Le président de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), Christian Adovèlandé, et le président du Conseil d'Administration de la Banque de développement de Biélorussie (BDB), Andrei Zhishkevich, ont procédé à la signature d'une convention de crédit en ce début du mois d'avril 2019.
50 millions d'euros, soit 32,798 milliards FCFA, c'est le montant que la BDB entend mettre à la disposition de la BOAD que préside le Béninois, Christian Adovèlandé.
L'enveloppe renseigne-t-on, est destinée au refinancement de projets dont les biens et services seront d'origine biélorusse. Elle contribuera également au renforcement des échanges commerciaux entre la zone Uemoa et la Biélorussie, et offrira aux entreprises des deux régions, des facilités pour les projets éligibles.
Pour le président de la BOAD, cette cérémonie de signature, la première du genre entre les deux institutions, porte en elle l'espoir d'une fructueuse et longue coopération. Pour lui, cette nouvelle ligne de crédit offre des opportunités pour le financement des exportations biélorusses vers les pays de la zone Uemoa. « Les autorités biélorusses ont toujours mis l'accent sur la création d'opportunités pour leurs entreprises afin que celles-ci puissent coopérer avec toutes les régions du monde dont l'Afrique, continent à énorme potentiel économique où se concentrent les principaux exportateurs du monde », a souligné Christian Adovèlandé.
Selon le journal l'Economiste qui a rapporté l'information, « la BOAD investit d'importantes ressources pour soutenir des projets intégrateurs visant notamment à renforcer la complémentarité des économies des Etats membres de l'Uemoa, et à améliorer leur compétitivité.
Le 30 juin 2018, ces investissements s'élevaient à 1598,1 milliards FCFA pour 336 opérations, soit 30,7 % des engagements nets de la Banque. Ils ont contribué à mettre en place, réhabiliter et moderniser des infrastructures dans divers domaines tels que les transports routier, portuaire, aéroportuaire, ferroviaire, l'énergie et les télécommunications.
L'industrie a également bénéficié des concours de la BOAD pour la réalisation d'investissements productifs à caractère intégrateur, notamment dans le secteur cimentier.
La BOAD participe activement à la mise en œuvre des programmes d'investissements communautaires de l'Uemoa, tels que la deuxième phase du Programme économique régional (PER II), l'Initiative régionale pour l'énergie durable (IRED), le Programme d'actions communautaire des infrastructures et des transports routiers (PACITR), indispensables au renforcement de l'intégration en Afrique de l'ouest.
Elle participe également aux comités de pilotage de différents chantiers relatifs à la définition des politiques sectorielles communes de l'Union.
La BOAD a joué un rôle de pionnier sur le marché financier régional, en lançant en 1993 la première émission obligataire réalisée par appel public à l'épargne à l'échelle régionale.
Avec 991 milliards FCFA de fonds levés à travers 25 émissions de titres, elle est à ce jour, le premier émetteur non souverain du marché régional des capitaux. Actionnaire de la Bourse régionale des valeurs mobilières et du Dépositaire central/Banque de règlement, elle a également contribué à la création de nouveaux outils de financement et institutions financières spécialisées dont le Fonds GARI, Cauris Investissement, la SICAV Abdou Diouf, la Société ouest-africaine de gestion d'actifs (SOAGA), la Caisse régionale de refinancement hypothécaire de l'Uemoa (CRRH – UEMOA) et BOAD Titrisation. Toutes ces actions de la BOAD concourent à la réalisation de ses missions qui consistent à promouvoir le développement équilibré de ses Etats membres, et à contribuer à l'intégration de la zone Uemoa ».
F. A. A.
Arrêtée dans la matinée de ce mardi 09 avril 2019, la présidente du Comité National des Revendeurs, vendeurs et Artisans du Bénin pour la paix et le pain (CO.NA.RAB) a été libérée après son audition. Thérèse Waounwa a été Interpellée à la bourse du travail de Cotonou dans la matinée de ce mardi 9 avril, avec le sieur Bakari. Présentés au procureur dans la soirée, ce dernier a décidé de leur mise en liberté. Selon les proches des deux syndicalistes, ils bénéficient d'une liberté sans condition.
Thérèse Waounwa et le sieur Bakari ont été interpellés par la police alors qu'ils mobilisaient les femmes dans le cadre d'une marche pacifique contre l'exclusion de l'opposition pour les élections législatives du 28 avril 2019.
G.A.
La Banque mondiale dans son dernier rapport intitulé Africa's Pulse publié ce lundi 08 avril 2019, a souligné que le Bénin fait partie des pays ayant enregistré une croissance économique solide en 2018. Selon ce rapport, l'institution financière a annoncé la baisse de la croissance des pays d'Afrique subsaharienne, à 2,3 % la même année.
Cette croissance du Bénin serait soutenue par la reprise des activités portuaires et par le secteur agricole à travers les filières telles que le coton, l'anacarde, l'ananas etc. Plusieurs pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) ont aussi enregistré une croissance économique solide en 2018.
A l'annexe du rapport, l'institution financière a consigné des faits stylisés relatifs aux caractéristiques macroéconomiques et financières qui déterminent la résilience de la croissance des pays d'Afrique subsaharienne. En effet, les chocs extérieurs négatifs et une médiocre gestion économique ont eu des répercussions sur les moyens de subsistance africains de 2015 à 2018. Selon le journal l'Economiste, le message principal qu'est d'atteindre une croissance soutenue et résiliente en Afrique subsaharienne, exige d'améliorer la qualité institutionnelle, de stimuler la productivité dans le secteur agricole et de réduire le profil de risque de la dette publique. « La mauvaise répartition des ressources dans l'agriculture expliquerait la productivité globale plus faible dans la région.
L'accumulation de la dette menace la soutenabilité de la dette publique, alors qu'une part croissante de celle-ci est due à des créanciers privés et libellée en devises étrangères. Développer les marchés financiers domestiques est nécessaire pour attirer des investisseurs nationaux et financiers afin de susciter davantage d'entrées de capitaux », souligne le rapport.
L'économie subsaharienne pour la quatrième année consécutive, progresse moins vite que l'accroissement démographique malgré des prévisions régionales plus favorables pour 2019. Ces prévisions tablent sur un rebond à 2,8 %, et la croissance ne parvient pas à franchir la barre des 3 % depuis 2015. Cette situation qui reflète l'incertitude de la conjoncture internationale, s'explique aussi, selon le rapport Africa's Pulse, de plus en plus par les incertitudes politiques et réglementaires et par la fragilité des économies concernées.
Pour l'économiste en chef de la Banque mondiale pour l'Afrique, Albert Zeufack, la croissance globale plus lente que prévu reflète l'incertitude qui règne à l'échelle mondiale, mais découle de plus en plus de l'instabilité macroéconomique nationale, notamment une dette mal gérée, une inflation et des déficits ; incertitude politique et réglementaire ; et la fragilité qui a des impacts négatifs visibles sur certaines économies africaines. Ce qui contredit également la performance accrue de plusieurs petites économies qui continuent de croître régulièrement.
Evoquant le cas du Nigéria, la croissance est ressortie à 1,9 % en 2018, en hausse par rapport à 2017 (0,8 %), à la faveur d'une légère reprise du secteur non pétrolier. L'Afrique du sud quant à elle, est sortie de la récession au troisième trimestre 2018. Mais la croissance est restée atone, à 0,8 %, tout au long de l'année, et les incertitudes politiques découragent les investissements.
Par ailleurs, l'Angola, troisième économie de la région, est demeuré en récession, l'activité étant plombée par la faiblesse persistante de la production pétrolière. En effet, dans certains pays riches tels que la République démocratique du Congo et le Niger, la croissance est à la hausse, soutenue par le redressement de la production minière et du prix des matières premières, ainsi que par le rebond de la production agricole et des investissements publics d'infrastructures.
Au Libéria et en Zambie, la croissance est restée modérée parce que les investisseurs restent méfiants face au niveau soutenu de l'inflation et de l'endettement.
Dans l'espace Cemac (Communauté économique et monétaire de l'Afrique centrale), le redressement se poursuit, mais demeure fragile. Les réformes destinées à réduire les déséquilibres budgétaires et extérieurs ayant marqués le pas dans certains pays. Enfin, les économies moins tributaires des ressources naturelles, comme le Kenya, l'Ouganda et le Rwanda ainsi que plusieurs pays de l'Union économique et monétaire ouest-africaine, dont le Bénin et la Côte d'Ivoire, ont affiché de solides performances en 2018, précise le rapport.
La part du numérique pour une croissance inclusive en Afrique subsaharienne
« Les technologies numériques sont une opportunité de trouver de nouvelles voies vers une croissance économique rapide, l'innovation, la création d'emplois et l'accès aux services en Afrique », notent les experts de la Banque mondiale. Pourtant, la plupart des habitants de cette région d'Afrique n'ont toujours pas accès à internet, les entreprises sont lentes à adopter les technologies numériques pour améliorer leur productivité, et rares sont les gouvernements qui investissent de manière stratégique dans le développement de l'infrastructure numérique, des services, des compétences et de l'esprit d'entreprise.
« Pour que l'Afrique subsaharienne puisse tirer partie des possibilités offertes par les technologies de l'information et de la communication, il est nécessaire de réduire la fracture numérique par rapport aux autres pays en développement et aux pays avancés.
Les gouvernements africains doivent également mettre en place un cadre juridique et réglementaire solide qui favorise la concurrence. Pour éradiquer l'extrême pauvreté d'ici 2030, un changement technologique radical s'impose, et les pays doivent adopter ces nouvelles technologies. Dans ce contexte, la région doit continuer à faire des efforts pour entrer de plein pied dans la quatrième révolution industrielle », indique le document.
La dernière édition d'Africa's Pulse s'est penchée particulièrement sur les moyens de tirer partie de la révolution numérique pour parvenir à une croissance durable et inclusive.
« La transformation numérique peut apporter à l'Afrique subsaharienne une hausse annuelle de la croissance de pratiquement deux points de pourcentage et permettre un recul de la pauvreté de quasiment un point de pourcentage par an.
C'est une révolution qui changera véritablement la donne en Afrique », précise Albert Zeufack.
Les principaux enjeux sont les suivants : combler la fracture numérique et créer une économie numérique compétitive. Ainsi, l'économie numérique doit être inclusive et réduire les fossés entre les sexes, les revenus et les zones rurales. Des réglementations sont indispensables pour créer un environnement propice à une utilisation innovante et audacieuse de la technologie.
La fragilité d'un petit nombre de pays prive l'ensemble de l'Afrique subsaharienne de plus d'un demi-point de pourcentage de croissance par an, l'équivalent de 2,6 points de pourcentage en cinq ans. « Les facteurs de fragilité ont évolué au fil du temps, tout comme les solutions.
Les pays ont une réelle opportunité de passer d'une fragilité à une autre en coopérant au-delà des frontières pour lutter contre l'instabilité, la violence et le changement climatique », a souligné l'économiste principal et auteur principal du rapport, Cesar Calderona.
F. A. A.
L'Alliance for Affordable Internet ( A4AI ), coalition mondiale ayant pour initiative de rendre Internet plus abordable pour les populations, a publié son dernier rapport relatif aux données de tarification du haut débit mobile pour le quatrième trimestre 2018. Selon ledit rapport, le Bénin est classé 1er pays de l'espace UEMOA ayant le coût d'accès internet le moins cher.
Le Bénin occupe la première place au sein de l'espace UEMOA où l'accès à internet est le moins coûteux notamment en ce qui concerne les volumes 100Mo et 500Mo. Les données de tarification du haut débit mobile dans chaque pays ont été présentées en USD.
Le volume 100mo est évalué à un tarif de 1,74 USD pour le Bénin. Il est suivi par le Burkina-Faso (2,26), Sénégal (2,61), Mali et au Niger (3,48) en Côte d'Ivoire (3,51) en Guinée-Bissau et au Togo (5,22).
Ce qui fait du Bénin le premier pays où l'internet est moins onéreux.
Dans la catégorie de 500 mo, le Bénin reste le premier pays avec 3,48 USD comme prix suivi du Mali, Niger, Sénégal aussi avec 3, 48 USD, Côte d'Ivoire (3,51) Togo (5,22) Burkina-Faso (5,64) et Guinée Bissau (7,46).
A partir de 1 Giga, le Bénin se retrouve à la 3ème position avec un prix de 5,22 USD derrière le Niger et le Sénégal respectivement 3,48. Ensuite viennent, le Burkina-Faso (7,52), le Togo (7,83), le Mali (8,70), la Côte d'Ivoire (8,78) et enfin la Guinée Bissau qui ferme la marche avec 15, 66 USD.
Face à ces résultats, si le gouvernement béninois réduit encore davantage le coût de la connexion internet, le Bénin pourrait occuper la première place en tant que pays le moins cher de la sous-région ouest-africaine et si possible quel que soit le volume de données mobiles.
Akpédjé AYOSSO
Une tornade survenue dans la soirée de dimanche 07 avril 2019 à Djougou, a causé d'énormes dégâts matériels dans la ville. Au Ceg 3 par exemple, deux modules de classe sont partis en lambeaux, selon le point fait par Dramane Slassifi, directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) de la Donga. « Le Ceg 3 est d'abord un centre pour l'examen blanc démarré ce lundi », a-t-il informé avant d'ajouter que cet établissement servira bientôt de centre d'examen. Outre ces deux modules de classe totalement décoiffés, deux autres modules de classes livrés par le Projet d'appui à l'enseignement secondaire (PAES) ont été aussi endommagés et décoiffés par endroits, a renseigné l'inspecteur. Dramane Slassifi invite les bonnes volontés et surtout le gouvernement à venir en aide aux établissements victimes de cette catastrophe naturelle, afin qu'on puisse réparer à temps les bâtiments concernés.
Ailleurs dans la ville, deux autres bâtiments du groupe B de l'Ecole primaire publique de Gah ont été décoiffés. Plusieurs édifices publics et même des maisons d'habitation ont été aussi endommagés par la tempête.
Le maire de la commune de Djougou, Abischaï Abraham Akpalla, s'est rendu sur les lieux pour constater l'ampleur des dégâts. « Les techniciens de la mairie vont passer pour faire une évaluation des édifices publics notamment les écoles dans la perspective de leur réhabilitation », a rassuré l'autorité communale. Il invite les uns et les autres au respect des normes en matière de construction d'édifice.
De même, dans la commune de Copargo, apprend-on, plusieurs modules de classe ont été décoiffés, des bâtiments écroulés et le réseau de la SBEE (Société béninoise d'énergie électrique) endommagé.
Le maire de Copargo, Ignace Ouorou, a aussi lancé un cri de cœur aux bonnes volontés afin qu'elles viennent en aide aux victimes de cette catastrophe naturelle.
F. A. A.
Les députés de la septième législature sont convoqués ce lundi 12 avril au parlement pour leur dernière séance plénière ordinaire. L'honorable Rachidi Gbadamassi pense qu'à cette séance l'espoir d'un consensus pourrait naître.
M. Gbadamassi continue de nourrir l'espoir que le miracle est possible au parlement où les députés sont convoqués pour le 12 prochain. "J'admire le courage de l'honorable Guy Mitokpè mais je plains sa jeunesse. J'admire son courage mais je plains sa jeunesse. C'est vrai, aller demander aux populations des 77 communes de se soulever non", fustige l'élu de la huitième circonscription électorale qui pense qu'on pouvait faire autrement.
" Moi je préfère que nous développons nos énergies pour préserver la paix sociale. Je continue par croire que quelque chose est encore faisable", a-t-il souligné. L'honorable Rachidi Gbadamassi nourrit encore l'espoir que tout n'est pas perdu. Il pense que " Ce n'est pas trop tard, ils peuvent revenir encore parce que le 12 avril nous sommes invités au parlement par le président de l'Assemblée nationale".
Pour lui, il faut encore garder espoir au lieu de se lancer dans la violence. "Nous allons nous retrouver au parlement pour voir. Nous majorité parlementaire nous sommes disponibles, nous sommes ouverts et peut-être il se pourrait qu'on trouve de consensus pour permettre à tout le monde d'aller aux élections", a-t-il confié.
G.A.
La dépouille de Stan Tohon a été a déposée à sa dernière demeure le samedi 06 avril 2019 à Hevié, après les prières musulmanes et l'office religieux catholique. Avant l'inhumation, les acteurs du monde artistique et culturel ont rendu le vendredi 05 avril 2019 un hommage à l'artiste Stan Tohon au Palais des sports de Kouhounou.
La cérémonie a été marquée par la présence du président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou et du ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homeky ainsi que de nombreux artistes.
A l'entame de la cérémonie d'hommage, le représentant des acteurs culturels du Bénin, Pascal Wanou, a rappelé la grandeur qu'incarnait Stan Tohon et toute la richesse de ses œuvres artistiques. Tout en souhaitant courage à la famille de l'illustre disparu, Pascal Wanou a promis au nom des acteurs culturels, continuer à faire connaître davantage le rythme ‘'Tchink System''. « Nous, tes compagnons de route, nous nous engageons à poursuivre sans relâche l'œuvre que tu as si bien commencée et pour laquelle tu t'es sacrifié », a-t-il affirmé.
Chants, danses, théâtres et ballets ont été au menu de la cérémonie d'hommages au roi du Tchink System. A travers leurs prestations, la troupe théâtrale Pipi Wobaho et la chanteuse ‘'Nounina'', ont émerveillé le public. Ils ont évoqué entre autres l'invincibilité de la mort et les mystères qui l'entourent.
Plusieurs chansons de l'artiste ont été reprises et interprétées. Le titre Lombon par le groupe musical ‘'Adjamal'' avec son chef d'orchestre et un autre morceau exécuté par le chanteur P.D. Symph.
L'artiste ‘' Hangnon », qui n'est rien d'autre que Gilbert Déou-Malé, directeur du Fonds des arts et de la culture a rehaussé cette cérémonie par sa prestation. A travers le rythme ‘' Tchinkounmè », il a rendu un hommage digne au roi du Tchink System.
Stan Tohon qui a débuté sa carrière musicale au CEG Gbégamey a également reçu un hommage vibrant de ses anciens collègues élèves de l'époque. Ces deniers à travers la chanteuse Madou ont offert une gerbe de fleurs pour accompagner l'artiste à sa dernière demeure.
A sa suite, les membres de la famille ont dit leurs mots d'amertume. Dans son discours, Pétronille, fille aînée de Stan Tohon, a parlé de l'artiste en tant que père d'une famille.
Selon elle, Mohamed Ibitosh Stanislas Roger Tohon était un « père dans tous les sens et prêt à satisfaire tous les besoins de ses enfants ».
La famille et amis du défunt ont été consolés à travers la prestation des ‘'Supers Anges » qui ont égaillé le public.
Le ministre du tourisme, de la culture et des sports, Oswald Homeky a aussi rendu un hommage vibrant à l'artiste Stan Tohon. « Parfois il est difficile de parler d'un homme dont l'œuvre parle déjà bien. Stan a chanté la vie, il a chanté la mort, il a chanté la joie… », a lancé le ministre Homeky. Pour lui, Stan Tohon était un grand éveilleur de conscience. « Le plus grand hommage que l'on peut rendre à Stan Tohon est que tous puissent avoir des comportements décents que prônait l'artiste dans ses chansons », a confié le ministre.
Ce dernier a également remercié les membres de la famille pour avoir été patients afin que cette cérémonie d'hommages lui soit rendue.
Stan Tohon immortalisé à Hêvié
Dans ses interventions, le ministre Homeky a aussi mentionné le soutien qu'il a reçu de Stan Tohon au lendemain de sa nomination par le Chef de l'Etat. « Le gouvernement prendra sur lui la charge d'immortaliser l'artiste à Hêvié où il a habité dernièrement et pour lequel il avait un projet », a annoncé le ministre. D'après l'autorité, la date du 06 avril a été choisie par Stan Tohon lui-même pour qu'il puisse ensemble à Hêvie, apprendre son répertoire. Ladite date a été donc retenue pour son inhumation.
Aussi, les célèbres artistes de la musique traditionnelle béninoise tels que Gbessi Zolawadji, Alèkpéhanhou et Anice Pépé ont-ils marqué leur présence à cette cérémonie.
Stan Tohon conduit à sa dernière demeure
Après les hommages rendus à la figure emblématique de la musique béninoise, Stan Tohon a été inhumé ce samedi 06 avril 2019 en son domicile à Hêvié, dans la commune d'Abomey-Calavi.
« Tohon comme je l'ai dit qui a chanté pour nous, qui a dansé pour nous qui s'est engagé pour nous, qui nous a instruit par de sages paroles de ses chants Nous prions pour lui afin qu'après avoir servi notre bonheur qu'il ne soit pas disqualifié pour le vrai bonheur avec Dieu », a formulé le prêtre, lors de l'office religieux.
Au terme des prières, la dépouille a été conduite dans sa dernière demeure à Hêvié Hounzounmin. La cérémonie d'inhumation s'est déroulée en présence du ministre Oswald Homeky et Candide Azannaï et de nombreux artistes.
A travers leurs prestations, ils ont rendu un dernier hommage à Stan Tohon.
« (...) Aujourd'hui, il a laissé un patrimoine extraordinaire. Au-delà de tout ça, Tohon Stan est un frère, il est du même village que moi. C'est vrai que le peuple mosaïque de la région d'Abomey a fait qu'il vient de la zone d'Adja mais il vient aussi d'une grande famille, d'une grande culture, d'une grande tradition, d'une grande éducation. Donc j'ai un mélange de sentiment, mais je regrette énormément cette disparition précoce », a affirmé Candide Azannaï.
Pour lui, son site à Hêvié est presque le résultat de toute une vie.
« La finitude de l'homme n'est pas seulement dans la mort, la finitude c'est lorsque nous n'allons pas fructifier son œuvre (...) mais aussi longtemps que nous allons continuer son œuvre, je pense que Tohon ne sera pas fini », a-t-il déclaré. Candide Azannaï ajoute : « Je pense que Tohon va traverser le temps et même aller au-delà de nous-même parce que nous allons aider les générations futures à puiser dans le Tohon qu'il ne faut pas seulement voir la joie mais l'enseignement, l'identité, le nationalisme même l'ouverture aussi sur le monde ».
La mort n'existe presque pas c'est une transformation et ainsi « Tohon est avec nous », a-t-il conclu sur un ton philosophique.
Le Palais du Tchink System à Hêvié
Selon le ministre de la Culture Homéky qui était très proche de Stan, avec le soutien du chef de l'Etat et de l'ensemble du gouvernement, il a été décidé d'immortaliser son espace de vie. « Cet endroit où nous nous trouvons est le dernier endroit où il a vécu avant de mourir et il avait ce projet dont il m'a parlé sur lequel il travaillait qui était d'avoir cet espace dédié au Tchink System. Nous avons pu obtenir de la famille qu'il soit inhumé ici et donc autour de cet espace nous voulons continuer son rêve, pérenniser son œuvre », a annoncé le ministre.
Sur ce site sera donc installé le palais du Tchink System qui « sera un espace à la fois intime parce que ça dépouille repose désormais ici et donc sa famille en aura le contrôle mais aussi un espace festif ludique qui sera ouvert aux populations à des occasions de réjouissances ».
« L'idée est d'en faire un petit espace où le Tchink continue de vivre au-delà de la personne Tohon », a-t-il conclu.
Le ministre a renouvelé ses condoléances et celles du gouvernement à la famille éplorée. Aussi, a-t-il remercié les associations culturelles, les leaders religieux et les fans qui ont pris part aux cérémonies d'obsèques du célèbre artiste.
Né en 1955, Stan Tohon grâce à sa musique a bâti la réputation du monument musical au Bénin. Ayant modernisé le rythme traditionnel Tchnikounmè dénommé le Tchink System, il s'est révélé au-delà des frontières béninoises. L'artiste est décédé, le 26 février 2019, suite à une opération du cou à l'hôpital Européen Georges Pompidou de Paris.
Akpédjé AYOSSO
La coopération entre le Bénin et le Cuba se renforce davantage. Et pour cause, l'ambassadrice du Cuba près le Bénin, Mme Yeniels Vilma Regueiferos Linares est allée faire part au ministre du cadre de vie, les opportunités et les domaines dans lesquels l'apport du Cuba serait favorable pour le Bénin.
Le Ministre du cadre de vie et du développement durable, José Tonato a reçu dans l'après-midi de ce lundi 8 avril 2019, l'ambassadrice du Cuba près le Bénin, Mme Yeniels Vilma Regueiferos Linares. Une rencontre qui a permis à la diplomate cubaine de présenter au Ministre du cadre de vie et du développement durable, les opportunités et les domaines dans lesquels l'assistance technique du Cuba pourrait être nécessaire au Bénin. Comme domaines, ils ont évoqué des études de faisabilité environnementale, le traitement des sources d'eau et d'énergie, les études géologiques, géophysiques et bathymétriques des bassins de sable. Les études topographiques et dynamiques sur les plages à récupérer, l'assemblage et le greffage des plantes aquatiques purifiées, la gestion des risques technologiques et environnementaux ont été évoqués. Les deux autorités ont aussi parle de la gestion des tempêtes de sable, les plans de gestion des aires protégées et la modélisation de la dérive des marées noires. L'appui technique à la mise en place de systèmes d'information géographiques pour appuyer les plans d'urgence contre les déversements et le montage puis la mise en route des stations d'épuration n'ont pas été occultés.
Se réjouissant de ces opportunités qu'offre Cuba au Bénin, le Ministre José Tonato a remercié l'ambassadrice Yeniels Linares et lui a garanti qu'une exploitation judicieusement sera faite de cette offre afin de renforcer davantage la coopération. Il fait savoir à son hôte que ces domaines d'intervention constituent un atout considérable dans la mise en oeuvre du Programme d'actions du gouvernement.
G.A.
Le Bloc Républicain a entrepris une tournée d'explication à l'endroit des populations. L'He Adam Bagoudou était depuis lors aux côtés des siens pour leur faire part de la situation sociopolitique du pays. Après les arrondissements de Kika, Sanson et Bétérou lundi, le député et sa délégation ont mis le cap sur Tchatchou puis Tchaourou où ils ont été reçus triomphalement. Les populations et militants de l'arrondissement de Tchatchou comme ceux de Tchaouron ont abordé avec l'élu du peuple tous les sujets ayant fait l'actualité ces derniers jours. Chacun d'eux n'a pas manqué d'avoir un essai de réponse sur les différentes questions posées. Des échanges qui pour les militants sont conviviaux et emprunts d'espoirs, gage d'une élection apaisée.
G.A..
Les candidats aux différents examens de l'enseignement secondaire composent depuis ce lundi au BEPC Blanc et BAC Blanc dans le département de l'Atacora, indique l'Agence Bénin Presse.
Pour le compte de l'examen blanc national, ils sont pour le département de l'Atacora 9426 candidats dont 3836 filles inscrits au Brevet d'études du premier cycle (BEPC) et 3813 pour le compte du Baccalauréat dont 1000 filles.
Pour les candidats au BEPC, ils répartis dans 99 centres de composition. Quant à ceux du baccalauréat, ils composent dans 37 centres.
Ces candidats tant du BEPC que ceux du Bac sont mis dans les conditions réelles d'examen pour composer. Ils sont disposés chacun par table avec deux surveillants dans chaque salle de composition.
Au lancement des épreuves au CEG 1 de Natitingou, le directeur départemental de l'enseignement secondaire de l'Atacora, Denga Sahgui, a expliqué aux candidats que, « Cet examen blanc est national, vous devrez donc faire preuve de sérénité et de concentration, pour que notre département soit meilleur ». Selon lui, ils sont organisés par le gouvernement et les épreuves conçues par la Direction des examens et concours et la Direction de l'office du baccalauréat. Il ajoute que l'objectif est de faire en sorte que les candidats se mettent dans la posture d'une composition nationale, et d'avoir des remédiations capables de prendre en compte toute l'exécution du programme d'études pour de meilleurs résultats aux examens de fin d'année. L'examen blanc du Certificat d'études primaires se déroule au même moment dans le département. Les élèves en classes d'examen sont donc mis en conditions pour affronter les épreuves de fin d'année.
G.A.
Source : Pexels
Grâce à internet, il est désormais plus facile pour les consommateurs de savoir si une entreprise offre ses services ou vend ses produits à un tarif avantageux. Comme il est parfois très long d'analyser de fond en comble chaque concurrent, certaines plateformes ont pour vocation de comparer les différentes offres sur le marché. Nous vous avons préparé un panorama de ce que la comparaison en ligne peut vous offrir de mieux.
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Comparer les prix des hôtels béninois
Source : Pixabay
Que ce soit pour effectuer un voyage d'affaires ou encore pour partir en vacances, vous serez probablement appelé à louer une chambre d'hôtel si vous devez vous éloigner de votre domicile. Pour éviter de mauvaises surprises, il est recommandé de s'y prendre le plus tôt possible et de passer au peigne fin toutes les établissements où vous devez vous rendre. Certains sites internet se spécialisent dans la comparaison des hôtelset permettent aux Béninois de vérifier plusieurs informations, comme le taux de satisfaction des visiteurs ainsi que le prix des chambres proposées. Il suffit d'indiquer la date à laquelle vous comptez prendre possession de la chambre et celle où vous désirez quitter l'hôtel. Une fois ces informations fournies, le comparateur en ligne s'occupera de faire défiler toutes les options qui s'offrent à vous.
Explorer virtuellement toutes les agences avant de louer un véhicule au Bénin
Les sociétés spécialisées dans la location de voiture, comme toutes les entreprises, doivent fixer leurs prix en fonction de l'offre et la demande. Des plateformes comparant les nombreuses agences qui louent des automobiles au Bénin permettent donc aux consommateurs de consulter différentes options qui s'offrent à eux et ainsi de prendre une décision éclairée. Plusieurs Béninois utilisent ces interfaces non seulement pour gagner du temps, mais aussi pour avoir l'esprit tranquille avant de prendre la route.
En somme, les plateformes spécialisées dans la comparaison en ligne ne cessent de gagner en importance dans le monde de la consommation. Alors qu'elles sont présentes dans l'industrie du jeu, de l'hôtellerie et de la location de voiture, elles pénètrent graduellement tous les secteurs inhérents à notre consommation...,
La présidente du Comité national des revendeurs, vendeurs et artisans du Bénin (CO.NA.RAB), Thérèse Waounwa, à la tête d'une manifestation des femmes a été interpellée ce mardi 09 avril 2019 à la Bourse du Travail de Cotonou.
Selon les informations, la manifestation n'a pas encore commencé avant que les éléments de la Police ne débarquent sur les lieux. ‘'Non à la vie chère, Patrice Talon : le Peuple a faim“, peut-on lire sur des banderoles.
Depuis la semaine passée, l'opposition politique a lancé un appel à la mobilisation des populations contre des élections exclusives au Bénin. Des manifestations ont été enregistrées dans plusieurs contrées du pays et la Police Républicaine a procédé à de nombreuses arrestations.
A en croire les autorités policières, tous ceux qui ne se soumettront pas aux règlements en matière d'organisation des manifestations risquent de tomber sous le coup de la loi.
En effet, la loi 2018-16 portant code de procédure pénale en République du Bénin stipule en son article 237 que l'attroupement armé ou non armé est interdit sur les voies publiques sans autorisation préalable.
Akpédjé AYOSSO
Un hôpital situé à Akpakpa est assigné en justice pour une affaire de trafic d'organes. Selon le récit des faits, le nommé H. J. J., décédé le 1er février 2019 à 7 heures est déposé à la morgue dudit hôpital. Après le retrait du corps, la famille du défunt au moment des rituels d'avant inhumation a découvert que leur fils avait été éventré. Une étrange entaille qui a fait croire aux parents du défunt, à un possible vol d'organe. Saisi d'une plainte contre l'hôpital, le parquet de Cotonou a commis un médecin légiste pour faire la lumière sur l'affaire. Les résultats de l'expertise médicale sont attendus ce mardi 09 avril au tribunal où les deux parties sont convoquées pour une deuxième fois.
Dans ce dossier, la famille du défunt accuse trois travailleurs de la morgue de l'hôpital d'avoir trafiqué les organes de leur fils défunt. Des sources proches du dossier informent que la famille veut savoir pourquoi le défunt a été éventré au cours de son entretien à la morgue de l'hôpital à Akpakpa.
F. A. A.
110 agents fictifs recrutés pour le compte de l'Etat viennent d'être dévoilées par l'audit réalisé dans certains ministères par le gouvernement béninois. Ces agents sont pour la plupart dans l'enseignement secondaire et encaissent leurs salaires et indemnités au même titre que ceux de l'Etat.
Selon les informations, celle qui se charge de leur recrutement est une fonctionnaire du Ministère de l'économie et des finances. Cette dernière intervient dans un autre ministère en tant que régisseur. Elle a pu recruter des hommes et des femmes dans la fonction publique qui n'ont pris part à aucun concours. Mieux, ces derniers ont en leur possession les fiches de paie régulièrement annotées et perçoivent leurs salaires et indemnités.
Ces agents au nombre de 110 ont été conduits devant le procureur spécial de la CRIET par la police républicaine. Leur comparution devant le procureur spécial va permettre de situer les responsabilités de chacun dans cette affaire.
A l'éclatement de cette fraude, le cerveau de la bande a voulu étouffer l'affaire en proposant à ses collaborateurs et certains réseaux d'informations, la somme de 90.000.000 FCFA. Ces derniers n'ont pas accédé à l'offre et ont opté pour la voie de dénonciation.
Akpédjé AYOSSO
Par une correspondance en date du 04 avril 2019, dont l'objet porte sur approvisionnement en carburant auprès des stations privées, le Ministre de l'Economie et des Finances, Romuald Wadagni a autorisé à titre exceptionnel les ministres à pourvoir en produits pétroliers leurs structures sous tutelle. Le Ministre justifie son autorisation par « les difficultés qu'éprouve la Société Nationale de commercialisation des Produits Pétroliers (SONACOP) à satisfaire sa clientèle depuis un moment ».
La même note précise que cette autorisation est la réponse aux diverses sollicitations adressées à son cabinet au regard de leurs difficultés à s'approvisionner dans les stations de la SONACOP. Cette autorisation à titre exceptionnel relative à l'exercice 2019 permet l'acquisition à hauteur de 75% de leurs dotations auprès des stations privées. Et pour cause, le Ministre des finances réserve, à titre préférentiel 25% de ces mêmes dotations aux stations de la SONACOP pour les carburants et lubrifiants dans le cadre de la mise en œuvre des activités inscrites dans les Plans de Travail Annuels respectifs, au titre du budget 2019. La correspondance du ministre des finances à ses collègues annule toutes dispositions antérieure, indique la correspondance.
G.A.
Le corps du célèbre photojournaliste béninois, Bob Assani Chakouri, a été enterré ce mardi matin au cimetière musulman de Pk 14, après une cérémonie de prières à la mosquée centrale de Zongo, à Cotonou.
Il a rendu l'âme dans l'après-midi de ce lundi 8 mars 2019, à l'hôpital de Mènontin où il a été conduit pour des soins. Selon les informations, ce décès tragique serait dû à un AVC (Accident cérébro-vasculaire).
Bob Chakouri est l'un des plus ancien et expérimenté de la presse sportive béninoise. Accro du sport roi, il a démontré ses talents à travers ses reportages lors des grandes rencontres sportives aussi bien au Bénin, en Afrique que hors du continent.
G.A.
Un atelier de formation juridique sur la piraterie et la criminalité maritime en faveur des experts juridiques du Bénin se tient du 08 au 10 avril 2019 à l'hôtel Golden Tulip à Cotonou. Il est organisé par le bureau régional de l'ONUDC, par le biais de son Programme Mondial de lutte contre la Piraterie et la Criminalité Maritime (GMPC), avec le soutien financier de l'Union Européenne dans le cadre du projet SWAIMS (Appui à la Stratégie Maritime Intégrée de l'Afrique de l'Ouest).
Présidée par le Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et de la Législation, Me Séverin Maxime QUENUM, la cérémonie d'ouverture a connu la présence du Représentant résident du Système des Nations-Unies au Bénin, Monsieur Siaka COULIBALY, du Représentant de l'Union Européenne, des représentants de l'Ambassade de France, de Belgique, d'Allemagne, des Pays-Bas et des États-Unis d'Amérique.
" L'atelier a pour but de renforcer les capacités des organes de la Police judiciaire, des Juges et Procureurs, également des officiers de Police judiciaire qui sont amenés à lutter contre la piraterie maritime", a souligné l'Expert ONUDC. Selon M. Benoît LE GOAZIOU, plusieurs ateliers ont été organisés par l'ONUDC au cours des années précédentes. Ceux-ci dira-t-il, ont permis la formation de 130 magistrats sur les sujets légaux et la mise en place de réunions de coordinations.
Le Représentant résident du Système des Nations-Unies au Bénin explique que la criminalité maritime et la piraterie constituent des préoccupations majeures qui impose des actions inhérentes de tous les pays du golfe.
Les évaluations et missions effectuées par l'ONUDC montrent que dans la sous-région ouest africaine, très peu de pays possèdent les dispositions législatives et juridictionnelles encadrant l'infraction, mais aussi de capacité pour entreprendre des poursuites judiciaires à l'encontre des pirates", a évoqué l'expert. L'atelier permettra aux participants selon le Représentant de l'Union Européenne, d'échanger sur les bonnes pratiques et de développer un savoir-faire adapté au contexte béninois afin de jeter les bases d'une coordination future des efforts.
Le Ministre Séverin Maxime QUENUM, a indiqué que le Bureau Maritime International (BMI) signale que les attaques de pirates en mer ont progressé dans le monde, allant de 180 en 2017 à 201 attaques en 2018. Il indique que les États qui sont dans la zone du Golfe de Guinée ont résolu de conjuguer leurs efforts à lutter contre les actes de piraterie et de vols à mains armées au moyen d'une action concertée, notamment l'instauration de patrouilles bilatérales ou régionales. Pour y parvenir, il faudra aller vers l'adoption de législations et de réglementations communes, a-t-il souligné.
Le ministre de la justice pense que " pour une mise œuvre efficace de ces instruments internationaux, il importe que les praticiens, au niveau de chaque État, soient bien outillés. C'est ce qui justifie la tenue du présent atelier dont il n'est pas nécessaire d'indiquer la pertinence, car elle va de soi ". Saluant les efforts du gouvernement, le Garde des Sceaux demande aux participants de prêter une attention studieuse aux contenus des modules de formation qui seront présentés.
G.A.
La femme de l'ancien maire de Cotonou a été relaxée après son interpellation, ce lundi 8 Avril 2019, à l'aéroport d'Orly à Paris. Mme Myriam Soglo aurait été relaxée compte tenu de sa nationalité française.
L'épouse de Léhady Soglo se rendait aux obsèques de son feu père à Dakar, au Sénégal.
Selon les informations, son interpellation fait suite à un mandat d'arrêt international émis par le Bénin contre elle pour « obstruction à une décision de justice et outrage à officier de police ».
Le 28 juillet 2017, après la suspension de son mari Léhady V. Soglo de ses fonctions de maire de Cotonou par l'autorité de tutelle pour mauvaise gestion, des agents de police avaient été empêchés d'accéder au domicile de ce dernier alors qu'ils allaient procéder à une perquisition.
Ce qui est perçu comme une obstruction à l'enquête. Un mandat d'arrêt international avait été lancé contre les mis en cause.
La police française lui aurait même conseillé de ne pas effectuer le voyage pour ne pas être arrêtée à Dakar où le mandat pourrait avoir plein effet.
D. M.
En prélude à la campagne électorale dans le cadre des élections législatives du 28 avril prochain, la Haute autorité de l'audiovisuel et de la communication (Haac) a procédé au tirage au sort ce lundi 8 avril 2019, du passage des partis en lice sur les organes d'État à savoir : ABP, ORTB, Radio Alafia et le quotidien La Nation.
Au terme de l'opération, l'ordre de passage des partis politiques sur les organes de service public se présente comme suit :
Télévision nationale : l'Union Progressiste en première position suivie du Bloc Républicain ;
Radio nationale : l'Union Progressiste en première position suivie du Bloc Républicain ;
Agence Bénin Presse (ABP) : l'Union Progressiste en première position suivie du Bloc Républicain ;
Quotidien La Nation : Bloc Républicain en première position suivi de l'Union Progressiste ;
Radio Alafia : Bloc Républicain en première position suivie de l'Union Progressiste.
Ce tirage au sort est organisé conformément aux dispositions de l'article 19 de la décision N°19-021 du 04 avril 2019 portant réglementation de l'accès aux médias publics pendant la campagne médiatique des élections législatives du 28 avril 2019.
A cette occasion, le président de la Haac, Adam Boni Tessi, a observé que c'est la première fois depuis le Renouveau démocratique que des élections législatives auront lieu sans une flopée de partis politiques.
Le nombre réduit de partis politiques selon lui, n'est pas synonyme d'absence de risques. Il a invité les responsables des partis politiques en compétition à œuvrer pour la paix et la cohésion sociale.
F. A. A.
Le président maire Nicéphore Soglo a au cours d'une déclaration ce lundi 8 avril 2019, fait part de sa lecture de la situation sociopolitique. Aussi appelle-t-il à ce que chacun reste calme.
Selon l'ancien président Soglo, « En ces moments délicats pour notre jeune démocratie, je vous invite tous au calme et à la maturité ». Il rappelle que « nous sommes tous des guerriers. Car pendant quatre siècles, la traite négrière a vidé notre continent de cent millions d'hommes, de femmes et d'enfants ». L'ancien maire de Cotonou pense que « Des criminels, des nazis avant l'heure, venus d'Europe Occidentale, après avoir exterminé les Indiens d'Amérique et confisqué leurs terres, ont soumis la plus grande partie du continent africain à un véritable combat de gladiateurs ; cela leur a procuré les bras et les intelligences qui leur ont permis de bâtir notamment le Château de Versailles (...) ».
« Pour l'heure, on sort les chars pour un ‘'oui'' ou pour un ‘'non''. C'est un manque de sang-froid, et un signe de fébrilité », selon lui. Nicéphore Soglo estime que, « l'armée n'est ni un jouet, ni un épouvantail. Elle est un rempart contre l'invasion étrangère ». Il rappelle qu'il s'agit de « l'outil le plus précieux de ces prestigieux guides que sont nos héros Bèhanzin, Bio Guéra et Kaba. Mais l'armée est aussi le creuset de toutes les composantes de la nation dont elle perçoit la respiration. Il faut donc la manier avec précision et responsabilité ». L'ancien président de la République souligne que « Actuellement dans le monde entier des femmes et des hommes manifestent plus ou moins pacifiquement pour réclamer leurs droits et exprimer leurs aspirations ». Aussi pense-t-il que « Les événements en cours dans notre pays, alors que l'on persiste dans l'erreur et dans l'horreur ne sont que le signe d'un manque de maturité et de vision ». Confiant qu'il est nécessaire d'organiser les élections inclusives, il indique qu'il « est manifeste qu'il n'y aura d'élections crédibles et pacifiques au Bénin que si tous les citoyens riches ou pauvres y participent librement ». Pour lui, « C'est la simple application de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et du Citoyen : Liberté, Egalité, Fraternité ».
Il propose de revenir « aux lois qui ont permis l'élection pacifique de Patrice Talon en 2016 sans qu'il soit besoin de toucher à la constitution de 1990 » et à « l'examen dans les meilleurs délais de la proposition de Monseigneur Ganyé, d'une loi d'amnistie en faveur de nos compatriotes actuellement en exil sans oublier les prisonniers politiques ».
G.A.