You are here

24 Heures au Bénin

Subscribe to 24 Heures au Bénin feed 24 Heures au Bénin
Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
Updated: 34 min 35 sec ago

Des leaders de l'UP présentent leurs vœux aux notables et chefs de culte

Mon, 01/28/2019 - 17:16

Les leaders de l'Union Progressiste de la 17ème circonscription électorale ont au cours de ce week-end organisé une grande rencontre de présentation de vœux aux notables, chefs de culte, chefs de collectivités et sages de l'arrondissement de Comé. Ceci dans le but de perpétuer une tradition vieille de quelques années.
Ils ont renoué avec les vieilles habitudes. Plus de soucis à se faire dans la 17ème circonscription électorale. Expedit Houessou, Olivier N'Stugan, Euric Guidi, Charles Gagnon et d'autres leaders politiques de la 17e circonscription électorale ont organisé, ce dimanche 27 janvier, une grande rencontre avec les notables, chefs de culte, chefs de collectivités et sages de l'arrondissement de Comé. Il s'agit pour eux de relancer la traditionnelle cérémonie de présentation de vœux mise en veilleuse depuis 2012. Selon Euric Guidi, cette réunion vise à formuler les voeux de bonne santé et de prospérité aux gardiens des traditions et à leur faire part de la nouvelle alliance politique qui se tisse entre les leaders politiques de la localité grâce à la création du parti Union Progressiste.
" Vous avez toujours prôné l'Union des fils et filles de Comé, nous travaillons à taire nos querelles pour nous concentrer sur le développement et le mieux-être de nos communautés ", soutient-il.
A leur tour, leurs hôtes les ont encouragés à renforcer cette union retrouvée. Ils ont exprimé leur détermination à les accompagner dans leurs projets politiques et les choix qu'ils feront lors des prochaines législatives.
" C'est l'union qui amène la barque à l'eau'', soutient le porte-parole des sages qui invite les leaders politiques de l'UP à perpétuer cette tradition.
" Comé sera toujours debout. Nous n'avons jamais marchandé notre engagement politique en dehors de vous. Tout ce que nous faisons, c'est ensemble avec vous que nous décidons. Ce sera le cas lors des prochaines échéances, insiste Expedit Houessou qui rassure que Comé jouera sa partition à fond pour convoyer un grand nombre de députés UP à l'Assemblée nationale.
G.A.

Categories: Afrique

Les Chinois intéressés par le Cajou et le Soja béninois

Mon, 01/28/2019 - 16:30

Le Bénin à travers la société Label Bénin a pris part à Shanghai en Chine, à la première édition de l'exposition internationale des importations de la Chine (China International Import Expo – CIIE). Une exposition qui présente des opportunités de rencontre, d'échanges entre investisseurs, promoteurs et clients.
A l'occasion de ce grand rendez-vous d'affaires, les opérateurs chinois ont manifesté beaucoup d'intérêt pour le Cajou et le Soja du Bénin. La preuve en est la collaboration avec un client d'une entreprise de la Province de Jiangsu en Chine. Label Bénin a reçu un client en quête de noix de Cajou. Cette exposition fut également l'occasion pour les nouveaux partenaires dont le Bénin, de s'entretenir sur la chaîne de production de cette filière, de la culture jusqu'à la transformation et l'emballage des produits finis.
Un autre promoteur d'entreprises en quête d'un marché où s'approvisionner en Soja, s'est aussi rapproché du représentant béninois.
Au terme des changes, les deux patrons d'entreprises et le fournisseur béninois sont tombés d'accord sur les clauses de collaboration. Pour marquer cette nouvelle ère du Cajou et du Soja béninois, les partenaires ont procédé à la signature d'un mémorandum d'entente à la grande satisfaction des partenaires chinois.
Au regard de la quantité importante de Cajou et de Soja attendue par les Chinois, la société Label Bénin a ratissé large. Elle a bénéficié de trois rencontres soldées à chaque fois par la signature du mémorandum d'entente.
Un acte qui montre que le Bénin dispose d'importants atouts.
Les partenaires chinois ont par ailleurs promis de visiter les installations béninoises très prochainement pour s'assurer des normes de qualité, étant donné que la qualité des produits agricoles revêt un intérêt particulier.
Cette phase sera précédée des documents qui certifient de la qualité, notamment la qualité bio, qui préoccupe beaucoup les partenaires.
Selon les opérateurs chinois, le Bénin possède de réelles potentialités du point de vue qualité et du prix dans la fidélisation de des clients. Ce qui constitue un atout non négligeable dans la fidélisation des clients, un soutien de taille et un exploit.
Ces rencontres répondent à l'analyse permanente des besoins exprimés par les clients dans la base des données et visent à mettre sur orbite, les opportunités du monde des affaires afin de permettre aux entreprises et partenaires de pourvoir mieux s'orienter. Lorsque les organisateurs marquent leurs accords, ils invitent les partenaires à l'exposition CIIE. Ce qui leur permet de finaliser les échanges entamés et de procéder sur les lieux à la signature du contrat de partenariat.
Cette première édition a connu la participation de plus de 250 représentants d'entreprises.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Encore 10 milliards FCFA pour offrir le liquide précieux aux populations

Mon, 01/28/2019 - 16:13

Le ministre de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI a procédé à la signature, ce lundi 28 janvier 2019, d'un accord de prêt d'un montant de 10 milliards de francs CFA du Fonds koweitien. La signature de cet accord vise le financement du projet de renforcement des systèmes d'alimentation en eau potable des villes de Boukoumbé, Covè et Zagnanado.
Le volet eau potable du Programme d'actions du gouvernement (Pag) bénéficie ainsi d'un important accélérateur pour la réalisation du vœu pieux du gouvernement du président Talon à offrir de l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Coris Bank désormais sponsor de la FBF

Mon, 01/28/2019 - 09:38

Coris Bank Bénin fait partie désormais des sponsors du championnat national de football au Bénin. L'inscription de l'institution bancaire dans le rang des partenaires de la première ligue de football béninois, sera marquée par une cérémonie de remise de chèque cette semaine. De sources concordantes, cette somme qui sera mise à la disposition de la Fédération béninoise de football (Fbf) va permettre de faire vivre le championnat national qui compte 36 journées.
Cette initiative de Coris Bank Bénin cadre parfaitement avec la volonté du gouvernement qui a institué depuis le 1er janvier 2019, la taxe sur le sport. Il s'agit d'une imposition de 1/1000 sur le chiffre d'affaires hors Taxe sur valeur ajoutée (Tva) pour financer le sport. Le but visé est la relance du sport dans les entreprises publiques et privées. A chacune d'elle, il est fait obligation de créer, d'entretenir et de soutenir un club sportif.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Installée depuis Juillet 2014, la Commission...

Mon, 01/28/2019 - 04:26

Installée depuis Juillet 2014, la Commission électorale nationale autonome fera sa troisième expérience électorale le 28 avril prochain après celle de 2015 et 2016. Invité sur l'émission zone franche de ce dimanche, Emmanuel Tiando a fait le point des préparatifs pour les prochaines législatives.

" L'ambiance qui prévaut actuellement est celle des grands travaux", a affirmé le président de la commission électorale nationale autonome. Comme derniers actes posés par l'institution, il souligne que " Nous avons rendu public notre calendrier électorale le 22 janvier dernier". Aussi fait-il savoir que " Nous avons eu différentes rencontres avec les institutions impliquées dans le processus électoral, nous avons procédé à l'inventaire du matériel, des rencontres d'appropriation des textes, des rencontres de renforcement de capacité ont été organisées “. Autant d'actions menées par l'institution afin de mieux réussir l'organisation de ces élections. Il précise d'ailleurs qu'il ne s'agit pas des travaux de dernière minute puisque la Cena est installée, il y a quatre ans déjà. " La Cena qui est devenue permanente s'active pour l'organisation des élections. Si c'était une Céna ad'hoc, les gens vont s'inquiéter de l'organisation ou non des élections. Aujourd'hui personne ne s'inquiète. Cela veut dire qu'il y a beaucoup de choses qui se font ".

La liste électorale est quasiment disponible
Emmanuel Tiando n'a pas manqué de mettre l'accent sur la liste électorale déjà transmis par le Cos-lépi. " Le Cos-lépi nous a transmis la version papier de la liste. Il reste la version électronique", fait-il savoir. Il explique que " En principe, les deux listes doivent être transmises mais ils ont dit avoir quelques problèmes. Ce n'est qu'hier qu'une partie de la liste électronique a été remise et ils ont dit que le reste serait transmise après correspondance à eux adresser. Ceci à cause de certaines données des gens qu'il faut sécuriser".
En plus, Emmanuel Tiando a ajouté que " le Cos-lépi remet non seulement la liste mais aussi la version papier de la liste d'émargement". A la question de savoir la relation que nourrissent les deux institutions, le président laisse comprendre que " Nous entretenons des rapports permanents de bonne collaboration. Outre, elle va nous aider à distribuer les cartes complémentaires. Celles des nouveaux majeurs, les omis, ceux qui ont perdu leur carte, les anciennes cartes non distribuées ". Pour la suite du processus, il fait recours au calendrier rendu public par l'institution qu'il dirige. Entre autres, " Nous allons commencer le recrutement des agents électoraux au niveau des démembrements et la formation va durer environ vingt jours. Nous allons former les formateurs. Nous allons recevoir après les dossiers de candidatures. Procéder à l'étude des dossiers pour voir ceux qui seront valider ou rejeter. On procèdera à l'affichage des listes puis au lancement du processus". Comme éventuelles pressions reçues dans le travail, il explique que " nous nous donnons nous-mêmes la pression pour tenir et respecter les dates. Il faut dire que nous n'avons pas une pression extérieure particulière".

L'influence des nouvelles dispositions
Emmanuel Tiando fait comprendre qu'avec la nouvelle loi, il faut plus de vigilance. D'abord, il souligne qu'avec la nouvelle charte des partis " Cela implique un surcroît de travail et une forme de vigilance accrue dans l'organisation des élections". Selon lui, " La loi demande le suivi et le financement des partis politiques. Ce ne sont plus des activités traditionnelles mais un surcroît de travail. Il y a des dispositions qui nous demandent de faire le travail avec une autre manière pour s'adapter à la nouvelle loi ".
Sur d'autres pans, Emmanuel Tiando reste ferme sur ce que " La Cena ne vote pas la loi mais applique la loi". Et pour cela, " Les débats autour de l'article 242 nous les comprenons et au moment opportun on va l'appliquer quitte à la cour de dire non ou de nous accompagner ". Il ajoute que " La seule institution qui doit dire c'est ce qu'il faut faire est la cour". Néanmoins, le président de la Cena dit qu'il y a un socle sur lequel chacun fait référence. " Il faut comprendre que la base c'est 10% puis l'attribution de siège ne se fera pas par rapport à la circonscription électorale mais au plan national ", martèle-t-il.
Pêle-mêle
Pour le président de la Cena, "en 2016, nous avons 13.664 postes de votes. Cette fois, il y en aura plus puisque plus de 300 milles électeurs se sont ajoutés à la liste de 2016. Nous attendons la confirmation du Cos-lépi pour voir là où il y aura de nouveaux postes de vote", dira-t-il.
En ce qui concerne les différents observateurs qui se déploient sur le terrain pour la supervision, il fait savoir que " Les observateurs nationaux et internationaux écrivent et nous leur donnons l'accréditation. Il faut qu'ils soient reconnus au niveau du ministère de l'intérieur. Il y a déjà un certain nombre et une fois qu'ils nous saisissent, nous dressons la liste pour envoyer au ministère de l'intérieur pour validation avant de donner l'accréditation".

Face à la réaction des acteurs politiques
L'autre préoccupation notamment celle des opposants qu'il n'a pas occultée est comment faire pour éviter la fraude. Il dit simplement " Nous demandons à chacun d'être vigilant. Pour cela, il faut que chacun se surveille. Pour éviter la fraude, c'est je te surveille et tu me surveilles ". Et pour cela, il demande à ce que " les agents électoraux acceptent les représentants des partis s'ils présentent les papiers valables. Le code a demandé cela et à la fin du scrutin, il faut leur remettre une copie de la fiche électorale".
Une autre question sur laquelle Emmanuel Tiando a donné sa part de vérité est celle des élections en instance dans certaines localités pour le compte des élections locales que l'institution semble oubliée. " Nous pensons aux élections à organiser dans certaines communes. Seulement cela nécessite des coûts. Nous avons déposé le budget mais on n'a pas eu le retour du gouvernement. Nous avons une bonne vingtaine de localités dans lesquelles il faut organiser les élections et cela était dûe à la permutation des listes des candidats ". Il souligne néanmoins qu'en l'espace de quelques mois, il ne serait pas bienséant de dépenser pour ces élections.
Emmanuel Tiando se désole par rapport au comportement des politiciens qui sont déjà sur le terrain. " Il y a une sorte de contravention des lois. La campagne précoce n'est pas permise. Ce qui se passe est une forme de campagne précoce".
Pour les prochaines échéances, Emmanuel Tiando rassure tout le monde quant à la bonne organisation de ces élections du 28 avril prochain. " Il ne faut pas douter de la Cena. Il ne faut pas douter de son fétiche sinon pourquoi vous faites des sacrifices chaque fois devant lui ", lance-t-il.

Giscard A.

Categories: Afrique

Fabrice Adjovi valorise le conte et le slam

Sun, 01/27/2019 - 21:57

Le Groupe de recherches et d'applications en arts dramatiques ( GRAAD) a amené les spectateurs de la cité de l'espérance dans les méandres des arts de l'oralité, le conte et le slam, le samedi 26 janvier 2019, à la maison du peuple de Lokossa à travers le Festival International des Arts de l'Oralité (FIAO).
Promouvoir les arts de l'oralité afin que la nouvelle corde soit tissée au bout de l'ancienne et habituer les populations à ce genre de spectacle, voilà la vision qui sous-tend l'organisation du Fiao.
Pour le président du comité d'organisation, Fabrice Adjovi, la culture est un vecteur de développement de tout peuple et un peuple sans culture est un peuple sans mémoire et donc sans boussole. ‘'La deuxième édition du Fiao qui met sur scène le conte et le slam, vous permettra de revivre les anciennes histoires de nos contrées, fées et autres fables avec des leçons de vie très utiles pour notre développement personnel et social'', renchérit-il.
‘'Le Fiao nous fera rappeler la beauté de nos récits et ceci en parfaite symbiose avec le récit moderne qu'est le slam. Chers spectateurs, nous voici à l'école des arts de l'oralité ; que chacun tire sa leçon'', a exhorté Pascal Wanou, président de la Plateforme des confédérations et fédérations des acteurs du Bénin. Percevant la pertinence de cette activité, Ernest Houssou, représentant du directeur du Fonds des arts et de la culture a remercié les initiateurs pour leurs efforts. ‘'Le Fiao vaut tout son pesant d'or et c'est justement pour cette raison que notre institution vous accompagne parce que le Fiao entre en parfaite ligne droite avec notre vision'', a déclaré Ernest Houssou avant de conclure que la promotion des arts de l'oralité demeure un vecteur de valorisation de notre authentique culture.

Cokou Romain COKOU

Categories: Afrique

Sa Majesté Guédéhoungué reconduit à la tête des dignitaires vodoun

Sun, 01/27/2019 - 20:35

La Communauté Nationale du Culte vodoun du Bénin (CNCVB) a tenu, ce dimanche 27 janvier 2019, à Godomey, son congrès statutaire.
Au cours de ce conclave, les membres de l'association venus de la quasi-totalité des départements du Bénin ont procédé à l'installation d'un nouveau bureau. Sa Majesté Agassa Adanyro Guédéhoungué a été reconduit à la tête de la communauté vodoun.

Ce congrès statutaire a permis aux membres de la CNCVB de mener des réflexions sur les conditions pouvant permettre la promotion du culte vodoun au Bénin et dans le monde. Ce conclave qui a abouti à l'installation d'un nouveau bureau a permis d'élargir la dénomination de l'association. Le nom ‘'Racine'' qui s'y ajoute désormais lui confère selon les organisateurs son attribut d'association, souche et primitive dans la promotion du vodoun au Bénin.
D'après Sa Majesté Hounon Houna 2, « l'objectif du vodoun, c'est la recherche et l'instauration de la paix ».
Les nouvelles instances de la CNCVB Racine comptent entre autres, 12 Conseillers, répartis selon le découpage territorial du Bénin, 02 Commissaires aux comptes et 01 Bureau exécutif de 37 membres.
Reconduit à la tête de la communauté vodoun, Sa Majesté Agassa Adanyro Guédéhoungué a reçu les compliments de l'Assemblée générale.
Après avoir remercié ses pairs pour la confiance renouvelée, il les a exhortés à une contribution commune pour la réussite de sa mission.
Des prières ont été dites à l'endroit du chef de l'Etat, des ministres, des députés, des DG de société, des fonctionnaires, des commerçants et des apprenants. Cette Assemblée générale a été également une rencontre festive marquée par la prestation de plusieurs artistes.
Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes tire la sonnette d'alarme

Sun, 01/27/2019 - 19:10

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) vient de publier une Déclaration d'intérêt public en date du 25 janvier 2019.
L'ONAUB informe que l'Architecture est une profession réglementée par la loi, parce qu'elle est d'intérêt public, et le régime de protection qui lui est attaché est justifié par la sécurité publique, la protection de l'environnement et du public.
Le recours à l'architecte est obligatoire pour toute intervention sur l'existant et toute nouvelle construction (Sécurité).
Par ailleurs, le Conseil National de l'Ordre (CNO) a qualité pour agir en justice pour la protection du titre d'architecte et le respect des droits conférés (Profession protégée).
(Lire l'intégralité de la Déclaration d'intérêt public signée pour le Conseil National de l'Ordre par le Président Narcisse Justin SOGLO)

Categories: Afrique

La troupe artistique Orient de Chine sur scène à Cotonou

Sun, 01/27/2019 - 15:32

La troupe artistique Orient de Chine a donné le samedi 26 janvier, au palais des sports de Cotonou, un spectacle Vip, pour la célébration au Bénin de la 10 ème édition du Festival du Nouvel An chinois. C'est la toute première fois de son histoire artistique que la célèbre troupe chinoise monte sur scène au Bénin.

La troupe artistique Orient de Chine est montée sur scène pour la toute première fois au Bénin. La célèbre troupe chinoise est invitée dans le cadre de la célébration de la 10 ème édition du Festival du Nouvel An chinois au Bénin, pour une tournée qui l'a conduit à Parakou et ensuite à Cotonou. Après Parakou jeudi dernier, c'est autour de Cotonou d'accueillir et de vibrer au rythme de la culture chinoise. La troupe artistique Orient de Chine est montée sur scène pour un spectacle riche en couleur exprimant la variété et les immenses valeurs de la culture chinoise. L'évènement placé sous le signe de l'amitié sino-béninoise, a démarré par la prestation de la troupe de ballets et de théâtre « Les Super Anges Hwendo Na Bua » du Bénin. S'en est suivi la présentation de la danse du Dragon. Dans la culture chinoise, les dragons incarnent la bienveillance et la puissance. Ils possèdent de supposés pouvoirs de contrôle sur les phénomènes météorologiques comme, par exemple, invoquer la pluie durant une sécheresse a expliqué un chinois interrogé à ce sujet.
Dans son discours d'ouverture, l'ambassadeur de la Chine près le Bénin, Peng Jingtao a souhaité à tout le peuple béninois et la communauté chinoise une heureuse année de paix « Nous souhaitons nos vœux de paix et de prospérité au peuple béninois qui est un peuple d'avenir » a-t-il indiqué. A l'en croire la coopération sino –béninoise date de plus de 40 ans et se renforce de plus en plus.
A la suite, place au spectacle. Toutes les diversités culturelles chinoises ont été parcourues. De la danse de l'arc-en-ciel pour souhaiter les meilleurs vœux aux danses africaines pour rappeler les liens d'amitié en passant par l'air instrumental des instrumentistes Liu Xiaowan et Liu Pu. Le spectacle a connu son apothéose quand la chanteuse chinoise Shen Yali a repris le morceau « Maman Africa » de la chanteuse béninoise Angélique Kidjo.
Ce fut un spectacle émouvant avec les différentes danses exprimant l'avenir prometteur en commun. Deux heures durant, La troupe artistique Orient de Chine à égayer le public. Les manifestations ont pris fin avec l'épilogue « La nouvelle ère en mouvement » présenté par l'ensemble des artistes chinois.

Marcel HOUETO

Categories: Afrique

Déclaration d'intérêt public de l'ordre des architectes du Bénin

Sun, 01/27/2019 - 13:00

Déclaration d'intérêt public

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes tire la sonnette d'alarme

L'Ordre national des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) vient de publier une Déclaration d'intérêt public en date du 25 janvier 2019.
L'ONAUB informe que l'Architecture est une profession réglementée par la loi, parce qu'elle est d'intérêt public, et le régime de protection qui lui est attaché est justifié par la sécurité publique, la protection de l'environnement et du public.
Le recours à l'architecte est obligatoire pour toute intervention sur l'existant et toute nouvelle construction (Sécurité).
Par ailleurs, le Conseil National de l'Ordre (CNO) a qualité pour agir en justice pour la protection du titre d'architecte et le respect des droits conférés (Profession protégée).
(Lire l'intégralité de la Déclaration d'intérêt public signée pour le Conseil National de l'Ordre par le Président Narcisse Justin SOGLO)

L'Ordre des Architectes et des Urbanistes informe :
L'Architecture est une profession réglementée par la loi, parce qu'elle est d'intérêt public, et le régime de protection qui lui est attaché est justifié par la sécurité publique, la protection de l'environnement et du public.

Deux conséquences sont à tirer :

• Le recours à l'architecte est obligatoire pour toute intervention sur l'existant et toute nouvelle construction (Sécurité).
• Le CNO a qualité pour agir en justice pour la protection du titre d'architecte et le respect des droits conférés (Profession protégée).

1) LE RECOURS A UN ARCHITECTE ETANT OBLIGATOIRE, COMMENT LE CHOISIR

Hormis les cas où l'architecte est notoirement connu, le CNO conseille aux particuliers de consulter le Tableau de l'Ordre pour le choix ;
Pour les projets importants, la désignation peut se faire :
par voie de concours large ou restreint après avoir obtenu l'aval du CNO ;
par voie de consultation élargie ou restreinte avec l'aval du CNO ;
par appel à candidature lorsqu'il s'agit d'organisations internationales.
Le CNO déconseille vivement aux architectes de participer à des concours ou des consultations qui n'ont pas reçu l'aval du CNO, car certaines sociétés ou clients organisent des pseudos-concours au pseudo-consultations dans le seul but de faire valider par leur direction des projets déjà établis par des architectes de leur choix.
Cette pratique est illicite et doit s'arrêter.

2) PROTECTION DE LA PROFESSION

a) Les Cabinets étrangers

Il est avéré que de nombreux cabinets étrangers exercent sur le territoire béninois, mais certains ne respectent pas les textes en vigueur. Le CNO invite ces cabinets à régulariser leur situation dans les meilleurs brefs délais.
Le CNO se tient à leur disposition pour leur expliquer les conditions d'exercice de la profession au Bénin et la procédure à suivre selon les articles 26-27-28-29-30 du chapitre IV du Décret 83-388 du 1er Novembre 1983.
A défaut, l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin (ONAUB) entend user de sa qualité pour ester en justice.
b) Usurpation du titre d'Architecte
Le CNO appelle le public à la plus grande vigilance face à l'envahissement de l'espace professionnel des architectes, véritable danger qui met en péril la sécurité publique.
Le CNO rappelle que les architectes autorisés à exercer au Bénin sont uniquement ceux agréés et inscrits au tableau de l'Ordre National des Architectes et des Urbanistes du Bénin.
Ceux qui n'y figurent pas et qui se disent architectes sont des imposteurs passibles de poursuite judiciaire (Conformément à l'article 58 du Chapitre VII du décret 83-388).
c) Permis de construire
Le CNO demande à tout membre qui veut introduire un dossier pour l'obtention de l'attestation de l'Ordre de vérifier si les pièces obligatoires figurent dans son dossier avant de faire la démarche pour la délivrance de l'attestation de l'Ordre (conformément aux articles 2-5 du Chapitre I du Décret 83 -388.).
Le CNO attachera du prix à cette exigence.
d) Panneau de Chantier
Tout chantier de construction ouvert, doit être signalé par un panneau de chantier. Le panneau comporte le logo, le nom, l'adresse et les coordonnées de l'architecte agréé, ainsi que le numéro de permis de construire. Ces mentions obligatoires doivent être visibles sur le site.
Le CNO se réserve le droit de réclamer par tous les moyens, pour les chantiers en cours, la preuve de l'association d'un architecte agréé par l'ordre des architectes.
Pour le Conseil National de l'Ordre
Le Président

Cotonou, le 25 Janvier 2019

Narcisse Justin SO

Categories: Afrique

Mathurin Coffi Nago se retire de la scène politique ?

Sun, 01/27/2019 - 11:03

On ne verra pas le nom du professeur Mathurin Coffi Nago sur les listes pour les législatives prochaines. C'est du moins ce qu'on peut retenir de sa rencontre avec son état major à Bopa ce samedi 26 janvier 2019.

Comme une traînée de poudre, la nouvelle qui vient de tomber s'est répandue dans toute la 18ème circonscription électorale comme quoi, Mathurin NAGO, ancien président de l'assemblée nationale n'est plus candidat aux élections législatives d'avril 2019. Il l'a annoncé publiquement à ses compagnons le samedi soir, dans son village natale à Bopa.
Est-ce un retrait de la scène politique ou une manière de cesser de jouer les premiers rôles pour propulser au devant de la scène d'autres jeunes de sa localité, qui pourront assurer une relève de qualité ?
Bien malin qui pourra donner la bonne réponse puisque l'intéressé n'est pas allé dans les détails qui ont motivé sa décision. Ce qui est précis pour l'instant, c'est l'annonce de ce qu'on peut appeler le retrait de la scène politique du professeur Mathurin Coffi Nago. Tenter d'ores et déjà de lui souhaiter une paisible retraite politique avant même d'avoir plus de précision sur sa décision serait certainement une précipitation. Néanmoins on peut lui souhaiter un bon vent pour sa courageuse décision.

Romain Cokou

Categories: Afrique

Un examen national pour évaluer le niveau des Aïkidokas

Sat, 01/26/2019 - 23:30

Les pratiquants d'Aïkido au Bénin se sont retrouvés sur les tatamis, ce samedi 26 janvier 2019, pour une évaluation nationale des niveaux. Cette première session d'examen de passage de grades de l'année 2019, s'est tenue au Centre Paraïso d'Akpakpa devant un jury international composé de 03 membres dont l'instructeur d'Aïkido Dave Brahi, fondateur de Mugaijuku, une école privée d'Aïkido au Bénin.
Cette cérémonie de passation de grade a été également l'occasion d'apprécier le niveau des instructeurs aspirants aux nouveaux grades.

Ils sont une vingtaine d'impétrants à avoir planché devant un jury international homologué par la Confédération Africaine d'Aïkido pour le compte de cette première session d'examen de passage de grades au titre de l'année 2019. Le niveau des candidats venus de la plupart des clubs du Bénin a été jaugé par un expert invité du Togo.
L'objectif pour cette année 2019 est d'intensifier l'évaluation continue du niveau des pratiquants et des instructeurs de cet art martial.

Selon Dave BRAHI, il existe deux catégories de grades : les KYU et les DAN. Les pratiquants portent une ceinture blanche, jusqu'à l'obtention du niveau DAN qui permet de mettre la ceinture noire. Les critères pour passer au grade supérieur sont principalement la technique et la précision. Le candidat au grade suivant doit avoir un minimum de vécu dans le grade qu'il detient.
Au Bénin, informe l'instructeur, il y a des gradés jusqu'au deuxième degré.

Aussi, cet art martial est-il sans compétition. « La compétition ici se fait contre soi-même, l'adversaire c'est soi-même et il faut évoluer soi-même sans pour autant forcément se comparer à l'autre », renseigne Dave BRAHI. « Une personne qui peut marcher qui peut comprendre ce qu'on dit peut se mettre à l'Aikido », ajoute l'instructeur tout en indiquant que les handicapés peuvent également pratiquer cet art.

Joackim DAKPOGAN, candidat à cet examen et ayant pratiqué autrefois le wushu se sent beaucoup plus à l'aise dans cet art martial ‘'Aikido''. « C'est une discipline d'auto-défense qui privilégie la paix et surtout la tranquillité. Ça nous permet d'avoir l'équilibre entre le corps et l'esprit », a-t-il déclaré.
Pour ce candidat qui planche pour le tout premier grade qui permet d'avoir la ceinture noire, « au-delà de l'encouragement que le grade apporte, c'est plutôt une responsabilité ». Ils sont appelés à avoir eux-mêmes des clubs pour que l'Aïkido puisse se répandre au Bénin.

Pour Marylise TOHOUEDE, planchant pour le premier grade, 5ème KYU, l'Aïkido est également un art martial qui permet de se défendre. Cette jeune femme qui pratique cette discipline non-violente depuis 05 mois s'y plaît à cause de la convivialité qu'elle offre.

L'Aïkido, un art martial d'origine japonaise

D'origine japonaise, l'Aïkido est une discipline universelle qui peut être pratiquée à tout âge. Sur les tatamis, tous les pratiquants sont égaux et portent la même tenue. Cet art martial repose sur le placement, le déplacement, l'engagement des hanches tout en souplesse et en disponibilité. Adaptée à tous les publics, cette discipline repose sur trois grandes valeurs : l'harmonie, le rapprochement des participants et le respect. Elle permet de forger un corps et un esprit capable de se protéger. L'Aïkidoka, c'est-à-dire le pratiquant de cet art martial sait chuter, esquiver et utiliser les armes traditionnelles (le bokken, le jo et le tanto).
La pratique de l'Aïkido au Bénin a débuté en 2009 et compte plus d'une centaine de pratiquants sur toute l'étendue du territoire.
Pour débuter, il faut tout simplement un Kimono assez résistant (Keikogi) comme matériel.

Akpédjé AYOSSO

Quelques images

Categories: Afrique

Avant la Rupture et maintenant

Sat, 01/26/2019 - 10:22

(Par Roger Gbégnonvi)

​Propos entendus entre fin 2016 et décembre 2018. Par hasard. Dans un salon. Sur la terrasse d'une buvette. Sur un balcon. En groupe non fermé. ‘‘Propos de table'', dirait-on. Non-provoqués, et qui n'avaient d'ambition que celle d'agrémenter la conversation.
​1- ‘‘Vous savez, les choses ont drôlement changé. D'un seul coup. Je sors de deux heures de négociation avec l'un de mes meilleurs clients côté service traiteur. Le week-end prochain, il va fêter avec faste au village le dixième anniversaire du décès de son père. Hier encore ce fonctionnaire était pourri d'argent. Je lui faisais le plat à environ 6.500, et il ne discutait pas. Ce midi, c'est en grimaçant qu'il a accepté que je le lui fasse à 3.500. Et il a ajouté qu'il réfléchit encore. En tout cas, s'il descend en dessous de 3.000, je refuse, sinon la Rupture m'aura redressée aussi en ne me laissant qu'un bénéfice modique. Alors que Je dois embarquer dans ma camionnette les choses et les gens, et me rendre à 35 km d'ici.''
​2- ‘‘Ah, je ne vous dis pas ! Avant y a du jus. Vendredi à dimanche-là, 2.000 f, c'est souvent. 5.000 f, pas rare. Le gars siffle six bières avec sa gonzesse. Il veut reboire dans une autre buvette. Il se lève. Il te balance 5.000 f. Pourboire ! Tu vois paradis vrai. Un soir comme ça, un gars avec ventre et jolie nana de joie me glisse deux billets de 10.000. Je ne suis pas voleur. Je dis à lui erreur. Il dit ‘‘non, mon frère, c'est pour toi''. Je dis merci. J'ouvre la bouche. Je tremble. Je transpire. Je ferme les yeux et je vois Dieu assis avec barbe blanche, il est grand. Et je ne vous dis pas ! Quand ils font ça à moi, garçon, combien ils fourrent avec pression dans le soutien-gorge des serveuses, je ne vous dis pas ! Les filles, avant, je vous dis, c'est pourboires géants les week-ends. Maintenant..., bon, 50 f, 100 f, comme les gens. La Rupture diminue le gonflement. Le fric avant là, c'est où maintenant ? Dieu sait. Peut-être.''
​3- ‘‘Moi, mes clients, c'est la classe. Ils ne viennent pas tant pour la bouffe que pour la frime, pour des apartés galants ou affairistes. Et comme j'avais les bras longs et pouvais pousser des dossiers, ils m'achetaient tout bonnement. Tenez, un jour, l'un d'eux, bidon en avant, bâfre le soir avec deux attifées notoires. Il règle la note, 185.500 f, et laisse sur mon bureau en partant une brique. Oui, un million ! Me doter ! Tu rigoles. Et les nénettes ? C'était plutôt ‘‘de grâce, parle-lui de moi''. Un million ! Maintenant, plus un rond à blanchir. Finie, la java. On ne cadeaute plus la mémé démarcheuse. Une misère à la serveuse, et l'on a disparu. La Rupture rabote les bedaines abondantes qui cassaient les ceintures et brisaient les braguettes. Elle facilite ainsi le travail des filles qu'ils achètent : les malheureuses caresseront désormais des panses humanisées et non plus des barils de graisse.''
​a- Est frappante l'unité de lieu : restaurant, gargote, buvette. Car l'argent amassé par tous les moyens, c'est pour la jouissance illico. Elle débute au niveau du nombril et descend.
​b- Frappante aussi la sérénité des sevrés. Ils n'ont pas l'air sinistré. On retient de leurs dires spontanés que les vaches étaient anormalement grasses et qu'il était bon de les ramener à la normale non cancérigène et non criminogène. N'en voulant à personne en particulier, ils ne crient pas haro sur Wilhelm, ‘‘Ce pelé, ce galeux, d'où venait tout le mal''.
​c- Mais celui d'entre eux qui se reconnaîtrait dans l'un des chiffres ci-dessus serait capable de crier haro sur le baudet : ‘‘Toi, tu es un salaud. On partage la bière, on cause, et tu montes sur le toit avec la causette. Si tu continues comme ça, moi je ne te parle plus !''.
​d- Mais si, mais si. Il faut toujours parler aux ‘‘écrivaillons'', chers au Président Soglo. Leurs écrits brouillons peuvent aider demain à bien écrire une certaine histoire du monde et du Bénin. Ainsi qu'une certaine histoire du Bénin avant la Rupture et après la Rupture.
​Car ‘‘Le tout est de tout dire et je manque de mots…de temps…d'audace'' (P. Eluard).

Categories: Afrique

Les victimes plaident pour le remboursement de leur nominal

Fri, 01/25/2019 - 23:28

Le procès relatif aux structures illégales de placement d'argent ICC-Services et consorts est à sa 25ème journée d'audience ce vendredi 25 janvier 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo.

A l'entame de l'audience, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a fait une mise au point relative aux biens immeubles appartenant aux accusés et mis sous mains de justice. Il révèle que certains biens seraient vendus par les promoteurs de ICC-Services. Interpellé sur le sujet, le patron de la structure Guy Akplogan affirme : « Il y a eu des opérations de vente que j'effectuais avant qu'on ne me prenne. La plupart des opérations dont vous parlez était en cours avant mon arrestation. Je n'ai pas procédé à la vente au cours de ma détention provisoire ».
Le procureur spécial Ulrich Togbonon informe que tous ceux qui ont acheté ces biens n'ont qu'à savoir que l'achat est nul. « Nous allons exercer l'action publique au superlatif dans cette affaire. C'est pourquoi, je réaffirme que les démarcheurs, les parents et amis, les chefs quartiers et autres qui ont participé à cette vente, qui ont apposé leur signature sur les conventions de vente seront poursuivis y compris les notaires qui ont favorisé ces ventes », a déclaré le procureur spécial Togbonon.
Cette annonce a été l'occasion d'échanges.
Les avocats de l'Etat et ceux de la partie civile ont salué le souci de la Cour de faire réaliser ces biens immobiliers en vue de rétablir les victimes dans leurs droits.
Pour Me Gbaguidi, avocat de la défense, il faut faire la part des choses, apurer et voir ce qui leur appartient ou non.
Le procureur s'est encore prononcé pour exhorter les victimes à se présenter pour expliquer les raisons de leurs souscriptions à ICC-Services. Il précise que ce n'est pas pour les poursuivre.

Hermann Mèton, de nouveau à la barre

La CRIET fait défiler à la barre les victimes qui ont commencé par faire des dépositions depuis la 24ème journée d'audience. Herman Mèton est revenu à la barre ce vendredi. Selon les dépositions de la victime, déjà en mars 2010 où il s'est rendu à l'agence de ICC-Services à Dédokpo, il n'a pu retirer ses sous. Une déclaration qui laisse croire que ICC-Services avait des difficultés financières bien avant le poison d'avril de 2010.
Herman Mèton raconte : « Quand j'ai constaté l'attroupement inhabituel, je me suis rapproché des agents pour savoir ce qu'il en est. C'est comme ça ils m'ont dit qu'il y a quelques difficultés mais que tout rentrera dans l'ordre très vite. C'est en substance, ce qu'ils servaient à tous les clients ce jour-là ».
Emile Tégbénou contredit cette déclaration de la victime. « J'ai déclaré devant votre Cour que je n'avais pas de difficultés pour payer les clients. Et je payais bien les clients avant le fameux problème de Poisson d'Avril », soutient le promoteur de ICC-Services. Il souligne que l'agence de Dédokpo est sous la gestion de la fédération et qu'ils n'ont jamais eu de difficultés de paiement avant la crise survenue le 1er avril.
Pour Guy Akplogan, cette situation a eu lieu à cause du déménagement effectué entre temps.
Revenant sur le reçu obtenu sans contrat le jour de son inscription, le sieur Mèton relate : « Quand je suis reparti en décembre pour récupérer mes intérêts, j'ai réclamé le contrat et ils m'ont dit que ce n'est toujours pas prêt mais étant donné que j'ai le reçu de placement qui est une preuve de ce que je leur ai remis mes sous, ils m'ont remis mes intérêts sans bien sûr le contrat ». Le contrat de la victime a été reconduit alors que le premier de décembre 2019 n'était pas à terme.
Etienne Tihoundro confie qu'il ne sait comment cela est possible. « Au niveau de mon agence, quand le contrat vient à expiration, je le reconduis », lance le directeur financier de ICC-Services.
Au regard des précisions faites par Hermann Mèton, la Cour s'est rendue compte que la crise ICC-Services a livré ses premiers indices en mars 2010 avant d'éclater en Avril de la même année.

Les débats deviennent vifs

L'atmosphère était surchauffée, ce qui a entraîné une suspension de plus d'une heure.

Cécile Sando Gakpé, les larmes aux yeux

A la reprise de l'audience, la Cour a invité une deuxième victime à la barre. Il s'agit de Cécile S. Gakpé, résidente à Cocotomey. Cette victime rentrée au Bénin à cause de la guerre en Côte d'Ivoire a déposé sur un ton très émouvant. Elle raconte : « J'ai appris qu'il y a une société ; quand tu déposes de l'argent, on gagne beaucoup d'intérêts. J'ai déposé d'abord 300.000 FCFA et après, je suis venue prendre intérêts de 120.000 FCFA ».
Après avoir ramassé ses intérêts, dame Cécile Gakpé a replacé ses fonds à l'agence ICC-Services de Calavi. « Je ne connais pas papier, mais tout ce que je leur ai remis avoisine 4 millions FCFA », a-t-elle annoncé. À la barre les larmes aux yeux, la victime décrit à la Cour comment elle a appris la crise de ICC-Services. « Je reviens quelques temps après pour prendre mes intérêts et j'ai vu un monde fou. Des gens qui se lamentaient et quand j'ai posé des questions, j'ai compris que mon argent est parti en fumée. J'étais tombée et c'est l'eau on a versé sur moi avant que je ne me retrouve. (...) Aujourd'hui, c'est la friperie je vends pour manger », se désole-t-elle.
« Je ne demande plus les intérêts mais je veux juste prendre l'argent qui sera retrouvé dans mon carnet », a ajouté Cécile Gakpé.

Une autre victime de ICC-Services devant la Cour

Le sieur Vodounon ne réclame aussi que ses 150.000 FCFA qu'il a déposés à l'agence de Sadognon, à Porto-Novo, dirigée par Emile Tégbénou. Cette victime a été motivée par des gens qui ont déposé avant lui et percevaient leurs intérêts. « En plus, je les voyais à la télé avec les autorités en charge de la gestion de notre pays et plus souvent avec ceux qui s'occupent de la sécurité de notre pays. Mieux, ils étaient des célestes et donc je n'avais pas d'inquiétude à déposer mon argent », a notifié le sieur Vodounon.
Les raisons de motivations sont pareilles chez Pierre Tchekpê instituteur, conseiller pédagogique à la retraite. Une autre raison annoncée chez lui est qu'il entendait souvent l'ancien président de la République Boni Yayi dire qu'il va réduire la pauvreté. « Je me suis dit que c'est certainement l'acte qu'il veut joindre à la parole », a-t-il confié à la Cour.
Après avoir hésité pendant plusieurs années, le conseiller pédagogique à la retraite a déposé 750.000 FCFA le 30 mars 2010 à ICC-Services. « (...) le 1er avril, j'ai commencé par entendre que les structures de ICC-Services sont dans l'impossibilité de payer », a-t-il souligné. Cette victime aussi ne demande que le remboursement de ses intérêts. La crise ICC-Services informe-t-il, a créé beaucoup de problèmes dans son ménage. Comme bon nombre de victimes, le sieur Pierre Tchekpê n'avait pas eu le temps de lire le contrat. Sa seule préoccupation était de savoir comment récupérer ses sous. « Le doute que j'avais est que j'étais dans une banque reconnue par l'Etat qui ne pratiquait pas de taux aussi mirobolant comme ce que faisait ICC-Services à l'époque. Mais cela m'a donné de leçon », confie-t-il.

Trois autres spoliés à la barre

A la reprise de l'audience après la suspension habituelle de la mi-journée, la Cour a poursuivi avec les dépositions. La revendeuse à Dantokpa, Falladé Edith Adégnika, est également une des victimes de ICC-Services. Cette dernière, sous conseils de sa voisine a fait un placement d'une somme de 1.740.000 FCFA. Dame Adégnika n'a eu droit qu'à deux reçus après son inscription dans une agence de ICC-Services. La victime qui devrait revenir deux semaines plus tard pour prendre les carnets, s'est dite surprise puisque ‘'à la banque, c'est sur le champ''. La veuve Adégnika autrefois revendeuse à Dantokpa est maintenant ménagère chez des Blancs puisqu'elle doit nourrir ses enfants. « Je me suis trahie », affirme-t-elle tout en plaidant pour la récupération de son nominal.
Chez Latifou Zannou, chef maçon à Tchonvi, commune d'Ekpè les motifs de souscription à ICC-Services sont les mêmes. Après avoir résisté pendant longtemps, il a déposé 2,1 millions de FCFA en 2009. La victime a pu percevoir au total des intérêts de 1.260.000 FCFA. Le sieur Zannou ne réclame que le reste de ses sous soit 840.000 FCFA.
Toutes les victimes passées à la barre témoignent qu'elles ont été attirées par les taux d'intérêts mirobolants et surtout la notoriété qui était celle des responsables ICC-Services dans les milieux politiques. Adétchoubou Kamilou, aussi victime de ICC-Services, ne souhaite que récupérer son nominal qui s'élève à 1.200.000 FCFA.
Face à cet exercice récurrent des spoliés à la barre, Me Gbaguidi avocat de la défense, suggère à la Cour d'aller plus vite dans le procès en produisant une liste et les contrats des déposants. « Nous sommes arrivés aujourd'hui à un stade, où il n'y a plus de vérité à rechercher. Tout est clair », a-t-il avoué. Pour Me Gustave Cassa, son ''confrère a déjà compris la vérité de ce dossier ‘'.
Le procureur spécial est revenu sur ses déclarations de la matinée concernant les biens immeubles des promoteurs. Parlant de la poursuite de ceux qui y se sont impliqués, Ulrich Togbonon indique qu'il s'agit des parents, amis et proches et non des notaires qui ont procédé à la vente sous l'autorisation du juge.
« La Cour invite les uns et les autres au calme et à la sérénité et voudrait élever à votre connaissance comme vous devez le savoir que la vente de tout immeuble mis sous mains de justice est interdite »
C'est sur ces avertissements que le président de la Cour Edouard C. Dossa a suspendu la 25ème journée d'audience au siège de la CRIET.
Rendez-vous est pris pour ce lundi 28 janvier 2019 pour la suite du procès ICC-Services.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le bloc unifié de l'opposition en lambeaux

Fri, 01/25/2019 - 22:53

C'est à travers un poste sur les réseaux sociaux que Constantin Amoussou, porte-parole du Pôle Unifié des Jeunes de l'Opposition (PUJO) condamne Boni Yayi d'être responsable de l'éclatement du bloc unifié de l'opposition pour les élections du 28 avril 2019.
Selon Constantin Amoussou, les jeunes ont eu le privilège d'échanger avec les autres leaders dont Soglo père et fils, Ajavon, Azannaï, Mitokpè, Houndété et Yayi. Il indique par ailleurs qu'aucun jeune, membre de l'Usl, par sa volonté d'être candidat, n'aura motivé la situation actuelle.
Le porte parole du Pujo souligne que « C'est Boni Yayi qui, aussitôt qu'il a obtenu un récépissé provisoire pour le parti Fcbe, a changé de langage en rejetant l'option, en cours, de la création du parti unifié, en exigeant que les Fcbe soient considérés comme le parti qui portera la liste ». Dans une désolation totale, il indique que « les Fcbe sont allés prendre les devant, lors d'un Conseil national pour entériner cette idée : Ou c'est Fcbe, ou il n'y aura pas de liste unique ». Constantin Amoussou informe la jeunesse que suite à cette situation, « l'Usl, comme Restaurer l'Espoir, a procédé à la mise en conformité du parti, pour parer à toutes éventualités ».
Le porte-parole précise qu'après l'accord des parents Soglo pour le compte de la Rb, du président Golou pour le Psd, du président Fagbohoun, pour le Madep et autres, une liste pourrait, sous le vocable « grand Usl›› constituer un second bloc de l'opposition. Les discussions ont conduit à ce que « Le président Ajavon et le président Yayi ont ainsi fini par arrêter, de commun accord, le principe de « deux listes intelligentes », chacune prioritaire par zone, portant dans sa zone d'influence même les candidats des partis alliés », explique Constantin Amoussou. Il ajoute qu'ils en étaient à cette étape quand « brusquement le président Yayi a eu une séance à Paris avec Léhady qui craignait apparemment que la montée en puissance de l'USL dans le sud, éclipse définitivement la RB ». Il tient responsable le président Yayi puisqu'il soutient que « C'est lui qui a manœuvré la deuxième sortie de Vidolé qui s'est tenue il y a une semaine, sans l'Usl, en essayant de débaucher tous les alliés de l'Usl, papa et maman y compris, afin d'isoler Ajavon et l'obliger à faire allégeance aux Fcbe, de force ». L'intérêt selon lequel chacun aura son mot à dire et devenir maître de son territoire a fait que « Léhady et les autres partis habituellement influents dans le sud, concurremment avec l'Usl, se sont mis à l'esprit que les Fcbe occuperaient le nord, et les feraient maîtres dans le sud, contre Ajavon isolé », écrit le porte-parole du Pujo.
Faisant le constat des coups bas des uns et des autres, l'Usl décide de faire face à son avenir. Constantin Amoussou affirme que « Nous militants Usl, avons été et sommes toujours prêts à nous sacrifier dans l'intérêt de notre pays et de l'opposition, si en face, nos alliés font un jeu franc ». Il condamne les propos visant à jeter le tort de cette dissidence sur l'Usl alors qu'ils ont tout sacrifié pour l'unification des partis de l'opposition.

G.A.

Categories: Afrique

La CNPC veut construire un oléoduc entre le Bénin et le Niger

Fri, 01/25/2019 - 14:07

Le ministre béninois des mines, Samou Séïdou Adambi et son homologue nigérien en charge du pétrole, Foumakoye Gado, ont procédé à la signature, le 23 janvier 2019, à Niamey (Niger), d'un accord de construction d'un oléoduc entre les deux pays. L'objectif de ce projet est de pouvoir exporter le pétrole nigérien via le Port autonome de Cotonou.
A cette occasion, le ministre nigérien du pétrole, Foumakoye Gado, après avoir émis le vœu que les travaux de construction des infrastructures de surface et du pipeline commencent effectivement en 2019, a souhaité que l'approbation de l'étude de faisabilité et la mise en place d'une société de transport suivent assez rapidement pour accélérer le chantier de l'oléoduc.
La zone pétrolière située dans la région de Diffa (sud-est), rappelle-t-on, est victime depuis 2015 d'incursions très meurtrières des jihadistes de Boko Haram, basés au Nigéria voisin.
En novembre dernier, huit (08) civils d'une équipe de foreurs et techniciens de la société française Foraco ont été massacrés dans cette zone lors d'une attaque attribuée à Boko Haram.
L'or noir est jusqu'ici acheminé par oléoducs jusqu'à Zinder (centre-sud nigérien) pour être raffiné. En vue d'augmenter sa production de pétrole, qui n'est actuellement que de 20.000 barils par jour, le Niger a signé en 2018 un accord d'exploitation d'un second puits pétrolier avec la CNPC, ce qui lui permet d'atteindre une production globale de 110.000 barils par jour, a souligné Foumakoye Gado.
Le ministre nigérien du pétrole n'a pas précisé au cours de la cérémonie de signature de cet accord, les coûts et les caractéristiques techniques de l'oléoduc qui acheminerait du brut au port de Cotonou à partir des champs d'Agadem (sud-est nigérien) où la China national Petroleum corporation (CNPC) extrait le pétrole depuis 2011.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Trois forages réalisés au profit des populations de Darnon Gbégourou

Fri, 01/25/2019 - 13:50

Une mission de contrôle de l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) est allée constater, du 23 au 24 janvier 2019, la qualité des infrastructures réalisées au profit des populations de Darnon Gbégourou, dans la commune de N'dali. C'était du 23 au 24 janvier 2019.
Les populations de Darnon Gbégourou, dans la commune de N'dali, n'ont pas été délaissées. Après la commune de Tchaourou, leur souci vient d'être réglé. Ils retrouvent désormais le sourire d'avoir de l'eau potable à proximité.
Désormais, à Darnon Gbégourou, l'eau potable n'est plus un luxe pour les populations. Il a été réalisé pour ces populations trois forages positifs afin de soulager leurs peines. Cette réalisation s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet d'amélioration des systèmes d'approvisionnement en eau potable dans 24 villages du Bénin. Lesdits forages serviront à la construction d'une adduction d'eau potable multi-villages (AEPmV) capable de desservir tous les hameaux de cette localité de N'dali.
Le Chef de la mission de contrôle de l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR), Philibert Jean-Marie Marcos, heureux de ce résultat indique que les fruits ont tenu la promesse des fleurs. Il indique que le débit projeté pour desservir convenablement les populations de Darnon Gbégourou à l'horizon 2037 est de 25m³/h. L'AEPmV sera va bénéficier à une population estimée à 13.391 habitants. Aussi souligne-t-il qu'en dehors de ces trois forages, il sera réalisé dans un délai raisonnable un château d'eau de 75m³ sur une hauteur de 12 mètres sous cuve. Une pose de conduite de plus de 22 km est aussi prévue dans le but de servir tous les hameaux.

Les efforts du gouvernement reconnus
Les populations ont remercié le gouvernement et son chef pour avoir pensé à eux. Le Chef de l'arrondissement de Gbégourou, Wouré Orou Bio, n'a pas manqué d'exprimer le ressenti de sa population. Il souligne qu'au-delà de tout, ces forages permettront de régler des problèmes sociaux dans sa communauté. « Les femmes ne risqueront plus leur foyer en se réveillant très tôt pour aller à la recherche de l'eau pour les travaux ménagers », a-t-il déclaré. Wouré Orou Bio a fait cas du calvaire qui est celui de ses administrés dans la recherche de ce liquide précieux depuis des lustres. « Au moins avec ces forages, ma population est sûre de ne plus consommer de l'eau de qualité douteuse, a-t-il indiqué avant de remercier le chef de l'Etat qui honore sa promesse de donner de l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021 ».
La mission de contrôle se rendra prochainement dans la commune de Nikki pour le même exercice.
Giscard A.

Categories: Afrique

Les lois électorales en débat à la Cour constitutionnelle

Fri, 01/25/2019 - 13:43

La Cour constitutionnelle organise depuis, ce jeudi 24 janvier 2019, un séminaire d'appropriation des différentes lois électorales. L'objectif de ce séminaire est de faciliter une compréhension harmonisée de ces textes de lois. Il s'agit surtout de la loi 2018-23 portant Charte des partis politiques et la loi 2018-31 portant Code électoral, en raison des innovations qu'elles apportent. Deux lois qui méritent d'être mieux élucidées pour faciliter leur appréhension par les acteurs politiques. Dans sa présentation générale, le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou a souligné qu'il faut entendre par lois électorales, « l'ensemble des dispositions législatives et réglementaires présidant, quant aux élections nationales ou locales, à la participation, à l'organisation, à la répression des infractions, à la proclamation des résultats et au contentieux ».
Parmi toutes les lois électorales, c'est en l'occurrence la loi 2018-31 portant Code électoral en République du Bénin qui a fait l'objet des débats. Celle-ci en son article 44 alinéa 2 dispose que « Les alliances électorales ne sont pas autorisées à présenter des listes de candidats ». Elle modifie par ailleurs les pièces à fournir et la procédure de dépôt de candidatures.
La Cena (Commission électorale nationale autonome) a aussi connu des adaptations dans ses attributions et dans son fonctionnement. Elle centralise désormais et compile les résultats ; la procédure de révocation des commissaires pour faute grave et la dénomination de ses démembrements centraux ont été modifiés.
Le déroulement du scrutin (nombre de membres de bureaux de vote…) et son dénouement, l'article 242 relatif à l'attribution des sièges notamment, ont également connu des réajustements.
La loi 2018-23 portant Charte des partis politiques quant à elle, semble moins équivoque. Elle fixe les principes généraux qui fondent l'animation des partis politiques ; dispose de la création, de l'organisation et du fonctionnement des partis politiques ; établit les outils d'animation politique tels que les médias et les écoles des partis ; prescrit des sanctions en cas de violation de ces règles. « On retiendra pour l'essentiel qu'elle instaure un contentieux administratif de la création, vise à renforcer les partis d'envergure nationale et pose les règles de leur financement public ou privé », a précisé Joseph
Djogbénou dans sa communication.
Ce séminaire de réflexion connaît la participation des sages et des assistants juridiques de la Cour constitutionnelle, des conseillers de la Cour suprême, des membres de la Cena, des représentants de l'Agence nationale de traitement (Ant), des experts et spécialistes de questions électorale et autres.
F. A. A.

Categories: Afrique

La liste des journaux officiellement reconnus

Fri, 01/25/2019 - 13:31

Au terme des travaux de la 2ème session ordinaire de l'année 2018 de la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac), 96 journaux dont 76 quotidiens, 12 hebdomadaires, 02 bihebdomadaires, 02 mensuels et 02 bimensuels disposent d'une existence légale et peuvent exercer jusqu'à nouvel ordre, faire l'objet de revue de presse ou titres sur les antennes des radiodiffusions sonores et des télévisions installées au Bénin.
La Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication invite les directeurs de publication desdits quotidiens et écrits périodiques à faire le dépôt égal conformément aux dispositions de l'article 12 de la loi organique N°92-021 du 21 août 1992 relative à la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication et de l'article 63 de la loi N°2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l'information et de la communication en République du Bénin.

Encadré
Liste des journaux disposant d'une existence légale

78 quotidiens

Le Progrès
L'Evènement précis
La Presse du jour
Le Nouvel observateur
Le Pays émergent
Le Grand jury
L'Autre vision
Sans neuf
L'Humanité
L'Autre quotidien
Les Quatre vérités
L'Investigateur du jour
Le Devoir
La Tribune de la capitale
La Relève info
Afrique express
Le Soleil Bénin info
L'Eclaireur
Nouvelle expression
Bénin intelligent
Le Télégramme
Le Soleil levant
Le Quotidien
Les Pharaons
Le Béninois libéré
First info
L'Affiche du jour
Djakpata
Libération
L'Actualité
Le Cabirou
Palmarès
Emergence info
L'Opinion aujourd'hui
Le Matin
Le Matinal
Le Gongonneur
Le Grand matin
Nassiara
Diaspora de sabbat
L'Audace info
L'Indépendant
La Priorité
La Nouvelle génération
Le Contemporain
La Cloche
Fraternité
L'Informateur
Le Potentiel
Communal info
24 Heures au Bénin
Notre temps
L'Echiquier
La Boussole
Quotidien Nokoué
Info-plus
Le Clairon
Dynamisme info
Matin libre
L'Afrique en marche
Le Confrère de la matinée
Nord-Sud quotidien
Le Meilleur
Trait d'union
L'Evènement du jour
Le Challenge
Le Grand angle
Le Routier
La Guérite
La Dépêche
Kini-kini
Point média
L'Economiste du Bénin
Le Radar
Le Tropical
Le Nouveau citoyen

Les 12 hebdomadaires

Le Choix
Le Justicier
Le Projecteur info
La Gazette du golfe
Le Municipal
Educ'action
Le Coopérant
Le Canard de la semaine
Cartes sur tables
Le National
La Flamme des prodiges
La Voix de la lumière

02 bihebdomadaires

Le Journal de notre époque
Défi info

02 mensuels

Marche du saint esprit
Bénin couleurs

02 bimensuels
Le Perroquet
Le Label

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Des victimes de ICC-Services à la barre

Fri, 01/25/2019 - 08:45

Le procès ICC-Services démarré depuis le 17 décembre dernier est à son 24ème jour ce jeudi 24 janvier 2019. Les sachants, accusés, témoins et même victimes sont écoutés à la Cour de répression des infractions économiques (CRIET) à Porto-Novo.

C'est le procureur spécial Ulrich Togbonon qui a entamé avec les questionnaires en invitant à la barre Michel Agbonon, chef de la dernière agence de ICC-Services à Bazounkpa. Le procureur spécial est revenu sur les déclarations antérieures de Michel Agbonon. Ce dernier certifie que ce sont les carnets de Dantokpa qui sont utilisés à l'agence de Bazounkpa. L'accusé qui avait soutenu qu'aucun déposant n'a fait un placement de plus d'un million ne s'en rappelle plus. Le procureur spécial suite à ses investigations a révélé qu'à son agence à Bazounkpa précisément le 06 avril 2010, un client a déposé deux millions en deux tranches. Le chef d'agence ne s'en souvient pas du tout. Pour Me Gbaguidi, cela est bien possible puisque plusieurs années sont passées.

Inventaire des immeubles appartenant aux promoteurs

Le procureur spécial passe à un autre sujet. Ulrich Togbonon veut avoir une idée précise des codes inscrits sur des biens des responsables de ICC-Services inventoriés. Pour cet exercice, il appelle à la barre les membres de la commission d'enquête autonome ; Mohamed Saké et Barnabè Adounsiba. Ce dernier procède au déchiffrement de code. Le sigle CAEJ explique-t-il signifie la Commission autonome d'enquête judiciaire, l'initiale AK est pour désigner Akplogan.
D'après le procureur spécial, pour le patron de ICC-Services, Guy Akplogan, 10 immeubles ont été recensés. Une information que l'accusé confirme. Selon Guy Akplogan, il y a une problématique qui se pose en raison des doublons qui seraient dans les marquages. Le patron atteste que ses biens sont à Abomey-Calavi et Sèmè-Kraké. Quant aux biens de Porto-Novo, Akplogan dit n'avoir pas souvenance.
C'est le tour de Dohou Ludovic de se prononcer sur ses biens. Le directeur de ICC-Services déclare : « Je ne suis même pas sorti avec la commission » tout en soutenant qu'il n'a pas été présent lors de l'inventaire de ses biens. Interpellé sur cette déclaration, Mohamed Sakè affirme : « Il nous est arrivé à défaut pour des raisons données à la suite des dénonciations, de demander aux promoteurs propriétaires des immeubles si les biens leur appartiennent. Il est également arrivé qu'on convoque les parents proches à ses promoteurs pour leur demander si certains biens appartiennent à ces promoteurs ».
Le directeur de ICC-Services ne reconnaît qu'un seul bien à Hèdomey et un autre à Calavi. Mohamed Sakè précise que pour l'inventaire des biens du sieur Dohou sa fille a été sollicitée.
S'agissant des biens de Tégbénou, il certifie l'immeuble qui est Adjarra Tanmè, Calavi quartier Alédjo, mais pour Glo-Djigbé, c'est pour sa collectivité. La Cour l'instruit a donné les preuves de sa déclaration.
Clément Sohounou atteste qu'il a un hôtel appartenant à la Fédération ICC-Services. Il réfute les champs cités par le procureur.
Le chef d'agence de Dantokpa, Etienne Tihoundro apprend qu'il possède un immeuble à Cotonou dans la rue de la mairie.
Le procureur Togbonon avise tout individu qui se procure de ses biens placés sous mains de justice. Ces individus ne peuvent ‘'jouir de ce bien acquis''.

Confrontation autour des activités de ICC-Services

Appelé à la barre, Michel Agbonon a fait part d'une réunion au cours de laquelle, les responsables de ICC-Services ont parlé d'investissement dans les exploitations minières. Il revient sur les faits : « Au cours d'une réunion à Zoundja, le chef d'agence de Ouidah Monsieur Boko Bonaventure a posé la question (...) et le DG Ludovic Dohou avait répondu qu'ils ont des partenaires à l'extérieur avec qui ils font l'exploitation de l'or et des ressources minières », raconte-t-il.
Cette déclaration est réfutée par le DG Dohou. « Je ne me reconnais pas dans les déclarations de Michel Agbonon. Je ne lui ai jamais dit que nous avons des partenaires avec qui ont fait des exploitations pétrolières et minières », déclare-t-il.
Michel Agbonon précise qu'ils étaient tous présents le PDG Guy Akplogan, Emile Tégbénou et que c'est le DG Pamphile qui a pris la parole pour répondre. La Cour est confrontée à deux déclarations distinctes. Le DG lance : « C'est moi qui dit la vérité ». Le chef d'agence de Bazounkpa souligne : « Je ne suis pas un enfant et je ne peux pas oublier ça. Le DG peut dire qu'il a oublié mais il ne peut pas dire que c'est faux ».
« Je n'ai jamais dit ça », réplique le DG Dohou en notifiant que s'il avait pu avoir cette opportunité, il n'allait jamais s'associer à Guy Akplogan.
Etienne Tihoundro est appelé à donner son avis sur les déclarations de ses collaborateurs. « Moi, je suis surpris. On a toujours servi qu'on fait E-Gold. La Cour lui apprend que gold en français signifie ‘'or''. Pour Tihoundro, il peut bien y avoir une activité de placement en ligne pour les sociétés d'exploitation d'or et de pétrole.
Emile Tégbénou affirme qu'il n'a jamais entendu parler de placement. « J'ai participé à plusieurs réunions de la fédération. D'ailleurs, nous n'avons pas de l'or au Bénin et je ne sais pas qui va me parler d'exploitation de pétrole et je vais le croire. Tout ce qu'on dit maintenant est une surprise pour moi », a-t-il déclaré tout en signalant que les réunions de ICC-Services tournent autour des difficultés rencontrées dans les agences et l'évolution des activités.
Le patron certifie que Tégbénou n'a jamais posé de question pour savoir ce qu'il fait dans le but d'assurer les intérêts des déposants.

Seth Akplogan se présente à la Cour sans documents

Alors que la Cour attendait les documents prouvant les allégations de l'ancien régisseur central au ministère des finances au moment des faits, Seth Akplogan, est venu à la barre sans documents. Ses premières démarches explique-t-il étaient d'interroger un logiciel de la direction du budget pour obtenir les mandats de paiement. Pour ce qui concerne les pièces comptables, il a confié que le secrétaire général du ministère lui a demandé de respecter la procédure en formulant une demande pour avoir accès aux archives.
Toutefois, il a apporté des documents qui retracent l'origine des fonds ayant servi à alimenter les différents comités. Ces documents renseignant sur les montants permettent aussi d'identifier les lignes de crédit budgétaire ayant permis de mettre ces ressources à sa disposition.

Hermann Mèton, victime de ICC-Services

La CRIET ayant entamé ce procès depuis le 17 janvier 2019, invite pour la première fois des victimes de ICC-Services à la barre. Hermann Mèton, premier sur la liste des victimes confie qu'il a placé au début 150.000 FCFA en 2009 à l'agence de ICC-Services de Dédokpo à Akpakpa. Ce placement signale-t-il était un essai. Trois mois après, il a perçu ses intérêts de 60.000 FCFA. En janvier 2010, la victime a déposé 600.000 FCFA.
Pour Hermann Mèton, s'il y avait eu des séances de sensibilisation beaucoup vont s'abstenir. « Ce qui a plus poussé beaucoup de déposants à faire confiance à ICC- Services, c'est quand les promoteurs ont été reçus par le président de la République d'alors le Dr Boni Yayi. A partir de ce moment, nous nous sommes dits qu'ils ne sont pas dans le faux », a-t-il avoué. La victime a également donné comme argument les œuvres sociales que faisaient les promoteurs, lesquelles étaient diffusées sur les chaînes de télévisions. Le sieur Mèton mentionne avoir perdu 690.000 FCFA en plaçant de l'argent à ICC-Services.
Hermann Mèton avoue qu'à l'époque, il ne s'était pas intéressé au contenu du contrat. L'essentiel était de placer l'argent et de percevoir des intérêts. Parlant toujours des raisons de son acte, il souligne : « On a même entendu qu'une première dame serait en collaboration avec eux dans le but de soulager les difficultés de la population ». Ayant quitté le transit pour d'autres activités, Hermann Mèton confie à la Cour que ce n'était pas du tout la recherche de la facilité qui l'a amenée a placé de l'argent à ICC-Services. « Il n'y a pas d'argent facile », a-t-il notifié. Mèton a reconnu avoir été dupé le jour où il est parti retirer ses intérêts sans succès. « Depuis que l'affaire a éclaté l'ONG JAS qui devrait nous aider à rentrer en possession de ces fonds a disparu », précise la victime à la Cour.

Une ONG pour assurer les arrières de ICC-Services

Jeunesse Active Solidarité (JAS), est une ONG qui devrait se substituer à ICC-Services en cas de problème. Cette ONG n'a procédé à aucune action à l'endroit des victimes. Interpellé sur le sujet, Ludovic Dohou en qualité de DG ne connaît pas grand-chose de cette ONG. « Elle fait des transactions internationales », énonce-t-il. Le DG aurait vu ce contrat d'assurance d'ONG qui serait implantée en France. Le sieur Dohou prétend ne jamais avoir évoqué ce sujet parce qu'il n'a pas été interrogé sur cela.
En ce qui concerne le remboursement des victimes, le DG Pamphile Dohou déclare que c'est la faute du comité de suivi. Selon lui, si la présidente du comité de suivi n'avait pas rejeté le plan de remboursement, les victimes seraient remboursées. Ce plan de remboursement serait rédigé uniquement par Guy Akplogan.
Etienne Tihoundro, directeur financier de ICC-Services ignore également l'existence d'un contrat avec l'ONG JAS.
Pour sa part, le patron de SNAB dit avoir connaissance de cette ONG. Il a affirmé que c'est Jean-Marc Akplogan qui lui a donné des informations par rapport aux attributions de la structure.
La Cour demande de faire venir Guy Akplogan qui était entre temps à l'isolement. Le patron de ICC-Services doit se prononcer sur les relations de la structure et l'ONG JAS. « En termes d'engagement, on avait un contrat avec l'ONG JAS », indique-t-il. Akplogan informe la Cour que cette ONG n'est pas la seule avec laquelle, ICC-Services a fait un contrat. Aux dires du patron ICC-Services, l'ONG serait dirigée par son frère Jean Marc Akplogan. « On versait 5% de chaque dépôt à JAS pour pouvoir assurer les arrières en cas de crise », explique-t-il à la Cour. Akplogan ajoute que l'ONG devrait aider ICC-Services à payer le nominal plus un taux de 1,2% aux clients au cas où il y aurait un problème. Le promoteur ICC-Services indique que l'ONG est située à Djidjè. Une information qui vient contredire les propos du DG Dohou. « J'étais troublé », se justifie Ludovic Dohou. Cette variation amène la Cour a affirmé que les accusés font économie de vérité.
Le patron de SNAB Tégbénou dit aussi avoir eu connaissance de cette ONG. Il a affirmé que c'est Jean-Marc Akplogan qui lui a donné des informations par rapport aux attributions de l'ONG. Tégbénou n'en savait rien du contrat.
Le PDG est donc le seul à faire le contrat. « J'ai conduit seul la barque parce que je ne voulais pas qu'il y ait des dérives », notifie Guy Akplogan.

Mèton jette le tort sur les cadres du gouvernement d'alors

Me Quenum revient sur les raisons qui ont motivé Hermann Mèton, victime de ICC-Services à placer ses fonds dans la structure. « On a vu le ministre de l'intérieur s'acoquiner avec les responsables de ces structures », soutient la victime. Il cite aussi les docteurs en économie du gouvernement d'alors. Me Quenum lui demande si ‘'les ministres ont tirés sa main ‘' pour déposer de l'argent à ICC-Services. « En dehors du fait de les voir avec eux, ils n'ont pas dit que l'activité n'était pas bonne », a-t-il souligné en ajoutant qu'un magistrat aurait aussi déposé de l'argent à ICC-Services.
A la reprise de l'audience aux environs de 14 heures, Hermann Mèton admet qu'il n'a pas pris la responsabilité de rentrer en contact avec l'un des responsables de la structure enfin de s'assurer de la licéité ou non des activités de ICC-Services. « Je ne parlerai pas d'erreur de ma part mais je dirai que nous n'avons pas pris suffisamment de précaution pour éviter les désagréments que nous vivons aujourd'hui », avoue-t-il à la Cour.
Pour le moment, Méton dit ne pas pouvoir parler d'escroquerie parce que jusque-là, il n'a pas compris pourquoi les responsables de ICC-Services n'ont pas payé ses intérêts et le nominal.
La Cour demande à la victime à rentrer en possession de ses contrats et livrets. Le sieur Mèton informe la Cour qu'il n'a obtenu qu'un reçu lors de son inscription. « Pour les 150.000 FCFA, le reçu est à part. Pareil pour les 600.000 FCFA. On ne m'a pas fait de contrat mais un reçu sur lequel c'est écrit Costa », renseigne-t-il.
Ludovic Dohou annonce : « Je ne sais pas pourquoi Monsieur Mèton n'a pas demandé de contrat (...) sans contrat il ne pouvait pas prendre d'intérêt ». Toutefois, les responsables de ICC-Services ont reconnu le reçu du sieur Mèton.
Pour Me Gbaguidi, la présidente du comité de suivi a dit qu'il y a eu des infiltrations et donc le sieur Mèton en fait partie. Cette opinion est rejetée par la Cour dans la mesure où les responsables de ICC-Services ont reconnu le reçu de la victime.

Polémique autour des codes inscrits sur les carnets

Se confrontant à d'autres carnets Me Gustave Cassa cherche à savoir à quoi correspondent les codes inscrits sur lesdits documents. Tégbénou déclare qu'il n'a plus souvenance du code du premier client. Les débats deviennent vifs, ce qui a conduit à une suspension.
A la reprise, Me Claude-Alapini, avocat du pasteur Justin Dimon s'est constitué pour le patron de ICC-Services Akplogan. Le procureur spécial veut savoir les raisons qui justifient son acte. Me Orounla s'inquiète qu'il y ait un conflit d'intérêt. Pour Me Gbaguidi ce n'est pas son confrère qui doit porter ce jugement. La tension remonte. La Cour ayant invité entre temps une autre victime à la barre suspend l'audience. Elle est prévue pour reprendre ce vendredi 25 janvier 2019.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.