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24 Heures au Bénin

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Updated: 1 day 26 min ago

L'ex ministre Placide Azandé écouté chez lui à Hêvié

Wed, 04/03/2019 - 10:26

Le dossier de détournement des milliards FCFA alloués à la police nationale sous le président Yayi Boni est désormais à l'ordre du jour à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). L'ancien ministre de l'intérieur Placide Azandé a été écouté sur cette affaire à son domicile à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi.
La recherche de la lumière dans le dossier de détournement des fonds à la police refait surface. Ainsi, sur instruction des autorités judicaires de la CRIET, la Brigade économique et financière (BEF) a adressé une convocation aux ministres de l'intérieur et de la sécurité publique soupçonnés. Certains de leurs collaborateurs au moment des faits ne sont pas épargnés. Ils sont aussi convoqués pour être écoutés. C'est dans ce cadre que les enquêteurs se sont portés au domicile de l'ancien ministre Placide Azandé à Hêvié pour l'écouter. D'autres ministres indexés n'auraient pas encore répond à la convocation des enquêteurs. Dès ce mercredi 03 avril 2019, plusieurs autres personnalités impliquées dans ce dossier sont convoquées à la CRIET à Porto-Novo. Il s'agit entre autres, des responsables du service financier du Ministère de l'intérieur et de la sécurité publique en l'occurrence l'ex Directrice des ressources financières et du matériel et l'ex Directeur de cabinet.
Concernant l'ex Directeur général de la Police nationale ainsi que le Directeur des ressources financières de la police nationale, ils seront écoutés en tant que témoins.
G.A.

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Tentative d'incendie à la CRIET

Wed, 04/03/2019 - 09:44

Il a été constaté une tentative d'incendie dans la nuit du 2 avril au siège de la CRIET à Porto Novo.

Selon des sources policières, il s'agit " d'une tentative d'incendie de la CRIET aux environs de 01heure 40 min par des inconnus". Le constat de police fait état de ce que " Du côté Est du bâtiment de l'institution plus précisément au niveau du garage se trouvent deux sachets remplis d'essence dont l'un accroché à un pied de fleurs pousé juste dans l'angle du garage et l'autre sous un véhicule de marque Toyota Highlander immatriculé BG4592RB". Le rapport souligne aussi " la calcination à moitié de la gouttière desservant la toiture du hangar servant du parking".
Il est à noter que " des traces de flammes et fumée ont été également remarquées à proximité du véhicule 4x4 de marque Ford immatriculé BN 1265 RB appartenant au Procureur de la République près le tribunal de Pobè".
Une enquête est ouverte pour situer les responsabilités.
Le siège de la CRIET est désormais sous haute surveillance.

G.A.

Categories: Afrique

La 5ème Enquête Démographique et de Santé du Bénin (EDSB-V) rendue publique

Wed, 04/03/2019 - 01:04

Le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye BIO TCHANE a procédé ce mardi 02 avril 2019 à Cotonou au lancement des travaux de dissémination de la cinquième édition de l'Enquête Démographique et de Santé. La cérémonie a également connu la participation des Ministres de la santé et celle des affaires sociales ainsi que les représentants des Partenaires Techniques et Financiers.

Le Directeur Général de l'Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique, INSAE (structure technique du Ministère du Plan et du Développement qui a réalisé l'étude) Laurent M. HOUNSA a remercié les différents Partenaires Techniques et Financiers (PTFs) qui ont accompagné les différentes étapes de cette enquête. Il s'agit notamment de ICF, du FNUAP, de l'UNICEF et de l'USAID. Prenant la parole au titre de chef de file de ces PFTs, le Directeur Général de l'USAID au Bénin, a salué la coopération entre les différentes parties prenantes de cette étude, avant d'inviter les acteurs à différents niveaux à s'inspirer des résultats.
En procédant au lancement officiel de l'EDSB-V, le Ministre d'Etat Abdoulaye BIO TCHANE a rappelé que « cette phase de dissémination intervient à un moment où le Gouvernement a entrepris une refonte du système statistique national pour le rendre plus performant et plus productif. Ceci nous permettra de répondre aux exigences des agendas nationaux et internationaux comme le PAG, le PND, les ODD et l'Agenda 2063 de l'Union Africaine ». Se réjouissant de la qualité de l'enquête, il a livré quelques résultats pertinents. Savez-vous par exemple que :
chaque béninoise fait en moyenne 5,7 enfants ;
le taux de mortalité infantile est passé de 55 pour mille ;
désormais 86% des naissances sont enregistrées à l'état civil.

La cinquième édition de l'EDS s'est déroulée du 06 novembre 2017 au 28 février 2018. Il s'agit d'une enquête rétrospective au cours de laquelle 14.435 ménages dont 6.892 en milieu urbain et 7.543 en milieu rural ont été échantillonnés. Le taux de réponse est évalué à 99%. Les informations recueillies donnent un aperçu global des thématiques abordées, au plan national et dans chacun des douze départements du pays.

Finafa H.

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Le restaurant Mc Bouffe détruit par les flammes

Tue, 04/02/2019 - 21:21

Un incendie dont l'origine reste encore inconnue a détruit et rendu impraticable l'un des plus grands et réputés restaurants de Cotonou, Mc Bouffe. Le restaurant situé à l'entrée du centre commercial de Cotonou a été détruit en grande partie par un feu dont l'origine reste encore indéterminée. Situé en face du siège de la banque Société Générale du Bénin, le célèbre restaurant a été endommagé par des flammes qui ont emporté presque la grande partie de sa toiture et causant d'importants dégâts matériels à l'intérieur du bâtiment. Les flammes destructrices dont l'origine n'est pas encore connue ont déclenché aux environs de 17 heures 30.
Si aucune perte en vie humaine n'a été constatée, les dégâts matériels par contre sont très importants et rend les lieux carrément inaccessibles. La maitrise du feu n'a pas été facile raconte un témoin rencontré sur les lieux. Mais aux dernières nouvelles, il a été maîtrisé avec l'aide des secouristes qui sont allés prêter mains fortes.

Finafa H.

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Le dépôt des dossiers s'ouvre dès le 15 avril prochain

Tue, 04/02/2019 - 19:07

Les candidats aux examens nationaux de Licence et de Master pourront à partir du 15 avril prochain, déposer leurs dossiers de candidature.
Les établissements privés d'enseignement supérieur sont instruits de rendre disponible la liste des candidats par filière à partir du lundi 08 avril 2019.
La date de clôture du dépôt des dossiers est prévue pour le 30 mai 2019.
Les candidats à l'examen de master peuvent quant à eux, s'enregistrer au registre officiel du 30 avril au 30 mai 2019.
Selon l'arrêté interministériel du 25 février 2019, portant calendrier national des examens et concours scolaires et universitaires, les épreuves écrites et pratiques des examens de Licence et de Master se dérouleront respectivement le lundi 24 juin et le lundi 15 juillet 2019.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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06 millions FCFA de matériels offerts par une ONG

Tue, 04/02/2019 - 18:10

Le groupement national des sapeurs-pompiers du Bénin bénéficie de quelques matériels. C'est un don de l'Organisation non gouvernementale Entraide Protection Civile Internationale.
La cérémonie de remise du don à eu lieu ce mardi 2 avril 2019 dans l'enceinte de la direction générale du groupement des sapeurs-pompiers à Cotonou.

Engins sapeurs-pompiers, habillements sapeurs-pompiers, matériels d'incendie, matériels médicaux, matériels de désincarcération, lots de livres enfants pour l'orphelinat « La Paix » à Natitingou. Telle est la liste des dons offerts au Groupement national des sapeurs-pompiers par l'Ong Entraide protection civile internationale (EPCI).
Le Commandant du groupement national des sapeurs-pompiers, le Lieutenant-Colonel, Gildas N'dah Sékou, tout en remerciant les autorités présentes à cette cérémonie souligne que cela témoigne du renforcement de la coopération entre EPCI et les sapeurs-pompiers. Selon lui, cette coopération permet au Bénin de bénéficier de 48 combinaisons F1 SP intervention, 34 verstes d'intervention F1, 60 pantalons d'intervention F1, 540 tee-shirts SP de travail, 27 sweet SP.
Il se réjouit de ce que ces matériels qui viennent renforcer ceux déjà reçus, il y a quelques mois. « Je me réjouis des fruits du partenariat qui est à son deuxième acte », déclaré le Lieutenant-Colonel. Aussi, dira-t-il qu'en dehors de ces habillements, le groupement bénéficie d'une ambulance sapeur-pompier de types « VSAB Picot » de marque Peugeot boxer d'une valeur de 3000 Euros.
D'autres équipements notamment 3 motos-pompes portatifs, un compresseur sur roues et bien d'autres, complètent ces matériels qui permettront aux sapeurs-pompiers de mieux se porter au secours des populations béninoises.
Le Lieutenant-colonel Gildas N'dah-Sékou souligne que le coût total du matériel offert tourne autour de 10 mille euros soit plus de six millions de FCFA. « Ces matériels sont d'une grande utilité et ne tarderont pas à être utilisés au profit des populations », a-t-il souligné. Et d'ajouter :« Je vous promets de faire un bon usage pour le bien des populations ».
Le président de EPCI, Raymond Guyader, a au nom de l'ONG remercié les bénéficiaires pour l'accueil.
« Suite à notre visite en 2007, c'est avec joie que nous vous offrons ces matériels et l'ambulance. C'est un grand honneur d'être parmi vous », a-t-il déclaré.
Le Secrétaire général adjoint du ministère de l'intérieur, représentant du Directeur adjoint de cabinet n'a pas manqué d'exprimer sa reconnaissance au donateur. « Mon intervention s'articulera autour d'un seul mot. Merci. Merci à l'ONG parce qu'en deux ans il y a eu bien de matériels au profit des sapeurs-pompiers », a-t-il souligné.
« Le ministère va faire le suivi nécessaire pour que le matériel soit utilisé à bon escient », a-t-il promis.
G.A.

Categories: Afrique

Des cadres du ministère de l'intérieur devant le Criet ce mercredi

Tue, 04/02/2019 - 17:25

Plusieurs cadres du ministère de l'intérieur et de la sécurité publique seront à la barre ce mercredi 03 avril 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il s'agit de l'ex directrice des ressources financières et du matériel, de l'ex directeur de cabinet et de l'ex directeur général de la police nationale et du directeur des ressources financières de la police nationale.
Selon les informations, il est reproché à ces derniers, le détournement de fonds de l'ex Police nationale sous le régime du président Boni Yayi, notamment, la mauvaise gestion des fonds de sécurisation des élections législatives de 2015, de même que les locales, communales et municipales de la même année. D'après les dénonciations faites par le syndicat national de la police, plus de 400 millions de francs CFA seraient partis en fumée.
Pour ce procès, l'ex directeur général de la police nationale et son directeur des ressources financières seront écoutés en tant que témoins.
Dans cette même affaire, Simplice Codjo, alors ministre de l'intérieur a été écouté par l'Anlc (Agence nationale de lutte contre la corruption) et l'Assemblée nationale a levé son immunité en juillet 2018.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Bio Tchané rassure de la tenue à bonne date du scrutin

Tue, 04/02/2019 - 15:19

Le président du bureau politique national du Bloc Républicain, Abdoulaye Bio Tchané a entretenu les militants du parti de la commune de N'dali, sur le bien-fondé de la charte des partis politiques, et exposé la position du Bloc Républicain, sur le débat en cours par rapport à l'organisation des élections législatives.
Pour lui, les élections législatives se tiendront le 28 avril donc à bonne date, et avec les nouvelles lois votées par le Parlement. « La nouvelle charte des partis politiques recadre définitivement le rôle des formations politiques qui animent la vie politique nationale au Bénin », a-t-il précisé.
Depuis 1990 regrette le président du bureau politique national du Bloc républicain, les partis politiques ont toujours été incapables de désigner un candidat qui a pu se faire élire président de la République. « Ce que la nouvelle charte des partis politiques a voulu corriger en premier », a-t-il insisté.
La réforme du système partisan, a donc comme clé de voute la nouvelle charte des partis politiques, et présente selon lui, trois principes majeurs.
Dans ses explications, Abdoulaye Bio Tchané a souligné que le nombre de membres fondateurs qui était défini par département est maintenant réajusté par commune. Les partis politiques doivent désormais fournir 15 membres par commune, ce qui donne une envergure nationale aux partis. Il n'a pas occulté le principe des 10% nécessaire avant de prétendre lever des sièges au parlement pour ce qui concerne les élections législatives. Dans son application, la nouvelle charte a posé quelques difficultés et dans la recherche de solutions, Abdoulaye Bio Tchané constate que certaines formations politiques n'étaient pas favorables aux différentes propositions. Ce qui, selon lui a obligé la majorité parlementaire à rompre les négociations face au dilatoire de l'opposition. « Les prochaines élections législatives auront lieu le 28 Avril avec les partis en règle », a-t-il conclu.
Le ministre d'État chargé du plan et du développement invite les militants à sensibiliser les populations pour que les élections se déroulent dans de bonnes conditions.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Aurélien Agbénonci a reçu des investisseurs turcs

Tue, 04/02/2019 - 14:10

Un groupe d'investisseurs turcs conduit par l'ambassadeur de Turquie près le Bénin Kemal Onur Özçeri était ce lundi 1er avril au cabinet du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci. Cette visite entre dans le cadre de la présentation d'une opportunité d'investissement turc.
Investir au Bénin n'est plus un gros souci. Le gouvernement a compris en mettant en place les dispositions nécessaires pour faciliter la tâche aux investisseurs.
Les hommes d'affaires turcs projettent d'ouvrir très prochainement au Bénin un grand centre commercial. C'est ce qui d'ailleurs a conduit un groupe d'investisseurs turcs en mission de prospection dans le pays. Introduits chez le ministre Agbénonci par l'ambassadeur de Turquie près le Bénin Kemal Onur Özçeri, les hommes d'affaires turcs se sont entretenus avec le chef de la diplomatie sur les opportunités que présente ce projet pour le Bénin. Le directeur de la Commission des relations internationales et du commerce extérieur, Mehmet Zeki Güverçin a expliqué que le groupe d'investisseurs, membres de l'Association des hommes d'affaires et industriels indépendants de la Turquie, interveniendra entre autres dans les secteurs de la logistique, des Btp (matériaux de construction), de l'agro-alimentaire.
Les investisseurs turcs entendent aussi s'ouvrir à toutes autres opportunités commerciales porteuses.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération n'a pas caché sa joie de voir les investisseurs au Bénin. « Ce que nous voulons, c'est que les investisseurs aient la possibilité de s'établir dans ce pays pour créer la richesse, pour créer des emplois... », a déclaré M. Agbénonci.
Tout en exprimant aux investisseurs les vœux du gouvernement, le ministre Agbénonci, leur a également recommandé de se rapprocher de l'Agence de promotion des investissements et des exportations (Apiex) pour de plus amples informations, quant aux formalités d'enregistrement de leurs entreprises. « A l'Apiex, vous aurez plus de facilités quant aux formalités pratiques », leur a conseillé le ministre.
G.A.

Categories: Afrique

Les électriciens installateurs de Porto-Novo en formation

Tue, 04/02/2019 - 14:08

Une centaine d'artisans-électricien installateurs de la ville de Porto-Novo et environ ont entamé une formation de renforcement de capacité le lundi 1 er Avril 2019. Le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou a présidé la cérémonie de lancement de cette formation qui va donner plus d'outils aux techniciens de l'énergie pour renforcer la sécurité énergétique à usage domestique dans la ville de Porto-Novo.

Après Cotonou, Calavi, Djougou, Natitingou, Savalou et Comè, ce sont les artisans électriciens de Porto-Novo qui bénéficient du renforcement de compétence à travers la 9ème session de formation des artisans-électricien. Entrepris depuis décembre 2018, la campagne de renforcement des capacités vise à de développer une main d'œuvre compétente dans le secteur de l'énergie.
Après la phase pilote qui s'est déroulée du 14 au 31 décembre2018 à Cotonou, la formation a connu plusieurs sessions qui se sont déroulées un peu partout sur le territoire national. La 9ème session qui a démarré à Porto-Novo, a vu la participation d'environ une centaine de participants
« Les participants seront instruits sur les normes et nouvelles exigences. Ils seront capables de réaliser de réaliser les installations électriques partout où besoin sera, de sorte qu'elles puissent remplir les conditions nécessaire de sécurité. » A indiqué Etienne Balmy responsable de la formation. Il a précisé que « En matière de formation il existe des normes que nous sommes tenus de respecter. Ces normes, ont une durée de vie. Il est question de partager avec nos apprenants les connaissances pour qu'ils maîtrisent les principes ».
Le Président Benin Energie, M. Enock Hounhoui a estimé que tous les leviers disponibles pour faciliter l'insertion des acteurs dans le monde professionnelle, adapter l'offre de formation professionnelle aux enjeux économiques et environnementaux et promouvoir le respect de la norme, doivent être activés.
« (…) à travers cette formation, le Gouvernement béninois montre sa volonté d'offrir un mieux-être en consommation énergétique aux populations, gage d'une réelle révolution économique et de tout développement. Grâce à un accès de qualité à l'électricité, ces populations bénéficieront toutes de l'amélioration des services de base à divers niveau de développement de notre pays », a-t-il souligné.

Pour le Ministre de l'énergie Dona Jean-Claude Houssou, L'électricité est le plus efficient vecteur pour transformer et transférer les ressources énergétiques vers les utilisateurs. « On ne peut pas gouverner un Pays, rechercher son émergence et sa compétitivité économique au plan international sans y mettre à disposition, l'énergie électrique en quantité et en qualité, accessible à tout instant à sa population » a-t-il prévenu.
Selon le ministre, « Offrir un service électrique de meilleure qualité, c'est garantir la continuité de la fourniture de l'énergie électrique, la neutralité économique ainsi que l'égalité de traitement des usagers ». Il a souligné que des électriciens installateurs dépendent véritablement la sécurité des populations contre le risque électrique « C'est pourquoi vous êtes aussi au cœur de mes préoccupations relatives à la promotion d'une démocratie sécuritaire et à perfection de l'électricité. Et vous avez une énorme responsabilité dans l'utilisation efficace, et en toute sécurité de l'énergie électriques par nos ménages en particuliers.
C'est pourquoi j'ai donné des directives au DG de l'Agence de Contrôle des Installations Electriques Intérieures aux fins de proposer un mécanisme pour votre accompagnement vers plus d'efficacité professionnelle, une meilleure appropriation des règles de sécurité relatives à la réalisation des installations électriques au droit des bâtiments de tous types d'usage », indique le ministre.
Il faut préciser que cette campagne formation de renforcement de capacité artisans-électricien se déroulement en 10 sessions. Après Porto-Novo, la dernière session est destinée aux artisans-électricien de la commune de Sèmè.

FINAFA H.

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L'opposition ou la fabrique du contentieux

Mon, 04/01/2019 - 23:38

Les tractations, pour la résolution du contentieux électoral, n'ont guère avancé en termes de palliatifs.

La majorité présidentielle n'a pas tellement à opiner dans ces concertations, ayant été à jour vis-à-vis des textes en débat.

De l'opposition plaintive dont on attend des propositions réalistes, par contre, ce sont les tonneaux des Danaïdes et les délires à n'en point finir : la suspension immédiate du calendrier électoral, le limogeage du ministre de l'intérieur, le limogeage et l'arrestation des membres de la Cena, la disqualification du président de l'Assemblée nationale pour conduire les pourparlers afin d'aboutir à un consensus pour les législatives du 28 avril 2019, la révision constitutionnelle, la prorogation de la 7ème législature.
Attentive, l'opinion prend acte des digressions oppositionnelles dans l'espoir d'un dénouement heureux.

Mais, la crise électorale, face à ce statu quo, perdurera aussi longtemps qu'aucune solution ne sera trouvée. Il s'agit donc d'aller à l'essentiel dans la quête des solutions salvatrices de sorte que le pays n'entre pas dans un vide juridique et qu'il ne soit pas gouverné par ordonnance.

Or, malheureusement, il se trouve que les moteurs de la crise rusent contre le consensus.

Ne craignons pas d'imputer à l'opposition la fabrique du contentieux électoral ! Ne craignons pas de lui infliger la responsabilité du blocage du processus électoral devant aider à tourner les pages de la 7ème législature béninoise ! Il semblerait que cette famille politique en minorité au parlement a voté les textes électoraux les yeux fermés, sans science ni conscience, irresponsable et irrévérencieuse au regard de la loi, complexée et contrite. Il semble qu'elle alimente, à présent, la polémique, ne voulant rien concéder, portant intempestivement des griefs contre les lois quelle a, elle-même, votées, faisant du dilatoire et de l'amalgame, luisant en illogisme et en irréalisme au grand dam des acquis démocratiques, se démarquant éhontément des lois querellées.

Cette opposition, à y voir de plus près, divague, non sans raison, donnant la preuve de ses complexes les plus pervers. Peut-être, les casseroles quelle tient du yayisme, entravent-elles sa plénitude et son intégrité. Peut-être, la Criet la terrorise-t-elle pour les faits dont certains de ses caciques auront à répondre bientôt.

On sait que les dossiers afférents à « l'avion présidentiel » et aux « machines agricoles » réclament justice, ainsi que ceux en lien avec « Dangnivo » et « la gestion du coton ». On sait que ces affaires n'ont de cesse de lui pourrir la vie. On sait aussi que s'ouvrira incessamment la deuxième manche du procès Icc-Services qui verra comparaître certains ministres de 1ère Yayi. A ce sujet, la réquisition du procureur spécial au terme des trente-deux jours de débats, de plaidoiries et de répliques, en dit long sur leur sort : « (...). Monsieur le Président, vous devriez retourner dans les carrières, car il y a encore des travaux. Thomas Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki, Kongui Ndouro, Armand Zinzindohoué, Grégoire Akofodji, sont des citoyens béninois qui, au moment des faits, ont rendu fragile et vulnérable l'Etat béninois ».

On comprend que l'opposition ne peut que divaguer, l'âme esclave.

Mais, fussent-elles acides, ses peines ne sauraient exonérer les « Nouvelles lois dérogatoires et complétives » du Certificat ou du Récépissé provisoire de mise en conformité et du quitus fiscal, ces pièces étant les minima à satisfaire par les forces politiques aspirant à des sièges à la représentation nationale. Car le parlement ne saurait être réduit ni à une pétaudière ni à un refuge de délinquants fiscaux et d'autres aventuriers.

Innocent SOSSAVI

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Quel modèle économique pour structurer l'économie informelle au Bénin ?

Mon, 04/01/2019 - 21:56

Par Niama El Bassunie, fondatrice de WaystoCap

Avec une population de plus de 11 millions d'habitants ainsi qu'un PIB annuel croissant de 5,5%, le Bénin entame depuis quelques années de grandes réformes économiques et structurelles et pourrait disposer des conditions nécessaires pour être l'une des économies importantes d'Afrique dans les années à venir.
Cependant, le commerce informel des petites entreprises est plus qu'omniprésent au sein de l'économie béninoise et détient un fort potentiel encore inexploité. En effet, un grand nombre de commerçants et grossistes fourmillent au sein des différents marchés de la capitale économique béninoise, et du pays de manière plus globale, et représentent un enjeu considérable tant d'un point de vue social qu'économique.
Trouver un modèle qui permettrait de mieux structurer cette économie dite « informelle » tout en améliorant les conditions et le travail de ses acteurs est une problématique très actuelle. Elle ne pourrait être que favorable au développement de la croissance béninoise ainsi qu'un atout de taille dans sa stratégie de devenir une puissance du continent africain.
Quels sont les besoins des commerçants-grossistes ?
Deux grands besoins liés l'un à l'autre ont pu être observés. Ainsi, l'ambition première des commerçants consiste à obtenir des produits à moindre coût afin de pouvoir dégager un micro bénéfice à la revente. Ensuite, il s'agit pour eux de se démarquer sur un marché saturé, notamment sur le segment des produits alimentaires de base, en cherchant la meilleure qualité produit possible et qui sera en mesure de satisfaire la clientèle de détaillants, soit les bonnes dames.
Comment répondre à leurs attentes et les accompagner dans une démarche business ?
Le développement des technologies est un outil stratégique qui peut donner la possibilité de répondre à ces problématiques de prix et de qualité recherchées par les commerçants tout en y intégrant un aspect numérique permettant la traçabilité des flux commerciaux, informations bénéfiques à l'économie du pays. Ainsi, internet et le numérique rendent possible l'accès à davantage d'offres produits à échelle locale, dans la sous-région ou plus largement à l'international.

Cependant, il faudrait que les commerçants puissent avoir des points d'accès à ces outils numériques, comme des ordinateurs ou des téléphones portables, une connexion internet fiable et enfin qu'ils détiennent les liquidités nécessaires pour se procurer les stocks de marchandise souhaités.
C'est pourquoi, en attendant que l'économie numérique se démocratise dans le pays et au sein des foyers, des acteurs spécialisés endossent ce rôle de « marketplace » sur le marché béninois et peuvent aider les commerçants à faire face à ces nombreuses contraintes.
Ils proposent aux commerçants un catalogue produit leur permettant de renouveler leurs stocks avec des marchandises importées à bas coûts et, par conséquent, des synergies sont créées entre fournisseurs internationaux et acheteurs locaux. Faire appel à ces organisations spécialisées donne ainsi l'avantage aux commerçants de pallier aux problèmes logistiques de transport, d'obtenir des garanties fiables et légales quant à la livraison de leurs marchandises importées et de trouver des solutions quant à leur manque de liquidités.
Lorsqu'ils sont en besoin, les grossistes peuvent donc se faire livrer différents types de marchandises à un prix d'achat connu et négocié au préalable pour répondre aux sollicitations de leurs clients, mieux anticiper leurs stocks, leurs dépenses et par définition, développer une véritable stratégie de vente.
Grâce au bouche à oreille, meilleur outil marketing du marché béninois, un grossiste peut vite rencontrer un franc succès auprès des clients si la marchandise proposée arrive à associer un prix intéressant avec une bonne qualité, les deux critères essentiels pour pouvoir pénétrer le marché africain.
La nécessité de développer des offres dédiées de micro-crédit
Le crédit est très répandu au Bénin. Cependant, afin de renforcer la professionnalisation des activités des commerçants-grossistes sur les marchés, il est nécessaire que des offres de micro-crédit soient conçues et mises en place pour permettre de répondre à leurs contraintes d'achat et de revente, dans un cadre beaucoup plus réglementaire.
***
Si l'Etat Béninois veut davantage intégrer cette économie informelle dans sa croissance nationale, celui-ci ne doit pas se priver du soutien que peuvent lui apporter les startups et autres organisations privées qui œuvrent pour améliorer la qualité de vie des commerçants sur les marchés béninois en mettant à leur disposition les outils nécessaires pour élargir leurs portefeuilles marchandises et clients, renforcer la qualité de leurs produits et améliorer leurs revenus quotidiens.
Grâce à leurs expériences terrain et à la maîtrise des besoins de la cible commerçante, ces organisations peuvent être force de proposition dans la recherche d'un modèle économique qui pourrait donner une structure plus « formelle » à ce secteur ambitieux.

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Les institutions appellent à la poursuite du processus électoral

Mon, 04/01/2019 - 21:45

Les présidents des Institutions constitutionnelles élargies au Médiateur de la République et au Président de la CENA se sont réunis ce 1er avril 2019 au palais de la Présidence de la République, en vue d'apprécier la situation sociopolitique nationale.
Dans un communiqué rendu public à l'issue de la concertation avec le chef de l'État Patrice Talon, les présidents des institutions appellent à la poursuite du processus électoral et à la tenue des élections à bonne date.

''Appréciant l'actualité politique nationale, les présidents des Institutions de la République ont salué les efforts du Président de la République pour un dialogue politique ouvert en vue de l'organisation apaisée des élections législatives plus ouvertes'', souligne le communiqué du Médiateur de la République Joseph Gnonlonfoun.
Le constat est établi que l'Assemblée nationale n'a pu obtenir le consensus nécessaire à la modification de la législation en vigueur sur la charte des partis politiques et le code électoral, ont déploré les hôtes du chef de l'État.
Il est également établi qu'aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier sont attachés à la préservation de l'ordre constitutionnel, souligne le communiqué.
''Regrettant cette absence de consensus, les présidents des institutions appellent à la poursuite du processus électoral et à la tenue des élections à bonne date'', précise le porte-parole des présidents des institutions de la République.
"Toutefois, ils invitent l'ensemble des acteurs à poursuivre résolument le dialogue pour améliorer la qualité des textes en vigueur dans la perspective des échéances ultérieures", conclut le communiqué signé par Joseph H. Gnonlonfoun.

D. M.

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Pape François et Roi Mohammed VI scellent le pont entre chrétiens et musulmans

Mon, 04/01/2019 - 18:50

Le Pape François Maroc a clôturé ce dimanche au Maroc une visite officielle de deux jours (30 et 31 mars 2019), consacrée en grande partie au dialogue avec l'islam, par une messe célébrée à Rabat, au complexe sportif Prince-Moulay-Abdellah, au sud-ouest du Royaume chérifien. Cette visite historique effectuée sur invitation de Sa Majesté le Roi Mohammed VI vient ainsi sceller les relations entre les communautés chrétienne et musulmane pour un monde de solidarité et de paix.

Lors du voyage du Pape François au Maroc, samedi 30 et dimanche 31 mars, sa visite à l'Institut Mohammed-VI de formation des imams était un moment important centré sur la question du dialogue interreligieux.
Après avoir visité dimanche 30 mars au matin un centre d'accueil de réfugiés, le Souverain pontife a présidé la messe de clôture dans le grand complexe sportif au sud-ouest de Rabat avant de rejoindre l'aéroport.
De nombreux fidèles de différentes nationalités sont venus nombreux à la rencontre du pape dimanche matin, à la cathédrale de Rabat.
Au complexe Moulay Abdellah, près de 10 000 fidèles ont suivi la messe qu'il présidait, aux accents internationaux.
« Le pape est venu montrer que les trois religions vivent en coexistence, a confié Francesca, une Italienne qui a assisté à la messe avec son fils Adil. « J'en suis un symbole, je suis marié à un Marocain musulman depuis 25 ans ! », a-t-elle ajouté.
Dans les gradins, de nombreux Africains subsahariens mais aussi des Marocains ainsi que d'autres fidèles qui brandissaient des drapeaux polonais, italien, portugais ou encore brésilien.
Dans son homélie, le Pape appelle à continuer de faire « grandir la culture de la miséricorde, une culture dans laquelle personne ne regarde l'autre avec indifférence ni ne détourne le regard quand il voit sa souffrance ».

Au Maroc, les religions vivent en coexistence

À la fin de la célébration, l'archevêque de Rabat, Mgr Cristobal Lopez Romero, résume la mission de l'Église du Maroc : « Nous voulons être un pont entre musulmans et chrétiens, entre le Nord et le Sud, entre l'Europe et l'Afrique ». « Nous voulons être comme vous, un constructeur de ponts, pas de murs, de frontières ou de barrières », ajoute-t-il en direction du pape, sous les acclamations de la foule.
Dans une déclaration commune, signée au premier jour de sa visite au Maroc, le Pape François et le Roi Mohammed VI demandent que soit « conservé et promus le caractère spécifique multi-religieux » de Jérusalem, appelée Al Qods en arabe. Dans document, les deux leaders religieux souhaitent que soient « conservés et promus le caractère spécifique multi-religieux, la dimension spirituelle et l'identité culturelle particulière » de la ville de Jérusalem et qu'y soient également « pleinement garantis la pleine liberté d'accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d'y exercer son propre culte ».
Dans son discours de bienvenue au Chef de l'Eglise Catholique romaine, le Souverain a rappelé les efforts du Royaume du Maroc de ‘'clamer, d'enseigner et de vivre au quotidien la Fraternité des fils d'Abraham''.
Une symbiose qui ''se matérialise par des mosquées, des églises et des synagogues qui, depuis toujours, se côtoient dans les villes du Royaume''.
''(...) Nous Nous portons Garant du libre exercice des cultes. (…). En tant que Commandeur des Croyants, Je ne peux parler de Terre d'Islam, comme si n'y vivaient que des musulmans. Je veille, effectivement, au libre exercice des religions du Livre et Je le garantis. Je protège les juifs marocains et les chrétiens d'autres pays qui vivent au Maroc", a déclaré le Guide Suprême du Royaume chérifien.
''Les trois religions abrahamiques (...) existent pour s'ouvrir l'une à l'autre et pour se connaître, dans un concours vaillant à se faire du bien l'une l'autre'', a réaffirmé le Souverain à son Hôte.

Cette visite historique qui a lieu 34 ans après celle du Pape Jean Paul II à feu Sa Majesté le Roi Hassan II montre le caractère offensif et vital de la diplomatie de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
En 2000, Sa Majesté le Roi Mohammed VI a effectué une visite officielle au Vatican et a rencontré le Pape Jean Paul II.

En 1985, Feu Sa Majesté le Roi Hassan II a reçu le Pape Jean Paul II à Casablanca. Une visite marquée par le discours historique du Souverain pontife devant 80 000 jeunes au stade de Casablanca.
En 1980, Feu Sa Majesté Hassan II fut le premier chef d'un Etat musulman à effectuer une visite officielle à la Cité du Vatican.
L'Eglise Catholique est au Maroc depuis 800 ans mais les relations diplomatiques entre le Royaume chérifien et le Saint-Siège ont été officiellement établies en 1976.

I. F.

Categories: Afrique

'Les élections auront lieu à bonne date'' (Idji Kolawolé)

Mon, 04/01/2019 - 18:29

Les élections législatives du 28 avril 2019 pourraient avoir lieu sans les partis de l'opposition. Les tractations menées par les organisations internationales (Nations Unies, la Cedeao), le président de l'Assemblée nationale et autres pour une sortie de crise en vue des élections législatives inclusives sont restées vaines. Ce lundi 1er avril 2019, le chef de l'Etat Patrice Talon a reçu les présidents des institutions de la République pour des échanges en vue d'une sortie de crise.
A l'Assemblée nationale, du côté des mouvanciers comme des opposants, c'est la fermeté. Selon les députés de la majorité présidentielle, les élections auront lieu à bonne date et avec eux seuls, et la 8ème législature sera installée. « Il faut que force reste à la loi », martèle Antoine Idji Kolawolé, député de la mouvance présidentielle.
En réponse, Eric Houndété de la minorité parlementaire réaffirme la disponibilité des opposants au régime Talon à œuvrer pour la recherche d'une solution consensuelle pour des élections inclusives. « Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer pour la recherche d'une solution consensuelle pour des élections inclusives. En tout état de cause, nous affirmons solennellement qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition », a-t-il rétorqué.
F. A. A.

Categories: Afrique

La minorité parlementaire monte au créneau

Mon, 04/01/2019 - 18:27

Après l'envoi d'un signal au peuple pour le 28 avril, suite au refus de l'opposition de collaborer, cette dernière ne s'est pas laissée au jeu de la majorité. Dans une déclaration ce lundi au parlement, les députés de la minorité fustige l'attitude de la majorité et disent prêts pour les solutions car pour eux il n'y a pas d'élections sans l'opposition.
Dans une déclaration lu ce lundi en plénière à Porto-Novo, la minorité parlementaire a fait parler d'elle une fois encore. " Dans la soirée du vendredi 29 mars dernier, nous avons entendu une déclaration lue à la tribune de l'Assemblée Nationale par l'Honorable Jean Michel Abimbola, au nom et pour le compte de 36 députés membres du BMP", a déclaré le porte-parole de la minorité.
L'opposition rappelle que cette déclaration " il est estimé que le consensus n'est pas trouvé, du fait de l'opposition qui « à travers la minorité parlementaire poursuit le dilatoire, jouant toujours avec les nerfs de nos populations impatientes d'une issue à ce feuilleton qui n'a que trop duré »". Les députés de la minorité estiment que "Cette déclaration mensongère n'est qu'une illustration supplémentaire de la mauvaise foi qui a caractérisé la majorité parlementaire tout au long du processus de recherche de solutions pour des élections législatives inclusives".
Ils font comprendre dans leur propos que " nos collègues de la majorité savent bien que dans la mi-journée de ce vendredi, aux environs de 13 heures 30 minutes, les présidents des groupes parlementaires ont été appelés par le Président de l'Assemblée Nationale dans son bureau, afin de recevoir les différents avant-projets de propositions de lois dérogatoires. Cette séance de travail qui a duré une heure environ, a été l'occasion pour proposer à la majorité et à la minorité, de prendre contact avec la classe politique, étant entendu que la question de la révision de la constitution a refait surface".
L'opposition rappelle que c'est " A la demande des députés de l'opposition de mettre le week-end à profit pour que le travail se fasse sereinement afin que le lundi, l'étude en commission et plus tard la plénière adopte les deux textes, le président OKOUNLOLA soutenu par les présidents IDJI et AKE, ont martelé qu'il fallait en finir le vendredi, même s'il faut aller jusqu'à deux heures de la nuit".
Ils martèlent que " C'est sur cette base que nous nous sommes quittés pour aller consulter les nôtres". Les députés de la minorité déplorent que " C'est avec étonnement qu'aux environs de 19 heures, alors que le Président de l'Assemblée Nationale était dans son bureau attendant les deux parties aux négociations, et nous, en pleine séance de travail autour des nouveaux avant-projets de propositions de lois dérogatoires, avions appris qu'une déclaration se faisait à la tribune de l'Assemblée Nationale".
Ils estiment que grande leur surprise ‘'d'entendre que les présidents IDJI, OKOUNLOLA, AKE et l'honorable ADOMAHOU représentant le président NAGO, ont signé cette déclaration, alors que tous, dans le bureau du Président de l'Assemblée Nationale, ont proposé que nous travaillions jusqu'à même tard la nuit pour une issue de sortie de crise".
Il n'y aura pas d'élections sans l'opposition

Pour cela, ils condamnent fermement cette attitude de ce groupe de députés qui ne traduit pas une volonté de recherche du consensus. Les députés de la minorité trouvent inopportun cette déclaration du vendredi.
Pour eux c'est " Dans la résolution de la crise, que le Président de la République a désigné un facilitateur qu'est le Président de l'Assemblée Nationale". Ils se posent ainsi plusieurs interrogations : " Revenait-il à l'honorable ABIMBOLA de décréter l'échec des négociations alors que le facilitateur désigné n'a pas encore déposé son rapport ? N'est-ce pas là la tricherie que nous avons toujours dénoncée depuis l'ouverture des pourparlers ?" " Après cette forfaiture, les faucons de la mouvance présidentielle ont pris tout le week-end pour parcourir le pays et annoncer aux populations que seuls les deux partis privés du Président de la République iraient aux élections le 28 avril. Ceci nous laisse croire à un jeu flou dans le camp du Chef de l'Etat vis-à-vis de la Nation toute entière", dénoncent-ils dans la déclaration.
Les élus de la minorité interpellent le chef de l'État sur le comportement de ces députés qui le soutiennent et qu'ils estiment ne lui rendent pas service. "C'est la raison pour laquelle nous tenons à rappeler à Son Excellence, Monsieur Patrice TALON, que le 06 avril 2016, à sa prise de fonction, il a hérité d'un pays pas riche comme les grandes puissances, mais heureux. Il a hérité d'un pays qui lui a personnellement tout donné et qui lui a permis d'en être la première fortune, un pays démocratique qui a permis vaille que vaille, le retour d'exil d'un de ses fils pour l'en faire Président de la République. Mais aujourd'hui, ce sont les partisans de cet enfant prodige qui veulent détruire ce beau pays", souligne la déclaration. " Pour nous, il ne saurait avoir d'élections législatives sans l'opposition, car, il est difficile de prendre tous les Béninois pour des incultes en leur faisant croire que c'est seulement les partis politiques privés du Président de la République, qui n'ont pas trois mois de vie, qui sont capables de prendre part aux consultations électorales tandis que les partis d'opposition qui ont régulièrement pris part aux joutes électorales, sont exclus de la compétition", souligne les députés de l'opposition. Aussi soulignent-ils que " Cette déclaration de ce groupe de députés de la majorité parlementaire est une provocation inacceptable. Elle n'est ni plus ni moins qu'une tentative de passage en force du BMP, et une volonté de confisquer le droit du peuple béninois à choisir librement ses représentants".
Ils invitent " la classe politique, la société civile, les centrales syndicales et la population béninoise toute entière, à se lever pour barrer la route à l'exclusion, à l'arbitraire et à la remise en cause de notre démocratie".
La population béninoise doit se tenir prête pour les mots d'ordre de l'opposition, invitent-ils. Ils se disent disponibles pour une solution à l'impasse électorale. " Nous réaffirmons notre disponibilité à œuvrer pour la recherche d'une solution consensuelle pour des élections inclusives", réaffirment-ils tout en soutenant qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition.
G.A.

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Sobrebra

Mon, 04/01/2019 - 18:01
Categories: Afrique

150 milliards pour les routes et l'assainissement

Mon, 04/01/2019 - 17:57

Le parlement béninois a autorisé la ratification d'un accord de prêt de 150 milliards de FCFA de la Banque Africaine de Développement (BAD) et du Programme Africa growing together fund (Agtf), pour le financement du Projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou -Banikoara et l'assainissement de la ville de Cotonou.
Le projet d'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara vise la mise en 2x2 voies des traversées de Djougou et Péhunco, l'aménagement et le bitumage en 1x2 voies de la sortie de Djougou à l'entrée de Péhunco sur un linéaire total de 72,48 km (Lot1) ; la mise en 2x2 de la traversée de Kérou, et l'aménagement et le bitumage de la route Péhunco-Kérou en 1x2 voies sur un linéaire total de 72,94 km (Lot2), l'aménagement et le bitumage en 1x2 voies du tronçon à partir de la sortie de Kérou au PK 183+980 sur un linéaire d'environ 38,56 km.
La réalisation de ce projet permettra au tronçon Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara (209,68 km) de jouer pleinement son rôle de désenclavement du Nord du Bénin. Il va favoriser notamment la croissance économique et le renforcement de l'intégration régionale à travers : l'amélioration du niveau de service de la route, le désenclavement des grands bassins cotonniers et céréaliers ; l'accroissement de l'approvisionnement des centres de consommation en produits viviers et le renforcement des échanges commerciaux et la sécurité alimentaire.
L'aménagement et de bitumage de la route Djougou-Péhunco-Kérou-Banikoara s'inscrit dans le cadre de la vision du gouvernement dont l'objectif est de faire des infrastructures de transport un levier important pour soutenir la croissance économique et faciliter le développement des exportations, rappel le journal.
F. A. A.

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Les présidents des Institutions appellent à la poursuite du calendrier électoral

Mon, 04/01/2019 - 17:00

A l'initiative de leur coordonnateur, les Présidents des Institutions constitutionnelles élargies au Médiateur de la République et au Président de la CENA se sont réunis ce 1er avril 2019 au palais de la Présidence de la République, en vue d'apprécier le fonctionnement des Institutions ainsi que l'actualité nationale.
Appréciant l'actualité politique nationale, les présidents des Institutions de la République ont salué les efforts du Président de la République pour un dialogue politique ouvert en vue de l'organisation apaisée des élections législatives plus ouvertes.
Le constat est établi que l'Assemblée nationale n'a pu obtenir le consensus nécessaire à la modification de la législation en vigueur sur la charte des partis politiques et le code électoral.
Il est également établi qu'aussi bien les acteurs politiques, les organisations syndicales et celles de la société civile, que le peuple entier sont attachés à la préservation de l'ordre constitutionnel.
Regrettant cette absence de consensus, les présidents des institutions appellent à la poursuite du processus électoral et à la tenue des élections à bonne date.
Toutefois, ils invitent l'ensemble des acteurs à poursuivre résolument le dialogue pour améliorer la qualité des textes en vigueur dans la perspective des échéances ultérieures.
Joseph H. GNONLONFOUN
PORTE-PAROLE
1er Avril 2019

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Basile Tchibozo installe les membres de la commission électorale

Mon, 04/01/2019 - 16:10

Le mandat des conseillers de la 6ème mandature de la Haute autorité de l'Audiovisuel et de la communication (Haac) arrive à terme d'ici quelques jours et une nouvelle mandature devra s'installer. A cet effet, le président du Conseil national du patronat audiovisuel (Cnpa), président de l'Assemblée spéciale des Unions professionnelles des médias, Basile Tchibozo, a installé vendredi dernier, les membres de la Commission électorale autonome pour l'élection des représentants des médias à la Haac (Cea-Haac). Cette commission sera chargée de l'organisation, du déroulement, de la supervision des opérations de vote, de la centralisation des résultats et de leur proclamation définitive.
Après avoir reçu le serment des 12 membres de la Cea-Haac, le président de l'Assemblée spéciale des Unions professionnelles des médias a précisé que la Commission a pour mission, l'organisation d'une élection libre, transparente et crédible.
Les 12 membres ont par la suite procédé à l'installation du bureau composé ainsi qu'il suit : Gaspard Adjamonsi président ; Malicki Lalèyè, vice-président ; Fortuné Assogba, coordonnateur au budget, Pintos Gnangnon, secrétaire général et Aïchath Alédji, rapporteur porte-parole.
« La mission qui nous a été confiée par nos collègues est rude, mais nous promettons de l'assumer en toute conscience afin de ne pas trahir cette confiance placée en nous », a déclaré Pintos Gnangnon, secrétaire général de la Cea-Haac.
La Commission électorale autonome dispose d'une durée de 80 jours pour organiser l'élection et ses membres sont astreints à une obligation de réserve.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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