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24 Heures au Bénin

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Updated: 6 hours 20 min ago

Trois jeunes porteurs de projets partiront avec 2 millions FCFA

Wed, 02/13/2019 - 00:24

Lancée depuis le 31 janvier dernier, l'inscription gratuite au concours startup de la 2ème édition du Forum International pour le Développement de l'Entrepreneuriat en Afrique (FIDEA) sera refermée le 28 février prochain. Les jeunes entrepreneurs ou porteurs de projets dans les secteurs du numérique, de l'agriculture et de l'entrepreneuriat féminin ont encore 15 jours pour tenter de décrocher la manne. Une enveloppe de 2.000.000 FCFA, un encadrement personnalisé par de grandes figures du monde des affaires et l'appui d'un réseau d'entrepreneurs et d'institution attendent la meilleure startup dans chacun de ces domaines.
Le FIDEA se veut un cadre d'interaction et d'échange entre acteurs publics et entrepreneurs pour la recherche de solutions pertinentes et viables aux défis de l'entrepreneuriat sur le continent. Après la 1ère édition en 2017 au Togo, celle de cette année se déroule à l'amphithéâtre Idriss Deby de l'Université d'Abomey-Calavi le 16 mars 2019.
A cette deuxième édition dont le thème porte sur : « Améliorer le climat des affaires, favoriser l'émergence des entrepreneurs », 1200 participants sont attendus à Cotonou.
Dans un communiqué de presse rendu public, il est indiqué que " En 2050, le continent africain va abriter 2,3 milliards d'individus, soit 1/4 de la population mondiale. Face à cette explosion démographique, les pays africains doivent relever ce défi de taille : "offrir de l'emploi à tous et subvenir aux besoins d'une population jeune et en croissance constante". Pour y parvenir, le développement de l'entrepreneuriat est une des solutions clés qui permet à la fois la création de richesses, d'emplois, et de solutions innovantes répondants à ces transformations sociales ". Ainsi, il apparaît que " Le FIDEA est l'opportunité de réunir les acteurs publics, les entrepreneurs, et les investisseurs afin de réfléchir ensemble à la manière d'appréhender ces grandes transformations. Il permet aussi de valoriser et encourager les jeunes entrepreneurs et les projets les plus innovants à travers le Concours Startup FIDEA".
G.A.

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Les mesures fiscales pour l'année 2019

Tue, 02/12/2019 - 19:16
Voir en ligne : GawWloEFqik
Categories: Afrique

La Cena lève l'équivoque sur l'article 242 du code électoral

Tue, 02/12/2019 - 17:18

Au d'une séance d'échanges avec les représentants des politiques ce mardi 12 février 2019, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a expliqué à travers une décision, l'article 242 de la loi N°2018-31 portant code électoral en République du Bénin.
Selon l'article premier de la décision de la Cena, « sont éligibles à la répartition des sièges, soit les listes ayant recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés au plan national lorsque le nombre des listes ayant au moins 10% de ces suffrages est inférieur à 4 ; soit toutes les listes admises à concourir lorsque leur nombre est inférieur à 4. Toutes les listes admises à concourir sont éligibles lorsqu'aucune d'entre elles n'a recueilli au moins 10% des suffrages valablement exprimés ».
L'article 2 de la décision de la Cena précise que « dans chaque circonscription électorale, les sièges sont répartis entre les listes éligibles à l'attribution selon les méthodes du quotient électoral et suivant la règle de la plus forte moyenne pour ce qui concerne le reste des sièges à pourvoir. Ce quotient électoral est obtenu en divisant le nombre de suffrages valablement exprimés, obtenus par toutes les listes en compétition ».
« Ce n'est pas la première fois que nous organisons les législatives », a rassuré Emmanuel Tiando, avant d'ajouter que la Cena mettra tout en œuvre que les élections soient transparentes.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Un séminaire régional de l'OACI s'ouvre à Cotonou

Tue, 02/12/2019 - 16:15

Le ministre des Infrastructures et des Transports Alassane Séïdou a lancé officiellement ce mardi 12 février 2019, le séminaire régional sur le programme d'identification des voyageurs (TRIP) de l'OACI. La cérémonie a connu la présence du ministre de la culture Oswald Homéky, de l'enseignement Supérieur Marie Odile Attanasso, des cadres de l'Aviation civile ainsi que des représentants des organisations sous régionales, régionales et internationales.

Assurer avec une fiabilité accrue la sécurité de la production des documents et de voyage et des systèmes de contrôle frontalier ; tel est l'un des objectifs poursuivis par l'Organisation de l'Aviation Civile (OACI). Prévu pour durer 03 jours, le séminaire régional sur le programme d'identification des voyageurs (TRIP), les documents de voyage lisibles à la machine (DVLM), la Biométrie et la sécurité des frontières, va permettre aux représentants des pays d'Afrique et de l'OACI de mener des réflexions pour la réussite de cet objectif.
« Le Bénin s'est résolument engagé à mettre en œuvre les normes et les meilleures pratiques de l'OACI en matière sécurité aérienne de facilitation et de sûreté. (...). Il est prêt à accompagner les actions entreprises par l'OACI », a affirmé Karl Lègba, directeur général de l'ANAC (National Civil Aviation Agency). Il précise que le Bénin est l'une des premières Nation ayant adhéré au Répertoire des clés publiques (PKD) et a procédé à la mise en œuvre des spécifications de sécurité des passeports électroniques.
Selon Karl Lègba, ce séminaire est une occasion de concevoir et de développer un mécanisme de renseignement préalable concernant les voyageurs et un système de sécurisation des frontières dans le prolongement des réalisations déjà accomplies par le Bénin dans la lutte contre le terrorisme et la criminalité transfrontalière.
Boubacar Djibo, directeur général du bureau du transport aérien de l'OACI a reconnu les efforts qui ont été faits sous la direction du président de la République Patrice Talon. L'Aviation étant le premier secteur assurant la mobilité internationale, explique Boubacar Djibo, il s'avère nécessaire d'identifier les voyageurs. « Nous avons réussi à mettre en place un processus qui a été appelé TRIP qui fait le lien entre identité et identification. L'identité étant bien sûr qui vous êtes et l'identification quelle est la manière la plus sophistiquée, fiable de vous d'identifier pour que vous puissiez être autorisé à traverser les frontières », a signalé le directeur général du bureau du transport aérien de l'OACI.
Souhaitant la bienvenue aux participants, le ministre du Tourisme de la Culture et des Sports, Oswald Homéky a remercié tous les pays et institutions qui facilitent la mise en œuvre des mesures prises par le Bénin en vue de permettre une libre circulation des voyageurs. En plus des progrès faits par le pays, Oswald Homéky annonce que le Bénin va bientôt opter pour la facilitation de l'embarquement à tous les passagers à destination du Benin même s'ils ne présentent pas leur visa au poste.

Les objectifs de cette rencontre

En procédant à l'ouverture officielle du séminaire, le ministre des Infrastructures et des Transports Alassane Séïdou a notifié que c'est une opportunité de partager avec la communauté régionale et internationale l'expérience du Bénin en matière de gestion de l'identité et de sécurité des documents de voyage. Cette rencontre représente également un creuset privilégié pour servir de tremplin à l'initiative de l'OACI.

« Aucun Pays laissé de Côté »

Les objectifs du séminaire sont entre autres : assurer une meilleure compréhension de la stratégie TRIP de l'OACI, permettre le partage d'expériences dans la mise en œuvre de cette stratégie par les Etats ; apporter un appui technique aux Etats pour améliorer leurs systèmes de gestion de l'identification au moyen de processus solide de vérification de l'identité et de la citoyenneté. Il vise également à offrir aux Etats des outils, moyens et méthodes pour renforcer le processus de délivrance des passeports conformément aux normes et spécifications de l'OACI et à encourager la coopération régionale et internationale en matière de sûreté et de facilitation.

Les attentes au terme du séminaire

Pour le ministre des Infrastructures et des Transports, les séminaristes doivent mener des réflexions pour la définition de bonnes méthodes et pratiques. Il s'agit de : la gestion de l'identité nationale, la conception et la production de documents de voyage lisibles à la machine (DVLM) conformes aux spécifications de l'OACI, l'émission et le contrôle de documents et les systèmes d'inspection et outils de contrôle aux frontières.
« Pour notre part, le gouvernement du président Patrice Talon à travers son Programme d'Actions 2016-2021, Bénin révélé, a opté pour un développement économique axé sur l'infrastructure aéronautique et le tourisme visant à révéler le Bénin comme le carrefour touristique de l'Afrique », a indiqué Alassane Séïdou.
Il a notifié que le Bénin dispose d'un aéroport à Tourou à 400 Km de Cotonou dans le nord du pays dont la mise en service est espérée très prochainement. Quant à l'Aéroport International Cardinal Bernadin Gantin de Cadjéhoun, il est actuellement le seul disposant d'un aérodrome ouvert à la circulation aérienne publique et dont le processus de certification est en cours.
Selon le ministre des Infrastructures, la construction de l'aéroport de Glo Djigbé, situé à 40 km de Cotonou, qui constitue l'un des plus grands projets en matière d'infrastructure aéronautique va bientôt entrer dans sa phase active. « Il devra permettre au Bénin de faire face à la demande sans cesse croissante de desserte aérienne », a-t-il assuré.
Alassane Séïdou n'a pas manqué de remercier l'Organisation de l'Aviation Civile Internationale ainsi que tous ceux qui animeront les différents panels.

Akpédjé AYOSSO

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La Fondation Claudine Talon aux côtés des porteurs du Vih

Tue, 02/12/2019 - 12:24

Un important lot d'antirétroviraux et des médicaments essentiels pour le traitement des infections opportunistes aux personnes vivant avec le Vih/Sida ce lundi 11 février. Ce geste qui vient de la Fondation Claudine Talon, grâce à l'appui de l'Ong internationale Justice Trading, est l'une des recommandations de la Table ronde de juin 2018 de Cotonou ayant porté sur l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant et la prise en charge pédiatrique.

D'un coût global de 2 275 080 de dollars US, ce don de l'Ong internationale Justice Trading par le biais de la Fondation Claudine Talon est composés essentiellement de la Ténofovir-emtricitabine-Efavarenz 200-300-600 mg boîte de 30 comprimés ; (TEE) 2500 boîtes de 60 comprimés ; de la zidovudine-Lamivudine-névirapine 300-150-200 mg boîte de 60 comprimés ; (Duovir-N) adulte 22 500 boîtes de 60 comprimés et de Fluconazole 150 mg, 6000 boîtes de 100 comprimés et de la Ciprofloaxine 250 mg, 5000 boîtes de 100 comprimés. C'est dire donc que la Table ronde de Cotonou sur l'élimination de la transmission de la mère à l'enfant du Vih et la prise en charge pédiatrique, organisée par la Fondation Claudine Talon porte déjà ses fruits. Le représentant de la Fondation Claudine Talon, le professeur Blaise Ayivi dira que ce don vient en appui aux efforts quotidiens des praticiens pour le bien-être des femmes béninoises et de leurs enfants. « Mon souhait est que les soins respectent les normes dans nos formations sanitaires. Je prie Dieu pour que chaque malade retrouve rapidement son bien-être physique, mental et social », affirme-t-il au nom de la présidente Claudine Talon.
La coordonnatrice du Programme sectoriel de lutte contre le Sida, Flore Gangbo, laisse comprendre que « La prise en charge du Vih/Sida inclut l'utilisation des antirétroviraux. Le traitement par les Arv, lorsqu'il est efficace permet de supprimer la charge virale, de réduire la transmission du Vih d'une personne à l'autre, notamment de la mère à l'enfant, d'améliorer la qualité de vie du porteur du virus ». Elle n'a pas manqué de faire savoir les différents appuis du chef de l'Etat, Patrice Talon et du Fonds mondial dans le cadre de la riposte contre le Vih. Le représentant du ministre de la Santé, Achille Batonon tout en saluant le geste des donateurs, indique que « Au 31 décembre 2018, seulement 34% des personnes vivant avec le Vih sont mises sous traitement. Le Bénin s'étant inscrit dans l'objectif 90-90-90, cet apport de la Fondation Claudine Talon vient à point nommé pour mettre nos patients sous Arv et permettre au Bénin d'être au rendez-vous des trois 90 en 2020 ». L'acte est apprécié à sa juste valeur par les bénéficiaires.qui.promettent d'ailleurs une utilisation efficiente des médicaments. Pour le président du Réseau béninois des Pvvih, Valentin Nassara « Ce don constitue un appui au gouvernement qui œuvre inlassablement en faveur de la lutte contre le Vih. Le geste nous rassure que désormais, le monde communautaire béninois doit faire confiance aux dirigeants du pays, en particulier à la première dame ». Il faut préciser que ce geste de la Fondation Claudine Talon coïncide avec la Journée mondiale du malade.
G.A.

Categories: Afrique

Plusieurs dossiers ajournés dont la convention de l'UPOV

Tue, 02/12/2019 - 12:03

La première session extraordinaire de l'année 2019 ouverte le lundi 28 janvier dernier a été clôturée ce lundi 11 février 2019. Tous les points inscrits à l'ordre du jour n'ont pu être évacués. Les députés ont donc ajourné ces points pour la prochaine session. Il y a entre autres, la proposition de loi portant statut de la fonction publique parlementaire et le projet de loi portant autorisation d'adhésion à l'acte de 1991 de la Convention internationale de la protection des obtentions végétales (Upov), adoptée à Genève, le 19 mars 1991.

Prevue pour étude en cette première session, le projet de loi portant autorisation d'adhésion à l'acte de 1991 de la Convention internationale de la protection des obtentions végétales n'a pu passer devant la plénière. Une loi à polémiques que rejettent plusieurs organisations de la Société civile actives dans le secteur agricole comme contre la santé humaine. Ces organisations de défense de la vie estiment que cet instrument international pourrait avoir comme conséquences la perte de certaines semences locales et l'invasion des organismes génétiquement modifiés (Ogm). Elles ont manifesté leur désaccord à travers un sit-in devant l'Assemblée nationale ce lundi, pensant que le projet de loi allait être examiné.
En sa séance du 30 avril 2018, la plénière avait recommandé à la commission du Plan, présidée par le député Jean-Michel Abimbola, de revoir son rapport. Ledit rapport n'a pu être introduit par Jean-Michel Abimbola qui était absent au Parlement ce lundi. Aussi a-t-on remarqué l'absence du ministre de l'Agriculture, Gaston Dossouhoui. Ce qui montre que le projet ne pourra être examiné ce lundi.
Tout comme le dossier relatif à la convention sur l'Upov, aucun des cinq autres points dont la proposition de loi portant statut de la fonction publique parlementaire n'a pu être examiné. L'absence des membres du bureau, des commissions parlementaires permanentes et des ministres du gouvernement n'a pas permis à la plénière d'examiner ces dossiers. Ce qui a conduit le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, qui n'exclut pas la possibilité de l'ouverture d'une autre session pour clore cette première.
En attendant l'ouverture de la première session ordinaire de l'année 2019 prévue pour la première quinzaine du mois d'avril, les députés jouissent de leurs vacances parlementaires.
G.A.

Categories: Afrique

Plus de 400 dossiers de BEPC rejetés

Tue, 02/12/2019 - 11:56

Le chef service des examens et concours de la direction départementale de l'enseignement secondaire de l'Atacora Barthélémy N'dah Moutouama, a dans d'une interview accordée à l'Abp, signalé le rejet de plus de 400 dossiers de candidatures à l'examen du Brevet d'études du premier cycle dans le département.
Défaut d'acte de naissance, erreurs de remplissage de la fiche d'inscription et utilisation des timbres de 200 F ou de 300 F au lieu du timbre de 600F comme l'exige la direction des examens et concours. Tels sont les motifs qui sous-tendent les rejets des dossiers des élèves dans le département de l'Atacora. Selon Barthélémy N'dah Moutouama, « Pour l'heure il ne s'agit pas des rejets catégoriques mais de principes, donc les candidats ont encore la possibilité de se rattraper jusqu'à ce que la direction des examens et concours ne commence les paramétrages ». Autrement, ces candidats se verront laisser sur les carreaux. Il rappelle que 98 dossiers avaient été définitivement rejetés pour défaut d'acte de naissance l'année dernière. Cette situation étant récurrente, notamment le défaut d'acte de naissance, le chef service conseille que « Déjà à partir de la 4ème, il faut que le parent se rassure que l'enfant dispose d'un acte de naissance conforme, parce que c'est la pièce maîtresse pour pouvoir se présenter à l'examen ». Appellant les parents à plus de responsabilité, Barthélémy N'dah Moutouama dira, « Nous prenons déjà des dispositions avec les directeurs. Pour cette rentrée scolaire, on a demandé à ce que les chefs d'établissements, pour les enfants qui viennent de réussir au certificat d'études primaires (CEP), réclament déjà les actes de naissance pour les conserver ».
Après la clôture le 21 janvier 2019 des inscriptions dans l'Atacora, le registre d'inscription des candidats à l'examen du certificat d'étude du premier cycle (BEPC) a fait état de 9853 candidats.

G.A.

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Un homme se tue après avoir égorgé son épouse

Tue, 02/12/2019 - 11:51

Âgé de 47 ans, repris de justice, un homme s'est donné la mort après avoir mis fin à la vie de son épouse. La scène s'est produite dans commune de Lokossa. Selon l'information rapportée par l'Abp, c'est après son retour de la prison pour vol de régimes de noix de palme dans les coopératives agricoles rurales de Koudo, que la scène s'est déroulée.
L'épouse de Paulin K. aurait choisi de retourner son aîné à son géniteur au moment où son mari était en prison. Léa A., 38 ans environ, mère de 5 enfants a donc pris cette décision a l'insu de son conjoint. Selon les informations, dame Léa a rejoint sa maison paternelle, quittant ainsi son toit conjugal dans le même village d'Alligoudo, le 14 décembre 2018. Ceci après la vaine tentative de reconnaissance de paternité de son premier enfant que le vrai géniteur a hésité à reprendre.
Libéré le 19 décembre dernier après avoir purgé ses peines, son mari, Paulin K., s'en est pris autrement. Selon les témoins, c'est « pour venger cet acte posé par sa femme qui pourtant lui a fait quatre enfants régulièrement, que le repris de justice a choisi le moment où la dame allait au champ avec sa sœur, pour l'intercepter en lui coupant le bras droit et la gorge avant de s'égorger lui-même ».
Les deux corps ont été déposés au centre hospitalier départemental du Mono-Couffo à Lokossa après le constat de la police et des agents de santé.
G.A.

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Alexandre Sohou active la ligue PRD de la 15ème circonscription électorale

Tue, 02/12/2019 - 11:44

C'est sous la vision managériale du conseiller communal de Cotonou que les jeunes se sont remobilisés le week-end dernier avec la mise en place de la ligue PRD de la 15eme circonscription électorale. Occasion pour les jeunes d'affuter leurs armes pour les législatives prochaines.
Les structures verticales et horizontales du Parti du renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji se repositionnent déjà sur le terrain. Ceci dans le but de ratisser large en vue d'une meilleure animation de la vie politique aux côtés du président Patrice Talon. Le week-end écoulé a vu naître un nouvel arsenal. Sous la houlette du conseiller municipal PRD de Cotonou, Alexandre Sohou, la ligue des jeunes PRD de la 15ème circonscription électorale prend officiellement la bâton de combat. C'est dire que les jeunes de la 15ème circonscription électorale n'entendent pas baisser les bras. Réunis au sein de la ligue, les jeunes entendent être le porte étendard du PRD et surtout le soutien aux actions du chef de l'État partout où besoin sera." Le mariage entre le PRD et Talon est normal et s'inscrit dans la logique du développement du Bénin'', souligné le porte-parole de jeunes. Pour lui, le Bénin est en chantier et grâce aux réformes du président Talon et au soutien du président Adrien Houngbédji, le Bénin se portera mieux. Dans les jours à venir, ce sera le tour de la ligue des jeunes PRD de la 16ème circonscription électorale. La machine est ainsi lancée avec les militants du PRD désormais très déterminés.
G.A.

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Le gouvernement offre un chèque symbolique au cinéaste Sylvestre Amoussou

Tue, 02/12/2019 - 11:22

Le ministre de la Culture, du Tourisme et des Sports, Oswald Homeky a distingué ce lundi 11 février 2019 un acteur, cinéaste, homme de culture, qui de par son art, honore le Bénin à travers le monde. Il s'agit de Sylvestre Amoussou,
Un montant symbolique de vingt millions (20.000.000) de FCFA pour tous les efforts fournis dans le cinéma. C'est le geste du gouvernement à l'endroit du réalisateur béninois, Sylvestre Amoussou. Ce dernier qui honore le Bénin dans le monde entier ayant décroché le 2 ème prix au Festival Panafricain du Cinéma et de la Télévision de Ouagadougou ( FESPACO), édition 2017 mérite toute l'attention. Il a obtenu l'Etalon d'argent de Yennenga avec son film "L'orage Africain, un continent sous influence". Une première fois qu'un Béninois atteint un tel niveau dans le palmarès d'une compétition de cinéma. " J'ai cru que cela n'arrivera jamais. Mais je suis vraiment touché, parce que quand on est célébré à l'international, on a une envie, c'est d'être reconnu chez soi. Je remercie le gouvernement pour cet apport symbolique ", déclaré le cinéaste. Ce regard du gouvernement à l'endroit d'un cinéaste donne un nouvel espoir à la jeunesse qui s'attèle à promouvoir cet art au Bénin. Le Ministre de la Culture, du Tourisme et des Sports, Oswald Homeky a souligné que, " C'est en toute humilité et avec toute la reconnaissance que nous venons te dire MERCI. MERCI d'avoir honoré notre pays, ton pays. MERCI d'avoir hissé le drapeau béninois pour pouvoir faire retentir notre hymne...".
Acteur dans les films Black mic-mac 2, Élisa, Fantôme avec Chauffeur, Paris selon Moussa, il est le réalisateur de "Les Scorpionnes", " Africa Paradis", "Un pas en avant" ou encore "L'Orage africain, un continent sous influence". Cette distinction témoignage du travail bien fait par le réalisateur pour faire parler non seulement de lui mais aussi du Bénin à travers le monde.

G.A.

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<<Le Bénin a connu un passé où l'autorité de l'État a été affaiblie>> selon le procureur spécial Togbonon

Mon, 02/11/2019 - 22:17

La première session de la chambre criminelle de la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) débuté le 17 décembre dernier a pris fin le jeudi 07 février 2019. Dans un communiqué de presse en date du lundi 11 février 2019, le procureur spécial près la Criet a fait le point des deux dossiers qui étaient inscrits au rôle.

Le premier dossier inscrit au rôle est relatif aux faits d'association de malfaiteurs d'escroquerie avec appel au public, d'exercice illégal d'activités bancaires et de micro finances reprochés aux accusés dans l'affaire dénommée ICC-Services.
Dans ce dossier rappelle Ulrich Togbonon, les condamnations varient de 10 ans à 3 ans d'emprisonnement ferme et des amendes allant de 10 à 8 millions de FCFA. Aussi, des condamnations civiles ont-elles été prononcées.
Le second dossier a rapport aux faits de détournement de derniers publics portant sur un montant de 53.262.000 FCFA. Dans ce procès, l'inculpé a été condamné à 10 ans de réclusion criminelle, à une amende de 10 millions de FCFA et doit payer à l'Agent Judiciaire du Trésor le montant mis à sa charge.
Selon le procureur spécial près la Criet, les deux dossiers examinés révèlent que « le Bénin a connu un passé récent, une période au cours de laquelle l'autorité de l'Etat a été affaiblie parce que les dirigeants de l'époque l'ont comprise par laxisme et cupidité (...) ». Les autorités d'alors ont privilégié leurs intérêts personnels au détriment de l'intérêt supérieur de la nation.
« L'absence caractérielle de la morale et le manque de repère de bonne conduite des affaires publiques et la non protection de la vulnérabilité sociale fut la résultante la plus immédiate de ce mode de gestion », précise Ulrich Togbonon.
De même, il ajoute que dans le dossier ICC-Services , « les victimes ont été abusées par la présence constante et permanente de certaines autorités aux cotés des accusés ». En agissant ainsi, explique le procureur spécial, elles ont contribué à la commission des infractions reprochées aux promoteurs de ICC-Services.

Ainsi le parquet spécial a décidé de porter ces faits à l'appréciation de la juridiction compétente.
Akpédjé AYOSSO

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Encore un terrain conquis par les militants du PRD

Mon, 02/11/2019 - 22:01

Une délégation des responsables du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) conduite par le Vice-président, Moussa Saka, le Premier adjoint au maire de la commune d'Adjarra, Moukaïla Amoussa et le chef de l'arrondissement de Malawi, Tiamiou Lagnika s'est entretenue avec les imams de la commune d'Adjarra.

L'objectif de cette rencontre d'échanges est de leur expliquer de vive voix que le PRD demeure un parti qui soutient les actions du pouvoir exécutif, le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) du président Patrice Talon bien qu'il ait décidé d'aller aux élections législatives avec sa propre liste.
Redonner espoir aux sages, jeunes, partisans de la position du parti du renouveau démocratique et annoncer une fois encore leur soutien sans ambages au chef de l'État. C'est à cette mission que s'emploient les responsables du parti. Il faut préciser que cette séance de travail avec les responsables de la religion musulmane à Adjarra réunis au sein du Conseil Consultatif des Imams d'Adjarra fait suite à un certain nombre d'intoxication à l'encontre des responsables du parti. C'est donc pour remettre les pendules à l'heure que le chef d'arrondissement de Malawi, Tiamiou Lagnika, le premier adjoint au maire de la commune Moukaïla Amoussa, le Vice-président du PRD Moussa Saka et certains conseillers sont allés restituer la vraie version des faits ayant conduit le PRD à opter pour sa propre liste.
A en croire Moussa Saka, le PRD demeure un parti de la mouvance. Le Vice-président du PRD Moussa Saka a martelé qu'aucune liste n'est encore prête jusqu'à ce jour et qu'au moment opportun, ils seront avisés. Au nom des 17 imams de la commune, le président du Conseil Consultatif des imams d'Adjarra, l'imam central d'Adjarra a remercié la délégation pour cette démarche qu'ils trouvent salutaire. Il a fait savoir à celle-ci que seuls ceux qui reconnaissent à Dieu sa place, les considèrent. Bien qu'étant le guide spirituel de tous les fils d'Adjarra sans partie prise et sans exception, l'imam Djamiou Adédiran de la mosquée centrale de la commune d'Adjarra a rassuré cette délégation du PRD de leur soutien. Il a expliqué à ses homologues imams que Moussa Saka est son frère car ils proviennent d'un même père donc d'une même famille. Il a alors exhorté les siens à accorder leur bénédiction à son frère.
G.A.

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Les ressortissants français conviés au Débat National samedi prochain à Cotonou

Mon, 02/11/2019 - 22:00

Dans le cadre du grand débat national organisé actuellement par le gouvernement français, un débat d'initiative locale sur le thème Démocratie et citoyenneté sera organisé le 16 février prochain à Cotonou à 16 H00 précises. Celui-ci réservé aux ressortissants français et franco-béninois se tiendra à l'IFB (Institut Francais Benin).
Si vous désirez y participer vous devez vous inscrire par mail (voir adresse sur invitation ci-dessous) et présenter une pièce d'identité à votre entrée.
L'inscription est nécessaire pour une bonne organisation.

Le Grand Débat National, c'est aussi pour nous,

Français du Bénin !

Sans parti-pris mais avec une parole libre, dans le souci de parvenir ensemble à des propositions utiles pour l'avenir de notre pays, nous sommes quelques-uns à avoir fait le choix d'organiser une réunion d'initiative locale sur le troisième thème du grand débat : « La démocratie et la citoyenneté ».

Ce sera le samedi 16 février 2019 de 16h à 18h

à l'Institut français (grande salle de cours)

Pour vous informer sur le grand débat : https://granddebat.fr/

Pour une bonne organisation, nous vous remercions de vous inscrire.

Vous pouvez le faire auprès de Mme Chantal Mansencal
Contact : chanmans08@yahoo.fr

Clôture de celles-ci le vendredi 15 février à 18h00

Categories: Afrique

Les sections et sous-sections Prd renouvelées

Mon, 02/11/2019 - 21:38

Le siège national du Parti du renouveau démocratique (Prd) a servi de cadre le week-end écoulé, à la cérémonie d'installation des bureaux des sections et sous-sections du parti dans le 4ème arrondissement de Porto-Novo. Présidée par l'honorable Yibatou Sanni Glèlè, la cérémonie d'installation a été marquée par deux phases importantes. Il s'agit premièrement de l'installation des bureaux des 18 sous-sections, et de celle du bureau de la section Prd du 4ème arrondissement. Il est présidé par Barthélémy KINDJINOU et regroupe de 33 membres chargés de conduire la politique et les idéaux du parti dans cet arrondissement. Au terme de la cérémonie, l'honorable Yibatou Sanni Glèlè a prodigué des conseils aux différents membres élus et procédé officiellement à leur installation.
Selon le député, les membres des différents bureaux installés constituent des messagers et doivent porter très haut le flambeau du Prd car, les résultats pour les prochaines joutes électorales indique-t-elle, doivent être multipliés par trois. Yibatou Sanni Glèlè a par ailleurs exhorté les différents membres des sections à redoubler d'ardeur sur le terrain afin que le PRD enregistre des victoires plus grandes.
Le président de la section Prd du 4ème arrondissement, Barthélémy KINDJINOU s'est dit très heureux et satisfait de la cérémonie. Comme ses pairs, il a promis d'atteindre les objectifs fixés et même d'aller même au-delà. « L'heure n'est plus à la distraction mais au travail bien fait sur le terrain », a-t-il déclaré. Barthélémy KINDJINOU a témoigné toute sa gratitude à Yibatou Sanni Glèlè et à tous les autres participants.
A cette cérémonie, il y avait le 2ème adjoint au maire de Porto-Novo, François AHLONSOU et plusieurs chefs d'arrondissements. Il s'agit entre autres, de Augustin OUINSOU du 4ème arrondissement, de Akim RADJI du 1er arrondissement, de Sylvestre VIAHOUNDE du 2ème arrondissement, et de Hyppolite AKPATA du 5ème arrondissement. Les vice-présidents Émeric Joël ALLAGBE, Alfred DJIDOSSI, et plusieurs autres ténors des ‘'Tchoco-Tchoco'' étaient également présents à cette cérémonie.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Bureau de la section Prd du 4ème arrondissement 1- Président : KINDJINOU Mahoutin Barthélémy
2- 1er Vice-Président : RAIMI Faousiath
3-Vice-Président : OUINSOU Augustin
4-Vice-Président : AHLONSOU Adjimon François
5-Vice-Président : ZINHOWEMEDE Bernard
6-Vice-Président : TOVIHO Séverin
7-Vice-Président : MIKPON Séverin
8-Vice-Président : WHEDOKOU Bienvenu
9-Vice-Président : AKADJAME Jean-Marie
10- Secrétaire Administratif : AKOWANOU Geoffroy.
11- Secrétaire Administratif Adjoint : AHOUANNOU Abel
12- Trésorier : TONON Elias
13-Trésorier Adjoint : AMOUSSA Nassirath,
14- 1er Secrétaire à l'organisation : LOKO M. Moucharafou,
15- 2ème Secrétaire à l'organisation :
CHEHOUNGBE Marie,
16- 3ème Secrétaire à l'organisation : ACLOÉ Justine
17- Secrétaire à l'information et à la presse : HOUNKPE Paul,
18- 2ème Secrétaire à l'information et à la presse : HODONOU Émilienne,
19- 1er Secrétaire aux affaires féminines : ZINSOU Véronique,
20- 2eme Secrétaire aux affaires féminines : SAÏZONOU Julie,
21- 3ème Secrétaire aux affaires féminines : YAMAJDAKO Geneviève,
22- 1er Secrétaire à la jeunesse et aux sports : AGOSSOU Alphonse,
23- 2ème Secrétaire à la jeunesse et aux sports : HOUSSOU Urbain
24- 1er Secrétaire aux affaires économiques et sociales : GNANKADJA M. Olorounto
25- 2ème Secrétaire aux affaires économiques et sociales : ZANNOU Euphreme, 20- 26-1er Ancien ou sage : AGOSSOU Bienvenu
27- 2ème Ancien ou sage : GOZALO Saturnin
28- 3eme Ancien ou Sage : ALODE Bonaventure
29- Secrétaire à l'éducation et à la culture : HOUNSOU Étienne,
30- 1er Représentant des cadres : ALOKPOSSOZIN Salomon,
31- 2eme Représentant des cadres : DEGLA Modeste
32- 1er Représentant des coopérations : ADJIBODOU Carmelle,
33- 2eme Représentant des coopérations : ADJAGLOBO André
Categories: Afrique

Une fillette meurt par noyade à Kouandé

Mon, 02/11/2019 - 15:42

Une fillette de 10 ans environs a perdu la vie à Ganikpérou, commune de Kouandé, le week-ends écoulé. Selon les témoignages, la petite fille tentait de récupérer sa calebasse quand l'eau l'a emportée. Ses amies ayant remarqué la scène, ont alerté le voisinage. Mais le temps que les secours n'arrivent, l'irréparable était déjà fait.
F. A. A.

Categories: Afrique

Des enseignants grévistes menacés de sanctions

Mon, 02/11/2019 - 14:29

Dans une correspondance en date du mercredi 06 février 2019, la ministre de l'enseignement supérieur invite le recteur de l'université d'Abomey-Calavi à lui faire parvenir le point des cours non déroulés le jeudi 31 janvier 2019 entre 09 heures et 12 heures dans les différents établissements au plus tard ce lundi 11 février 2019.
Le point doit comporter les noms et prénoms des enseignants programmés pour dispenser lesdits cours.
Cette décision faire suite au sit-in organisé le jeudi 31 janvier 2019 par l'intersyndicale des enseignants des universités nationales du Bénin dans l'enceinte du ministère pour s'opposer à la décision de suspension de l'élection des recteurs et autres autorités administratives intervenue depuis le 20 Septembre 2018. Le sit-in a eu lieu au lendemain du renouvellement en conseil des ministres des instances de gouvernance des unités de formation et de recherche des universités publiques du Bénin.
Les enseignants ayant laissé leur devoir dans les établissements pour prendre part à cette manifestation pourraient encourir des sanctions.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Plus de 700 kilos de faux médicaments saisis dans l'Alibori

Mon, 02/11/2019 - 14:21

Plus de 700 kilos de faux médicaments viennent d'être saisis par le service d'intervention rapide des douanes de N'Dali. Aidés par leurs réseaux de renseignements, le commandant Sadeck Orou Guidou et son adjoint, le capitaine Bienvenu Mayaba, ont réussi à saisir cette quantité de faux médicaments sur différents axes routiers des départements du Borgou et de l'Alibori.
Cette opération des services d'intervention rapide des douanes de N'Dali s'inscrit dans le cadre de la lutte contre les faux médicaments ; une lutte enclenchée par le gouvernement du président Patrice Talon depuis quelques mois pour préserver la santé des populations.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le dossier des Républicains et progressistes rejeté

Sun, 02/10/2019 - 21:21

Le ministère de l'intérieur a rejeté au cours de la semaine dernière le dossier des partis Républicains et de l'Union Progressiste. Ces derniers ont fourni des dossiers non conformes à la loi.

Les deux blocs soutenant les actions du chef de l'Etat, Patrice Talon se sont vus refuser le certificat qui atteste leur existence officielle par le ministère de l'intérieur. Le défaut de nom et d'attestation de résidence non conforme sont les motifs du rejet du dossier des Républicains et des Progressistes.
Les deux partis ont un délai de 08 jours pour procéder à des corrections en vue de l'obtention du précieux sésame qui représente l'acte de leur naissance. De sources concordantes, on apprend que le président de la République a instruit son ministre Sacca Lafia pour un respect scrupuleux de la loi.

Rappelons que les partis politiques qui envisagent présenter des candidats aux élections législatives doivent fournir à la CENA un dossier de candidature comportant en plus des pièces prévues par la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2018, un certificat de conformité aux dispositions de la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin. Ledit certificat de conformité est délivré par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique.
Les déclarations de candidatures seront reçues du 21 au 26 février 2019 au siège de la Commission Electorale Nationale et Autonome (CENA).

Paul Tonon

Categories: Afrique

Denise Atioukpè expose les avantages du microcrédit mobile (MCM)

Sun, 02/10/2019 - 19:24

Invité sur l'émission ma part de vérité de ce dimanche sur golfe Télévision, la directrice générale du fonds national de microfinance, Denise Atihounkpè a expliqué la nouvelle innovation en expérimentation depuis août 2018 en matière de mise en œuvre des microcrédits. Elle n'a pas manqué de souligner les avantages de cette formule mise en place qui permet d'éliminer drastiquement les impayés lors des remboursements.

De l'avènement du microcrédit mobile. Tel est le thème qui a fait l'objet de débats avec l'invité de Charbel Ayihou. Denise Atihounkpè a éclairé les auditeurs et téléspectateurs sur les nouvelles innovations pour faciliter l'octroi et le remboursement des microcrédits aux femmes. D'abord, elle fait savoir que « depuis l'avènement du président, les gens disent que le microcrédit est supprimé. Il n'y a pas de financement pour microcrédit. Je voudrais dire que le microcrédit est une partie des activités du Fnm. Dans le Pag, il est prévu au pilier 3 et l'acte 6, le renforcement des conditions de vie des populations. Comment un régime qui a opté pour l'amélioration des conditions de vie des populations mettre fin au microcrédit ? ». Elle explique par ailleurs que « L'éventail des projets sociaux étant plus large que les microcrédits aux plus pauvres, les moyens mis en place sont largement en deçà de celui de microcrédit ». Néanmoins la directrice générale du fonds national de microfinance souligné que « quand on arrive dans un milieu surtout financier, il faut mettre une pause et voir clair. C'est ce qui a été fait et le gouvernement a commandité un audit. L'audit a permis de constater des impayés, les dysfonctionnements des systèmes de mise en place des crédits ».

La rupture d'avec les anciennes pratiques

La mise en œuvre du microcrédit aux pauvres n'a pas permis de voir clair dans le processus des années écoulées. Des impayés et la non atteinte des objectifs sont autant de difficultés y afférentes. Ce qui a conduit à un réaménagement. Denise Atihounkpè laisse entendre que " quand ça ne va pas, il faut refaire. C'est vrai qu'on atteint par la perfection. C'est ce qui a fait que nous avons suspendu provisoirement les activités. Nous avons fait une revue des dix années pour tirer leçons des expériences dans la mise en place des lignes de crédit. L'ampleur des créances a permis de promouvoir une nouvelle formule de mise en place de crédits ". Elle rassure que " Le Fnm se porte mieux. Avec l'outil mis en place, nous pouvons réduire drastiquement les impayés, localisés et maîtrisés ". C'est un programme confie-t-elle, qui permet un rapprochement des foyers, autrement dit, la consolidation du couple. Cela permet l'autonomisation de la femme. Ainsi, la directrice générale du fonds de microfinance martèle que " les microcrédits aux plus pauvres ne vont pas changer. C'est juste que cela devient micro-crédit mobile ". Pour cela, elle dira que, " les femmes recevront leur crédit directement sur leur portable ". Loin des irrégularités créées par l'octroi des microcrédits depuis quelques années, Denise Atihounkpè signale qu'Aujourd'hui, le crédit atteindra effectivement le bénéficiaire. Le crédit ira donc directement au bénéficiaire puisqu'elle recevra cela sur son appareil ". D'abord fait-elle savoir, " pour en bénéficier, il faut être éligible. Il y a effectivement des pauvres qui sont prêtes avec de tels crédits, faire des activités génératrices de revenus ". Elle ajoute d'ailleurs, " avant les femmes étaient constituées en groupe et on remet l'argent directement aux groupes qui distribuent aux femmes. La politisation à outrance a conduit à ces situations d'impayés. Les femmes ont dit qu'elles ont payé et les systèmes financiers décentralisés ont reconnu mais ces sous ne sont jamais versés au Fnm ". Ce qui ne sera plus le même.
Fonctionnement du MCM
" Le microcrédit mobile (MCM) fait intervenir la monnaie électronique. Nous travaillons avec les systèmes financiers décentralisés. Ce sont nos partenaires stratégiques. Ils se comporteront comme ce qu'on leur demande. Nous travaillerons avec de nouveaux agents appelés des agents marchands. Pour bénéficier du MCM, il faut se faire enrôler. Il y aura un enrôlement qui sera fait par l'agent marchand. Il se présente avec son terminal de Payement électronique (TPE). Il vous demande des renseignements qu'il inscrit. Quand vous vous faites enrôlés, le SFD reçoit les informations et étudie le dossier. Le SFD demande donc la mise à disposition du crédit ", laisse comprendre madame Denise Atihounkpè. Pour elle, « une fois mis à disposition, l'argent est envoyé au bénéficiaire qui reçoit un SMS pour signifier qu'elle a reçu. Elle va donc chez l'agent marchand qui contrôle et transfère l'argent sur son terminal et remet l'espèce au bénéficiaire contre un reçu. Ce faisant moins il y a d'intermédiaire, moins il y a de rançonnement. C'est avec un taux de 8,5% ». L'autre chose qu'elle a précisée est que « pour le remboursement, il y a différentes manières. Soit elle achète une carte qu'elle gratte et insère dans son téléphone et le Fnm est remboursé. La seconde manière est d'aller voir l'agent marchand et vous payez et il fait le transfert sur votre compte et vous avez le reçu. Le payement se fait n'importe où. Aussitôt la monnaie transférée sur votre téléphone, vous aurez remboursé puisque ce sera défalqué automatiquement ». Il y a aussi la carte magnétique. Elle se vend chez les SFD. Pour ceux qui ne savent pas utiliser le téléphone. « À l'enrôlement toutes les informations sont insérées et vous utilisez votre carte pour une durée de deux ans. Si vous ne remboursez pas, vous n'avez plus d'autres crédits. Vous serez donc bloqués », confie la directrice.
Pour la phase pilote « Nous avons visé 3000 bénéficiaires. Mais 2763 bénéficiaires ont été atteints puisqu'il y a certaines zones difficiles d'accès. Certains SFD n'ont pu accéder à des zones de turbulences ». Aussi confirme-t-elle que « pour les cinq mois passés pour la phase expérimentale, il y a eu 100% de remboursement. C'est pour cela nous voulons passer à l'extension ».

Giscard A.

Categories: Afrique

Une école pas comme les autres au Bénin

Sun, 02/10/2019 - 16:06

Les maux dont souffre l'école sinon le système éducatif béninois sont nombreux et multiformes. Loin de tous les regards curieux, dans les champs quelque part dans l'arrondissement d'Aplahoué, se trouve une école primaire publique toute particulière qui semble être la résultante de tous les handicaps de l'école béninoise. L'école primaire publique d'Atohoué, puisque c'est d'elle qu'il s'agit, fait partie des écoles primaires béninoises qui tant bien que mal tiennent le coup des tristes réalités d'un système qui peine à retrouver ses lettres de noblesse.

Trois cabanes en guise de salles de classe, une cabane servant de direction, un hangar comme cantine scolaire et le plus luxueux, une baraque en feuille de tôle magasin des vivres pour le compte de la cantine scolaire. Voilà en quoi se résume l'école primaire publique d'Atohoué, située à près de 20 kilomètres du tribunal de première instance d'Aplahoué, loin de tous les regards et dans les champs. Elle reste la concentration de presque tous les maux de l'école béninoise avec des acteurs aussi particuliers les uns comme les autres. Il sonnait 8heures 40 minutes quand notre équipe fit son entrée dans cette école aussi particulière que rocambolesque. En effet, située à peine à deux kilomètres environ des rives du fleuve Mono dans la partie béninoise, cette école primaire publique semble être la plus éloignée des grandes agglomérations du côté gauche de la route nationale inter-états N°4 (RNIE4), en quittant le centre-ville d'Aplahoué pour la frontière Bénino-Togolaise à Tohoun. Pour y accéder, c'est la croix et la bannière. Il n'y a pas de saison favorable. En temps pluvieux comme en sécheresse, il faut être gymnaste professionnel pour se rendre à l'école primaire publique d'Atohoué. Pourtant, elle vit et de nombreuses âmes y vont pour acquérir la connaissance. ‘'Notre école est créée en 2008 par le sieur Jacob Adjahossou. Elle a déjà connu la succession de quatre (04) directeurs mais pauvre en infrastructures scolaires, seulement trois (03) cabanes qui abritent ses cinq (05) groupes pédagogiques et un hangar de trois mètres carrés coiffé de tôles et entouré des claies et branches de palme servant de direction. Ce n'est que tout récemment qu'une famille de la localité nous a donné des feuilles de tôle pour construire le magasin pour le stockage des vivres pour la cantine scolaire'', a narré l'actuel directeur de cette école. Malgré ses 11 années, l'école primaire publique d'Atohoué est privée du minimum : pas d'eau, pas d'électricité, pas de toilettes, offrant à ses usagers et apprenants une vie d'enfer. L'éducation de qualité y demeure un luxe.

Une école aux mille et un problèmes...
Très tôt la déception s'est emparée des parents qui ont salué la création de cette école à cause de la qualité peu satisfaisante des services qu'offre ce lieu de savoir aux bénéficiaires. ‘'Je me suis encore résolu à ramener les enfants au village à cause de l'état et du mauvais fonctionnement de cette école. Je suis simplement déçu », a insisté le parent d'élève Balo N'Towoussi, qui se plaint des balades incessantes et inutiles de ses enfants sur les sentiers de l'école. ‘'La régularité des enseignants laisse à désirer dans cette école. C'est rare fois que les enfants travaillent dans cette école du lundi au vendredi à cause de l'absentéisme des enseignants. Même si l'actuel directeur fait des efforts. Nos cabanes sont très distantes de l'école et quand les enfants s'y rendent une ou deux jours sans voir les enseignants, eux-mêmes décident de rester à la maison sous prétexte que les enseignants ne viennent pas. Et des fois, si vous les forcez à y aller, ils reviennent le soir dire qu'ils ont attendu toute la journée sans enseignants. Ça fait que quand des fois, ils décident à ne pas y aller, nous ne nous opposons plus à leur décision parce qu'ils peuvent passer toute la journée à se reposer à l'école alors que s'ils sont avec nous dans les champs, nous pouvons les surveiller et ils peuvent aussi nous aider. Parfois aussi, quand ils restent à la maison, leurs camarades passent les soirs les informer que l'instituteur était présent'', narre tout confus, Balo N'Towoussi. « Il s'agit d'une situation très complexe. La voie qui mène du goudron jusqu'à l'école est impraticable. Et quand il pleut, c'est très difficile d'emprunter cette voie. C'est d'une part la raison qui justifie l'absence des enseignants parce qu'après la pluie, il faut attendre deux ou trois jours pour emprunter aisément cette voie. D'autre part, les cabanes qui servent de salles de classes sont délabrées. Alors, quand ils sont en classes et que la pluie commence, c'est très pénible pour les élèves et les enseignants d'y rester. Tout en étant dans les salles de classes, ils sont mouillés de la tête aux pieds à cause des toitures qui sont faites de pailles et en moindre quantité. De même, les enseignants ont de la peine à garder les enfants, craignant que la cabane branlante qui les abrite ne s'écroule sur eux. C'est un véritable dilemme qui fait qu'en saison pluvieuse, par exemple, il est préférable que les enseignants restent chez eux à cause des difficiles conditions de travail. Et donc, ça fait aussi que quand les enseignants viennent dans l'école quand le temps est beau, ils ne voient pas aussi les écoliers qui, entre temps, ont jugé ne plus venir perdre le temps à l'école à cause des absences répétées des instituteurs. C'est une cacophonie pour laquelle il ne faut pas tenir les enseignants pour responsables », raconte avec objectivité Houêdji Séwadé, un autre parent d'élève conscient de la réalité de cette école. « L'école d'Atohoué est particulière en son genre à cause de ses multiples problèmes », conclut-il.
L'EPP Atohoué dans l'arrondissement d'Aplahoué est d'une singularité inouïe. Créée pour sauver les enfants des agriculteurs, elle est bien loin de satisfaire aux exigences d'une éducation de qualité. Perdue là-bas dans les champs, elle se révèle être la concentration de tous les maux dont souffre le système éducatif béninois : manque d'infrastructures adéquates, manque d'enseignants, absentéisme des enseignants, mauvaise volonté et manque d'engagement des élèves et parents d'élève… Toutes les conditions sont réunies pour qu'on se demande si l'ODD 4 de l'agenda 2030 pourrait être atteint dans cette contrée perdue du Bénin. Atohoué révèlerait-elle le vrai visage de l'école béninoise dans son ensemble ?

EPP Atohoué, pourtant d'une grande utilité pour les enfants des agriculteurs
A Atohoué, les conditions de vie et de travail sont d'une précarité insolente et ne concourent nullement à l'instauration d'un cadre d'instruction propice. Et pourtant, il faut bien un lieu de savoir, une école pour ces nombreux enfants de parents paysans qui vivent dans cet espace géographique pour mener diverses activités champêtres. « Sans une école dans les environs, les enfants de ces fermiers n'auront aucune chance d'être instruits comme tous les enfants du Bénin », a reconnu le directeur de l'école. « Cette école est non seulement d'une grande utilité pour l'instruction de nos enfants, en dépit des conditions, mais aussi et surtout pour nous les parents. Autrefois, nous laissions nos enfants auprès des voisins ou des parents proches dans nos villages loin d'ici afin qu'ils aillent à l'école là-bas. Mais, la conséquence, c'est que nous sommes bien obligés de rentrer au village une ou deux fois par semaine pour aller s'occuper des enfants. Nul n'ignore l'obligation de la présence continue des parents aux côtés de leurs enfants de nos jours afin qu'ils puissent donner le meilleur d'eux-mêmes à l'école. Mais, compte tenu de notre absence prolongée au village à cause des travaux champêtres, l'instruction de nos enfants est négligée et bâclée et le suivi scolaire laisse à désirer. Nous remercions donc ceux qui ont œuvré pour l'implantation d'une école ici pour nous épargner des navettes sur vingt, trente, quarante et même soixante kilomètres pour certains qui veulent rentrer tous les jours au village afin de s'occuper de l'instruction de leurs enfants », a confessé, tout ému, Paulin Sobakin le président de l'Association des Parents d'Elèves de l'EPP Atohoué. Ses propos seront corroborés par un autre parent d'élève, Balo N'Towoussi, qui est aussi tout ému de la création de cette école quoique les conditions ne soient pas toutes réunies.

« La création de cette école a été d'un grand secours pour l'instruction de ses enfants. Moi, je suis d'Atomey et cela n'a pas été du tout facile pour moi avant que mon aîné n'ait le BEPC. Faire la navette entre le champ et la maison pour chaque fois subvenir à ses besoins n'était pas aisé surtout que mon absence dans le champ empiète sur le bon déroulement des activités champêtres. J'ai alors décidé de mettre un terme à l'instruction de mes autres enfants à cause des difficultés à rallier chaque fois le village et le champ et sans le champ, ma famille ne peut pas joindre les deux bouts. C'est alors que mon épouse m'a demandé de ramener les enfants avec nous au champ pour les inscrire dans cette école. Les autorités de la commune d'Aplahoué ont bien fait d'avoir créé cette école », a-t-il affirmé. A tout point de vue, ce n'est pas la pertinence de la création de cette école qui crée de problème. Mais, faut-il créer une école juste pour le plaisir d'en créer ? Quels moyens disposent les autorités qui ont favorisé cette création ?

Toutefois, il est plus responsable de reconnaître que cette école n'est pas un cas complètement isolé dans la commune d'Aplahoué.
Vivement que les autorités compétentes, à partir des autorités communales à qui les ressources de l'enseignement primaire sont affectées, prennent leur responsabilité afin que le tir soit corrigé pour ne pas écarter certains enfants du Bénin de la jouissance de leur droit à une éducation de qualité.

Categories: Afrique

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