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24 Heures au Bénin

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ResoAtao organise son conseil national samedi prochain

Mon, 10/29/2018 - 19:24

Le Rassemblement des Élites pour un Succès Objectif par une Alternance Triomphale avec des Actions Orientées ( ResoAtao) du député Mohamed Atao Hinnouho organise, samedi 03 novembre prochain, à Cotonou, son conseil national. Au cours de ce conseil, les militants et militantes du ResoAtao vont déclarer leur appartenance au bloc dans lequel ils vont adhérer dans le cadre du regroupement des partis politiques.
Le 28 juillet 2018, le parti lors du dernier congrès, a affiché ses ambitions d'accompagner le chef de l'Etat Patrice Talon dans la réussite de son Programme d'actions de gouvernement (PAG).
Sauf revirement de dernière heure, le parti aura à choisir entre le bloc des progressistes et celui des républicains de la mouvance présidentielle .

F. A. A.

Categories: Afrique

Un CA démissionne du conseil communal

Mon, 10/29/2018 - 18:55

Le conseiller Alidou Boukari, chef de l'arrondissement de Basso, dans la commune de Kalalé, par une correspondance en date du 26 octobre dernier, a informé le maire, de sa démission du conseil communal. Ce choix est motivé selon le conseiller, par la tournure que prend l'installation manu militari et illégale de certains agriculteurs de Bessassi sur les terres de Gorogao ces derniers jours.
Dans la lettre adressée au maire, le chef de l'arrondissement de Basso informe que les résolutions prises lors de la séance du 22 octobre 2018 malgré l'absence remarquable de certains présumés propriétaires terriens qui n'ont reçu aucune invitation à y prendre part, et la présence d'une seule partie, paraît à ses yeux, non seulement imposantes mais aussi, avilissantes. Les conditions de la tenue de cette séance et le caractère partial des décisions semblent confirmer la mauvaise foi des uns et des autres à pouvoir minimiser les victimes et humilier les chefs d'arrondissement de Kalalé et de Basso, a-t-il expliqué.
Alidou Boukari a aussi ajouté que la démarche du 2ème adjoint au maire et l'absence du président des affaires domaniales et environnementales qui ont empêché la tenue de la séance du jeudi 25 octobre 2018, prévue pour réunir toutes les parties afin qu'une décision plus ou moins unanime soit trouvée, ne lui permettent pas d'exclure la politique du deux poids deux mesures dans cette affaire.
Prenant l'opinion publique à témoin, il informe le maire de la commune qu'il ne sera nulle part responsable des conséquences fâcheuses qui découleraient des résolutions qui ignorent sa personne, l'indignation, l'écrit, la voie de détresse, la frustrations des victimes et tous les risques d'affrontements qui deviennent de plus en plus grands.
Le CA démissionnaire demande à l'autorité communale de prendre toutes ses responsabilités pour ramener la quiétude qui a toujours caractérisée la localité.
F. A. A.

Categories: Afrique

MOOV, AFRICA IS NOW

Mon, 10/29/2018 - 16:25
Voir en ligne : 3GTlNIK3tDo
Categories: Afrique

Rejoignez Moov sans changer de numéro

Mon, 10/29/2018 - 16:24

Categories: Afrique

Le 7ème rapport d'activités de Me Adrien Houngbédji adopté

Mon, 10/29/2018 - 16:07

Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, a présenté, ce lundi 29 octobre 2018, à Porto-Novo, son 7ème rapport d'activités.
Au terme des débats à l'hémicycle, les députés, toutes tendances confondues, se sont prononcés pour encourager le président Houngbédji et faire des critiques.
A l'issue du vote, ledit rapport a été adopté à l'unanimité des députés contre 10 voix.
Dans son rapport, Me Adrien Houngbédji a rappelé les différentes lois votées par l'institution parlementaire dans son rôle de législateur et de contrôle de l'action du gouvernement. Il a cité entre autres, le vote de la loi sur la charte des partis politiques, le nouveau code électoral, la ratification de plusieurs accords de financement et bien d'autres.
Autant d'avancées qui ont contribué à l'enracinement de la démocratie au Bénin.
Au sujet des critiques émis sur l'institution parlementaire, le président de l'Assemblée nationale estime qu'elles sont des contributions à mieux faire. « Nous avons été de très bon législateur », a-t-il martelé.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les outils et procédures d'instruction au cœur des échanges

Mon, 10/29/2018 - 13:34

Du 24 au 28 octobre à Grand-Popo, dans le département du Mono, a lieu un séminaire sur les textes de loi et règlement régissant la Haute Cour de justice (Hcj). La formation est initiée à l'endroit des treize juges de la nouvelle mandature de l'institution et du personnel d'appui dans le but de renforcer leurs compétences. Elle se dérooule sous la direction de la présidente de la Hcj, Cécile Marie-José de Dravo Zinzindohoué, en présence du préfet du département, Komlan Zinsou.

A la suite du renouvellement partiel des membres de la Haute cour de justice, pour le compte de la mandature en cours, la présidente Cécile Marie-José de Dravo Zinzindohoué, élue en juin dernier, à la tête de l'institution, a jugé bon d'organiser un séminaire d'appropriation des textes, à tous les membres de l'institution. « Nous avons fait l'option de mettre l'accent sur les aspects institutionnels et déontologiques de la Haute cour de justice, du procès devant la haute juridiction et des infractions dont elle peut connaître », a déclaré la présidente à l'ouverture des travaux du séminaire. Les aspects institutionnels et déontologiques de la Hcj, le procès devant celle-ci et les infractions dont elle connait ont été le menu de cette formation.
La haute juridiction ayant compétence de juger le président de la République et les ministres pour des faits commis dans l'exercice de leurs fonctions ou à l'occasion de l'exercice de leurs fonctions a pour mission essentielle de contribuer à l'instauration de la bonne gouvernance, à la moralisation de la vie publique et surtout à enrayer l'impunité des gouvernants.
Les décisions de cette juridiction spéciale sont sans recours. Pour le préfet Komlan Zinsou c'est une lourde mission dont l'accomplissement nécessite que les juges s'approprient les textes y afférents.
Ce séminaire a été animé par des personnes ressources telles que Gilbert Ahouandjinou, Gilles Badet et Cyriaque Dossa, président de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) dont les membres étaient également présents.
La Haute cour de justice (Hcj) a été instituée en application des articles 135 et 138 de la loi 90-32 du 11 décembre 1990. Elle est constituée de treize membres désignés par l'Assemblée nationale, la Cour suprême et la Cour constitutionnelle.

G.A.

Categories: Afrique

4 morts sur la route de Béroubouay

Mon, 10/29/2018 - 13:32

Un camion gros porteur en provenance de Cotonou a écrasé 4 personnes sur la route de Béroubouay dans la matinée de ce lundi 29 octobre 2018. Les victimes venaient de Gourou-Monri, dans la commune de Banikoara. Selon les témoins, le camion a pris feu après l'accident. Le feu a pu être maîtrisé gâce à la mobilisation des populations.

F. A. A.

Categories: Afrique

Père Jacob Sodokin n'est plus

Mon, 10/29/2018 - 13:30

Le père Jacob Sodokin, curé de la paroisse Saint François d'Assise de Fidjrossè (Cotonou) n'est plus. Il a tiré sa révérence, ce dimanche 28 octobre 2018. L'homme de Dieu a-t-on appris, a succombé à des maux de tête atroces. Abbé Jacob Sodokin a été installé sur la paroisse en tant que curé, il y a environ 2 mois. Que son âme repose en paix.

F. A. A.

Categories: Afrique

Les inquiétudes des spécialistes

Mon, 10/29/2018 - 12:00

« Critères d'ouverture des cliniques et cabinets et couverture sanitaire du Bénin ». C'est le thème que les invités de l'émission 90 min au Bénin ont décortiqué, ce dimanche 28 octobre 2018. Les avantages et les inconvénients de la fermeture des structures sanitaires n'ont pas échappé aux invités.

La situation des structures sanitaires préoccupe tous les acteurs de la chaîne. Et la décision de fermeture de celles-ci même si cela enchante bien des gens, certains estiment qu'il faut trouver des solutions rapides pur pallier la crise que cela pourra engendrer.
La fermeture concerne non seulement les cliniques mais aussi les cabinets de soins non autorisés et gardés pour la plupart par des agents parfois non assermentés. Administrateur des hôpitaux à la retraite, Pascal Omialé fait une clarification conceptuelle. « La clinique, c'est une structure sanitaire dans laquelle on a presque tous les spécialités médicales alors que le cabinet est une structure de soins », explique-t-il.
Pour Adrien Hounsa, administrateur et directeur des hôpitaux, directeur général de l'Ong Gase Vie, « dans une clinique, c'est un ensemble de plusieurs spécialistes alors que dans un cabinet, c'est un médecin généraliste qui est présent ». C'est à Francis Dossou, président de l'Ordre national des médecins d'appuyer les deux en soulignant qu' « au niveau du cabinet, on hospitalise pas alors que dans une clinique, il y a l'hospitalisation ». Il va plus loin pour expliquer qu' « On sait qu'un aide soignant n'a aucun droit d'ouvrir quelque chose comme structure de soins ».
Même s'il rappelle qu' « en 2009, on a formé des villageois sur certaines pratiques pour pouvoir tenir des cabinets villageois. Mais là ils ont quelques niveaux d'interventions. Au-delà, il faut référer les patients ».
Pascal Omialé fait comprendre que dans la majorité des cas, ce sont les gens non autorisés qui exercent dans ces cliniques non autorisé.
« La pagaille s'est instaurée depuis quelques années. Il y a du désordre sur le terrain », déplore Adrien Hounsa. Il pense bien qu'il y a des dépassements de compétences et les abus qui se constatent. Pour lui, « En principe pour ouvrir un cabinet, il faut une autorisation ».
En dehors de la mauvaise organisation, il insiste sur ce que « la collectivité participe à la médiocrité des installations ››.
M. Hounsa se dit heureux de la décision du gouvernement qui met de l'ordre dans le secteur. « Nous sommes réconfortés de ce que sans autorisation, il n'y a pas d'ouverture », se réjouit-il.

La nouvelle donne

« Pour un cabinet ou une clinique, c'est un médecin qui doit y officier. Pour les gens qui ont été formés, ils ont le droit d'exercer leur métier et pour le faire, ils déposent les dossiers d'autorisation. A partir du moment où le dossier est transféré à la direction nationale des médecins, il faut compter quatre mois pour ouvrir, si l'autorisation n'est pas donnée », explique Francis Dossou. Néanmoins, il ajoute que « avec le gouvernement actuel, tout a été suspendu pour le moment. Tous ceux qui ont déposé leur dossier après décembre 2016 n'ont pas eu l'autorisation jusqu'à présent ». Ce qui n'est pas du goût du président de l'ordre. « Ça fait que celui qui a son diplôme depuis ce moment et qui a les moyens pour exercer son métier est bloqué », déplore-t-il. Pour Adrien Hounsa, c'est vrai mais « C'est un phénomène malheureux, la création des structures sanitaires en désordre ». Il se dit heureux que cela n'existe plus depuis juillet. M. Hounsa se dit néanmoins choquer par certains faits dans les structures sanitaires qui d'ailleurs l'interpellent. « A un moment donné, je me suis dit que quelqu'un qui est à même de soigner ne peut pas être un problème pour les malades. Ceux qui devraient agir sont complices et coupables. C'est là le danger. L'avantage financière qui est dedans, c'est ça qui fait que les gens ne veulent pas laisser », dénonce-t-il. Francis Dossou explique que « Les médecins qui sont installés depuis 2016 sans autorisation sont ceux qui ont déposé les dossiers sans avoir un retour ». Il souligne qu'en réalité « l'ordre devrait être associé mais dans les faits non. Mais le ministre a fait l'effort de créer un cadre de concertation où l'ordre est présent. Il y a aussi le ministère de l'intérieur et le ministère de la décentralisation ». Il dit ne pas être d'avis « quand les forces de police viennent dans votre clinique alors que la loi autorise qu'ils peuvent ouvrir après 4 mois ». Pour ce qui est de la volonté du gouvernement à trouver une solution pour le problème, Pascal Omialé informe que « D'une manière générale, l'Etat a fait l'effort et on a 546 structures sanitaires ». Même si cela semble dans les faits insuffisant, il fait remarquer qu' « On a une couverture en infrastructure mais le problème est le manque de personnel. Dans certaines localités, l'infirmière est là 365 jours sur 365 ». Pour lui, « le secteur public seul n'arrive pas à couvrir les besoins. Il faut les structures privées pour accompagner. Ce qu'il faut faire est de rendre les mesures plus accessibles ». Adrien Hounsa affirme que « La pyramide sanitaire doit être évaluée. Dans certaines zones, le système marche mais pas dans d'autres. Un malade qui doit quitter Akpakpa pour aller à Calavi par exemple, la pyramide sanitaire voudra qu'en quittant le village, vous allez à l'arrondissement et c'est après cela qu'il faut aller au niveau communal. Normalement, aucun malade ne doit aller au CNHU sans passer par le centre de l'arrondissement ni communal ». Francis Dossou met en exergue le mal qui pourra s'infesté. Pour lui, « Si on ferme pour fermer, ça ne règle pas le problème ».
Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

L'Ordre des médecins félicite le gouvernement Talon

Mon, 10/29/2018 - 11:47

Invité dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 28 octobre 2018, Francis Dossou, président du Conseil national de l'Ordre des médecins du Bénin a salué l'engagement du gouvernement du Nouveau Départ aux fins d'assainir le secteur de la santé, d'améliorer la disponibilité permanente des agents et la qualité des services offerts aux populations dans les formations sanitaires. Selon Francis Dossou, plusieurs gouvernements ont échoué sur le plan sanitaire, mais Patrice Talon depuis son accession à la magistrature suprême, a essayé de réorganiser véritablement le secteur à travers des décisions salutaires. « Il y a du désordre dans le secteur. Certains médecins exercent parfaitement le métier ; par contre, il en existe qui ne le font pas bien », a-t-il regretté.
Abordant la question du contrôle des cabinets de soins qui a démarré le 1er septembre dernier sur l'ensemble du territoire national dans le cadre de l'exercice en clientèle privée des professions médicales, Dr Dossou estime qu'il s'agit d'une mission qui a déjà fermé assez de ‘'mouroirs''. Pour accomplir ces missions, un comité a été mis sur place par l'Etat au niveau central pour coordonner les activités. Ce comité, explique le président de l'Ordre des médecins, est composé de représentants du ministère de la santé, du ministère de la décentralisation, du ministère de l'intérieur ainsi que des représentants de l'Ordre des médecins. Une configuration qui permet de mener à bien les missions.
Francis Dossou exhorte le gouvernement à recruter des agents de santé. Selon lui, le nombre des agents existants ne permet pas de couvrir véritablement toutes les formations sanitaires. Une situation qui pourrait entraver la volonté du gouvernement d'améliorer les soins de santé et de renforcer la disponibilité des agents dans les établissements hospitaliers.
F. A. A.

Categories: Afrique

Un prêtre catholique contraint à des rituels à Bantè

Mon, 10/29/2018 - 09:56

Des chèvres, des cabris, huile rouge, des liqueurs ...etc, c'est ce que le curé B. K. de la paroisse de Bantè doit offrir en sacrifice aux divinités, Ogou, Boukounigbo, Okè Orè, Tohossou, Bonii, Tchakponnon et Edjo Adjiba de la collectivité C. K. A. En dehors de ces offrandes, le religieux devra verser une somme de 600 000 FCFA, dont 300 000 FCFA pour les frais de cérémonies diverses, et les 300 000 FCFA restants, à titre de dommages. Le prêtre est accusé d'adultère avec une femme mariée, rapporte l'Abp.
Une plainte écrite du chef de la collectivité et déposée à la mairie de la localité lui impose ces offrandes et dommages en réparation de la faute commise suivant la tradition.
Selon les témoignages, le mari cocufié a déclaré que son épouse est entrée avec le prêtre dans le presbytère mardi dernier à 21h, pour n'en ressortir qu'à 23 h03, sous les embrassades de l'homme de Dieu. Après les avoir vus, il est sorti de sa cachette avec les personnes qui l'ont accompagné, pour demander à l'épouse infidèle de retourner dans la chambre du prêtre. Aussitôt, cette dernière a pris la fuite.
Ne pouvant se défendre, le curé sous les injonctions du mari cocufié, se serait mis à genou, pour demander clémence et pardon, à la foule attroupée. Le prêtre, souligne-t-on, n'aurait pas été battu, mais serait resté à genou jusqu'à l'arrivée des agents de la police républicaine, sous le flash des appareils photo.
D'où la plainte déposée à la mairie de Bantè et l'organisation d'une cérémonie traditionnelle de purification de la maison.
Le mari de la dame accusé d'adultère, lui aussi chrétien catholique, dit avoir réussi à mettre la main sur le prêtre et sa femme grâce aux fidèles paroissiens, qui, depuis plusieurs semaines, l'informaient de la situation et soupçonneraient une certaine intimité entre le curé B.K. et son épouse avec qui il a eu trois enfants.
Suite à cette affaire qui agite depuis quelques jours la commune de Bantè, un mouvement de jeunes a protesté jeudi dernier, pour s'opposer au retour sur la paroisse de ce prêtre, qui serait un habitué des faits.
Aux dernières nouvelles, le mis en cause aurait trouvé refuge au diocèse de Dassa-Zoumè.
F. A. A.

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Patrice Talon, l'hôte de Angela Merkel ce lundi

Mon, 10/29/2018 - 09:07

Le Président de la République Son Excellence Monsieur Patrice Talon se rendra à Berlin (Allemagne) à partir de ce lundi 29 Octobre 2018, où il prendra part à la conférence sur le partenariat G20-Afrique. C'est sur invitation de Angela Merkel, Chancelière de la République Fédérale d'Allemagne.
L'investissement dans les pays africains constitue la préoccupation des pays riches, à travers le partenariat G20-Afrique.
Cette rencontre qui se tient en Allemagne cette année sera axée sur le thème : " Promotion des investissements privés et participation économique dans les pays africains".
Ainsi l'état de la coopération entre le G20, les Etats africains et les Banques de développement, sera passé en revue avec la chancelière allemande, Présidente en exercice du G20. Une douzaine de chefs d'État africains participe à cette réunion axée sur l'accroissement des investissements en Afrique, le développement des infrastructures, la création d'emplois et la gestion des questions liées aux flux migratoires.
La conférence sur le partenariat G20-Afrique s'ouvre le mardi 30 octobre 2018.

Giscard AMOUSSOU

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S'inspirer du très honorable Justin Trudeau pour innover en Afrique

Mon, 10/29/2018 - 09:00

Le Leader d'opinion Richard Boni Ouorou a rencontré le premier ministre candien Justin Trudeau.

J'ai rencontré le très honorable Justin Trudeau, premier ministre du Canada et leader du Parti Libéral du Canada actuellement au pouvoir.

Cette rencontre a eu lieu le mardi 23 Octobre passé. Il s'agissait d'une soirée de soutien des leaders et membres du caucus libéral à la politique positive de leur chef de file Justin Trudeau.

De ma rencontre avec lui je peux vous dire ceci : il est possible de faire face à toutes les responsabilités. Une responsabilité ne devient difficile que lorsqu'on aborde les enjeux qui y sont liés dans un esprit de non transparence. S'il y a donc une leçon que j'ai apprise de l'action et du parcours de l'homme le plus important du Canada, c'est qu'il faut être transparent en toute chose et en toute circonstance.

Pouvoir égal responsabilité, et responsabilité égale transparence dans sa gestion.

A la suite du speech du premier ministre, j'ai eu l'occasion d'exprimer cette conviction qui est mienne : chaque Africain qui prend la décision ultime de quitter son environnement de confort, c'est-à-dire là où il a tous ses référents, et de partir vers une destination dont il n'a qu'une illustration virtuelle, cet Africain est déjà un libéral par essence.

Aussi, devrait-il parfaire ce libéralisme en s'impliquant dans la promotion de la politique positive aux côtés du Parti Libéral du Canada.

Ce n'est qu'ainsi que nous obtiendrons expériences et ressources dont ont besoin nos jeunes démocraties africaines pour, développer l'Afrique, aider a la promotion des esprits créatifs, renforcer la transparence dans la gestion publique, et lutter contre toutes les formes de discrimination que subissent femmes, enfants et autres catégories de personnes vulnérables.

En somme, il s'agit pour la jeunesse africaine d'œuvrer pour l'innovation sociale en Afrique.

Richard Boni Ouorou

Categories: Afrique

L'Alliance ABT rassure de sa fidélité à 100% au Parti républicain

Sun, 10/28/2018 - 22:52

Les militants de l'Alliance ABT se sont retrouvés, ce dimanche à Parakou pour leur congrès extraordinaire. Ce rassemblement est la suite normale de l'exigence de la nouvelle charte des partis politiques et l'option faite par les partis de la mouvance présidentielle à s'engager dans de grands blocs.
Ils ont répondu présents à l'appel de leur leader. Cette réponse des militantes et militants de l'Alliance ABT constitue pour le président de cette formation une grande fierté. D'ailleurs, il l'a souligné dans son adresse à ceux-ci. « Je me tiens devant vous ce matin avec émotion, humilité et surtout reconnaissance. Je me sens comme leader porté par sa troupe lorsque j'observe la mobilisation et la ferveur dans cette salle. La distance n'a pas émoussé votre ardeur. Vous êtes venus de Cotonou, de Porto-Novo, de Za-Kpota, de Djougou, de Natitingou, de Péhunco. Vous êtes venus des 77 communes de notre pays. Je vous souhaite la bienvenue. J'adresse une mention spéciale à notre coordination de Parakou, aux autorités municipales de la ville et aux membres du comité d'organisation qui ont facilité la tenue du présent congrès dans les meilleures conditions », a déclaré le président de l'Alliance ABT. Abdoulaye Bio Tchané a expliqué que la tendance actuelle ne laisse personne indifférent. « Notre alliance politique arrive à un moment charnière de son histoire ; un moment où nous devons prendre des décisions importantes ; un moment où nous devons franchir un pas de géant dans le processus de son élargissement », a-t-il souligné. Il ajoute que « L'Alliance ABT ne peut pas rester en marge des nouvelles implications de la réforme du système partisan dans notre pays. Au contraire, nous devons l'accompagner de la manière la plus franche et la plus sincère possible ». Confiant de ce que le système partisan constitue un atout pour les formations politiques, Abdoulaye Bio Tchané estime que « Ce n'est donc pas un hasard si l'un de nos thèmes phares de campagne pour la présidentielle de 2016 portait sur la réforme du système partisan. Nous avons d'ailleurs entamé un vaste processus d'élargissement de notre Alliance ».
Même s'il regrette le départ de certains militants, il reste confiant car, il se sent encore rassuré du renforcement de l'équipe.
À titre d'exemples, il cite : « Le conseil communal de Djougou est totalement acquis à notre cause ; la commune de Ouaké a basculé dans l'Alliance ABT. Les élus locaux et communaux du Mono-Couffo, de Za-Kpota dans le Zou, se sont ralliés à nous ».

Le nouvel engagement

Le ministre d'État salue la volonté du président Talon sans qui cette réforme ne sera effective. « Je me dois de saluer, et de rendre hommage publiquement au Chef de l'Etat, le Président de la République Patrice TALON, dont le leadership a permis l'aboutissement heureux de ce processus », confie-t-il. Citant l'écrivain français Maxime Du CAMP qui dit « Tout changement porte en soi son chagrin et même sa punition », Abdoulaye Bio Tchané dira, « j'entends les interrogations des uns, les appréhensions des autres. J'écoute les craintes de certains, je lis la peur chez d'autres. Je vois même la tristesse sur des visages. Non seulement, j'entends, je vois, je lis, mais surtout j'en tiens grandement compte. Et j'en tiendrai davantage compte. Croyez-moi, je vis aussi ma part de nostalgie ».
Pour lui, « il vaut mieux avoir une part d'un grand gâteau que d'avoir pour soi seul un minuscule gâteau››. Cette allégorie du gâteau, Bio Tchané la traduit par : ‹‹Nous fusionnons pour être plus grands. Nous fusionnons pour nous étendre. Nous fusionnons pour être plus forts››.
Le leader charismatique des Taba-Titaba souligne que l'Alliance ABT rentre dans ce grand bloc politique avec ses centaines de milliers de militants, avec ses idéaux et convictions, avec sa loyauté. ‹‹Nous sommes connus pour être fidèles, loyaux et disciplinés. Nous ne devons pas trahir cette belle réputation », a-t-il rappelé.
Le président de l'Alliance ABT invite les alliés politiques a croire en leur franchise. « Nous sommes prêts à 100% à travailler ensemble, à unir nos forces pour faire aboutir le processus de création du bloc républicain. Ensuite, il nous faudra resserrer davantage nos rangs pour des victoires éclatantes lors des échéances électorales dont certains sont déjà imminente », a-t-il exhorté.
Giscard A.

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Le Fdu désormais fondu dans le ‘'Bloc progressiste''

Sun, 10/28/2018 - 21:20

A l'issue du congrès extraordinaire tenu, ce dimanche 28 octobre 2018, à Lokossa, l'alliance des Forces démocratiques unies (Fdu) a affirmé son appartenance au Bloc progressiste en création.
« Nous cessons aujourd'hui d'exister en tant qu'Alliance et nous renaissons dans un creuset plus grand et plus fort pour rendre possible l'impossible et conduire le Bénin vers la prospérité », a affirmé Mathurin Nago dans son discours. Selon lui, le bébé tant attendu à l'issue de la fusion dont le Fdu a fait l'option en ce jour sera beau. « Le Bloc progressiste poursuit-il, réunira dans un même creuset plusieurs forces politiques majeures du pays et, de cette union naîtra un Bénin plus fort.
Le député Dakpè Sossou a affirmé que l'Alliance Fdu est résolument engagé aux côtés du chef de l'État pour chacune des réformes salvatrices. Des réformes qui selon lui, feront sous peu le bonheur de la jeune génération.
Le Prof Mahougnon Kakpo, ministre des enseignements secondaires, techniques et de la formation professionnelle, s'adressant aux militants et militantes, a martelé que le Fdu est forte de plusieurs députés aujourd'hui. Un résultat qui selon lui, n'a été possible que grâce qu'à ces militantes et militants Fdu qu'il a profité de l'occasion pour féliciter et remercier.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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La résolution qui annonce la fusion de l'Alliance ABT avec d'autres partis

Sun, 10/28/2018 - 21:16

A l'issue de son congrès extraordinaire qui s'est déroulé ce dimanche 28 octobre 2018 dans la salle des fête du lycée Mathieu Bouké à Parakou, l'Alliance ABT a, en toute responsabilité et en toute connaissance de cause malgré l'envergure nationale de l'Alliance ABT et sa capacité à aller aux élections sous sa propre bannière en conformité avec les nouvelles dispositions légales, de fusionner l'Alliance ABT avec d'autres formations politiques en vue de créer un nouveau parti plus grand et plus puissant à même de conquérir facilement et d'exercer le pouvoir d'Etat.
(Lire l'intégralité de la résolution prise.)

RESOLUTION

Nous, membres de l'Alliance ABT, participants au congrès de Parakou, les 27 et 28 octobre 2018,

Après une analyse approfondie de la situation politique nationale et des différents regroupements politiques en perspective, induis par le souci de se conformer efficacement à la charte des partis politiques et au code électoral ;

Prenant acte des résultats des différentes négociations menées par l'Alliance ABT avec de nombreuses autres formations politiques et après en avoir échangé librement ;

Mettant en exécution les dispositions de l'article 40 des statuts de l'Alliance ABT :

-décidons en toute responsabilité et en toute connaissance de cause malgré l'envergure nationale de l'Alliance ABT et sa capacité à aller aux élections sous sa propre bannière en conformité avec les nouvelles dispositions légales, de fusionner l'Alliance ABT avec d'autres formations politiques en vue de créer un nouveau parti plus grand et plus puissant à même de conquérir facilement et d'exercer le pouvoir d'Etat ;

-autorisons Son Excellence Abdoulaye BIO TCHANE, Président de l'Alliance ABT, à accomplir toutes les formalités nécessaires dans le cadre du processus en cours en vue de la création d'un nouveau parti. A ce propos, le Congrès exige que le Président de l'Alliance ABT veille à ce que tous les partis engagés dans le processus de fusion soient soumis aux mêmes règles et conditions, en occurrence leurs attributs, conditions sine qua none de fusion de l'Alliance ABT avec les autres partis ;

-exhortons les partis politiques, les mouvements, les associations et les personnalités, membres de l'Alliance ABT à accomplir les formalités nécessaires afin d'acheminer au siège de l'Alliance ABT les dossiers de membre fondateur requis à l'effet de la constitution du nouveau parti.

Fait à Parakou, le 28 octobre 2018

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« Nous tenons aux valeurs qui sont les nôtres... »(Parfait Ahoyo)

Sun, 10/28/2018 - 21:08

Invité sur l'émission « Sans langue de bois » de Soleil FM, ce dimanche 28 octobre 2018, Parfait Ahoyo, membre du bureau exécutif du PRD, représentant le vice-président du parti, le ministre Serge Ahissou, a fait part des grandes décisions issues du congrès tenu le samedi 27 octobre, à Porto-Novo. Il s'est aussi prononcé sur le Programme d'actions du Gouvernement du président Talon.
Au terme des travaux du congrès extraordinaire et du Conseil National du PRD, plusieurs grandes décisions ont été prises. Selon Parfait Ahoyo, délégué général chargé des TIC et du numérique, membre du bureau exécutif du PRD, le parti doit s'adapter à la nouvelle donne législative qui est le vote survenu du Code électoral et la loi sur les partis. Ces deux instruments juridiques devraient permettre à chaque parti de se conformer. C'est sur cette base explique-t-il, que le PRD s'apprête à s'y conformer à travers la fusion avec d'autres partis. Une décision prise lors du dernier congrès ordinaire du 02 décembre 2017, à Porto-Novo, qui avait déjà fait l'option de fusion. Laquelle a été répétée maintes fois dans les différentes sorties publiques et les discours du président d PRD.
La deuxième grande décision informe-t-il, c'est que le congrès a réaffirmé et encouragé le PRD à soutenir résolument et sans modération le PAG à travers le gouvernement et son président Patrice Talon. En ce qui concerne la réforme du système partisan, les représentants du PRD qui sont dans les discussions faitières dans le but de créer le deuxième bloc continuent les discussions. Pour Parfait Ahoyo, l'étape actuelle des discussions permettent d'affirmer que tout va dans le sens du respect des instructions données par le congrès, des textes fondamentaux que sont les statuts et règlement intérieur.
Le congrès a aussi rappelé les dispositions statutaires du parti, notamment les articles 85 et 86, invitant le Président du PRD et sa Direction Exécutive Nationale (DEN) à veiller à leur respect.
« La première leçon qu'il faut tirer, c'est que le congrès nous donne mandat, en même temps nous dire vous n'avez un mandat que dans les limites des textes de la République, et des textes et statuts du parti ».
A la question de savoir comment les textes du parti peuvent être respectés en même temps que la loi sur le système partisan, le membre du bureau exécutif du PRD affirment : « Nos textes, nos statuts ne sont pas incompatibles aux textes de la République. Et puis la loi sur le code électoral et sur le système partisan a apporté des innovations, des améliorations et ce qui se profile, ce qui se lit par toutes les personnes ; c'est l'obligation ou la nécessité désormais d'aller en bloc, en regroupement, de ne plus avoir des partis émiettés comme on a eu dans le passé ».
« Lorsque nous avons pris tous ces textes, nous nous sommes rendus compte que la formule qui est la plus simple et la gagnante, c'est celle d'aller prendre l'angle avec d'autres formations politiques qui partagent les mêmes valeurs que nous et qui sont dans le même sillage politique : c'est-à-dire soutenir les actions du gouvernement », a-t-il ajouté.
Dès lors, le PRD en débutant les négociations avec d'autres formations politiques, la notion de fusion à commencer par profiler à l'horizon. Ainsi, renseigne Parfait Ahoyo, le congrès rappelle l'article 86 qui stipule que : « Les décisions d'alliance de groupement ou de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD, lequel conserve ses attributs, son patrimoine et son autonomie organisationnelle et fonctionnelle, exceptés ceux concédés il peut constituer un courant à l'intérieur de la nouvelle formation ».
De ce fait, il note que premièrement le PRD va en fusion désormais, et deuxièmement qu'il n'y a pas question de dissolution du parti car soutient Parfait Ahoyo, le PRD c'est d'abord une famille, une âme.
Quant au maintien du logo, il a clarifié que cela n'a pas été imposé au Dynamique Unitaire, et que cela fait partie des premières questions évacuées lors des premières réunions ainsi que le respect du positionnement géographique de chaque parti.
D'autres formes juridiques annonce-t-il, seront utilisées pour conserver les attributs du PRD.
Parlant de ce qui lie le PRD à l'Alliance ABT, il a attesté que ce parti est d'accord sur les valeurs républicaines qu'incarnent le PRD.
Le deuxième aspect selon Parfait Ahoyo est qu'ils sont des partis complémentaires.
« Chacun va apporter ce qu'il a de mieux, pour que la fusion soit bénéfique pour tous les partis », a-t-il déclaré.

Au sujet du PAG

Parmi les nombreuses réformes du PAG, le membre du bureau exécutif du PRD a cité les travaux de routes qui se poursuivent, les progrès notés dans le secteur de l'énergie. Au-delà de ces réformes, il a notifié que pour le PRD soutenir le PAG c'est : « analyser objectivement ce qui est, ce qui se fait, ce qui est programmé et ce qui va se faire et chacun dans la position qui est la sienne essaie d'apporter sa pierre à l'édifice ».
« Nous mobiliser les militants à soutenir le PAG », a-t-il signalé
Se prononçant sur la situation des opposants qui sont en exil à l'approche des élections législatives, le membre du bureau exécutif du PRD affirme qu'ils ne sait rien de ces opposants politiques.
« Si ces personnalités ne sont pas là, je crois qu'elles ont leurs calendriers et qu'on ne saurait accepter un citoyen honnête en exil », a-t-il certifié. M. Ahoyo soutient que les uns et les autres peuvent compter sur le PRD s'il y a distorsion à la loi, au respect des droits de l'Homme ou des textes.
Parfait Ahoyo, invite tous ceux qui sont pour une raison ou une autre contraints de ne pas être sur le territoire national à se conformer aux textes de la République.
« Le PRD se battra aux côtés des populations avec les moyens qui sont les siens. (...) Nous tenons aux valeurs qui sont les nôtres, les valeurs de paix » », a-t-il conclu.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Alain Affédjou clarifie et rassure

Sun, 10/28/2018 - 17:09

Membre du bureau exécutif national de l'Union démocratique pour un Benin nouveau (Udbn), Alain Affédjou, était, ce dimanche 28 octobre 2018, sur l'émission " dimanche politique" de la télévision "Eden TV". Il s'est longuement prononcé sur la décision de l'Udbn d'être elle-même un bloc à part entière soutenant les actions du président Patrice Talon. En effet, il a démontré que le parti de l'honorable Claudine Prudencio est aujourd'hui une force capable de constituer un grand bloc pour drainer du monde aux prochaines élections législatives, contrairement à ce que d'aucuns distillent sur les réseaux sociaux. Dans ses propos, la nouvelle formation politique est bien enracinée sur toute l' étendue du territoire national. " Il y a des personnes insoupçonnables qui nous rejoignent..., a-t-il déclaré. Pour cela, Alain Affédjou soutient que l'Udbn ne fera pas piètre figure aux élections législatives. Pour finir, il a invité les militants de l'Udbn au calme et à la mobilisation pour victoires futures.

Jules Maoussi

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Le PRD accepte la fusion mais garde ses attributs

Sun, 10/28/2018 - 16:57

Sur l'émission ‘'Sans langue de bois'' de la radio ‘'Soleil Fm'', ce dimanche 28 octobre, le Secrétaire exécutif aux Technologies de l'information et de la communication (Tic) du Parti du renouveau démocratique (PRD) est revenu sur les grandes décisions prises au terme de son congrès extraordinaire d'Avrankou. Selon Parfait Christian Ahoyo, il s'agit entre autres, de s'adapter à la nouvelle donne, survenue à travers le code électoral et la loi sur la charte des partis politiques. Deux instruments juridiques qui devraient selon lui, permettre à chaque parti de se conformer à la nouvelle donne. Sur cette base, le PRD comme la plupart des formations politiques a pris conscience et s'apprête à se conformer à ces nouveaux textes. Parfait Christian Ahoyo informe que plusieurs stratégies ont été exposées. Au nombre de celles-ci, figure la fusion avec d'autres partis. Une décision déjà entérinée par le dernier congrès du PRD, le 02 décembre 2017, à Porto-Novo et qui avait déjà fait l'option de demander à tous les anciens de revenir d'abord, que le parti est ouvert à une large fusion pour couvrir tout le territoire. Une volonté reprise plusieurs fois dans les différents sorties et discours du président du parti, Me Adrien Houngbédji.
L'autre décision prise par le congrès est de réaffirmer et encourager le PRD à soutenir résolument et sans modération le Programme d'actions (PAG), à travers le gouvernement et le président Talon, et la poursuite des discussions avec les autres partis politiques pour la constitution du bloc.
Des discussions qui, à l'étape actuelle, permettent selon l'invité de ‘'Soleil Fm'', de dire que les choses vont dans le respect des instructions données par le congrès et du respect des textes fondamentaux que sont les statuts et règlements intérieurs du PRD.
« Nonobstant cela, le congrès a rappelé les fondamentaux en disant au Président et à la Direction exécutive nationale (Den), de ne faire aucune fusion sans se référer aux articles 85 et 86 », a expliqué le Secrétaire exécutif national.
« Les décisions de fusion d'alliance, de groupement ou de fusion ne peuvent pas entraîner la dissolution du PRD, lequel conserve ses attributs, son patrimoine et son autonomie organisationnelle et fonctionnelle. Exceptés ceux concédés, il peut constituer un courant à l'intérieur de la nouvelle formation », a déclaré M. Ahoyo en citant l'article 86 de textes fondamentaux du parti.
L'une des plus importantes décisions est celle liée aux positionnements géographiques de chaque parti en termes d'encrage. A ce sujet, Parfait Christian Ahoyo renseigne que le PRD recommande que cette disposition soit respectée. Suivant les discussions en cours et l'arbitrage, le PRD a aussi décidé que désormais, militantes et militants, soient mobilisés pour contribuer de la base au sommet au rayonnement du parti qui est en cours, de mouiller le maillot, d'animer toutes les cellules dans les différents coins.
A propos de la règle éditée par le chef de l'Etat Patrice Talon aux partis de renoncer à leur existence sur dix ans au moins, Parfait Ahoyo souligne que le PRD ne dit pas non. Il est signataire du document, a-t-il précisé. La conséquence avec les textes du PRD est que le parti va utiliser d'autres formes juridiques pour conserver ces attributs. « Nous sommes ensemble pour gagner un combat, c'est pas pour dix ans, c'est pour toujours […]. Nous sommes là pour toujours mais étions quelque chose hier, ces valeurs là, cet esprit, cette arme du PRD, nous allons prendre les dispositions pour les conserver pour que ça ne soit pas détériorés », a déclaré le Secrétaire exécutif national aux Tic.
Pour ceux qui voient la main du chef de l'Etat et ses injonctions dans les regroupements en blocs, il invite à plutôt voir la nécessité et le diagnostic partagé par la classe politique de réduire l'émiettement de la classe politique qui se traduit par une multiplicité de partis. A partir de cet instant, poursuit-il, la classe politique a fait le constat et a pris les mécanismes pour aller vers de grands blocs, de grands regroupements. L'une des expériences antérieurs rappelle Parfait Christian Ahoyo, fut la création de l'« Union fait la Nation » qui, malheureusement, n'a pas prospérée du fait d'un manque du contexte juridique.
Pour ce qui est en cours, il y a eu le contexte juridique et le contexte des faits et la volonté de la classe politique qui correspond à la volonté de l'Exécutif à travers Patrice Talon qui l'a exprimée à son avènement au pouvoir, s'est-il réjoui.
L'intérêt pour le PRD et les autres formations politiques du Bloc, selon le Secrétaire exécutif aux Tic, c'est de se mettre ensemble pour bâtir le pays. Et à partir de cet instant, il estime qu'on évite tous les problèmes qui peuvent être sources de dysfonctionnement ou de freinage. C'est la démarche du PRD dont certains ont reçu mandat.
Pour lui, il faut comprendre que les militants PRD d'Avrankou donnent quitus au président Adrien Houngbédji de continuer les négociations pour que le grand parti qui sera mis en place soit un grand parti durable dans lequel s'épanouisse le PRD à la limite, comme un grand courant qui continue de grandir.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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L'Alliance ABT réitère son adhésion au bloc de la Dynamique Républicaine

Sun, 10/28/2018 - 13:45

L'Alliance ABT tient ce dimanche 28 octobre 2018, son congrès extraodinaire à la salle des fêtes du Lycée Mathieu Bouké de Parakou. Ce grand rassemblement permettra aux militants de l'Alliance pour un Bénin Triomphant (ABT), de réfléchir sur des questions pertinentes notamment l'adhésion du parti au Bloc de la Dynamique Républicaine.
Sont présentes à ce congrès plusieurs autorités politiques dont le ministre d'État Abdoulaye Bio Tchané, les honorables Robert Gbian, Rachidi Gbadamassi, Walis Zoumarou, Adam Bagoudou, l'ancien ministre François Abiola, les maires de Parakou Charles Toko, de Banikoara Bio Sarako Tamou, de Natitingou Antoine N'Dah, de Kalalé Orou Sé Guéné, du président de la Jeunesse ABT Mahamood Guerguisse. Malick Gomina et bien d'autres participent aussi à ce congrès.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Quelques images

DISCOURS DU PRÉSIDENT ABDOULAYE BIO TCHANÉ A L'OUVERTURE DU CONGRÈS EXTRAORDINAIRE DE L'ALLIANCE ABT

Parakou, le 28 octobre 2018

Messieurs les Ministres ;
Honorables Députés à l'Assemblée Nationale ;
Monsieur le Préfet du Département du Borgou ;
Monsieur le Maire de la commune de Parakou,
Monsieur le Président du comité d'organisation ;
Mesdames et Messieurs les représentants de Formations Politiques alliées ;
Majestés Têtes couronnées ; et autorités religieuses de Parakou ;
Mesdames et Messieurs les Congressistes, très Chers compagnons ;
Chers amis de la presse ;
Chers Invités ;
Mesdames et Messieurs ;

Je me tiens devant vous ce matin avec émotion, humilité et surtout reconnaissance. Je me sens comme leader porté par sa troupe lorsque j'observe la mobilisation et la ferveur dans cette salle. La distance n'a pas émoussé votre ardeur. Vous êtes venus de Cotonou, de Porto-Novo, de Za-Kpota, de Djougou, de Natitingou, de Péhunco. Vous êtes venus des 77 communes de notre pays. Je vous souhaite la bienvenue. J'adresse une mention spéciale à notre coordination de Parakou, aux autorités municipales de la ville et aux membres du comité d'organisation qui ont facilité la tenue du présent congrès dans les meilleures conditions.
Permettez-moi avant d'aller plus loin, d'adresser nos sincères remerciements à toutes les personnalités politiques, chefs de partis ou leurs représentants ici présent. Cette marque de reconnaissance va également à l'endroit de ceux qui auraient voulu être avec nous mais, qui pour diverses raisons, n'ont pas pu effectuer le déplacement de Parakou. Je dis merci à vous tous.

Mesdames et Messieurs ;
Chers congressistes ;
Notre alliance politique arrive à un moment charnière de son histoire ; un moment où nous devons prendre des décisions importantes ; un moment où nous devons franchir un pas de géant dans le processus de son élargissement. L'Alliance ABT ne peut pas rester en marge des nouvelles implications de la réforme du système partisan dans notre pays. Au contraire, nous devons l'accompagner de la manière la plus franche et la plus sincère possible. Je veux rappeler à notre attention que l'Alliance ABT est l'une des premières formations politiques à souligner et regretter les limites et les dérives dans le fonctionnement de nos partis politiques.
Ce n'est donc pas un hasard si l'un de nos thèmes phares de campagne pour la présidentielle de 2016 portait sur la réforme du système partisan. Nous avons d'ailleurs entamé un vaste processus d'élargissement de notre Alliance. Quelques-uns de nos militants nous ont quittés ces derniers mois. Mais nous nous sommes renforcés par l'adhésion à notre cause, de nombreux partis et mouvements politiques des quatre coins de notre pays. Le conseil communal de Djougou est totalement acquis à notre cause ; la communes de Ouaké a basculé dans l'Alliance ABT. Les élus locaux et communaux du Mono-Couffo, de Za-Kpota dans le Zou, se sont ralliés à nous. Aujourd'hui que la tendance vers les grands partis est générale, nous devons, d'une part nous en féliciter et de l'autre, être en première ligne de cette dynamique.
A cette étape de mon propos, je me dois de saluer, et de rendre hommage publiquement au Chef de l'Etat, le Président de la République Patrice TALON, dont le leadership a permis l'aboutissement heureux de ce processus.
Le congrès extraordinaire de ce jour vise donc à officialiser l'adhésion de l'Alliance ABT à l'un des deux grands blocs en gestation dans la grande famille de la mouvance présidentielle. Beaucoup d'entre vous savent que les discussions sont en cours depuis plusieurs mois et nous y prenons activement part.

Mesdames et Messieurs ;
Chers congressistes ;
Tout changement implique par nature des réticences voire des résistances. L'écrivain français Maxime Du CAMP nous enseigne que « Tout changement porte en soi son chagrin et même sa punition ». Dans ce sens, j'entends les interrogations des uns, les appréhensions des autres. J'écoute les craintes de certains, je lis la peur chez d'autres. Je vois même la tristesse sur des visages. Non seulement, j'entends, je vois, je lis, mais surtout j'en tiens grandement compte. Et j'en tiendrai davantage compte. Croyez-moi, je vis aussi ma part de nostalgie.
Mais, je veux davantage nous inviter à méditer cette pensée de Winston CHURCHILL, ancien premier Ministre britannique. Je cite « Il n'y a rien de négatif dans le changement si c'est dans la bonne direction ». Je veux rassurer, vous tous qui êtes ici et tous nos militants du Nord au Sud, de l'Est à l'Ouest, que vous sommes dans la bonne direction. Nous avons emprunté le chemin où nos intérêts sont préservés.

Mesdames et Messieurs ;
Chers congressistes ;
Pour ceux d'entre vous, qui ont eu l'occasion d'échanger avec moi récemment, je n'ai pas eu de cesse de leur répéter : « il vaut mieux avoir une part d'un grand gâteau que d'avoir pour soi seul un minuscule gâteau ». Cette allégorie du gâteau traduit notre état d'esprit actuel. Nous fusionnons pour être plus grands. Nous fusionnons pour nous étendre. Nous fusionnons pour être plus forts.
Dans les grands pays de démocratie que nous aimons citer en exemple, comme la France, les Etats-Unis, et même le Ghana, la vie politique est essentiellement animée par quelques grands partis politiques. Pourquoi ne pas copier les modèles qui marchent !

Mesdames et Messieurs ;
Chers congressistes ;
L'Alliance ABT rentre dans ce grand bloc politique avec ses centaines de milliers de militants, avec ses idéaux et convictions, avec sa loyauté. Nous sommes connus pour être fidèles, loyaux et disciplinés. Nous ne devons pas trahir cette belle réputation.
A l'endroit de nos alliés politiques, je veux dire que nous sommes prêts à 100% à travailler ensemble, à unir nos forces pour faire aboutir le processus de création du bloc républicain. Ensuite, il nous faudra resserrer davantage nos rangs pour des victoires éclatantes lors des échéances électorales dont certains sont déjà imminentes.
Pour terminer mon propos, je souhaite que nos échanges de ce jour soient fructueux et enrichissent le débat sur la réforme du système partisan. C'est sur ces mots d'espoir que je déclare officiellement ouverts les travaux de notre congrès extraordinaire.

Vive la reforme du système partisan !
Vive le Bénin !
Je vous remercie.

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