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24 Heures au Bénin

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Le siège de la RB sous surveillance policière

Mon, 04/15/2019 - 13:55

Le siège de la RB a été placé très tôt ce lundi matin sous surveillance policière. Les forces de sécurité auraient eu vent de manifestations non autorisées en cette période de campagne pour les élections législatives du 28 avril prochain. Depuis quelques jours, les banderoles apposées au fronton du bâtiment Vidolé portant l'inscription ‘'Siège national de la Renaissance du Bénin'' sont remplacées par ‘'Siège national de la Résistance''. Il n'en fallait pas plus pour alerter les forces de sécurité. Au nombre des mesures prises très tôt ce matin, la voie passant devant le siège et menant au stade Général Mathieu Kérékou a été fermée pendant un moment à la circulation, occasionnant des embouteillages dans les deux sens.
Le siège de la Renaissance du Bénin a changé de nom suite à l'exclusion des partis de l'opposition des législatives du 28 avril pour ‘'non-conformité'' de leurs dossiers.
Actuellement, un dispositif d'agents de la police républicaine est déployé sur les lieux pour éviter des troubles à l'ordre public.

D. M.

Categories: Afrique

L'UP lance la campagne électorale à Parakou

Mon, 04/15/2019 - 12:44

Le bureau exécutif national de l'Union Progressiste a lancé officiellement ce samedi 13 avril 2019 à Parakou, la campagne électorale pour les législatives du 28 avril prochain. L'événement a connu la présence des leaders du parti et un grand nombre des militants.

Bruno Amoussou, président de l'Union Progressiste, lors de cette rencontre a invité les militants à faire un bon choix. « Nous sommes venus pour vous demander d'aller voter le 28 avril prochain. Depuis quelques temps nous avons réfléchi à la situation de notre pays et nous avons constaté que si un certain nombre de chose n'arrive pas à se faire c'est parce que l'organisation politique que nous avons n'était pas convenable », a déclaré Bruno Amoussou. Pour ce dernier, il n'y a aucun médicament pour améliorer la gouvernance au Bénin. Après réflexion, il ressort que « les partis politiques bien organisés, bien structurés qui encadrent le pays ce sont les députés, c'est le Parlement, animé par des partis solides qui peuvent être le véritable contre-pouvoir du pouvoir exécutif ».
Les militants de ce parti politique de la mouvance présidentielle comptent œuvrer véritablement en vue d'obtenir le plus grand nombre de siège pour la 8 ème mandature.
« Près de 700 militants, candidats titulaires suppléants, membres du bureau politique, membres fondateurs et particulièrement les militants des trois arrondissements de Parakou me charge de vous dire haut et fort qu'ils n'auront même pas besoin de porter des gangs pour rentrer sur le ring pour ce combat afin de ramener des députés en quantité et en qualité, capables de contrer toute manœuvre tendant à plomber la mise en œuvre du PAG », a affirmé Souley Sabi Moussa, président du comité d'organisation de l'Union Progressiste
En conséquence, poursuit-il, « ils voudraient vous entendre entre autres sur les points ci-après : notre comportement de combattant sur le terrain à partir de cet instant, nos armes pour un combat dure et pacifique ».
Les candidats titulaires sur la liste de l'Union Progressiste dans la 8ième circonscription électorale promettent mettre en œuvre les voies et moyens pour une grande victoire au soir du 28 avril.
« Vos premiers candidats aux législatives s'activent et vous promettent la victoire dans un contexte particulier, marqué par la méfiance, la suspicion, les invectives de tout genre, l'hostilité, les appels à la désobéissance civile, la révolte, l'insurrection la mutinerie », a confié Mariam Chabi Talata, Porte-Parole des candidats de l'Union Progressiste. Pour cette dernière « la particularité du contexte de la campagne qui est la nôtre impose une stratégie ciblant à la fois, nos adversaires légaux et légitimes et ceux qui ont échoué à le devenir ».
La cérémonie a pris fin par une caravane qui a démarré du lieu de lancement de la campagne pour s'achever au siège dudit parti dans la ville de Parakou.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Nasser Bourita convie Pretoria à un nouveau modèle de coopération interafricaine

Mon, 04/15/2019 - 12:14

Dans une interview accordée à l'hebdomadaire sud-africain, The Sunday Times, le dimanche 14 avril 2019, Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, appelle l'Afrique du Sud à travailler avec le Maroc pour l'émergence d'un nouveau modèle de coopération interafricaine.

« Au lieu de continuer dans une situation d'impasse, le Maroc et l'Afrique du Sud doivent travailler ensemble pour développer un modèle de coopération interafricaine et de coopération sud-sud, » a confié Nasser Bourita car ajoute-t-il ces pays constituent deux importantes économies en Afrique et représentent deux plateformes d'entrée dans le continent.
Le chef de la diplomatie du Royaume chérifien cite comme principaux domaines de coopération entre les deux pays, le développement de la Zone de libre-échange africaine et le transport aérien.
Nasser Bourita rappelle que le Maroc a apporté son soutien à la lutte du peuple sud-africain contre le régime de l'Apartheid.
Selon lui, le leader Nelson Mandela avait été accueilli dans le Royaume depuis le début des années 1960.
Pour le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, le Maroc et l'Afrique « ne doivent normalement pas avoir des problèmes bilatéraux », vu leurs positions géographiques. « Nous ne partageons pas les mêmes frontières, nous n'avons pas de problèmes territoriaux », a-t-il affirmé.
Les problèmes qui bouleversent les relations entre les deux pays, poursuit le ministre, découlent de la décision de Pretoria de « prendre position sur une question qui concerne une région située à des centaines de kilomètres, une position qui va à l'encontre de celles de l'ONU et de l'Union africaine (UA) ».
Le ministre déplore la décision de l'Afrique du Sud d'abriter, les 25 et 26 mars dernier au siège de son ministère des Relations internationales, une conférence de soutien aux séparatistes du polisario.
La conférence tenue sous l'initiative de la Communauté de développement d'Afrique australe (SADC) s'affile à contre-pied au processus onusien qui consiste à trouver une solution au différend régional au sujet du Sahara marocain.
Le ministre souligne que l'Afrique du Sud, étant membre de la communauté internationale, a l'obligation d'aider dans cette optique. « Normalement, si vous êtes un pays qui œuvre dans le cadre de la communauté internationale, vous devez aider sans préjugé et sans se ranger du côté d'une partie », a-t-il estimé.
« L'Afrique du Sud a choisi une autre voie », regrette Nasser Bourita, qui notifie que les paramètres d'une solution au conflit relative à l'intégrité territoriale sont nettement fixés dans le cadre de l'Onu, qui appelle à un règlement réaliste, pragmatique, durable et fondé sur le compromis.
« En Palestine, l'Onu a adopté une résolution appelant à une solution à deux Etats. Au sujet du Sahara, il s'agit d'un processus politique en vue de trouver un règlement avec l'Algérie », a clarifié le ministre pour qui la question du Sahara ne doit pas être comparée à la situation au Moyen-Orient.
Donnant l'exemple d'Israël dont la présence dans les territoires palestiniens est mondialement reconnue comme une occupation, M. Bourita a lancé un défi à l'endroit des frères en Afrique du Sud de « trouver une seule résolution onusienne qui qualifie la présence du Maroc au Sahara comme une occupation ».
« Si l'Afrique du Sud veut jouer un rôle honnête, elle doit reconnaître ces deux positions différentes l'une de l'autre », ajoute le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Il indique que la conférence ministérielle africaine sur l'appui de l'UA au processus politique des Nations-Unies sur le différend régional au sujet du Sahara marocain, visait à montrer que les pays africains soutiennent la position du Maroc.
Le ministre précise que la conférence de Pretoria ne devait pas être saisie comme une référence de la position africaine.
La conférence de Marrakech a également révélé que la rencontre de Pretoria était un moyen de diviser l'Afrique. M. Bourita rappelle de ce fait que le consensus retenu lors du 31è sommet de l'UA à Nouakchott, a consacré l'exclusivité de l'Onu sur la question du Sahara, le soutien et l'accompagnement que l'UA doit apporter au processus onusien.
« Qui divise l'Afrique ? Qui a décidé que ceux qui s'opposent au Maroc devaient se rencontrer ? », s'est interrogé le ministre avant d'ajouter : « Notre message était de dire que l'unité était à Marrakech et que la division était à Pretoria ».
Selon le Sunday Times vu ce contexte, les efforts du Maroc ont été couronnés de succès dans la mesure où la conférence de Marrakech a connu la participation de 37 pays africains contre 24 lors de la conférence de Pretoria, y compris des pays comme Cuba, Venezuela et Nicaragua.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Athiémé : Les populations fuient l'eau des forages pour les marigots

Mon, 04/15/2019 - 10:29

L'eau est source de vie dit-on. Mais dans le village de Tchicomey, situé dans la commune d'Athiémé, il est difficile d'avoir accès à l'eau potable, malgré le forage aménagé par la mairie. Certaines populations préfèrent toujours consommer l'eau du marigot. Les raisons sont diverses et variées.

Voir en ligne : Athiémé : Les populations fuient l'eau des forages pour les marigots
Categories: Afrique

La révolution des jeux vidéo prend corps au Bénin

Mon, 04/15/2019 - 09:52

Sous l'initiative de Tania Okanla, cadre à l'Agence pour le développement du numérique, le Bénin a connu son premier hackathon en fin mars 2019. Avec une vingtaine de participants, les développeurs béninois ont relevé le défi d'inventer en moins de 24 heures un jeu vidéo éducatif sur mobile.

Le terme de hackathon est la contraction de "hack" (pirater) et de "marathon". Dans l'hémisphère nord, plusieurs concepteurs se rassemblent pour faire de la programmation informatique. Mais en Afrique, aucune de ces actions ne s'observent. Tania Okanla, initiatrice de l'événement hackathon qui s'est déroulé à Cotonou en mars dernier se bat pour que le Bénin entre dans la marche. « Socialement, le jeu n'est perçu que comme une distraction, or c'est un secteur d'avenir », explique la passionnée des consoles de jeux et cadre à l'Agence pour le développement du numérique.
Selon le site Newzoo, spécialisé dans les données sur le jeu vidéo, le secteur a généré 138 milliards de dollars et occupe ainsi la première place devant le cinéma et la musique.
La part du continent africain dans ce marché, n'est évalué qu'a 1%.
« C'est l'occasion de produire des jeux qui parlent de l'Afrique, qui sortent des clichés et des stéréotypes qu'on voit dans les productions occidentales. On a beaucoup de choses à dire ! », a confié Patrice de Souza, l'un des participants au hackathon de Cotonou rencontré par l'AFP.
Le jury du hackaton sidéré par la qualité du scénario et la créativité a récompensé parmi d'autres. Il s'agit par exemple du jeu de course qui se joue dans la peau d'une Amazone, à l'image des guerrières du Dahomey, et le jeu de Zémidjans.
Selon Tania Okanla, la révolution des jeux vidéo au Bénin va se faire sur mobile car, « L'accès s'est démocratisé, 90% des Béninois ont un portable. Et à la différence des jeux sur console et PC, ça ne demande pas une technologie très poussée ». Dans cette dynamique, il est nécessaire pour les développeurs que le secteur privé investisse dans le "gaming" africain.
Concernant la formation, des antennes françaises se mettent déjà en place au Bénin. En février 2019, une franchise de l'école française Epitech a ouvert à Cotonou. Aussi, l'école du design de Nantes (ouest de la France) a-t-elle pour projet d'installer une antenne dans la capitale économique béninoise.
« Le jeu vidéo, c'est plein de métiers, énormément d'opportunités. L'Afrique a son rôle à jouer ! », estime Sidick Bakayoko, organisateur d'un Festival de l'électronique et du jeu à Abidjan (le FEJA).
Le Bénin pourrait désormais se faire une place dans ledit secteur.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Le Bloc Républicain lance son turbo

Mon, 04/15/2019 - 09:46

Les membres du Bloc Républicain de la 12ème ont officiellement lancé les hostilités pour la campagne pour les législatives.
David Gbahoungba, Vincent C. Acakpo, Egy Sossou, Reine Natabou , Marcellin Tovignon et Sébastien N'dedji sont allés à la rencontre les électeurs de Lalo. Ceci au cours d'une grande sensibilisation de masse tenue à Lokogba et Adoukandji.
Dans leur déclaration, ils appellent les militants à envahir le terrain à travers le grand joker. "Nous candidats sur la liste du cheval gagnant, invitons nos militants et sympathisants à cultiver la paix sur le terrain. (...) Nous rassurons que la victoire est de notre côté grâce à leurs efforts", ont-ils unanimement souhaité. "Étudiants, Jeunes leaders, femmes amazones , braves hommes , têtes couronnées, pasteurs, ... du Couffo, sont tous appelés à baliser le terrain en faveur du Bloc Républicain. Étaient aussi de la partie, Pascal Essou, Casimir Sossou, Gilbert Djokess Dake, Léandre Ahouaga et Justin Adanmayi. Ils sonnent tous la mobilisation pour la victoire du BR dans la circonscription électorale.
Ainsi démarre la campagne électorale dans le Couffo avec la mobilisation pour le cheval gagnant dans la douzième circonscription électorale.

G.A.

Categories: Afrique

Mathieu Adjovi allume le flambeau de l'Union Progressiste

Mon, 04/15/2019 - 09:43

Mathieu Gbèdolo Adjovi et les ténors de l'Union Progressiste (UP) ont lancé la campagne pour les législatives par un géant meeting à la place Fort français Ouidah ce dimanche. Ce rassemblement a connu la présence de plusieurs cadre, personnalités et têtes couronnées.

La forte présence de la population de Ouidah témoigne de l'envergure de la mobilisation. Tous ont promis de l'envoyer à l'hémicycle. Membre de l'UP, Bertrand Adjovi a fait cas des efforts fournis par la majorité parlementaire des députés pour l'organisation d'un scrutin inclusif.
Le candidat des élections législatives de 2019, Mathieu Gbègblodo Adjovi invite toute la population de Ouidah à suivre le processus électoral pour développoopement de la commune de Ouidah et du pays.
Ce premier meeting de lancement de la campagne par le candidat a connu la présence du préfet de l'Atlantique Jean Claude Codjia, du conseiller spécial à la présidence Joanès Dagnon, du ministre Irénée Koupaki, du ministre Aurélien Agbénonci.
Le maire d'Allada, Mme Anne Adjaï Cica, le DG FNEC Appolinaire Gnanvi et Alapini Maximin ont aussi honoré de leur présence la cérémonie pour la victoire de l'Union progressiste.
G.A.

Categories: Afrique

Les étudiants donnent carte blanche à Gbadamassi et Adambi

Sun, 04/14/2019 - 22:00

Le député Rachidi Gbadamassi et le ministre des mines, Samou Séïdou Adambi étaient à l'Université de Parakou ce samedi 13 avril 2019 pour la campagne pour le scrutin législatif du 28 avril prochain. Vénus nombreux à cette rencontre, les étudiants n'ont pas marchandé leur soutien à ces deux leaders du Bloc Républicain de la 8ème circonscription électorale. Ils ont réaffirmé leur détermination à les accompagner jusqu'à la victoire au soir du 28 avril.
Avant l'étape de l'Université, l'équipe de campagne du Bloc Républicain était au contact des élus locaux de la commune de Parakou.
F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Le Procureur échange avec les OPJ sur les infractions en période électorale

Sun, 04/14/2019 - 20:01

Le Procureur de la République près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a tenu le vendredi 12 avril 2019, jour du démarrage de la campagne électorale, une rencontre avec les officiers de police judiciaires en charge des commissariats des 13 arrondissements de Cotonou et des Unités spécialisées de la Police Républicaine de la ville de Cotonou. Encadré de ses substituts, le procureur s'est entretenu avec les hommes en uniforme sur les infractions en période électorale et les stratégies à mettre en place en vue de la préservation de la paix.
Le Procureur de la République, Mario Elonm Mètonou a relevé l'importance de la tenue de cette rencontre qui intervient à une période sensible du fait de la tenue des élections législatives le 28 avril prochain. D'après lui, ces élections les mettent face à leurs responsabilités d'hommes de lois et d'agents de l'ordre public.
La réunion a pour but d'échanger sur les dispositions légales et pratiques qui sont déjà prises et celles à envisager pour sortir de ces élections sans anicroche.
Le procurekur indique que les hommes en uniformes et ceux chargés de l'application des lois de la République ont le devoir de se serrer les coudes en vue de la réussite de leurs missions.
Antoine Abévi, le 3ème Substitut du Procureur de la République a exposé les infractions avant l'ouverture et pendant la campagne électorale.
Avant l'ouverture de la campagne électorale, les infractions sont entre autres : la propagande pouvant influencer ou tenter d'influencer le vote 06 mois avant tout scrutin et jusqu'à son terme, l'utilisation des moyens, biens de l'Etat ou des sociétés, offices et institutions d'État à des fins de propagande pendant la période interdite.
Selon Antoine Abévi, lors de la campagne électorale, aux heures de service, il est interdit à tout agent public de distribuer des bulletins, circulaires ou autres documents de propagande et de porter ou d'arborer des emblèmes ou des signes distinctifs des candidats au cours de ses heures de service, la corruption active ou passive au vote ; l'empêchement de faire campagne ; la propagande anti-vote, les manifestations culturelles ou traditionnelles publiques restrictives des libertés pendant la période électorale, le soutien électoral par un agent chargé d'un Ministère de service public, le soutien électoral par autorités non élues de l'administration territoriale et enfin le dépassement des dépenses de campagne.
Quant aux infractions pendant les élections, le magistrat Antoine Abévi a mentionné l'omission de retrait des objets de propagande dans les délais légaux avant le vote, le retard ou empêchement des opérations de vote, le retard dans le démarrage du scrutin par membres Cena ou membres poste de vote, l'omission de réception des réclamations par le président de poste de vote et enfin la soustraction ou détournement de suffrages.
Les infractions élections sont entre autres : le remplissage des procès-verbaux de déroulement du scrutin et feuilles de dépouillement, le défaut de signature des procès-verbaux de déroulement du scrutin et feuilles de dépouillement, la délivrance de procès-verbaux de déroulement du scrutin et/ou de feuilles de dépouillement non conformes aux résultats du scrutin, la falsification des résultats électoraux, l'enlèvement ou destruction des procès-verbaux ou de tous documents électoraux, la transmission tardive de cantines des résultats de scrutin à la Cena et enfin le défaut de dépôt de compte de campagne.
Selon le magistrat, ces infractions sont punies à des peines d'emprisonnement ferme, des amendes voire une inéligibilité sur une période donnée.
Selon le Directeur départemental de la Police Républicaine, Sédou Houndé toutes les dispositions sécuritaires sont prises pour le bon déroulement des prochaines élections législatives.
Invitant les officiers de police judiciaire à œuvrer pour la préservation de la paix, le Procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou, Mario Elonm Mètonou a informé que le parquet de Cotonou sera ouvert même les week-ends pour la bonne tenue des élections.

Akpédjé AYOSSO

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« Le choix des deux blocs relève de l'application pure et simple de la loi » (Mme Baba Moussa)

Sun, 04/14/2019 - 16:44

Au cours d'une séance d'échanges avec les militants de la 8ème circonscription électorale en fin de semaine écoulée, la candidate du Bloc Républicain, Mariama Baba Moussa a souligné que le choix des deux blocs aux législatives 2019, relève de l'application pure et simple de la loi. Pour elle, à l'exception des autres partis en lice, seuls le Bloc Républicain et l'Union Progressiste ont pu être en règle vis à vis des exigences du nouveau code électoral, adopté à l'unanimité à l'Assemblée nationale.
La candidate a expliqué de long en large aux militants, les tractations menées par le chef de l'Etat Patrice Talon en vue d'un consensus pour l'organisation des élections inclusives.
Des tractations qui malheureusement se sont soldées par le statu quo au parlement du fait de la volonté manifeste de l'opposition à faire échec au consensus tout au long des débats.
Dans ce contexte, Mariama Baba Moussa après avoir notifié à ses militants que seuls les blocs Union Progressiste et Bloc Républicain sont en règle pour participer aux élections, les a exhortés à aller massivement voter le 28 avril prochain, dans le calme et la quiétude.
Satisfaits des échanges avec l'amazone de la 8ème circonscription électorale, les militants ont jugé cette rencontre nécessaire pour éviter de tronquer les informations.

F. Aubin AHEHEHINNOU

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Un mort et un blessé grave dans un accident à Sèkandji

Sun, 04/14/2019 - 13:36

Un accident de circulation survenu ce vendredi 12 avril 2019, a fait un mort et un blessé grave à Sèkandji dans la commune de Sèmè-kpodji.
Selon les témoins du drame, deux motocyclistes n'ayant pas respecté le code de la route se sont retrouvés sous un camion en déplacement. Sur place, l'un d'entre eux est passé de vie à trépas. Le second a été conduit d'urgence à l'hôpital par les sapeurs pompiers qui se sont vite déployés sur les lieux.
F. A. A.

Categories: Afrique

Gal Mathieu Boni reconduit à la tête des militaires retraités

Sun, 04/14/2019 - 01:18

Le général de division Mathieu Amoussa Boni vient d'être reconduit à la tête de l'Amicale des militaires retraités du Bénin (Amreb), au terme des travaux de la 3ème Assemblée générale élective.
Fier de la confiance que ses pairs ont placée en lui, Mathieu Amoussa Boni dit mesuré l'importance de la mission qui lui a été confiée. Il a promis continuer le plaidoyer auprès des autorités actuelles afin de les amener à satisfaire aux besoins justes et légitimes des militaires retraités du Bénin.
Evoquant quelques besoins de l'Amreb, il a insisté notamment sur l'amélioration de la pension de certains militaires non gradés dont le montant est en dessous du SMIG (Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti), et l'apurement de l'ardoise des dus non encore payés aux ayant droits.

Présent aux travaux de cette Assemblée générale élective, le Colonel Montan Kérékou, directeur de cabinet du ministre de la défense nationale a rassuré les militaires retraités de la disponibilité du ministère et du haut commandement militaire, à œuvrer pour la satisfaction de leurs causes.
Les travaux de cette Assemblée générale élective ont été également l'occasion pour les participants, de procéder à l'étude et à l'amendement des statuts et règlement intérieur de l'organisation, et d'apprécier le bilan d'exercice présenté par le bureau exécutif national sortant de l'Amicale.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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« Nous nous trouvons un peu au début de la révolution béninoise » (Robert Dossou)

Sat, 04/13/2019 - 20:31

Suite à la sortie médiatique de Patrice Talon, président de la République, ce jeudi 11 avril 2019, où il s'est prononcé sur la situation de crise préélectorale que traverse le Bénin depuis des semaines, des réactions sont suscitées de part et d'autres.
Me Robert Dossou, ancien président de la Cour constitutionnelle dans un entretien accordé à Afrik Chrono Tv pense que le Chef de l'Etat a assumé la situation actuelle.

« Personnellement, j'ai été satisfait par l'interview du chef de l'Etat parce que après les petites précautions qu'il a prises au début, globalement l'entretien montre qu'il assume la situation actuelle ; ça montre que les éléments qui s'étaient révélés à nous au travers de certaines lois qui ont été votées se confirment », a affirmé Me Robert Dossou.
Pour l'ancien président de la Cour Constitutionnelle, Patrice Talon a prouvé que son projet en tant que chef de l'Etat se déroule.
« Les lois qui se sont succédées, notamment le code électoral, la charte des partis politiques, la loi sur le conseil supérieur de la magistrature, la loi sur le droit de grève ; toute cette série de lois participe d'un projet bien pensé, ordonné qui se tient, et qui n'est non pas le projet de x ou de y ; mais le projet du chef de l'Etat. (...) Moi j'en suis content. Il n'a pas fait de dérobade. C'est ce qu'il veut, c'est ce qu'il a intégré à son programme », a-t-il expliqué.
Me Robert Dossou a l'impression que c'est un programme qui détricote, « ce que nous avons fait depuis notre indépendance en 1960 pour construire patiemment à coup d'épreuves (...) ce que les uns ou les autres ont enduré pour que tout doucement nous arrivons à l'Etat de droit ».

« Nous ne sommes plus en démocratie (...)››

« L'Etat de droit et la démocratie ; toute la question est là. Aujourd'hui, je dois considérer, j'ai l'honnêteté et le devoir de le dire ; nous ne sommes plus en démocratie en République du Bénin. Je dis bien : nous ne sommes plus en démocratie en République du Bénin », confie-t-il.
« Dès lors que la presse ne se sente plus libre du tout, dès lors que les lois que nous avons façonnées pour que la télévision d'Etat, la Radio d'Etat soient ouvertes à tous les courants de pensée de la société, que ces lois ne soient plus appliquées (...) Dès lors que nous constatons que la séparation des pouvoirs n'est pas respectée, on peut dire qu'il n'y a plus la démocratie », signale l'ancien président de la Cour Constitutionnelle qui estime que la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication en tant qu'organe n'est plus aujourd'hui un gardien de l'indépendance de la presse.
Me Robert Dossou affirme qu'il n'existe pas de loi électorale neutre. « Le code électoral a été façonné pour conduire aux résultats que nous avons aujourd'hui, l'exclusion de certains (partis) parce que si on veuille ou pas, ils sont exclus. Une armée populaire de juristes de tout acabit, de tout ordre peut défiler sur les écrans monopolisés de l'Etat ou des écrans bloqués du secteur privé de télévision, ça ne peut pas convaincre parce que nous ne sommes pas les géniteurs de la démocratie », souligne-t-il.
Pour lui, la démocratie a un certain nombre de paramètres communs à toute l'humanité entière et à tous les pays. Les spécificités de mise en œuvre de cette démocratie d'un pays à l'autre ne doivent pas exclure les paramètres globaux et communs de l'humanité.
En ce qui concerne l'Etat de droit, explique Me Dossou, il suffit de jeter une vue sur notre système juridique. « Quand on regarde, l'instrumentalisation est une force terrible et je m'inquiète, je continue de m'inquiéter mais je suis rassuré que le système qui est là, n'est pas séparé du chef de l'Etat et il a assumé ».
Il avoue que sa génération dès le lendemain de l'indépendance a été confrontée à une théorie selon laquelle, il faut développer le pays. « On fait trop de politique, il faut maintenant arrêter les réunions politiques pour faire du développement et sur ce fondement on a créé des partis uniques partout (...) et on l'a fait au nom du développement, nous devons nous taire pour qu'on nous développe », informe-t-il.
L'ancien président se dit très heureux de voir certaines réformes comme les travaux menés à l'aéroport, les améliorations notées à la présidence, la propriété de certaines artères principales. « (...) Vous avez vu en Libye pourquoi les gens n'ont pas bougé lorsqu'on a cassé Kadhafi, les gens avaient tout, enseignement gratuit, santé gratuite, ils étaient biens, ils n'avaient pas de problème sauf il n'y avait pas la liberté », expose-t-il.
Me Robert Dossou, indique que « si un régime ne comprend pas que on ne doit pas mettre en place au nom du droit et par le droit, un système qui brise l'homme qui l'empêche de s'exprimer librement et qu'on casse les moyens par lesquels les citoyens peuvent s'exprimer librement et bien on a beau les nourrir, les vêtir, leur rendre belle la ville où ils sont et il manquera quelque chose et ce quelque chose qui va manquer sera source de tension, de crispation parce que motif d'insatisfaction ».
L'ancien président de la Cour Constitutionnelle signale qu'il est encore temps de corriger le tir.
S'agissant de l'avis du chef de l'Etat selon lequel pendre une ordonnance serait d'arracher une partie des prérogatives de l'Assemblée nationale, Me Robert Dossou soutient qu'il ne paraissait pas du tout impératif que Patrice Talon ait à recourir à l'article 68 de la constitution. Selon lui, la question des législatives est essentiellement politique et pouvait être réglée par le canal politique mais il n'y avait pas la volonté politique seulement le semblant politique, ce qui ne pouvait marcher.
« Dans ce pays, nous avons adopté la Lépi depuis 1999 mais à l'approche de chaque élection le Parlement votait une loi pour suspendre la mise en œuvre de la Lépi et retourné à la liste manuelle d'avant on l'a fait pratiquement pendant 10 ans.
Le parlement aurait pu simplement aller là mais les lois électorales ne sont pas neutres. Chacun de ceux qui s'asseyent pour voter les lois électorales, la plupart n'ont comme motif pour voter dans tel sens ou tel autre sens que leur intérêt », affirme-t-il.
A en croire, Me Robert Dossou, si la loi électorale n'est pas stabilisée depuis bientôt 30 ans que nous avons terminé notre conférence nationale et bien c'est parce que à chaque fois chacun fait son calcul pour que la loi électorale soit orientée dans tel sens.
« Chaque politicien a enfoui en lui ce que les juristes appellent la cause impulsive et déterminante, c'est-à-dire la motivation profonde qui fait mouvoir le politicien », précise-t-il.

« Nous nous trouvons un peu au début de la révolution béninoise du PRPB ».

A la question de savoir qu'avec le démarrage de la campagne électorale s'il est encore possible d'atteindre le consensus selon le vœu du Président de l'Assemblée nationale et de voir les autres partis revenir à la course, l'ancien président de la Cour constitutionnelle énonce : « Moi je ne perds jamais espoir et je prie pour que la lumière gagne chacun. Mais si je dois rester dans une certaine rationalité je n'y crois plus ».
Me Robert Dossou attend la fin des élections et les premiers éléments de mise en œuvre post élection pour apprécier et déduire si les partis politiques qui n'ont pas participé ont une chance de revenir pour les prochaines joutes électorales. Néanmoins, poursuit-il, « la machine qui est mise en place aujourd'hui a pour finalité d'exclure tout le monde pour n'avoir qu'un mouvement qui puisse aller dans le sens désiré ou choisi et tout ce qui ira dans un autre sens sera banni. Moi, c'est ce que je crains ».
« J'ai vu passer tous les régimes politiques du continent africain. J'ai vu comment des régimes nationalistes, patriotiques ont viré dans une dictature sanglante. (...) Pour ce qui concerne le Bénin et au nom du développement, on va nous priver de liberté si la correction n'est pas faite et bien je demeurerai très inquiet », annonce-t-il.
Me Dossou souligne que le développement à deux volets principaux : institutionnel et infrastructure c'est-à-dire économique et autres.
« Les deux développements doivent aller de pair, consolidation de nos libertés, consolidation des institutions démocratiques sans contournement. (...) Nous avons maintenu ces choses en les transformant en les habillant de droit », dénonce-t-il.
L'ancien président de la Cour Constitutionnelle déclare : « J'ai l'impression que nous nous trouvons un peu au début de la révolution béninoise du PRPB ».
« J'ai cette impression et j'ai le devoir de l'exprimer, cette une contribution que de l'exprimer si je constate que je me tais je me serai trahi moi-même. Je souhaiterais que mon impression soit fausse mais les faits me démentent », se désole-t-il tout en ajoutant qu'au Bénin le droit n'a plus de prévisibilité.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

REPUBLICAIN

Sat, 04/13/2019 - 18:19
Categories: Afrique

Un travail pénible pour un salaire de misère

Sat, 04/13/2019 - 14:43

L'extraction du gravier requiert une forte main-d'œuvre. Mais sur la plupart des sites d'exploitation de gravier dans la commune de Lokossa, le constat est net : il y a plus de femmes que d'hommes. Principal secteur d'activité qui fait rentrer de ressources dans la caisse de la commune de Lokossa, l'exploitation des carrières de graviers occupe plus de femmes qui y mènent une vie très dure et pénible pour survivre et faire vivre leurs familles.

Les femmes mènent une vie très dure et pénible dans les diverses carrières de Lokossa pour pouvoir survivre et faire vivre leur famille. « Le travail dans les carrières de gravier est dur, harassant et très rude », confirme Pierrette Sênan, une des nombreuses femmes en service sur un site de la localité qui emploie très peu d'hommes.

« Il est difficile pour moi de donner une explication à ce constat. Mais on peut aisément se faire une idée de ce qui se cache derrière ce fait. On devrait s'attendre à ce que ce soient les hommes qui dominent en nombre sur ce lieu de travail, vu le caractère ardu et difficile de cette activité. Mais paradoxalement, c'est le contraire qui s'observe. Les femmes sont en grand nombre. Dans la localité, les hommes vaquent généralement aux travaux champêtres, à la maçonnerie, à la menuiserie et autres, et c'est souvent les femmes désœuvrée qui n'ont pas trouvé de capital pour entamer un petit commerce qui se ruent vers les carrières de gravier », explique Norbert S., un exploitant de gravier.

« Dès 08h du matin, elles sont déjà au poste. Pendant que certaines s'activent à sortir à ressortir des profondeurs les graviers extraits souvent par des hommes, d'autres sont occupées à les tamiser avant de séparer les gros cailloux des petits ou des grains de riz. D'autres encore se chargent de laver les différentes catégories de gravier avant le chargement dans les camions vers les chantiers. Et c'est un travail de fourmis qui s'opère tout au long de la journée », confie Béatrice Babadjihou.
« Ce n'est qu'autour de 18h que chacune reprend le chemin de la maison toute fatiguée, épuisée. En d'autres termes, ces femmes abattent 10 h de travail acharné par jour et ce, contre une rémunération de misère », ajoute-elle.

Pénible travail pour un salaire de misère

Les gains journaliers des femmes qui travaillent dans les carrières varient selon les saisons. « En période de pluie, nous ne gagnons que 400 FCFA contre 1.400 FCFA, quand il fait beau temps. Mais en général, chacune de nous est sûre de percevoir au moins 1.000 FCFA par jour », avoue Afi Agbékponou sur le site d'Adjacomey.
Cette modique somme est gagnée non sans difficultés. « Avant de rassembler ces 1000 FCFA, nous devons faire un tas de 50 bassines de gravier à raison de 10 bassines à 200 FCFA. Seulement, nous ne rentrons pas en possession de cette somme le même jour. Ce paramètre qui vient alourdir davantage notre misère est que tant qu'il n'y a pas de chargement, nous ne sommes pas payées. Ce qui fait que des fois, c'est après une semaine que les exploitants nous paient », renchérit Béatrice Babadjihou.
Une situation qui ne facilite pas la vie déjà compliquée de ces braves femmes dans leur famille car elles sont parfois obligées de s'endetter avant de faire face aux besoins quotidiens de leur foyer.
« Pour nourrir nos enfants, nous sommes contraintes parfois, quand les camions ne viennent pas charger pour qu'on nous paye, de contracter des dettes ou d'acheter des vivres à crédit. Cet état de chose ne nous arrange pas du tout car quand finalement la rémunération est perçue, elle ne sert qu'à rembourser les dettes et le calvaire recommence. Du coup, on ne fait rien de concret avec l'argent, notre misère s'agrandit plus », déplore dame Afi Agbékponou.
Ce que gagnent ces femmes ne suffit pas encore pour résoudre les problèmes. Si le payement doit encore connaître de retard, c'est doubler la peine des dames. Car c'est avec ce qu'elles arrivent à gagner au prix de durs labeurs sous la pluie comme sous le chaud soleil qu'elles parviennent à venir en aide à leurs époux dans les foyers. En gros, pour ce travail de d'intense activité physique, les femmes ne gagnent qu'un salaire de misère. Ce qui ne les empêche tout de même pas de venir en aide à leurs maris dans la gestion des problèmes du foyer.

Faible revenu à tout faire

Ce que gagnent ces femmes, quoique maigre, est d'une utilité capitale pour leur foyer. « Ce que nous gagnons nous permet de participer activement à la scolarisation de nos enfants, surtout quand nos maris manquent à leur devoir de père de famille. Grâce à ce maigre revenu, nous arrivons à assurer le quotidien des enfants en leur assurant les cinq besoins fondamentaux de l'homme. En cas de maladie, c'est toujours avec ce revenu journalier de 1000 FCFA que nous envoyons les membres de nos familles aux soins, avoue Pierrette Sênan.
Bref, les femmes qui travaillent dans les carrières de gravier font des miracles pour survivre afin de permettre à leur progéniture d'avoir une chance de réussir dans la vie.
Ce sont des amazones qui combattent les graviers pour une meilleure condition de vie de leur famille.
Les difficultés des femmes dans les mines de graviers sont nombreuses et multiformes. Ce qu'elles gagnent difficilement à la sueur de leur front ne sert qu'à assurer difficilement le quotidien de la famille. Et personne ne semble se préoccuper de leur sort. Même pas les politiciens qui les sollicitent lors des élections. « Ils attendent seulement les périodes électorales pour venir nous bluffer », déplore une dame qui a requis l'anonymat. « Nous avons même des difficultés pour avoir les microcrédits pour initier d'autres activités, quand bien même les gens sont venus prendre nos photos ici pour les formalités », renchérit une autre.
Leur revenu mensuel d'à peine 24.000 FCFA - puisqu'elles ne travaillent pas les dimanches - est largement insuffisant pour faire face à la cherté de la vie.

« Aidez-nous, nous souffrons trop ! »

Les femmes des carrières de graviers ne manquent pas d'ambitions ou d'idées. Chacune d'elles a sa petite idée sur l'activité génératrice de revenus qu'elle entreprendrait, si elle en avait les moyens. Seulement, c'est le fonds qui manque le plus.
Elles envisagent de solliciter le soutien du maire de la commune de Lokossa, Cocou Pierre Awadji. « Nous ne nous sommes pas encore rapprochées du maire pour lui exposer les problèmes que nous rencontrons dans les carrières. Mais nous avons l'intime conviction que dès qu'il aura connaissance de nos difficultés, il n'hésitera pas à nous faire ce qui est de son pouvoir. Connaissant le maire pour son attachement au mieux-être de ses administrés, il ne restera certainement pas insensible à nos cris de détresse », espère dame Justine Ako.
Ces amazones qui triment dans les carrières de graviers de la commune de Lokossa ont foi en un avenir meilleur. « Si le maire peut déjà nous recevoir et nous écouter, ce serait déjà une avancée notable dans les recherches de résolutions de nos problèmes », ajoute-t-elle. « Nous souhaiterions aussi que les institutions de micro crédit nous accompagnent mais à un taux d'intérêt très étudié et avec souplesse dans le mode de recouvrement. Notre vœu aussi est que le programme de micro crédit aux plus pauvres nous prenne aussi en compte afin de nous sortir de cette ornière de pauvreté », précise la dame.
Mais les souhaits de ces amazones vont bien au-delà des demandes de financement pour d'autres activités. Elles voudraient au pire des cas, une assistance médicale. « Nous retournons chaque soir à la maison toutes cassées et faibles et nous devons répondre aux obligations du foyer. Nos revenus ne nous permettent pas de prendre des remontants. Le lendemain, quoique fatiguées, nous reprenons la route pour la carrière. C'est pénible. C'est dur pour nous. Aidez-nous, nous souffrons trop », se lamente Afi Bonou, la gorge serrée.
« Nous les femmes qui travaillons durement dans les carrières de Lokossa ne sommes pas en train de demander de l'aumône. Nous voulons juste mener une vie plus ou moins équilibrée afin de nous occuper convenablement de nos enfants, espoir du Bénin de futur. Nous ne demandons pas à vider forcément les carrières, car nous savons à quel point ce matériau est important dans la construction des édifices et maisons. Nous avons juste besoin qu'on nous organise en nous octroyant des microcrédits que nous allons fructifier pour participer au développement de notre localité », conclut dame Ako.

Cokou Romain AHLINVI

Entretien avec Pierrette Sênan :« Dès qu'on trouvera mieux, on va laisser ce travail pour d'autres activités »

Pierrette Sênan travaille dans une carrière de gravier à Adjacomey, dans la commune de Lokossa. Elle raconte les difficultés qu'elle rencontre avant d'avoir de maigres revenus pour subvenir aux besoins de sa famille. Son souhait : avoir de l'aide pour quitter ce travail de misère afin d'entreprendre une autre activité génératrice de revenus.

• Le travail d'extraction du gravier, pour une femme comme vous, comment vous le vivez ?

Pierrette Sênan : Hum ! C'est un travail très dur. Je peux même dire que les hommes fuient le travail ici. Mais nous y sommes. C'est un travail qui nous demande beaucoup d'efforts physiques. Mais avec l'aide des hommes, nous y arrivons. Car, ils nous aident pour le décapage. Nous nous occupons du ramassage, du tri et du chargement dans les bassines. Mais ce sont les hommes qui chargent les camions. C'est vraiment dur comme travail, mais nous sommes dedans.

• Si vous êtes dedans, c'est sûr que vous gagnez en conséquence ?

(Rires) A priori, c'est ce que les gens vont penser quand ils nous voient tous les jours sur la route avec nos bassines et pelles. Mais c'est totalement le contraire. Nous gagnons une misère. Imaginez que pour une journée, c'est difficilement que nous percevons 1000 francs, si le temps est clément.

• Alors, si tel est le cas, pourquoi vous y restez encore ?

Que dites-vous ? On ne va tout de même pas rester à la maison et croiser les bras. Nous n'avons pas encore d'autres choix. Pour le moment, c'est ça que nous avons et c'est ça qui nous permet de rester parmi les hommes. Je peux vous dire que pour beaucoup parmi nous, ce n'est qu'un tremplin. Dès qu'on trouvera mieux, on va laisser ce travail pour d'autres activités génératrices de revenus.

• Que faites-vous alors avec ce gain ?

Ce que nous gagnons ici, même si c'est insignifiant, nous aide beaucoup. C'est avec ça que nos familles vivent. Nous envoyons nos enfants à l'école pour leur éducation, même si des fois, on est obligé de les traîner ici. Nous nous occupons de leurs soins quand ils sont malades. Je peux dire que ce que nous gagnons avec ce travail, nous réalisons des miracles dans nos familles.

• Vous avez un appel ?

Personnellement, je voudrais que la mairie ou les gens de bonne volonté nous viennent en aide et nous sortent de cette misère. Car je sais que la mairie perçoit des taxes sur les camions. Elle peut donc initier un micro crédit sans intérêt pour nous donner la chance de nous lancer dans d'autres activités génératrices de revenus. C'est bien possible, non ? Ce sont nos efforts, on nous doit ça au moins.

Réalisé par Cokou Romain AHLINVI

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Pour un parlement en rupture avec le passé

Sat, 04/13/2019 - 11:03

(Par Roger Gbégnonvi)

Le Bénin se souvient du cri échappé en pleine session parlementaire : ‘‘Tout le monde a reçu de l'argent, moi aussi !'' De l'argent pour le vote d'une loi présentée par l'Exécutif. Comme si jamais n'avait existé l'article 91 de la Constitution : ‘‘Les députés perçoivent des indemnités parlementaires qui sont fixées par la loi.'' Mais député sans projet politique ni ambition sociale, et ayant acheté les électeurs, on veut se faire rembourser par le biais de tout ‘‘service rendu'' à l'Exécutif, quitte à obliger son chef à puiser pour vous dans les caisses de l'Etat et dans celles de l'aide internationale destinée à soulager le peuple souffrant. Us et coutumes d'un parlement réputé ‘‘à géométrie variable'', sans majorité ni opposition, mais avec 83 sébiles au poing. Sans scrupule. L'auto mise en vente du député béninois est documentée par François Awoudo dans son ouvrage ‘‘Le mal transhumant'' paru en 2004. Depuis lors, rien n'a changé. Et quand on a entendu en 2016 l'aveu ci-dessus, ‘‘tout le monde…moi aussi'', on se demande comment on a pu présenter comme positif le modèle de démocratie incluant ce parlement-là, mauvais rêve qu'on lit dans les romans de Kafka.
​A partir du 29 avril 2019, nos 83 députés devront nettoyer les écuries d'Augias. L'article 105 de la Constitution stipule : ‘‘L'initiative des lois appartient concurremment au Président de la République et aux membres de l'Assemblée Nationale.'' Il leur revient donc d'initier la loi punissant de perte d'immunité parlementaire tout député enclin à se chosifier dans et pour l'exercice de ses fonctions. S'étant ainsi humanisés en s'arrachant à l'univers des ustensiles de cuisine, nos députés ne pourront plus, tels de grands égoïstes parvenus, pavoiser et bâfrer en s'offrant en spectacle le mal-vivre de ‘‘la Nation toute entière'' par eux représentée au terme de l'article 80 de la Constitution. Ils appliqueront avec rigueur l'article 79 : ‘‘Il exerce le pouvoir législatif et contrôle l'action du Gouvernement''. Exerçant le pouvoir législatif avec rigueur et voyant la misère grandir autour d'eux, ils prendront l'initiative de toute loi pouvant mettre en orbite de développement le peuple béninois.
​Par exemple, la loi faisant de l'écriture et de la lecture de la langue maternelle le programme unique de l'enfant pendant la première année de sa scolarisation. Tout est prêt pour la mise en route. Seule fait défaut la volonté politique. Et ce n'est pas une lubie de quelques ‘‘gens rassasiés'' comme on se plaît à insulter ceux dont la devise de vie n'est pas le profit immédiat et abondant. La loi pour la mise en route de ce programme s'impose pour deux raisons. 1- L'écriture est l'autre nécessaire nature de l'homme, l'outil merveilleux qu'il s'est donné pour préserver et faire voyager sa pensée, tout en s'ouvrant, à partir d'elle, les portes de tout monde et de toute science dans le temps présent et dans les temps passés. 2- L'UNESCO est formelle : toute ouverture à tout monde et à toute science se fait à partir de la langue maternelle écrite et lue dès la petite enfance. C'est la clé, le ‘‘Sésame, ouvre-toi''.
​Faute de cette clé magique, tout lettré béninois n'est qu'un simple répétiteur, parfois brillant, mais pas plus performant qu'un bon perroquet. Avec l'écriture, nous appellerons au jour nos gémies, porteurs de savoirs nouveaux et novateurs. Au sud du Sahara, nous nous complaisons dans la parole, don de la nature, et oublions que le don prodigieux fait par l'homme à la nature, c'est l'écriture. L'enfant Mozart, réputé ‘‘plaisanterie des dieux'', est en vérité la résultante d'une longue tradition de mélodies écrites, la somme d'une longue histoire d'écriture musicale, dont la convergence sur lui l'a établi, par le travail précoce et assidu, lieu de prédilection pour les Muses. A partir du 29 avril 2019, nos députés entreront en rupture avec le passé pour ouvrir un parlement nouveau au service du pays et du peuple. Bon vent à nos députés de la 8ème Législature pour faire rayonner l'Afrique à partir du Bénin.

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Le Programme des matches de la CAN Egypt 2019

Sat, 04/13/2019 - 10:20

Les deux premiers de chaque groupe ainsi que les quatre meilleurs troisièmes sont qualifiés en huitièmes de finale.

*A ► (Cairo International Stadium/Le Caire) :*

A1. Egypte
A2. RD Congo
A3. Ouganda
A4. Zimbabwe

*B ► (Alexandria Stadium/Alexandrie) :*

B1. Nigeria
B2. Guinée B3. Madagascar
B4. Burundi

*C ► (30 June Stadium/Le Caire) :*

C1. Sénégal
C2. Algérie
C3. Kenya
C4. Tanzanie

*D ► (Al Salam Stadium/Le Caire) :*

D1. Maroc
D2. Côte d'Ivoire
D3. Afrique du Sud
D4. Namibie

*E ► (Suez Stadium/Suez) :*

E1. Tunisie
E2. Mali
E3. Mauritanie
E4. Angola

*F ► (Ismailia Stadium/Ismailia) :*

F1. Cameroun
F2. Ghana
F3. Bénin
F4. Guinée Bissau

*CAN 2019 : PHASE DE GROUPES*

Horaires en temps universel (TU), soit deux heures de moins qu'en Egypte.

*Vendredi 21 juin*

EGYPTE-ZIMBABWE à 20h au Caire [groupe A]

*Samedi 22 juin*

RD CONGO-OUGANDA à 14h30 au Caire [groupe A]

NIGERIA-BURUNDI à 17h à Alexandrie [groupe B]

GUINEE-MADAGASCAR à 20h à Alexandrie [groupe B]

*Dimanche 23 juin*

MAROC-NAMIBIE à 14h30 au Caire [groupe D]

SENEGAL-TANZANIE à 17h au Caire [groupe C]

ALGERIE-KENYA à 20h au Caire [groupe C]

*Lundi 24 juin*

COTE D'IVOIRE-AFRIQUE DU SUD à 14h30 au Caire [groupe D]

TUNISIE-ANGOLA à 17h à Suez [groupe E]

MALI-MAURITANIE à 20h à Suez [groupe E]

*Mardi 25 juin*

CAMEROUN-GUINEE-BISSAU à 17h à Ismailia [groupe F]

GHANA-BENIN à 20h à Ismailia [groupe F]

*Mercredi 26 juin*

NIGERIA-GUINEE à 14h30 à Alexandrie [groupe B]

OUGANDA-ZIMBABWE à 17h au Caire [groupe A]

Egypte-RD CONGO à 20h au Caire [groupe A]

*Jeudi 27 juin*

MADAGASCAR-BURUNDI à 14h30 à Alexandrie [groupe B]

SENEGAL-ALGERIE à 17h au Caire [groupe C]

KENYA-TANZANIE à 20h au Caire [groupe C]

*Vendredi 28 juin*

TUNISIE-MALI à 14h30 à Suez [groupe E]

MAROC-COTE D'IVOIRE à 17h au Caire [groupe D]

AFRIQUE DU SUD-NAMIBIE à 20h au Caire [groupe D]

*Samedi 29 juin*

MAURITANIE-ANGOLA à 14h30 à Suez [groupe E]

CAMEROUN-GHANA à 17h à Ismailia [groupe F]

BENIN-GUINEE-BISSAU à 20h à Ismailia [groupe F]

*Dimanche 30 juin*

MADAGASCAR-NIGERIA à 16h à Alexandrie [groupe B]

BURUNDI-GUINEE à 16h au Caire [groupe B]

OUGANDA-EGYPTE à 19h au Caire [groupe A]

ZIMBABWE-RD CONGO à 19h au Caire [groupe A]

*Lundi 1er juillet*

AFRIQUE DU SUD-MAROC à 16h au Caire [groupe D]

NAMIBIE-COTE D'IVOIRE à 16h au Caire [groupe D]

KENYA-SENEGAL à 19h au Caire [groupe C]

TANZANIE-ALGERIE à 19h au Caire [groupe C]

*Mardi 2 juillet*

BENIN-CAMEROUN à 16h à Ismailia [groupe F]

GUINEE-BISSAU-GHANA à 16h à Suez [groupe F]

MAURITANIE-TUNISIE à 19h à Suez [groupe E]

ANGOLA-MALI à 19h à Ismailia [groupe E]

*CAN 2019 : HUITIÈMES DE FINALE*

*Vendredi 5 juillet*

1er groupe D - 3e groupe B/E/F à 16h au Caire

2e groupe A - 2e groupe C à 19h au Caire

*Samedi 6 juillet*

2e groupe B - 2e groupe F à 16h à Alexandrie

1er groupe A - 3e groupe C/D/E à 19h au Caire

*Dimanche 7 juillet*

1er groupe B - 3e groupe A/C/D à 16h à Alexandrie

1er groupe C - 3e groupe A/B/F à 19h au Caire

*Lundi 8 juillet*

1er groupe E - 2e groupe D à 16h à Suez

1er groupe F - 2e groupe E à 19h à Ismailia

*CAN 2019 : QUARTS DE FINALE*

*Mercredi 10 juillet*

Quart de finale 1 à 16h au Caire

Quart de finale 2 à 19h au Caire

*Jeudi 11 juillet*

Quart de finale 3 à 16h à Suez

Quart de finale 4 à 19h au Caire

*CAN 2019 : DEMI-FINALES*

*Dimanche 14 juillet*

Demi-finale 1 à 16h au Caire

Demi-finale 2 à 19h au Caire

*CAN 2019 : MATCH POUR LA 3e PLACE*

*Mercredi 17 juillet*

Perdant demi-finale 1-Perdant demi-finale
2 à 19h au Caire

*CAN 2019 : FINALE*

*Vendredi 19 juillet*

Vainqueur demi-finale 1-Vainqueur demi-finale 2 à 19h au Caire

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Incendie au services des urgences au CNHU HKM

Sat, 04/13/2019 - 10:16

Un incendie a été enregistré dans la soirée du vendredi 12 avril 2019, au Centre national hospistalier universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou. L'incident a eu lieu notamment dans le service des urgences de l'hôpital.

Selon les informations, les patients de l'hôpital de référence du Bénin ont été évacués. La situation a pu être maîtrisée grâce aux sapeurs-pompiers. Les dégats occasionnés ne sont pas des moindres. Les causes de l'incendie ne sont pas
encore connues. Mais il pourrait s'agir d'un court-circuit.

Akpédjé AYOSSO

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Social Watch Bénin suspend sa participation à la plateforme des OSC

Sat, 04/13/2019 - 10:15

Au cours d'une Assemblée générale qui a eu pour cadre le Chant d'Oiseau de Cotonou ce vendredi 12 avril 2019, le réseau Social Watch Bénin a décidé de suspendre sa participation à la plateforme des Organisations de la société civile (OSC). Une décision qui trouve son fondement dans l'impasse électorale dans laquelle le Bénin est plongé depuis quelques semaines et le forcing du pouvoir en place à organiser des législatives non inclusives.
Pour Social Watch Bénin, les réformes sont nécessaires lorsqu'elles permettent de passer de façon systémique et inclusive d'un état d'être à un état de mieux-être.
Lorsque ces réformes portent sur des questions de politiques électorales, la pratique née de la conférence Nationale, souligne l'ONG veut qu'elles soient consensuelles et inclusives.
Depuis les débats parlementaires sur les réformes touchant à la question des élections, notamment la charte des partis politiques et le code électoral, la Société civile en général et Social Watch en particulier ont toujours insisté sur la nécessité de rendre consensuels et inclusifs, les instruments et le processus qui devront gouverner l'organisation des élections, ont souligné les leaders et membres du réseau.
Selon Social Watch Bénin, une élection ne peut être démocratique que lorsqu'elle met en compétition des forces politiques favorables au pouvoir, et les forces politiques qui s'y opposent. C'est un grand recul démocratique d'assister et de donner caution à un processus électoral qui exclut de la compétition toute force politique opposée au pouvoir en place après près de 30 ans de démocratie.
Se retirant de la plateforme des OSC, Social Watch Bénin se réserve le droit d'interpeller et de dénoncer tout abus, déviance et dérive nuisible aux citoyens qui découleraient du processus électoral en cours.
Prenant l'opinion publique nationale et internationale à témoin, elle invite toutes les institutions nationales, régionales et internationales de médiation, de prévention des conflits et de construction de paix à se mettre résolument au chevet des acteurs politiques du Bénin pour sauver la démocratie chèrement acquise par les Forces vives de la Nation et sauvegarder la paix.
F. Aubin AHEHEHINNOU

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Les investissements facilités grâce à la technologie

Fri, 04/12/2019 - 19:49

Alors que le taux d'inflation augmente au Benin (2,3% en 2018 selon la Banque Mondiale), de plus en plus de Béninois sont tentés de se tourner vers les marchés étrangers afin d'investir. La technologie a considérablement facilité l'accès à ces marchés ces dernières années. Explications.
La démocratisation du trading grâce à la technologie
En 1994, on dénombrait 3,5 millions de traders. Aujourd'hui, ils seraient plus de 45 millions. La raison de cette croissance exponentielle se résume en un mot : technologie. Alors que les marchés étaient auparavant réservés à une poignée d'initiés, l'avènement du trading en ligne a changé la donne. L'infographie ci-dessous propose un aperçu des différentes étapes qui ont marqué cette évolution.

Source : IG.

Aujourd'hui, il suffit de télécharger une application de trading en ligne sur son téléphone pour accéder à des marchés aussi variés que les devises, les actions, les obligations, les matières premières ou encore les cryptomonnaies.

Les produits dérivés, une arme à double tranchant

Beaucoup de traders en ligne investissent par le biais de produits dérivés : les CFD. Ceux-ci bénéficient d'un effet de levier et permettent donc d'ouvrir une position importante avec une somme réduite. Certes, le risque est élevé mais les CFD présentent également de nombreux avantages pour des économies où le revenu moyen par habitant est très faible. Au Bénin, ce revenu était évalué à 68 dollars mensuels en 2016. On est très loin de la moyenne mondiale évaluée à 858 dollars pour la même année, soit douze fois plus. La possibilité d'utiliser des CFD permet donc d'atténuer les différences avec des nations où les revenus sont plus élevés.
Néanmoins, l'usage de produits dérivés comporte un risque pour l'économie mondiale. La crise financière de 2008 l'a très clairement démontré. Selon certaines estimations, le marché des produits dérivés atteindrait dix fois le PIB mondial. Il pèse donc lourd sur l'économie au niveau de la planète.

Source : IG.

L'accès à l'information et la menace des fake news
Au-delà de la démocratisation des marchés, la technologie a également un autre avantage de taille : l'accès à l'information. Les Béninois peuvent consulter différentes sources en ligne de la même manière que les ressortissants d'autres pays.
Ici aussi, l'arme est à double tranchant. Côté pile, l'accès à l'information permet d'améliorer sa connaissance des marchés que ce soit par des formations en ligne ou par la lecture de différents médias. Côté face, la surabondance de fake news demande des capacités de discernement accrues. C'est particulièrement vrai en Afrique où le phénomène est de grande ampleur. L'Afrique du Sud par exemple multiplie actuellement les initiatives afin de protéger l'intégrité des élections prévues le 8 mai 2019. On sait que le problème a été prépondérant lors des dernières élections au Nigeria.

Et la suite ?

La technologie continue de métamorphoser les systèmes financiers et notre manière d'investir. Parmi les évolutions à suivre on retiendra la sophistication des robots de trading ainsi que la sécurisation des transactions grâce à l'émergence de la technologie blockchain.

Source : IG.

Dans tous les cas, les bénéficies liés à la technologie sont nombreux pour des économies comme celles du Bénin. Elle pourrait bien donner enfin une vraie chance de redistribuer les cartes pour les générations à venir.

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