Le Club press café médias plus a reçu à la maison des médias vendredi dernier au cours de sa causerie hebdomadaire, le directeur du Fitheb. Eric Hector Hounkpè a dévoilé aux professionnels des médias les innovations de cette 14ème édition.
« 14ème édition du Fitheb, du 16 au 24 novembre 2018 : de la nouveauté et des enjeux ». Tel est le thème sur lequel le directeur du Festival International du Théâtre du Bénin a animé sa causerie avec les professionnels des médias. Selon le directeur, le Fitheb ‹‹ est créé en 90 et la première édition a lieu en 91. Nous sommes à la 14ème édition››. Il reconnaît que
‹‹Depuis qu'il a décidé de porter l'initiative, l'Etat ne cesse d'accomplir sa part. C'est lui qui est le bailleur fondamental depuis qu'il a commencé en 1991 ».
Au cours du festival de cette année, il y aura des troupes béninoises et des spectacles étrangers.
Le thème de cette édition porte sur : « Théâtre et engagement civique et social pour un développement durable au Bénin, en Afrique et dans le monde ». Ce thème a été choisi pour bien des raisons.
« Nous avons remarqué les deux dernières décennies que les créations théâtrales ont de plus en plus tendu les mains aux questions sociales fortes. Et le théâtre est devenu le vecteur utilisé pour aller sensibiliser. Alors à l'ombre du grand théâtre universitaire classique, poussent de nouveaux théâtres (théâtre de développement, théâtre forum, théâtre de sensibilisation) », a-t-il expliqué.
Eric Hector Hounkpè fait remarquer que « le théâtre est le vecteur de communication pour un développement durable. Quoi qu'on dise, le théâtre commence par nourrir son homme››. Comme activités au cours du Festival cette année, précise le directeur, « il y aura une table ronde les 16 et 17 novembre ».
A cette occasion, sont invités une dizaine de personnalités et des programmateurs. « Il y aura ensuite le 21 novembre, la rencontre des directeurs de festival avec des programmateurs parce qu'il devient de plus en plus important qu'on installe un marché actif du théâtre en Afrique », soutient-il.
Selon le directeur du Fitheb, « C'est une démarche pour ouvrir les route sahélienne, la route côtière, in fine les deux routes puissent co-pénétrer. Le but est que nos créations circulent et qu'on attende pas chaque deux ans à l'organisation d'un festival pour se rencontrer et continuer par être dans le mouvement. C'est ça qui nous permet de vivre ».
Fitheb 2018 et ses distinctions
Selon le directeur du Fitheb, il sera question de « Marquer des personnalités qui ont été remarquées dans le Fitheb pour la production théâtrale au Bénin comme en Afrique ».
Ce sera un moment de les célébrer parce que, insiste Eric Hector Hounkpè, « nous devons apprendre de moins en moins à nous célébrer que morts ». Ce sera ainsi un moment de joie où seront baptisées deux salles.
« La salle Laraston Dadélé, en mémoire de Antoine Dadélé, membre fondateur du Fitheb, la salle de conférence sera baptisée Oscar Kidjo », dévoile le directeur.
Fitheb, une industrie culturelle à part
Les programmations se dérouleront tant dans les salles que dans les espaces. Selon le directeur, « il y aura du pré-Fitheb qui met en exergue, le théâtre dans les écoles, des spectacles d'attraction sur les places publiques dans chacune des villes retenues (Porto-novo, Cotonou, Abomey, Lokossa, Parakou et Natitingou).
Au regard des difficultés financières dont sera confronté le festival puisque l'Etat est le principal partenaire. Ce financement uniquement de l'Etat n'est pas de manière à favoriser une excellente organisation. Néanmoins, le directeur du Fitheb estime que le financement de l'Etat est plus important pour le moment que celui venu d'ailleurs.
Pour lui, « Tout événement culturel a double politique et s'il est porté par l'état le double politisme est davantage creusé ».
Il fait comprendre que
« Ce que nous avons à assainir et ce que nous avons à garder. Je ne veux pas que des pays viennent transformer le Fitheb en ce qu'ils veulent et vendre leurs talents et les miens sont là et servent de pacotille. Ce n'est pas possible. Ce que nous avons à faire, c'est ça ma vision. Faire du Fitheb une industrie culturelle à part. Malheureusement, je ne suis pas compris ».
Eric Hector Hounkpè soutient que « Si nous voulons du Fitheb et moi je le veux, totalement autonome, et j'ai une politique simple ».
Il ajoute : « actuellement, je suis dans plus d'Etat, moins de financement extérieur. Ensuite, je passerai à plus de nations moins d'Etat et j'aurais réglé ».
C'est dans cette vision qu'il pense évoluer pour porter autrement le festival. « Nous sommes dans une phase intermédiaire. Quand quelqu'un te finance, il te demande de porter son idéologie », confie-t-il.
Giscard A.
Le 19è concours d'agrégation de médecine humaine, pharmacie, odontostomatologie, médecine vétérinaire et productions animales organisé par le CAMES se tient du 05 au 14 novembre 2018, à Libreville au Gabon.
Deux médecins, enseignants à la faculté de médecine de l'Université de Parakou ont décroché avec succès ce concours d'agrégation.
Ils sont deux enseignants à la faculté de médecine de l'Université de Parakou à être admis au 19è concours d'agrégation 2018 pour la section médecine humaine.
Le médecin Codjo Rodrigue Abel Assavedo, de l'Université de Parakou, candidat dans la section médecine humaine, option Chirurgie et spécialité ophtalmologie en sort 5ème parmi les 08 candidats déclarés admis.
Dans l'option, sciences fondamentales et mixtes, sur les 07 candidats ayant réussi à ce concours, Moutawakilou Gomina, aussi de l'université de Parakou décroche la 2 ème place pour le compte de la spécialité Biochimie.
L'Université de Parakou honorée
A travers ces deux réussites en médecine dans le cadre du concours d'agrégation au titre de l'année 2018, le Bénin, et particulièrement l'Université de Parakou vient d'être honorée.
La réussite de ces candidats au concours d'agrégation CAMES 2018, apporte non seulement une visibilité au pays mais aussi fait de l'Université de Parakou un haut lieu du savoir digne de nom.
Le concours d'agrégation
Le CAMES s'est doté d'un programme d'agrégation afin d'offrir aux institutions d'enseignement supérieur des pays membres des enseignants et des chercheurs qualifiés dans les sciences médicales et dans les sciences juridiques, économiques et de gestion en aménageant une voie courte pour l'accès au corps des Maîtres de conférences.
L'Agrégation CAMES comporte deux concours, qui se déroulent en alternance : le concours de Médecine, Pharmacie, Odontostomatologie, Médecine vétérinaire et Productions animales d'une part qui se tient les années paires, et le concours de Sciences Juridiques, Économiques et de Gestion, d'autre part, qui se déroule les années impaires.
Les jurys internationaux chargés de l'évaluation des candidats font appel à d'éminents représentants des communautés universitaires des pays membres et des pays partenaires au rang desquels on compte la France, la Belgique, le Canada, le Maroc et la Tunisie.
Depuis sa création en 1968, plusieurs missions ont été assignées au CAMES. Il s'agit entre autres d'assurer la promotion et favoriser la compréhension et la solidarité entre les États membres, d'instaurer une coopération culturelle et scientifique permanente entre les États membres, de collecter et diffuser tous documents universitaires ou de recherche, de préparer les projets de conventions entre les États concernés dans les domaines de l'Enseignement Supérieur, de la Recherche et de contribuer à l'application de ces conventions. Aussi, a-t-elle pour mission de coordonner les systèmes d'Enseignement Supérieur et de la Recherche afin d'harmoniser les programmes et les niveaux de recrutement dans les différents établissements des pays membres.
Le CAMES regroupe 19 pays membres et son secrétaire actuel est le professeur Bertrand Mbatchi.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La Conférence Citoyenne de développement de Dogbo (CCDD), a tenu son congrès extraordinaire, ce samedi 10 novembre 2018. Au terme des travaux, les militantes et militants du CCDD à travers la devise ‘'S'unir ou disparaître'', ont affirmé leur adhésion au ‘'Bloc Républicain'' dans le cadre de la réforme du système partisan.
Selon Vincent Codjo Acakpo, maire de la commune de Dogbo, il est temps que les fils et filles de Dogbo se prennent en charge politiquement et se donnent la main pour le développement de leur commune.
Au nom des cadres et personnalités, il a pris l'engagement de rassurer le chef de l'Etat que « Dogbo est dans sa vision, Dogbo l'a été au commencement et y demeure jusqu'à la fin ».
Pour Gabin Dégbey, président du CCDD, ce mouvement est initié dans le but de relever un défi, celui de lier les hommes politiques à leurs bases.
Rendant officielle la décision du congrès, il a informé que le congrès a approuvé la fusion du CCDD au ‘'Bloc Républicain''. Cette fusion, précise le président, se traduit par la perte du nom et du logo CCDD par la voie de fusion absorption. « Désormais, nous allons grandir en tant que militants du ‘'Bloc Républicain », s'est-il réjoui.
Très heureux du choix fait par le CCDD, Assan Séïbou, représentant du ‘'Bloc Républicain'', a rassuré que les portes sont ouvertes. « Battez-vous dans le ‘'Bloc Républicain'', le boulevard est grand pour vous. Entendez-vous et vous allez monter », a-t-il lancé.
Les militants et militantes se sont séparés très confiants du succès de leur bloc au prochaines joutes électorales.
F. A. A.
Invité sur l'émission Zone Franche de ce dimanche 11 novembre 2018, le président du Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (Cos-Lépi), Janvier Yahouédéou a fait un état des lieux du processus d'actualisation de la Lépi. Il a apprécié aussi la gouvernance actuelle qui pour lui fait de bonnes choses et mérite d'être accompagnée.
La liste électorale actualisée sera prête en janvier prochain. C'est ce qu'on peut retenir de l'intervention du président du Cos-Lépi ce dimanche sur l'émission Zone Franche. Pour le moment, Janvier Yahouédéou estime que la première phase est en cours et le comité technique a fait son travail jusqu'à ce que les listes ne soient affichées. Il invite les populations à aller vérifier et annoncer d'éventuelles corrections s'il y a lieu. « Nous avons fait l'affichage, nous avons demandé aux populations de vérifier. Si vous avez changé de domicile, s'il y a eu de décès, vous signalez », informe-t-il.
Le président du Cos-Lépi souligne aussi que ceux qui ont perdu leur carte d'électeur peuvent se rapprocher de la police pour se faire délivrer un certificat de perte. Ce qui permettra au Cos-Lépi de leur délivrer le duplicata. « Après ça, il y a ceux qui ont perdu leur carte d'électeur qui peuvent aussi se faire délivrer le duplicata », confie-t-il.
Dans la suite du processus, le président du Cos-Lépi fait savoir que ceux qui n'étaient pas enrôlés pourront l'être après la décision de la Cour constitutionnelle. Il demande à ce que ceux qui n'étaient peut-être pas au pays au moment où on a établi la liste dont les noms n'y figurent pas dans les bases de données à faire recours à la Cour constitutionnelle pour qu'ils puissent être enrôler dans la base et avoir leur carte.
Janvier Yahouédéou souligne que dans les prochains jours, « il y aura un redéploiement des kits pour enrôler ceux qui n'avaient pas été enrôlés dans la base ». Ceci, après avoir ajouter à la base ceux qui viennent d'avoir 18 ans depuis la dernière actualisation.
Il met l'accent sur le budget qui pour lui est moindre que celui de tous les autres Cos-Lépi.
Le budget est un peu au-delà de deux milliards de francs CFA.
M. Yahouédéou rappelle aussi le problème relatif aux démembrements avec un nombre élevé de représentants dans les localités. Mais les textes ont corrigé cette situation.
Précisant les démarches fait par le comité qu'il préside surtout en direction des présidents d'institutions, il fait comprendre que c'est certainement ce qui fait que les choses n'ont pas été très difficile qu'auparavant. Aussi, a-t-il rappeler que pour les autres comité, le gouvernement a tendance à tirer et ne pas mettre à disposition les moyens. ''Ici, ce n'est pas le cas. Je remarque la volonté du chef de l'Etat à ce que les choses se déroulent vite'', a-t-il confié.
Pour lui, il n'est pas question de réimprimer des cartes pour tout le monde. « Les cartes que vous avez sont valables jusqu'en 2021 », précise le président du Cos-Lépi. Il indique que « les cartes actuelles sont des cartes biométriques ». L'opération en elle-même, prend fin en décembre. Pour Janvier Yahouédéou, « ce n'est que vers 20 et 25 janvier 2019 que nous prendrons contact avec la CENA pour distribuer les cartes ».
Il n'a pas manquer de préciser que la Lépi et le Ravip sont deux processus qui se ressemblent mais sont carrément opposés.
La Lépi est politique alors que le Ravip est purement social.
La question de la gouvernance
Janvier Yahouédéou n'a pas manqué de dire sa lecture de la gouvernance actuelle. Il a fait l'éloge du gouvernement et son chef car pour lui, « les Béninois auront à regretter le président Talon après son départ. Quelqu'un qui n'a pas peur d'être impopulaire et fait son travail sans problème ». En réponse aux réformes politiques, il dira par exemple que « la réforme du système partisan permet de former les grands blocs ». M. Yahouédéou souligne que cette réforme n'interdit pas la création de partis mais encourage la formation de grands partis. Pour lui, « ce qui est à craindre est qu'il faut remplir un certain nombre de conditions pour être élu maintenant ». Et à partir de là, c'est une obligation pour certains de partir en bloc.
« L'esprit n'est pas d'empêcher quelqu'un de créer son parti. S'il a les moyens il peut créer », indique-t-il. Janvier Yahouédéou pense qu'à l'étape actuel, ce sont les responsables de partis qui doivent expliquer le bien fondé des réformes à leur militants.
Pour lui, « les électeurs suivent leur leader. C'est à nous d'informer nos électeurs ».
L'opposition et ses soucis
« Notre opposition actuelle n'est pas forte. Elle laisse le président Talon fait son travaille. L'opposition actuelle ne fait pas paniquer le gouvernement, elle se verse dans les insinuations sans preuve », indique le président du Cos-Lépi.
De part sa lecture des faits, il pense que l'opposition fait du dilatoire et peut mieux s'organiser. Pour lui, l'opposition doit faire des enquêtes et sortir des choses vraies qui feront peur au pouvoir. « J'invite l'opposition à laisser les querelles », indique-t-il.
Concernant certains citoyens qui ont quitté le territoire national, il rappelle que, « du temps de Boni Yayi, on a connu des exilés politiques. Mais aujourd'hui, ce sont des gens qui sont appelés à répondre devant la justice et qui ont fui. Moi, je ne parle pas là d'exilés politiques ». Refusant qu'on parle d'acharnement politique contre X ou Y, Janvier Yahouédéou dira que « si le président Talon ouvrait le dossier Cen Sad, le dossier Icc, on dira que le président Talon fait mal ». Néanmoins, il estime que « pour l'instant, je crois qu'il se bat bien. Raison pour laquelle je l'accompagne. Il faut l'accompagner ».
Janvier Yahouédéou pense que « l'esprit fondamental de la gouvernance actuelle est de recadrer le Béninois ».
Il reconnaît que la situation économique des populations n'est pas au beau fixe. « Ça chauffe vraiment aujourd'hui. Tout le monde sent la chaleur », martèle-il.
Le président du Cos-Lépi pense que « Pour avoir un nouveau Bénin, il faut que tout le monde accepte traverser cette période. Quand le bébé sortira, on va oublier cette période. C'est nécessaire qu'on traverse cette période », conclut-il.
Giscard A.
Le ‘'Bloc Républicain'' s'est agrandi avec l'entrée du Rassemblement pour l'unité nationale et la démocratie (Rund). Les militants et militantes du parti l'ont fait savoir à l'occasion du Conseil national tenu, ce samedi 10 novembre 2018, à Cotonou. « Unité, Probité et Action », c'est la devise qui sous-tend désormais les actions du Rund aux côtés du chef de l'Etat Patrice Talon.
Selon le porte-parole du parti, Louis Fidégnon, ce choix ne relève pas du hasard. Pour lui, c'est fort des actes grandissants que pose le président de la République dans le cadre du Pag (Programme d'actions du gouvernement) que les militants et militantes du Rund réunis sur toute l'étendue du territoire national, ont décidé solennellement de l'accompagner en soutenant la réforme du système partisan à travers leur adhésion au ‘'Bloc Républicain''. Une adhésion qui vise selon Louis Fidégnon, à garantir au peuple béninois, un environnement sociopolitique sain et durable.
Le représentant du ‘'Bloc Républicain'' présent au conseil, Assan Séïbou a rappelé que pendant plus de 24 ans, le Rund a contribué au combat politique du pays et a influencé à des moments donnés, l'histoire politique du Bénin. « Vous avez été des acteurs, vous avez été des témoins et aujourd'hui, vous vous mettez en posture de bâtisseurs du nouveau », a-t-il témoigné.
Les militantes et militants au cours des travaux du conseil, ont rendu hommage à Idrissou Ibrahima, fondateur du parti.
F. A. A.
Le Bénin se révèle de plus en plus au monde. Outre les réformes entreprises au Bénin, le chef de l'Etat Patrice Talon ne rate aucune opportunité pour vendre l'image du pays devant les grands investisseurs étrangers. Le dernier coup de maître est celui devant les investisseurs norvégiens.
Vendre l'image du Bénin à l'extérieur. C'est ce à quoi s'atèle chef de l'Etat Patrice Talon depuis quelques mois. Ayant entrepris des réformes salutaires propices à l'investissement, le chef de l'Etat s'investit à faire appel aux grands investisseurs.
Au cours de son dernier voyage en Norvège, Patrice Talon a déclaré devant les investisseurs que « toutes les occasions comme celle-ci sont bonnes pour parler de l'Afrique, pour parler de mon pays le Bénin ». Le chef de l'Etat a battu en brèche toutes les idées préconçues collées à l'Afrique depuis des années. « La problématique qui nous concerne tous est d'abord la mauvaise connaissance de l'Afrique. Les perceptions qui ne sont pas conformes à la réalité de ce continent. Ce qui évidemment freine la découverte de ce continent, freine les investissements, freine la découverte des opportunités de développement des affaires de ceux qui ont la vocation d'investir pour gagner de l'argent », à expliqué le président de la République.
Il a souligné que « L'Afrique en général mais les pays d'Afrique en particulier offrent différemment des opportunités, des environnements, des conditions de découverte et d'investissement. Les pays du Nord ne connaissent pas beaucoup l'Afrique ».
Patrice Talon a fait comprendre aux investisseurs que l'image réelle de l'Afrique réside dans sa richesse et les nombreuses opportunités qu'elle offre à ses partenaires privilégiés que sont les investisseurs.
« Les opportunités sont immenses. Ceux d'entre vous qui oseront lire un peu plus sur le Bénin, venir au Bénin pour un ou deux jours et prendre le risque d'investir, verront combien il est intéressant d'investir au Bénin », a confirmé Patrice Talon.
Cet appel aux investisseurs témoigne de la volonté du chef de l'Etat à faire du Bénin la plaque tournante des investisseurs dans la sous régions ouest africaine.
Les nombreuses réformes engagées dans le secteur des affaires rendent compte de ce qu'il entend faire du Bénin dans les prochaines années.
Loin d'être un quémandeur, le chef de l'Etat a démontré devant les investisseurs norvégiens que le développement des pays africains repose sur les investissements privés. Selon lui, « l'investissement privé génère plus de résultats. C'est pourquoi, il est aujourd'hui nécessaire et indispensable que l'investissement privé soit reconnu comme le véritable moteur de développement des pays africains ».
Il a affirmé haut et fort devant ses hôtes : « J'ai dit au Premier ministre (...) que je n'avais aucune demande à la Norvège, que je ne suis venu demander ni de l'aide au développement ni un accompagnement particulier. Je suis venu demander au gouvernement norvégien un peu d'attention, d'observer le Bénin, de constater combien ce pays est en train de changer à l'instar de certains pays d'Afrique. (...). ». C'est la preuve que la vision partagée par le chef de l'Etat au peuple béninois lui tient à coeur. Celle d'opérer des réformes salutaires pour le décollage effectif du pays. Il n'a pas manqué d'étayer de part son expérience personnelle, la réalité des faits. « Je viens du secteur privé et j'ai vu combien l'effort et parfois même peu d'effort et un peu de sérieux suffisent à partir de zéro pour arriver au sommet très rapidement en Afrique. C'est mon expérience personnelle qui m'a motivé à m'engager en politique et montrer qu'on peut changer nos pays très vite », a-t-il expliqué.
Pour Patrice Talon, « l'opportunité existe » même si « l'environnement et les conditions d'investissement n'accompagnent pas ceux qui veulent investir », aujourd'hui. « Beaucoup de pays africains font des efforts nécessaires pour améliorer cet environnement », a reconnu le président. Il fait référence au Bénin qui depuis quelques années se fait remarquer. « C'est l'exemple du Bénin que j'ai l'honneur de conduire depuis trois ans et dans lequel nous faisons des réformes extraordinaires pour changer cette perception », martèle-t-il. Aussi, confirme-t-il dans son discours devant les investisseurs norvégiens que « les pays d'Afrique de l'Ouest sont des pays magnifiques. Ce sont des pays où il y a une certaine transformation en cours ».
Le président de la République a montré pourquoi, il est indispensable aux investisseurs de faire l'expérience béninois. « Le Bénin est un pays de référence en Afrique de l'ouest. C'est la porte d'entrée des pays de la Cedeao qui constitue l'un des plus grands marchés intégrés d'Afrique avec plus de 300 millions de consommateurs. Les opportunités sont immenses », a-t-il renchéri.
Patrice Talon n'a raté aucune occasion pour révéler le Bénin aux investisseurs norvégiens, qui sont visiblement séduits par son discours.
Giscard AMOUSSOU
Axée sur le thème « Théâtre, engagement civique et social pour un développement durable au Bénin, en Afrique et dans le monde », la 14ème édition du Festival international de théâtre du Bénin aura lieu du 16 au 24 novembre 2018.
Invité du club de presse hebdomadaire ‘'Café médias plus'', ce vendredi 09 novembre 2018, le directeur Erick-Hector Hounkpè a présenté les grandes innovations de cette 14ème biennale du Fitheb. Il s'agit notamment de l'installation du Marché Actif du Théâtre en Afrique (MATA), de l'ISF, de la formation des journalistes culturels de l'Uemoa et du baptême de 02 salles du Fitheb.
Porto-Novo, Cotonou, Lokossa, Abomey, Parakou, Natitingou, voilà les 06 grandes villes qui vont accueillir les manifestations de cette 14ème biennale du Fitheb prévu pour se dérouler du 16 au 24 novembre 2018. Une édition qui sera marquée par de grandes innovations. L'une de ces nouveautés est l'installation du Marché Actif du Théâtre en Afrique (MATA) qui a pour but selon le directeur du Fitheb, de permettre la circulation de nos créations et « (...) faire en sorte que les créateurs africains aient leurs marchés de diffusion ».
Le Fitheb envisage à travers son initiative « l'impact Social du Fitheb » (ISF), l'organisation d'une journée de salubrité avec les journalistes culturels au stade Mathieu Kérékou.
Aussi, est-il prévu une formation de 03 jours au profit des journalistes culturels de l'UEMOA qui sera animée par le Pr Sawadogo et Pascal Zantou.
Deux salles du Fitheb seront également baptisées. Il s'agit de la petite salle bleue du Fitheb du nom du feu Antoine Dadélé alias Darastone, l'un des fondateurs du Fitheb et la salle de conférence où se tiennent les sessions du Conseil d'administration du Fitheb, qui portera désormais le nom de Oscar Kidjo. Ce dernier fut administrateur dudit Conseil jusqu'à sa mort le 12 juillet 2018.
Outres ces innovations, le Fitheb va se rendre à la prison civile de Cotonou pour offrir un spectacle thérapeutique aux détenus.
Les spectacles du Fitheb
Le festival connaîtra la participation de plusieurs pays étrangers tels que le Togo, la Côte d'Ivoire, le Mali, le Niger, Madagascar, la Tunisie, le Burkina-Faso, la Belgique, Haïti, la France, la Chine.
Au Bénin, les spectacles de conte d'humour et de théâtre programmés sont entre autres : « Le Chroniqueur du PR », « Yêkou ou Le Conte Chez Nous », « Mon père est un Comique », « L'os de Mor Lam », « La Tragédie du Roi Césaire », « 7 Milliards de voisins », « 25 Décembre », « Touch My Body, Don't Touch My Body », « Tache noire sur le cœur » et « La honte du prétexte ou Une leçon de calcul ».
En ce qui concerne les spectacles de l'étranger, il y a « Le Fabuleux destin d'Amadou Hampâté Bâ » de (France, Burkina, Mali), « Je suis Charlotte » du Cameroun, « Palabres de Cordonnier » du Togo, « L'Humanité Plage » du Burkina Faso, « L'Ecrivain public » de la France, « Qui es-tu, toi qui m'entraînes ? » de la Côte d'Ivoire, « Chemins de fer » d'Haïti, « Les voix de... » de Madagascar, « Violences » de la Tunisie. La Chine va offrir un spectacle jeune public.
Selon le directeur Erick-Hector Hounkpè, ces différents spectacles ont été choisis en terme de sujets et d'esthétique pour permettre à tout le monde de s'y retrouver.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
La coalition Bénin En Route (BER) a tenu son congrès extraordinaire, ce samedi 10 novembre 2018, sur l'esplanade du stade municipal à Dangbo. Occasion pour les militantes et militants d'annoncer leur entrée dans le Bloc Républicain.
C'est Dangbo que la coalition Bénin en Route a choisi pour annoncer au peuple sa fusion dans le Bloc Républicain. Une annonce survenue suite au congrès extraordinaire de la coalition en présence des militantes et militants de BER. Ils ont tous donné leur accord de principe aux dirigeants du parti pour se conformer à la nouvelle donne en tant que force politique de la mouvance présidentielle. Une logique conforme à la vision des partis soutenant le chef de l'État.
Le président de BER, Jean-Baptiste Hounguè, n'a pas hésité à réitérer le soutien sans condition de la coalition aux réformes menées par le président Patrice Talon. Il dit son satisfécit pour ses actions tout en le remerciant pour sa détermination et sa volonté de révéler le Bénin.
Il s'agit d'un acte responsable de la jeunesse soutenant les actions du chef de l'État.
La coalition a démontré au cours de ce rassemblement sa force politique en matière de mobilisation dans la commune de Dangbo.
Le chef de l'État n'a donc rien à craindre au regard de la volonté déterminée de cette jeunesse réunie au sein de la coalition BER. Plusieurs chefs de partis ont honoré de leur présence ce grand rendez-vous de la jeunesse à Dangbo.
La messe politique de Dangbo démontre une fois de plus que la jeunesse entend mettre le paquet au cours des prochaines élections pour ratisser large pour le chef de l'État.
Etaient de la partie, entre autres Eustache Akpovi, l'ancien ministre Hervé Hèhomey, Bernard Houngnibo, et le DG Anatt Thomas Agbéva.
Giscard A.
En marge de sa visite de travail à Olso, en Norvège, le Président de la République a eu une rencontre vendredi dernier, avec les Béninois vivant en Norvège. Ces derniers ont manifesté leur soutien et leur attachement face aux efforts du gouvernement béninois depuis 02 ans et ont fait des doléances.
Rassemblant entre autres étudiants, entrepreneurs et autres citoyens vivant en Norvège, la diaspora béninoise a profité de cette rencontre avec le président de la République pour lui manifester son soutien.
La séance d'échanges qui a été introduite par l'ambassadeur du Bénin en Norvège, Eusèbe Agbangla, a enregistré deux grandes doléances.
L'une des doléances faites au Chef de l'Etat concerne leur volonté de maintenir la nationalité béninoise tout en ayant celle norvégienne. Aussi, souhaitent-ils être dans une démarche inclusive et participative, mieux renseignés sur les opportunités offertes par le gouvernement actuel. Ceci dans le but de faciliter leur retour et leur réinsertion aux pays au terme de leurs études ou carrières.
« Je ne pouvais pas venir jusqu'ici sans partager avec vous ces quelques moments fraternels, chers compatriotes », a déclaré le président Talon. Il a instruit Aurélien Agbénonci, ministre des Affaires Etrangères en relation avec le Garde des Sceaux, ministre de la Justice, à accorder une attention particulière à la question de la double nationalité lors de la révision prochaine du code béninois de nationalité.
« Je tiens à ce que nos frères et sœurs vivant hors du territoire national et qui manifestent le vœu de conserver leur nationalité bien qu'en ayant celle de leur pays d'accueil, puissent le faire sans entrave. Notre peuple reste notre plus grande richesse », a-t-il ajouté.
Au terme de la rencontre, une photo de famille a été prise marquant ainsi la fin du séjour en Norvège du président Talon.
La délégation présidentielle a mis le cap sur Cotonou dans la nuit du vendredi 09 novembre 2018.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Martial Dégbèssou, ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, est en détention depuis mardi dernier, à la prison civile de Lokossa. Et pour cause, l'inculpé serait l'auteur principal d'un scandale sexuel ayant conduit aux faits d'avortement constatés sur 02 prisonnières.
Selon les informations, l'ancien régisseur de la prison civile d'Abomey, le capitaine Martial Dégbèssou, a été déjà présenté au procureur de la République près le tribunal d'Abomey, et a obtenu une mise en liberté sous caution.
Mais depuis le mardi 06 novembre, il n'est plus libre de ses mouvements après sa dernière comparution.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Un malfrat a été mis hors d'état de nuire par les éléments de la police Républicaine, dans la matinée de jeudi 8 novembre 2018.
Il faisait partie d'une bande, qui préparait une opération aux alentours d'une banque de Bohicon.
Le présumé braqueur a été tué en agressant les agents de la police, lors de son arrestation. L'un de ses complices a réussi à s'enfuir.
Le gang était recherché après un récent braquage au cours duquel les braqueurs ont emporté plus de 2 millions FCFA.
Les bandits étaient aux aguets dans un bistrot non loin d'une banque, lorsque les éléments du commissariat central de la ville ont fait éruption sur les lieux. Dans la foulée, ils ont sommé les riverains de vider les lieux afin de mieux contrôler la situation. Un membre de la bande des malfrats a pris la fuite. Le second est menotté et déposé dans le véhicule de commandement de la police. Le malfrat a alors riposté en se projetant hors du véhicule pour se diriger vers un sac contenant des armes et des munitions. Il s'est engagé dans une altercation avec la police malgré les menottes. Face à la situation, la police a dégainé pour le maîtriser. Il a reçu trois balles dans les jambes mais a succombé à ses blessures.
Selon les informations, les bandits équipés d'armes de guerre seraient de nationalité nigériane.
Une enquête est ouverte.
Les populations ont salué l'intervention des forces de sécurité qui ont réussi à le mettre hors d'état de nuire.
Cette opération a été l'occasion pour le directeur départemental de la police républicaine, Martin Aloukou, d'appeler ses éléments à la vigilance. Il invite la population à collaborer avec les forces de sécurité qui assurent leur quiétude.
G. A.
Une nouvelle année judiciaire s'est ouverte, ce vendredi 09 novembre 2018, à la Cour d'appel de Cotonou. La cérémonie a été présidée par le Garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Séverin Quenum.
Se prononçant sur l'importance de la justice dans le processus de développement, le président de la Cour d'appel de Cotonou, Hubert Arsène Dadjo, a souligné qu'il s'agit de montrer son importance dans le processus de développement afin que le renforcement de la justice soit au cœur des préoccupations des autorités politiques. « Le développement équitable et durable en dépend aussi », a-t-il précisé. L'enjeu pour les pays, explique le président, n'est pas de mettre en place un système juridique et judiciaire qui rend justice, mais de les améliorer et de les renforcer afin d'obtenir une justice effective et efficace dans le but de favoriser un développement durable et équitable.
Selon le ministre de la justice et de la législation, les réformes récemment intervenues dans le secteur judiciaire concordent avec les nécessités de développement. Pour Séverin Quenum, il a été question d'apporter une réponse forte à la criminalité galopante au Bénin. Le développement durable, selon lui, ne se résoud pas au seul aspect écologique et économique ; il implique la prise en compte d'autres paramètres dont en particulier le travail des juges. Ce travail selon le Garde des sceaux, n'est pas des plus aisés « même si selon Voltaire, la fonction de juger est celle la plus belle de l'humanité ».
F. A. A.
A l'occasion de son séjour de travail à Olso, le chef de l'Etat, Patrice Talon s'est rendu, ce vendredi 09 novembre 2018, au Storting, la grande Assemblée, représentant le parlement norvégien. Accueilli par sa présidente Mme Tone Wilhelmsen Troen, le chef du gouvernement béninois à d'abord effectué une visite guidée des lieux. Patrice Talon a une séance de travail avec les parlementaires de la commission permanente des Affaires Etrangères et de la Défense du pays.
Lors de la visite guidée, la présidente du parlement norvégien a confié au chef de l'Etat qu'elle n'avait encore jamais visité le continent africain.
Le président de la République a donc invité Mme Tone Wilhelmsen Troen à fouler très prochainement le sol béninois. Un pays qui lui réserve un accueil chaleureux, lui a promis Patrice Talon.
Au cours de la séance de travail, le chef de l'État a eu de fructueux échanges avec les parlementaires norvégiens.
« Maintenant qu'un mémorandum d'entente régit la coopération entre nos deux pays, je vous invite, messieurs et mesdames les députés, à être plus attentifs aux transformations structurelles et profondes qui s'opèrent dans mon pays, le Bénin », a-t-il exhorté. Il a par la suite procédé à la signature du livre d'or du parlement.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Congo Airways ouvre désormais ses portes au Bénin et à tous les amoureux du voyage. A partir du 04 décembre 2018, la compagnie offre une nouvelle ligne Kinshasa- Douala-Cotonou, Douala-Kinshasa et ce, deux fois par semaine.
Toujours dans sa stratégie d'expansion, la compagnie aérienne nationale de la République démocratique du Congo offre une nouvelle ligne au Bénin. Elle sera opérationnelle à partir du 04 décembre 2018, avec deux vols par semaine, les mardis et jeudis suivant le trajet Kinshasa-Douala-Cotonou.
La ligne sera opérée en Airbus A320-200 configuré en 10 sièges en classe Affaires et 150 sièges en classe Economie. N'ayant pas de concurrence sur ce trajet, Congo Airways fait bénéficier de la promo de 50kg.
Pour plus de renseignements, les voyageurs désireux de s'offrir les services de la compagnie Congo Airways peuvent se rendre à l'adresse info@congoairways.com.
Avec Congo Airways, c'est « Le plaisir de voyage... ».
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le chef de l'Etat Patrice Talon, au cours de sa visite officielle à Olso, a rencontré les investisseurs norvégien à qui il a fait part, à travers un exposé sur l'économie verte des opportunité d'investissements en Afrique surtout au Bénin. Il a attiré l'attention des investisseurs norvégiens sur les avantages d'investir au Bénin et les opportunités offertes pour le retour à l'investissement. ( Lire l'exposé)
‹‹ Il ne reste qu'une seule solution pour les pays d'Afrique, c'est l'investissement privé››
''C'est pour moi un plaisir et un grand honneur de me retrouver parmi vous, en face des investisseurs de cette grande région du monde. Toutes les occasions comme celle-ci sont bonnes pour parler de l'Afrique, pour parler de mon pays le Bénin. Mais la problématique qui nous concerne tous est d'abord la mauvaise connaissance de l'Afrique. Les perceptions qui ne sont pas conformes à la réalité de ce continent. Ce qui évidemment freine la découverte de ce continent, freine les investissements, freine la découverte des opportunités de développement des affaires de ceux qui ont la vocation d'investir pour gagner de l'argent.
Comme l'a dit tout à l'heure le directeur de Norfund, l'Afrique est un immense champ d'opportunités et d'affaires. Mais ce continent paraît si loin. Les pays de ce continent se confondent. Quand on parle de l'Afrique on parle tout comme il s'agit d'un même pays. Mais les pays sont si différents, les risques sont si différents. Quand il y a une épidémie ou une guerre dans un pays qui est à 5000 km d'un autre, la perception de cette épidémie, de cette guerre, concerne également celui qui est à 5000 kilomètres. De sorte que pour investir en Afrique les investisseurs ont beaucoup de réticence. Les risques politiques, les risques de maladie, de corruption, le défaut de transparence sont autant de maux que la plupart des nations ont connus dans l'histoire de l'humanité. Mais ces maux restent dans la mémoire de manière permanente. Ils inhibent les envies d'investissement sur ce continent.
Monsieur le directeur, vous avez tout à l'heure parlé des taux de rendement des investissements en Afrique et vous avez parlé d'une cession d'actifs qui a été opérée en Afrique du Sud avec un rendement de 30%. Ces taux de rendements n'existent plus nulle part au monde. C'est attractif, c'est vrai mais c'est en même temps un handicap pour le développement des pays africains parce que nous savons que l'aide au développement ne peut pas suffire à transformer le continent africain.
En général, l'aide au développement souffre de la mauvaise gouvernance et la corruption a montré que malgré les aides dont les pays d'Afrique ont bénéficié, ces pays se sont peu développés. Aujourd'hui que l'aide au développement se raréfie et que la mauvaise gouvernance a montré les limites de cette aide, il ne reste qu'une seule solution pour les pays d'Afrique, c'est l'investissement privé. Un franc investi par le secteur privé crée plus d'emplois et plus de richesse et de développement que ce même franc investi par les Etats. Sur un franc investi par l'Etat, la moitié ou les trois quarts sont gaspillés en Afrique. Mais l'investissement privé génère plus de résultats. C'est pourquoi, il est aujourd'hui nécessaire et indispensable que l'investissement privé soit reconnu comme le véritable moteur de développement des pays africains.
Moi, je viens du secteur privé et j'ai vu combien l'effort et parfois même peu d'effort et un peu de sérieux suffisent à partir de zéro pour arriver au sommet très rapidement en Afrique. C'est mon expérience personnelle qui m'a motivé à m'engager en politique et montrer qu'on peut changer nos pays très vite. Pour revenir à la mauvaise perception des risques d'investissement en Afrique, je dois vous avouer que les taux de rendement qu'exigent les investisseurs sont malheureusement excessifs parce qu'un rendement qui est en dessous de 12, 15 ou 20% ne paraît pas attractif pour les capitaux investis sur ce continent. Le travers de cette perception est qu'aujourd'hui dans la globalisation, l'Afrique n'est plus compétitive.
Au-delà des matières premières brutes, les produits transformés en Afrique par des fonds privés investis ne rendent pas le coût final compétitif parce que les exigences de rendement sont trop élevées. Nous sommes dans un cercle un peu vicieux. Il faut investir en Afrique, nous sommes dans la globalisation mais l'investissement rend les coûts finaux largement supérieurs à ce qu'on obtient sur le marché européen ou asiatique. C'est l'une des raisons pour lesquelles d'ailleurs aujourd'hui on a du mal à capter la délocalisation parce que l'Asie s'émancipe énormément, la Chine se développe et les investisseurs ont une envie de délocaliser. Mais cette opportunité de délocalisation vers le continent africain, malheureusement, est freinée par les exigences de rendement élevé. Et c'est là que, Madame la ministre des Affaires étrangères, l'aide au développement peut accompagner l'investissement privé étranger en Afrique. Nous avons mis en place des outils qui permettent de freiner la perception excessive des risques.
Avec la Banque mondiale, beaucoup de pays ont mis en place des outils pour freiner les risques. Il faut que ces outils de couverture de risques soient densifiés et soient disponibles pour atténuer l'évaluation des risques d'investissement. Il faut également que l'aide au développement aide à trouver les moyens de faire des financements longs. Personne ne veut investir en Afrique et attendre 15, 20 ans pour amortir son investissement. Ça paraît trop long parce que là également le risque est surévalué. Quand on veut investir dans une centrale électrique et que l'on veut avoir un retour sur 10 ans, vous comprenez combien le taux de revenu du KW peut être élevé. Or il faut de l'énergie à bon marché pour alimenter les industries. Le continent africain est le continent sur lequel l'énergie est la plus chère. Comment faire pour investir dans l'industrie en Afrique et avoir de l'énergie à bon prix pendant que ceux qui investissent dans l'énergie veulent des retours trop rapides et des rendements trop élevés et n'ont pas des financements dans les termes convenables, c'est-à-dire des financements longs ?
Le thème de la conférence de ce matin, l'économie bleue, montre combien ce continent est vierge et disponible et offre des opportunités dans ce domaine.
Nos cours d'eau sont tellement des opportunités d'investissement. Mais là encore, si l'opportunité existe et est visible et que l'environnement et les conditions d'investissement n'accompagnent pas ceux qui veulent investir, les opportunités de l'économie bleue ont beau être là, dans 20, 30, 40 ans, nous serons toujours là, à la même place. Mais beaucoup de pays africains font des efforts nécessaires pour améliorer cet environnement. C'est l'exemple du Bénin que j'ai l'honneur de conduire depuis trois ans et dans lequel nous faisons des réformes extraordinaires pour changer cette perception. J'ai dit au Premier ministre que j'ai rencontré hier que je n'avais aucune demande à la Norvège, que je ne suis venu demander ni de l'aide au développement ni un accompagnement particulier. Je suis venu demander au gouvernement norvégien un peu d'attention, d'observer le Bénin, de constater combien ce pays est en train de changer à l'instar de certains pays d'Afrique. Et une fois que les uns et les autres auraient constaté que ce pays en matière de gouvernance, de transparence, de sérieux, d'ordre, d'assainissement de la justice, de la santé, une fois que cette perception serait nouvelle, je viendrai leur demander ce dont j'ai besoin comme aide. Il est impératif pour nous de nous révéler autrement à nous-mêmes puis de révéler autrement nos pays aux autres. L'Afrique en général mais les pays d'Afrique en particulier offrent différemment des opportunités, des environnements, des conditions de découverte et d'investissement. Les pays du Nord ne connaissent pas beaucoup l'Afrique.
L'Afrique australe et celle de l'Est sont les régions dans lesquelles vous osez un peu plus. Mais les pays d'Afrique de l'Ouest sont des pays magnifiques. Ce sont des pays où il y a une certaine transformation en cours. Le Bénin est un pays de référence en Afrique de l'ouest. C'est la porte d'entrée des pays de la Cedeao qui constitue l'un des plus grands marchés intégrés d'Afrique avec plus de 300 millions de consommateurs. Les opportunités sont immenses. Ceux d'entre vous qui oseront lire un peu plus sur le Bénin, venir au Bénin pour un ou deux jours et prendre le risque d'investir, verront combien il est intéressant d'investir au Bénin pour ne pas dire d'investir en Afrique. Madame la ministre des Affaires étrangères, je voudrais finir mes propos en adressant mes remerciements et les remerciements du gouvernement béninois tout entier pour l'opportunité de venir ici et de m'exprimer devant vous dans l'espoir que dans quelques années, le Bénin sera peut-être le premier partenaire africain de la Norvège.
Merci.
En marge de la visite officielle de Patrice Talon à Olso en Norvège du 07 au 09 novembre 2018, une table ronde a été consacrée au Bénin durant le 8ème sommet nordique et africain des affaires (NABA- Nordic African Business Summit).
Le président de la Chambre du commerce et d'industrie du Bénin (Ccib), Jean-Baptiste Satchivi, représentant les opérateurs économiques béninois, a rassuré les investisseurs norvégiens présents à l'hôtel Radisson blu scandinavia d'Oslo.
Cette table ronde dédiée au Bénin durant le 8ème sommet nordique et africain des affaires (NABA-Nordic African Business Summit), en Norvège a été l'occasion pour le représentant des opérateurs économiques béninois, Jean-Baptiste Satchivi de promouvoir la destination « Bénin » et valoriser le potentiel économique et touristique béninois.
Il a entre autres présenté le programme « Bénin Taxi », lancé en 2017 à Cotonou, qui s'est étendu progressivement dans les villes du pays.
« Ils sont très visibles et jaunes », décrit-il. Une couleur qui, renseigne Jean-baptiste Satchivi, est l'une des couleurs du drapeau du Bénin traduisant la richesse.
Le projet« Bénin Taxi », est d'abord une initiative à caractère social visant aussi la modernisation du pays.
« C'est pour vous dire que déjà au niveau de l'aéroport vous êtes bien accueillis », signale le président de la Ccib.
Il a persuadé les investisseurs norvégiens sur la disponibilité des hôtels car informe M. Satchivi au Bénin, il y a de plus en plus la construction de grands hôtels.
En invitant les hommes d'affaires de la Norvège à investir au Bénin, le représentant des opérateurs économiques béninois, les a rassurés que le pays leur offrira un accueil chaleureux.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le ministre de l'économie numérique et de la communication, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a procédé au lancement, ce jeudi 08 novembre 2018, à Cotonou, du Réseau Francophone des FabLabs d'Afrique de l'Ouest (ReFFAO).
Selon Aurélie Adam Soulé Zoumarou, “L'Afrique Numérique”, est le rêve de tous. Le gouvernement du Bénin rassure-t-elle, est convaincu que l'accompagnement de l'innovation numérique pour l'intégration des pays en voie de développement dans l'économie numérique mondiale, ne peut se faire sans une synergie d'actions.
Aurélie Adam Soulé Zoumarou dit avoir accueilli avec beaucoup d'intérêt cette initiative qui réunit des jeunes d'une dizaine de pays africains. « Les FabLabs sont constitués des acteurs importants de notre écosystème numérique », a-t-elle informé. Nourrissant l'espoir de voir ce creuset grandir et regrouper plus tard, tous les FabLabs francophones du monde, elle a rassuré ces jeunes du soutien du Réseau des ministres francophones en charge de l'économie numérique qui leur apportera l'accompagnement nécessaire pouvant garantir leur éclosion.
Elle a émis le vœu que ce réseau naissant devienne à terme, avec les efforts conjugués de tous, l'atelier francophone de l'économie numérique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Une table ronde sur la vie de Maman Albertina Sisulu, vaillante combattante qui a lutté pour les droits de la femme et de l'enfant a eu lieu, ce jeudi 08 novembre 2018, au Chant d'oiseau de Cotonou.
Entrant dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de cette icône, la séance organisée par l'Ambassade de l'Afrique du Sud a connu la présence de Son Excellence Noluthando Mayende-Sibiya, son homologue du Niger, Sandi Abdou, de Dr Mathole Moshekga, parlementaire sud-africain de l'ANC, du représentant de l'UNICEF M. Serge Akpaka et de l'ancienne coordonnatrice nationale de l'Ong Wildaf-Bénin, Me Huguette Bokpè. Plusieurs dirigeantes d'ONG et autres ont également pris part à cette rencontre.
« Cette table ronde fait partie des célébrations pour rendre hommage à cette femme remarquable, qui a joué un rôle en tant que fille, épouse, mère et dirigeante. (...) Maman Albertina m'a personnellement touchée et inspirée », a affirmé Son Excellence l'Ambassadeur Noluthando Mayende-Sibiya. Ce programme a été initié selon elle, pour pouvoir réfléchir sur la vie de Maman Albertina et parallèlement examiner la situation des femmes et des enfants en Afrique du Sud, au Bénin et sur le continent.
Donnant un aperçu sur la vie de Maman Albertina, Mme Mayende-Sibiya a mentionné qu'elle est née en 1918, à la même année que Nelson Rolihlahla Mandela.
De son vrai nom Nontsikelelo Thethiwe, elle a été baptisé Albertina. Après avoir terminé ses études secondaires, explique l'ambassadeur, elle s'est installée à Johannesburg en 1940 en tant qu'infirmière stagiaire au Centre hospitalier de la ville.
« Son histoire d'amour avec Walter Sisulu, l'a amenée à aimer l'idéologie de Walter et de ses amis, y compris Nelson Mandela. Elle a rejoint le Congrès national africain (ANC) », a-t-elle déclaré.
Ayant été plusieurs fois arrêtée et placée à l'isolement, Maman Albertina a su trouver des voies et moyens pour mener convenablement son combat.
En 1990, Maman Sisulu était au-devant de la scène lors de la création du Comité National des Droits de l'Enfant (CNDE), qui a eu l'assistance financière, administrative et humanitaire de l'UNICEF.
Activiste hors pair
La création de cette organisation qui travaille en faveur des droits des enfants a permis à l'UNICEF de s'installer dans le pays en ouvrant un bureau en Afrique du Sud. A son décès en juin 2011, l'UNICEF lui a rendu un vif hommage.
Pour l'Ambassadeur Mayende-Sibiya, Maman Albertina est une femme dynamique, une « championne de droit de la femme et de l'enfant ».
Le représentant de l'UNICEF, Serge Akpaka a fait part de la contribution de son organisation pour la prévention de la violence et de l'exploitation des enfants et des femmes.
Il a présenté le cadre juridique existant au Bénin. En matière de droits de l'enfant informe-t-il, le pays a ratifié plusieurs lois. Il s'agit notamment de la rectification de la convention internationale relative aux droits de l'enfant (CDE) et la charte africaine des droits et du bien-être de l'enfant (CADBE).
Au niveau national, signale Serge Akpaka, il y a la récente promulgation du code de l'enfant qui est un document relativement exhaustive. Mais le représentant de l'UNICEF note que malgré cela les violences des enfants persistent dans les familles, les écoles, et au sein de la communauté. Selon lui, la vulnérabilité des enfants s'amplifie à cause de l'impunité des actes de violence et d'un environnement favorable à la dénonciation.
D'après l'enquête MICS en 2014, 91% des enfants de 1 à 14 ans au Bénin ont subi une agression soit physique ou psychologique, 8,8 % des femmes de 15 à 49 ans ont été mariées ou en union matrimoniale avant l'âge de 15 ans, 32 % des filles du même âge étaient en union matrimoniale avant l'âge de 18 ans.
Face à cette situation, l'UNICEF ces dernières années a mené plusieurs activités. Une campagne dénommée « tolérance zéro contre le mariage des enfants » a été faite.
Elle a impliqué le gouvernement, les leaders traditionnels, les artistes et les jeunes de la plateforme de l'organisation qui ont assuré la couverture digitale à travers les réseaux sociaux. Cette campagne a eu des impacts préliminaires notamment le nombre accru de dénonciations formelles et informelles de mariage des enfants.
Le combat de Maman Albertina, toujours d'actualité
« C'est une grâce que nous avons reçu par nature d'être multitâches », s'est réjouie Me Huguette Bokpè, ancienne coordonnatrice nationale de l'Ong Wildaf-Bénin. Selon l'avocate, la vision du réseau Wildaf-Bénin est de voir l'avènement d'un Bénin où toutes les femmes connaissent leurs droits et en jouissent effectivement. Pour y parvenir, l'ONG utilise plusieurs moyens tels que : la formation, l'éducation, la sensibilisation, le plaidoyer, la défense et la prise en charge des victimes.
La mission que Maman Albertina a reçu est pour elle une mission universelle qui est toujours d'actualité puisque nous vivons les même maux. Outre le poids de l'apartheid explique-t-elle, Maman Albertina luttait en tant que défenseur des droits des femmes, contre un système patriarcal avec la division sociale des rôles, contre l'exclusion des femmes du marché du travail, les inégalités dans les rémunérations, la présence massive des femmes dans l'emploi domestique et agricole, l'absence de la vie publique et politique des femmes.
« Ces combats pour lesquels, Maman Albertina Sisulu a lutté à son époque est encore d'actualité. Nous devons poursuivre ce combat, pour l'éducation des filles, pour l'autonomisation de la femme », a martelé Me Huguette Bokpè.
Elle a évoqué plusieurs cas où les femmes, même en état de violence, préfèrent subir plutôt que d'avoir le courage de dénoncer au risque de se voir bannir de leur foyer. Raison pour laquelle, il faut selon Me Huguette Bokpè, des structures qui dans ces cas-là, peuvent accueillir et héberger ces victimes.
« Nous avons besoin de jeunes, passionnés et volontaires », signale-t-elle.
Selon les statistiques de la 5ème enquête démographique et de santé qui a été réalisée pour la période 2017-2018 par l'INSAE, 32 % des enfants souffrent d'un retard de croissance liée à la malnutrition, 55 % de femmes âgées de 15 à 49 ans n'ont aucun niveau d'instruction, une adolescente sur cinq a déjà commencé une vie reproductive, et 25% seulement de femmes ont un niveau secondaire. A tout cela s'ajoute la faible participation des femmes à la vie publique et politique et à la prise de décision.
‹‹ Le combat est encore d'actualité (...) ››
« Cette célébration est pour nous un rappel, pour que nous puissions savoir que le combat est encore d'actualité et qu'il faut l'intensifier », a-t-elle conclu.
Les participantes de cette table ronde après avoir relevé le bien-fondé de la table ronde ont apporté diverses contributions sur le sujet.
L'ambassade de l'Afrique du Sud n'a pas manqué de remercier tous ses partenaires pour leur soutien et accompagnement, ainsi que tous ceux qui ont participé aux activités effectuées dans le cadre de la célébration du centenaire de naissance de Nelson Mandela et de Maman Albertina Sisulu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le Président de la République, Patrice Talon s'est rendu ce jeudi 08 novembre 2018 au palais royal d'Oslo où il a été reçu par le roi norvégien, Sa Majesté Harald V. Les deux personnalités se sont entretenus en tête-à-tête.
Pour une première fois dans l'histoire des deux pays, un président béninois a été reçu par le roi de Norvège.
C'est dans le cadre d'une visite en à Olso que le Président Talon a rendu visite à son hôte. Le chef de l'État est allé visiter le roi dans le cadre de la relance de la coopération bilatérale entre le Bénin et la Norvège.
Avant cette rencontre, le chef de l'État a procédé avec le premier ministre norvégien, à la signature d'un mémorandum d'entente de coopération, le mercredi 7 novembre 2018. Ceci témoigne donc de la volonté des autorités norvégiennes à renforcer les liens de coopération entre les deux pays.
Ce qu'a souligné, Sa Majesté Harald V, lors des échanges avec le président Patrice Talon.
La délégation béninoise conduite par le chef de l'État a été convié à un dîner d'amitié offert par le roi Harald.
G.A.