Algériens qui ont mis en déroute les Béninois avec un second but qui reste sans modification jusqu'à la fin du match. En attendant le match retour à Cotonou mardi prochain, les Écureuils doivent revoir leur stratégie, s'ils veulent aller loin dans la compétition.
G.A.

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Le Père Jacob Agossou entre dans la félicité céleste

Sat, 10/13/2018 - 00:10

Le Père Jacob Mêdéwalé Agossou est rappelé au Seigneur, le 8 octobre 2018, des suites d'une maladie, à l'âge de 79 ans. L'ancien curé de la paroisse Bon Pasteur de Cotonou sera inhumé le jeudi 25 octobre au cimetière de la Fraternité Saint Jean Eudes d'Atrokpocodji.
Le Révérend Père Agossou fut le 1er Prêtre Eudiste Africain, philosophe et théologien.
Né le 6 juin 1939, il est ordonné prêtre en 1968. Ce prètre que toute l'Eglise catholique du Bénin et de l'Afrique pleure est une élite du clergé béninois. Il est titulaire d'un doctorat en théologie et d'un autre en philosophie.
Le Père Jacob Médéwalé Agossou a marqué l'Eglise par sa qualité de formateur exceptionnel à travers plusieurs universités et séminaires tant au Bénin qu'à l'étranger.
Selon les témoignages, c'est un spécialiste de la musique sacrée catholique renouvelée au Bénin et en Afrique de l'Ouest, chantre et promoteur de chantres, mécène du gospel, auteur et compositeur, Pasteur, pionnier de l'enculturation, chef de communautés, leader d'opinion, acteur et agent socio-économique et culturel, banquier des communautés chrétiennes laïques et presbytérales, entrepreneur et bâtisseur moderne d'E(é)glises.
Le père Agossou était une véritable bibliothèque. Il a officié sur plusieurs paroisses entre autres, Saint Jean de Cotonou, Sainte Rita, Saint Antoine de Padoue de Zogbo, Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus de Godomey, et Bon Pasteur de Cotonou.

Programme de ses obsèques

Mercredi 24 octobre 2018
17h00 : Retrait du corps à la morgue-PROCI de Cotonou
20h00 : Messe à la Fraternité Saint Jean - Eudes d'Atrokpocodji
22h00 : Méditation des mystères joyeux
23h30 : Messe
Jeudi 25 octobre 2018
01h00 : Méditation des mystères douloureux
02h30 : Messe
04h00 : Méditation des mystères lumineux
05h30 : Messe
06h30 : Méditation des mystères glorieux
07h30 : Office des défunts
08h00 : Fermeture du cercueil - levée du corps
08h15 : Départ pour la paroisse Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus et de la Sainte Face de Godomey
08h45 : Arrivée à la Paroisse - vêtue des ornements sacerdotaux du cercueil
09h00 : Messe de requiem
11h00 : Inhumation au cimetière de la Fraternité Saint Jean Eudes d'Atrokpocodji.

G. A.

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