Pour le compte de l'année 2019, le préfet du Mono n'aura plus à rendre exécutoire le budget de la commune de Lokossa. Et pour cause, les conseillers ont décidé à la majorité, de donner carton vert au maire pour l'exécution du budget.
Le projet de budget exercice 2019 a été adopté lors de la 5eme session extraordinaire de l'année 2018, tenue ce 26 décembre, par 11 conseillers 19.
Le management du maire Pierre C. Awadji a payé. Après le rejet du projet lors de la dernière session budgétaire, le maire a compris qu'il fallait faire des concessions et associer tout le monde pour l'élaboration du document. Et cette ouverture a fait son effet ce mercredi. Deux des conseillers frondeurs notamment les chefs des arrondissements de Lokossa et de Houin ont opté faire confiance à leur maire. Ils ont donc voté le budget tout en justifiant leur acte. ‘'Nous avons demandé à que des choses soient corrigées. Ce qui a été fait. Et donc je ne trouve de raison à rejeter ce budget car je ne rejetais pas pour rejeter. Une fois que les corrections ont été intégrées, c'est tout à fait normal que je vote ce budget. Ce n'est pas pour les beaux yeux de quelqu'un.'', déclare Séverin Hounnou, chef de l'arrondissement de Lokossa.
Le vote de ce budget signifie-t-il la fin du bras de fer entre les 10 conseiller et le maire ? Y-a-t-il eu trahison au sein des frondeurs ? C'est autant de questions que les observateurs de vie politique de Lokossa se posent.
Mais, le maire Cocou Pierre Awadji peut se réjouir de cet exploit et se frotter les mains que cette fois-ci, il a eu l'aval de la majorité des conseillers pour exécuter le budget qui est équilibré en recettes et en dépenses à une somme de 1.874.666.086 FCFA.
Cokou Romain COKOU
Le procès ICC-Services a repris avec les dépositions ce lundi 26 décembre 2018. L'ancien ministre de l'intérieur Armand Zinzindohoué et l'ex Dgpn Anki Dosso Maïga se sont confrontés par rapport au permis de port d'arme délivré à Émile Tégbénou.
Les dépositions ont continué ce lundi à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo. Les deux confrontations ont permis de faire la lumière sur la situation relative à la délivrance du permis de port d'arme. L'ancien ministre Armand Zinzindohoué a été confondu sur sa signature par son ex collaborateur qui a fourni les documents du permis de port d'arme délivré à Émile Tégbénou.
L'ex Dgpn souligne avoir reçu des pressions sur le dossier qu'il a simplement liquidé. Il fait part à la Cour des irrégularités constatées dans la procédure de délivrance du permis de port d'arme. Armand Zinzindohoué déclare n'avoir connu Émile Tégbénou qu'en 2010. Bien que le ministère a régulièrement reçu les rapports faisant état de l'existence de ICC-Services depuis 2006, l'ex ministre de l'intérieur réfute avoir eu connaissance de ce fameux dossier. "Je persiste et je signe que le Ministre Armand Zinzindohoué était bel et bien au courant de l'existence de Icc Services bien avant la date de mai 2010 qu'il a donné. En témoignent les documents que j'ai mis à votre disposition. C'est au cours de la l'année 2009 que j'ai eu connaissance des problèmes que rencontraient Icc-Services et c'est suite à l'alerte de la BCEAO qui a demandé une enquête à la BEF. La BEF nous faisait le point de ces enquêtes et je faisais automatiquement point à mon ministre Armand Zinzindohoué", a déclaré Anki Dosso Maïga.
L'ex Dgpn explique à la Cour qu'il y a eu ce dossier de demande d'importation d'armes de la part de Émile Tégbénou qui a mentionné qu'il était directeur départemental de Icc-services et cela date de 2008. Il ajoute qu'ils ont entrepris des démarches et c'est en 2009 qu'il a reçu le permis de port d'arme. Si le dossier devrait suivre le circuit normal, la DGPN serait la première personne à le recevoir d'abord et prendrait ses responsabilités pour étude. Mais c'est venu directement du ministre Armand Zinzindohoué qui a instruit au finish de faire diligence.
Les pièces essentielles dans ce dossier sont le casier judiciaire et le rapport d'enquête de moralité que nous avions eus. ''J'ai reçu pression de la part du ministre Armand Zinzindohoué pour l'octroi de l'autorisation du permis de port d'arme à Émile Tégbénou. Je le dis parce que le dossier a été transmis main à main par le ministre, ce qui est anormal'', a-t-il déclaré.
" Je reconnais ma signature qui est posée sur le permis de port d'arme et sur l'autorisation d'achat d'armes. Un dossier de demande de permis de port d'arme m'est parvenu du préfet de l'Ouémé et je l'ai affecté au service compétent", a avoué Armand Zinzindohoué.
G.A.
Selon une décision en date de ce mercredi 26 décembre 2018, le maire de la commune de Kalalé, Orou Sé Guéné vient de perdre son fauteuil. Outre la mairie de Kalalé, Orou Sé Guéné perd aussi son titre de conseiller communal. Le mis en cause apprend-on, perd également son éligibilité à toute élection en République du Bénin.
Le préfet du Borgou, Djibril Mama Cissé, suivant les règles de la décentralisation, va convoquer une session extraordinaire dans un délai de 15 jours pour l'élection de son remplaçant.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Sa majesté Ponti Dassagaté XII, 12ème roi de Natitingou a sacrifié au rituel de rasage de tête, le lundi 24 décembre 2018. Suivant la tradition, le roi Dassagaté une fois investi, doit subir chaque année, le rituel de rasage de tête. Une cérémonie qui marque la fin d'une année et le début d'une autre.
Selon les explications de Bienvenu Sotima Manté, petit-fils du roi, le dignitaire est descendant des Dassaba, une composante de la communauté des Waaba. Conformément à la tradition qui régit ladite communauté, le roi Dassagaté, une fois investi, doit se soumettre chaque année, à un rituel de rasage selon une date choisie. Cette date précise le prince, doit coïncider avec le jour du marché de Kouaba, un village chargée d'histoire et de valeurs culturelles.
Selon Bienvenu Sotima Manté, toute la cérémonie se déroule le jour du marché, afin que les esprits se mettent en branle pour l'accomplissement des vœux. « Les cheveux issus du rasage ne tombent pas au sol », a-t-il souligné avant d'ajouter qu'ils sont recueillis par la reine-mère qui s'en occupe. Bienvenu Sotima Manté a également précisé que les Dassagaté sont regroupés en trois clans et c'est les membres d'un autre clan qui rasent le roi au trône.
« Je suis en train de sacrifier à une tradition ancestrale qui se déroule une fois chaque année », a confié le roi.
Le souverain rappelle qu'il y a 07 ans qu'il sacrifie à une telle tradition qui lui permet d'entrer dans la nouvelle année.
Bienvenu Sotima Manté indique qu'au soir de la cérémonie, on brûle l'espace réservé au champ d'igname du roi. Ce qui permet aux jeunes de l'investir pour préparer les buttes d'igname, ouvrant ainsi les travaux pour une nouvelle saison.
F. A. A.
Le dignitaire du culte vodoun, Montcho Toboko Logozo, en digne successeur de son père le vénéré Montcho Toboko, a sacrifié à la tradition en organisant les cérémonies spirituelles de fin d'année à l'intention des adeptes du culte kpoli. Ce fut d'intenses moments de prières et une occasion pour prier pour la nation toute entière.
Les cérémonies ont effectivement démarré depuis le 24 décembre sous le regard bienveillant des gardiens du temple. Des cultes dirigés de main de maître par le dignitaire Montcho Toboko Logozo en toute intimité avec les adeptes et les initiés. La cérémonie de grande sortie qui a réuni autour de lui de hauts dignitaires et majestés des communes d'Athiémé et de Lokossa, ce 26 décembre, est la phase de l'apothéose. Cette cérémonie est riche en sons, en couleurs et en animations. Les adeptes se rivalisent en pas de danses sous les rythmes aussi variés que synchronisés. C'est aussi le moment de prière où le dignitaire partage la bénédiction sur les adeptes et le public qui a assisté au spectacle.
Pour le dignitaire Logozo, l'année 2019 est placée sous le signe de la paix et de l'unité nationale. Il a prié pour ses adeptes et pour le peuple béninois.
Cokou Romain COKOU
La société béninoise de l'énergie électrique (Sbee), dans sa course effrénée de l'amélioration de ses services, tient à la satisfaction de sa clientèle en ces périodes de fin d'année.
Dans l'après-midi du lundi 24 décembre 2018, le Directeur général et les responsables chargés de la clientèle et de la fourniture de l'énergie électrique ont visité les unités de production dans la ville de Cotonou et environs pour s'assurer que les fêtes de fin se dérouleront sans déficit énergétique.
Trois sites ont reçu la visite de l'équipe conduite par le Directeur de la SBEE Laurent Tossou. Il s'agit des centrales d'Akpakpa d'une capacité de production d'environ 35 mégawatts, de la haute tension de Gbégamey, d'une capacité de 15 Mégawatts et l'unité de production de Vèdoko. « Le but de cette descente sur le terrain s'inscrit dans une démarche de routine qui permet de prendre le pouls et d'être sûr que tout ce que nous avons demandé et mis en branle pendant toute l'année se concrétisent à la veille de cette fin d'année. »,a fait savoir Le Directeur général, Laurent Tossou. Pour lui, les périodes des fêtes sont des moments de forte consommation de courant, la Sbee le sait et s'y prépare. « La Sbee prend des dispositions depuis plus d'un an pour que les jours de fête, les clients puissent avoir la possibilité de s'approvisionner en énergie électrique. », a-t-il souligné
M. Tossou a précisé au terme de la visite que la SBEE et le gouvernement forme une équipe. « Les deux parties collaborent sur la base d'un contrat dans lequel, le gouvernement s'est engagé à aider la Sbee dans tous les secteurs de la production ».
M. Remond Okpè Icha, le directeur commercial et de la clientèle de la Sbee dit être sûr que les clients passeront de belles fêtes sans coupure. Il a invité les clients à être prompte à tenir informer la Sbee de toute panne qui surviendrait sur le réseau.
« Quel que soit le niveau de puissance que les gens vont consommer, nous sommes capables de supporter toutes les charges sur le réseau pendant cette période de fin d'année. », a rassuré le Directeur général de la Sbee, Laurent Tossou.
Marcel HOUETO
L'Office central de répression de la cybercriminalité (Ocrc) vient de lancer un avis de recherche contre Bertin Koovi, président de l'Alliance Iroko. Les faits à lui reprochés ne sont pas dévoilés. Mais ils pourraient être liés à ses publications diffamatoires sur les réseaux sociaux.
Akpédjé AYOSSO
La Délégation de l'Union Européenne (UE) au Bénin a autorisé le transfert de 28,9 milliards de FCFA au budget de l'Etat du Bénin au titre de l'année 2018. Selon le communiqué publié par l'Union Européenne, le montant représente 2.2 % des dépenses du budget général de l'Etat prévu en 2018 est a pour but de soutenir les politiques et les réformes du gouvernement dans les domaines de la bonne gouvernance, la décentralisation et l'agriculture.
« L'Union Européenne coopère avec le Bénin en soutenant les réformes à l'échelle nationale, et vu ses bonnes relations avec le Bénin, pays démocratique et ami de longue date, privilégie ce type de versement direct au budget national béninois, qui constitue le soutien le plus direct possible à une politique de réformes », souligne le communiqué.
Le versement des 28,9 milliards de FCFA autorisé au titre de l'appui budgétaire en 2018 se décline comme suit : 6, 9 milliards de FCFA au titre du contrat de bonne gouvernance et de développement, 13, 5 milliards de FCFA pour le programme d'appui au développement territorial et 8, 5 milliards de FCFA pour le programme d'appui au développement durable du secteur agricole.
Le communiqué indique que les trois contrats d'appui budgétaire constituent presque 60% du soutien financier de l'Union Européenne chaque année pendant la période 2014-2020.
« Au total, l'enveloppe financière de la coopération UE-Bénin se chiffre pour cette période à 372 millions d'Euros soit 244 milliards de FCFA », précise la même source.
Akpédjé AYOSSO
Un atelier de discussions thématiques et panels d'experts sur les phénomènes sociaux et les résultats des études s'est tenu, ce lundi 24 décembre, à Cotonou.
L'atelier a été initié par la Direction générale de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE). Il vise à partager les connaissances sur les problèmes sociaux qui minent le Bénin avec les acteurs de terrain, ceux du monde universitaire et les chercheurs.
La cérémonie officielle de lancement de la session de discussions thématiques et panels d'experts sur les phénomènes sociaux et les résultats des études a été marquée par trois principales allocutions. Il s'agit de celles du représentant de la Directrice générale de la famille et des affaires sociales, du Directeur général de l'OFFE et du Directeur des normes du travail .
Deux communications ont été présentées aux participants. La première sur << l'implication des enquêtes réalisées sur les abus sexuels et le mariage précoce au Bénin >> et la deuxième sur la << la problématique de la traite des personnes et des mobilités au Bénin : Avis des experts et mesures à prendre >>.
Dans son allocution, le représentant la Directrice générale de la famille et des affaires sociales, a rappelé l'intérêt d'avoir des données disponibles, si on veut circonscrire les problèmes sociaux dont les abus sexuels et la traite des personnes. << Cette rencontre organisée par la direction générale de l'OFFE, entre en ligne avec le plan d'actions de la direction générale de la famille et des affaires sociales pour renforcer nos performances dans la prise en charge efficace de nos cibles ( enfants, femmes, personnes handicapées, personnes du 3ème âge ...) >>, a déclaré M. Souradjou Sidi Imorou.
Le Directeur des normes du travail, M. Raymond Zounmatoun a remercié tous les acteurs œuvrant dans le domaine de la protection sociale et précisé l'importance de cette rencontre. << Cette initiative vise à partager les connaissances sur les problèmes sociaux car la problématique d'abus sexuels y compris le mariage précoce ainsi que celle de la traite des personnes sont des problèmes d'actualité et il n'y a meilleure riposte que d'associer les réflexions de haut niveau pour trouver des pistes de solutions aux défis de ces thématiques››, a-t-il indiqué.
Selon les spécialistes du secteur de la protection sociale, les études sur les faits sociaux sont rares au Bénin car chacun s'autoproclame de tout et de la société. C'est donc pour siffler la fin de la récréation que l'OFFE a, dans son rôle de veille stratégique, initié cette rencontre qui a permis aux différents acteurs du monde scientifique de discuter des résultats de ses études. Une nouvelle démarche qui d'après M. Nassirou Kassoumou, va être pérenisée pour rendre visibles toutes les études que mène l'Observatoire. Dans son discours d'ouverture de la session, le Directeur Général de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a remercié tous les participants pour leur détermination à réduire le nombre des cas sociaux au pays.
Au terme des travaux, il est attendu des différents acteurs, des actions concertées pour que les différentes cibles soient épanouies.
Juliette MITONHOUN
La Délégation de l'Union européenne (UE) au Bénin a autorisé le transfert de 28,9 milliards de Francs CFA au budget de l'Etat du Bénin au titre de l'année 2018. Ce versement soutient les politiques et les réformes du gouvernement dans des domaines clés pour le développement économique du Bénin et le bien-être de ses populations, à savoir la bonne gouvernance, la décentralisation et l'agriculture. Ce montant représente 2.2 % des dépenses du budget général de l'Etat prévu en 2018.
L'Union européenne coopère avec le Bénin en soutenant les réformes à l'échelle nationale, et vu ses bonnes relations avec le Bénin, pays démocratique et ami de longue date, privilégie ce type de versement direct au budget national béninois, qui constitue le soutien le plus direct possible à une politique de réformes.
Les trois contrats d'appui budgétaire constituent en effet presque 60% du soutien financier de l'Union européenne chaque année pendant la période 2014-2020. Au total, l'enveloppe financière de la coopération UE-Bénin se chiffre pour cette période à 372 millions d'Euros soit 244 milliards de FCFA.
Le versement des 28,9 milliards de FCFA autorisé au titre de l'appui budgétaire en 2018 se décline comme suit :
6, 9 milliards de FCFA au titre du Contrat de Bonne Gouvernance et de Développement. Ce contrat permet un appui aux efforts du gouvernement pour favoriser une croissance économique inclusive au Bénin, en particulier un appui à la réforme de la gestion des finances publiques, à la lutte contre la corruption et l'impunité et à l'amélioration du climat des affaires. Le soutien de l'UE a notamment contribué en 2018, à l'adoption d'une stratégie gouvernementale sur la rationalisation des dépenses fiscales et à la publication d'un rapport annuel sur le suivi des projets financés par le Plan d'Investissements Publics (PIP).
13, 5 milliards de FCFA au titre du Programme d'Appui au Développement Territorial. Ce contrat soutient les efforts de l'Etat et de l'administration territoriale pour mettre en œuvre la politique nationale de décentralisation et de déconcentration (PONADEC) pour un aménagement équilibré des territoires, la promotion de leur attractivité et la fourniture de services de qualité aux citoyens. La performance et le contrôle des communes ainsi que le renforcement de leurs capacités ont aussi fait l'objet d'un suivi et dialogue avec les autorités béninoises.
8, 5 milliards de FCFA au titre du Programme d'Appui au Développement Durable du Secteur Agricole. Ce contrat permet quant à lui, la mise en œuvre des réformes de la politique agricole,
l'amélioration de la gouvernance et de la fourniture des services. Les résultats escomptés sont notamment un meilleur accès aux intrants, aux services d'appui-conseil et au financement pour les agriculteurs.
Le soldat Léonard Biaou, en service au 1er bataillon de génie militaire à la compagnie de Cana serait l'auteur de la vidéo des menaces, diffusée sur les réseaux sociaux, il y a quelques jours. Il est activement recherché par l'Office central de répression de la cybercriminalité. Un avis de recherche à été lancé à son encontre depuis le 24 décembre 2018 par la Police républicaine.
Léonard Biaou du génie militaire, après avoir été interpellé par les services de la DSLD, a réussi à s'enfuir des mains des forces de sécurité. Il aurait réussi à traverser les frontières du pays. Les éléments de la Police poursuivent activement les recherches vers le Nigéria.
Selon la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux, les présumés terroristes cagoulés dont Léonard Biaou serait l'auteur principal ont proféré des menaces et ordonné la cessation de la retransmission en direct sur les ondes du procès ICC-Services. Ils ont même annoncé une rébellion armée en cas de non satisfaction de leur revendication.
Le capitaine Léonard Biaou qui serait originaire de Tchaourou est admis à faire valoir ses droits à la retraite à compter du 1er janvier 2019.
Les forces de défense et de sécurité sont en alerte pour traquer le capitaine Biaou et sa bande qui menacent la sécurité interne du pays.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre du cadre de vie et du développement durable, José Didier Tonato, a procédé au lancement, ce lundi 24 décembre 2018, des travaux de viabilisation et de construction de 10 849 logements sociaux et économiques à Ouèdo, dans la commune d'Abomey Calavi. Le projet de construction de logements sociaux à Ouèdo, est l'un des projets phares inscrits au Programme d'actions du président Patrice Talon. C'est un ambitieux projet immobilier jamais réalisé au Bénin depuis 1960.
La cérémonie de lancement a connu la présence du préfet de l'Atlantique, Jean Claude Codjia, du maire d'Abomey Calavi, Georges Bada et des populations de Ouèdo sorties massivement pour soutenir l'événement.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Un véhicule en provenance de Gogounou est entré en collision avec un camion gros porteur sur l'axe Parakou-Kilibo à hauteur de Yauoi, il y a quelques jours. Sous le choc, les 10 passagers à bord du véhicule ont perdu la vie. Selon les témoignages, l'excès de vitesse du conducteur serait la cause principale de cet accident. Le chauffeur qui roulait à vive allure, s'est retrouvé nez-à-nez avec trois camions qui avaient occupé son couloir de circulation. Ne pouvant freiner correctement, il s'est écrasé par l'un des camions. Au nombre des victimes, on dénombre une petite fille, une femme enceinte et le chef d'arrondissement de Sori, localité dans laquelle le chauffeur a démarré à Gogounou.
F. A. A.
La commune d'Allada connaît depuis samedi une attraction particulière. C'est grâce à la première édition de la foire agricole visant la valorisation de la production locale. Cette initiative de l'Association de développement de la commune d'Allada est organisée, en collaboration avec le Procad, du 22 au 24 décembre 2018.
Pendant quatre jours, plus d'une vingtaine d'entreprises et de promoteurs agricoles vont exposer aux populations des produits naturels ou issus de la transformation. Une occasion pour le public de découvrir les potentialités agricoles dont regorge cette commune.
C'est pour mettre en valeur les produits Made in Allada que l'Association de développement de la commune a initié cette foire en cette période de fin d'année. La foire permettra aussi aux étrangers de découvrir les productions locales disponibles dans cette commune.
Selon Augustin Ahouansè, membre du comité d'organisation de la foire agricole d'Allada, l'objectif est de montrer ce qui est produit et les acteurs. Le président de l'association de développement de la commune d'Allada, Justin Amoussou, initiateur de la foire, indique que l'association entend profiter de la période des fêtes pour attirer l'attention sur la production locale. C'est pour lui, une occasion propice pour promouvoir le tourisme gastronomique.
Le Secrétaire général de la mairie d'Allada, Salomon Tognikès, dira que l'organisation de la foire est une activité de redevabilité exceptionnelle et de reconnaissance des mérites des producteurs. Les initiateurs promeuvent ainsi l'autosuffisance alimentaire au Bénin en parfaite adéquation aux objectifs du Programme d'actions du gouvernement.
La représentante de l'Agence territoriale pour le développement agricole, Florencia Houngbété, pense que l'initiative est une invite à la promotion des produits locaux et contribue au développement de la commune.
Le représentant de l'Union communale des producteurs d'Allada, Clément Hounyovi, pense que c'est une opportunité pour faire connaître au monde ce qu'on produit à Allada.
La représentante du directeur départemental de l'Agriculture, de l'élevage et de la pêche, Nina Dessouassi, n'a pas manqué d'exprimer son satisfécit aux organisateurs. « Il urge d'accompagner les acteurs pour la promotion de leurs produits », a-t-elle déclaré.
Cette foire expose plusieurs sortes de produits, notamment de l'ananas naturel ou transformé en jus, de l'huile, de la farine et des galettes de soja, des régimes et huile de palme, du whisky à base du jus de palme, des produits d'élevage, des pagnes, des fruits et légumes et autres produits.
G.A.
Le slogan ‘'Toutes les filles à l'école'' ne semble pas avoir un écho favorable dans le village d'Adohoun, une localité qui porte le même nom que l'arrondissement dans la commune d'Athiémé. Et pour cause, nombreuses sont ces jeunes filles à abandonner les bancs précocement pour des raisons diverses. L'une de ces raisons est le mariage précoce.
Elle a 16 ans. Elle était en classe de 4ème ML au CEG Adohoun. Elle n'est pas très brillante, mais ne déméritait pas non plus. Elle, c'est A. E. jeune fille dont le seul tort est d'être d'un village où le mariage passe avant toutes autres considérations, surtout scolaires. ‘'Je ne peux plus venir à l'école car je travaille avec ma belle-famille au champ. Et elle n'accepte pas que je continue mes études'', a confié la jeune fille à son professeur de Français qui l'a surprise loin des classes dans un champ et qui voulait savoir pourquoi elle ne venait plus à l'école.
A la rentrée scolaire 2017-2018, A. E. a bien repris les classes passant de la 5ème pour la 4ème, où elle a demandé à être classée en moderne long se basant sur ses atouts. Elle a dû laisser les bancs parce qu'elle devrait se marier.
L'enseignant qui s'était arrêté pour demander à son apprenante pourquoi elle ne venait plus au cours a eu la vie sauve parce qu'il est aussi du milieu. ‘'A peine la fille m'a-t-elle répondu que ces beaux-frères et beau-père sont sortis de la brousse pour m'assaillir de questions, et ceci prenait une autre allure car pour eux c'est inconcevable qu'un autre homme discute avec la femme de leur fils. N'eut-été la réaction des passants, ils voulaient me ruer de coups pour m'apprendre à ne pas me mêler des affaires des autres, disent-ils. J'ai donc raté le lynchage de justesse et j'ai été mis en garde'', raconte François Dodji, le professeur de français la peur au ventre. Malheureusement, la situation de cette adolescente n'est pas un cas isolé dans ce village. Elles sont nombreuses à abandonner de façon précoce les bancs pour diverses raisons.
Entre pauvreté, sexualité précoce et démission des parents
Adohoun, le plus grand arrondissement de la commune d'Athiémé, situé à environ 7 kilomètres de la ville de Lokossa, est le nid d'un phénomène qui prend de plus en plus d'ampleur : la déscolarisation précoce des jeunes filles. Et les raisons de ce fléau sont multiples. ‘'Mon père a dit qu'il n'a plus les moyens pour me supporter à l'école. C'est pourquoi, il m'a envoyée en apprentissage dans la localité'', raconte une jeune fille de 13 ans, pourtant brillante à l'école.
La pauvreté semble être la cause principale de l'abandon des classes par les élèves filles. Mais le paradoxe est que les mêmes parents qui servent cet argument aux filles, maintiennent tout de même les garçons à l'école ! ‘'Moi, je n'ai personne pour me soutenir. Mes parents disent qu'ils n'ont pas les moyens'', renchérit une autre fille qui a aussi requis l'anonymat pour ne pas subir les affres des colères de leurs géniteurs après. C'est donc la preuve que certains parents dans cette localité ont simplement démissionné quant à l'éducation de leurs filles. Et le corolaire de cette démission est que ces filles s'offrent au premier homme venu lui vendre l'illusion d'un soutien chimérique. Conséquence, elles sont très jeunes mais sexuellement très actives et avec pour la plupart du temps un enfant sans père.
Le constat est amer et triste dès qu'on fait un tour dans cet arrondissement. Les ateliers de couture, coiffure et autres sont remplis des jeunes filles de 12 à 17 ans. Et c'est les meilleurs des cas. Pour d'autres, elles sont à la maison et sont devenues des machines à produire d'enfants.
Dans le collège d'Adohoun, le constat est plus ahurissant. En terminale D, il n'y a que 2 filles sur 39 élèves. En terminale A qui semble regorger du monde féminin, on n'en décompte qu'une dizaine sur 39 élèves. Les cas d'abandon dans ce collège concernent en majorité les filles.
La situation est critique dans cette contrée. Il va falloir que les autorités compétentes prennent les dispositions pour contraindre, après sensibilisation, les parents de ce village à laisser les filles aller à l'école. Les ONG intervenant dans la promotion de la gent féminine sont aussi invitées à se lancer dans la bataille pour sauver les filles de l'arrondissement d'Adohoun de l'étau qui se serre autour d'elles.
Selon leurs témoignages, ce n'est pas la volonté de fréquenter qui manque. Il leur faut un peu d'appui et surtout les sauver des parents qui ne veulent pas les voir en classe. Et même si elles doivent apprendre un métier, aujourd'hui il y a des centres de formation professionnelle où elles pourront apprendre un métier dans des conditions optimales.
Eduquer une femme, c'est éduquer une nation dit-on. Les filles d'Adohoun en ont besoin. La mairie d'Athiémé, le gouvernement du président Talon et les ONG sont vivement interpelés.
Entre pauvreté, sexualité précoce et démission des parents, ces âmes innocentes ont besoin d'aide.
Cokou Romain COKOU
Après trois semaines d'intenses activités en faveur de l'éducation aux droits humains par l'ONG Humain Rights Priority, le projet EDH (Éducation aux Droits Humains), "droits de l'Homme à la Loupe", édition 2018, est arrivé à son terme.
La cérémonie de clôture a eu lieu dans les locaux d'Amnesty International Bénin, le samedi 22 décembre 2018, devant un parterre de personnalités militant des droits humains. Par la même occasion, les lauréats du jeu concours ont été récompensés.
Ces trois semaines auront permis à Miguèle Houéto, présidente de l'ONG Humain Rights Priority, initiatrice du projet, d'atteindre les objectifs visés. Plusieurs activités ont meublé les trois semaines de travail dont notamment le jeu concours ''L'image des droits humains dans ma communauté''.
Ce jeu consiste à réaliser des dessins mettant en relief la pratique des droits humains dans son environnement.
A l'arrivée, trois dessins ont été retenus par le jury. Et c'est Kévin Vianou qui a reçu le premier prix dénommé ''Norbert Fanou Ako''.
René Fadonougbo et Doreen Grâce Vokou ont respectivement reçu le 2ème et 3ème prix.
Tous les trois deviennent d'office membres d'Amnesty International Bénin et bénéficient de stage au sein de l'ONG ESAM dont le Directeur, Norbert Fanou Ako a été reconnu au cours de la cérémonie. L'ONG Human Rights Priority a été honorée par la présence à ses côtés de plusieurs personnalités dont notamment Serge Prince Agbodjan, président de la Coalition des Défenseurs des Droits Humains du Bénin, Fidèle Kikan, Directeur d'Amnesty International Bénin, Norbert Fanou Ako, Dieudonné Todjihoudé, représentant le Ministère de la Justice et de Joseph Prince Agbodjan, Professeur d'université et ancien Directeur de l'École Nationale d'Économie Appliquée et de Management (ENEAM).
Toutes ces personnalités, pour la plupart défenseurs des Droits Humains, ont exprimé leur joie et satisfaction de voir la relève assurée par des jeunes engagés mais surtout sachants.
Le ministère, à travers son représentant, a promis que son accompagnement, ne fera jamais défaut à l'ONG Human Rights Priority.
La Coalition des Défenseurs des Droits Humains a promis d'envoyer quelques exemplaires de la constitution aux gagnants du jeu et souhaite que la Coalition soit associée à l'édition 2019.
Amnesty a offert quelques tee-shirts et plaquettes et souhaite aussi être associé à la prochaine l'édition du jeu concours.
Miguèle Houéto, présidente de l'ONG, très satisfaite de l'aboutissement heureux du projet, a témoigné de sa gratitude à toutes les icônes de la défense des droits humains venus soutenir le projet. Pour elle, c'est le signe qu'elle et son équipe sont sur la bonne voie.
Ce fut aussi l'occasion, de célébrer les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme (DUDH) et le premier anniversaire du projet.
Cokou Romain COKOU
Le chef de l'Etat Patrice Talon sera face aux députés, ce jeudi 27 décembre 2018, à Porto-Novo. Le président de la République va présenter l'état de la nation en 2018 devant la représentation nationale.
Dans son message, Patrice Talon fera le point secteur par secteur des réalisations faites par son gouvernement et les projections pour la prochaine année.
La présentation du discours du chef de l'Etat sur l'état de la nation répond aux dispositions de l'article 72 de la Constitution béninoise. Selon cet article, « Le président de la République adresse une fois par an un message à l'Assemblée nationale sur l'état de la Nation. Il peut aussi à tout moment adresser des messages à l'Assemblée nationale. Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l'Assemblée ».
Patrice Talon saisira également l'occasion pour faire le point des réformes engagées depuis avril 2016, notamment la réformes du système partisan, les réformes dans l'administration publique de façon générale et dans le secteur des finances. Il mettra aussi l'accent sur les mesures sociales pour apaiser les populations.
Depuis son accession à la magistrature suprême, c'est la 3ème fois que Patrice Talon sacrifie à cette obligation constitutionnelle.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Ministère en charge des Affaires Sociales à travers l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant a organisé, ce vendredi 21 décembre 2018, un atelier de réflexions avec les acteurs scolaires et artisans sur la prostitution, la pornographie et le harcèlement en milieu d'apprentissage. Les travaux dudit atelier qui vise à éradiquer ces phénomènes, se sont déroulés en deux sessions dans la salle de conférence de la préfecture d'Aplahoué, dans le département du Couffo.
Cet atelier entre dans le cadre de l'amélioration des aptitudes professionnelles des acteurs scolaires et artisans dans la lutte contre toutes formes de violence à l'égard des enfants et plus particulièrement dans la lutte contre la prostitution et la pornographie impliquant les enfants ainsi que le harcèlement et les violences sexuelles
En vue d'atteindre les résultats de l'atelier, les organisateurs ont rencontré séparément les différents acteurs.
Temps forts de la rencontre
Les participants à la première session de l'atelier composés de représentants d'enseignants, et d'artisans venus des six communes du Couffo, ont suivi deux (02) communications. La première sur la prostitution, la pornographie et le harcèlement en milieu d'apprentissage et la seconde sur les violences faites aux femmes et aux filles du Bénin :voies de recours et mesures préventives afin de leur permettre d'être au même niveau d'information sur ces questions qui risquent de compromettre l'avenir de la couche juvénile si rien n'est fait.
Dans ses interventions à l'ouverture de la cérémonie, M. Nassirou Kassoumou Hararou, Directeur général de l'Observatoire de la famille, de la femme et de l'enfant (OFFE) rappelle que les résultats des études commanditées par le gouvernement du Bénin, à travers le ministère des affaires sociales avec comme pour bras technique l'OFFE, notamment sur la prostitution et la pornographie impliquant les enfants et l'étude sur les violences et abus sexuels y compris le mariage précoce, ont montré que les enfants sont exposés à différents risques sur les plans sanitaire, sécuritaire et psychologique.
En témoignent les résultats de l'étude sur la prostitution et la pornographie impliquant les enfants. Cette étude a révélé qu'il y a plus de 1000 sites de pornographie et de prostitution impliquant les enfants dans la ville de Cotonou et une quarantaine dans la ville de Malanville, déplore Nassirou Kassoumou.
Le Directeur départemental des affaires sociales et de la microfinance du Couffo, M. Thomas Diya et le Secrétaire général de la préfecture d'Aplahoué, Comlan Jean Houetognon ont remercié le Directeur général de l'OFFE pour le choix porté sur leur population. Ils ont reconnu qu'il est fondamental de protéger les droits sexuels des enfants particulièrement ceux du Couffo pour un développement durable en proposant des stratégies locales de lutte contre ces phénomènes. Car, dans ce département, 93% des mineurs en détention à la prison civile de Lokossa sont auteurs du harcèlement ou de viol, a déclaré Thomas Diya.
Cet atelier se réjouit-il vient donc corriger beaucoup de choses dans le Couffo.
Le secrétaire général de la préfecture qui a procédé à l'ouverture de l'atelier, a invité les participants à réfléchir davantage sur les actions à programmer au profits des enfants en vue de l'éradication des ces maux dans le Couffo. Après la séance avec les enseignants et patrons d'atelier au cours de la matinée de ce vendredi 21 décembre, ce fut le tour des apprenants (élèves et apprentis) dans l'après-midi.
L'avenir du Bénin repose sur la couche juvénile
La rencontre a très tôt pris l'allure d'une causerie. Les discussions ont porté sur les causes et conséquences des grossesses non désirées et précoces en milieu scolaire, du harcèlement et de la pornographie impliquant les enfants.
La démarche a permis de mesurer le niveau de connaissances des apprenants sur ces différentes questions.
Un niveau satisfaisant dira le chef du service Études et recherches à l'OFFE, Florent Maroya, qui a conduit les débats.
Par ailleurs, avant de prodiguer des conseils à la couche juvénile, un accent a été mis sur les voies de recours et les mesures préventives à observer pour circonscrire ces phénomènes aux conséquences douloureuses sur tous les plans. Au terme des travaux, les différents acteurs (enseignants, artisans, apprenants et responsables de centres de promotion sociale) sont aguerris pour éduquer et sensibiliser leurs pairs sur les questions de prostitution impliquant les enfants ainsi que celles relatives aux abus sexuels y compris le mariage précoce à travers des séances de restitution.
Cette séance faite suite à celle organisée dans la commune de Dassa-Zoumè au cours de la même semaine.
Juliette MITONHOUN