Les travaux de modernisation des marchés vont démarrer incessamment. C'est l'information qu'à porté le ministre José Tonato aux femmes, le vendredi 18 janvier 2019, lors d'une séance d'échanges initiée par l'Agence nationale du cadre de vie en présence du ministre du Cadre de vie, José Didier Tonato.
Le niveau d'avancement du Projet de modernisation et de construction des marchés. Telle est l'information portée aux femmes des marchés au cours de la séance d'échanges en fin de semaine dernière.
La phase pratique du Projet de modernisation et de construction des marchés du Bénin démarre dès la fin du premier trimestre 2019.
La Directrice générale de l'Agence nationale du Cadre de vie, Olga Dagnon, rappelle les différentes phases du projet de modernisation et de construction des 35 marchés. Il se déroulera en trois phases. La première phase (A) prend en compte dix marchés. Il y a sept (07) marchés urbains et trois (03) régionaux dont les marchés d'Azovè, de Houègbo et de Glazoué.
Le démarrage de ces travaux est prévu dès la fin du premier trimestre 2019 puisque les études sont bouclées déjà et l'entreprise en charge des travaux a été sélectionnée. Quant à la deuxième phase (B) du projet, elle prend en compte 10 marchés dont huit (08) urbains et (02) régionaux. « L'appel d'offres sera lancé en même temps que le démarrage des travaux de la phase A », a précisé le ministre José Tonato. Dès la fin du premier trimestre, l'appel d'offres de la phase B sera lancé.
Vingt marchés seront réalisés d'ici à 2020. José Didier Tonato n'a pas manqué de mettre l'accent sur la volonté du gouvernement à offrir des cadres sains et agréables aux usagers des marchés et une sécurité sanitaire des aliments. Cette séance a permis de sensibiliser les femmes sur les dispositions pratiques à adopter au cours des travaux pour son bon déroulement. « Nous les avons invitées pour les informer de nouvelles dispositions pratiques en vue d'une réussite des opérations », a confié le ministre. M. Tonato a rassuré les femmes qu'aucune d'entre elles ne sera déplacée si le site de relogement n'est pas aménagé. Il précise que les sites de relogement sont déjà identifiés et les travaux en cours.
G.A.
Une nouvelle semaine s'ouvre ce lundi 21 janvier 2019 dans le cadre du procès ICC-Services à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Suite à la prorogation annoncée vendredi dernier, les dépositions des accusés, sachants et témoins se poursuivent pour le compte de cette 21ème journée.
Etant à la barre avant la suspension intervenue la semaine dernière, Etienne Tinhoundro, directeur financier de ICC-Services a poursuivi avec sa déposition. Les premières interrogations proviennent du procureur spécial. Ulrich Togbonon veut connaître le coût de son imprimerie. « Quarante-neuf millions », a répondu le sieur Tinhoudro ». Suite à cette réponse, le procureur adresse une question au PDG de la structure. Guy Akploagan affirme qu'il savait bien que Tinhoundro avait une imprimerie mais ignore son montant. Le PDG a confié à la Cour qu'il l'a connu par le biais de son frère Akplogan et souligne l'avoir recruté parce qu'il avait un profil de financier. « Il ne participe pas aux réunions de prise de décision parce qu'il n'est souvent pas disponible », a-t-il signalé. Et d'ajouter : « Dès le départ, on a noté son incapacité à jouer son rôle ».
Selon le procureur spécial, le directeur financier disposerait d'une maison souterraine à Zoca. L'accusé affirme que certes, il a une maison dans ladite localité mais celle-ci n'a pas un niveau souterrain.
Le PDG qui était sur les lieux au début de la construction de la maison de son directeur financier n'en sait rien mais dit avoir constaté un autre système. « C'est comme s'il a déplacé le système de Dantokpa vers sa maison », a-t-il lancé.
Le ministère public cherche à savoir où se trouvait le directeur financier de ICC-services lors de la célébration du 2ème anniversaire de la structure. « J'étais gravement malade et souffrant. Mes enfants étaient partis et sont revenus les larmes aux yeux parce qu'ils s'étonnent du fait que mes patrons n'étaient pas allés me rendre visite mais se mettent à fêter », a confié le sieur Tinhoundro à la Cour.
A l'endroit de Ludovic Dohou Pamphile, directeur général de ICC-Srvices, le procureur lui demande la femme qui était derrière lui le jour de la coupure du ruban. « C'est une maman de notre paroisse », a-t-il indiqué.
A une autre question du procureur, le directeur financier soutient que le premier adjoint du maire Placide Azandé est son ami avant l'avènement de ICC- Services. « Ce que je sais, c'est qu'il est membre du parti FRAP et je n'ai jamais contribué au financement du parti », clarifie-t-il.
Désaffiliation de Etienne Tinhoundro en 2009
Le président interpelle Guy Akplogan sur le mécanisme de transaction des fonds après payement des clients. Le PDG explique que son directeur financier renvoyait les contrats à Calavi et que les retours se faisaient régulièrement. ‹‹Mais depuis le 1er janvier 2009 poursuit-t-il, je n'ai plus eu trace des dépôts effectués au niveau de son agence à Dantokpa. (...) il a cessé de nous faire le point, on ne fait plus le retour à l'endroit de son agence ».
Guy Akpogan ne s'est pas intéressé à comment il s'arrangeait à payer les intérêts de ses déposants. « Je ne l'ai pas limogé parce que j'évitais qu'il y ait crise au sein de notre groupe pour ne pas aller à un trouble », a-t-il relevé.
Au moment de la crise, le PDG a indiqué avoir fait un chèque de 75 millions FCFA puisque même si Tinhoundro ne travaillait plus pour lui, en sa qualité de PDG, il doit faire face à toutes difficultés liées aux activités.
Face aux déclarations de Akplogan, le directeur financier estime que son patron a dit des contre-vérités. « Qui veut tuer son chien l'accuse de rage. Je ne sais pas pourquoi mon patron dit ça. Aujourd'hui, je suis heureux parce que tout le monde nous suit. Les gens avec qui nous avons travaillé nous entendent, nos parents aussi », a-t-il lancé tout en réfutant qu'il n'a jamais renoncé à ICC-Services.
Le sieur Tinhoundro révèle à la Cour que Akplogan n'a pas seulement fait un chèque de 75 millions de FCFA, mais aussi a payé plus de 400 millions FCFA avant d'arrêter.
« (...) S'il dit aujourd'hui que je suis incompétent, je rends grâce à Dieu », se désole-t-il.
Contradiction totale entre Tinhoundro et Akplogan
Dans ses précédentes dépositions, Etienne Tinhoundro a confié à la Cour qu'il a envoyé une lettre au nom des chefs d'agences au patron de ICC-Services. Mais Guy Akplogan annonce qu'il n'a jamais reçu une lettre du genre.
« Il a bien reçu la lettre que je lui ai envoyée. Monsieur le Président, je ne fais que vous dire ce que j'ai eu à faire », atteste le directeur financier.
Aussi, le sieur Tinhoundro a-t-il affirmé que aucun sous de ICC-Services ne lui a permis de financer ses activités personnelles notamment l'imprimerie et la poissonnerie.
Pour Guy Akplogan, c'est grâce aux revenus de son imprimerie et poissonnerie qu'il paye les intérêts des clients. « Comment il a su que les activités liées à ma poissonnerie et mon imprimerie me permettaient de faire face aux intérêts des clients. Il ne détenait pas la comptabilité de mes activités secondaires qui n'ont rien à voir avec les activités de ICC-Services », a soulevé Etienne Tinhoundro.
La Cour interroge Guy Akplogan sur la plateforme de placement en ligne E-Gold qui était entreprise pour faire face aux taux d'intérêts exorbitants. Sur ledit sujet, le PDG annonce que c'était juste une phase expérimentale jusqu'en mars 2007 et que non seulement Etienne Tinhoundro n'a pas le niveau, mais aussi il n'a pas les prérequis pour comprendre le fonctionnement du placement en ligne. Mieux au début poursuit Akplogan j'ai eu l'information selon laquelle, il est allé voir le DG pour que je leur explique le fonctionnement du placement en ligne afin que les deux puissent m'abandonner et créer leur propre structure.
Le PDG informe la Cour qu'à l'époque le chef d'agence de Dantokpa voyageait régulièrement. Il allait en Italie, à Bordeaux et donc pour lui c'est qu'il faisait des activités qui lui permettaient de faire face aux intérêts des déposants.
Guy Akplogan certifie que son directeur financier s'est mis à son propre compte à partir de 2009, et ne faisait plus compte à la comptabilité de la Fédération. L'intéressé réfute cette déclaration : « J'ai commencé par travailler à la maison parce qu'à un moment donné j'étais malade et je ne peux pas aller au boulot. Donc je travaillais à la maison. Certains clients venaient me déposer l'argent à la maison », a clarifié Etienne Tinhoundro tout en notifiant qu'il lui a toujours fait le point. Quant à ses voyages, il avoue avoir effectué en 2009, 3 voyages en Europe sous ses propres fonds.
Me Alain Orounla cherche à savoir en quelle année le directeur financier s'est-il rapproché de son PDG pour l'ouverture d'un compte au nom de ICC-Services. « Je n'ai pas retenu exactement la date mais c'était en mi 2009 que je suis allé vers le PDG pour avoir un compte ICC-Dantokpa et il n'a pas accepté mais m'a autorisé a utilisé mon propre compte », a répondu l'accusé.
Le chef d'agence de Dantokpa explique qu'il a continué avec la même méthode, celle de payer les intérêts avec les fonds des nouveaux déposants et la différence est déposée sur son compte personnel.
Pour Me Alain Orounla il y a problème du moment où le sieur Tinhoundro ne dépose plus l'argent à Guy Akplogan afin de lui permettre de fructifier les sous pour faire face aux intérêts des déposants.
« Si c'est cela, je me demande ce que font les premiers dépôts que je lui envoyais régulièrement au départ », avance-t-il.
« De juin 2009 jusqu'à l'éclatement de la crise en Avril 2010, j'ai fonctionné de façon autonome et je n'ai jamais fructifié les fonds collectés. Je n'ai investi dans aucune activité. Je ne peux pas dire que c'est exactement comme ça que Guy Akplogan fonctionnait », a ajouté Etienne Tinhoundro.
La Cour a fait part d'une déposition, dans laquelle Akplogan a confié qu'il est arrivé que l'argent des clients soit utilisé pour payer des intérêts. Une déclaration qui selon la Cour concorde avec la déposition du directeur financier de ICC-Services.
Le PDG souligne que c'était au début de leurs activités et que c'était avec les réserves de la structure que les intérêts étaient payés. Toutefois, reconnaît Akplogan ces réserves proviennent des fonds des déposants.
Tinhoundro ne partage aucune responsabilité
Me Gbaguidi avocat de la défense veut savoir si l'accusé Tinhoundro maîtrise les modalités selon lesquelles le solde est fructifié. « Non », a-t-il répondu. Le sieur Tinhoundro affirme que les prévisions proviennent des fonds des épargnants puisque à aucun moment donné le solde n'est à zéro.
Le chef d'agence de Dantokpa soutient qu'il ne sait pas écarter de la structure ICC-Services et qu'il n'était pas question aussi d'une autonomie dans la gestion de son agence. Selon lui Akplogan partage sa vision sinon il n'allait pas choisir délibérément de mettre les fonds sur son compte.
L'avocat de la défense demande à Tinhoundro s'il peut attester connaître le ro de ICC-Services. « Non, je ne connais pas », a-t-il lancé.
Etienne Tinhoundro n'assume en aucun cas toutes les conséquences de cette crise. « J'ai travaillé en tant qu'agent chez lui, je l'ai servi, ce qu'il me confie c'est ça que moi je fais. A dire que la responsabilité je vais la partager, je ne peux pas le concevoir ainsi », a mentionné. L'accusé souligne qu'un incompétent ne peut assumer une telle responsabilité.
Le patron de ICC-Services ne reproche rien à son directeur financier. Pour lui, « tant qu'il n'y a pas des déposants qui se plaignent moi je n'ai pas de reproche à faire ». Guy Akplogan affirme qu'il ne nourrit aucune rancœur à l'endroit de Tinhoundro. Il assure l'entière responsabilité.
Clément Sohounou, Chef d'agence de ICC-Services
Un autre chef d'agence de Lalo est appelé pour se prononcer sur les déclarations de Etienne Tinhoundro concernant le mécanisme de paiement des clients. Clément Sohounou déclare aussi que c'est l'argent des déposants qui sert à payer les intérêts des anciens déposants sous ordre du patron de la structure ICC-Services.
A la barre, la Cour a procédé à un long exercice de cas pratique avec Clément Sohounon.
Le directeur de l'INSAE à la barre
Laurent Mahounou Hounsa, directeur général de l'INSAE a été appelé à la barre pour éclairer la Cour sur la procédure de recensement des épargnants des structures de placements de fonds. Le président de la Cour demande à Hounsa, directeur de l'INSAE, nommé en 2018, s'il a la documentation nécessaire pour faire face aux questions répondant ainsi aux actes de son prédécesseur de 2010. « Depuis que j'ai eu votre convocation je me suis documenté comme je le peux pour répondre à certaines questions purement techniques », a-t-il répondu.
Me Gbaguidi souhaite savoir si à l'INSAE il n'y a pas eu un dossier ou un rapport relatif au travail effectué par l'institution sur ICC-Services. « Je voudrais quand même informer la Cour que le 11 octobre 2010 un bordereau d'envoi avait été fait à Mme la présidente du comité de suivi pour lui transmettre la synthèse des résultats du recensement. L'INSAE s'est occupé du volet recensement au niveau de toutes les structures illégales qui avaient été identifiées en en ce moment-là », explique le directeur général de l'INSAE.
Mme Lawson a donc reçu la synthèse, une liste des structures et un rapport général. Aucun dossier selon lui ne porte sur ICC-Services de façon particulière.
L'opération de recensement a été instruite par le conseil des ministres en date du 07 juillet 2010 dans le but d'évaluer les montants engagés par la population dans les placements auprès des structures illégales.
Il y avait 08 centres de recensement qui ont été mis en place et le travail a duré 40 jours.
Selon les résultats de l'INSAE présentés par le sieur Hounsa, le recensement a permis de dénombrer 151.917 déposants, en moyenne 2,50 contrats dans 204 structures illégales.
Le montant total de dépôt est de 161,04 milliards FCFA, le montant d'intérêts perçu s'élevait à plus de 62 milliards FCFA.
Les départements de l'Ouémé, Littoral, et de l'Atlantique concentrent près de 90% des dépôts. En ce qui concerne ICC-Services, le montant des dépôts est évalué à 109 milliards FCFA.
Tout au long de sa déposition Laurent Hounsa a d'abord soutenu que la liste de recensement est exhaustive. L'appréciation de Mme Sévérine Lawson selon lui n'engageait qu'elle.
La présidente du comité de suivi est appelée pour repréciser pourquoi il fallait prendre avec pincettes le travail réalisé par l'INSAE.
Le directeur de l'INSAE a fini par reconnaître que ce recensement peut présenter des insuffisances, qui n'ont pas été corrigées malgré l'intervention des huissiers.
Les débats ont été suspendus au cours de l'intervention du DG de l'INSAE à 16 h15 et se poursuivront ce mardi 22 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
Une forte délégation du bureau politique de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) de l'honorable Claudine Prudencio était au siège de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ce lundi 21 janvier 2019. Objectif de cette sortie, s'enquérir des conditions d'organisation du scrutin du 28 avril 2019 au niveau de l'institution en charge de l'organisation des élections au Bénin.
Après les civilités d'usage, le président de la CENA, Emmanuel TIANDO a exprimé sa joie et celle de son bureau, de recevoir les responsables de l'UDBN dans les locaux de la CENA pour parler de sujets relatifs à l'organisation des prochaines consultations électorales. « La CENA, c'est la maison des partis politiques. Et nous sommes très heureux de recevoir une si forte délégation de l'UDBN, dans un contexte où nous-mêmes nous prévoyions initier une série de rencontres avec les acteurs politiques », a déclaré Emmanuel TIANDO.
Fier de la promptitude par laquelle le président de la CENA a répondu favorablement à leur demande d'audience, le vice-président de l'UDBN, Guy CODJIA a indiqué que sa délégation est venue s'enquérir du niveau où en est la CENA par rapport aux questions liées au financement des prochaines législatives et aux constats faits sur le terrain par rapport à une campagne électorale précoce qui se mène à outrance par certaines blocs politiques. Guy CODJIA n'a pas manqué d'indexer à ce niveau, les grandes affiches aux effigies de certaines formations politiques et le rôle que doit jouer la CENA dans la sensibilisation des populations sur les nouvelles exigences du code électoral ; dont la méconnaissance peut, selon lui, conduire à des réactions incontrôlées de certains électeurs.
Par rapport à toutes ces préoccupations, le président de la CENA a apporté des éléments de réponse.
Pour ce qui concerne le financement, Emmanuel TIANDO a été très rassurant. « Il n'y a pas de tension autour du financement des élections, comme le ventile la rumeur. Pour l'instant, nous n'avons pas de difficultés à ce niveau. Nous avons élaboré notre budget. C'est validé. Toute la procédure d'arbitrage a été suivie. Je n'ai aucune raison de douter de l'engagement pris par le gouvernement et le chef de l'Etat à cet effet », a-t-il précisé.
Au sujet du calendrier électoral, le président de la CENA a informé que son institution a fait l'essentiel. « Nous attendions la convocation du corps électoral et la mise à disposition de la LEPI. Je peux vous dire que sous 24 heures, le calendrier électoral sera officiellement rendu public », a-t-il promis.
La CENA rassure la délégation de l'UDBN
Abordant la question de la campagne électorale précoce, Emmanuel TIANDO tout en déplorant la situation, a estimé que cela incombe beaucoup plus à la HAAC (Haute autorité de l'audiovisuelle et de la communication) et aux partis politiques. Pour lui, tout ce qui est diffusé d'illégal à cet effet dans les médias et les réseaux sociaux devrait être régulé par la HAAC et non par la CENA. Il a reconnu que même si le code électoral ne donne pas ce rôle à la CENA, celle-ci s'attèlera à contribuer à la sensibilisation de tous les acteurs politiques.
Pour ce qui est de la nécessité pour la CENA de sensibiliser les partis politiques et surtout les populations sur les nouvelles exigences du code électoral, Emmanuel TIANDO et ses hôtes ont convenu de l'urgence. A ce niveau, le secrétaire général adjoint de l'UDBN, Gildas AIZANON a insisté sur les obligations faites à la CENA par le code pour sa vulgarisation. Cette action selon lui, participe de la préservation d'un climat de paix en période électorale.
Pour Gildas AIZANON, cette sensibilisation est nécessaire aussi bien pour les populations que pour les partis politiques.
Le Président de la CENA, a promis que son équipe fera l'effort nécessaire dans ce sens, surtout à travers les rencontres avec les partis politiques et surtout lors des formations des agents électoraux dans les prochains jours.
La CENA selon M. TIANDO ne réussira pas ce pari seule. Il a salué le sens d'anticipation de l'UDBN et souhaité bon courage au parti et à sa Présidente Claudine PRUDENCIO.
La délégation de l'UDBN était composée de Guy CODJIA, vice-président, de Gildas AIZANNON, secrétaire général adjoint, de Jérémie KPATAHERI, Conseiller Technique Juridique Adjoint, de Mariannick GOUTHON, présidente de l'Union Nationale des Femmes et de Christine AHOUANDJINOU, directrice de l'école du parti.
Tout ce beau monde a été accueilli par le président de la CENA. Il avait à ses côtés la vice-présidente, Geneviève BOKO NADJO de la CENA, le coordonnateur du budget, Basile FASSINOU, les commissaires Freddy HOUNGBEDJI, Adam SOULE et la Secrétaire Exécutive Noellie APITHY.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les travaux du projet de construction et de modernisation de 35 marchés urbains et régionaux démarrent bientôt. Le ministre du cadre de vie, José Tonato accompagné d'une délégation ont rencontré ce vendredi 18 janvier 2019 au CPA de Cotonou, les usagers et acteurs de gestion des marchés. L'objectif principal était de faire part de l'état d'avancement du projet après la séance d'Avril 2018 et des dispositions pratiques à prendre pour le démarrage imminent des travaux.
Pour pallier les problèmes identifiés dans les marchés tels que : l'insuffisance des places de vente, les dépotoirs sauvages des déchets, congestions et autres, le gouvernement Talon a résolu de fournir aux populations béninoises des cadres modernes. Cette initiative inscrite dans le Programme d'Actions du gouvernement (PAG) comprend plusieurs projets dont : la modernisation et la construction de 35 marchés urbains et régionaux, d'un centre commercial au stade de Kouhounou, et la construction de la plateforme agroalimentaire d'Akassato.
Selon le ministre du cadre de vie, José Tonato, les travaux de 10 marchés vont démarrer à la fin du premier trimestre 2019. « Dans ces 10 marchés, nous avons 7 marchés urbains et 03 marchés régionaux », a informé le ministre du cadre de vie. Lesdits marchés sont : Tolégbé, Aidjèdo, Wologuèdè, Cadjèhoun, Gbégamey, Mènontin, Amawuignon, Houègbo, Azovè et Glazoué. Il a été lancé également l'appel d'offres pour la phase 2 pour 10 autres marchés dont 8 urbains et 2 régionaux.
Pour le démarrage imminent, il faut procéder à la libération des espaces commerciaux et ou le relogement de chaque marché. A cet effet, les sites de relogement ont été identifiés et les travaux d'aménagement sont prévus pour mars 2019.
Les avantages dudit projet
Le Chef du projet à l'agence du cadre de vie, Patrick Koffi a donné de précisions et les avantages pour les marchés urbains et régionaux.
« Pour les marchés urbains, il s'agit de la construction de halle et de grands hangars pour les marchés régionaux », a-t-il annoncé. Patrick Koffi a signalé que la construction sera faite en tenant compte de la spécificité de chaque site. Les places de marché Gbégamey passeront de 570 à 1000 et celles d'Aidjèdo de 218 à 324 places.
Il est prévu aussi un dispositif de drainage des eaux qui est associé au projet d'assainissement. Ce projet a également un impact positif sur la santé publique. Il permettra une meilleure gestion des déchets, la construction de toilettes hygiéniques, la construction d'infirmerie et autres.
Cette nouvelle de démarrage imminent du projet est appréciée par les usagers des marchés. « Nous sommes prêtes pour tout et nous remercions le chef de l'Etat pour ce projet salvateur qu'il a initié pour nous », a déclaré Bernadette Fagnihoun, présidente des vendeurs du marché de Cadjéhoun.
Pour Mihèmi Dossougouin, présidente des vendeuses du marché de Gbégamey, « l'ancienne place est exiguë, donc pour les prochaines constructions, il va falloir envisager un bâtiment de type R+1 ».
Encadré
Les sites de relogement identifiés
Pour la construction des marchés, le gouvernement a procédé à l'indentification des sites.
Marché de Ménontin : Face Eglise du Christianisme Céleste ; Paroisse Ebenezer
Marché de Wologuèdè : Fourrière municipale ; ex garage Ben Afrique
Marché de Aidjèdo : Grand carrefour St Cécile
Marché de Gbégamey : Terre-plein central en face du centre de Transfert Camp Guézo
Marché de Cadjéhoun : Entre l'échangeur Houéyiho et Super Maché Mont Sinai
Marché de Houégbo : Derrière le marché
Marché de Azovè : Derrière le marché
Marché de Glazoué : A côté de la gare de bus
Marché de Amawuignon (Parakou) : Sur le site de la gare du marché Guéma
Les besoins en nombre de places de vente à reloger par marché ont été recensés. A titre d'exemple, il est prévu le relogement de 620 vendeuses au marché Gbégamey, 200 à Wologuèdè et 383 à Ménontin.
Akpédjé AYOSSO
Le Centre Marocain des Etudes Stratégiques (CMES) organise en partenariat avec la Fédération Africaine des Etudes Stratégiques (FAES) la 10ème édition de la Conférence Internationale " Marrakech Security Forum / AfricaSEC 2019 ". Cet évènement placé sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, se tiendra à Marrakech (Maroc) les 8 et 9 février 2019 sous le thème : "Construire pour l'Afrique sa Sécurité du futur".
La Conférence Internationale " Marrakech Security Forum / AfricaSEC 2019 " se tiendra à Marrakech les 8 et 9 février 2019 sous le thème : "Construire pour l'Afrique sa Sécurité du futur". Cette 10ème édition sera focalisée sur plusieurs axes. Il s'agit entre autres de re-conceptualiser et repenser la Sécurité à l'ère du numérique.
Les participants vont aussi aborder plusieurs autres aspects : L'Afrique face aux vulnérabilités chroniques et aux menaces transnationales et asymétriques ; L'arc de crises Afrique Centrale et zone Sahélo-Saharienne : entre conflits enlisés et menaces émergentes ; L'Afrique australe et Grands Lacs : entre violence, groupes armés et stabilité précaire.
L'Union Africaine face au défi de la Réforme du Conseil de Paix et de Sécurité ; Nature et étendue des Cyber Menaces : acteurs malveillants, modes opératoires, nature des menaces ; Les théâtres de la Cyber Stratégie : de la Cyber Sécurité à la Cyber Défense puis la Cyber Guerre ; et Quelles stratégies de lutte contre les Cyber Risques : l'architecture de la Sécurité du futur, seront également au centre des préoccupations.
Un accent sera mis sur Femmes et enfants dans la spirale des organisations extrémistes violentes (en partenariat avec ONU Femmes) ; Cyber Renseignement et Risques numériques ; Quelles perspectives pour le Renseignement spatial et aérien ? ; Le Renseignement comme arme dans la lutte contre les menaces sécuritaires émergentes ; et Cyber Terrorisme et la radicalisation dans le Cyber Espace.
Les axes non moins importants de cette conférence internationale concernent De l'hyper-terrorisme au « low cost » terrorisme au Terrorisme hybride ; Les organisations terroristes et criminelles hybrides, les menaces et guerres hybrides : la nécessaire transformation des Services de Sécurité et de Défense.
Plus de 300 participants de haut-niveau (responsables civils et militaires, dirigeants d'organisations internationales, sécuritaires et experts africains, américains, européens et asiatiques) sont invités à ce forum dans le but d'analyser, de débattre et d'échanger les expériences.
Le CMES - Global Network Against Women Radicalization, organise parallèlement aux travaux de Marrakech Security Forum / AfricaSEC 2019, un atelier sur le thème : " Perspectives du genre dans la prévention de l'extrémisme violent, PVE-CVE". Cette rencontre qui sera tenue, le samedi 9 Février 2019, est initiée en partenariat avec UN Women- ONU Femmes.
I. F.
L'ancien Président du Conseil d'Administration de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), Laurent Mètongnon et ses coaccusés inculpés dans le dossier de placement hasardeux des fonds de ladite caisse à la Banque internationale du Bénin (Bibe) alors en difficulté, seront écoutés à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), le jeudi 24 janvier 2019. Précédemment annoncé pour le 17 janvier dernier, l'audience a été reportée en raison du procès Icc-services en cours de à la CRIET.
F. A. A.
Une réunion d'informations et d'échanges s'est tenue à Cotonou, le 18 janvier dernier, avec les usagers et les acteurs de gestion des marchés.
Le directeur de cabinet du ministère du cadre de vie et du développement durable a présenté l'état d'avancement du projet de modernisation et de construction des marchés urbains et régionaux. Dans sa présentation, il est revenu sur la séance d'information du 03 avril 2018 et rappelé les multiples problèmes identifiés. Ces problèmes sont liés, selon lui, à l'insuffisance des places de vente ; l'insalubrité et l'insécurité ; la congestion des marchés ; des lieux d'aisance insuffisants voire inexistant et dépotoirs sauvages des déchets et la pollution importante de la lagune.
Pour remédier à tous ces problèmes, le Programme d'actions du gouvernement (Pag) a identifié trois projets phares.
Il s'agit entre autres du Projet de modernisation et de construction de 35 marchés urbains et régionaux, du Projet du Mall (centre commercial) au Stade de Kouhounou avec le relogement de la vente en détails des produits (tissus, bijoux, maroquinerie, cosmétique) et du Projet de construction de la plateforme agroalimentaire d'Akassato avec le relogement des activités de gros et de semi gros du marché de Dantokpa.
Selon le directeur de cabinet du ministère du cadre de vie et du développement durable, le projet de construction et de modernisation vise 35 marchés et se fera de 2 types à savoir : la halle pour les marchés urbains et les hangars améliorés pour les marchés régionaux. Il est subdivisé en plusieurs phases dont les 2 premières sont constituées de 10 marchés chacune.
La première phase regroupe les marchés de Tokplégbé - Aidjèdo - Wologuèdè - Cadjèhoun - Gbégamey - Mènontin - Amawuignon et le projet Houègbo - Azovè – Glazoué.
La seconde phase prend en compte les marchés PK3 - Midombo – Ste Trinité - Cococodji - Pahou - Natitingou - Djougou - Ahouangbo - Houndjro – Ouando.
Selon le directeur de cabinet, plusieurs avantages sont attendus. L'un des tous premiers est la multiplication du nombre de places par 2. Ainsi, le marché de Gbégamey par exemple passera de 570 à 1000 places ; le marché d'Aïdjèdo de 218 à 324 places.
Les avantages contenus dans le projet concerne également le relogement dans les nouveaux marchés à construire des détaillants et des vendeuses installées sur les espaces publics et l'amélioration du fonctionnement des marchés à construire par une meilleure répartition des stands avec espaces de rangement et magasins.
Le projet dans sa réalisation n'occulte pas la santé des populations et présente un impact positif sur la santé publique. A cet effet, il y aura une meilleure gestion des déchets ; la construction en nombre suffisant de toilettes hygiéniques, propres dotées de lavabos ; la construction d'infirmeries ; la construction et l'équipement de garderies ; une meilleure sécurité et plus de confort ; une catégorisation des espaces de vente par type de produits et d'activités et la spécialisation de certains marchés (friperie, poissons fumés plus espaces de fumage, teinturiers, etc).
Ce projet selon le directeur de cabinet, présente des avantages pour la ville de Cotonou.
Du point de vue des commodités et avantages esthétiques, on note une meilleure gestion des déchets ; la construction en nombre suffisant de toilettes hygiéniques, propres et dotées de lavabos ; les produits présentés aux acheteurs sont plus hygiéniques et agréables à l'œil ; les commerçantes disposent d'étalages de restauration, avec coin de consommation ; le marché dispose de locaux pour l'administration et de plusieurs activités annexes (salle polyvalente, association vie et autres).
Selon le chronogramme des projets, il est à noter que pour la phase 1, les études sont finalisées et le dossier d'appel d'offres lancé en septembre 2018. Les offres reçues ont été analysées courant janvier 2019. La passation des marchés de même que la signature des contrats de travaux sont annoncées pour février 2019 ; les activités de recensement in situ des vendeuses se feront dans le même mois.
Les travaux d'aménagement des sites de relogement sont prévus pour mars 2019 et le relogement des vendeuses en avril 2019.
Par ailleurs, les travaux de construction des marchés se feront au 2ème trimestre de 2019 et la fin des travaux est prévue pour le 2ème trimestre de l'année 2020.
Dans le cadre du projet, les besoins en nombre de places de vente à reloger par marché ont été recensés. A titre d'exemple, au marché de Gbégamey, 620 vendeuses seront relogées ; à Wologuèdè, 200 vendeuses et au marché de Mènontin, 383 vendeuses.
Enfin, un recensement des vendeuses sera fait en vue de leur réinstallation dans les nouveaux marchés. Cette phase sera suivie de la collecte des registres au niveau des responsables des marchés et mairie, et la vérification in situ.
F. Aubin AHEHEHHINNOU
La plateforme Askgouv lancée par le gouverment dans le cadre de la vulgarisasion de ses actions a reçu, jeudi dernier, le directeur l'Agence de promotion des Investissements et des Exportations (Apiex). A travers divers questionnaires des internautes, Laurent Gangbes a fait part des avancées dans le secteur de l'emploi au Bénin.
22.000 entreprises ont été créés en 2018. C'est l'information phare qui a touché les sensibilités au cours de ces échanges avec Laurent Gangbes. Le Directeur de l'Agence de promotion des Investissements et des Exportations (Apiex) a expliqué que le nombre d'entreprises créées au Bénin croît chaque année de 12 à 15% depuis 2016. A la question d'un internaute de comprendre la procédure de création d'une entreprise, Laurent Gangbes, souligne qu'il suffit juste d'avoir « sa pièce d'identité en cours de validité, son acte de naissance, sa photo d'identité et diverses informations liées à son adresse ». Il précise qu'il faut des renseignements sur les activités à mener. Le directeur de l'Apiex indique qu'« il s'agit d'un processus profondément simplifié par le régime actuel. L'Etat, à travers l'Apiex, a mis en place un dispositif d'accompagnement dans toutes les démarches administratives des entreprises. L'Apiex met à votre disposition l'ensemble des informations nécessaires à votre installation''. ''Dans la sous-région, nous sommes parmi les pays où la création d'entreprise est le plus simplifiée », a conclu M. Gangbes. Pour lui, ce sont les réformes engagées par le gouvernement depuis son avènement, qui ont permis d'offrir des facilités aux créateurs d'entreprises. Ce qui selon lui a booster le nombre d'entreprises créées. A un autre curieux de savoir le nombre d'entreprises qui se sont installées dans le pays et le nombre d'emplois directs et indirects générés depuis la création de l'Apiex, Laurent Gangbes répond : « Depuis 2016, le nombre d'entreprises créées dans notre pays croît de 12 à 15% chaque année. En 2018, il y a eu la création de 22.000 entreprises, un engouement à la création d'entreprises ». Le directeur de l'Apiex souligne qu'aujourd'hui l'allègement des impôts est fonction du nombre d'emplois créés. ''ll faut dire qu'au regard de ce que nous constatons sur le terrain, le chiffre de 200.000 emplois annoncé par le président de la République est même minoré'', a-t-il déclaré.
Dans son intervention, il est à noter que les facteurs favorisant cette performance sont entre autres, la révision du code des marchés publics pour le rendre beaucoup plus souple et transparent, l'assouplissement du code du travail surtout l'encadrement du droit de grève, la réforme du code foncier renforçant le droit à la propriété privée, la mise en place des tribunaux de commerce (preuve tangible de la protection des acteurs du business), la mise en place des structures de médiation s'agissant de contentieux fiscaux et douaniers, la loi sur le crédit-bail, l'amélioration du code des investissements pour stimuler les transformations locales, l'adoption du code du numérique, ainsi que la réforme au plan sécuritaire avec la création de la Police républicaine. Le directeur de l'Apiex indique que d'autres portes ont été ouvertes pour faciliter la tâche aux jeunes entrepreneurs. « Ce que nous mettons en place aujourd'hui facilite la création d'entreprises par la jeunesse. On peut citer les coûts faibles, la simplification des procédures, du conseil, de l'accompagnement », a précisé Laurent Gangbes. Aussi ajoute-t-il que « Le gouvernement a mis en place la banque des Pme pour permettre l'accès aux crédits. (...) l'accès au financement est un frein au développement du business au pays. En tant que guichet unique, l'Apiex a toutes les informations à ce sujet ».
Tout en invitant les jeunes à la formalisation de leurs entreprises, il souligne qu'aucune discrimination n'est faite entre l'investisseur béninois et l'investisseur étranger.
Laurent Gangbes n'a pas occulté l'engagement de son institution et sa mission. « Nous souhaitons augmenter la capacité d'action de l'Apiex. Notre ambition est d'accompagner entreprenants et investisseurs dans tout le processus », a souligné le directeur. Il ajoute que beaucoup de choses sont entrain d'être faites. « L'Apiex est ouverte de 8 h à 16 h non-stop avec un personnel très disponible à vous trouver des solutions. Nous intervenons aussi dans la facilitation de l'exportation. Des fois, l'Apiex finance la certification. C'est le cas pour l'ananas », a précisé Laurent Gangbes.
Les réformes engagées par le gouvernement en matière de création d'entreprise facilitent la tâche surtout à la jeunesse qui s'emploie à gérer sa propre entreprise. Cela permet à bien d'entreprises de se conformer à la réglementation par leur formalisation.
G.A.
La messe politique dans la 20ème circonscription électorale a été dite à la maison des jeunes d'Akpro-Missérété, ce samedi 19 janvier 2019. Une grande mobilisation de la jeunesse autour des idéaux du Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji. Le Cercle de réflexion des jeunes de la 20ème circonscription électorale (Crj-20) a voulu par cette occasion montrer son dévouement au président Houngbédji.
Les jeunes réunis au sein du Crj-20 entendent se donner la main pour montrer leur force de frappe notamment celui du PRD dans la 20ème circonscription électorale. A cette rencontre étaient présents les jeunes des communes de Bonou, d'Adjohoun, de Dangbo, d'Avrankou et d' Akpro-Missérété. La rencontre a été placée sous le haut parrainage du délégué général et coordonnateur national de la Direction Exécutif Nationale du parti Michel Bahou. Cette sortie politique témoigne de l'emprise du parti dans la 20ème circonscription électorale.
Pour le Président du Crj-20, Fidèle Kinkpohéssi, « le PRD est l'un des plus grands partis du pays qui a duré dans le temps. Malgré les différents régimes qui se sont succédé, le PRD est resté égal à lui-même comme du bon vin qui se bonifie avec l'âge ». Il a réaffirmé l'engagement de la jeunesse aux côtés des responsables du parti. « C'est pourquoi nous tenons à remercier sincèrement les ténors, ceux qui ont maintenu le flambeau jusqu'à ce que nous soyons ici aujourd'hui pour continuer à parler du PRD », affirme-t-il. Fidèle Kinkpohessi n'a pas tari d'éloges à l'endroit du parrain du mouvement.
« Nous voulons de façon sincère remercier notre parrain monsieur Bahou Michel », a-t-il déclaré.
Le président du Crj-20 indique qu'il s'agit d'un homme d'une grandeur d'esprit exceptionnelle et animé d'un esprit d'écoute de la jeunesse et de toutes les couches défavorisées. « C'est un homme qui se bat et se sacrifie depuis des décennies pour sa localité, la jeunesse et surtout pour son parti le PRD. Toute la jeunesse de la 20ème circonscription vous reconnaît les efforts que vous déployez nuit et jour pour son bien-être et son insertion dans la vie active », martèle Fidèle Kinkpohessi. Il n'a pas manqué de remercier Me Adrien Houngbédji pour « sa perspicacité et son dévouement aux causes du parti ». Fidèle Kinkpohessi pense qu'il est un homme qui a su résister à plusieurs régime qui ne partageaient pas les mêmes idéaux que son parti. Et pour cela, il souligne que « C'est rare de voir des hommes de cette carrure au Bénin et même en Afrique. Il sait dire non quand il le faut et c'est ça les valeurs et la marque d'un vrai homme politique ».
Outre les dirigeants du parti, le président du Crj-20 félicite le chef de l'État pour ses actions aussi nobles. « Nous voudrons féliciter et encourager l'actuel Chef de l'Etat, je veux parler du Président Patrice Talon pour ses réformes courageuses entamées depuis bientôt trois ans à la tête de notre pays. C'est une véritable marque d'un homme d'Etat ». Il réaffirme leur volonté de l'aider à réussir sa mission. « Monsieur le Président, toute la jeunesse de la 20ème circonscription en particulier et tous les jeunes du PRD en général vous réitèrent leur soutien indéfectible. Nous sommes solidement mobilisés derrière vous. Et soyez rassurés monsieur le Président de la République vous aurez la preuve de notre soutien au soir du 28 avril prochain ».
« Au-délà des 10% prévus par le code électoral, le PRD va vous apporter un nombre très important de députés pour la poursuite de vos réformes. Nous l'avions fait par le passé et nous allons encore le démonter cette année ».
Michel M. Bahou se réjouissant de ce dynamisme de sa jeunesse, a exhorté chacun à la fidélité, la loyauté et à un engagement citoyen au service de la nation tout en restant soudé. Cette sortie pour lui est la preuve que le PRD brille toujours de mille feux dans la 20ème.
En dehors du parrain de l'événement, plusieurs personnalités ont répondu présents aux côtés du Crj-20.
Dans leurs Interventions, ils ont reconnu unanimement que la promotion de la jeunesse était et continue d'être la marque de fabrique du parti. En dehors des discours, les jeunes ont suivi une communication présentée par Dr Ahlonsou sur « Pourquoi la couleur arc-en-ciel ». Il a été question pour le communicateur de replonger la jeunesse dans l'histoire du PRD, les alliances nouées, les performances électorales réalisées, les mobiles de la suspension aux travaux du bloc républicain, pourquoi soutenir les actions du président Talon et les raisons de continuer à faire briller l'arc-en-ciel dans le paysage politique béninois.
G.A.
Les exemplaires de l'Agenda 2019 de l'Ambassade du Bénin en France sont disponibles depuis quelques jours. Au-delà de son utilité comme un objet du quotidien, cet Agenda rassemble des informations intéressantes sur le Bénin.
L'Agenda 2019 de l'Ambassade du Bénin en France est un efficace outil de promotion du Bénin en France et dans le monde. La présentation des Institutions de la République du Bénin, de la géographie du pays, de son histoire, etc.. sont quelques rubriques qui meublent cet Agenda de qualité. Les investisseurs y découvriront également des informations majeures sur les réformes relatives à l'amélioration du climat des affaires au Bénin. En effet, dans le cadre de la mise œuvre de son programme d'actions « Bénin Révélé », le Gouvernement béninois a engagé des réformes structurelles pour lever les freins à l'investissement privé dans le pays.
Ce document, au-delà de son aspect institutionnel, traduit par ailleurs la volonté de l'Ambassadeur du Bénin en France et de son équipe à moderniser les outils de promotion du pays dans l'Hexagone. Ce qui a d'ailleurs motivé des annonceurs qui n'ont pas hésité à se positionner dans l'édition 2019 de l'Agenda.
Ben Boua
Les jeunes militants du Parti du renouveau Démocratique (PRD) de la commune de Copargo située dans le département de la Donga ont tenu une rencontre ce dimanche 20 janvier 2019, pour réitérer leur soutien au PRD et son Président Me Adrien Houngbédji.
Membres fondateurs du PRD de la commune de Corpago, ces jeunes militants ne comptent pas rester en marge des multiples mouvements politiques annonçant les prochaines élections législatives.
A cet effet, ils ont réaffirmé leur détermination à oeuvrer véritablement pour la cause de leur Parti.
Ces jeunes militants ont remercié le président Adrien Houngbédji pour son leadership surtout dans la mise en conformité du Parti par rapport à la nouvelle Charte des Partis Politiques.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séidou ADAMBI a procédé à la mise en service, ce vendredi 18 janvier 2019, des ouvrages d'alimentation en eau potable dans la commune de Glazoué. Financés par l'Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et le gouvernement du béninois, la mise en service de ces ouvrages permettra de porter à plus de 691m³ par jour, la capacité de production d'eau potable dans la commune, contre 275m³, précédemment. Ce qui permet de conjuguer définitivement au passé, les difficultés d'accès à l'eau potable des populations.
Très heureux du geste du gouvernement du Nouveau Départ, le maire de Glazoué, Jacques DAGOUE a rappelé les difficultés que rencontraient autrefois les populations afin de s'approvisionner en eau potable.
Il est revenu sur le phénomène des "bidons jaunes" alignés autour des rares points d'eau potable de la ville. Jacques DAGOUE a exprimé la gratitude des populations de Glazoué à l'endroit de la JICA et du gouvernement du président Patrice Talon. Il a enfin plaidé pour que le réseau de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) soit étendu aux localités environnantes.
Le directeur général de la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB), Camille DANSOU, se réjouissant de la mise en service de ces ouvrages, a souligné qu'ils combleront le déficit en eau potable dans la ville de Glazoué et ses environs, et aura un impact sur la santé des populations et leur bien-être.
Le ministre de l'eau et des mines, Samou Séidou ADAMBI, a rappelé la place importante qu'occupent l'eau potable et l'assainissement dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG). L'ambition du gouvernement, explique-t-il, est de rendre l'eau potable accessible à tous et partout au Bénin d'ici 2021. « En réalisant cet important projet avec le concours du Japon, le gouvernement réduit de façon significative les problèmes liés à la pénurie d'eau dans l'arrondissement central de Glazoué et ses environs. L'ambition du gouvernement c'est également de couvrir entièrement les besoins de toute la population du département des Collines », a-t-il précisé. Au nom du peuple béninois et du gouvernement, Samou Séidou ADAMBI a dit toute sa gratitude au Japon pour ce don.
L'ambassadeur du Japon près le Bénin, Kiyofumi KONISHI, a réitéré l'engagement de son pays à toujours accompagner le peuple béninois dans les projets de développement à fort impact sur la vie des populations.
F. Aubin AHEHEHHINNOU
Au cours de la deuxième session plénière ordinaire de la Conférence épiscopale du Bénin (CEB), tenue du 16 au 18 janvier 2019, à Cotonou, les évêques du Bénin se sont également prononcés sur la situation socio-politique au Bénin. Ils constatent l'installation d'un climat de peur susceptible d'hypothéquer la liberté d'expression et aussi les mouvements politiques introduisant le Bénin dans une atmosphère de précampagne électorale.
Dans le communiqué final de la session, lu par le vice-président de la CEB, Mgr Eugène Cyrille Houndékon, les évêques du Bénin « remarquent l'installation progressive d'un climat de peur susceptible de paralyser bon nombre de nos concitoyens et d'hypothéquer au passage la liberté d'expression ». Aussi, ont-ils noté « un regain d'activités politiques dans nos villes et campagnes à la faveur de la formation de grands blocs politiques en réponse à la mise en œuvre des réformes du système partisan ». Une situation qui selon eux semble introduire le Bénin dans « une atmosphère de précampagne électorale ».
Cependant pour les évêques, « il y a une lueur d'espoir », car il y a, entre autres, des moments de rencontres d'échanges et de partages des préoccupations. Ceci étant : « En partageant et en discutant de ces situations, nous sommes tous amenés à réfléchir sur les voies et moyens pour tenter de décrisper la situation et trouver une solution qui puisse permettre une meilleure vie sociale », annonce la CEB.
« Si nous partageons les mêmes défis, nous éloignons cette peur et nous créons une connivence qui nous permet de nous estimer », déclare le prélat tout en en se référant à la lecture de St Jean : « l'amour chasse la crainte ».
Mgr Eugène Cyrille Houndékon a informé qu'en marge de leurs assises, la CEB a rencontré le chef de l'Etat, des responsables de partis politiques et d'organisation de la société civile.
En invitant les uns et les autres au calme et au respect des textes de la République, les Evêques du Bénin souhaitent que les élections législatives se déroulent dans la transparence, la paix et la concorde. « Qu'elles soient (...), le signe de la maturité de notre modèle démocratique à travers l'expression libre de la pluralité des opinions et des projets de société », souhaitent-t-ils.
Les Evêques exhortent les acteurs politiques à « s'abstenir de toute forme de corruption ».
Ils convient aussi la Commission électorale nationale autonome (CENA) et toutes les institutions impliquées dans l'organisation de ces élections à assurer leur mission dans la loyauté pour que « les résultats soient conforment à la vérité des urnes et ne fassent l'objet d'aucun soupçon préjudiciable à la paix sociale ».
« (...) que nous puissions continuer à travailler pour préserver la paix sociale ; que les moments de précarité ne soient pas des raisons pour mettre en cause la grâce inestimable de paix dont nous jouissons dans notre pays », a formulé Mgr Eugène Cyrille Houndékon.
Akpédjé AYOSSO
Les armes s'affûtent pour affronter efficacement les prochaines élections. Les ténors de l'Union Progressiste, premier grand regroupement politique à l'ère de la réforme du système partisan, ont mobilisé les militants et sympathisants des 17ème et 18ème circonscriptions électorales à Lokossa. L'objectif étant de disséminer les résolutions prises au cours du congrès du 1er décembre qui a accouché du géant baobab vert sur fond jaune.
Têtes courronnées et personnalités politico-administratives étaient présentes à la cérémonie qui a eu lieu sur l'esplanade de la maison du peuple, ce samedi 19 janvier 2019.
La réforme du système partisan est un besoin pour parfaire la démocratie béninoise. C'est fort de constat que le président Talon l'a inscrite sur la liste des réformes urgentes. Dès lors, la classe politique béninoise change peu à peu de visage conduisant à de grands regroupements. Le bloc de l'Union Progressiste étant le premier à s'illustrer n'entend pas rester à la traîne. Raison pour laquelle ce géant meeting de restitution des actes du congrès à la base s'impose.
Les populations ont été informées des points saillants des travaux du congrès.
L'Union Progressiste dont la mission est d'oeuvrer pour garantir et promouvoir la paix, la justice sociale, la démocratie, l'Etat de droit, les libertés individuelles, la bonne gouvernance, la solidarité et le développement du Bénin, a réussi à unifier les fils de Lokossa autour d'un idéal commun.
''Les choses anciennes sont passées ; voici, toutes les choses sont devenues nouvelles'', a affirmé l'honorable Dakpè Sossou qui s'est appuyé sur ce passage biblique pour exprimer son émotion.
Cette union retrouvée entre les frères kotafons, le professeur Mathurin Nago va l'encourager davantage. ''Nous sommees venus à Lokossa pour célébrer l'union retrouvée des filles et fils de Lokossa. Nous sommes venus célébrer la naissance d'un géant, l'Union Progressiste'', a-t-il déclaré avant d'ajouter que ce bloc est parti pour diriger le Bénin pour au moins les 50 prochaines années. Car pour lui, l'Union Progressiste a un projet de société de qualité et convaincant.
Il a invité les populations à adhérer massivement à ce regroupement politique car il sera au coeur des grandes décisions de la nation.
Cokou Romain COKOU
En meeting politique à Athiémé, les ténors de l'Union Sociale Libérale (USL) ont tenu en haleine les populations de la 17ème circonscription électorale. Ce fut l'occasion pour leur expliquer les raisons qui sous-tendent leur appartenance à l'opposition. Ce géant meeting s'est tenu au stade municipal d'Athiémé, ce samedi 19 janvier 2019.
L'absence du président d'honneur de l'USL, Sébastien Ajavon, du territoire national n'émousse pas l'ardeur de ses lieutenants à poursuivre les oeuvres de contre-pouvoir. Le géant meeting organisé pour revigorer les populations et les inviter à s'aligner fortement derrière l'opposition en est la preuve. Tel un pélerin, le député Basile Ahossi a pris son bâton pour jouer sa partition dans le but de mobiliser le grand nombre autour de l'opposition dans la 17ème circonscription. Les porte-paroles des jeunes et femmes ont exprimé leurs désolation et douleur face à la gouvernance actuelle qui, selon eux, ne se penche pas sur le côté social.
''Le peuple béninois a faim. On s'attaque aujourd'hui aux libertés fondamentales acquises au prix de lourds sacrifices'', a déploré Martin Anato, représentant des jeunes. Ces propos seront appuyés par d'autres intervenants qui ont peint en noir la gestion du gouvernement actuel.
La loi sur l'embauche sera longuement expliquée aux participants les mettant en garde contre les dangers qu'elle représentent pour la jeunesse béninoise. L'honorable Basile Ahossi, comme à son habitude, n'a pas raté l'occasion pour dénoncer le gouvernement. Le député invite les populations à rester vigilantes car les vendeurs d'illusion et les acheteurs de cartes d'électeurs envahiront bientôt le terrain, s'ils ne le sont déjà.
L'USL met ainsi en ordre de bataille ses militants et militantes pour une victoire certaine au cours des prochaines élections.
Cokou Romain COKOU
Près de 200 personnes ont participé à l'Excursion-marche de santé organisée, ce samedi 19 janvier 2019, par le Forum Sègbohouè 1950-1975.
Cette rencontre de retrouvailles a permis aux anciens apprenants des écoles de Sègbohouè de redécouvrir la localité et de réfléchir sur les projets de développement de l'arrondissement.
Environ dix kilomètres à pieds ont été parcourus par les marathoniens venus de différentes localités du pays et de la diaspora, auxquels se sont joints les locaux et les autorités locales.
Munis de kits, ils ont sillonné les villages de l'arrondissement pendant près de quatre heures d'horloge pour s'imprégner des problèmes de la population.
Sous le commandement de l'initiateur de l'excursion Ludger Kpanou, les marcheurs, partis du siège de l'arrondissement, ont visité l'école primaire publique créé, il y a plus d'un siècle, la gare routière et le marché, les quartiers Adovicodji, Agonclomè, Zinhouin, en passant par la gare ferroviaire, Assito, Gakodji, Kpassènoncodji, Adjacodji, l'ancien dispensaire, le quartier Zongo et le collège avant de chuter au point de départ.
La randonnée pédestre a permis aux visiteurs et aux autorités locales de faire l'état des lieux des problèmes de développement qui se posent dans le milieu. Il s'agit entre autres du lotissement, du comblement du lac par les ''acadjas'', de l'éclairage public, de l'assainissement de la berge lagunaire, de l'érosion des voies, du manque d'infrastructures socio-éducatives, et autres activités génératrices de revenus.
Au terme du débriefing à l'issue de la marche, un Comité a été élu pour appuyer l'association de développement dans le suivi des projets identifiés. Le Comité présidé par Ludger Kpanou a pour Secrétaire général Nicolas Gomez et Trésorière-organisatrice Philomène Fassinou.
Très satisfaits de la mobilisation et du succès de cette première rencontre, le chef d'arrondissement et ses collaborateurs ainsi que le président de l'association de développement et les membres de son bureau ont exprimé leurs remerciements aux organisateurs et à tous les participants.
Un repas a été offert à tous pour cette première édition des retrouvailles à Sègbohouè.
Selon des témoignages, cette initiative a permis de retrouver certains amis qui se sont perdus de vue depuis des années, voire même 50 ans.
La deuxième édition de l'excursion-marche de Sègbohouè est prévue pour janvier 2020. Mais avant, des rencontres périodiques pourront être organisées.
D. M.
Un atelier de formation a été organisé dans la matinée de ce samedi 19 janvier 2019. Initié par le Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders (Roajelf Bénin) à Cotonou, il vise à sensibiliser les jeunes sur leur participation au processus de paix et de sécurité dans leur pays et dans le monde.
Impliquer davantage les jeunes hommes et femmes dans le processus de maintien de la paix et de la sécurité dans le monde. Telle est la vision du Réseau ouest-africain des jeunes femmes leaders (Roajelf Bénin) qui a convié diverses associations et organisations de jeunes, à la séance de formation sur les résolutions 2250 et 2419 des Nations-Unies. La Présidente du Roajelf, Mariette Montcho, souligne que la formation va permettre aux jeunes de s'outiller sur ces deux résolutions afin de pouvoir jouer efficacement leur rôle.
La présidente de l'Ong Enfants solidaires de l'Afrique et du monde, Norbert Fanou Akpo, confie que « Cette initiative est la bienvenue surtout en cette période où nous nous préparons pour les législatives ».
Deux communications ont meublé cet atelier dont l'une sur la résolution 2250 et l'autre sur la résolution 2419.
Elles ont été animées par la présidente de la section béninoise du Réseau paix et sécurité dans le monde. Blandine Sintondji a expliqué qu'une jeunesse désoeuvrée et non épanouie constitue une menace pour la paix. Elle a évoqué quelques approches de solutions pour le Bénin. Entre autres, il s'agira de former les jeunes à la citoyenneté, les sensibiliser contre l'instrumentalisation des groupes terroristes et leur développer des activités génératrices de revenus.
La résolution 2250, adoptée le 09 décembre 2015 exhorte les États parties à faire participer les jeunes dans les instances de décision et dans les procédures de consolidation de la sécurité et à les protéger en cas de conflits armés. En ce qui concerne la résolution 2419, adoptée le 6 juin 2018, elle vient compléter la précédente. Ladite résolution selon la communicatrice, invite les acteurs à envisager des moyens d'accroissement de la représentation des jeunes pour la prévention et le règlement des conflits.
G.A.
Le Festival international de court-métrage des écoles de cinéma (FICMEC) et d'un colloque international a ouvert ses portes depuis le 15 janvier dernier. Organisé par l'Institut supérieur des métiers de l'audiovisuel (ISMA) avec l'appui de ses partenaires Canal+, Ambassade de France au Bénin et Ambassade des États-Unis au Bénin, ces assises au cours desquelles seront célébrées des personnalités du monde du cinéma, connaissent la présence des délégations venues de 16 pays du monde. Un grand hommage a été rendu au grand cinéaste-réalisateur, Cheick Oumar SISSOKO au début des festivités.
Le Bénin vit les moments forts du cinéma. C'est dans le cadre du Festival international de Court-métrage des écoles de cinéma (FICMEC) et d'un colloque international. Sous le leadership du Colonel Marcellin Zannou, Président Fondateur de l'ISMA, ce festival promeut plusieurs réalisations. « Le Festival international du court-métrage des écoles de cinéma (FICMEC) accueille des délégations venues de 16 différents pays. Il s'agit entre autre de l'Allemagne, du Canada, des USA, de la France, du Liban, du Maroc, du Burkina, du Ghana, de l'Afrique du Sud, de la Côte d'Ivoire, du Bénin, et 17 écoles de cinéma. Au cours de la présente édition, 64 films sont projetés. Il y a aussi deux Master Class intitulés : La série télévisée africaine d'aujourd'hui : écriture, défis et perspectives qui sera animé par M. Noraogo SAWADOGO, et le Master Class "Je sais que j'existe" qui sera animé par Mme Laura Bustillos Jaquez des USA'', a expliqué M. Zannou.
Trois autres grands rendez-vous dont la Conférence publique intitulée : ''L'Afrique et ses mythes, quelles richesses pour un cinéma identitaire ?'', sera animée par le grand cinéaste réalisateur, Cheick Oumar SISSOKO.
Des ateliers ''Les nouveaux mécanismes de l'économie numérique'', ''Les enjeux médiatiques aujourd'hui-les Fakes news'', '' Planification, conception et développement de contenus pour le Web et les média sociaux'' et ''La culture du numérique à l'Université'' seront animés sous la direction de M. Stéphane BAZAN.
Enfin, la réunion des écoles membres du Cilect African Regional Association (CARA) se tiendra dans la salle de conférence Djimon Hounsou de l'ISMA. Au cours de cette rencontre, il sera procédé à la validation du plan d'actions 2019 de l'association.
Giscard A.
Le ministre de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI et le représentant résident du Groupe de la BAD, John ANDRIANARISATA ont procédé à la signature, ce vendredi 18 janvier 2019, à Cotonou, de deux accords de prêt relatifs au financement du projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara.
D'un montant de 195,32 millions d'Euros, soit 128,125 milliards de francs CFA, la construction de cette infrastructure routière couvre un linéaire de 212 km. Son financement est reparti entre la BAD, l'UE-AITF, la BOAD et le Bénin.
Le ministre de l'économie et des finances, Romuald WADAGNI, au nom du président de la République, S.E.M. Patrice TALON, a rassuré les partenaires financiers que le gouvernement continuera à faire de l'orthodoxie budgétaire un principe cardinal dans la gestion des financements afin de préserver et d'accroître la crédibilité du Bénin.
Présents aussi à la cérémonie de signature de ces accords, le ministre des infrastructures et des transports, Alassane SEIDOU et son collègue en charge de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche, Gaston C. DOSSOUHOUI, se sont réjouis du franchissement de cette étape ultime dans le processus de construction de cette route. Pour eux, la réalisation de cette infrastructure routière dans la région septentrionale du pays, est en cohérence avec les projets phares du secteur agricole, qui vise à promouvoir le développement agricole et pastoral dans cette zone.
Par cet acte, le gouvernement du Bénin vient ainsi joindre l'acte à la parole en s'engageant de manière solennelle pour la réalisation de cet ouvrage qui participe davantage au désenclavement des départements de l'Atacora et de la Donga.
Premier pays à bénéficier d'un financement du guichet de la BAD, le Bénin doit ce mérite à sa bonne collaboration avec les partenaires financiers mais également à la confiance née des efforts inlassables d'assainissement de son cadre macro économique.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les populations de Kinnou Kparou dans la commune de Tchaourou jubilent depuis quelques heures. Et pour cause l'érection de deux infrastructures d'adduction d'eau villageoise réalisées à leur profit.
Sortir les localités de l'absence totale d'eau potable. C'est le vœu du gouvernement qui s'emploie à donner de l'eau à toutes les populations des coins et recoins du pays. C'est alors qu'après l'extension du réseau conventionnel de la Zone, plusieurs autres installations sont en instance de réalisation dans plusieurs localités. Cette fois-ci, deux adductions d'eau villageoise multi-villages (AEVmV) ont été réalisées au profit des populations de Kinnou Kparou. Cette réalisation entre dans le cadre du projet d'amélioration des systèmes d'approvisionnement en eau potable dans 24 villages.
Ce projet est initié par le gouvernement et piloté par l'Agence Nationale d'Approvisionnement en Eau Potable en Milieu Rural (ANAEPMR). Outre ces forages, il est prévu la construction d'autres adductions d'Eau Village muliti-Villages pour le compte des populations du département du Borgou. Au total, sept points sont concernés. La commune de Tchaourou, bénéficiera dans quatre localités, Kinnou Kparou, Agbassa, Angaradébou et Kora.
Une mission de contrôle est allée constater le niveau d'avancement des travaux. Ceci, dans la journée de ce vendredi 18 janvier 2019. Le chef de mission de contrôle, Philibert Jean-Marie Marcos, indique que le débit de ces deux premiers forages comble les attentes.
Les populations n'ont pas eu de mots pour exprimer leur satisfaction au gouvernement qui, de façon méthodique, honore son engagement de permettre l'accès à l'eau potable à tous les Béninois d'ici 2021. La nouvelle année est ainsi sans repos avec les nombreuses réalisations.
G.A