Positionné comme troisième titulaire dans la 11ème circonscription électorale, le Ministre Oswald Homeky, membre fondateur de l'Union Progressiste était descendu sur le terrain, pour une tournée d'échanges avec les jeunes des six communes du Couffo. Il était dimanche dans la commune de Djakotomey, où il s'est entretenu avec les jeunes de cette contrée.
Vénus nombreux des 10 arrondissements de la commune de Djakotomey, environ un millier de jeunes ont répondu présents à l'appel du ministre. Accompagné de son assistant, le ministre était au volant de son véhicule pour donner un exemple à ses pairs. Ils étaient accompagnés de quelques directeurs centraux tous jeunes promus par le ministre. Oswald Homeky a initié cette tournée au regard de l'actualité avec le retrait des barons de la politique dans le Couffo.
Au regard des positionnements sur les listes pour le compte des prochaines élections législatives, la descente sur le terrain s'impose donc au jeune ministre. Il est à noter que la réforme du système partisan qui impose le regroupement des forces politiques, même s'il a l'avantage indéniable de constituer des ensembles plus représentatifs, fait des mécontents. Des frustrés, en ceci qu'il ne peut prendre en compte tous les aspirants aux postes électifs, dans des positions souhaitées par leurs militants et sympathisants, car les places sur les listes étant limitées.
Il a su apaiser les quelques tensions au sein des jeunes avec qui il a échangé en toute sincérité. Laissant de côté le français, le ministre comme un bon fils de la localité s'est entretenu avec ses frères en langue locale. Il a su convaincre l'auditoire, que sa troisième position, loin d'être un mauvais casting, une humiliation pour la commune, sonne plutôt comme un défi lancé aux électeurs. Ils ont été invités à unir leurs forces afin d'offrir dans la 11ème circonscription électorale, les 03 sièges à la liste de l'Union Progressiste (UP), au soir du 28 avril 2019.
G.A.
Le parti Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé ne sera pas de la bataille pour les prochaines législatives. C'est ce qu'on peut retenir au terme du dépôt des dossiers de candidature à la Commission électorale nationale autonome (CENA).
Si la difficulté à participer à cette élection pour certaines formations politiques telles que les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Restaurer l'espoir (Re) est liée à l'obtention de pièces constitutives de dossiers, le certificat de conformité notamment, tel n'est pas le cas pour la parti du 1er questeur de l'Assemblée nationale.
Selon des sources proches du parti, l'une des raisons qui justifient le retrait de Houdé est liée au nombre de signatures requises au plan national pour constituer un parti, conformément aux exigences de la nouvelle loi portant Charte des partis politiques au Bénin.
Au terme des réflexions des membres du bureau politique sur l'article 242 du code électoral relatif à l'attribution des sièges, ces membres se seraient rendus compte de l'impossibilité pour eux d'obtenir les 10% de suffrages exigé au plan national, pour prétendre à lever des sièges.
Ainsi, point nécessaire pour eux de libérer la caution de 249 millions de francs CFA exigée pour le dépôt des dossiers de candidature.
On retient alors que c'est par prudence que le baobab de la 6ème circonscription électorale et sa troupe se retirent de la course pour les élections législatives d'avril 2019.
Des calculs internes au parti DUD qui ont suscité beaucoup de remous dans l'opinion.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le nommé Ganiou Gandonou, taximan béninois a été poignardé et tué dans la nuit de samedi 02 mars 2019, à New- York, aux États-Unis. Le crime a été commis par un client qu'il conduisait.
Selon les informations rapportées par les médias new-yorkais, ce sont les policiers américains qui ont retrouvé le corps de la victime âgée de 27 ans, sur Hutchinson River Parkway East dans une Toyota Camry noire. Il était assis et avait des coups de couteau à la nuque et au corps. Emmené à l'hôpital Jacobi, il y a été déclaré mort.
Selon sa femme Latifatou Alimi, le sieur Gandonou a quitté sa résidence du Bronx à 19 heures. A 3 heures du matin, s'étant réveillée pour appeler son mari, elle a eu la visite des agents de la police qui lui ont annoncé la triste nouvelle. La victime Gandonou laisse derrière lui un fils de 2 ans.
Pour la fédération des chauffeurs de taxi de l'Etat de New York, c'est un acte horrible. « Il s'agissait d'une attaque sauvage dirigée contre un jeune homme qui tentait de gagner sa vie. Il faut être un animal, quelqu'un qui n'a aucun type de remords pour poignarder brutalement quelqu'un à mort pour le voler », déclaré la fédération dans un communiqué.
Un porte-parole d'Uber a également annoncé dans un communiqué : « Il s'agit d'un incident horriblement tragique et notre cœur va à la famille en deuil. Nous sommes prêts à collaborer avec les forces de l'ordre pour assister leur enquête de toutes les manières possibles ».
Aucune arrestation n'a été encore signalée dans cette affaire.
La fédération offre une récompense de 3 000 dollars pour les informations pouvant aboutir à une arrestation.
Akpédjé AYOSSO
Tous les coordonnateurs FCBE de Cotonou et environs et les candidats de l'opposition aux élections législatives du 28 avril 2019 sont invités à prendre part ce lundi 04 mars 2019 à une rencontre avec la Commission spéciale de la CEDEAO à Cotonou.
Cette rencontre intervient dans le cadre de la mission pré-électorale et d'évaluation de la situation politique au Bénin qu'éffectue la commission de la CEDEAO à Cotonou du 03 au 06 mars 2019. Lors du séjour de la délégation de la CEDEAO, des discussions seront menées avec les différents acteurs politiques béninois sur les enjeux des élections législatives ainsi que sur la nécessité de maintenir un climat de paix, de participation inclusive et de transparence démocratique.
La délégation de la CEDEAO est conduite par le général Francis A. Béhanzin, commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO.
Akpédjé AYOSSO
Desservir toutes les populations en eau potable. Tel est le combat de l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR) selon la vision du gouvernement. C'est dans ce cadre qu'une délégation de cette structure s'est rendue dans les communes de Lalo et d'Agbagnizoun, ce samedi en compagnie de la mission d'appui à la mise en œuvre du PEPRAU et du programme AQUA-VIE.
Une visite qui a permis de constater entre autres, l'achèvement des travaux de la réalisation du branchement de l'EPP de Ahissatogon. Donner à tous les Béninois de l'eau potable d'ici 2021. C'est la vision que poursuit le gouvernement à travers l'érection dans tous les villages en manque du liquide vital dans le but de l'atteinte des Objectifs du développement durable. Et c'est l'Agence nationale d'approvisionnement en eau potable en milieu rural (ANAEPMR), qui, touchée par la situation des écoliers de l'EPP Ahissatogon dans la commune d'Agbangnizoun a voulu mettre fin à leur calvaire. Ils tournent ainsi définitivement la page de la consommation de l'eau impropre à la santé. Les apprenants ont bénéficié d'un branchement spécial suivant la ligne directive de la structure d'exécution des projets du PAG en matière de fourniture en eau potable. La réalisation de cette infrastructure a été possible grâce au financement de la Banque mondiale qui approuve à sa juste valeur, les ambitions du gouvernement.
Se réjouissant de cette réalisation, le directeur de l'EPP Kinta Ahissatogon, Hilaire Agbassè, explique que le calvaire des écoliers remonte à 1982, année de création de cette école. Il précise par ailleurs que les populations de cette localité du département du Zou sont abonnées malgré eux à la consommation de l'eau recueillie des puits souvent de moins de 10 mètres de profondeur ou de l'eau du marigot. Ce qui n'est pas exempt de plusieurs maladies hydriques dont le choléra et l'ulcère de Burili.
Le directeur fait comprendre que des drames surviennent parfois. C'est le cas dira-t-il d'un écolier noyé dans un puits, il y a deux ans. Ne sachant comment remercier à juste titre le gouvernement et ses partenaires, il dit son satisfecit au gouvernement à travers l'ANAEPMR qui a définitivement mis fin à leur souffrance à travers ce branchement particulier fonctionnel de quelques semaines. Il promet entretenir l'infrastructure pour les générations futures.
La joie à Lalo
La délégation a fait escale dans le département du couffo précisément à Lalo avant l'étape du Zou. Elle a visité le site de forage de Zalli et de l'adduction d'eau villageoise existant pour le compte du système d'approvisionnement en eau potable muliti-villages de Banigbé. C'est le maire de la commune de Lalo, William Fangédji qui a accueilli la délégation. Très honoré, il a remercié le gouvernement qui a inscrit sa commune au rang des localités prioritaires dans le cadre de son projet d'accès universel à l'eau potable. Le directeur général de l'ANAEPMR, Sylvain Adokpo Migan, a dit l'engagement du gouvernement de mailler tout le territoire. Il pense à cet effet, organiser de façon très rapide l'accès à l'eau potable au profit de la population béninoise à très court terme. « Vous avez été habitués aux AEV et à la date d'aujourd'hui, ce n'est plus des AEV simples dont il s'agit mais des AEV multi-villages dont les systèmes seront assez étendus pour couvrir de façon organisée l'étendue d'un ou de plusieurs arrondissements », a-t-il déclaré. Il confie que le travail de l'ANAEPMR consistera à installer dans les années à venir, 652 systèmes d'approvisionnement en eau potable au profit des populations béninoises sur toute l'étendue du territoire nationale. Pour une grande efficacité de la phase expérimentale dans la commune de Lalo, il invite à la bonne collaboration de tous. Toute chose que le population a compris à sa juste valeur au regard des actions du gouvernement dans leur localités. L'occasion pour la directrice sectorielle du pôle de compétences eau pour l'Afrique de l'ouest, Yogita Mumssem, d'exprimer sa joie d'être au Bénin. Confiante de la grande révolution qui s'observe dans le secteur de l'eau, elle a réitéré l'accompagnement de la Banque mondiale tout en invitant les bénéficiaires de ces infrastructures à en faire un bon usage.
Après les différentes interventions des autorités, une brève présentation de l'état de la commune en matière d'approvisionnement en eau potable et une autre sur le projet du système d'approvisionnement en eau potable multi-village de l'arrondissement de Banigbé a été faite.
Au regard de l'engagement du gouvernement, la mission s'est rendue compte que les travaux avancent réellement dans la commune de Lalo. Ce qui réjoui la délégation conduite par l' ANAEPMR. PEPRAU et AQUA-VIE sont deux des sept projets inscrits au portefeuille de l'ANAEPMR pour que d'ici 2021, environ 4,5 millions de Béninois aient accès à l'eau potable.
G.A.
Invités sur l'émission ‘'90 mn pour convaincre'' de la radio nationale, ce dimanche 03 mars 2019, Steve Kpoton, doctorant en droit public, Jacques Migan juriste et membre du Bloc Républicain et Joël Ataï Guèdègbé, ont donné chacun, leur point de vue sur la polémique autour de l'absence de l'opposition aux élections législatives du 28 avril prochain.
Pour Steve Kpoton, il y a une solution juridique. Cette solution selon lui, se trouve au niveau de la Cour constitutionnelle. Selon le juriste, la Cour avait utilisé l'article 122 pour rendre sa décision et la décision est allée trop loin. La haute juridiction peut maintenant utiliser l'article 114 pour revenir sur sa décision et repréciser les choses, a-t-il expliqué. Se référant à la loi sur la CRIET, Steve Kpoton a rappelé que cette loi est passée sur le scanner de la Cour, et après, elle est encore revenue rétorquer un article de la loi pour dire que le double degré de juridiction est contraire à la constitution, alors qu'elle avait déjà validé la loi. Il n'y a donc pas de souci selon le doctorant, à chercher à mieux faire et à réparer les erreurs.
Dans la même perspective, Jacques Migan, juriste et membre du bureau politique du Bloc Républicain, a indiqué que dans un pays, quand les textes sont votés, quand ils sont promulgués, il y a encore des moyens pour y revenir. Evoquant l'exemple de la CRIET, il a souligné que tout peut se faire. Pour lui, si les compatriotes peuvent aller à la Cour conformément à l'article 122 pour chercher à comprendre, pour voir la conformité, ça permet de s'agrandir et d'évoluer.
Si les juristes estiment un retour aux textes pour corriger le tir, Joël Ataï Guèdègbé, expert en gouvernance et membre de l'Association ‘'Nouvelle éthique'' pense pour sa part, qu'une médiation entre acteur politique est encore possible. « Il faut nous dépasser nous mêmes, pour sortir du pétrin », a-t-il indiqué. Les moyens d'y aller supposent, selon lui la volonté des uns et des autres. S'interrogeant sur l'existence réelle d'une telle volonté, il a ajouté que le médiateur devrait d'abord procéder à cela avant de travailler à la conciliation. Pour Joël Ataï Guèdègbé, il y a toujours une place pour des arrangements pour nous sortir d'affaire. On ne peut pas selon lui, se cantonner à une lecture rigide de la loi. « Nous nous mentons si nous disons cela », a-t-il déclaré. Selon l'expert en gouvernance, ce n'est pas du laxisme, on peut en demandant qu'on continue, examiner les pistes possibles.
F. Aubin HEHEHINNOU
Invité sur l'émission "Ma part de vérité" de ce dimanche sur Golfe Tv, le Directeur général de la police républicaine (DGPR), Nazaire HOUNNONKPE a exposé les actions du gouvernement pour permettre aux fonctionnaires de la police de faire leur travail en toute quiétude. Il n'a pas manqué de mettre l'accent sur le rôle qu'elle joue pour la protection de la population.
" La police n'est pas là pour faire peur à la population. Elle travaille pour la population et c'est en cela qu'on s'attèle", précise le général de brigade Nazaire Hounnonkpè. Il rappelle qu' "A l'avènement de ce régime, la sécurité était assurée par la police nationale et la gendarmerie nationale.
La gendarmerie qui devrait être sous l'autorité fonctionnelle du ministère de l'intérieur ne l'était pas". " Non seulement cela a été corrigé grâce à ce régime mais le gouvernement a aussi doté les unités de sécurité de matériels roulants et d'une dotation spéciale", a-t-il ajouté.
Evalué à 4 milliards FCFA par an, le gouvernement s'emploie à donner à la police ses moyens.
Le général Hounnonkpè explique qu'il " faudrait ne plus voir la police républicaine comme une fusion des ex police nationale et gendarmerie mais la voir plutôt comme un autre corps de sécurité qui a été créé et qui est en train de se doter graduellement de ses textes et de ses attributs". Et pour cela, il ne doit en avoir de doute. Son rôle aujourd'hui va au-delà de deux corps fusionnés. C'est d'ailleurs ce qui fait que pour le général, "Notre pays est ainsi passé de l'ère ou nos populations devaient débourser par elles-mêmes les fonds nécessaires pour toute intervention sécuritaire devant leur profiter à l'ère du fonctionnement normal d'une nation. Aujourd'hui, l'État prend en compte effectivement et systématiquement la sécurité des populations". Plusieurs avantages des forces de la police republicaine sont en finalisation. Pour le directeur général de la police republicaine, "S'agissant de la reconstitution de la carrière des agents, nous savons qu'on ne peut rien attendre d'un agent frustré et nous travaillons à cela sur la base des statut". En cela tout est fin prêt. Ainsi donc, "Il ne s'agit pas de se baser sur la comparaison entre ce que vaut un ex-policier et ce que vaut son homologue de l'ex-gendarmerie mais il est plutôt question de se baser sur le point d'ancrage qui est établi par les textes de droit qui régissent la police républicaine pour accorder à chacun ce qu'il mérite". " Le commandement n'a aucun intérêt à se baser sur les jugements avec le risque de brimer les agents, il travaille plutôt à appliquer les textes tels qu'ils se doivent de l'être", a précisé le général Hounnonkpè.
Le numéro 1 de la police fait comprendre que "La création de la police républicaine a permis de mettre fin à cette situation qui se caractérisait par la présence d'une unité de police et d'une unité de gendarmerie dans une même localité alors que plusieurs autres localités n'en ont aucun". Mieux, il signale que "la Police Républicaine est dans la phase de réalisation d'un vaste programme qui permettra de doter chacun des arrondissements de notre pays d'un base de sécurité".
Là dessus, Nazaire Hounnonkpè dévoile que " 150 arrondissements ont déjà été pris en compte et les autres arrondissements seront pris en compte avant la fin du quinquennat".
Des réformes positives
"Nous avons désormais 24h sur 24h les équipes sur les corridors béninois de l'est à l'ouest et du Nord au Sud. Tout cela est le fruit des réformes et participe de la sécurité de nos concitoyens", se réjouit le général de brigade. Il ajoute que "Désormais, il faut être titulaire du Baccalauréat pour devenir agent de police, d'une licence pour devenir brigadier et d'un master pour devenir officier". Il faut dire donc que " La police républicaine est désormais un corps d'élite parce que la sécurité est un domaine suffisamment sensible dans la vie d'une nation". Il souligne par ailleurs que des efforts restent certainement à faire. " mais avec l'avènement de la police républicaine notre pays cerne aujourd'hui de plus en plus la question de la sécurité".
L'autre chose importante dont a fait cas le directeur général de la police republicaine est le numéro vert et l'enregistrement des plaintes où que la personne se trouve. Pour lui, "En dehors du numéro vert ( 166 : appel gratuit) qui permet aux populations de faire prendre en compte leurs préoccupations, la Police peut aujourd'hui enregistrer les plaintes des population où qu'elles soient et même depuis l'étranger. Il estime que "La philosophie de la police est de rassurer les populations".
Il renchérit que " Notre crédo aujourd'hui est d'inspirer confiance à nos concitoyens dans l'optique de la coproduction de la sécurité".
Le général martèle que "C'est un devoir citoyen que de travailler à la sécurité et à la quiétude de sa communauté". "Nous avons toiletté les curricula de formation de manière à ce que les policiers soient bien formés, qu'ils cultivent le plus possible les valeurs morales et éthiques et qu'ils soient bien préparés aux nouvelles formes d'agression", assure le DGPR. Aujourd'hui, il se dit convaincu qu'avec les réformes, "L'argent ne doit pas être la première source de motivation dans la décision d'embrasser une carrière". Il faut pour cela, ajoute-t-il la quête de la satisfaction morale par rapport au service bien rendu. Selon lui, "La police républicaine à l'obligation d'assurer la sécurité publique et intérieure du pays, de protéger les institutions et les installations de l'État, de veiller aux respect des lois et des textes, de préserver l'ordre puclic".
Les vrais actes
Le directeur général des forces de sécurité souligne que "La police travaille à ce que les perturbations soient prévenues mais elle a aussi et surtout le rôle de circonscrire et de maîtriser en un temps record les troubles lorsqu'ils surviennent''.
Et c'est témoigne le ''rôle que nous avons joué dans le cas des incidents survenus ces derniers jours à Tchaourou et à Kilibo", évoque le général. Il précise aussi que "dans le cas des troubles survenus à Tchaourou et à Kilibo, les fonctionnaires de la police républicaine ont fait preuve de beaucoup de retenue pour ne utiliser que la force minimale nécessaire pour régler le problème en dépit des traitements inhumains dont ils ont fait l'objet de la part des populations qui étaient dans une disposition de créer un incident sans précédent dans notre pays". Pour Nazaire Hounnonkpè, "Rien ne peut justifier le fait que des Béninois prennent des fusils de chasse et qu'ils tirent à bout portant sur les policiers, des Béninois comme eux qui étaient venus juste pour leur demander d'agir dans le respect des textes que notre nation s'est librement donnés". A cela, il pense qu'il est important "que chacun comprenne et intègre le fait que la police ne doit en aucun cas être pris pour cible puisque sa mission est de servir pour la sécurité des personnes et des biens dans la nation, sans parti pris et dans le strict respect des textes de la République". Selon le directeur, "Le policier doit être une personne digne. Nous sommes fiers de savoir qu'aujourd'hui certaines qualifications du genre ''deux cents avec tes pièces'' ( descends avec tes pièces) ont considérablement régressé avec l'avènement de la Police Républicaine". Il n'a pas manqué de louer la bravoure de ses éléments notamment leur professionnalisme. "Je salue une fois encore le courage et le professionnalisme dont les forces de sécurité ont fait preuve lors des incidents de Kilibo et de Tchaourou".
Pour le chef de la police republicaine, " Elles ont tout fait pour ne pas tirer le moindre coup de feu en dépit de la détermination des populations armées de fusils de chasse qui n'ont pas hésité à tirer à bout portant sur eux". Il déplore néanmoins que " Certains de nos éléments se trouvent encore à l'hôpital actuellement avec du plomb dans le corps mais je suis très heureux de dire que notre nation ne déplore aucune perte en vie humaine des suite de cet incident".
L'appel au dialogue
A travers les textes et les matériels de travail aujourd'hui, le directeur pense que la police doit jouer convenablement son rôle pour décourager les faussaires. "Il me paraît important de souligner que la période d'imprescribilité de ces délits est de 10 ans", indique-t-il. En la matière, le directeur informe que " la police républicaine dispose déjà des vidéos qui retracent les faits et elle se réserve donc le droit de poursuivre aussi bien les auteurs, les commanditaires que les complices de ces actes qui ont consisté à tirer à bout portant sur des forces de sécurité qui étaient dans l'exercice de leur mission républicaine". Nazaire Hounnonkpè précise que " Ceci n'est pas une affaire d'individu à individu. Il s'agit plutôt d'une affaire d'institution et les concernés devront en son temps répondre de leurs actes devant la justice". Le directeur général de la police republicaine pense que " Le dialogue est le seul instrument et doit demeurer notre arme privilégiée pour la résolution des différends et malentendus". Et cela ne peut pas manquer de survenir dans nos relations en tant qu'humains. "Faisons donc en sorte d'éviter toute forme de violence et plus particulièrement, celles qui pourraient nous amener à détruire les édifices publiques ou à nous en prendre à l'intégrité physique de nos concitoyens ", conseille-t-il.
G.A
« Il faut que la classe politique se ressaisisse », invite Elvis Dagba
L'invité de l'émission Zone franche de ce dimanche 3 mars 2019 est le pasteur Elvis Dagba. Sur la situation politique actuelle avec le dépôt des dossiers à la CENA, le pasteur a démontré le faux entretenu par les opposants tout en exposant les bienfaits du gouvernement. Il a par ailleurs laissé franc jeu à l'ambition du chef de l'État pour le Bénin même s'il estime que le péché du gouvernement est l'insuffisance de communication sur ses actions.
« Dans la vie il faut savoir faire des bilans. Il faut prendre des résolutions », dira le pasteur sur son absence sur les médias depuis quelques années. Maintenant plus en politique, il affirme « Je suis un homme de Dieu. Je suis attaché à mon ministère et j'interviens aussi en politique quand il y a lieu. Je crois en Patrice Talon et en sa vision ». A l'en croire, « Les choses se passent comme cela devrait l'être. Les choses se passent suivant les textes. Nous sommes à un moment où chacun doit démontrer son attachement au pays. Chacun est dans son rôle et il faut laisser les institutions jouer leur rôle. Quand on est important il faut faire ce qu'il y a à faire. Il faut respecter les textes ». Selon lui, la situation que rencontrent les opposants n'est pas bien mais ils ont voulu. « A qui la faute ? », Se demande-t-il. Le pasteur pense que
« Ce n'est pas parce que quelqu'un ne va pas aux élections qu'il y aura problème. Quand vous passez votre temps à vous promener. Vous passez votre temps à parcourir les lieux où il ne faut pas aller. Vous passez à vous promener de maison mortuaire en maison mortuaire. Vous passez votre temps à vous plaindre, au lieu de vous y prendre très tôt pour vous conformer ». Il jette le tort sur les députés de l'opposition qui selon lui ne s'imprègnent pas des textes de lois à voter. « Les députés ne lisent pas forcément les lois qu'ils votent. Les députés de l'opposition disent de ne pas voter telle ou telle loi pourtant adoptée et promulguée. Mais le non aussi est un vote. Pour voter une loi, il faut lire avant de voter. Nos députés ne lisent pas la loi sinon ils n'allaient pas voter contre parce que cela porte des choses positives pour le pays. Ils rejettent même sans lire », martèle l'homme de Dieu.
Selon Elvis Dagba, « L'idée de la réforme dérive d'un constat. Il n'y a aucun mal en cela. La réforme du système partisan est là pour régler les problèmes des partis politiques. Le Bénin est entrain de démontrer aujourd'hui qu'il peut faire de grandes choses. Quand nous parlons de réformes, il y aura forcément des grincements de dents ». Il estime qu'il n'y a pas péril en la demeure car souligne-t-il, « Ce qui se passe est normal ». Les soulèvements parfois n'ont pas de sens selon lui. Il faut que chacun comprenne ce qu'il a à faire. Il pense que « Les politiciens doivent dire la vérité à leurs manifestants. Il y a des gens qui manifestent sans savoir pourquoi ils manifestent. Est-ce qu'il faut soulever la population pour une faute commise soi-même ? Est-ce qu'il faut inviter à la rébellion alors qu'on n'est pas dans son droit ? », s'interpelle l'invité. Il pense simplement que « L'opposition est dans la diversion. Au lieu de se concentrer sur ce qu'il y a à faire, elle ne le fait pas ». Pour lui, certains sont allés en congrès. Certains ont déposé des listes non signées alors qu'ils devaient bien lire les textes pour se conformer. « Pour moi, il y a une volonté manifeste de jeter de l'opprobre sur ce que le Chef de l'État fait. Il y a des cas par exemple sur ceux qui sont à l'extérieur. Ils ont commis des erreurs. Le cas Djènontin qui a publié sur les réseaux sociaux, un document administratif qui est contre la loi. Le peuple est intoxiqué. Il faut que la classe politique se ressaisisse. Il ne faut pas regarder la tête de celui qui dirige le pays pour tout refuser », estime Elvis Dagba. Même s'il pense que « La loi c'est la loi et elle s'applique à tout le monde et que les gens (ministère, Cena) se basent sur les textes. Certains peuvent ne pas être d'accord ». Pour cela, il estime qu'il faut qu'on pense à envoyer à l'Assemblée des gens qui ont un certain niveau donné et limiter le nombre de temps à faire. A la question d'expliquer le mobile du retour de presque tous les anciens députés de la mouvance en tête de liste des deux grands partis de la mouvance, il demande « Est-ce que tous les soutiens du chef de l'État sont positionnés. Non ? Est-ce qu'il y a des jeunes ? Oui ». Il fait savoir que « Le président est un homme méthodique. Même si on ne le comprend pas maintenant, on va le comprendre demain. Je voulais saluer les actions du Chef de l'État. Nous voyons les actions aujourd'hui alors qu'il y a un an ce n'est pas pareil ». Il ajoute que « Le président est resté dans la logique de ne pas faire la propagande inutilement ». Malheureusement il indique que, « On a tellement mélangé le peuple, les choses ont été dites méchamment contre le gouvernement ». A comprendre les actions du chef de l'État qui lui donne autant de courage, Elvis Dagba laisse entendre, « Nous avons un président bâtisseur, engagé. Vous avez vu le projet Arch a commencé. Ce qui m'impressionne quand vous suivez le président, il travaille pour un grand nombre. Il a de la vision et il est décidé à mettre de l'ordre ». Il n'a pas manqué d'apporter des arguments pour défendre la lutte contre la corruption engagée par le Chef de l'État surtout avec la promulgation de la loi sur la CRIET. Un vrai instrument contre l'impunité selon lui.
La seule chose que déplore le pasteur est le défaut de communication autour des actions du gouvernement. Pour lui, « La communication n'est pas bien faite. Il n'y a pas une réelle communication sur les actions. Il a laissé le temps à l'intoxication. Mais c'est le choix du chef de l'État ».
Giscard Amoussou
Grand soulagement pour les populations de Hoky et de Lonkly dans la commune d'Aplahoué. L'énergie électrique tant attendue est désormais à leur porté. Le ministre de l'énergie, Dona Jean-Claude HOUSSOU a procédé à l'inauguration dans ces deux localités, d'ouvrages électriques et leur raccordement au réseau de la Société béninoise d'énergie électrique (Sbee) ce vendredi 28 février 2019.
Dans la ferveur et la liesse populaire, les populations à travers les élus locaux, ont témoigné toute leur reconnaissance au gouvernement du chef de l'Etat Patrice Talon. « Ce jour de joie, est un jour que nous attendions il y a des décennies », ont-ils fait savoir.
Le directeur général de l'ABERME, Francis TCHÈKPO a présenté les caractéristiques des ouvrages réalisés. A Hoky, renseigne-t-il, l'ouvrage réalisé a une « Longueur réseau HTA 4000 m, Longueur réseau mixte 300 m, Longueur réseau BT 1500 m, Transformateur 100 KVA, 10 Lampadaires ». Les populations qui seront impactées par cet ouvrage sont estimées à 1000, pour un coût global de 100 millions de francs CFA, a précisé le directeur général de l'ABERME. A Lonkly, poursuit-il, l'ouvrage mis en service a une « Longueur réseau HTA 15900 m, Longueur réseau mixte 700 m , Longueur réseau BT 1000 m, Transformateur 160 KVA, 10 Lampadaires ». La population impactée par ce projet est estimée à 1500 pour un coût global de 200 millions de francs CFA. Francis TCHÈKPO pour finir a informé les populations du coût promotionnel de branchement qui s'élève à 90.000 F CFA.
« Quand Patrice TALON dit, il le fait. Il veut que vous ayez l'énergie électrique et c'est fait », a souligné le ministre Dona Jean-Claude HOUSSOU mettant l'accent sur le respect de la parole du chef de l'Etat. L'énergie que vous venez d'avoir, explique le ministre, va chasser définitivement l'obscurité, réduire considérablement le taux d'insécurité et permettre l'amélioration de vos conditions de vie et de travail.
Pour le ministre, « l'énergie constitue le socle de tout développement socio-économique ». Promettant aux populations de revenir très prochainement pour d'autres ouvrages, il les a invitées à prendre soins des ouvrages mis en service.
Pour l'inauguration de ces ouvrages, le ministre de l'énergie avait à ses côtés, le préfet du Couffo, Christophe Mègbédji et le maire par intérim de la commune d'Aplahoué, Sylvain DAHOUE.
Après l'étape d'Aplahoué, Dona Jean-Claude HOUSSOU et sa suite ont mis le cap sur le Togo pour la visite du chantier en cours sur le barrage de Nangbéto.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le court-métrage de fiction de 6 minutes intitulé « Incompris », du réalisateur béninois Jaurès Koukpémédji en compétition pour le Fespaco 2019 a remporté le premier prix dans la catégorie des films d'école.
Le Bénin vient ainsi d'être honoré à la 26eme édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou (Fespaco), qui s'est déroulé du 23 février au 02 mars 2019 au Burkina-Faso.
Le lauréat provenant de l'Institut Supérieur des Métiers de l'Audiovisuel (ISMA) du colonel Marcellin Zannou, à remporté un trophée et une enveloppe de deux millions de FCFA.
La 26eme édition du FESPACO a été marquée par la célébration des 50 ans d'existence du Festival et a eu pour thème : « Mémoire et avenir des cinémas africains ».
Akpédjé AYOSSO
Les positionnements sur les listes des partis politiques révèlent bien de surprises. Comme pour ne pas envoyer n'importe qui à l'Assemblée, le chef de l'État en dehors des anciens connus a fait le choix de certains cadres et personnalités religieuses de haut rang.
Dans la 16ème circonscription électorale, le Chef de l'Etat a placé sa confiance en un homme particulier. Il s'agit de l'Imam de la mosquée centrale Cotonou-Jonquet, El Hadj Ibourahima Soumanou. Reconnu par les fidèles comme un homme de foi et grand conciliateur, le choix porté sur lui dérive de son intégrité, son dynamisme et son sens élevé de rassemblement. Les informations sur la qualité du religieux montrent qu'il est capable de fédérer les populations de la 16ème circonscription électorale.
Il conduit le cheval gagnant dans la 16ème circonscription électorale avec d'autres hommes de grande influence. Il s'agit de Balikissou Ali qui est sa suppléante pour le combat. Chantal Eugénie Ahyi et Euloge Beo Aguiar prennent la place de deuxième titulaire et suppléant.
Alain Orounla, Auguste Videgla et Léopold Gbenou conduisent la barque en troisième, quatrième et cinquième titulaire.
La tête de lice est un personnage rompu qui peut donner un coup d'accélérateur remarquable au cheval républicain.
El Hadj Ibourahima Soumanou donnera une touche particulière à cette équipe dans la seizième.
Le cheval républicain est donc bien en forme pour la course du 28 avril prochain.
G.A.
Le président du Conseil d'Administration de l'Agence pour la promotion des investissements et des exportations (Apiex), Alain Hinkati, et son directeur général, Laurent Gangbes, ont organisé ce vendredi 1er mars 2019 à l'Hôtel Golden Tulip de Cotonou, une séance de communication. Objectif de cette séance, expliquer aux opérateurs économiques, les réformes engagées par le gouvernement du Nouveau Départ et de la Rupture pour améliorer le climat des affaires.
Dans leurs communications, les deux premiers responsables de l'Apiex ont également expliqué aux personnalités présentes à cette séance, le dispositif mis en place par le gouvernement tant au niveau stratégique avec la mise en place du comité interministériel des investissements, qu'au niveau opérationnel avec l'Apiex comme interlocuteur unique des investisseurs.
Eric Akoutey, directeur des études et projets d'investissement a présenté en détails ce dispositif mis en place pour conduire les réformes relatives au climat des affaires.
Ce dispositif selon le directeur des études et projets d'investissement, porte sur les indicateurs « Doing business ».
Les directeurs généraux de services publics et privés présents à cette séance ont présenté les principales réformes intervenues dans leurs administrations. Au terme des échanges entre acteurs du privé et du public, les cadres de l'Apiex ont rassuré de leur disponibilité aux côtés des opérateurs économiques, pour lever les freins à l'investissement.
Cette séance de communication s'est déroulée en présence du directeur de l'Agence national du domaine et du foncier (Andf), Jules Kouglénou, du directeur général des douanes et droits indirects, Charles Sacca Bocco, du directeur adjoint de cabinet du ministre de l'énergie, M. Tigri, du président du tribunal de commerce de Cotonou, du secrétaire permanent du Camec et du directeur pays du crédit Info Volo.
F. Aubin AHEHEHINNOU
(Par Roger Gbégnonvi)
Dans l'histoire des hommes et des âmes, il est deux endroits où la paix règne en permanence : le paradis où ça ne peut pas être mieux, et l'enfer où ça ne peut pas être pire. De part et d'autre une stabilité désirable. Il se trouve que depuis des lustres, le Bénin, dans sa partie dahoméenne, a opté, dès ici-bas, pour la paix d'enfer. En voici la preuve par trois.
1- ‘‘Lorsque le roi du Danxomè, Hwegbaja, a envoyé son fils au marché, il ne lui a pas demandé de rapporter perles, argent ou quelqu'autre objet précieux ; c'est la Domination qu'il lui a ordonné de ramener.'' Le mot que Barthélemy Adoukonou traduit par Domination (sic) est ‘‘ganhunu'', être plus fort, que précise souvent ‘‘ganhumê'', être plus fort que l'autre, que précise aussi l'adage ‘‘ganhumê o, nudagbè wê'', ‘‘il est bon d'être plus fort que l'autre'', d'avoir le POUVOIR de l'écraser. Et il se trouve que depuis Hwegbaja (1650-1680), sinon bien avant lui, les Béninois, en tout cas les Dahoméens, sont dans la quête forcenée de ladite Domination (ganhunu, ganhumê) avec des fortunes diverses. Cette course frénétique de tous à l'écrasement-domination de tous a généré l'écrit de Paul Hazoumê en avril 1931 :
2- ‘‘Le caractère propre de la mentalité des peuplades dahoméennes est une méfiance toujours en éveil vis-à-vis des adversaires vrais ou supposés dont tout Indigène se croit menacé. On comprendra qu'avec de telles dispositions les Dahoméens aient été portés à s'entourer de protection et qu'ils aient recouru à la ‘‘solidarité'' que créait précisément l'Amitié jurée.'' Or, et c'était à prévoir, de ‘‘boire le vaudou'' ensemble avec l'autre, de contracter avec lui le ‘‘pacte de sang'', est un leurre, et c'est encore Paul Hazoumê qui le dit : ‘‘Certains conjurés veulent pouvoir violer impunément leur foi.- La corde qu'ils dénouent en disant : ‘‘Si nous devons faire des révélations, nous en avons la complète liberté, notre bouche n'étant plus close'', ménage une issue à la trahison.'' Trahison étale et normale dans notre jungle d'hommes-lions prêts à dévorer le prochain et le lointain. Cette volonté de dévoration sans limites a sombré dans une terne neutralisation de tous, tous étant devenus herbivores, et débouché sur une paix d'enfer. Pas la paix des braves ou des cimetières, mais la paix de la sclérose sociétale, puisque personne n'avance, tous étant transis, arme au pied. Souvent d'ailleurs, grâce à l'impitoyable sorcellerie, une personne en mange une autre, afin qu'il reste établi que nous sommes carnassiers dans l'âme et que si tu manques de vigilance, on te dévore. Ce sauve-qui-peut général et ankylosant commande le dire de l'octogénaire Felódì en juillet 1974. Prié de bien vouloir expliquer son nom, le notable de Toffo répond :
3- ‘‘C'est un nom de colère, un nom pour semer la peur et l'inimitié. Car, où que tu regardes, tu ne vois que des ennemis. Partout on te menace. Tous veulent ta ruine. Si tu prospères, ils se mettront en travers, tels des moutons venus ravager ton champ de gombo. C'est ça mon nom. ‘‘Kan ton gbó ma lon nu felódì''. C'est aussi mon nom vaudou.''
Partie, selon les textes, du Dahomey historique, la paix d'enfer ronge le Bénin géographique, devenu patrie de Sisyphe. Car le progrès exclut la trahison non-stop. Il exige la confiance, que peut superviser un tiers agréé par l'Etat. Or le serment que ne garantit pas la communion au Vaudou dans la religion ne sera pas garanti par l'adhésion à la loi dans la république. Notre paix d'enfer est un cauchemar collectif les yeux ouverts. Nous devons en sortir pour avancer, accomplir deux tâches urgentes : l'écriture pour tous dans toutes nos langues, et la natalité ajustée au nombre d'enfants que chaque couple peut élever, ajustée à la capacité du Bénin de créer des emplois. Nous devons quitter la paix d'enfer. Au sein de la Religion et de la République, élever notre niveau de conscience. A la quête de la Domination substituer l'éthique de l'Honneur. Guérir en tout cas de cette peste de la paix d'enfer.
Le projet Go-Lab Goes Africa (GO-GA) a été lancé ce jeudi 28 février 2019 à Cotonou. Un projet visant à former des enseignants en vue d'améliorer les capacités d'apprentissage des apprenants à travers l'utilisation et la création de contenus numériques.
La cérémonie a été copresidée par le directeur général de l'Economie numérique et de la Poste, Geoffroy Bonou, et Sénam Béhéton, fondateur d'EtriLabs.
Adapter et mettre en œuvre en Afrique l'écosystème d'apprentissage GO-Lab qui a été un succès en Europe est le but principal de ce projet. Il a été réalité grâce à l'apport financier de la Commission européenne dans le cadre du programme de financement de la recherche et de l'innovation Horizon 2020. C'est le directeur de l'Economie numérique et de la Poste, Geoffroy Bonou et Sénam Béhéton, fondateur d'EtriLabs qui ont lancé le projet.
Le fondateur de EtriLabs, souligne qu'il s'agira de développer les capacités des enseignants à travers l'Afrique en offrant une formation en pédagogie, en création de contenus en ligne. Ceci en favorisant un système panafricain d'apprentissage et de partage des enseignants. « GO-Lab (Global Online Sciences Labs for inquiry Learning at School) fournit aux enseignants un référentiel de laboratoires en ligne, d'applications d'apprentissage et d'espaces d'apprentissage actifs pour promouvoir l'apprentissage par investigation dans l'enseignement des sciences dans les écoles »' a expliqué Sénam Béhéton.
Il indique que le projet GO-GA accélérera l'adaptation d'environnements d'apprentissage plus riches mettant l'accent sur l'apprentissage par investigation appuyé sur les contenus et outils numériques innovants et le développement des capacités des enseignants en Afrique. En cela confirme-t-il, « L'ensemble du dispositif a pour objectif la mise en activité des apprenants dans une phase d'investigation au cœur d'une séquence d'apprentissage scénarisée ».
Le Directeur général de l'Economie numérique et de la Poste, Geoffroy Bonou, indique que c'est un consortium de partenaires africains et européens réputés dans les domaines de la technologie de l'éducation et de la formation des enseignants qui ont mis en place ledit projet. Comme résultat attendu, il s'agit d'atteindre plus de 1000 enseignants, 200 écoles et 64 000 élèves dans trois pays pilotes (Bénin, Kenya et Nigeria) et quatre pays associés après la phase pilote (Ghana, Sierra Leone, Sénégal et Tanzanie). Chaque pays pilote est appelé a mettre en place le contenu au regard des exigences pédagogiques.
G.A.
L'histoire semble se répéter. La colère des uns et des autres se déverse aisément sans pour autant trouver un adversaire favorable. Les élections législatives s'approchent à grand pas et les polémiques continuent. Les reseaux sociaux s'enflamment depuis quelques jours après le dépôt des dossiers de candidatures à la CENA. La publication par voie de presse des positionnements montre quelques petites irrégularités. Mais l'information selon laquelle le Parti du Renouveau démocratique (PRD) de Me Adrien Houngbédji et le parti Moelle auraient positionné le même candidat dans la 4e circonscription électorale pour le compte des législatives du 28 avril prochain devient l'actualité. Par des voix divergentes certains attendent le rejet du dossier des deux partis. Seulement cela ne devrait pas l'être en réalité puisqu'il y a déjà eu un tel cas aux élections passées et trancher par la Cour. Le candidat est à même de choisir un parti et le second procède simplement au changement. Il n'est donc pas question de s'inquiéter dans le rang du PRD. Même si l'on découvre à travers les commentaires qu'on ne doit procéder à aucune correction ou changement de pièces après le dépôt des dossiers à la CENA, le cas qui se présente a déjà été jugé par la Cour qui fait office de jurisprudence. Les partisans du PRD doivent avoir le cœur tranquille quant à la participation aux prochaines élections législatives du 28 avril prochain. Il n'y a donc pas péril en la demeure.
G.A.
La Société nationale de commercialisation des produits pétroliers (Sonacop) est actuellement dans un état critique. Sous l'initiative du Syntra-Sonacop, le personnel administratif, les gérants de stations-services, les transporteurs et autres agents de la société ont tenu, ce jeudi 28 février 2019, une assemblée extraordinaire en urgence. Cette rencontre tenue au siège de la société a été l'occasion de lancer un appel au chef de l'Etat au vue des difficultés financières que traverse l'entreprise.
Selon Mireille Elvire Hounségbé, assistante du contrôleur de gestion et secrétaire générale du Syntra-Sonacop (Syndicat des travailleurs de la Sonacop), la société est dans un état alarmant. « La Sonacop, jadis, fleuron de l'Etat, qui a contribué à payer le salaire des fonctionnaires du Bénin entier pendant plusieurs mois lors de la crise économique de 1989, est en proie depuis quelques années à une crise multidimensionnelle qui plombe son développement et ne lui permet pas de faire face à la mission qui lui est assignée, et aux nouveaux défis qui lui imposent son environnement concurrentiel, formel et informel », a déclaré Mireille E. Hounségbé.
La privatisation au groupe Cpi dont la gestion a laissé environ 36 milliards FCFA de dettes gérées jusqu'à ce jour, fragilise économiquement l'entreprise.
La Sonacop fait face à l'amenuisement des frais de passage et de stockage dû au départ des maketiers de l'hinterland à cause de la vétusté des dépôts de la société.
Cette situation a occasionné une baisse du chiffre d'affaires de la société à plus de 50%.
La secrétaire générale du Syntra-Sonacop énumère comme cause « l'ouverture anarchique du secteur pétrolier aux privés, l'environnement concurrentiel déloyale du fait de la cohabitation avec le secteur informel communément appelé Kpayo qui détient plus de 80% du marché d'essence et 18 à 20% pour le gas-oil, et le système de tierce détention avec Ecobank pour l'approvisionnement qui engendre d'énormes frais financiers ».
Pour les travailleurs, l'entreprise peut encore renaître de ses cendres. A en croire, Mireille E. Hounségbé, la Sonacop a encore beaucoup de potentialités. Comme atouts, elle évoque le retour dans le patrimoine de l'Etat, des cadres dynamiques, un personnel compétent et expérimenté, l'existence d'un plan de relance depuis 2016, la réévaluation du patrimoine à hauteur de 24 milliards FCFA, des dépôts avec grandes capacités de stockage, la couverture intégrale de toute l'étendue du territoire nationale.
Cri de cœur à l'endroit du chef de l'Etat
Au regard de l'état actuel de la société, les travailleurs ont lancé un appel au président de la République, Patrice Talon. Ils demandent au chef de l'Etat une aide financière, ou une délivrance d'une lettre de garantie auprès des institutions financières afin de permettre d'approvisionner régulièrement ses points de vente. Les travailleurs souhaitent l'autorisation de la rénovation du pipe-line du dépôt port à travers un partenariat public-privé avec les marketiers tels que la Sonidep, la Sonabhy, Star Oil et autres, en compensation avec les frais de passage et de stockage.
Le syndicat invite le gouvernement à instruire les structures étatiques à s'approvisionner en carburant et en tickets valeurs à la Sonacop à hauteur de 70% comme la Sonidep au Niger et la Sonabhy au Burkina-Faso, qui ont l'exclusivité de l'importation et du stockage des produits pétroliers.
Ce qui selon Mireille E. Hounségbé permet à l'Etat de s'assurer de la qualité des produits qui entrent sur le territoire national.
« Je tiens à rassurer le Chef de l'Etat et son Gouvernement qu'à l'interne, nous reconnaissons qu'il faut des réformes et nous, partenaires sociaux et la Direction générale actuelle, y travaillons ardemment », a déclaré la secrétaire Syntra-Sonacop.
Akpédjé AYOSSO
Suite aux recours en inconstitutionnalité des directeurs d'écoles présumés impliqués dans le détournement de vivres des cantines scolaires et du député Mohamed Atao Hinnouho, la Cour constitutionnelle en rendant sa décision, ce jeudi 28 février 2019, à son siège à Cotonou, a débouté les requérants.
Dans son analyse sur la violation du droit à la présomption d'innocence des directeurs d'école concernés, la haute juridiction au cours de sa délibération a rappelé les dispositions des articles 17 al 1er de la Constitution et 7.1.b de la Charte africaine des droits de l'Homme et des peuples. « Le droit au respect de la présomption d'innocence est un principe attaché à la procédure et au droit de la défense. Il a pour vocation de protéger les personnes faisant l'objet de poursuites pénales et, en ce sens, il interdit de présenter publiquement une personne poursuivie pénalement comme coupable d'une infraction avant sa condamnation », a observé la Cour.
Les directeurs d'écoles présumés impliqués dans le détournement de vivres des cantines scolaires ne faisaient encore l'objet d'aucune poursuite pénale, a fait savoir le président Joseph Djogbénou. Il a par la suite ajouté que c'est dans le but d'engager de telles poursuites que le Conseil des ministres les a nommément identifié et a instruit le ministre en charge de la Justice. « Ces désignations des personnes à poursuivre pénalement ne sauraient s'analyser comme une présentation publique de personnes mises en cause », a-t-il souligné.
Au sujet du principe de la séparation des pouvoirs évoqué par le requérant, la Cour a précisé que selon les dispositions des articles 125 et 126, « Le pouvoir judiciaire est indépendant du pouvoir législatif et du pouvoir exécutif. Il est exercé par la Cour suprême, les cours et tribunaux créés conformément à la présente Constitution. Les juges ne sont soumis, dans l'exercice de leur fonction qu'à l'autorité de la loi », a expliqué Joseph Djogbénou.
Pour lui, le législatif et l'exécutif ne doivent ni s'immiscer dans l'exercice du pouvoir judiciaire ni faire entrave à la justice. « Dans le cas d'espèce, la désignation des personnes désignées à poursuivre ne saurait s'analyser comme une immixtion du gouvernement dans l'exercice du pouvoir judiciaire et ne compromet pas non plus la séparation des pouvoirs. Dès lors, il n'y a pas violation de la Constitution ».
Le second recours traité par les sages de la Cour, est celui de Robert Mathieu Fiouvi. Par la décision Dcc 19 083 du 28 février 2019, la haute juridiction a déclaré qu'il n'y a pas violation de la Constitution ».
Par sa requête en date du 16 mai 2018, Robert Mathieu Fiouvi a formé un recours en inconstitutionnalité du transfert à la prison sans avis médical préalable d'un malade hospitalisé. Dans son exposé, il explique que le dimanche 13 mai 2018, le procureur de la République près le tribunal de première instance de première classe de Cotonou a ordonné au régisseur de la prison civile de Cotonou de déposer le député Mohamed Hinnouho Atao, alors interné au service de psychiatrie au Centre national hospitalier universitaire Hubert Maga (Cnhu) sans l'avis préalable du médecin traitant et que, malgré l'opposition du malade il a été conduit et déposé à la prison civile de Cotonou par le régisseur. Un acte que Robert Mathieu Fiouvi considère comme une violation du droit à la santé du malade et des articles 8, 19 al 2, 35 et 36 de la Constitution.
Dans sa réponse à la Cour, le régisseur observe qu'au moment des faits, il était en stage au Gabon, que c'est à tort que le requérant cite son nom dans cette affaire. Le procureur quant à lui n'a pas répondu aux mesures d'instruction de la Cour.
Après analyse, la Cour a fait constater que le député Atao a été interpellé dans le cadre d'une procédure judiciaire de flagrant délit et compte tenu de son état de santé, il a été conduit au Cnhu où il a reçu des soins. Dans ces conditions, explique le président de la Cour, on ne saurait faire grief au procureur de la République et au régisseur de l'avoir déposé à la prison civile de Cotonou une fois qu'il a quitté le centre hospitalier.
Enfin, par rapport au recours en inconstitutionnalité de la décision n°2018 03 du 7 mai 2018 et de la demande de levée de son immunité parlementaire faite par le procureur général près la Cour d'appel de Cotonou, la haute juridiction a décidé après analyse, « qu'il n'y a pas violation de la Constitution ». Il en est de même pour la demande de levée d'immunité des députés Bako Idrissou, Valentin Djènontin, Atao Hinnouho Mohamed.
F. A. A.
Conformément à son calendrier, la Commission électorale nationale autonome (Cena) a démarré ce vendredi 1er mars 2019, l'étude des dossiers de candidature des partis ayant déposé leurs dossiers pour les législatives du 28 avril prochain. Les 07 partis en lice pour cette compétition à savoir Prd, Usl, Udbn, Fcdb, Union Progressiste, Bloc Républicain et Moele-Bénin seront fixés sur leur sort le 06 mars prochain, date à laquelle l'institution en charge de l'organisation des élections va publier la liste des partis définitivement retenus pour ce scrutin. L'Union sociale libérale (Usl) et l'Union pour le développement d'un Bénin nouveau (Udbn) n'ont pu obtenir le certificat de conformité avant de déposer leurs dossiers.
A noter que pour ces élections, certaines formations politiques de l'opposition, notamment les Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) et Restaurer l'espoir de Candide Azannaï, n'ont pu déposer leurs dossiers de candidature.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Environ 2000 fonctionnaires de l'Etat ont vu leurs salaires de février 2019 suspendus. La raison serait liée au fait que les agents concernés ne se sont pas faits enregistrer en 2017, lors des opérations de recensement des agents de l'Etat tous corps confondus et au plan national.
N'ayant pas été recensés, ils pourraient être considérés comme des agents fictifs dans le contexte actuel du numérique où tout est informatisé.
Selon des sources proches du ministère de l'économie et des finances, les agents qui n'ont pu se faire enregistrer, pour une raison ou une autre, peuvent encore pallier ce manquement. Il leur faudra se rapprocher de la direction générale du Budget pour les formalités à accomplir. Une fois recensés, ils seront aussitôt remis dans leurs droits de percevoir leur salaire.
F. A. A.
La commission de la CEDEAO va effectuer une mission pré-électorale et d'évaluation de la situation politique au Bénin à Cotonou du 03 au 06 mars 2019. C'est ce qu'a notifié le Général Francis Behanzin, commissaire chargé des affaires politiques, paix et sécurité de la CEDEAO dans une correspondance en date du jeudi 28 février 2019, adressée au ministre béninois des Affaires étrangères et de la coopération.
Selon la correspondance, ladite mission s'inscrit dans la cadre de « la mise en œuvre du protocole A/SP1/12/01 sur la démocratie et la bonne gouvernance additionnel au protocole relatif au mécanisme de prévention, de gestion, de règlement des conflits, de maintien de la paix et de la sécurité régionale ». Ce protocole fait l'obligation à la Commission d'assister les Etats-membres organisant des élections.
La mission qui sera conduite par le Général Francis A. Behanzin et comprend Dr Aderemi Ajibewa, directeur des affaires politiques, Francis Oke, chef de la division de l'assistance électorale, Me Serigne KA, P.O Affaires politiques.
L'objectif de cette mission est essentiellement « d'évaluer la situation politique nationale ainsi que le niveau de préparation des prochaines élections législatives ».
Pour cela des discussions seront menées avec les différents acteurs politiques béninois sur les enjeux desdites élections ainsi que sur la nécessité de maintenir un climat de paix, de participation inclusive et de transparence démocratique.
Pendant le séjour, la délégation va rencontrer les ministres des Affaires étrangères et de la coopération, de l'Intérieur, des Finances, de la Justice, ainsi que les présidents de la Cour Constitutionnelle, de la Commission électorale nationale autonome, du Cos-Lépi et les représentants des partis de la mouvance et de l'opposition.
Le Général Francis Behanzin, compte sur la compétence des services du ministère des Affaires étrangères en vue de l'accueil et de l'installation de la délégation de la CEDEAO, de l'élaboration d'un calendrier de déroulement de la mission ainsi que de l'arrangement des audiences avec les autorités politico-administratives et des acteurs politiques concernés.
Akpédjé AYOSSO