L'agence panafricaine JAWUNTAA remet ça ! Après une première saison époustouflante, l'émission de télé-réalité qui a bouleversé les téléspectateurs béninois en 2017 est de retour. Secrets de coulisse, casting, dates et horaires de diffusion, retrouvez toutes les informations concernant la nouvelle saison de votre émission « DIS-MOI QUI EST LA PLUS BELLE ».
Relayé sur de grands médias internationaux, le concours de beauté orchestré de main de maître par l'agence JAWUNTAA, a réussi le pari incroyable de démentir les clichés sur la beauté africaine. Avec l'explosion d'internet, la diffusion des séries télévisées hollywoodiennes et des telenovelas, la femme africaine a tendance à oublier les canons de beauté originels et à s'identifier au modèle de la beauté occidentale. Alors que cette obsession du corps « idéal » corrompt l'opinion populaire de la beauté, l'agence JAWUNTAA est allée puiser dans l'entendement quotidien des africains et des africaines pour proposer un programme télévisé complétement innovant, unique et original. Une innovation qui a été plébiscitée par le public béninois à en croire l'engouement provoqué par la première saison, les audiences du programme atteignant un chiffre record de plus d'un million de téléspectateurs directs !
Annoncée pour le 03 novembre 2018, la saison 2 de l'émission de télé-réalité « DIS-MOI QUI EST LA PLUS BELLE » va donc devoir relever le défi de surpasser une première saison mémorable. Pour Luc VODOUHE, Directeur de JAWUNTAA SA, le pari est gagné et la nouvelle saison promet d'être encore plus époustouflante, plus déjantée, plus surprenante et toujours aussi populaire. C'est la saison de tous les challenges : plus d'épreuves, plus d'épisodes et des épisodes plus longs !
Il faut également compter plus de candidates ! Initialement composée de huit participantes, le casting de la saison 2 a connu un bouleversement inédit. Ce sont désormais douze sublimes jeunes femmes qui vont devoir rivaliser de beauté et de séduction pour éblouir le miroir magique. Bien que différentes, elles représentent chacune des facettes de la beauté africaine qui n'est pas forcément physique, ni totalement morale ou comportementale. La tâche ne leur sera pas mâchée pour autant !
En effet, on nous souffle dans les coulisses que le jury est plus que redoutable. Et si on ignore encore qui, après Jessica, grande gagnante de la saison 1, remportera le miroir d'or, on sait déjà qui siègera dans les fauteuils de jurés. Selon les indiscrétions, les téléspectateurs vont découvrir un nouveau cru prestigieux constitué de Sessi Edi, styliste et chef d'entreprise, de Nadia CHITOU bloggeuse mode et de Frida QUENUM alias Frida VIBES, présentatrice Télé, toutes trois douées d'un sens de la mode et d'une expertise irréfutables ! Comme sur la saison 1, un homme s'invite au cœur de ce jury féminin, en la personne et la qualité de Malick DJODI, directeur de l'Ecole d'esthétique Malick D et esthéticien de renommée internationale !
Si, comme nous, vous croyiez tout savoir sur la beauté africaine, les douze candidates de l'émission de télé-réalité « DIS-MOI QUI EST LA PLUS BELLE » vont bouleverser toutes vos certitudes ! Rendez-vous est donc pris tous les samedis à 21heures, à partir du 03 novembre 2018 sur Canal 3 Bénin et la chaine YouTube JAWUNTAA, pour voir ce que nous réserve ce concours de beauté qui ne ressemble à aucun autre !
Un séminaire d'appropriation des éléments d'analyse du projet de loi de finances en question, en vue d'un vote en toute connaissance de cause du document a été organisé à l'intension des députés, ce mardi 30 octobre 2018.
« Présentation et analyse du point d'exécution au 30 juin 2018 du budget de l'Etat gestion 2018 » ; « Document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (Dpbep) 2019-2021 » ; « Cadrage macroéconomique et pertinence des prévisions budgétaires 2019 » et « Présentation et analyse des mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finances pour la gestion 2019 ». Tels sont les thématiques abordées au cours de ce séminaire d'appropriation. Organisé, chaque année, par le Projet d'appui au renforcement des capacités et à la modernisation de l'Assemblée nationale (Parcman), un des organes techniques du Parlement, ce séminaire d'appropriation vient en prélude à l'étude du projet de loi de finances pour la gestion 2019. Equilibré en recettes et en dépenses à la somme de 1877,543 milliards FCFA contre 1862,918 milliards FCFA en 2018, soit une hausse de 0,8 %, ce projet comporte diverses mesures fiscales et des exonérations de droits, taxes de douane et TVA.
Une thématique retient l'attention des députés au regard des mesures fiscales y afférentes. L'administrateur des impôts à la retraite et experte en administration fiscale, Christine Eyébiyi a, à travers le thème « Présentation et analyse des mesures fiscales contenues dans le projet de loi de finance pour la gestion 2019 » montré que cette loi des finances repose sur une orientation de la politique économique marquée par la phase active de mise en œuvre du Programme d'actions du gouvernement (Pag). Il marque la consolidation des acquis sociaux et un cadrage macroéconomique caractérisé par l'accélération de la croissance économique (7,6% contre 6,8 % en 2018) et un environnement non inflationniste et une baisse du déficit budgétaire (2,7 % contre 4,7 du Pib en 2018). Elle a mis l'accent sur les mesures fiscales reconduites pour l'année 2019. Tout en relevant l'exonération des droits et taxes de douane et de la TVA, à l'exception du Prélèvement communautaire de solidarité (PCS), elle fait cas du Prélèvement communautaire (PC) et de la taxe statistique sur quatre catégories de biens, à savoir le matériel informatique, les logiciels, les imprimantes, leurs parties et pièces détachées, les véhicules neufs à quatre roues importés ou fabriqués et vendus à l'état neuf et destinés à la mise en place d'une flotte de taxis dans les grandes villes.
Des mesures incitatives
L'exonération de droits et taxes de douane et de la TVA sur les autobus, autocars et minibus de toutes catégories, importés, fabriqués et vendus à l'état neuf et destinés au transport en commun n'a pas été occulté dans ce projet de loi de finances.
Les aéronefs, aérostats et leurs pièces de rechange ainsi que des camions neufs, les récipients pour gaz domestique, les accessoires tels que les brûleurs, tuyaux, raccords, supports marmite, réchauds à gaz sans four et robinets et détendeurs sont aussi visés par ladite loi des finances.
Il est prévu aussi des mesures modificatives en ce qui concerne les dispositions relatives au Code général des impôts, et aux recettes non fiscales contenues dans ce projet du gouvernement.
L'expert a mis l'accent sur l'abrogation des dispositions des lois relatives à la taxe sur les nuitées ; la reprise et la modification des dispositions de la loi de finances pour la gestion 2018 relatives à la contribution, à la recherche et à la promotion agricole de 60 F/kg de produits par l'extension au soja du champ d'application de la contribution à raison de 25 F/kg le relèvement de la contribution de 60 francs à 70 F/kg de noix d'anacarde et la baisse de la contribution de 60 francs à 10 F/kg de toutes les autres matières premières et les produits agricoles non transformés dont la noix de palme et autres, à l'exception des fruits et légumes. Il s'est agit d'un projet qui donne tout le sens au programme d'actions du gouvernement. Les mesures incitatives permettront de booster plusieurs secteurs économiques dans le pays.
G.A.
Le ministre de l'Eau et des Mines, Samou Séïdou Adambi et l'ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi Konishi ont inauguré, ce mardi 30 octobre 2018, une station de traitement d'eau potable à Dassa.
D'un coût global est de 5,7 milliards FCFA, l'ouvrage permettra de fournir en permanence de l'eau potable aux communes de Dassa-Zoumè et de Glazoué.
La commune de Dassa-Zounè dispose désormais d'une station de traitement d'eau potable, grâce à la générosité de la Japan international cooperation agency (Jica). Ce qui confirme le renforcement de la coopération entre le Japon et le Bénin sous le gouvernement de la Rupture.
Son coût global est de 5,712 milliards de FCFA dont 93,75% proviennent du financement de la Jica et 6,25%, soit 357 millions FCFA sur fonds propres de la Société des Eaux du Bénin (Soneb).
Démarré en avril 2017, le « Projet d'approvisionnement en eau potable par l'exploitation des eaux souterraines des communes de Dassa-Zoumè et de Glazoué » vise l'amélioration de l'accès à l'eau potable des deux communes.
La station est constituée de deux forages équipés d'un débit d'exploitation de 50 m³/h chacun, d'une bâche de reprise de capacité 210 m³, et d'un château d'eau de 300 m³ de capacité de stockage.
L'infrastructure est composée d'une station de traitement des eaux de capacité de production 47m³/h, d'un réseau de distribution de 8,9 km de conduites d'eau et de trois groupes électrogènes de capacité 2x 60 kva et 40 kva avec 2 km de lignes électriques de raccordement au réseau conventionnel de la Sbee.
La station a été faite de nouveaux ouvrages axés sur le renforcement des capacités relatives à l'exploitation des ressources en eau souterraine telles que des ouvrages de captage, de traitement, de stockage et de distribution d'eau.
L'ambassadeur Kiyofumi Konishi souligne combien le gouvernement japonnais est soucieux de l'amélioration des conditions de vie des populations à la base. « C'est la raison pour laquelle la coopération japonaise accorde beaucoup d'importance aux initiatives relatives à l'approvisionnement en eau potable au Bénin » a-t-il déclaré. Le minstre chargé de l'eau, Samou Séïdou Adambi a fait l'historique ayant conduit à cette réalisation. Pour lui, la situation à Dassa-Zoumè et ses agglomérations en matière d'accès à l'eau potable n'était plus reluisantes, du fait notamment que les Collines soient une zone de socle hydro-géologiquement compliquée. Ne pouvant laisser les populations dans cette situation, le gouvernement à travers le chef de l'Etat a pris à coeur la situation afin que la disponibilité de l'eau potable dans la commune de Dassa et environs, soit maintenant une réalité. M. Adambi indique que le seul réseau de distribution existant depuis 2009 pour servir les communes de Glazoué et de Dassa-Zoumé ne pouvant plus résoudre intégralement la situation. A présent, c'est une fierté pour tout le gouvernement d'avoir franchi ce pas pour le bien-être des populations de Glazoué et de Dassa.
La fourniture d'eau passe désormais de 352m³/jour à 1352m³/jour.
La cérémonie d'inauguration s'est déroulée en présence du représentant de la Jica Koichi Sasadate et du directeur général de la Soneb, Camille Dansou.
G.A.
Les services de la Cour constitutionnelle seront bientôt installés dans des bâtiments provisoires sis au quartier Les Cocotiers, dans la Haie vive, à Cotonou. C'est l'information livrée à la presse, ce mardi 30 octobre 2018, par le secrétaire général et le directeur de cabinet du président de l'institution.
Les conseillers de la Cour constitutionnelle tiendront désormais leurs audiences dans de nouveaux bâtiments. Et ce à partir du 3 décembre prochain. Le but est de pouvoir rénover l'ancien bâtiment.
« Pour compter du lundi 3 décembre, les différentes directions et services administratifs et techniques de la Cour, de même que tous les conseillers de la Cour constitutionnelle et le cabinet du président seront installés dans des bâtiments provisoires, loués à cet effet par le gouvernement au profit de la Cour constitutionnelle », a expliqué le secrétaire général Gilles Badet.
Ce déménagement de la Haute juridiction est la réponse du gouvernement pour la rénovation des bâtiments. Le secrétaire souligne que « Ces travaux se justifient par la vétusté avérée du siège actuel de la Cour constitutionnelle. Il n'est pas inutile de rappeler que les bâtiments abritant les installations actuelles de la Cour datent de plusieurs décennies, voire de la période coloniale (…). La Cour constitutionnelle dans sa forme actuelle a été installée dans les locaux en juin 1993, soit plus de 25 ans ».
Ayant abrité par le passé certains ministères dont ceux des Finances, des Mines sans un suivi réel, un plan de rénovation a été élaboré avec la contribution du ministère en charge du Cadre de vie. C'est dans l'optique d'offrir un cadre de travail adéquat aux juges et à l'ensemble du personnel.
Les citoyens vont désormais à partir du 3 décembre s'habituer aux nouveaux locaux pour leurs diverses sollicitations durant toute l'année que dureront lesdits travaux.
G.A.
Le Conseil national du Parti Social Démocrate (PSD) tenu, ce mardi 30 octobre, à l'hôtel de l'Amitié de Cotonou, sous la direction du président, Clément Ebo, a décidé comme d'autres formations politiques de la Mouvance présidentielle, d'adhérer à la nouvelle tendance politique.
Dans une déclaration, le Conseil national en sa session extraordinaire, a décidé de la fusion du PSD avec d'autres partis politiques pour créer le parti du Bloc Progressiste. Il mandate le président du Parti Social Démocrate, M. Houinou Ebo Clément et l'ensemble de la direction exécutive du parti à poursuivre au sein de l'Union fait la Nation les négociations devant aboutir à la tenue effective du Congrès constitutif du parti du Bloc Progressiste. Dans cette même optique, le conseil autorise la tenue d'un congrès extraordinaire pour entériner la décision de la fusion.
Ces grandes décisions du conseil national du Parti Social Démocrate se fondent sur les dispositions de la loi N° 2018-23 du 26 juillet 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin notamment la réforme du système partisan.
G.A.
Le réseau de téléphonie Moov Bénin a initié ce mardi 30 octobre 2018, à l'hôtel Golden Tulip à Cotonou, une rencontre de présentation et d'échanges sur la campagne institutionnelle et le service portabilité avec les professionnels des médias, les web activistes et les associations de consommateurs. Les échangent se sont déroulés en présence du Directeur Général de Moov Bénin entouré pour la circonstance des artistes dont l'image figure sur la campagne de portabilité.
« AFRICA IS NOW » c'est le titre du spot de la campagne institutionnelle de Moov-Bénin. Une expression anglaise qui indique que « Nous devons nous mettre ensemble et nous lever comme un seul homme ». Ce spot tourné avec le célèbre Judoka Teddy Riner exprime la volonté et les grandes ambitions de Moov-Bénin.
Cette campagne vise à donner plus de visibilité à la marque et à promouvoir ses produits.
« Maroc Télécom est la maison mère de Moov-Bénin. », a indiqué la Directrice de marketing et de la communication de Moov-Bénin, Madame Aïssatou Diallo. Présent dans 10 pays africains, Maroc Télécom est le premier opérateur historique des télécommunications au Maroc, dont le leadership et la performance ne sont plus à prouver.
Dans la quête de pourvoir élargir son réseau , et sa présence sur le continent, le groupe a entrepris depuis 2001 d'élargir sa présence sur le continent.
Depuis 2014, Maroc Télécom s'est élargi avec l'acquisition de la filiale de Moov en Afrique de l'ouest et en Afrique central », a-t-elle expliqué. Avec sa présence dans dix pays africains (Bénin, Centrafrique, le Togo, le Niger, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, la Mauritanie, le Mali, le Gabon et le Maroc) et avec plus de 60 millions de clients, Maroc télécom est l'un des plus gros opérateurs de l'Afrique.
C'est dans le but d'améliorer ses performances que le groupe lance la campagne institutionnelle par le réseau GSM Moov pour se donner plus de visibilité et de promouvoir ses offres. La Campagne « Africa is now », couvre tous les pays où la marque Moov, filiale du groupe Maroc Télécom est présente.
Pour ce qui est de la portabilité, il s'agit d'un service qui permet à tout abonné de changer de réseau en conservant son numéro. Ainsi tout abonné qui souhaite rejoindre le réseau Moov peut le faire en gardant son numéro et de continuer à communiquer avec les offres et avantages du nouveau réseau.
A en croire les explications de M. Modeste Ayah, responsable de la campagne, il s'agit pour toute personne qui était abonnée ailleurs et ayant l'ambition de « faire un mariage avec Moov-Bénin, mais qui veut garder son ancien numéro », de le faire en toute quiétude. Et pour le faire, il faut se rendre dans une agence Moov, d'exprimer sa requête et en 30 minutes au maximum, si le réseau de départ répond favorablement, la requête est acceptée et l'abonné se retrouve avec son numéro et tous les attributs du nouveau réseau.
« (…) vous devenez un abonné Moov à part entière avec le même numéro ». Il faut toutefois préciser que l'opération de migration est gratuite dans toutes les agences.
Pour mieux présenter ce service, Moov-Bénin a associé étroitement l'image de trois artistes de la musique béninoise (Nikanor, Zeynab et Sagbohan). Avec ce nouveau service, et sa capacité technique, Moov-Bénin pourrait voir dans les prochains jours, le nombre de ses abonnés dépasser les 4 millions actuels.
Marcel HOUETO
La cérémonie de présentation en images
Le chef de l'Etat Patrice Talon dans son discours, à Berlin, ce mardi 30 octobre 2018, au sommet du G20-Afrique sur l'investissement, a rassuré les investisseurs allemands du climat favorable des affaires au Bénin. L'un des tout premiers facteurs évoqués par le président Talon, est l'expérience démocratique amorcée depuis les années 1990 au Bénin, et marquée par une stabilité́ politique exceptionnelle avec des alternances apaisées au sommet de l'Etat. « Mon ambition en accédant à sa gouvernance, est de faire de ce succès démocratique, une rampe de développement socio-économique », a-t-il souligné.
Pour conforter ces atouts, le président de la République depuis son accession au pouvoir en avril 2016, a mis en œuvre des réformes majeures qui concourent à faire du Bénin, l'un des espaces les plus favorables à l'investissement privé étranger. Il s'agit entre autres, de l'assainissement du cadre macroéconomique et de la gouvernance permettant désormais au pays de disposer d'un cadre macro des plus stables avec l'appui du Fonds monétaire international (Fmi) ; de l'amélioration de l'environnement général des affaires qui consiste à la simplification et à la rationalisation du cadre global d'intervention du secteur privé ; de la réforme du marché́ du travail ; du renforcement du secteur énergétique et de la sécurisation de la propriété́ foncière.
Les actions du gouvernement, explique le président de la République, ont permis de moderniser, de dématérialiser et de simplifier l'ensemble des formalités administratives, fiscales et douanières. Il a ajouté qu'une nouvelle loi sur les conditions d'embauche dérégule désormais le recrutement, et simplifie la rupture du contrat de travail. « Aujourd'hui, les entreprises ont la possibilité́ de recruter sur contrat de travail à durée déterminée renouvelable quasi indéfiniment. Le montant des indemnités à payer en cas de licenciement est plafonné à neuf mois de salaire, quel que soit le motif du licenciement », a précisé le président Talon.
Dans ses explications, il n'a pas occulté la réforme sur le droit de grève. Cette réforme selon lui, limite la durée totale des grèves à 02 jours maximum dans un même mois et à 10 jours maximum par an.
Convaincu, que la disponibilité́ d'une main d'œuvre locale bien formée et à un coût compétitif est un élément important de compétitivité́, Patrice Talon a lancé une réforme complète du système éducatif béninois afin de rendre disponible à court terme, la main d'œuvre qualifiée nécessaire.
De même, disposer de l'énergie de qualité́ à un coût raisonnable est, selon le président de la République, une condition préalable à la mise en œuvre de toute politique de transformation structurelle de l'économie. A cet effet, il a rassuré les investisseurs allemands de son programme de renforcement de capacités énergétiques du pays qui permettra d'atteindre à très court terme, l'autonomie énergétique et d'exporter la production nationale à travers le marché́ régional de l'énergie électrique.
La mise en œuvre satisfaisante de ces réformes témoigne, selon le chef de l'Etat, de sa volonté́ et de son engagement à coopérer avec le secteur privé en général et les partenaires allemands en particulier.
« Je vous invite donc à explorer les nombreuses opportunités qui se dégagent actuellement au Bénin, aussi bien dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures que de l'énergie et bien d'autres encore », a-t-il lancé avant de rassurer les investisseurs, « qu'au Bénin, vous serez comme chez vous ».
F. Aubin AHERHEHINNOU
Le mouvement des Jeunes empereurs de la République (Jer) ne souhaite plus entendre des gens proférer des propos injurieux à l'endroit du chef de l'Etat Patrice Talon. Il l'a fait savoir ce lundi 29 octobre 2018 au cours d'une conférence de presse.
Le Jer se dit prêt à répondre aux personnes qui s'attaquent au chef de l'Etat à travers des propos déplacés et injurieux, et à répliquer et défendre l'intégrité du président de la République.
A travers cette initiative, ils entendent donner un ultimatum à ceux qui injurient le chef de l'Etat ignorant qu'il est une institution.
Selon Crespin Kakaï-Glèlè, coordonnateur du mouvement, il s'agit chaque fois d'histoires infondées, montées de toutes pièces qui ne doivent nullement influencer et inquiéter les populations.
Des populations qui, selon lui, voient bien le travail qu'abat Patrice Talon depuis plus de deux ans qu'il est arrivé au pouvoir. Pour le coordonnateur, le pays a été mal gouverné pendant plusieurs décennies par des hommes qui ont fait le lit à la corruption et ne veulent pas que les choses changent aujourd'hui. « Personne ne se soucie réellement ni du vrai décollage économique, ni de la résorption de l'épineux problème de chômage des jeunes », a-t-il regretté. Pour Crespin Kakaï-Glèlè, l'élection de Patrice Talon n'est pas le fruit d'un hasard, il est envoyé pour véritablement redresser le pays. « Le président Patrice Talon incarne le messie dont nous devons nous réjouir », a-t-il souligné.
Evoquant le dossier des poursuites judiciaires, le coordonnateur du Jer estime que contrairement à ce qui se raconte dans l'opinion, la justice n'a condamné personne par passion, ni par désir de brimer, mais plutôt par la ferme volonté de mettre fin à la corruption et à certains vices qui minent le Bénin. Crespin Kakaï-Glèlè et les siens encouragent le chef de l'Etat à continuer ses réformes, seule voie selon eux, pour conduire le Bénin vers le développement tant espéré.
F. A. A.
La ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie A. Soulé Zoumarou a participé à la 3ème édition de l'Africa CyberSecurity Conference du 24 au 26 octobre 2018, à Abidjan en Côte d'Ivoire. Au terme des travaux, le trophée African Women 4 Tech Leader lui a été décernée pour couronner ses nombreux efforts.
« Développement des nouvelles technologies en Afrique, comment les femmes dirigeantes font la différence », c'est le thème autour duquel les professionnels du digital en Afrique ont échangé dans le cadre de la 3ème édition de l'Africa CyberSecurity Conference.
Au cours de l'événement, les acteurs du secteur ont mené des réflexions sur les défis et opportunités du numérique pour l'Afrique.
La ministre de l'économie numérique Aurélie A. Soulé Zoumarou, a non seulement partagé ses expériences avec les participants mais aussi, a mis l'accent sur l'importance de la formation, des investissements du secteur privé, et l'inclusion des femmes dans les grandes décisions liées au domaine du numérique.
Elle a également fait part des dynamiques portées par le gouvernement béninois dans ledit secteur. Grâce aux efforts de la ministre pour le développement du digital en Afrique, le ‘'Trophée African Women 4 Tech Leader'' lui a été décerné.
En dehors des travaux de cette conférence, Aurélie A. Soulé Zoumarou, n'a pas manqué de visiter la Fondation « Jeunesse Numérique » de la Côte d'Ivoire, où elle a échangé avec des start-ups ivoiriennes.
Après son séjour en Côte d'Ivoire, la ministre de l'économie numérique a mis le cap sur Dubaï, aux Émirats Arabes Unis pour participer à la conférence plénipotentiaire de l'UIT 2018, qui se déroule du 29 Octobre au 16 Novembre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Chef de l'Etat prend part depuis ce matin en Allemagne au Sommet G-20 Afrique. Votre journal publie en intégralité le discours du Chef de l'Etat.
Madame la Chancelière,
Messieurs les Chefs d'Etat et de Gouvernement, Messieurs les Directeurs de la SAFRI et de Afrika Verein, Mesdames et messieurs,
C'est avec un réel plaisir que je participe au présent forum dont l'intérêt est d'importance pour mon pays.
Comme vous le savez, le Bénin est un pays de l'Afrique de l'Ouest membre de l'Union Economique et Monétaire Ouest africaine-zone monétaire liée à l'euro riche de plus de 90 millions de consommateurs - et voisin du Nigeria considéré comme le plus grand marché d'Afrique de l'Ouest.
Le Bénin partage avec ce pays plus de 700 km de frontière, faisant de lui une porte d'entrée privilégiée sur ce grand marché de plus de 180 millions d'habitants.
Le Bénin connaît depuis 1990, une expérience démocratique marquée par une stabilité politique exceptionnelle avec des alternances apaisées au sommet de l'Etat.
Mon ambition en accédant à sa gouvernance, est de faire de ce succès démocratique, une rampe de développement socio-économique.
Pour conforter ces atouts, mon Gouvernement a, depuis avril 2016, mis en œuvre des réformes majeures qui concourent à faire du Bénin, l'un des espaces les plus favorables à l'investissement privé étranger. Il s'agit notamment :
de l'assainissement du cadre macroéconomique et de la gouvernance permettant désormais au Bénin de disposer d'un cadre macro des plus stables avec l'appui du FMI,
de l'amélioration de l'environnement général des affaires, consistant entre autres à la simplification et à la rationalisation du cadre global d'intervention du secteur privé,
de la réforme du marché du travail,
du renforcement du secteur énergétique, et
de la sécurisation de la propriété foncière.
De manière concrète, nos actions ont permis de moderniser, dématérialiser et simplifier l'ensemble des formalités administratives, fiscales et douanières.
Une nouvelle loi sur les conditions d'embauche dérégule désormais le recrutement et simplifie la rupture du contrat de travail.
Aujourd'hui, les entreprises ont la possibilité de recruter sur contrat de travail à durée déterminée renouvelable quasi indéfiniment.
Le montant des indemnités à payer en cas de licenciement est plafonné à neuf mois de salaire, quel que soit le motif du licenciement.
Nous venons également de mettre en vigueur une réforme du droit de grève qui limite la durée totale des grèves à 02 jours maximum dans un même mois et à 10 jours maximum par an.
Ces mesures difficiles sur le plan social sont indispensables pour l'investissement privé.
Convaincu, que la disponibilité d'une main d'œuvre locale bien formée et à un coût compétitif est un élément important de compétitivité, nous avons lancé une réforme complète de notre système éducatif afin de rendre disponible à court terme la main d'œuvre qualifiée nécessaire.
Disposer de l'énergie de qualité à un coût raisonnable est une condition préalable à la mise en œuvre de toute politique de transformation structurelle de l'économie. A cet effet, notre programme de renforcement de capacités énergétiques nous permettra d'atteindre à très court terme, l'autonomie énergétique et d'exporter notre production à travers le marché régional de l'énergie électrique.
Mesdames et messieurs,
La mise en œuvre satisfaisante de ces réformes témoigne à juste titre, de notre volonté et de notre engagement à coopérer avec le secteur privé en général et les partenaires allemands en particulier.
Je vous invite donc à explorer les nombreuses opportunités qui se dégagent actuellement au Bénin, aussi bien dans les secteurs de l'agriculture, du tourisme, des infrastructures que de l'énergie et bien d'autres encore.
D'ores et déjà, je puis vous rassurer qu'au Bénin, vous serez comme chez vous.
Je vous remercie.
Le Parti panafricain du congrès pour le nouvel élan de la démocratie (Panaco-Ned) du Dr Zul-Kifl Salami a affiché sa détermination, le samedi 27 octobre dernier, au cours d'une conférence de presse organisée à Cotonou, à soutenir les réformes engagées par le gouvernement du Nouveau départ pour le mieux-être des populations.
« Par cette sortie, nous voulons dire au président Patrice Talon qu'il peut compter sur le Panaco-Ned pour dérouler ses actions », a déclaré Vincent Choubiyi, président du parti.
Après avoir rendu un vibrant hommage au chef de l'Etat Patrice Talon pour ses grandes ambitions pour le Bénin, le président d'honneur du parti, Zul-Kifl Salami a fait la genèse du Panaco. Il a rappelé que le premier congrès constitutif a eu lieu en 2010 et les idéaux sont inspirés de African National Congress (Anc) de feu Nelson Mandela. Pour lui, les actes que Talon pose s'inscrivent dans l'enracinement d'un Etat de droit ; une matrice qui porte le développement. Ces actes, poursuit Zul-Kifl Salami, sont exactement ce qu'il faut faire pour parvenir au développement. Il a expliqué que le Programme d'actions du gouvernement (Pag) est conçu à cet effet ; répondre efficacement aux besoins du pays. Le président d'honneur du Panaco-Ned se dit prêt à enclencher avec ses militants les jours à venir, une véritable croisade à travers tout le pays pour mieux expliquer les ambitions du président de la République.
F. A. A.
Au terme du 2ème congrès extraordinaire tenu, ce dimanche 28 octobre 2018, à Malanville, les militants et militantes de l'alliance Amana, ont donné mandat à leur leader, le député Nassirou Bako Arifari, de l'inscrire dans le bloc de la Dynamique unitaire.
Un acte qui s'inscrit dans la volonté du président de la République, de constituer deux grands blocs politiques dans la voie du resserrement de l'espace politique partisan, afin de construire des partis plus inclusifs et plus viables.
Une telle action est selon le leader de l'alliance, conforme à la devise de l'élargissement des espaces de confiance et d'inclusion qui explique le choix du mode de Amana depuis sa création.
« En 2011, lorsque ‘'Amana'' se constituait, elle était apparue comme une simple alliance électorale circonstancielle, qui devrait disparaître le temps d'une saison électorale », a-t-il rappelé. Mais l'accueil enthousiaste que les idéaux défendus par l'alliance ont eu auprès de l'opinion publique, a fini par l'inscrire dans le paysage politique national comme une force politique qui compte désormais sur l'échiquier politique national », a souligné le député.
Nassirou Bako Arifari a ajouté que cette alliance est devenue « une marque, une identité, une référence de par la qualité de ses prises de position sur les grands sujets de débat qui engagent l'avenir du pays mais aussi par le courage de son leadership à faire face aux multiples défis et vicissitudes du parcours politique.
Depuis que le processus de la réforme du système partisan et du code électoral a commencé, informe le député, les représentants de l'alliance Amana au sein des différents comités ad hoc ont rendu compte au cadre de concertation pour en recevoir des instructions et recommandations.
Saisissant l'occasion du congrès, il a remercié l'ensemble des membres de ce cadre pour la qualité du travail abattu tout au long du processus ; ce qui a permis à l'alliance d'être au rendez-vous des grandes décisions.
« L'alliance Amana rentre dans une grande et vaste famille politique pour réaliser ensemble cette société de confiance et d'inclusion que nous appelons de tous nos vœux et pour laquelle, nous n'avons cessé d'œuvrer », a déclaré Nassirou Bako Arifari. Il entend compter sur le ferme engagement des militants pour réaliser ce « virage salutaire pour notre pays ».
Rassuré que les militants de l'alliance Amana sont en « parfaite harmonie avec le gouvernement de la Rupture dirigé par le président Patrice Talon, il a réaffirmé l'engagement de tous à réaliser les objectifs nobles du Programme d'actions du gouvernement (Pag) pour le bonheur de nos populations.
« Le Président Talon a compris que pour gérer notre pays, il y a lieu d'engager un certain nombre de réformes pour assainir notre société dont celle du système partisan », souligne le préfet du département de l'Alibori, Mohamadou Moussa.
Pour bien gouverner, explique le préfet, il faut forcément unifier les forces. Une dynamique qui, selon lui, va donner beaucoup de chances à réaliser véritablement le développement de notre pays.
Le maire de Malanville, président du comité d'organisation, soulignant l'importance de la réforme du système partisan, s'est réjoui qu'avec cette réforme qui se met en route, la transhumance politique, la mal gouvernance, l'impunité et autres fléaux qui minent la classe politique béninoise seront bannis à jamais.
F. A. A.
Les personnes impliquées dans l'affaire disqualification des Écureuils à la CAN U17, Tanzanie 2019, sont désormais fixées sur leur sort. A l'issue du procès tenu, ce mardi 30 octobre 2018, au tribunal de première instance de Cotonou, le juge Rodolphe Azo a prononcé le verdict final.
Le directeur des compétitions Quentin Didavi, Vicentia Boco, Moïse Ekoué et Ibrahim Mama Chabi ont été purement et simplement relaxés.
Les joueurs pour leur part écopent de 06 mois d'emprisonnement dont un mois ferme.
Quant à l'ancien président de la Fbf Anjorin Moucharafou, Lafiou Yessoufou et ses adjoints de l'encadrement technique ainsi que le SA Zéphirin Déguénon, ils sont condamnés à 12 mois dont deux ferme. Aussi, le SG de la mairie d'Adjohoun, le policier ayant libéré certains mis en cause et l'ancien CA Démè/Adjohoun ont-ils été relaxés au bénéfice du doute.
Les joueurs vont rejoindre leur domicile, tandis que Anjorin Moucharafou a encore quelques jours à passer sous les verrous.
Rappel des faits
Le Bénin a été disqualifié lors du tournoi de qualification de la zone Ufoa B à Niamey pour la Can Tanzanie 2019, suite à l'échec d'un test d'Imagerie par résonnance magnétique (IRM), sur les joueurs béninois. 10 des 18 joueurs ont été reconnus coupables de fraude sur leur âge. Suite à l'enquête ouverte par le Procureur du tribunal de première instance de Cotonou, le lundi 03 septembre 2018, les 10 joueurs ont été mis sous mandat de dépôt ainsi que les membres de l'encadrement technique et autres.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Renforcer les plateaux techniques à travers la remise de matériels médico-techniques, c'est le but de la visite du ministre de la santé le week-end dernier dans trois formations sanitaires dans les départements de l'Atlantique et du Littoral.
Le Centre national hospitalier universitaire (Cnhu) Hubert K. Maga, le Centre hospitalier universitaire de la mère et de l'enfant-Lagune (Chu-Mel) et l'hôpital de zone d'Abomey-Calavi-Sô-Ava ont été les trois formations sanitaires qui ont reçu samedi dernier la visite du ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin avec son équipe, les mains chargés de matériels médico-techniques.
Les matériels sont constitués de deux blocs opératoires complets installés au niveau de la clinique d'accueil des urgences du Cnhu et l'autre au bloc opératoire central, une table d'anesthésie au profit du bloc central, trois moniteurs multi paramétriques, deux respirateurs et quatre aspirateurs pour le service de réanimation, un fauteuil dentaire au profit du service d'odontostomatologie, deux moniteurs, deux tables de réanimation et plusieurs boîtes d'instruments chirurgicaux pour le Cnhu.
Au niveau du Centre hospitalier universitaire de la mère et de l'enfant-Lagune (Chu-Mel), un bloc opératoire, du nécessaire pour les opérations d'anesthésie et de réanimation, des outils de laboratoire, de consommables médicaux et de matériel roulant. L'hôpital de zone d'Abomey-Calavi-Sô-Ava quant à lui a bénéficié d'un concentrateur d'oxygène, de stérilisateur, d'extracteur d'oxygène, d'un pèse-bébé, d'un pèse-personne.
Selon le ministre Benjamin Hounkpatin, « Le renforcement des plateaux techniques des établissements de santé est l'un des projets phares du Pag ; il constitue l'une des mesures urgentes prévues par le secteur dans le contexte actuel de réglementation de l'exercice de la médecine en clientèle privée et de la mise en œuvre du volet assurance maladie de l'Assurance pour le renforcement du capital humain ».
Ces matériels médicaux permettent de renforcer le système sanitaire en vue d'offrir des soins adéquats aux populations. Ceci dans la dynamique des nouvelles réformes du gouvernement dans le secteur sanitaire. Le ministre Benjamin Hounkpatin exhorte tous les bénéficiaires de ces équipements « acquis à grands frais à garantir leur entretien, leur sécurité et à les utiliser à bon escient ».
Le directeur général du Cnhu, Alexandre Sossou dit toute sa fierté pour ce geste combien noble du gouvernement. « Je voudrais remercier le chef de l'Etat non seulement pour ce don en équipements mais aussi pour les réformes engagées au profit du secteur sanitaire ; je lui réitère mon ferme engagement à œuvrer à la poursuite des objectifs du développement durable au côté du ministre de la santé », a-t-il souligné. '
Le directeur général du Chu-Mel, Thomas d'Aquin Zangounon, n'a pas manqué de dire combien ces matériels permettront de relancer véritablement le travail dans ce centre. « Nous remercions le président de la République qui, à travers sa politique de redressement du secteur de la santé, a vu juste de commencer par doter les structures sanitaires de matériel adéquat ; ce matériel a permis au Chu-Mel de reprendre véritablement le travail en tenant compte de son niveau dans l'organisation administrative et sanitaire du Bénin », s'est-il réjouit. L'engagement du gouvernement à voir la santé de la population améliorée est donc total.
Ce geste vient témoigner de la volonté du gouvernement à assainir réellement le secteur de la santé.
Pour le directeur départemental de la santé de l'Atlantique, Victor Cocouvi, « Le programme d'actions du gouvernement est dans sa phase active. C'est l'opportunité pour nous d'améliorer davantage nos prestations ».
Pour le coordonnateur des projets et programmes sous financement extérieur, Sèdjro Dieudonné Eclou, ‹‹Cette démarche fait la fierté du Bénin au sein des Nations appuyées par le Fonds mondial ». Il explique comment le chef de l'Etat vise un véritable changement. Selon lui, « Mettant en œuvre l'instruction du chef de l'Etat qui est d'arriver à zéro remboursement des financements extérieurs, nous avons travaillé pour que les reliquats d'environ 60% du financement Prpss qui a servi à équiper les formations sanitaires et qui devraient être retournés au Fonds mondial le 30 juin 2017 soient réalloués et réutilisés dans le pays ; le chef de l'Etat a dû faire cette doléance auprès du fonds qui y a accédé ».
Loin d'être une question de fierté pour les bénéficiaires, c'est toutes les populations qui s'en réjouissent de ces dons qui permettent d'améliorer les prestations dans ces centres hospitaliers.
Le gouvernement n'entend pas rester à cette étape puisque d'autres actions sont encore cours.
Des centres de santé de la région septentrionale du pays ont déjà bénéficié aussi d'équipements médico-techniques.
Giscard A.
L'appel du Dr Malick Gomina samedi dernier, à Djougou marque un tournant décisif pour son soutien au Programme d'actions du gouvernement. Membre de l'Alliance ABT, Dr Malick Gomina a dit sa première messe politique dans cette commune avec le soutien de toute la population de Djougou.
Le stade d'Atchoukouma de Djougou a résonné aux sons et parés aux couleurs de la Rupture samedi dernier. Et pour cause, un meeting qui marque la première sortie politique de Malick Gomina. Avec'l'onction du ministère d'État Abdoulaye Bio Tchané, Dr Malick Gomina a drainé les populations de la commune de Djougou pour soutenir les actions du Président Patrice Talon. « Il ne pouvait en être autrement puisque depuis avril 2016, le gouvernement du Bénin a guéri de la maladie du pouvoir : la course à la popularité », a déclaré M. Gomina. A travers un discours bien fondé et pertinent, il souligne que « Nous sommes donc prêts à accompagner le mouvement et cela de toutes nos forces. Mais vous savez comme dans un couple, le bénéfice doit être réciproque sinon c'est le juge qui succède au maire pour détricoter l'alliance scellée ».
Cette mobilisation a reçu la bénédiction des têtes couronnées, chefs religieux, sages, notables qui n'ont pas voulu se faire conter cet événement d'envergure qui marque un nouveau départ pour le développement de la commune de Djougou.
Les organisations des femmes, d'hommes et des jeunes n'ont manqué d'apporter leurs soutiens à Malick Gomina.
Ses actions à l'endroit de la jeunesse et de la communauté musulmane n'est plus à démontrer. Ses doléances au profit de la population de Djougou ont été reçues par le leader de l'Alliance, le ministre d'Etat, Abdoulaye Bio Tchané, qui a promis rendre compte fidèlement au président de la République.
G.A
Au terme d'une audience plénière extraordinaire tenue, ce lundi 29 octobre 2018, au siège de la Cour constitutionnelle à Cotonou, la haute juridiction a ordonné l'inscription de certains citoyens sur le fichier électoral.
Il s'agit des ministres Jean Claude Houssou de l'énergie et Romuald Wadagni de l'économie et des finances, ainsi que plusieurs personnes. Ces citoyens ont sollicité auprès de la Cour, leur inscription sur la liste électorale, le transfert de leur inscription et la rectification de leur nom sur la liste électorale.
Par décision DCC 18-216 du 29 octobre 2018, les 07 sages ont ordonné à l'Agence nationale de traitement (Ant) de procéder sans délai à l'inscription des citoyens concernés sur la liste électorale.
F. A. A.
Le Président de la République a été reçu au chateau de bellevue (palais présidentiel allemand), ce lundi soir par le Président de la République Fédérale d'Allemagne Frank-Walter Steinmeier.
Patrice Talon et ses homologues Allassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Faure Gnassingbé du Togo, Macky Sall du Sénégal, Alpha Condé de la Guinée, Nana Akufo-Addo du Ghana et Cyril Ramaphosa de la République Sud Africaine, ont été invités au dîner offert par le Président Allemand en marge de la conférence sur le partenariat G20-Afrique.
Le sommet démarre ce mardi 30 octobre 2018 à Berlin.
D. M.