Le directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga, Jacques Sambiéni, dans un entretien accordé à l'Abp, a informé que plus de 300 000 litres d'alcool frelaté ont été saisis dans les départements de l'Atacora et de la Donga en cette période de fin d'année.
Selon le directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga, plus de 100 000 litres sont déjà détruits et la procédure enclenchée pour la destruction de 20 000 litres.
Jacques Sambiéni a souligné qu'il s'agit d'un alcool qui ressemble à du Sodabi, mais en réalité, n'en est pas. « C'est un produit que les gens achètent souvent au Nigéria et mélangé à d'autres ingrédients toxiques, ils parviennent à obtenir des produits avec des arômes et font croire qu'il s'agit du sodabi », a-t-il précisé.
Suivant la procédure prescrite en la matière, plus de 100 000 litres de cet alcool ont été détruits, a notifié Jacques Sambiéni avant d'ajouter qu'une procédure est en cours pour les 200 000 litres restants ».
Dans le cas de cette quantité d'alcool saisie, il a souligné que la procédure a été simplifiée. « Lorsque le produit est saisi, le présumé délinquant prend en charge les analyses au niveau du laboratoire de pharmacologie et de toxicologie. […]. De même, « lorsque le produit présente les paramètres de toxicité on évalue le coût de la destruction qui est imputable au délinquant et avec le cadre de vie, on procède au constat d'avariété et de toxicité et puis avec le concours de la police on procède à la destruction », a précisé directeur départemental du commerce et de l'industrie de l'Atacora et de la Donga.
F. A. A.
Les acteurs de la société civile se sont donnés rendez-vous au Bénin Royal Hôtel, ce Mardi 18 Décembre 2018, pour les premiers Etats Généraux de cette entité de la société. C'est le Garde des Sceaux, Séverin Quenum qui a présidé la cérémonie d'ouverture de ces états généraux. Plus de deux cents délégué sont conviés à cette rencontre.
" Du recentrage du concept à la structuration et à la professionnalisation des OSC pour un développement efficace ". Tel est le thème de ces assises de Cotonou.
Onze ans après l'atelier de recentrage tenu à Cotonou, les acteurs de la société civile se retrouvent pour réfléchir sur la participation de cette couche de la société, aux actions de développement. Ils vont non seulement définir les nouvelles orientations, pour une meilleure implication de la société civile dans les actions politiques mais aussi analyser les facteurs qui freinent l'implication de la société civile dans le développement du pays par rapport à l'agenda des ODD.
Le directeur du Centre de Promotion de la Société Civile, Yolou Bamisso, a présenté les défis auxquels fera face la société civile béninoise, et les enjeux de cette rencontre.
ll a souligné que la participation de la société civile aux actions de développement du Bénin reste une préoccupation du gouvernement.
D'où la signature d'une convention avec l'Union Européenne, conduisant à la mise en place du Repasoc.
La présidente du comité d'organisation de ces assises, souligne que c'est le séminaire de 2007 qui a défini les différentes composantes de la société civile. Celles-ci se voient confronter à plusieurs difficultés. Ce n'est qu'à l'issue d'une étude que les résultats ont défini les orientations majeures pour l'organisation desdits Etats généraux.
La promotion de la société civile sur tous les plans constitue l'une des visions des partenaires financiers, souligne le représentant de l'Union Européenne. Il a indiqué que le Repasoc entend renforcer la société civile béninoise qui est très dynamique et diversifiée.
Le cas des expériences électorales édifie bien les esprits parce que le Bénin a développé un savoir-faire dans le processus électoral. Il évoque les problèmes de gouvernance et de financement dont fait face la société civile béninoise.
Saluant l'Union Européenne à travers le Repasoc qui appuie énormément la société civile et l'engagement du FED, et du centre de promotion de la société civile, le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum salue la grande mobilisation autour de l'organisation des assises. Il pense que la problématique actuelle vise à recentrer les actions de la société civile. Ceci dans le but de renforcer sa participation aux actions citoyennes. Soulignant que la société civile est à un tournant important de son histoire, il précise que le PAG a prévu le suivi et l'évaluation des trois composantes de la société civile. “C'est pour ça que la lutte contre la corruption est devenue une priorité pour le gouvernement. Les engagements portent déjà des fruits et les attentes du gouvernement sont grandes ", indique-t-il.
Giscard A.
Assainir l'environnement des relations professionnelles, gage de création des conditions favorables au développement économique et social sont les objectifs fixés pour la deuxième assemblée générale de l'Internationale francophone du dialogue social (Ifds) qui s'est ouverte, ce lundi 17 décembre à Cotonou.
« Dialogue social, politiques publiques, migration du travail et économie informelle ». Tel est le thème choisi pour la 2eme Assemblée Générale de l'Ifds qui a réuni plusieurs pays d'Afrique francophone pendant trois jours. Cette rencontre qui prône le renforcement de la coopération internationale, entend répondre aux défis du continent, notamment ceux de la jeunesse en quête quotidienne d'issues.
Le président du Conseil national du dialogue social (Cnds), Guillaume Attigbé, souligne que le dialogue social est indispensable pour l'instauration d'un Etat de droit au service du développement. Pour lui, le dialogue social constitue un levier incontournable aux mains des pouvoirs publics et des partenaires sociaux en général, pour instaurer un climat social apaisé empreint de confiance réciproque.
Il souligne que les relations professionnelles dans les pays d'Afrique francophone sont marquées par des perturbations du climat social. Surtout, met-il en exergue, avec comme conséquences, la détérioration de la qualité du service public dans l'éducation, la santé et la justice. Il note aussi l'insuffisance de la productivité du travail et de la compétitivité des entreprises dans l'amplitude et la durabilité de la croissance économique.
La présidente de l'Ifds, Innocence Ntap N'diaye, rappelle que l'instabilité sociale et l'insuffisante implication des partenaires sociaux dans l'élaboration des politiques publiques compromettent la création optimale et la redistribution équitable des richesses au niveau des pays. Elle martèle que « Les économies ne générant pas suffisamment d'emplois, les sociétés sont exposées de manière structurelle à des migrations de travail qui affectent beaucoup plus les jeunes dans un contexte pourtant propice à la capitalisation du dividende démographique ».
La ministre de la fonction publique, Adidjatou Mathys pense que pour que le dialogue social ait un impact réel sur le développement, il doit s'appuyer sur une approche globale qui transcende les préoccupations traditionnelles du monde du travail liées aux salaires et à l'amélioration des conditions de travail, pour englober d'autres enjeux relevant de nouvelles thématiques sociales.
Parmi les enjeux de l'heure, figurent la protection, l'éducation nationale, les soins de santé, le travail, la négociation collective, la dématérialisation des fonctions publiques africaines.
La ministre souhaite que soit mis en place un instrument succeptible de garantir les droits de sécurité sociale de cette catégorie de travailleurs vulnérables et d'un meilleur encadrement des migrations de travail. A cela elle informe des dispositions prises au Bénin notamment en ce qui concerne le projet Assurance pour le renforcement du capital humain (Arch). Selon Adidjatou Mathys, chaque pays doit y pencher afin de garantir le minimum d'assurance aux travailleurs.
G.A.
L'interpellation du ministre de l'économie et des finances de Boni Yayi suite à un mandat d'arrêt international continue de nourrir des polémiques.
L'ancien directeur général du FNM est recherché pour des malversations au niveau du Fonds national de la microfinance. D'autres chefs d'accusations sont retenus à son encontre.
Mis aux arrêts par la police des airs et des frontières de Madrid, il a été écouté au parquet de Madrid où les motifs de son interpellation lui ont été cités le vendredi 13 décembre 2018. De sources concordantes, on apprend que le dossier a été affecté à un juge le lundi dernier. Selon les mêmes sources, la section Interpol Espagne vient de saisir officiellement l'Interpol Bénin.
Dès réception à Cotonou de la note d'interpellation de Komi Koutché, un collège de juristes commis par le Garde des Sceaux se rendra à Madrid pour le compte du Bénin. L'extradition ou non de l'ex argentier de Boni Yayi sera ensuite prononcée par le juge espagnol suite aux différentes plaidoiries.
Il convient de rappeler que la détention d'un autre passeport par Komi Koutché n'est pas exempt de sa comparution devant la justice béninoise. Le dossier Komi Koutche est donc parti pour plusieurs semaines.
G. A.
Dans un entretien avec les internautes, le gouvernement à travers le directeur des infrastructures, Jacques Ayadji, a apporté des éléments de réponses aux différentes questions concernant le suivi des grands chantiers du gouvernement et l'entretien du réseau routier.
Le directeur des infrastructures était le répondant du gouvernement sur AskGouvBénin. Il a été question pour lui d'éclairer la lanterne des populations sur un certains nombre de sujets concernant le réseau routier et les projets du gouvernement.
M. Jacques Ayadji a clairement précisé suivant les questions, les avancées et les difficultés dans l'exécution de certains travaux.
En ce qui concerne les travaux de bitumages des voies Calavi Houèdo, Zinvié-Misséssinto prévus pour durer 36 mois, le directeur précisé que les difficultés sont au niveau de la non libération à temps du financement.
Il confirme que les travaux ont réellement repris et l'entreprise exécutant est informée de le livraison à temps du chantier.
L'Aéroport de Glo Djigbé étant une préoccupation de l'heure, Jacques Ayadji souligne que le chantier a démarré même si l'entreprise qui va exécuter les travaux n'est pas encore très active.
Le directeur des infrastructures indique que le technicien qui va réaliser les travaux techniques détaillés pour le recrutement de l'entreprise travaille déjà et les dédommagement sont suivis. Il estime que les travaux vont démarrer une fois que l'entreprise serait recrutée. Quant au contournement de Cotonou, le directeur des infrastructures informe que le démarrage des travaux est prévu pour le dernier trimestre de l'année 2019.
Concernant les travaux de l'aménagement de la route Djougou, Péhunco, Kérou, le directeur annonce qu'ils vont démarrer bientôt puisque le financement est presque bouclé. Il reste les derniers réglages avec le bailleur qui est la Bad. Des concessions sont faites pour que dès que le Conseil d'Administration de la Bad donne son accord, les choses puissent avancer rapidement.
Les travaux d'aménagement et de bitumage de Sèmè Porto-Novo et la construction d'un nouveau pont pourront démarrer avec le recrutement d'une entreprise dès la fin des études techniques détaillées confiées à une entreprise française en association avec une société béninoise.
En ce qui concerne l'entretien du réseau routier, le directeur des infrastructures, indique que les réflexions sont en cours pour mieux gérer cet aspect notamment les divers actes de vandalisme.
Dans le cadre de l'inspection du réseau routier, l'échangeur de Godomey sera pris en compte dès début 2019.
Sur l'axe Godomey-Carrefour Sika Toyota, il est prévu à moyen terme la réalisation des travaux d'entretien périodiques.
Une procédure de passation de marché a été mise en œuvre visant la réalisation des études préalables à son exécution. « Nous avons déjà recruté un consultant qui fera les études pour la réalisation des travaux », confie-t-il.
Par ailleurs, le directeur des infrastructures explique qu'à long terme, « dans le cadre de la coopération Bénin-Japon, il a été initié un projet d'aménagement d'un échangeur au carrefour Toyota››. Le plan détaillé du projet sera établi courant Janvier- février 2019 par une équipe conjointe de consultants japonais et l'administration routière béninoise. Une bonne nouvelle pour les usagers de ce tronçon qui connaît au quotidien de forts embouteillages. Jacques Ayadji souligne que « compte tenu de l'ampleur de dégradation des travaux, la direction départementale des travaux Atlantique-Littoral sera instruite pour procéder à court terme à l'entretien sommaire de la session concernée ».
G.A.
L'affaire ICC-Services fait des révélations. L'audience de ce lundi est saluée à juste titre au regard des personnalités ayant témoigné devant la CRIET.
D'abord, la volonté réelle du ministre Pascal Irénée Koupaki à la manifestation de la vérité.
Confiant de l'aboutissement de l'affaire, le ministre d'Etat, secrétaire général de la Présidence de la République ne s‘est pas fait prier pour aller faire sa déposition devant les juges de la Cour. Cette démarche du secrétaire général révèle la confiance que ce dernier à en la justice de son pays.
Dans l'ensemble, il est à souligner que le ministre dans sa déposition n'a pas manqué de situer les responsabilités de chacun.
Cette ouverture d'esprit devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme renseigne qu'en réalité, Pascal Irénée Koupaki n'était que le sapeur pompier que l'ancien gouvernement de Boni Yayi a voulu essayer de faire passer pour pyromane. Malgré les questions tendancieuses pouvant le plonger, M. Koupaki est resté patient, calme tout en livrant sa version des faits.
Quant au sieur Aplogan, PDG de Icc-Services, il a clairement affirmé qu'il faisait des dons au nom du président Boni Yayi, qui le connaissait bien. C'est dire simplement que l'ancien chef d'Etat Boni Yayi a sa main politique derrière le geste de générosité voilée entreprit en son nom à l'endroit des plus vulnérables.
Ce qui en réalité, alimente son électorat. Soulignons aussi que le Pdg du groupe a indiqué avoir donné de l'argent à Victor Topanou, ministre de la justice de Boni Yayi à l'époque. Ce qui révèle aussi le degré d'implication du gouvernement dans cette affaire qui a spolié plus d'une centaine de milliards de francs CFA aux épargnants.
Ce qui est important dans cette affaire est que la population suit en réalité ce qui s'est passé dans cette affaire et la part de responsabilité de chacun des membre du gouvernement Yayi. Ce dernier qui a entièrement sa responsabilité engagée dans l'affaire.
Il faut donc attendre les jours à venir pour savoir plus dans ce procès que l'ancien régime a presque étouffé.
Paul TONON
Beaucoup ne s'attendait pas à les voir à l'audience hier, lundi 17 décembre 2018 pour déposer dans le cadre du dossier Icc-Services. Mais ils étaient bien là. Pascal Irenée Koupaki et Victor Topanou tous les deux ministre sous le régime de Boni Yayi, on effectué le déplacement. Si le premier a pu déposer en qualité de sachant, le second le fera ce jour. C'est sans doute une journée qui réserve de troublantes révélations comme l'a été la première de ce procès impliquant Guy Akplogan et Émile Tégbénou considérés comme les deux figure de proue de cette nébuleuse.
Les procès se suivent, mais ne se ressemblent guère surtout quand de nouveaux personnages s'invitent. Depuis plusieurs sessions d'assises, c'est la première fois que les Ministre Pascal Irenée Koupaki et Victor Topanou sont conviés pour se prononcer alors même qu'ils n'ont pas vraiment été cités par le passé même comme témoin dans le dossier. Nulle part, les coaccusés, au cours des précédentes sessions d'assises à la Cour d'Assises, ne les avaient cité comme étant de près ou de loin impliqué dans une affaire pareille. Mais la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) a estimé qu'il faille les entendre pour qu'ils l'éclairent sur un certain nombre de points.
L'exercice n'a pas été nul, déjà le second a été cité, et la déposition du premier a permis de comprendre certaines choses de façon précise.
Pour ce qui concerne le ministre Koupaki, la première certitude que le sachant, convié à déposer a permis de cerner, est que cette l'affaire lui a été soigneusement cachée à un moment donné du processus. Pascal Koupaki a même déclaré que le rapport du Fonds monétaire international, suite à une étude réalisée sur Icc-Services, ne lui a jamais été transmis. La seconde certitude qu'on déduit de la déposition de l'homme est que sa connaissance réelle du dossier n'a commencé que lorsqu'il a pris la tête du comité de crise composé de gens qui, selon lui, étaient suffisamment informés du dossier. « Je ne travaille pas à la Présidence, donc je ne peux pas savoir tous ceux que le Chef de l'Etat reçoit. Je ne connais pas les responsables d'Icc-Services. Je n'ai vu le sieur Tégbénou qu'une seule fois et cela n'a duré que 5 mn. C'était dans le cadre d'une audience formelle de travail à la Présidence », a-t-il laissé entendre. La rumeur avait fini de déclarer qu'il était actionnaire d'Icc-Services, mais il semble à la lumière de sa déposition, qu'il n'en est rien. En tout cas, pour le compte de cette première journée, on peut l'affirmer, mais le procès se poursuit et garde encore plein de secrets. .
Guy Apklogan presque constant
Il n'a pas vraiment changé dans sa déposition. Le cerveau de l'affaire Icc-Services, Guy Akplogan a repris le film de cette affaire et les niveaux de complicité un peu comme il l'a fait par le passé. La grosse nouveauté cette fois-ci, c'est sa déclaration au sujet des dons qu'il a faits au Garde des sceaux de l'époque, le Ministre Victor Topanou. Guy Akplogan a déclaré à l'audience qu'il se souvient avoir offert gracieusement au ministre la somme de 2 millions de Fcfa. Tollé général ! Cette partie de la déposition était sans doute la grosse révélation de la journée. L'opinion retient son souffle. Elle est sans doute pressée de suivre la réponse du ministre qui se fera ce jour à l'audience. Aujourd'hui probablement, le second coaccusé, Emile Tégbénou, pourra déposer. De nombreuses révélations sont à espérer. La journée d'aujourd'hui garde de grands secrets.
Ahizimè absent, les débats sombrent un peu
La confrontation habituelle entre l'ancien coordonnateur de la Cellule nationale de surveillance des systèmes financiers décentralisés, Grégoire Ahizimè, et Guy Akplogan n'a pas eu lieu à la barre hier, et il semble qu'elle n'aura pas lieu. L'homme est absent au procès et s'est fait remplacer par l'actuel Directeur de la Cellule, Louis Biaou. Au cours des précédents procès, Guy Akplogan a déclaré, un peu comme il l'a fait hier, avoir remis une importante somme à l'intéressé pour faciliter l'obtention de l'agrément. A l'époque, Grégoire Ahizimè a affirmé n'avoir reçu aucun franc des mains du sieur Akplogan. Il a expliqué tout le processus qui a conduit à la Présidence de la République ainsi que les réunions qui ont eu lieu avec certains cadres à l'époque. L'absence de ce dernier à l'audience semble dérouter, car l'actuel Directeur semble ne pas être vraiment au fait du sujet. L'évolution des débats permettront de cerner tous ces contours.
Finafa Ojuola
Démarrée dans la matinée de ce lundi 17 décembre 2018, l'audience du dossier Icc-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) vient d'être suspendue pour reprendre demain mardi 18 décembre à 9 heures. Ainsi en a décidé Édouard Cyriaque Dossa, président de la Cour, qui après avoir constaté que l'accusé Guy Akplogan n'a plus de force pour répondre aux questions, a décidé de la suspension du procès pour sa reprise ce mardi 18 décembre.
Accusés d'associations de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption et recel d'escroquerie et vol de documents, Guy Akplogan, directeur général de Icc-Services et 5 de ses coaccusés ont plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre eux. Dans la suite des débats, il a reconnu n'avoir pas rempli les formalités réglementaires suivant la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de placement et de collecte de l'épargne. Il dit n'avoir pas connaissance de l'existence d'une loi en la matière. L'accusé a par la suite affirmé qu'après des missions de structures publiques, il a déclenché le processus d'obtention d'agrément ; un processus qui, rappelle-t-il, a traîné.
A en croire Guy Akpogan, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient informées de l'existence de ICC-SERVICES et savaient que la structure n'avait pas l'agrément pour la collecte de fonds auprès des populations. Mais aucune d'entre elles ne lui avaient demandé d'arrêter l'activité. Le directeur de cabinet de l'ancien président de la République, Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-SERVICES à Lalo.
Dans la perspective de régler le problème d'agrément, le président Boni Yayi sachant qu'il menait une activité de collecte de l'épargne, lui avait demandé de se rapprocher de Géro Amoussouga pour les aider. Dans ses déclarations, Guy Akplogan souligne que la structure Icc-Services faisait des dons et au nom du chef de l'Etat et les responsables auraient été plusieurs fois reçus à la présidence de la République.
Cette audience a connu la présence du ministre d'Etat secrétaire général du gouvernement, Pascal Irénée Koukpaki en tant que témoin sachant, de l'ancien ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, Armand Zinzindohoué et l'ancien Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Prudent Victor Tokpanou.
F. A. A.
Sollicité par l'Association Nationale des Initiatives de Formation en Football (ANIF-FOOT), l'expert Fortuné Glèlè qui est le seul Instructeur CAF au Bénin animera deux formations, l'une à Abomey-Calavi et l'autre à Parakou, au mois de janvier 2019.
Le Bénin fait partie des pays de la sous-région Ouest-Africaine, qui comptent le moins d'entraîneurs de football nantis de diplômes professionnels validés par la CAF. Pour aider à corriger le tir, ANIF-FOOT Présidé par Sosthène Sèflimi a conçu un programme de formation en faveur des encadreurs techniques béninois. Dans le cadre de ce programme, il est prévu l'organisation de cours préparatoires aux examens ‘'National D'' et ‘'CAF C''.
Selon les explications de Sosthène Sèflimi, la CAF a institué en Afrique, 3 diplômes professionnels dénommés : « CAF C », « CAF B » et « CAF A ». Ces diplômes sont délivrés après examen, par les fédérations nationales. Au Bénin, c'est donc la Fédération Béninoise de Football qui organise les formations et qui délivre lesdits diplômes. Le protocole veut que les formations soient dirigées par l'instructeur CAF Fortuné Glèlè et bien souvent, la CAF envoie un expert d'une autre nationalité pour faire la supervision.
Les cours préparatoires qu'organise ANIF-FOOT ont pour but de préparer les encadreurs techniques béninois sans diplôme et ceux qui n'ont que le diplôme « National D » à se préparer pour être capables de prendre part aux examens qui seront organisés en 2019, par la FBF.
Les formations auront lieu les 4,5 et 6 janvier 2019 sur la pelouse synthétique du Campus d'Abomey-Calavi et les 8,9 et 10 au Stade municipal de Parakou.
Pour la circonstance, l'expert Fortuné Glèlè sera assisté du coach Enguerran Mathieu Edjèkpan, titulaire du diplôme UEFA B et propriétaire d'un centre de formation à Grottaglie en Italie.
Les frais de participation son fixés à 25.000 F à Abomey-Calavi et à 20.000 F CFA à Parakou.
La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo, a ouvert ce lundi le dossier portant sur le scandale ICC-Services. Plusieurs témoins ont fait leurs dépositions. Entre autres, le président directeur général de la structure Guy Akplogan, qui a reconnu l'existence illégale de ICC-Services puis le ministre Pascal Irénée Koupaki.
Le Président Directeur Général de la structure, Guy Akplogan a plaidé non coupable pour l'ensemble des chefs d'accusations contre lui.
Il s'agit d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, exercice illégal d'activité bancaire ou de microfinance, etc... Bien qu'il ait reconnu n'avoir pas été régulièrement enregistré selon la loi régissant la collecte de fonds en République du Bénin, avant de démarrer les activités de ICC-Services, il dénie toute responsabilité face aux nombreuses accusations dont ses collaborateurs et lui sont accusés.
Selon les propos du PDG de cette structure, des autorités au plus haut niveau de l'Etat étaient au courant de l'existence de ICC-Services. Ne sachant pas qu'il y a une réglementation en la matière, il confie que ce n'est qu'après la visite des autorités qu'il a su en déclenchant le processus d'obtention d'agrément. Il affirme que le directeur de cabinet du président Boni Yayi, Nestor Dako lui aurait même demandé d'ouvrir une agence ICC-Services à Lalo sachant bien qu'il n'avait pas d'agrément. Guy Akplogan laisse croire que le président Boni Yayi était informé de l'existence de la structure de collecte. A l'en croire c'est suite aux difficultés d'avoir l'agrément que le président leur a demandé de se rapprocher du professeur Géro Amoussouga pour les aider. Il précise que ICC-Services faisait des dons au nom du président.
Quant à Pascal Irénée Koupaki, invité à la barre, il fait savoir ne pas connaître du dossier dès le début. Il souligne avoir vu les responsables de ICC-Services pour la première fois, lorsque la crise a commencé. C'est au cours d'une réunion d'urgence au Palais de la présidence convoquée par le. Chef de l'État. Il déploré des dysfonctionnements sur la chaîne de contrôle de l'État sinon cette structure ne pouvait voir le jour. Il se demande « Comment un phénomène de cette nature peut arriver dans un pays organisé ».
G.A.
La dissémination des résultats des études (CAP et TRAC) sur les abus sexuels y compris le mariage précoce a fait l'objet, d'un atelier d'une journée ce, lundi 10 décembre 2018.
Organisé par l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) en collaboration avec la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) grâce au soutien de la fondation Hewlett, les travaux de cet atelier se sont déroulés au Centre Anouarite d'Abomey-Calavi en présence de plusieurs acteurs dont la Présidente de l'Abpf, Mme Judith Gbèhinto et du Directeur Général de l'Offe, M. Nassirou Kassoumou.
Les résultats des études réalisées par l'observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant sur les abus sexuels y compris le mariage précoce sont désormais disponibles. Ils ont été présentés au cours d'un atelier qui a réuni les différents acteurs œuvrant pour la lutte contre les violences sexuelles y compris le mariage précoce, le lundi 10 décembre.
Il s'agit d'un atelier de restitution de deux enquêtes que la direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a réalisé mais dont les résultats n'ont pas encore été vulgarisés.
L'atelier est organisé par l'Association béninoise pour la promotion de la famille (Abpf) avec le soutien de la fondation Hewlett en collaboration avec l'Observatoire.
Après la restitution, il va falloir passer à la vulgarisation des résultats de ces études afin que les populations quel que soit l'endroit où elles se trouvent soient informées de ce qui se passe par rapport à ce phénomène de violences sexuelles y compris le mariage précoce des enfants, a souligné Mme Geneviève Ahovi Agossa, chargée de plaidoyer à l'Abpf.
Une enquête à caractère national
Cette étude est focalisée sur trois communes du Bénin notamment Za Kpota pour tenir compte des réalités du sud Bénin, Pèrèrè pour le Borgou et des zones qui s'alignent sur ce département et Karimama pour l'extrême nord du pays.
Elle a été menée selon les experts sur deux volets ( qualitatif et quantitatif) dans le but de déterminer les réelles raisons qui sous-tendent la persistance de ce phénomène malgré les efforts pour éradiquer le mal.
Au cours de sa présentation, le chef du service Études et recherches à l'Offe, Florent Maroya, a indiqué que le volet qualitatif de l'étude qui a touché 369 individus de façon aléatoire a permis d'apprécier les connaissances, les aptitudes et les pratiques des différents acteurs impliqués dans les questions de violences sexuelles y compris le mariage des enfants.
Le deuxième volet a touché 2762 filles de 10 à 14 ans et 1380 enfants.
C'est une étude quantitative, poursuit-il, qui a permis d'apprécier les proportions d'acteurs qui connaissent les violences, qui sont prêts à lutter contre les violences et à les dénoncer.
Un constat ahurissant dans les milieux de l'étude
<< Après l'analyse des données recueillies, il est apparu que la pratique persiste dans les milieux investigués à cause des déterminants d'ordre religieux, socioculturels et économiques >>, a déclaré le Directeur Général de l'Offe, Nassirou Kassoumou.
Les technologies de l'information et de la communication, le manque d' éducation de certains enfants et la difficulté de certains parents à assumer leur rôle de géniteur sont aussi sources d'énormes abus que subissent les enfants.
Pour éradiquer le phénomène, l'étude préconise entre autres la sensibilisation accrue, la dissémination et la vulgarisation des différents outils et documents afin d'informer les populations sur la question. Après la phase de présentation des résultats, les participants répartis en groupes de travail ont élaboré des messages de sensibilisation à l'endroit des différentes couches de la société.
Ces messages vont servir selon les explications de la présidente de l'Abpf, Mme Judith Gbèhinto, à réaliser des plaquettes à mettre à la disposition des acteurs (Ong, Jeunes ambassadeurs, juristes) pour une meilleure appropriation des résultats de l'enquête.
Au terme de l'atelier, Mme Geneviève Ahovi Agossa, n'a pas manqué au nom de son chef hiérarchique de remercier tous les acteurs impliqués dans le processus principalement la fondation Hewlett pour son appui financier et l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (Offe) pour son appui technique. Elle a aussi salué la présence de l'Association des femmes juristes du Bénin ainsi que les professionnels des médias à cette rencontre.
Juliette Mitonhoun
Les inscriptions continuent dans les universités publiques du Bénin. C'est ce qui ressort du communiqué signé du directeur de cabinet du ministère de l'enseignement supérieur.
Le communiqué indique clairement que le délai de clôture des inscriptions pour les étudiants dans les universités nationales du Bénin pour le compte de l'année 2018-2019 est prolongé jusqu'au vendredi 28 décembre 2018.
D'après le communiqué en date du 14 décembre 2018, le Professeur Bienvenu Koudjo, Directeur de Cabinet du Ministère des l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique informe qu'en raison du retard accusé pour la finalisation du classement des nouveaux bacheliers de l'année 2018, la période d'inscription dans les universités publiques est prolongée jusqu'au vendredi 28 décembre 2018 à 18 heures.
Ainsi, les services affectés à cette tâche dans les différentes entités prendront toutes les dispositions pour que les bacheliers qui sont affectés soient enregistrés sur la plateforme.
G.A.
Les partenaires sociaux seront en face du chef de l'État, Patrice Talon ce mercredi. Occasion pour eux de faire le bilan des différentes avancées dans les revendications et la réponse apportée par le gouvernement.
C'est à travers un communiqué de la ministre du travail Adidjatou Mathys, que l'information est rendue publique. Patrice Talon va recevoir les secrétaires généraux des centrales et confédérations syndicales, ce mercredi 19 décembre 2018. Le communiqué précise que les deux partenaires vont faire le point des différentes revendications et ensuite apprécier leur taux de satisfaction.
Sept centrales et confédérations syndicales du Bénin sont conviées au Palais de la Marina. Ce sera une occasion pour les partenaires sociaux de donner leur avis sur les réformes enclenchées par le gouvernement depuis bientôt trois. Ils mettront accent sur les nouvelles actions sociales mises en place par le gouvernement Talon.
L'occasion propice a été trouvée par le chef de l'État pour s'entendre avec les syndicalistes. Il faut remarquer que cette rencontre intervient après la modification de la loi sur l'encadrement du droit de grève, où la tension la remobilisation de la troupe constitue le vœu des syndicats qui estiment que le gouvernement les a brimés en confiscant leur unique arme. Le chef de l'État et les centrales vont faire le point de la situation au cours de leur rencontre afin de renforcer le dialogue social entre les deux partenaires.
G. A.
L'affaire ICC-Services qui a durant des années créé d'importants dégâts aux spoliés vient d'être relancé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'ouverture de ce rocambolesque dossier a été ouverte ce lundi 17 décembre en présence de plusieurs accusés.
Émile Tégbénou, Guy Akplogan, Michel Agbonnon et quelques autres acteurs de ce scandale ont répondu à l'appel du procureur spécial. Le président de la Cour a procédé avant le début des plaidoiries à la vérification de la présence des inculpés.
Ce dossier porte sur plusieurs faits notamment escroquerie avec appel au public, association de malfaiteurs, complicité de malfaiteurs, exercice illégal d'activités bancaire, corruption, faux en écriture privée, vol de documents. Cette affaire dont beaucoup de Béninois attendent l'aboutissement implique plusieurs responsables politiques et administratifs du pays.
Quatre accusés n'ont pu répondre à l'appel. Ce qui a conduit à la suspension de l'audience.
Les informations font état de l'implication totale de l'ancien régime dirigée par le président Boni Yayi dans l'affaire.
G.A.
Interpellé vendredi par la police espagnole à Madrid, alors qu'il devait rallier Paris, où il est attendu samedi 15 Décembre 2018, à un meeting, l'ancien ministre des finances Komi Koutché s'est mis en difficulté tout seul en commettant une série d'erreurs qu'il est important de souligner.
L'ancien Directeur du Fonds National du Microfinance (FNM) savait pertinemment qu'il est recherché pour répondre des malversations qui remontent à l'époque où il était aux affaires. La preuve est qu'il avait prétexté qu'il était préoccupé par ses études aux Etats-Unis, qui ne lui permettaient pas de se mettre à la disposition de la justice béninoise pour justifier ce qui lui était reproché.
Et par la suite, l'ancien Directeur Général du Fonds National du Microfinance (FNM) était bien informé qu'un mandat d'arrêt international a été émis pour l'obliger à venir se justifier devant le juge d'instruction en charge du dossier . Il savait également que pour la même affaire une dizaine de personnes sont sous mandat de dépôt ne sachant pas quand est-ce que le procès aura lieu.
Pendant ce temps, celui qui pouvait être considéré comme l'un des pions essentiels de cette affaire, est entre deux avions. Tantôt il est aperçu à Washington, tantôt il est New-York où il anime des conférences politiques pour montrer que le pouvoir en place est incompétent. Déjà une erreur qu'il ne fallait pas commettre quand on n'est pas vraiment libre.
Et comme si cela ne suffisait pas, il met le cap sur l'Europe. Bien que ses documents de voyage soient annulés, l'ancien ministre s'est trouvé d'autres documents de voyage qui lui permettent de poursuivre ses déplacements dont le calendrier est délibérément indiqué sur les réseaux sociaux. Des comportements qui frisent un manque d'égards à l'endroit du pourvoir en place. L'autre erreur qu'il devait à tout prix éviter.
En indiquant son agenda sur les réseaux sociaux, ces images en compagnie de la présidente de l'Estonie qui venait juste de sécuriser des intérêts stratégiques au Bénin. Une autre manière de narguer le pouvoir en place. Le ministre Koutché s'est exposé. Encore une erreur.
Non seulement, il s'est attiré la foudre de l'Estonie président en exercice de l'Union Européenne, mais également la colère des autorites sénégalaises qui avaient accueilli madame Kersti Kaljulaid après sa visite de travail au Bénin.
Et comme on pouvait s'y attendre, le colis a été livré à dessein en Espagne comme on le dit souvent. Se rendre à Paris en passant par Madrid ? C'était le trajet fatal. Les nombreux que Komi Koutché prétend avoir ne servaient en réalité à rien. En effet, tous les fugitifs au monde fuient l'Espagne qui est réputé meilleur élève de l'Interpol eu égard au problème Catalan.
Avait-il besoin de s'afficher autant ? Alors qu'il est censé être aux Etats-Unis où il prétend suivre les cours. Qu'il ait agit par naïveté ou en toute conscience, il y a un prix fort à payer. Le dossier Komi est parti pour des semaines.
Nous y reveindrons
Paul Tonon
« Formation des blocs au sein de la mouvance présidentielle, les partis ‘'Union Progressiste'' et ‘'Bloc Républicain'' à la loupe », c'est le thème autour duquel Abraham Zinzindohoué et Alain Orounla ont débattu, ce dimanche 16 décembre 2018, dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale.
Selon Abraham Zinzindohoué, membre de l'Union Progressiste (UP), la création de deux grands blocs au sein de la même mouvance présidentielle est une stratégie électorale qui peut évoluer dans le temps et aboutir à un seul bloc. Au démarrage rappelle le président de la Renaissance du Bénin (Rb), il était question de la création de trois blocs au sein de la mouvance présidentielle. Mais le chef de l'Etat a estimé qu'ils risquaient de reproduire le monstre à trois têtes, le Nord sans le Sud et qu'il fallait l'espacer, a-t-il notifié avant d'ajouter que nous sommes dans un multipartisme intégral, et qu'on n'a pas voulu du concept de parti unique.
La politique selon l'ancien président de la Cour suprême, est une dynamique. Il a précisé que « nous sommes partis du multipartisme intégral mais nous cheminons vers un bipartisme raisonné ».
Pour lui, il y a des étapes, rien n'exclut que demain qu'on puisse être un seul parti, ça dépend des évolutions.
Se prononçant sur la confection de liste de candidatures pour les prochaines législatives, Me Alain Orounla, représentant du ‘'Bloc Républicain'' a estime que le consensus sera priorisé au sein des blocs.
Même si l'élaboration de ces listes engendrait quelques mécontentements, c'est la discipline du groupe qui va prévaloir, a-t-il souligné.
Pour Alain Orounla, il y aura des propositions du bureau politique qui choisira parmi les militants ou les membres fondateurs les candidats susceptibles de défendre victorieusement les positions du parti circonscription par circonscription. Ces propositions selon lui, seront analysées certainement sous la direction du président de la République, chef de la majorité qui va procéder aux arbitrages et tous les militants convaincus devraient se plier à cette discipline. « Je crois qu'on doit avoir la modestie et l'humilité de comprendre qu'on puisse présenter meilleur que soi puisqu'on n'est plus dans une entreprise individuelle, il faut un minimum de discipline et c'est sûr il y aura beaucoup d'appelés mais peu d'élus », a-t-il indiqué.
A la question de savoir si les blocs de majorité présidentielle pourront survivre après le régime de la Rupture, Me Abraham Zinzindohoué souligne que la durabilité est l'un des critères fondamentaux d'un parti politique. Pour lui, un parti politique doit survivre à ses membres fondateurs ».
Me Zinzindohoué explique que le parti politique ne sera plus attaché à un individu et dès qu'il n'est plus là, ça meurt. Il a par ailleurs informé que la durée de l'UP est illimitée. « Avant, on faisait autre chose quand le père fondateur ou la mère fondatrice n'est plus là, rien ne bouge, on a refusé ça », martèle le président de la Rb.
Le mérite selon lui, est aux membres actifs. « La chance que le système donne aujourd'hui, c'est qu'il y aura un financement public. Si vous êtes performant, si vous avez beaucoup de députés, vous aurez les moyens de l'Etat pour exister, pour vivre, pour fonctionner et il y a aura un contrôle. C'est ça qui n'existait pas », a indiqué Abraham Zinzindohoué.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les associations de consommateurs sont allées constater le niveau d'évolution des travaux de construction de la centrale de Maria-Gléta 2. Leur descente sur le site le dimanche 16 décembre 2018 en compagnie du Ministre de l'Energie et DG de la Sbee leurs ont permis de se rendre compte de la réalité.
Les associations des consommateurs sont allées constater de visu ce qui se fait sur le site de la centrale de Maria-Gléta 2. A travers une visite guidée, les responsables de ces organisations ont parcouru l'ensemble des compartiments du site. Du poste d'évacuation du courant au poste d'acheminement du gaz par les canaux du Wapp, en passant par le bloc administratif, le laboratoire, la station du combustible (fuel lourd) et ses trois réservoirs, tous les compartiments ont été passé au peigne fin. La délégation a ensuite visité la salle des machines (dotée d'un dispositif anti-incendie automatique), où sont montés les sept moteurs réceptionnés il y a environ deux mois. La zone des cheminées et chaudières qui constitue l'arrière de la salle des machine, le réservoir de lutte contre l'incendie, ont aussi été visités par les associations des consommateurs. A chaque étape, des détails ont été données sur le rôle et le fonctionnement des matériels. Eméric Tokoudagba, Coordonateur du projet de construction de la centrale 120 Mw de Maria-Gléta 2 a expliqué que les travaux sont actuellement à un taux de réalisation physique de 85% pour 88% d'exécution financière. Par ailleurs, 99% des équipements entrant dans le cadre de la construction sont déjà réceptionnés et la centrale, à terme, va produire 127 Mw. D'un coût de 110 milliards de francs Cfa, cette centrale dual fuel est attendue pour démarrer au premier semestre de 2019. Au terme du parcours, les associations des consommateurs ont exprimé leur satisfaction. Par ailleurs, Cléophas Gbédji Oké, directeur de l'institut pour la solidarité et le développement, a soulevé une préoccupation relative à la disponibilité d'une expertise nationale pour assurer la gestion des machines. Gabriel Kona, président de l'Association béninoise d'eau et d'énergie et bien d'autres se sont interrogés sur l'apport de cette centrale pour l'autonomisation énergétique du Bénin, etc. en réponse à leurs nombreuses préoccupations, Laurent Tossou, directeur général de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) a indiqué que pour le montage des machines, 55 nationaux ont été associés aux deux expatriés. Il a également expliqué les autres mesures prises pour assurer pleinement le transfert des compétences pendant les cinq premières années de gestion de la centrale. De même, sur plus de mille personnes qui ont travaillé sur le site, 95% au moins sont des béninois. Pour l'ensemble des entreprises qui y travaillent, Dona Jean-Claude Houssou a estimé que ce sont des expériences à revendre a estimé. Il a assuré qu'une boussole claire est désormais disponible pour le secteur de l'énergie.
La tournée d'explication démarrée depuis le 6 octobre par la Parti du Renouveau Démocratique (PRD) est arrivée à terme. Le président de la section PRD de Sèmè-Kpodji et son bureau ont échangé avec les militants sur la position du parti face à la réforme du système partisan. Une tournée qui a pris fin ce samedi 15 décembre 2018, à Agblangandan.
L'étape d'Agblangandan a été un moment de réjouissance populaire.
Dernière étape de la tournée, c'est au maire Charlemagne Honfo, président de la section PRD de Sèmè-Kpodji que le palme est arrivé. L'organisation de cette tournée explicative prend sa source dans la décision du parti à faire bloc seul. Ce qui a été mal interprété avec des invectives diverses à l'endroit du président du parti, Me Adrien Houngbédji.
Pour cette étape de la tournée, le maire Charlemagne Honfo étaient avec 5 autres arrondissements avec la remarquable présence du Sg du PRD Falilou Akadiri, du député Noël Akissoé, du VP Christian Bankolé alias "Ebienabo", du CT Gratien Ahouanmenou, du CM Joël Allagbé, du 1er adjoint au maire d'Adjarra, Mikaila Amoussa, de Tundé Adjagba, de Mélodie Ossah, et des têtes couronnées de ladite cité.
Le président de la sous section d'Agblangandan, Bertin Dossou, le président de Cosa Gérard Akerekoro, le représentant des enseignants, Julien Kokpowanou, la représentante des femmes PRD, Bérénice Koukoui, le porte-parole des présidents des sous-sections PRD, Robert Houessou, le représentant des sages, l'honorable André Koukoui et le député Noël Akissoé ont tous dans leur message, salué la clairvoyance du président Adrien Houngbédji pour sa décision. Ils ont promis de mouiller le maillot pour la victoire finale au soir des législatives de 2019 afin de donner plus de chance au président Patrice Talon à la prochaine législature.
"Nous sommes là pour expliquer aux militants notre position face à la réforme du système partisan", a déclaré le maire Honfo. Pour lui, " Jamais le PRD n'a trahi le peuple. Il y a eu des conspirations contre le PRD". Et d'ailleurs, il précise que "le président Adrien Houngbédji a toujours martelé que le système politique dans lequel nous évoluons est biaisé. Il nous faut donc un système partisan rénové. Mais dans cette nouvelle aventure, le PRD a deux conditions : respecter ses textes et maintenir son logo", confie-t-il. Charlemagne Honfo n'a pas manqué d'indiquer que " Dans les discussions, ça n'a pas marché avec nos partenaires et nous avons décidé d'aller seul. À l'étape actuelle des choses, je souhaite que chaque bloc politique puisse expliquer ce qu'il entend faire sur le terrain pour l'amélioration des conditions de vie des populations ". Le maire pense avec fermeté que " Ce qu'il nous reste, c'est de rester soudés derrière le président Patrice Talon car à Sèmè-Kpodji, tout ce qu'on demande, il nous le donne. Notre problème, c'est que nos parents aient l'eau, les routes, le courant, etc ".
" Je voudrais vous dire que le PRD est force nation, notre sang, notre chose et en son temps nous devons voter pour lui à l'unisson ", a indiqué Charlemagne Honfo. Le maire se réjouit des militants qui ont claqué la porte mais sont revenus au bercail. C'est le cas de l'ancien CA de Sèmè-Kpodji, Léopold Medegnonwa qui est revenu au sein du parti après un court séjour aux FCBE et du professeur Lazare Amidjogbe qui a tourné dos à Alléluia pour le PRD".
Ainsi, le PRD motive résolument les militants pour un véritable combat électoral en 2019.
G.A.
L'association de développement d'Agoué Nonvissilélé a fait oeuvre très utile, ce samedi 15 décembre 2018. Pour cause, elle a su mettre de la joie au coeur des enfants orphelins et veuves de l'arrondissement à travers l'organisation d'une fête organisée à leur honneur. Ces personnes vulnérables sont reparties chez elles les bras bien chargées de vivres pour un Noël joyeux malgré leur situation actuelle.
Ils sont près de 160 orphelins de père et ou de mère et 70 veuves qui ont été honorés par l'association de développement d'Agoué Nonvissilélé. Et pour la réussite de cette manifestion, le président de l'association Guy Ahlinvi et son vice-président Rémi Johnson ont dû mettre les petits plats dans les grands. Mais au bout du rouleau, c'est la satisfaction totale qui se lit sur les visages tant des bénéficiaires que des organisateurs. Pour le président Guy Ahlinvi, les enfants sont l'avenir de l'arrondissement et donc, il n'est pas question de rester indifférent à la situation des orphelins et aussi des veuves. Nul n'a le droit de vivre heureux tout seul, dit-on. Et ce bonheur que l'association de développement a partagé avec cette couche vulnérable est la preuve que le leitmotiv du nouveau bureau est effectivement le développement de cet arrondissement longtemps resté dans la léthargie. Par cette oeuvre de grande portée sociale, Guy Ahlinvi et tous les membres du bureau de l'association ont fait montre de leur attachement aux idéaux de Nonvissilélé qui est d'œuvrer pour le développement de l'arrondissement. Et comme aucun développement n'est possible sans des hommes et femmes forts, la démarche de cette associaition de partager la joie avec les orphelins se comprend plus aisémenent dans cet arrondissement. ''Je ne peux que remercier les membres de l'association qui ont pensé à ces enfants aussi'', a déclaré le chef village de Missihounkondji. Avec les cadeaux en vivres reçus, les orphelins et les veuves sont sûrs de passer de bons moments de Noël et de fin d'année comme tout le monde. Les cadeaux sont constitués de riz, huile végétale, pâtes alimentaires, boîtes de lait, boîtes de sucre, biscuits, bonbons.
Pour une première organisation, cela a été une réussite totale et ces moments sont gravés à jamais dans la mémoire des populations de cet arrondissment qui, à les entendre, ne savaient pas qu'une association de développement jouait également ce rôle.
Cokou Romain COKOU