Le Colonel Soulé Dankoro est décéde ce jour à Paris. Né en 1943 à Niaro dans la commune de Sinendé, médecin, colonel à la retraite, il fut ancien membre du Parti de la Révolution Populaire du Bénin jusqu'à la fin du régime en 1989. Soulé Dankoro a eu à occuper de haute fonction politique au cours de sa carrière. Il fut ministre de la santé, préfet, président du comité d'Etat d'administration de province etc.
Président du Parti Démocratique du Bénin (PDB), Soulé Dankoro, fut élu en 2003 député dans la 9 ème circonscription électorale pour le compte de la troisième mandature.
Votre journal présente ses Sincères condoléances à la famille de l'illustre disparu.
Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou a ouvert ce lundi 15 avril 2019 à Cotonou, un séminaire d'information à l'endroit des partis politiques en lice pour les élections législatives du 28 avril prochain. Ces assises ont pour objectif, d'informer les deux partis politiques, l'Union Progressiste et le Bloc Républicain, sur le rôle que jouera la Cour constitutionnelle lors des élections législatives du 28 avril prochain et sur les modalités de formation et de règlement des contentieux électoraux.
Ouvrant les travaux, le président de la haute juridiction, Joseph Djogbénou, a porté à la connaissance des participants que la Cour constitutionnelle, conformément à la Loi fondamentale, assure la garantie de la régularité, de la sincérité et de la crédibilité des élections législatives. Pour lui, il n'y a pas de garantie optimale lorsque les termes du débat ne sont pas partagés par les partis. Et la meilleure garantie suppose, selon le président de la Cour, la meilleure compréhension, la meilleure appréhension des textes. « Mieux se défendre, c'est d'abord mieux connaître. Vous êtes donc invités à mieux connaître pour vous défendre, pour défendre la démocratie, pour défendre la nation », a-t-il indiqué.
Joseph Djogbénou a précisé qu'il n'échappe à personne qu'il revient à la Cour constitutionnelle de trancher les contestations lorsqu'elles sont portées devant elle. « Mais, il n'y a pas de contentieux sans contestation. En matière d'élections législatives, la Cour constitutionnelle ne s'autosaisit pas », a-t-il expliqué.
Le président de la Cour constitutionnelle a par ailleurs informé que la procédure devant la Haute juridiction est ouverte, contradictoire et publique, et tout recours sera réglé dans la transparence.
Plusieurs communications suivies de débats ont sanctionné les travaux de ce séminaire.
Les thèmes développés sont entre autres, « Présentation générale du Code électoral », « La Cour constitutionnelle et le contentieux électoral », « Gestion administrative et gestion contentieuse ».
Au terme de ces assises, les partis politiques sont sensés maîtriser les règles du contentieux en ce qui concerne les élections législatives.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a tenu ce lundi 15 avril 2019 au palais de la Marina à Cotonou, une séance avec les dignitaires musulmans, et surtout les protagonistes des bureaux siamois de la crise au sein de l'Union islamique du Bénin (Uib). Cette rencontre de réunification avait pour objectif, la dissolution de tous les actes issus des congrès des deux blocs à la fin du mois de mars 2019.
En effet, les 30 et 31 mars dernier, ont eu lieux à Cotonou et à Porto-Novo, les congrès qui ont conduit à la scission en deux, de l'organisation faîtière.
Au terme de la rencontre avec le chef de l'Etat, plusieurs décisions ont été prises. Il s'agit entre autres, de l'annulation des actes des congrès concurrents de l'Uib tenus les 30 et 31 mars 2019, ayant matérialisé la division au sein de l'Union ; la ré-institution du Bureau Exécutif National tel que mis en place par le congrès de l'Union, tenu à Porto-Novo le 20 mai 2017 avec l'annulation de toutes les décisions du Président ayant conduit à la division de l'Union ; la démission du 1er VP (Vice-président) ; l'organisation d'un congrès unique de l'Union au plus tard le 30 juin 2019 ; la mise en place d'un comité ad 'hoc indépendant de neuf (09) membres, comprenant deux (02) membres de chaque camp et cinq (05) membres du groupe d'appui à la médiation présidentielle, chargé de l'organisation du congrès envisagé ; et enfin, la mise en place d'un mécanisme de mise en œuvre et de suivi des accords, sous la supervision de Son Excellence Patrice Talon, Médiateur de la crise.
F. Aubin AHEHEHINNOU
ISOCEL lance officiellement la 1ère phase de déploiement de son réseau en fibre optique à Cotonou. La cérémonie de lancement a eu lieu à Sémé City, la Cité de l'Innovation et du Savoir.
Cette phase initiale représente la mise en service d'un réseau d'accès en fibre optique jusqu'à l'abonné d'environ 70 Km. L'infrastructure, déjà disponible dans plusieurs zones de Cotonou, est destinée notamment à la migration des clients existants d'ISOCEL de la boucle locale radio vers la fibre optique.
Cette étape fait partie du vaste projet de déploiement de fibre optique, dénommé iNGAN (iSOCEL Next Generation Access Network), qui consiste à déployer plus de 450 Km de fibre optique sur le Grand Cotonou à l'horizon 2020.
En lançant ce projet, ISOCEL renouvelle son engagement d'offrir l'Internet Très Haut Débit afin de répondre à la demande de plus en plus croissante en bande passante des utilisateurs.
L'équipe dirigeante d'ISOCEL compte accroitre ses investissements dans le secteur du numérique pour dynamiser l'économie, favoriser les communications électroniques, créer de nouveaux secteurs d'activité et de nouveaux emplois, et contribuer ainsi à positionner le Bénin comme un hub technologique sous régional.
A l'issue de la cérémonie, ISOCEL et Sémé City ont signé un accord de partenariat pour le raccordement en fibre optique du SCOP (Sémé City Open Park).
A propos d'ISOCEL
ISOCEL SA est le premier Fournisseur privé d'Accès à Internet au Bénin et un acteur majeur de l'écosystème numérique. Depuis 2008, année de sa création, la société s'est donnée pour challenge de connecter à Internet, en haut débit et en volume illimité, les particuliers et les professionnels. Ce défi est renouvelé par le lancement, 10 ans après, du déploiement de la fibre optique jusqu'à l'abonné. Ce qui annonce les prémices d'une grande révolution technologique.
http://www.isoceltelecom.com
« Fournir à chaque Béninoise et à chaque Béninois, particulier ou acteur économique, un accès équitable et sans discrimination à un service électrique adéquat et de qualité, grâce à l'implication accrue du secteur privé », c'est le but que s'est assigné le président de la République, Son Excellence Patrice Talon à son avènement au pouvoir en avril 2016.
Au terme des trois ans de gestion de pouvoir d'Etat, l'homme a réussi à soulager les peines des populations béninoises, notamment celles des zones rurales en matière de fourniture d'énergie électrique.
Selon les statistiques de l'Agence béninoise d'électrification rurale et de maîtrise d'énergie (Aberme), 143 localités et 11 des 12 départements que compte le pays ont été raccordés au réseau électrique avec la construction de 703 km de réseau haute tension (Hta) pur, 78 km de réseau mixte et 288 km de réseau basse tension (Bt) au profit de 31 600 ménages.
Le coût global de ces investissements est estimé à plus de 15,6 milliards FCFA.
Malgré ces succès, Patrice Talon et son gouvernement s'emploient à résoudre la crise énergétique au Bénin. A cet effet, ils envisagent mettre en œuvre dès 2019, un projet d'électrification de cent localités rurales sur financement de la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (Bidc). De même, un financement de la Banque africaine de développement (Bad) dont l'accord de prêt sera signé en septembre prochain, va permettre d'électrifier 100 autres localités. A cela s'ajoutent les études d'avant-projet définitif pour l'électrification solaire de 550 infrastructures socio communautaires (centres de santé, collèges, commissariats, adduction d'eau villageoise) dans tout le Bénin.
Autant d'actions qui témoignent de la volonté et de l'engagement du gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ, à chasser jusqu'au dernier hameau du Bénin, l'obscurité et instaurer la lumière.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Après sa suspension le vendredi 12 avril dernier, le procès des 12 accusés en liberté provisoire et dont les cas ont été disjoints des autres déjà jugés dans l'affaire Icc Services (Investment consultancy and computering services), du nom de la principale structure de collecte illégale d'épargne et de placement de fonds ayant opéré au Bénin, de 2006 à 2010, reprend ce mardi 16 avril 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il s'agira cette fois-ci pour les juges de la CRIET, de se prononcer sur le cas des douze accusés en liberté provisoire, dont les cas ont été disjoints des autres déjà jugés. Ils sont poursuivis pour des chefs d'accusation d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie avec appel au public, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption, recel d'escroquerie et vol de documents.
A l'audience de vendredi dernier, seulement deux des douze accusés étaient à la barre. Il s'agit de Simon Mèhouénou Singbo et Abel Salomon Abou Yayi. Les dix autres, à savoir : Brice Kouton alias Louba, Pascal Togbé, Guyonne Akplogan, Patrice Firmin Akplogan, Ernest Tété, André Tinkpon, Carlos Jean-Baptiste Kouakanou, Carine Fifamè Saïzonou, Patrice Adonnagbo et Murielle Kouton n'ayant pas répondu à la convocation.
Se prononçant sur leur cas, le procureur spécial près la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, requiert que la Cour les juge par procédure de défaut en matière criminelle, conformément à l'article 380 du Code de procédure pénale. L'absence de l'avocat de l'accusé Simon Mèhouénou Singbo, a été également constatée alors qu'il n'est pas possible pour la Cour de poursuivre le procès avec ce dernier sans son conseil.
Le Code de procédure pénale en son article 321 fait obligation à la Cour de commettre d'office à l'accusé un autre avocat en cas de défaillance de celui qui devrait assurer sa défense.
Le dossier Icc-Services est le dernier inscrit au rôle de la première session criminelle au titre de l'année 2019 de la CRIET. Prévue pour être achevé vendredi dernier, la session criminelle a été prorogée jusqu'à ce mardi 16 avril 2019 par une ordonnance du président de la Cour, Cyriaque Dossa.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Conférence épiscopale du Bénin espère toujours en l'organisation des élections législatives inclusives le 28 avril prochain. Dans un message en date du dimanche 14 avril 2019, intitulé ‘' la paix est une fleur fragiles", les évêques invitent ‘'les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l'unité nationale par l'organisation d'élections législatives inclusives”.
Les Evêques du Bénin ont encore une fois rappelé l'esprit de compréhension réciproque et de tolérance qui a prévalu lors de l'historique conférence des forces vives de la nation de Février 1990. « Les acquis de cette conférence ont permis à notre pays d'opérer une grande réforme politique : le passage d'un pouvoir dictatorial à un système démocratique et pluraliste sans effusion de sang », soulignent les Evêques dans leur message.
Après environ trois décennies d'expérience démocratique, déplorent les évêques, le Bénin se retrouve aujourd'hui devant une situation inédite : la participation de seulement deux partis d'une même obédience politique aux élections législatives. Une situation qui ne favorise pas des élections législatives inclusives, démocratiques, transparentes et crédibles.
La Conférence Episcopale du Bénin « garde l'espérance et invite les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l'unité nationale par l'organisation d'élections inclusives ».
Ils exhortent les fidèles du Christ, les hommes et femmes de bonne volonté à « intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal avec un accent particulier sur le dernier chemin de croix du vendredi saint ». Ce qui permet d'éloigner du Bénin « les germes et spectres de la division, de la haine, des règlements de compte et des intérêts égoïstes préjudiciables au bien commun et au vivre ensemble ».
Ils recommandent à chacun « d'agir toujours et partout selon sa conscience éclairée par l'amour de Dieu et de la Patrie » et de s'abstenir de « toute provocation et de toute violence physique ou verbale pour que notre pays continue de vivre dans la paix et la concorde ».
Akpédjé AYOSSO
Les individus interpellés ce lundi lors des incidents de N'dali auraient révélé le nom de leur commendataire. Il s'agirait d'un membre influent des Fcbe. Ayant commis leur délit dans la nuit du dimanche au lundi 15 avril 2019,
Lors de l'interrogatoire, les jeunes délinquants n'auraient pas tardé à passer aux aveux.
Selon les informations, 08 manifestants seraient venus de Gamia et d'autres de Parakou à moto ou en taxi. Le meneur serait le sieur Mohamed Soulé, cultivateur a Guessou nord à Gamia. Leur mode opératoire consistait à marcher et brûler des pneus dans la commune de N'dali.
Parmi les personnes interpellées figurent Sabi Abbas, 45 ans et Yacoubou Daouda, 65 ans, tous cultivateurs à Gamia, et militants Fcbe.
Le mouvement serait initié et financé par un ancien ministre qui aurait donné des instructions sur le lieu du mouvement.
Les manifestants auraient perçu une somme de 15.000 FCFA chacun.
Des pièces à conviction telles vouvouzéla, gri-gri, téléphone portable ont été retrouvés sur les interpellés.
Les enquêtes se poursuivent au niveau de la police républicaine.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Le candidat de l'Union Progressiste, Charles Gagnon a reçu un soutien majeur ce lundi 15 avril 2019 dans la commune de Comé. C'est dans l'arrondissement d'Agatogbo que sous le leadership de Paul Kpehounnou, les conducteurs de taxi-moto de cet arrondissement ont décidé de faire bloc avec leur frère de l'Union Progressiste. Ce ralliement des zemidjan au cours de la campagne vise à apporter leur contribution à la victoire de Charles Gagnon aux élections législatives du 28 Avril prochain.
Vecteurs d'opinion, les zémidjans entrent ainsi dans la danse pour la victoire triomphale de l'UP dans la 17ème circonscription électorale. Contrairement à leur uniforme, tous seront désormais en jaune pour signifier leur engagement ferme aux côtés des candidats de l'Union Progressiste. Ce soutien de dernières minutes influencera sans aucun doute le vote au soir du 28 Avril prochain. Charles Gagnon et ses lieutenants tels que Paul Kpehounnou, continuent leur travail de fourmi pour asseoir durablement l'hégémonie de l'Union Progressiste dans la commune de Comé et par ricochet dans la 17ème circonscription électorale. L'Union progressiste se positionne donc comme le baobab qui ne peut être déraciné dans la 17ème.
G.A.
Ancien journaliste dont la voix rappelle des souvenirs au peuple béninois a tiré sa révérence. Le regretté Mathias Bitiboto fut journaliste à la radio nationale (Ortb) jusqu'à sa retraite.
Sincères condoléances à la famille éplorée.
G.A.
La machine de la campagne électorale du Bloc Républicain a été officiellement lancée ce dimanche 14 avril 2019 à Bohicon en présence d'une foule de militants. La cérémonie a également permis l'installation des bureaux de campagne des 66 villages des 10 arrondissements et de la commune. Les chevaliers candidats de la liste Bloc Républicain dans la 23ème circonscription électorale ont tous répondu présents à l'évènement.
« Votre présence ici est le signe d'une victoire écrasante du Bloc Républicain, c'est-à dire du cheval gagnant sur l'adversaire le 28 avril prochain. Pour ceux qui prient pour la désunion au sein du Bloc Républicain, nous leur répondons ce soir par votre grande présence, votre grande mobilisation », a déclaré Loth Kindji, président du comité d'organisation. Cette cérémonie permet aux 08 candidats en lice dans la 23ème circonscription électorale de s'assurer de leur victoire au soir du 28 avril prochain.
Dominique Atchawé, Nazaire Sado, Rodrigue Glélé-Kakaï, Denis Glegbeto et leurs suppléants respectifs ont lancé un appel.
« Nous devons sortir tous le 28 avril pour aller voter. Voter Républicain, voter le cheval gagnant et pour le faire je voudrais inviter toute la population de Bohicon à aller chercher les cartes Lépi, puisque c'est avec les cartes Lépi on vote et que le jour du vote qu'il y ait déplacement massif pour qu'on change la situation de Bohicon », a exhorté Nazaire Sado, candidat du Bloc Républicain dans la 23ème circonscription électorale.
Selon Germain Yaou, président du comité communal de campagne à Bohicon, c'est un défi majeur qu'il faut relever ensemble. « Nous allons relever et cela datera dans l'histoire de Bohicon. Les enfants de Bohicon ont besoin d'être unis, les enfants de Bohicon ont besoin désormais de travailler dans l'unité d'esprit et dans l'unité d'action pour libérer la ville au soir du 28 avril 2019 », a-t-il affirmé.
Quant à la candidate Judith Glidja, vaillante représentante des femmes de Bohicon, elle appelle à l'union de ses sœurs autour du Bloc Républicain. « Je voudrais leur dire merci et leur réitérer mon engagement à les soutenir pour ce dont on a parlé largement. Comment faire pour qu'elles soient individuellement épanouies et collectivement épanouies. Je voudrais donc les remercier une fois encore pour la grande mobilisation », a-t-elle confié.
Jeunes, femmes et sages de Bohicon adhérant aux ambitions du Bloc Républicain ont promis voté massivement pour ledit parti le 28 avril prochain.
Akpédjé AYOSSO
Les agents sous contrat local des services sous tutelle du ministère de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle seront bientôt reversés en Agents contractuels de l'Etat (ACE). Le ministre à travers une lettre en date du 06 avril 2019 vient de fixer une date limite aux intéressés pour la fournir de leur dossier.
"Dans le cadre de l'objet sus-cité, j'ai l'honneur de vous demander de vouloir bien me faire parvenir la liste nominative des Agents sous contrat local, en service sous vos ordres, détenteurs d'un arrêté d'éligibilité au reversement en Agent Contractuel de Droit Public de l'Etat", précise la lettre du ministre de l'enseignement secondaire technique et de la formation professionnelle, adressée aux directions sous-tutelles. Kakpo Mahougnon demande à ce que lesdits dossiers soient déposés à la Direction de l'Administration et des Finances le mercredi 17 avril 2019 au plus tard.
Composition du dossier :
1- une demande manuscrite adressée au MTFP ;
2- une copie de l'arrêté d'éligibilité ;
3- copie des différentes cartes et états de paiement du mois de prise de service jusqu'au 31 décembre 2007 ; 4- une copie des contrats locaux ; 5- une copie du certificat de prise de service ; 6- l'original ou les originaux du ou des certificat (s} de présence au poste couvrant les différents postes d'affectation ou de mutation depuis la prise de service jusqu'à 2019 ; 7- deux photos d'identité ; 8- une copie légalisée de l'acte de naissance ; 9- une copie légalisée du certificat de nationalité ;
10- un extrait du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois ;
11- une copie légalisée de l'attestation du diplôme ayant servi au recrutement ;
12- un certificat de visite médicale et de contre visite ;
13- un certificat de non bégaiement et de non surdité ;
14- une chemise à rabat.
Les agents sont donc appelés à faire diligence afin de ne pas tomber sous le coup de la sanction.
G.A.
Des carnets de pension ont été remis aux agents de l'Etat admis à la retraite vendredi 13 avril dernier. Les bénéficiaires ont exprimé leur joie de recevoir ce document dès leur départ à la retraite. Ce geste conjoint de la ministre du Travail et de la Fonction publique Adidjatou Mathys et du directeur adjoint du cabinet du ministre de l'Economie et des Finances, Frank Latif Djigla entre dans le cadre de la dématérialisation des procédures de mise à la retraite des agents de l'Etat.
Le rêve de plusieurs agents de l'Etat admis à la retraite a été enfin concrétisé. Il a été posé par le gouvernement du Bénin, à travers la ministre du Travail et de la Fonction publique, Adidjatou Mathys et Frank Latif Djigla, directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances. Il s'agit de la délivrance des carnets de pension des retraités.
Le directeur adjoint de cabinet du ministre de l'Economie et des Finances a rappelé les efforts du gouvernement depuis trois ans pour améliorer les procédures de mise à la retraite des agents. « Il y a trois ans, le gouvernement a pris l'engagement d'améliorer les conditions de vie des retraités en optant pour la célérité dans la gestion de leurs dossiers », a expliqué Frank Latif Djigla. Il rappelle que c'est en respect des dispositions de la loi 86-014 du 26 septembre 1986 portant Code des pensions civiles et militaires de retraites, que le gouvernement a mené des réformes dont la simplification des procédures de mise à la retraite, la bancarisation des pensions de retraite, la délivrance de bulletins de paye et le service continu aux retraité.
Selon lui, « L'ensemble des services des deux ministères reste mobilisé pour accompagner les agents de l'administration tout au long de leur carrière ».
Le président de la Fédération des associations des retraités de l'Administration centrale des Finances, Paulin Démidé, n'a pas manqué de dire sa joie et féliciter le gouvernement à travers la ministre du Travail et de la Fonction publique. Ceci dira-t-il pour les efforts en vue du traitement diligent des dossiers des pensionnés de retraite. Pour lui, c'est la preuve de la concrétisation du vœu des agents de la fonction publique de passer une agréable retraite après avoir servi la nation.
Un geste salvateur
« Le titre que vous allez recevoir est celui qui vous permet de jouir de vos droits à la pension », a déclaré la ministre Adidjatou Mathys. Elle souligne que l'ambition du gouvernement depuis 2016 est de garantir un meilleur service aux usagers de l'administration publique. Une volonté que le ministère en charge du Travail et celui en charge de l'Economie et des Finances se sont engagé à concrétiser notamment le volet « retraite et pension ». Elle précise par ailleurs que « Cette cérémonie de remise de carnets aux retraités constitue une phase pilote d'une série d'actions similaires à venir et visant à réduire les tracasseries aux agents de la fonction publique admis à une pension de retraite ». Elle entend ouvrer pour améliorer davantage la prestation de service en matière de jouissance immédiate de droits à une pension de retraite par les agents de l'Etat. Adidjatou Mathys invite les gestionnaires des ressources humaines à prendre les dispositions nécessaires pour veiller à la bonne constitution des dossiers d'admission à la retraite et à leur transmission dans les délais prescrits par les textes en vigueur.
La représentante des récipiendaires, Cica Awassi, a dit sa joie de voir les peines des retraités s'amenuiser avec les réformes du gouvernement. « Grande est notre joie de recevoir ce jour notre livret après notre admission à la retraite », confie-t-elle.
G.A.
En vue d'apaiser la tension sociale en cette période électorale, l'ancien président de la République, Yayi Boni, invite les populations à prier et à jeûner. « Je serai très reconnaissant à chacun et à chacune de jeûner et de prier en implorant la miséricorde de notre Unique Créateur, Dieu des cieux et de la terre, le miséricordieux », a-t-il exhorté à travers une publication sur sa page Facebook.
« Regardons tous la face du Père Céleste dans l'humilité et détournons-nous de nos mauvaises pratiques marquées par l'idolâtrie, l'obscurantisme », a poursuivi Boni Yayi avant d'ajouter que « le Père Céleste s'est engagé à nous guérir et guérir notre chère patrie le Bénin ».
Selon l'ancien chef de l'Etat, Dieu s'est engagé à « nous doter d'un Bénin nouveau marqué par son leadership à travers la qualité, la légitimité, la légalité, la crédibilité et l'indépendance des institutions fortes. Notamment, un Parlement véritablement de contre-pouvoir défendant l'intérêt général en vue de garantir l'équilibre des pouvoirs, source de paix et de stabilité de la nation. Un parlement à la fois légitime parce que bâti sur la base du choix libre de notre peuple et reposant sur un cadre légal consensuellement adopté ».
F. Aubin AHEHEHINNOU
Isocel next Génération Acces Network entre dans une nouvelle dynamique. Et pour cause, la structure procède au lancement de la première phase de déploiement de sa fibre optique. Aussi procédera-t-elle à l'annonce du partenariat entre ISOCEL et l'Agence du développement de Sèmè City. La cérémonie qui aura lieu ce mardi 16 avril 2019 Sèmè City permet à l'entreprise de téléphonie spécialisée en distribution de la connexion internet de rentrer dans une dynamique de satisfaction de sa clientèle.
Alors que la campagne électorale pour les législatives du 28 avril 2019, bat son plein, quelques incidents ont été enregistrés sur le terrain dimanche nuit et ce matin dans certaines localités du nord du pays. Des individus non identifiés ont défilé avec des banderoles dénonçant l'exclusion des partis de l'opposition au législatives du 28 avril 2019.
« Plus jamais de députés Godillots au Bénin », « Des députés normés, le Bénin n'en veut pas », tels sont les messages qu'on peut lire sur les banderoles des manifestants. Des pneus ont été brûlés sur la route inter-Etat à l'entrée de N'dali et d'autres localités pour bloquer la circulation.
Des forces de l'ordre et des chars ont été déployés sur le terrain pour maintenir l'ordre. Quelques manifestants ont été interpellés par les forces de sécurité.
Aux dernières nouvelles, la situation est sous contrôle à Bembérékè, Djougou et d'autres localités.
Akpédjé AYOSSO
Un mort, c'est le bilan d'un accident de circulation survenu ce lundi matin sur la voie de Savi, à Ouidah. Selon les témoignages, un véhicule roulant à vive allure a percuté sur son passage un cycliste. Sous le choc, le cycliste a rendu l'âme.
Les éléments de la police républicaine se sont déployés sur les lieux pour les constats d'usage.
F. A. A.
Le fait s'est déroulé à Avrankou, dans l'arrondissement de Gbozounmè la semaine écoulée. Une tombe a été vandalisée au cimetière dudit arrondissement par un individu qui n'a pu être interpellé. Selon les informations, l'individu aurait été surpris au moment où il était dans sa sale besogne dans ce cimetière. Il s'agissait d'une tombe dans laquelle séjournait une petite fille enterrée à peine une semaine auparavant. L'homme sans foi ni loi était complètement nu, et a même réussi par couper la tête et les mains du cadavre de l'élève. Mais dans l'espoir d'obtenir d'autres pièces du cadavre inhumé, les riverains l'ont surpris en pleine opération. Surpris en fragrant délit, ce dernier a pris la clé des champs. Les riverains ont retrouvé sur les lieux sa tenue, ses chaussures et même son téléphone portable qu'il a dû abandonner. Les objets retrouvés sont dans les mains des éléments de la police Républicaine d'Avrankou pour les enquêtes.
G.A.
Dans le cadre de la campagne électorale pour les législatives du 28 avril prochain, le ministre d'Etat chargé du plan et du développement, Abdoulaye Bio Tchané à la tête d'une forte délégation du Bloc Républicain s'est rendu à Copargo, ce dimanche 14 avril 2019.
Au cours de cette visite, il a échangé avec les Tanéka-Beri avec les chefs de terre, les chefs de village et les chefs coutumiers de l'arrondissement de Copargo.
Abdoulaye Bio Tchané a précisé que l'objectif de cette visite était de recueillir les bénédictions des personnalités et de les inviter à davantage prier pour que la campagne électorale se poursuive dans un climat de paix.
Fières de cette démarche, les populations tout en remerciant le ministre d'Etat ont promis voter massivement pour la liste du Bloc Républicain le 28 avril prochain.
Plusieurs autres sujets engageant la vie de la communauté, étaient au cœur des échanges avec les responsables du Bloc Républicain au cours de cette rencontre.
F. Aubin AHEHEHINNOU
L'Eglise Catholique sort encore de son silence. La Conférence épiscopale du Bénin s'est prononcée sur la situation sociopolitique, à travers un message adressé au peuple ce 14 avril 2019, jour marquant la célébration de la fête des Rameaux.
Dans cette adresse, les évêques ont fait le point des actions menées par l'Eglise Catholique dans le cadre de la résolution de la crise qu'ils qualifient de situation inédite. Ce message intitulé " La paix, une fleur fragile", indique qu' " A plusieurs reprises, la Conférence épiscopale a attiré l'attention du peuple béninois et de ses acteurs politiques sur la tension qui couve et qui monte". La lettre des évêques souligne aussi que " les évêques dans leur différents messages et communiqué n'ont cessé de recommander à tous, l'esprit de compréhension et de tolérance".
La Conférence épiscopale constate qu' " après trois décennies d'expérience démocratique faite de hauts et de bas, le Bénin se trouve aujourd'hui devant une situation inédite : celle des élections législatives auxquelles participent les partis d'une même obédience politique".
Autant de questions et d'actes ont été posés par les évêques qui appellent aujourd'hui à garder l'espérance. Ils invitent chacun à user de ses prérogatives pour préserver la paix.
La Conférence épiscopale n'a pas manqué d'appeler les fidèles du Christ à se mobiliser et intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal.
La lettre signé par le président de la Conférence épiscopale, Mgr Victor Agbanou, recommande à chacun en cette période d'agir toujours et partout selon la conscience éclairée par la loi de Dieu et l'amour de la patrie. Les évêques souhaitent que "les fils et filles du Bénin, s'abstiennent de toutes provocation et de toute violence physique ou verbale pour que notre pays continue de vivre dans la paix et la concorde".
G.A.