Une mission de la Commission de l'Union Economique et Monétaire Ouest africaine (UEMOA) conduite par son Président monsieur Abdallah BOUREÏMA était dans la matinée de ce mardi 05 Février 2019 au Cabinet du Président de la République, monsieur Patrice TALON. Porteur du mémorandum sanctionnant la fin des travaux sur la revue annuelle des réformes, programmes, politiques et projets communautaires au titre de l'exercice 2018 au Président Patrice Talon, le chef de la délégation est également porteur de bonnes nouvelles.
En effet, monsieur Abdallah Bouréïma a annoncé sans ambages les bons chiffres qui témoignent des progrès prodigieux réalisés par le Bénin ces dernières années. Au terme de cette deuxième revue de l'ère TALON, le pays a établi des records.
Par rapport à la gouvernance économique et la convergence, un domaine très important, le Bénin a enregistré un bond de 20 points entre 2017 et 2018. Au niveau des réformes sectorielles, c'est une avancée de presque 23 points. Selon les explications du Président de la Commission de l'UEMOA, on est parti de 12% de mise en œuvre de ces réformes en 2012 pour aller à 65% en 2016-2017 et aujourd'hui, on est à 83%. Ce qu'il a qualifié de bond très important. Ces évolutions positives ont eu des impacts importants d'abord au niveau de la croissance économique. Celle-ci passe de 4% pour s'établir à 6,8% en 2018 et pour une prévision de 7,6% en 2019.
En appréciant ces performances de la gouvernance au Bénin, le Président Abdallah Bouréima affirme que ce sont des records jamais égalés au niveau de l'Union. « D'abord, en ce qui concerne le taux global de transposition et de mise en œuvre de différents chantiers de l'intégration qui portent sur 3 domaines principaux : la gouvernance économique et la convergence, les réformes sectorielles et le marché commun. Sur toute cette réglementation, le Bénin a enregistré un bond de 16 points. C'est un record jamais égalé dans l'Union », a précisé le Président de la commission de l'UEMOA. Sentiment de satisfaction de la part du Ministre des Finances Romuald WADAGNI qui a introduit la délégation au cabinet du chef de l'Etat. L'argentier national trouve d'ailleurs dans cette reconnaissance de l'UEMOA un signe d'encouragement à continuer. Ces belles performances de l'économie béninoise reconnues et saluées par l'UEMOA est la preuve de la qualité du travail qu'abattent le Président Patrice TALON et son gouvernement.
Il est à rappeler que la revue annuelle des réformes, programmes, politiques et projets communautaires est un mécanisme institué par la conférence des Chefs d'Etat et de gouvernement de l'UEMOA en Octobre 2013.
https://www.presidence.bj/actualites/comptes-rendus/139/LUEMOA-salue-les-performances-du-Benin
Situé entre le jazz, le funk et les sonorités traditionnelles, l'afrobeat est un style musical particulier né dans les années 1970 au Nigéria. C'est par ce rythme endiablé, fait de chant, jazz et de percussions africaines, mais surtout politiquement engagé, que son inventeur l'artiste Fela Kuti a marqué les esprits. Par ses textes politisés, parfois à outrance au service des droits de ses compatriotes, surtout les plus pauvres, Fela a très vite pu se créer de la sympathie surtout au sein de la classe ouvrière et a su mobiliser autour de sa musique.
« It's Highlife Time » composé à Londres, « Ye Ye De Smell » avec Ginger Baker, « Lady » qui relatait ses problèmes avec ses femmes, ou encore « No Agreement » avec Tony Allen, sont quelques titres célèbres d'Afrobeat que l'on retiendra du chanteur nigérian. De nombreux groupes à l'instar de Ka-La-Ka et Ghetto Blaster se sont inspirés de l'afrobeat pour leurs albums. Le mythique batteur de Fela a également réalisé un album afrobeat en solo. Même si l'immense œuvre de Fela Kuti n'est pas parti avec lui, ses fils Femi et Seun continuent de perpétuer la tradition Afrobeat désormais devenu un phénomène mondial.
Fela Kuti est resté un artiste très populaire au Nigeria. Un exemple de cette popularité est l'organisation d'une série d'événement appelés Felebration, qui - chaque année, le jour anniversaire de sa naissance - rendent hommage à l'artiste.
Influences politiques
Il faut dire que la musique afrobeat, tout autant que son inventeur ont été particulièrement influencé par le mouvement féministe et les idées de Malcolm X. Avec ses textes politisés pour les droits des Africains, contre le gouvernement militaire et militant pour la classe ouvrière, Fela n'a pas eu de mal à se faire aimer de la classe la plus pauvre du Nigeria.
En effet, Fela se battait pour le peuple, et n'hésitait pas à le défendre face à régime dictatorial qui régentait le Nigéria d'alors. Il était considéré comme un porte-parole du peuple, un Bob Marley à la Nigériane.
Fela Kuti a subi un véritable acharnement au cours de sa vie de la part des autorités militaires qui gouvernaient le pays. A titre d'exemple, En 1977, 1000 soldats ont été mobilisés pour détruire son complexe et ses œuvres, sa mère a été défenestrée dans l'opération, et Fela a été arrêté et torturé. Malgré les arrestations, les destructions et les tortures qu'il a subies, Fela Kuti a fondé un parti politique pour la défense des Nigérians, le Movement of the People (MOP).
Notons que Fela Kuti de son vrai nom Fela Anikulapo Kuti. Né le 15 octobre 1938 à Abeokuta et mort le 2 août 1997 à Lagos, l'homme excelle aussi bien au chant qu'avec une demi-douzaine d'instruments dont le saxophone, le clavier, la clarinette, le tambour et la guitare
Dans la journée de lundi 04 février 2019 vers 8 h, deux malfrats ont attaqué sur l'axe Kandi-Kassakou, un conducteur de taxi-moto communément appelé ‘'zémidjan''.
Selon les informations, les bandits se sont faits passés pour des passagers que le conducteur de zém a remorqués. En cours de route, ils lui donnent des coups et emportent sa moto « bajaj ».
Les éléments de la police républicaine de Kandi appuyés par ceux de la commune de Gogounou, ont pu appréhender l'un des malfrats. Le second quant à lui, est en cavale et est recherché par les forces de sécurité. La victime est prise en charge à l'hôpital de zone de Kandi.
Sa vie serait hors de danger.
F. A. A.
La salle Vivo de Bénin Marina Hotel a abrité jeudi 31 janvier 2019, la première édition de la journée nationale du contribuable, une initiative de la Direction générale des impôts. Au nombre des entreprises ayant reçu de trophée, figure en bonne place le réseau de téléphonie mobile MTN Bénin, sacré meilleur contribuable du Bénin. Une récompense pour MTN Bénin sous le management de son directeur général Stephen Blewett.
C'est un mérite pour le réseau de téléphonie mobile MTN Bénin. En recevant le trophée du meilleur contribuable, MTN Bénin vient de confirmer sa renommée d'entreprise citoyenne. Une entreprise qui promeut le civisme fiscal. Sous le management du directeur général, Stephen Blewett, l'entreprise s'est attelée à œuvrer à l'amélioration de la qualité de ses services rendus aux contribuables. Le trophée vient également en récompense à la volonté de la direction générale de contribuer aux œuvres du développement en travaillent à optimiser les recettes fiscales. C'est un pari gagné pour le Directeur Général des Impôts, Nicolas Yenoussi, qui par cette initiative, vient susciter l'adhésion des entreprises à la politique fiscale du Bénin, tout ceci sous le leadership éclairé du ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni.
Entreprise citoyenne, MTN Bénin, au delà de d'œuvrer au développement du Bénin par son civisme fiscal, participe à l'épanouissement de la population béninoise à travers la Fondation MTN Bénin qui s'investit dans la réalisation d'infrastructures socio-communautaires et autres actions caritatives au profit de la population.
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Le ministre de l'Energie, Jean-Claude Dona Houssou, était sur le chantier de la centrale thermique de Parakou, jeudi 31 janvier dernier. L'objectif était de constater la fin des travaux de réhabilitation et son bon état de fonctionnement.
Après Porto-Novo et Natitingou, les populations de Parakou peuvent désormais se réjouir. Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude Houssou était à leur chevet conformément à son cahier de charge qui est de régler le déficit énergétique auquel sont confrontées les populations béninoises. Son déplacement sur Parakou donne tout le sens à son combat. Il s'agit de constater l'achèvement des travaux de réhabilitation, et s'assurer aussi de son bon état de fonctionnement, afin de faire le point des retombées positives dans la sécurisation, de la disponibilité de l'énergie électrique.
Le problème de délestage dans la ville de Parakou est désormais conjugué au passé. Il n'a pas manqué d'exprimer sa satisfaction. « Vous constaterez avec moi que ce sont des actions concrètes. Et là où des actions concrètes, grâce à la volonté et à la détermination du chef de l'Etat (...)››, a déclaré Jean Claude Houssou. Il souligne que la réhabilitation de la centrale de Parakou n'est pas le fait du hasard. Il s'agit selon lui d'une initiative bien pensée, conduite méthodiquement et avec discernement. C'est d'ailleurs fait-il savoir, le fruit des décisions prises au cours des mois d'avril et mai 2016, dans le cadre de la réhabilitation des installations de la Sbee.
Avec plus de 2,6 milliards de FCFA investis et deux années de sacrifice.et de travaux acharnés, les populations de Parakou peuvent se réjouir de voir à travers cette centrale la fin de leur calvaire en matière de fourniture en énergie électrique.
« Aujourd'hui, même s'il n'y a pas de l'énergie au niveau du réseau interconnecté, Parakou sera servie parce que 12 Mw ont été réhabilités pour une pointe dans la ville qui est autour de 11 Mw », à précisé le ministre.
Le coordonnateur national du projet de réhabilitation des centrales thermiques de la Sbee, Gérard Hounnoukpè ajoute : « Nous nous inscrivons dans la même dynamique que le chef de l'Etat, Patrice Talon, qui ne veut plus qu'il y ait de délestage dans le pays ». Il a souhaité que la maintenance de l'ouvrage réhabilité ne souffre d'aucune indisponibilité. Le coordonnateur invite l'autorité à la mise à disposition des ressources nécessaires complémentaires, notamment l'acquisition des pièces de rechange afin que l'investissement effectué soit sauvegardé et que les populations ne vivent plus le délestage.
Une volonté
La réhabilitation de la centrale a permis l'acquisition de 7 groupes dotés chacun d'une puissance apparente de 2900 Kva donc au total 17, 4 Mva.
Les actions ont concerné les travaux mécaniques, électriques et électroniques de puissance.
Pour Gérard Hounnoukpè, « Ces trois niveaux ont respecté le protocole établi en la matière et qui concerne la qualité et la fiabilité pour avoir une disponibilité efficace de cette centrale, au terme des travaux ». Il indique entre autres que « Même si le centre opérationnel de commandement est en défaut, nous pouvons depuis la salle des machines exploiter et injecter directement sur le réseau sans aucun problème ».
Selon lui, tous les auxiliaires ont été reconditionnés à travers les aéro-refroidisseurs par où transitent plus de 70% de la puissance des moteurs.
Les autorités de la cité des kobourou ne sont pas restées en marge de cette visite du ministre de l'énergie.
Le premier adjoint au maire de Parakou, Ibrahim Chabi Mama affirme que le Programme d'actions du gouvernement est plus qu'une réalité à Parakou. « Toutes les promesses faites par le gouvernement sont en train de voir le jour », a-t-il avoué.
Le premier adjoint au maire de Parakou pense que « Progressivement, après avoir relégué au passé le délestage, nous sommes en train de tourner la page des coupures et les populations de Parakou peuvent disposer de manière permanente et à n'importe quelle heure de l'énergie pour vaquer à leurs occupations ».
G.A.
Le procès relatif au scandale de la structure illégale de placement d'argent ICC-Services a repris ce lundi 04 février 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
Entamée depuis le 17 décembre dernier, cette 30ème journée d'audience est consacrée au démarrage des plaidoiries des avocats de la partie civile notamment de l'Etat béninois.
A l'entame de l'audience, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a rappelé à tout un chacun les règles du métier d'avocat. Se basant sur les textes de règlement, il a invité les avocats à s'abstenir de toute attaque. « A travers vos prises de parole, c'est l'image du barreau que vous incarnez », a notifié le président de la Cour.
« Nous allons faire notre travail dans le respect des principes du métier », rassure Me Hervé Gbaguidi, avocat de la défense.
Plaidoiries des avocats de l'Etat béninois
Comme annoncé par Me Olga Anassidé lors de la dernière audience, c'est son confrère Me Marie-José Gnonhoué qui a commencé avec les plaidoiries. Il a évoqué les conditions de création de la structure ICC-Services, laquelle est fondée par Guy Akplogan, interdit d'exercice en Côte d'ivoire pour la même activité. De son retour au Bénin, Akplogan a créé la structure avec ses amis fidèles de l'église du christianisme céleste. Selon l'avocat ils ont exercé les activités de collecte d'épargne et de placement d'argent en se mettant aux travers des principes du pays en utilisant « une technique de communication très efficace ». Cette dernière consiste à « informer de bouches à oreilles, ce qui leur a permis d'avoir beaucoup de clients ».
« L 'Etat n'est pas resté passif », a déclaré Me Gnonhoué. Il a cité les actions menées par l'Etat béninois notamment celles de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Aussi, a-t-il rappelé la réunion qu'a tenue la BCEAO avec les responsables de ICC-Services, et l'arrestation des promoteurs de la structure par la Brigarde économique financière (BEF).
« L'Etat béninois a pris ses responsabilités parce que c'était un dossier inédit et il fallait agir mais pas dans la précipitation », a souligné l'avocat. A en croire Me Gnonhoué, l'Etat béninois a joué un grand rôle pour empêcher cette activité. Les responsables de ICC-Services « sommés pour régulariser leurs activités et après étude le dossier a été rejeté. Mieux, l'Etat a introduit une plainte contre les promoteurs de ICC-Services », a fait remarquer l'avocat de l'Etat béninois.
Abordant le côté technique du dossier ICC-Services, Me Spéro Quenum a fait son développement autour de la constitution des infractions commises à savoir : l'escroquerie avec appel au public et l'exercice illégal d'activités bancaires. Il renseigne que l'escroquerie concerne les accusés tels que Guy Akplogan, Emile Tégbénou, Clément Sohounou, Pamphile Dohou. Se fondant sur l'article 5 du code de procédure pénale, Me Quenum informe que les promoteurs de ICC-Services dans leurs activités illégales ont promis aux déposants un taux mirobolant de 160 %.
Pour lui, les activités pastorales chimères et d'autres activités que les promoteurs de ICC-Services ont évoqué ne peuvent pas permettre de payer les victimes. « Nous avons eu l'occasion de le constater à travers une vidéo projection effectuée devant votre Cour. Monsieur le président, il est impossible que ces activités puissent permettre de payer ces intérêts faramineux promis », a soutenu Me Quenum.
L'avocat poursuit : « Les fonds des clients ont permis aux promoteurs de se faire une fortune. En témoignent les nombreuses réalisations qu'ils ont réalisé comme les biens meubles et immeubles. J'ai même eu à prendre acte de ce que Monsieur Tihoundro a reconnu que les fonds des nouveaux déposants servent à payer les intérêts des premiers. C'est établi qu'il s'agit d'escroquerie ».
Selon l'avocat, « lorsqu'on reçoit des fonds que l'on emploie pour son propre compte, ces activités sont réservées exclusivement pour les banques. Et lorsqu'on mène ces activités de façon illégale, on enfreint ainsi à la loi ». Ainsi, les promoteurs de ICC-Services se sont rendus incontestablement coupables en violant la loi portant réglementation bancaire.
D'après Me Quenum, la recevabilité de la partie civile trouve son sens au regard des préjudices causés à l'Etat béninois. « Beaucoup de personnes sont grabataires du fait de ce dossier », précise-t-il. Par leurs activités illégales, poursuit l'avocat, les accusés ont causé de manques à gagner à l'Etat en ne payant pas les impôts. Leurs activités ont causé aussi une baisse de production à l'Etat. « Si le Bénin n'a pas connu le pire comme ce fut d'autres pays, c'est du fait des moyens colossaux investis pour la gestion de cette affaire », a signalé Me Quenum. Il prie la Cour de condamner les accusés à payer à l'Etat béninois, le franc symbolique pour les infractions pour lesquelles les responsables sont poursuivis.
L'Etat béninois n'est pas complice
En se basant sur l'article 249 du code de procédure pénale, Me Quenum défend que l'Etat béninois n'est pas complice avec les promoteurs de ICC-Services. Toutes ces personnalités politiques qui ont agi, explique-t-il, l'ont fait du fait de leurs relations avec ces promoteurs et ça n'engage qu'eux. « S'il était établi la commission d'une infraction par ces derniers, cela n'engagera pas l'Etat béninois », a précisé l'avocat.
Cet avis est partagé par Me Olga Anassidé qui annonce que « l'Etat n'est pas coupable de cette affaire parce qu'il n'a jamais donné l'agrément à cette structure ». Toutefois, elle soulève la problématique de la fragilité des citoyens, de la société civile, de l'église et surtout de l'Etat à travers ceux qui ont exercé à l'époque.
Aux dires de l'avocate, « il va falloir rendre coupable tous les fonctionnaires de l'Etat qui ont favorisé cette affaire et ils vont subir seuls ce qu'ils ont posé comme actes ». Me Anassidé a interpellé le président de la République d'alors qui « de par ses actes a fait intrusion dans le judiciaire favorisant ainsi le flou dans la gestion de dossier ».
Dans ce registre, poursuit-elle, des ministres et des hauts cadres ont apporté l'appui aux promoteurs en leur fournissant des garde de corps, des armes, en les aidant ainsi à exercer leurs activités pour à leur tour tirer des intérêts.
Me Anassidé invite la Cour a lancé une poursuite à leur encontre.
« Ce procès doit éveiller dans la conscience de chaque Béninois que seul le travail libère », a lancé l'avocate.
Plaidoiries des avocats des victimes
Défendant les intérêts des déposants, Me Cassa Gustave a orienté sa plaidoirie sur la responsabilité de l'Etat. Selon lui, « la structure ICC-Services n'est pas illégale mais leurs activités à un moment donné étaient illégales mais à bénéficier de la complicité de l'Etat pour exercer ». Il est revenu brièvement sur les faits en abordant l'historique de ICC-Services, les moyens utilisés par la structure et les actions menées par le président de la République d'alors. Des actions qui selon lui ont fait obstruction à la manifestation de la vérité et au bon fonctionnement de la justice.
S'appuyant sur une bride du rapport du Fonds Monétaire International (FMI), l'avocat certifie la responsabilité de l'Etat dans l'affaire ICC-Services. « Le même rapport a dit que FMI a tenté de comprendre comment les initiateurs de ces structures ont opéré pendant une longue période sans être arrêtés », a informé Me Cassa en ajoutant que ledit rapport a même indexé les victimes qui constituent ses clients.
Intervenant à la suite de Me Cassa, l'avocate Affougnon fait savoir que « l'ensemble du peuple est tombé dans ce piège parce que les fondements sont renversés, parce que la loi n'est plus respectée ». Sur la base des articles du code pénal, elle a démontré que les accusés sont coupables des crimes mis à leur charge. « Oui, il y a eu de l'escroquerie en bande organisée qui a touché beaucoup de victimes, ce qui donne une situation aggravante à cette affaire », a déclaré Me Affougnon. Elle l'a démontré à travers l'élément moral, intentionnel et matériel.
L'avocate ajoute qu'il y a eu appel au public à travers la publicité, du démarchage, des sorties médiatiques, les affiches au niveau des agences. L'avocate note également l'exhibition avec les hommes politiques, les hauts dignitaires des églises. Une situation qui a « motivé les victimes à croire au sérieux de ICC-Services ».
Elle convie la Cour à retenir les 5 personnes déférées devant elle dans les liens des infractions énumérées. L'avocate a demandé de condamner Grégoire Ahizimé, ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées pour les faits de recel d'escroquerie. « Grégoire Ahizimé est un agent de l'Etat et devrait faire consciencieusement son travail sans chercher à recevoir de l'argent de quiconque. Qu'il plaise à votre Cour de les condamner à une peine conforme à la loi », a-t-elle lancé.
Quant à Me Alain Orounla, il a salué la détermination de la Cour à aller au bout de ce procès qui après deux tentatives d'avortement a pu avoir finalement lieu. Partageant l'ensemble des démonstrations de ses confrères qui l'ont précédés, il notifie que lors de leur passage à la barre, aucun regret n'a été observé dans le visage des promoteurs. « Quand je veux parler de ce procès, ce sont ces habitudes que je dénonce. Il ne suffit pas dire que c'est Guy Akplogan et compagnie qui ont organisé cette affaire et puis c'est fini. Il faut faire en sorte que les victimes rentrent dans leurs droits et que les autorités complices soient sanctionnées », a exprimé Me Orounla.
Pour l'avocat, il y aura justice si ce procès au-delà de sa vertu pédagogique, permet de de dédommager les victimes. « L'Etat doit réparer les dommages qu'il a contribué à instaurer », insiste Me Orounla. Ce dernier invite la Cour à une justice en rendant responsable l'Etat. Il souligne que les avocats des victimes s'opposent à la constitution de l'Etat en tant que partie civile.
Les réquisitions du procureur spécial
Dans le fauteuil du ministère public, Ulrich Togbonon a fait près de deux heures d'horloge pour faire part de ses réquisitions. Il a procédé à l'historique des faits et examiné si les infractions mises à la charge des accusés sont constituées ou pas.
Selon le ministère public, l'infraction d'association de malfaiteurs n'est pas constituée pour Guy Akplogan dans la mesure où il est le seul concepteur de ICC-Services et en a défini les activités. A l'égard de Akplogan, Tégbénou, Dohou, Tihoundro et Sohounou, il retient l'infraction d'escroquerie avec appel au public et celle d'exercice illégale d'activité bancaire et de micro-finance.
Ainsi le procureur spécial a requis 10 ans d'emprisonnement ferme contre Guy Akplogan, Emile Tégbénou et Pamphile Dohou. Les accusations sont aussi assorties d'amendes de 150 millions de FCFA à Guy Akplogan, 125 millions de FCFA pour Emile Tégbénou et 100 millions de FCFA pour Pamphile Dohou.
Contre Etienne Tihoundro et Clément Sohounou, il est requis également 10 ans d'emprisonnement dont respectivement 9 ans et 8 ans fermes avec une amende de 75. 000.000 FCFA chacun.
Aussi, le procureur a-t-il requis contre Michel Agbonon 10 ans d'emprisonnement dont 8 fermes.
Pour le cas de Grégoire Ahizimé, le ministère public notifie que l'accusé n'a pas reconnu les faits à lui attribuer. Variant dans ses déclarations à la barre, Grégoire Ahizimé n'a pas ignoré l'origine illicite des fonds qu'il a reçus des promoteurs de ICC-Services. Ulrich Togbonon a donc requalifié l'infraction de faits de corruption en blanchiment de capitaux. Le procureur spécial a requis pour Grégoire Ahizimé, 5 ans d'emprisonnement dont 30 mois fermes et 5.000.000 FCFA d'amende.
Brice Kouton alias Louba, a été convoqué deux fois mais ne s'est pas présenté. Il ressort au regard des pièces du dossier qu'il est coupable de complicité d'escroquerie avec appel au public. Aussi, Murielle Kouton s'est-elle également rendue coupable de complicité d'escroquerie avec appel au public. Le procureur spécial demande à la Cour de les maintenir dans les liens de cette prévention en condamnant Brice Kouton et Mireille Kouton à 5 ans de prison ferme pour chacun et 5.000.000 FCFA d'amendes et un mandat d'arrêt décerné contre eux.
Pour le cas de Justin Dimon, le ministère public doute de ce qu'il avait connaissance de l'origine des ressources qu'on lui remettait et demande à la Cour de ne pas le maintenir dans les liens de la prévention. Le ministère public demande l'acquittement de Justin Dimon au bénéfice du doute.
Pour les victimes, Ulrich Togbonon explique : « Il faut trouver de circonstance atténuante pour les victimes. Le système d'alerte relatif à ces faits a failli. Les services du ministère des finances ne se sont pas montrés vigilants. Il faut y voir le manque de coordination. Les enquêtes dans les banques auraient pu être lancées contre les promoteurs de ICC-Services. Les organisations de la société civile et des syndicats devraient également tirer la sonnette d'alarme en allant même en grève. Il s'agit là d'une complicité collective. Ce sont ces analyses qui nous amènent à ne pas poursuivre les victimes sinon on devrait les poursuivre ».
Selon le procureur spécial, le gouvernement béninois au regard des faits a failli dans sa mission. Le ministère public demande la poursuite de Thomas Boni Yayi, Kogui N'douro, Grégoire Akofodji, Abou Rébecca Yayi, et Armand Zinzindohoué.
C'est sur les réquisitions du ministère public que le président de la Cour a suspendu l'audience qui va se poursuivre le mardi 05 février 2019.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni et le président de la Commission de l'Union économique et monétaire Ouest-Africaine(Uemoa), Abdallah Boureima, ont tenu ce lundi 4 février 2019, à l'hôtel Golden Tulip de Cotonou, la 4ème revue annuelle des réformes, politiques, projets et programmes communautaires de l'Uemoa au Bénin.
Selon le président de la Commission de l'Uemoa, « à l'issue de l'évaluation, il ressort qu'en 2018, le Bénin affiche un taux de mise en œuvre des réformes de 80,2% contre 63,7% en 2017 ». « Un record de performance jamais égalé dans aucun autre pays de l'Union depuis l'institution de la revue en 2013 », a-t-il notifié. Abdallah Boureima a précisé que conformément aux dispositions pertinentes de la Décision du Conseil des ministres du 19 décembre 2013, la revue 2018 a été précédée d'une revue technique, sanctionnée par un mémorandum adopté par consensus et que les participants vont examiner afin d'en rendre compte au président de la République.
Au cours de cette revue technique, les équipes du Bénin et de la Commission de l'Uemoa, souligne-t-il, ont travaillé dans une ambiance empreinte de de franche collaboration, de professionnalisme et d'objectivité. Après ses civilités au président de la Commission et aux commissaires de l'Uemoa, le ministre de l'économie et des finances, Romuald Wadagni a informé qu'étant de l'Union, le Bénin a deux grandes familles d'engagements. « Nous avons des engagements qui sont liés aux textes que ce soient des règlements, des directives pris au niveau de l'Uemoa que nous devons internaliser, mettre en œuvre », a-t-il précisé. Ces différents textes et directives selon lui, visent à créer les conditions d'une meilleure intégration économique des pays.
Le 2ème niveau d'engagement, poursuit-il, concerne tous les projets/programmes et soutiens obtenus au niveau de la Commission. Pour le ministre de l'économie et des finances, aujourd'hui, le Bénin bénéficie d'un portefeuille d'à peu près une quarantaine de milliards de francs CFA, qui concerne aussi bien les secteurs du cadre de vie, le secteur des infrastructures et des transports. Le 2ème volet de l'engagement du Bénin concerne tous ces projets et programmes qui sont soutenus par la Commission et permettent d'améliorer les conditions de vie des populations, le cadre de vie et les infrastructures.
Romuald Wadagni a exprimé ses remerciements à la Commission pour tout le soutien et tous les travaux effectués ensemble depuis plusieurs années. L'objectif de cette revue annuelle, conclut le ministre, c'est de faire le point de ces deux aspects.
Cette revue annuelle a connu la présence des ministres José Didier Tonato du cadre de vie et du développement durable, de Alassane Seïdou des infrastructures et des transports, de Marie-Odile Attanasso de l'enseignement supérieur et de Aurélie Adam Soulé Zoumarou de l'économie numérique et de la communication.
Les travaux de cette revue s'achevent ce mardi 05 février 2019 par la remise officiel des résultats de l'évaluation consignés dans le mémorandum consensuel, au chef de l'Etat Patrice Talon.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Plusieurs responsables du services des impôts viennent d'être interpellés par la Brigade économique et financière (BEF).
De sources concordantes, il s'agit du chef Service enregistrement et timbre, du directeur du Contrôle fiscal et de plusieurs autres cadres de l'administration des impôts. Ils sont accusés dans des affaires de malversations surtout d'avoir détourné des droits d'enregistrement d'appel d'offres s'élevant à plusieurs millions FCFA contre un faux document délivré à une entreprise , et qui aurait permis à celle-ci de gagner un marché.
Nous y reviendrons
F. A. A.
Le député de la 22ème circonscription électorale Antoine Idji Kolawolé ne sera pas candidat aux élections législatives du 28 avril prochain.
Selon les informations, l'ancien président de l'Assemblée nationale se retire de la course au profit d'autres candidats de l'Union Progressiste, en l'occurrence le maire Jean Pierre Babatoundé.
Il emboîte ainsi le pas à Mathurin Coffi Nago, lui aussi ancien président du parlement et membre du Bloc Progressiste, qui a désisté au profit des jeunes de la 18ème circonscription électorale.
Pour le compte de cette législative, la première sous le régime du Nouveau Départ et de la Rupture, on enregistre déjà des désistements de leaders politiques qui ont l'habitude de cette compétition.
Un phénomène inhabituelle au Bénin.
Pour l'instant, l'honorable Idji Kolawolé n'a pas encore confirmé ou infirmé cette nouvelle.
F. A. A.
L'atelier national de dissémination et de validation des résultats de l'évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin a eu lieu le jeudi 1 février dernier. C'est la salle de conférence du ministère de la Santé qui a servi de cadre à la rencontre dont l'ouverture a été présidée par le directeur de cabinet du ministre de la Santé.
La situation des grossesses non désirées et des avortements interpelle les acteurs de la santé. C'est au cours de l'atelier national de dissémination et de validation des résultats de l'évaluation stratégique sur les grossesses non désirées, les avortements et la contraception au Bénin que l'inquiétude devient bien remarquable.
« Les statistiques de santé dans la sous-région sont très alarmantes. Elles font état de 22 millions d'avortements non sécurisés qui sont pratiqués dans le monde chaque année et contribuent pour environ 13% de la mortalité maternelle totale », a déclaré la directrice régionale de Ipas Afrique francophone. Nicolette Van Duursen ajoute que ces taux sont effrayants d'autant plus que la plupart de ces décès sont évitables. Elle rappelle qu'au Bénin, la mortalité maternelle demeure élevée à 335 décès pour 100 000 naissances vivantes.
En déplorant le faible taux d'utilisation de la contraception et celui de la prévalence contraceptive qui est de 12%, la directrice régionale de Ipas Afrique francophone souligne que l'avortement n'est pas une expérience rare pour les femmes et filles dans le monde.
« Il y a environ 130 millions d'accouchements qui arrivent chaque année alors qu'en même temps, il y a 60 millions d'avortements chaque année également », précise-t-elle. Pour Nicolette Van Duursen , c'est un effort louable quand on sait les efforts fournis par le ministère dans le cadre de cette évaluation.
« Nous sommes ravis à travers cette étude de nous inscrire dans cette dynamique avec le ministère de la Santé et vous tous réunis ici dans le cadre de cette évaluation stratégique », a-t-elle indiqué. Elle se dit persuadée que les résultats de cette étude seront très utiles pour informer et orienter les stratégies et politiques du ministère de la Santé ainsi que tous les partenaires qui travaillent au Bénin dans le domaine de la santé de la reproduction.
Le directeur de cabinet du ministre de la Santé, Pétas Akogbeto, signale qu'il est impératif pour les services publics, les collectivités, les organisations non gouvernementales et l'ensemble des forces vives de la société d'identifier les approches stratégiques innovatrices pour essayer de régler la tragédie que constituent les grossesses non désirées et les avortements à risques. Il espère qu'au regard de ce tableau inquiétant, le gouvernement du Bénin avec le soutien de ses partenaires techniques et financiers ainsi que l'engagement des communautés à la base, permettront de développer des réponses pour lutter contre ces décès évitables. Il s'agit entre autres, du renforcement de l'environnement juridique de la pratique de l'avortement à travers l'information de la communauté, de l'amélioration de la qualité des services d'avortements médicalisés dans les conditions prévues par la loi à travers l'information, la qualification du personnel et la gestion des intrants et également de l'amélioration de la qualité des soins obstétricaux y compris après l'avortement. Pétas Akogbeto, rappelle que ledit atelier est aussi consacré au partage des résultats de cette étude. Une étude qui permettra selon lui, d'identifier les problèmes prioritaires dont découleront des propositions, des stratégies et des interventions efficaces pour réduire les grossesses non désirées et les avortements au Bénin.
Tous les directeurs départementaux de la Santé étaient présents à l'atelier aux côtés des partenaires techniques et financiers du ministère de la Santé, ainsi que les représentants de l'Ipas et toutes les parties prenantes de l'initiative.
G.A.
C'est à la salle de conférence de la mairie des Aguégués que l'Ong Amaf-Bénin a réuni les communautés des communes des Aguégués, d'Adjahoun et de Bonou, pour renforcer leurs connaissances sur la biodiversité et les écosystèmes l'atelier s'est déroulé le 30 janvier dernier avec la participation des chasseurs, des pêcheurs, des chefs traditionnels, membres des organisations locales de gestion des forêts et des zones humides, des villages de Bembè, Gangban et Atchonssa, des municipalités des Aguégués, d'Adjohoun et de Bonou et des représentants des commissaires de la Police Républicaine des commissariats desdits arrondissements.
Faire accroître la connaissance et la compréhension de des communautés locales sur la conservation de la biodiversité. Tel est le but de cet atelier organisé par l'Ong Amaf-Bénin qui a opté pour le dialogue communautaire afin de consolider la connaissance des populations des communes des Aguégues, d'Adjahoun et de Bonou dans la conservation de la biodiversité.
Consacrant le lancement officiel des activités du projet « Strengthening Resilience for Community Conservation of Biodiversity and wet Ecosystems in Ouémé Valley », cet atelier a été financé par Institute for global environmental strategies (Iges) à travers Satoyama development mechanism (Sdm). Il s'agit à travers ce projet de contribuer à la conservation des ressources naturelles pour l'utilisation durable de la zone humide du site Ramsar 1018. Et ce, afin que les générations présentes en tirent le maximum d'avantages durables et aussi contribuer à la réalisation des objectifs stratégiques de « International Partnership of Satoyama Initiatives » (Ipsi).
Le Directeur Exécutif de l'Ong Amaf-Bénin, Fataï Aïna, souligne que cet atelier vise à apporter un soutien aux politiques et réglementations de protection de l'environnement pour améliorer les efforts de conservation ainsi que l'amélioration des conditions économiques et sociales et les moyens de subsistance pour les communautés de la Vallée de l'Ouémé. Il a précisé le but du projet « Strengthening Resilience for Community Conservation of Biodiversity and wet Ecosystems in Ouémé Valley » dans lequel s'inscrit la présente activité. Marie Dossou-Bodjrènou de l'Ong Nature Tropicale, a donné au cours d'une communication quelques informations sur la loi Cites. Elle a exhorté les communautés à dénoncer les actes criminels qui menacent la faune aquatique, en particulier le Lamantin d'Afrique.
Le commissaire adjoint de la Police Républicaine de l'arrondissement d'Avagbodji, Maximilien Houssou, a donné son accord favorable pour accompagner l'Ong Amaf-Bénin et les communautés dans cette lutte contre la criminalité faunique.
Le représentant du maire de la commune des Aguégués, Geoffroy Hounsa, a dit toute sa joie pour cette initiative. Il remercié l'Ong-Amaf et ses partenaires financiers notamment Iges et Sdm pour leur engagement aux côtés des communautés du lac Nokoué et de la Vallée de l'Ouémé.
De cette rencontre sont sorties plusieurs propositions tant de la part des communautés, de la Police Républicaine que des autorités locales pour remédier aux problèmes relatifs à la conservation de la biodiversité.
G.A.
Ancien ministre de Boni Yayi, Gustave Dépo Sonon, après trois années de retrait de la vie politique, rejoint le parti Républicain. Désormais acteur politique, il soutient les actions du gouvernement de la Rupture et s'engage à lui donner les moyens de sa politique.
Invité sur l'émission Ma part de vérité de ce dimanche 3 janvier 2019, Gustave Dépo Sonon a donné son avis sur son revirement politique. Alors qu'il a choisi de se retirer de la politique, il y a quelques années, l'ancien ministre réapparaît sur la scène politique avec son adhésion au Bloc Républicain.
A travers le thème "De la refondation à la rupture : les secrets d'un revirement", l'ancien ministre de Boni Yayi a développer ses arguments qui l'obligent à refaire surface et opter pour le Nouveau départ prôné par le président Patrice Talon. D'abord, il clarifie qu'il n'a trahi personne puisque rien ne le lie depuis qu'ils ont fini la dernière présidentielle. Son retour en politique prend sa source dans les réformes engagées par le chef de l'État. " Le système partisan accompagné du système électoral est en pleine réforme'', déclare-t-il. Gustave Sonon affirme qu'on n'est pas acteur politique seul. " Il y a une certaine population derrière moi qui continue de croire. Il y a certains qui veulent juste être conseillers, d'autres maires et si vous vous tenez compte seulement de votre intérêt seul vous éteignez tous leurs intérêts. C'est pour cela on ne peut pas abandonner ceux-là ", a-t-il expliqué. L'ancien ministre ajoute :" A un moment donné j'ai demandé de me retirer et d'être juste un conseiller, j'apporte mon point de vue sur tout ce qu'on me demande ". Il révèle ce qui a favorisé les choses : " Après avec le système partisan, tous les 19 conseillers de Za-Kpota ont décidé de soutenir le chef de l'État. Parmi les 19 on a 16 qui ont opté pour le Bloc Républicain ". Il précise par ailleurs : " Je ne soutiens pas un homme. C'est vrai l'initiative, c'est Talon qui l'a portée mais nous ne soutenons pas le président Talon. Tout ce qu'il fait, c'est pour le peuple. Nous soutenons un système ". Faisant allusion aux polémiques sur son adhésion au Bloc Républicain aux dépens des Fcbe, Gustave Dépo Sonon rappelle que " Si par erreur quelqu'un a confiance en vous et vous confie une mission, il faut le faire avec toute la rigueur et franchise ". Ceci pour montrer le rôle qu'il a joué dans le gouvernement Yayi. " Le rapport avec Yayi Boni, c'est un rapport technique. C'est pour cela que j'ai toujours été absent pour ses sorties politiques mais pour ses sorties techniques vous me voyez ", confie-t-il.
L'autre face du jeu
" C'est difficile qu'on ne prenne pas part aux débats. Soit vous êtes contre ce qui se fait soit vous soutenez. En 2015, j'ai dit qu'il faut donner les moyens au chef de l'État. Je ne me vois pas en train de dire le contraire aujourd'hui ", martèle Gustave Dépo Sonon. L'ancien ministre se dit rassuré puisque selon lui, " le chef de l'État a décidé d'accompagner le système partisan".
" Depuis 2015, j'avais déjà dit que le profil d'un bon président c'est la mise en place d'un bon système partisan ". Le natif de Za-Kpota estimé que " les textes ne sont pas encore parfaits ". A cela, il indique quelques dispositions qui selon lui nourrissent les confusions. L'ancien ministre salue la volonté du chef de l'État et son management ayant conduit à avoir deux partis. Il dit " Maintenant c'est aux partis de s'imposer sur le terrain". Selon lui " Avec ce nouveau système vous comprenez que ce n'est pas un homme qu'on accompagne. C'est vrai, c'est le chef de l'État qui a porté le système partisan ".
Pour ceux qui critiquent le gouvernement, Gustave Dépo Sonon pense que, " C'est un faux procès qu'on fait au chef de l'État. Nous le prenons comme un demi-dieu. Si vous apportez des arguments techniques pour le convaincre, il va vous écouter. Au cas contraire, il saura que vous lui aviez dit ça un jour. C'est pour dire que l'indépendance, c'est dans la tête ".
Un defi
" La réussite du président, c'est une fierté pour nous qui le portons mais aussi cela profite au peuple", avoue le ministre. Contrairement à ce que les gens disent, il affirme : "J'ai jamais été contre lui ".
Pour son retour sur la scène politique, il explique : " Je ne voulais pas être un général sans troupe. C'est pour la cohésion à la base. C'est rare de voir 16 conseillers sur 19 parler le même langage. J'ai été élu par ces conseillers. Je n'ai pas attendu pour rien. C'est vrai que quand on m'interroge sur la gouvernance, je donne mon avis technique ".
En ce qui concerne sa circonscription électorale, il indique : " nous avions avant à peine 10% des suffrages pour les élections. Mais j'ai expliqué un certain nombre de choses à mes frères afin qu'on ne nourrisse plus des rivalités. C'est grâce aux sages et un certain nombre de jeunes qui ont accepté qu'on s'unisse pour porter la même voie. C'est comme ça, on a été aux élections et j'ai été élu ". Il ajoute :" En ce moment-là, j'ai dit je ne vais pas au parlement et j'ai accepté continuer avec le chef de l'État au gouvernement ". Concernant l'élection présidentielle, il confie : " Je disais déjà que si nous allons aux élections et nous perdons, je ne suis plus avec eux. Aussitôt les élections terminées, j'ai été voir le président Yayi pour dire que je ne peux plus continuer avec eux ".
Mais après avoir déposé son tablier en politique, il revient en force car il se dit entrain de remobiliser sa base puisque les enjeux sont importants.
''La 24ème circonscription électorale se porte bien. On est entrain de le construire. C'est trois régions mais c'est la région de Za-Kpota qui détermine l'élection. Nous y travaillons. Je suis encore fonctionnaire et c'est ce qu'il faut pour que le pays avance que je ferai. Je dois accompagner le gouvernement dans ses actions ", confirme l'ancien ministre.
Gustave Sonon ajoute : " Si je vais au village, je fais une réunion avec les élus, ce sont ces élus qui sont avec les populations et les connaissent. Ils sont avec la base. Pour le moment, tout dépendra de la question de positionnement ". A en croire le natif de la 24 ème, " Le système partisan intervient au moment où il y a des enjeux. Considérer que Pogressistes et Républicains, c'est une transition. C'est à partir de 2023 que le système va s'asseoir ".
Il soutient son argumentaire au regard des prochaines élections législatives de 2019, municipales de 2020, et présidentielle de 2021. Tout ceci permettra selon Gustave Sonon de faire asseoir les partis et chacun défend son idéologie pour qu'en 2023, la répartition à l'Assemblée soit plus claire.
L'ancien ministre soutient que " le Bloc Républicain traduit plus l'unité. Au départ, c'est la Dynamique unitaire auquel devrait s'ajouter le Prd et Bénin en route. Et pour ça, si on fait une photo, tout le monde doit se voir dedans ".
Pour Gustave Dépo, " Si le peuple béninois veut, on va donner la majorité au président de la République pour conduire son programme ". Il ajoute : " Si je rencontre les Progressistes, je leur dis de faire un pacte de non agression. Nous avons un but commun. Notre démission commune, c'est la fin ". A en croire l'ancien ministre, " Le système partisan actuel impose que cela soit la base qui détermine votre élection ". Il n'a pas manqué de faire cas du conflit qui pourra naître au sein des partis notamment en ce qui concerne les positionnements. M. Sonon indique que chacun doit travailler et c'est l'arbitrage du chef de l'État qui permettra un combat pacifique entre partisans.
Giscard A.
Les populations de Ouidah mettent désormais la main à la pâte pour accompagner le gouvernement dans ses actions au profit des communautés. Lancée pour le bien du peuple béninois, la construction de l'hôpital de référence de cette ville historique reçoit l'accord des habitants. Ils acceptent de libérer le domaine du TF 120 pour la réalisation du projet.
Les travaux de construction du grand hôpital de référence de Ouidah, démarrés il y a quelques jours, étaient accueillis favorablement par les populations bien que contraintes de libérer l'emprise du chantier.
Le domaine Mandja de plus de 30 ha, immatriculé depuis 1914 au livre foncier de Ouidah sous le numéro 120, a été identifié pour accueillir l'infrastructure sanitaire de référence.
C'est pour témoigner de leur adhésion au programme du gouvernement que ce sacrifice des habitants s'avère indispensable. Contrairement à ce qui s'observe dans certaines localités où coupe-coupes et gourdins s'invitent au concert pour offrir une scène désolante, les populations de Agondji ont opté pour la voie de la sagesse en acceptant de gré, de libérer le domaine qui abritera le grand hôpital.
Ce sacrifice est le fruit du leadership du conseil communal de Ouidah dirigé le maire Célestine Adjanohoun. Elle s'y est investie pour convaincre les populations des sacrifices à consentir pour obtenir ce joyau. Ces dernières tout aussi déterminées à accompagner le Président Patrice Talon dans la réalisation du PAG ont simplement donner leur accord. Il s'agit d'un acte hautement citoyen posé par les populations d'Agondji qui jouent ainsi leur partition. Cet exemple pourrait faire école pour d'autres communautés.
G.A.
Après Porto-Novo et Parakou, c'est le tour de la centrale électrique de Natitingou de tourner à nouveau. Entièrement réhabilitée, elle a été mis en service le vendredi 1er février 2019, paar le ministre de l'Energie, Dona Jean-Claude HOUSSOU.
Huit mégawatts ! C'est la puissance totale de la centrale de Natitingou réhabilitée. L'infrastructure entièrement réhabilitée met à la disposition des populations de l'Atacora le courant électrique à plein temps. Dès la mise en marche des quatre groupes électrogènes réhabilités pour un coût global de près de deux milliards de francs Cfa, le maire de Natitingou, Antoine N'Dah n'a pas hésité à exploser de joie. « Je tremble de joie. Je suis admiratif de la gouvernance du président Patrice Talon. Il y a deux ans, il a pris la décision de régler le problème d'électricité. Aujourd'hui, nous sommes enthousiastes. Au nom des populations, je lui dis merci », a-t-il déclaré. Même son de cloche avec Madame le préfet de l'Atacora qui a adressé ses remerciements au Chef de l'Etat, à son gouvernement et à tous ceux qui sont intervenus dans la concrétisation de ce projet. « Tout ce que j'ai vu ce matin me rassure et me conforte dans ma position », a-t-elle fait savoir. Toutefois, elle fait savoir au ministre de l'Energie que son département souffre aussi du problème d'accès à cet intrant qu'est l'Energie électrique. De fait, elle a plaidé pour que la SBEE étende son réseau le plus largement aux populations qui sont dans le besoin. « Il y a une volonté affichée par le Chef de l'Etat et son gouvernement avec une vision claire en donnant de la visibilité aux populations. On a un ministre pragmatique qui a travaillé de jour comme de nuit pour qu'on ait cette centrale de qualité », a-t-elle martelé précisant au passage que l'histoire retiendra que c'est sous le Président Patrice TALON que la courbe du délestage est inversée grâce à son engagement et sa determination. Pour le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU, la mise en service de cet ouvrage est la preuve que l'Energie est au cœur du Bénin, désormais une terre d'opportunités grâce au Président Patrice TALON. « Les fondamentaux sont au rendez-vous et visibles à travers le PAG qui avance. Et quand le PAG avance, c'est le Bénin qui avance ! », a-t-il déclaré. Selon lui, le transport et la distribution ont également une part importante dans la chaine des valeurs. Et de fait, il s'est engagé sur la determination du gouvernement à donner un coup de pouce à ces volets afin que les populations aient le courant électrique en qualité, en quantité et à l'heure. Car une vraie revolution est marche au Bénin en matière d'énergie électrique pour un développement socio-economique harmonieux de notre pays.
F. H.
Un gros porteur a chuté ce dimanche 03 février 2010 au niveau du 1/10ème de Tanguiéta. Des deux côtés de la voie, la circulation est bloquée et de nombreux véhicules sont stationnés de part et d'autres.
De sources concordantes, la circulation ne pourra être rétablie que le lundi 04 février.
F. A. A.
L'église catholique vient de perdre un de ses bergers. A fleur de l'âge, le Père Patrice Gbègnito a rendu l'âme, samedi 2 février 2019, des suites d'un accident de circulation alors qu'il se rendait à Cotonou pour une formation.
L'information est rendue officielle par une annonce du clergé. " Mgr Roger HOUNGBEDJI, archevêque de Cotonou, à la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu du Révérend Père Patrice GBEGNITO, prêtre de l'archidiocèse de Cotonou, formateur au séminaire Notre-Dame de Fatima de Parakou", précise le communiqué. L'archevêque précise dans l'annonce que le décès est survenu des suites d'un accident de la circulation. L'archevêque de Cotonou " recommande donc le confrère disparu à vos prières ", précise l'annonce.
Agé de 35 ans, le Père Patrice Gbègnito a été ordonné, il y a quatre ans. Après quelques années de service au sein de sa communauté, il a été envoyé pour accompagner les séminaristes dans leur formation au séminaire Notre-Dame de Fatima. Toute la communauté chrétienne se joint au clergé pour souhaiter ses sincères condoléances à la famille du Père défunt.
En dehors de l'homme d'église, quatre autres personnes ont aussi trouvé la mort dans cet accident survenu dans la localité de Gogoro-Okounfo.
G.A.
Encadré
Programme des obsèques
Dimanche 3 février 2019
21h : Messe à Bon à la paroisse Bon Pasteur de Cotonou (Présidée par Mgr Roger HOUNGBEDJI, o.p.)
Lundi 4 février 2019 :
7h30 : Accueil du corps à la paroisse Bon Pasteur de Cotonou
8h30 : Office des défunts
9h30 : Messe Requiem à la paroisse Bon Pasteur de Cotonou (Présidée par Mgr Roger HOUNGBEDJI, o.p.)
11h : Départ pour Ouidah
12h : Absoute au Grand séminaire Saint-Gall de Ouidah
Inhumation au Cimetière du Grand séminaire Saint-Gall de Ouidah.
Après leurs nominations en Conseil des ministres mercredi dernier, les nouveaux directeurs de l'Institut universitaire de technologie (Iut) et le directeur de l'école nationale des techniciens supérieurs en santé publique et en surveillance épidémiologique de l'Université de Parakou (Unipar) ont pris service ce vendredi 1er février 2019. Au cours de la cérémonie de passation de charges au niveau de ces deux entités, le secrétaire général de l'Unipar, Diane Gandonou a donné lecture de l'arrêté ministériel portant nomination des responsables des écoles et facultés des universités publiques au Bénin.
Le recteur de l'Université de Parakou a clarifié la position du gouvernement quant à la décision de nomination des responsables des écoles et facultés. « Comme le gouvernement prévoyait des réformes, il a suspendu pour que le Conseil national de l'éducation qui sera très bientôt installé puisse revoir les modalités de désignation des responsables des établissements, même jusqu'au rectorat », a-t-il expliqué. Pour Prosper Gandaho, c'est parce qu'au niveau de l'installation de la Commission nationale de l'éducation, tout n'est pas encore prêt, et des responsables sont en fin de mandat et risquent d'entraver dangereusement sur le mandat à venir.
Henri Tchokponhoué et Thierry Adoukonou sont respectivement les nouveaux directeurs de l'Institut universitaire (Iut) et de l'école nationale des techniciens supérieurs en santé publique et en surveillance épidémiologique de l'Université de Parakou.
F. A. A.
Le mouvement politique Mikpléxalodo de Désiré Vodounou a rejoint officiellement, ce samedi 02 février 2019, le PRD de Me Adrien Houngbédji. La cérémonie ayant marqué l'adhésion a eu lieu à l'école primaire publique Kpatalokoli de Bohicon en présence des populations et de plusieurs têtes couronnées, sages et notables de la 24è circonscription électorale.
Les représentants du mouvement politique Mikpléxalodo se sont engagés à accompagner l'honorable Désiré Vodounou dans sa nouvelle aventure politique dont l'objectif est de soutenir de façon indéfectible le Président Patrice Talon. « Si nous avons démocratiquement fait l'option du PRD, c'est parce qu'il répond au mieux à nos aspirations. Le PRD et son président ont apporté un soutien franc et loyal au Président de la République, Patrice Athanase Guillaume Talon. C'est un choix de raison quoi qu'on dise. Un choix de réflexion », a affirmé le représentant du mouvement Mikpléxalodo.
Il invite chacun d'eux à travailler désormais « main dans la main avec clairvoyance sur toutes les questions qui embrassent le mieux-être de la population, afin de voir le Président Patrice Talon réussir le mandat que lui a confié le peuple béninois ».
« Chers militants, allons au combat du destin et ne laissons nulle place où la main ne passe et repasse. Il n'y a pas de terrain conquis en politique. Seul le travail dans l'humilité et la tolérance paye », a déclaré l'honorable Désiré Vodounou.
Akpédjé AYOSSO
La désignation des soldats aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies est suspendue. Telle est la décision prise par le chef d'Etat-major général des Forces armées béninoises par une note de service en date du 29 janvier 2019.
Les tests de sélection et de désignation des éléments des Forces armées béninoises pour les opérations de maintien de la paix sont suspendus temporairement par le contre-Amiral Jean Baptiste Aho. Selon les sources militaires, la note de service a été prise en « prélude à la mise à jour des textes définissant les critères et les modalités de désignation des personnels militaires des Forces armées béninoises aux opérations de maintien de la paix des Nations Unies ». Pour cette réforme d'actualisation des documents, un comité a été installé.
Akpédjé AYOSSO
Le Ministre du Cadre de Vie et du Développement Durable, José Tonato, a procédé ce samedi 2 février 2019, au lancement de la journée mondiale des zones humides.
La cérémonie s'est déroulée dans la salle de réunion de la mairie de Grand-Popo.
« Zones humides et changement climatique ». Tel est le thème de cette édition 2019 de la journée . L'objectif du choix de ce thème est de sensibiliser les populations sur l'importance des zones humides, qui contribuent à la lutte contre le changement climatique. Cette journée a été marquée par la visite de zone humide, d'une conférence-débat, d'une exposition et la mise en terre de 1000 plants de mangroves. Cette journée a connu la présence du Directeur général de l'ABE, de Gaston Dossouhoui, Ministre de l'Élevage et de la pêche, de Anani Hlondji, Maire de Grand-Popo, et de Blaise Ahanhanzo-Glèlè, Maire d'Abomey et ancien Ministre de l'Environnement, de l'Habitat et de l'urbanisme.
G.A.