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24 Heures au Bénin

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Webzine, Quotidien Béninois indépendant, d'analyses et d'information en ligne
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Crime crapuleux à Kétou

Thu, 02/07/2019 - 15:20

Un jeune homme âgé de la trentaine a été tué dans une attaque perpétrée ce mardi 05 février dans une brousse située entre deux campements peulhs à Zinwlingo, un hameau du village de Kinwo, dans la commune de Kétou. Les auteurs de cette agression ne sont pas encore identifiés.

« Gado, la victime, un habitant du village de Kinwo est un homme qui fréquente les peulhs de la zone et est souvent dans les achats et ventes de fromage, et aussi actif dans la médiation pour la vente des bœufs », informe un élu de Kinwo, interrogé par l'ABP.
La victime aurait été sollicitée par un cultivateur du nom de Goudadjou Djaola, pour l'achat d'un bœuf dans les campements des bouviers peulhs dans la localité de Zinwlingo. Accompagné de l'un de ses fils, le sieur Gado et le cultivateur, une fois sur les lieux ont constaté que les bœufs n'étaient pas encore de retour du pâturage.
Ils se sont rendus dans un autre campement peulh toujours dans la localité et y sont restés jusqu'au crépuscule. C'est sur le chemin de retour que les trois hommes ont été arrêtés et attaqués dans une brousse par deux individus vêtus comme des peulhs. L'un deux a ouvert le feu à l'aide d'un fusil de fabrication artisanale et a atteint le sieur Gado.
Ayant pris la fuite, le fils de la victime et Goudadjou Djaola ont alerté les riverains.
Les éléments de la police républicaine descendus sur les lieux ont retrouvé le sieur Gado qui gisait dans un bain de sang. Après avoir transporté le corps au centre de santé de Kétou pour une analyse médicale, il a été remis à sa famille.
« Ça fait la troisième fois que nous enregistrons des attaques du genre qui créent chaque fois des victimes dans la zone, surtout en période de transhumance où on arrive jamais à identifier les peulhs qui en sont les auteurs », a signalé l'élu local.

Akpédjé AYOSSO

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Vers la mise en place d'un schéma directeur national

Thu, 02/07/2019 - 15:10

Les directeurs des systèmes d'information se sont réunis ce mercredi 6 février à Cotonou pour leur première conférence. Mis en place par décret présidentiel, ce cadre vise à assurer le respect des normes et standards dans la conception et l'exécution des projets, ainsi que dans la mise à jour du schéma directeur national des systèmes d'information.
Fixer les différents directeurs de la gouvernance du système d'information sur la cohérence entre les projets en cours d'exécution dans leurs structures et leur permettre de disposer de propositions efficientes sur les réponses que doivent donner les autorités aux problèmes cruciaux qui se posent au pays. Telle est la vision qui sous-tend cette rencontre des acteurs clés du système d'information.
C'est conformément au décret 2018-531 pris en novembre 2018, que ce cadre formel se réunit. Occasion pour la ministre de l'Economie numérique et de la Communication Aurélie Adam Soulé Zoumarou, d'appeler ces collaborateurs à remédier aux normes et standards et d'avoir un objectif commun, à fédérer, implémenter leurs efforts. Elle indique que l'importance du numérique dans les projets de développement inscrits au programme d'actions du gouvernement n'étant plus à démontrer, puisqu'il assure la transversalité de tous les projets et initiatives. Aurélie Adam Soulé Zoumarou appelle les différents directeurs de la gouvernance du système d'information réunis à cet atelier, à s'approprier les standards en matière de conception et d'exécution des projets, ainsi que les normes dans la mise à jour du schéma directeur national des systèmes d'information. Elle souhaite que les acteurs intervennent efficacement, dans la planification et agir par anticipation si nécessaire, pour la réussite des projets soumis à leur expertise.
Le directeur par intérim de l'Agence des Services et systèmes d'information (Assi), Thierry Ahouassou, souligne que ces projets ont un impact social, économique dans divers domaines. Il souhaite plus d'efficience et d'optimisation des coûts. Ceci dira-t-il passe par la fédération des énergies. Selon lui, cet atelier aura permis de se retrouver pour faire le point des travaux effectués et faire des projections dans la droite ligne de la politique gouvernementale. Thierry Ahouassou, pense que c'est l'occasion pour eux de clarifier le contenu du décret 2018-53, de faire le point des acquis du flux du numérique depuis un an et de faire des propositions en s'appuyant sur les objectifs stratégiques assignés. Afin de mettre en place un schéma directeur national du système d'information, il estime que c'est l'opportunité au cours de ladite conférence de proposer des projets sur lesquels il faudra s'appuyer.
G.A.

Categories: Afrique

Les populations de Ganvié au contact de la culture chinoise

Thu, 02/07/2019 - 14:13

Dans le cadre de l'édition 2019 de Happy chinese new year, le festival qui célèbre le nouvel an chinois au Bénin, les populations de la cité lacustre de Ganvié ont eu droit le mercredi 06 février dernier, à la projection de 02 films du pays du Dragon. Pendant environ 02 heures de temps, le public constitué essentiellement de jeunes a beaucoup appris sur l'art culinaire de la Chine, sa pratique des arts martiaux, ses danses, rythmes, chansons et autres. Assis ou debout dans les pirogues, les populations présentes à cette séance de projection ne se sont aucunement lassées à suivre les démonstrations des acteurs talentueux du cinéma chinois.
Le directeur du Centre culturel chinois, Wei Jun s'est réjoui que le public soit constitué essentiellement de jeunes. Profitant de l'occasion, il a présenté l'état actuel du secteur cinématographique de son pays. A l'en croire, la Chine est le 2ème pays producteurs de films après les Etats-Unis d'Amérique. Wei Jun a par ailleurs invité tout le public à passer de bons moments devant ces instants de projection.
Présent à la projection, un conseiller communal a dit toute sa gratitude au comité d'organisation de Happy chinese new year pour avoir pensé aux populations de Ganvié. L'élu communal a ensuite émis le vœu que cette initiative soit répétée lors des éditions prochaines.
La quinzaine du cinéma de la Chine au Bénin va se dérouler du 05 au 19 février prochain. Au total, 15 films seront gracieusement projetés dans plusieurs villes et villages du Bénin en compagnie de Gangan Prod. Il s'agit entre autres de Ganvié, qui a eu l'honneur d'abriter la projection inaugurale, d'Adjarra, de Porto-Novo, de Cotonou, de Ouidah, de Grand-Popo, de Bohicon, de Possotomè, d'Abomey, de Savè, de Dassa, de Savalou, de Kétou, d'Abomey-Calavi et de Lokossa. Les films projetés sont des films fiction et de documentaires très intéressants pour toutes les générations : enfants, jeunes et vieux.
Ces projections sont organisées par l'Ambassade de la République populaire de Chine à travers son département culturel qu'est le Centre culturel chinois.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Les élus locaux de Cotonou tirent sur la sonnette d'alarme

Thu, 02/07/2019 - 11:00

Les élus locaux du Littoral ont tenu dans l'après midi de ce mercredi 06 février 2019, une rencontre extraordinaire qui a réuni la majorité des conseillers locaux de la ville de Cotonou. Objectif, porter à la connaissance du public et des autorités, les difficultés auxquelles ils sont confrontés dans l'utilisation des tickets valeur de la Sonacop que la mairie leur a donnés.
Selon Viho Pierre, l'un des initiateurs de la rencontre, depuis que ces tickets valeur ont été distribués aux conseillers locaux, aucun d'entre eux n'a pu se ravitailler dans les stations-services. Selon le président du présidium, toutes les stations Sonacop parcourues afin de s'approvisionner, étaient en rupture d'essence. Mieux, ces tickets valeur selon les explications à eux données par certains agents de la Sonacop, sont déjà expirés et ne pourront plus être utilisés. Face à une telle situation, il urge selon M. Viho que les élus locaux du Littoral de vive voix, se fassent entendre et portent cette nouvelle à la connaissance des autorités, en l'occurrence le maire par intérim de la ville de Cotonou, Isidore Gnonlonfoun. Dans ses explications, Pierre Viho a précisé que certains conseillers ont reçu des tickets de la société Jnp. Ces derniers précise-t-il, ont pu s'approvisionner contrairement à ceux ayant reçu des tickets Sonacop. Il a par ailleurs souhaité que ces tickets soient remplacés par ceux d'une autre société, la Jnp par exemple afin que les élus locaux puisse s'approvisionner en carburant.
Le porte-parole n'a pas manqué de rappeler les brimades dont sont victimes les élus locaux de la part des responsables de la mairie. Il a cité entre autres, le non paiement des primes.
Pour le compte de l'année 2017, informe Pierre Viho, c'est difficilement qu'une partie des primes leur a été versée. Celles de l'année 2016, poursuit-il, n'ont jamais été payées avec comme motif que les activités ont démarré en novembre. Il en est de même pour l'année 2018.
Nonobstant les recommandations qui leur ont été faites pour l'ouverture de compte, afin d'éviter les cas de détournements et voir la traçabilité des ressources, rien n'y fit, s'est désolé le conseiller du 7ème arrondissement de Cotonou.
Il a pour finir émis le vœu qu'à l'instar des députés, conseillers communaux et autres, les élus locaux aussi puissent bénéficier des avantages qui leur sont dûs.

F. Aubin AHEHEHINNOU

Categories: Afrique

Un espace marchand frontalier entre le Bénin et le Nigéria à Iloua

Thu, 02/07/2019 - 07:07

Le ministre de l'industrie et du commerce Serge Ahissou a procédé ce mercredi 06 février 2019, à la remise officielle de site pour l'étude de faisabilité relative à la création d'espace marchande transfrontalière à la frontière d'Iloua, Bénin-Nigéria. La cérémonie a connu la présence du maire Inoussa Dandakoé de Malanville, des opérateurs économiques et populations.

L'objectif du gouvernement béninois est de mettre en place une pratique commerciale efficiente dans la commune frontalière de Malanville avec le Nigeria. Souhaitant la bienvenue à la délégation ministérielle, le maire de Malanville Inoussa Dandakoé a rappelé que le ministre avait déjà effectué une visite de site en mai 2018. Au nom du conseil communal, Inoussa Dandakoé a présenté sa gratitude au gouvernement Talon pour « cet outil de partenariat gagnant-gagnant dans l'intérêt de la Commune de Malanville et surtout dans l'intérêt des deux Républiques le Nigéria d'une part et de l'autre le Bénin ».
Pour le ministre Serge Ahissou, « la commune de Malanville, compte tenu de sa position stratégique doit bénéficier de la réalisation des infrastructures pouvant soulager les peines des populations dans leurs activités quotidiennes »'.
Il renchérit : « En dehors de ces infrastructures marchandes, il sera mis en place un local où sera installé les forces de sécurité et les autorités administratives pour assurer la sécurité des marchandises et des magasins de stockage et des divers ».
C'est le cabinet ''Innovation Institud Groupe'' dont le directeur est Yaotcha Calixte Djidjoho qui est en charge de la réalisation de l'étude de faisabilité pour la construction de ces infrastructures.
Suite à la remise des sites, la délégation et les autorités communales ont tenu une séance de restitution avec les opérateurs économiques de Malanville. Ils ont remercié le Chef de l'Etat, Patrice Talon pour la promesse tenue.

Akpédjé AYOSSO

Categories: Afrique

Les inculpés sollicitent la clémence de la Cour

Thu, 02/07/2019 - 01:04

32ème jour du procès ICC-Services ce mercredi 06 février 2019, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. A cette nouvelle audience, les répliques ont été faites suite aux plaidoiries de toutes les parties et les accusés ont dit leurs derniers mots.
Le président de la Cour Cyriaque Dossa a déclaré les débats clos.

Prenant la parole Me Anassidé se demande en quoi les déposants ont été victimes. « J'ai entendu dire que les déposants se sont faits avoir parce qu'ils ont vu des documents écrits. J'ai entendu dire qu'ils se sont faits avoir parce qu'ils ont vu les promoteurs en compagnie des autorités du pays. Dans le même temps, on a eu à dire qu'à un moment donné, l'Etat a alerté pour demander aux citoyens de ne plus aller déposer mais ces derniers ont marché pour dire que l'Etat est jaloux d'eux », a déclaré l'avocate de l'Etat.
A en croire Me Anassidé on ne saurait engager la responsabilité de l'Etat dans l'affaire ICC-Services. « Nous avons plus de 9 millions d'âmes qui ont résisté et qui ne sont pas allés déposer. Ceux qui se sont laissés avoir ne comprennent pas que seul le travail paie. (...) Ce que les gens attendent de vous Monsieur le président, c'est de demander à ce qu'on aille chercher les impôts des Béninois travailleurs pour payer des gens qui sont allés placer l'argent pour attendre des intérêts. C'est trop facile ça », a déclaré l'avocate.
Me Anassidé affirme également qu'on ne saurait engager la responsabilité de l'Etat sur la faute personnelle d'un de ses agents qui est Grégoire Ahizimé, ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées. Pour elle l'accusé est conscient que les 5 millions qu'il a reçus de la part de Guy Akplogan n'engage que sa personne puisque cela n'entre pas dans le cadre de l'exercice de ses fonctions. « C'est un acte personnel et détachable qu'il a posé et cela n'engage que lui. On peut engager la responsabilité de l'Etat mais dans des conditions précises », avance-t-elle.

Dans ses répliques Me Spéro Quenum a aussi rejette toute responsabilité de l'Etat dans le dossier ICC-Services. Mieux d'après l'avocat sans agrément c'est que l'Etat n'a pas donné sa caution à l'activité illégale menée par ICC-Services. Me Quenum estime que l'Etat a subi des préjudices et demande à la Cour de faire droit aux demandes formulées par l'Etat Béninois.

115 milliards FCFA à titre de réparations

Me Gustave Cassa, avocat des victimes suivi de ses confrères Me Alain Orounla, Me Agathe Affougnon Ago réclament à l'Etat et aux accusés le payement de 115 milliards de FCFA à titre de réparations.
« Nous ne voulons pas aller loin dans les débats parce que nous en avons suffisamment fait et vous savez qui a fait quoi dans cette affaire. Nous nous sommes interdits de répondre mais on est obligé de déposer ce sur quoi on réclame 115 milliards à l'Etat et je vous prie de me décharger de ce fardeau », a martelé Me Cassa.

Me Alain Orounla s'est prononcé sur les propos des avocats de l'Etat béninois selon lesquels les déposants ne peuvent être considérés comme victimes. « C'est tout comme si on dit à une jeune fille violée que c'est de ta faute parce que tu as mis une courte jupe », explique l'avocat qui informe que sans les victimes, il n'y aurait pas une affaire de ICC-Services, ni de commission d'enquête, comité de suivi et encore moins des mandats de dépôt.
Me Orounla soutient que l'Etat a tout simplement failli dans sa mission qui était d'interdire à ICC-Services d'exercer. Il en a pour preuve la réquisition du ministère public relative à la poursuite des responsables au plus haut niveau. Selon l'avocat lorsqu'on entreprend de prendre de l'argent chez les gens et de leur proposer des taux non raisonnables, l'intention d'escroquer est déjà là. « Celui qui a eu le pouvoir de bâcler la procédure d'enquête dans ce dossier, a bel bien le pouvoir de fermer ICC-Services depuis qu'ils ont eu l'information. Vous avez le pouvoir de dire que l'Etat a commis une faute et doit réparer », a souligné Me Quenum.

Me Affougnon annonce qu'aucune victime ne peut être poursuivie du moment où même le procureur général à l'époque a déposé de l'argent à ICC-Services. « Me Cassa a des milliers de dossiers qui dépassent même sa grande taille. Comme il a été dit devant vous ici, nous avons pleuré des morts mais il y en a qui sont encore vivants. Toutes les autres victimes par le biais des associations de consommateurs se constituent partie civile. C'est pourquoi nous vous demandons de condamner l'Etat et les promoteurs de nous payer de façon solidaire une somme de 115 milliards », a formulé l'avocate défendant les intérêts des victimes.

Réquisitions complémentaires de Togbonon

Le procureur spécial Ulrich Togbonon a pris la parole pour annoncer des réquisitions complémentaires suite à la plaidoirie des avocats des différentes parties. Il a requis que la Cour ramène les amendes des accusés Akplogan, Tégbénou, Dohou, Sohounou et Tihoundro à 12 millions FCFA chacun.
Ulrich Togbonon relève également une part de responsabilité des cadres ayant dirigé l'Etat au moment des faits. « Les dirigeants ont eu l'information de l'existence de ICC mais à cause de la cupidité ont laissé faire créant ainsi de trouble à l'ordre économique ». Ceci étant ils sont poursuivis pour co-auteurs. « Thomas Boni Yayi, Pascal Irénée Koupaki, Kogui N'douro, Grégoire Akofodji Armand Zinzindohoué sont des citoyens béninois qui compte tenu de leur situation politique ont rendu fragile l'Etat béninois », a annoncé le ministère public. En raison de leur fonction au moment des faits, Ulrich Togbonon affirme qu'ils sont « justiciables devant une juridiction spéciale. « Ils ne peuvent pas être appelés devant votre barre mais le seront ailleurs », a lancé le procureur spécial.
Il demande également des poursuites contre Rébecca Abou Yayi, Roger Djogba et tous ceux qui ont occupé des postes de ministre des finances et de directeur des renseignements.
Le procureur spécial a requis dans l'intérêt des victimes que le directeur des impôts prélève la somme de 15 millions 792 mille 675 FCFA sur les immeubles de Akplogan et Tégbénou mis sous mains de justice. Elle représente le montant d'impôts dûs par la structure ICC-Services.

La défense demande une application douce du code pénal

Les avocats de la défense à savoir : Abou Salomon, Hugo Koukpolou, Claude Marie Alapini, Claude Olivier Hounyèmè, Gilbert Atindehou et Me Hervé Gbaguidi n'ont pas manqué de réagir aux répliques des précédents avocats.
Me Abou Salomon pense que la Cour doit rejeter la demande de constitution de partie civile des associations de consommateurs. « Les associations n'ont pas qualité pour agir au nom d'un collectif », a indiqué l'avocat. Ce dernier soutient que pour que la constitution des associations en partie civile, il aurait fallu que chacun des personnes au nom de qui elles veulent agir leur donne mandat. Ce qui n'est pas le cas.
« Il ne s'agit pas de survoler les actions pour parler de constitution des infractions (...) Je n'ai pas entendu des articles du code pénal pour parler d'association de malfaiteurs. Nous avons plaidé qu'il y ait une application douce du code pénal, au très subsidiaire, si condamnation il devait y avoir », a signifié Me Hugo Koukpolou. Il rappelle à la Cour que les infractions d'association de malfaiteurs et d'escroquerie avec appel au public ne sont pas constituées. L'avocat souhaite que ses clients soient condamnés au temps déjà passé en prison.
Comme ses confrères, Me Claude Marie Alapini souhaite que la constitution partie civile des déposants soit rejetée. Revenant sur les réquisitions du ministère public relatives aux prélèvements d'impôts, l'avocat dit ne pas avoir entendu les fondements juridiques de cet acte. Défendant son client Justin Dimon, il réitère : « Je plaide encore pour un acquittement pur et simple de mon client ».
Me Claude Olivier Hounyèmè dans ses répliques a tenu à faire une rectification. « J'ai entendu dire que j'ai dit qu'il n'y a aucune loi sur l'activité bancaire. J'ai dit et je réitère ce que j'ai dit hier. J'ai dit qu'il n'y aucune loi pénale qui sanctionne l'exercice d'activité bancaire sans autorisation et la pratique de taux exorbitants », clarifie l'avocat. En ce qui concerne les nouvelles pièces apportées par les avocats des victimes, Me Hounyèmè demande à la Cour de ne pas les accepter puisque celles-ci sont venues après la clôture des débats.
« Le droit n'est pas une incantation. On ne fera pas un procès d'intention », indique Me Hervé Gbaguidi intervenu pour conclure les répliques de la défense. Il réitère sa plaidoirie faite à la 31ème journée d'audience et rappelle que l'infraction d'association de malfaiteurs n'est pas constituée.
L'avocat de la défense souligne qu'aucune preuve des préjudices subis n'a été apportée et que l'intention des promoteurs de ICC-Services dès le début de ce procès est de rembourser les déposants. « Notre foi ne nous permet pas de créer un préjudice à une créature divine et ne pas vouloir la réparer. Mais on doit apporter la preuve », estime Me Gbaguidi.
Les déclarations des uns et autres ont suscité des contre-répliques dans le rang des avocats. Ces derniers de la partie civile aussi bien la branche de l'Etat que des victimes maintiennent et renforcent leurs arguments.

Les accusés appelés à dire leurs derniers mots

Suite aux débats, le président de la Cour a remercié les avocats pour la sérénité et le calme ayant régné tout au long de ce procès entamé le 17 décembre 2018. Comme il est de coutume, la Cour a invité les accusés à la barre pour leurs derniers mots.

Grégoire Ahizimé : « Je voudrais remercier la Cour qui nous conduit tout doucement au terme de ce procès pour que je puisse savoir quel est mon statut définitif. Je l'avais dit je le réitère encore, tous les actes que j'ai eu a posés c'était dans l'intention de protéger la population et permettre au gouvernement d'accomplir sa mission (...) Je demande qu'il plaise à la Cour, Monsieur le procureur, les assesseurs, le procureur spécial d'analyser ma situation avec clémence, avec compassion et avec miséricorde ».

Justin Dimon : « Je bénis l'Eternel pour la grâce qu'il m'a accordée d'être devant vous. (...) Je réitère que Dieu m'a confirmé que c'est lui qui a amené cette Cour pour rétablir la vérité qui a été enfoncée sous la mer au temps de Yayi. Je réitère que ma folie n'annule pas la demande de ma plainte contre Yayi (...). Il y a encore d'autres ICC plus grands. Je veux que cette Cour se lève pour arrêter ça. Pour ma folie, je connais le docteur qui va me guérir et le médicament qu'il va utiliser. Ce docteur c'est le président actuel Patrice Talon. Le médicament qui va me guérir, il s'agit de ce monstre à trois têtes qui est Parfaite de Banamè. Que ce dossier soit saisi par votre Cour pour qu'il ait une paix tranquille. (...) Je n'ai rien fait pour être ici ».

Michel Agbonon : « Je ne regrette pas d'avoir passé par la prison. Mais la durée que ça a fait a un peu joué sur moi. Je passe par cette voie pour demander pardon aux clients de ICC-Services. Je ne peux jamais imaginer que voulant travailler pour subvenir à mes besoins, je vais causer du tort à qui que ce soit ».

Clément Sohounou : « Je remercie la Cour. Je suis allé travailler, je ne savais pas que ça serait quelque chose qui va se gâter. Je demande pardon ».

Etienne Tihoundro : « Je remercie la Cour pour votre sérénité, la clairvoyance et la lucidité avec laquelle elle a conduit les débats (...) Au moment où je suis encore ici devant vous en tant que présumé innocent (...) si dans le secret de votre délibéré, il arrivait qu'une charge soit trouvée contre moi je vous prie de recevoir mon pardon et à tout le peuple béninois au nom de qui une plainte est déposée contre moi. J'attends ».

Emile Tégbénou : « Nous n'avons pas eu l'intention de faire du mal à la population béninoise. (...) je demande pardon aux frères et sœurs et également à l'Etat béninois parce que dans les plaidoiries j'ai entendu que l'image de l'Etat est blessée. Je demande pardon à la Cour, le procureur spécial et à tous les membres. Je profite de cette occasion pour dire à nos frères et sœurs qui sont au dehors que avant de poser un acte, de réfléchir beaucoup et de demander des conseils ».

Ludovic Pamphile Dohou : « C'est la mort dans l'âme que je prends la parole devant vous. Je vous remercie pour la grandeur du travail que vous avez abattu. (...) Nous demandons pardon à tous nos frères, à tous nos sœurs, nous n'avons jamais pensé escroquer ni gruger. (...) Si demain nous sommes des citoyens libres nous vivrons autrement ».

Guy Akplogan : « Je rends grâce à l'Eternel Dieu de m'avoir permis d'être vivant pour voir ce jour. J'ai créé ICC-Services, jamais dans l'intention d'escroquer qui que ce soit, mais dans le seul but d'entraider et de participer au développement de mon pays. Mais j'ai compris avec les débats de cette Cour que nous avons été induits en erreur, je fais allusion au gouvernement d'alors (...) je viens tout simplement implorer la clémence de votre Cour. Je demande la clémence de tous les déposants insatisfaits, du peuple béninois et pourquoi pas du monde entier. Je fais confiance à la justice de mon pays ».
Suite à ces derniers mots des accusés, le président de la Cour a déclaré la fin des débats. Le verdict est attendu pour les prochaines heures.

Akpédjé AYOSSO

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Le gouvernement pose un acte hautement social et salutaire

Wed, 02/06/2019 - 22:14

C'est la grande salle de réunion du Conseil Économique et Social qui a servi de cadre, ce mercredi 6 février 2019, à la cérémonie officielle de remise de chèques aux sinistrés du marché Dantokpa.

Au total, 608 commerçants touchés par l'incendie du 31 octobre 2015 dans la bande de vente de pièces détachées ont reçu leur chèque. En dehors de cela, une cagnotte de 500 millions FCFA a été mise à disposition, par le gouvernement afin d'indemniser les sinistrés. Une fois encore un important acte purement social vient d'être posé par le régime Talon pour soulager des cœurs longtemps meurtris, emprunts au désarroi.
Un Comité de Mobilisation des Ressources appelé COMORES avait été mis sur pied afin de mobiliser des ressources pour la reconstitution des capitaux des victimes. Le comité a réussi à mobiliser 278.315.697 FCFA de la part de généreux donateurs aussi bien au plan national qu'à l'international. Le gouvernement par cet acte vient honorer une promesse qui semblait tomber dans l'oubli. Cet acte a été apprécié à juste titre par les ayant-droits.
Le marché Dantokpa a connu dans la nuit du 30 au 31 Octobre 2015, un drame. Un incendie a ravagé le secteur de vente de pièces et a occasionné d'énormes dégâts matériels plongeant les dans un profond désarroi.
La cérémonie de remise des chèques s'est déroulée en présence du ministre des affaires sociales et de la microfinance Mme Bintou Chabi ADAM TARO, représentant le Chef de l'État, du Ministre de la décentralisation M. Barnabé DASSIGLI, du Président du Conseil Économique et Social faisant office du président du COMORES M. Augustin Tabé GBIAN, du Directeur Général de la SOGEMA Armand GANSÈ, des représentants du PNUD, de l'ANLC et de la Croix-Rouge et des sinistrés.

G.A.Tu

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Le Bénin se positionne pour devenir un hub régional

Wed, 02/06/2019 - 22:01

Le conseil des ministres de ce mercredi 6 février 2019 a décidé d'offrir une opportunité pour le Bénin d'adhérer au programme régional de facilitation de l'approvisionnement en produits pétroliers.
Offrir au Bénin de nouvelles opportunités dans la sous-région. Telle est l'ambition du gouvernement qui veut faire du Bénin, un pôle d'approvisionnement des produits pétroliers. " De part sa position géographique et les conditions de sécurité qu'il offre, notre pays peut devenir un hub régional sur le plan de l'approvisionnement et de la distribution des produits pétroliers. Il doit pour ce faire, réaliser des investissements notamment dans le cadre d'un partenariat public-privé aux fins d'agrandir ses capacités de stockage actuelles tout en développant les moyens de transport principalement pour desservir les pays de l'hinterland", précise le relevé du conseil des ministres.
" Une telle démarche sera en adéquation avec le programme régional", ajoute le relevé.
Un programme qui incite chaque pays à d'une part, " Affiner sa politique nationale d'approvisionnement en produits pétroliers, associer à une stratégie de mise en œuvre". D'autre part, il s'agira de " Veiller à la sécurité et à la réduction des coûts de pétrole". Pour une bonne exécution de ce programme, le conseil des ministres informe que "en marquant pour l'adhésion de notre pays au programme régional de facilitation de l'approvisionnement en produits pétroliers dans l'édition CEDEAO, le gouvernement a instruit le ministre des Mines de faire connaissance d'une étude sur le développement de la capacité de stockage et les moyens de transport massif des produits pétroliers tout au long des frontières concernées ". Ainsi s'ouvrent de nouvelles opportunités pour le Bénin dans la sous-région.
G.A.

Categories: Afrique

Un Plan d'actions national sur la gestion durable des terres adopté

Wed, 02/06/2019 - 18:44

Les membres du gouvernement réunis en Conseil des ministres ce mercredi 06 février 2019, ont adopté le Plan d'actions national sur la gestion durable des terres 2018-2027.
Selon le relevé du Conseil des ministres, le défaut de planification de la gestion des terres et des ressources agroforestières a induit au fil des ans, leur dégradation avancée.
En l'espace de 35 ans, précise le Conseil des ministres, le pays a perdu environ 48% de sa forêt dense qui ne couvre désormais que 0,29% du territoire.
Une telle situation selon le gouvernement, est de nature à provoquer de plus graves dégradations physiques et une vulnérabilité accrue des écosystèmes face au changement climatique si rien n'est fait.
Ainsi, prenant la mesure de l'enjeu sur l'environnement et en vue d'y remédier durablement, il a initié en février 2018, un atelier qui a regroupé des acteurs spécialisés d'origines socioprofessionnelles diverses. Les travaux de cet atelier ont permis de mettre en place un Plan d'actions national sur la gestion durable des terres, sur une période de 30 ans. Sa mise en œuvre permettra entre autres, une appropriation et une intégration effectives de cette problématique dans les investissements couvrant plusieurs années.

F. A. A.

Categories: Afrique

Un site pour accueillir les pèlerins de l'intérieur du pays

Wed, 02/06/2019 - 18:38

Les membres du gouvernement ont décidé en Conseil des ministres, ce mercredi 06 février 2019, de la construction d'un site pour accueillir les pèlerins du Hadj. Selon le relevé du Conseil des ministres, l'absence d'un espace adéquat d'accueil des pèlerins venant de l'intérieur du pays, en partance pour le Hadj, fait que les conditions de séjour et d'hébergement à Cotonou en attendant leur départ, sont difficiles.
Pour mettre fin à cette situation, le gouvernement en accord avec la communauté musulmane a identifié un espace au quartier Akpakpa pour y réaliser des aménagements et ériger quelques bâtiments.
Les travaux consisteront notamment à l'assainissement et au pavage de la cours, en la construction de bâtiments à usage d'hébergement des pèlerins, de local administratif, ainsi que de blocs de toilettes et de douches, en la réalisation d'une allée de circulation des véhicules, puis de zone d'accueil et de repos.
Le début du Hadj 2019 étant prévu pour le mois d'août, le gouvernement entend rendre le site disponible pour le mois de juin.
F. A. A.

Categories: Afrique

Le corps pendu d'un enseignant découvert à Tanguiéta

Wed, 02/06/2019 - 18:34

Le corps sans vie d'un enseignant en service à l'école primaire publique de Porga, a été découvert pendu, ce mercredi 06 février 2019, à l'entrée de la ville de Tanguiéta. Le corps de Bio N'gobi GUIDADO est déposé à la morgue de l'hôpital Saint Jean de Dieu de Tanguiéta.
Pour l'instant, aucune précision sur les mobiles de ce décès.

F. A. A.

Categories: Afrique

Le compte rendu du conseil des ministres du 06 février 2019

Wed, 02/06/2019 - 13:22

Le Conseil des Ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 06 février 2019. Votre journal publie ici en intégralité compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire

https://sgg.gouv.bj/cm/2019-02-06/download

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Démarrage des travaux de construction du giratoire de Tchaourou

Wed, 02/06/2019 - 12:45

La remise du site pour les travaux de construction du giratoire de Tchaourou a été effectuée, mardi 5 février 2019, par le directeur général des Infrastructures, Jacques Ayadji. Pour ce chantier confié à l'entreprise Sogea Satom, le contrôle et la surveillance des travaux seront exécutés par le bureau Dépôt IC Horse.
« Pour démarrer tout de suite les travaux du giratoire de Tchaourou avec la section des deux fois deux voies qu'il y a sur la route Bétérou-Tchaourou-Frontière du Nigéria, les ressources sont disponibles au niveau du budget national››, a affirmé le directeur général des infrastructures.
La remise du site a été faite en attendant la reprise des travaux de la route Bétérou-Tchaourou-frontière du Nigéria. L'infrastructure fait un total de 1,7 km sur l'axe, avec des amorces au niveau de la Route inter-Etats N°2 qui va de Tchaourou à Parakou.
Le directeur des infrastructures estime qu'il fait gagner du temps. Aussi, explique-t-il que l'économie qui sera réalisée sur les ressources de la Banque islamique du développement (Bid) servira à d'autres travaux comme des pistes connexes et des infrastructures sociocommunautaires au niveau de Tchaourou et ses environs.
Le problème auquel pourraient être confrontés les travaux, c'est la libération des emprises concernées. L'appel est lancé au maire de la commune, Sounon Bio Bouko, pour jouer sa partition pour que, dans un bref délai, les espaces soient effectivement dégagés afin que les travaux puissent démarrer.
Pour le maire, le gouvernement a vu juste en démarrant les travaux de la route Bétérou-Tchaourou-frontière du Nigéria par les ouvrages dont la réalisation prendra assez de temps. « Nous allons faire la sensibilisation, mais il faut que les populations sachent les personnes qui vont déguerpir », affirme le maire. Tout en demandant le dédommagement des sinistrés, le maire Sounon Bio Bouko se dit engagé à accompagner le gouvernement. Jacques Ayadji signale que « Le gouvernement n'a pas le choix. Nous allons faire les estimations et puis, le dédommagement suivra ». Il invite les sinistrés à ne pas attendre nécessairement d'entrer en possession de ce qui leur est dû, avant de chercher à libérer les lieux.
L'opération de marquage, démarre ce mercredi sous le contrôle du directeur départemental des Infrastructures et des Transports du Borgou, Wilfried Gbédji.
« Notre engagement sera total pour le démarrage et l'accomplissement de ce projet », a assuré, le chef projet, Tony Charpentier.

G.A

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Léon Anjorin Koboudé rejoint le cabinet du Ministre HOMEKY

Wed, 02/06/2019 - 12:22


Léon Anjorin Koboudé, ancien journaliste reconverti dans la communication stratégique vient d'être nommé par Oswlad HOMEKY, Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports
.

Léon Anjorin Koboudé est le nouvel Assistant du Ministre du Tourisme, de la Culture et des Sports du Bénin. La nouvelle vient d'être rendue publique. Elle est confirmée par l'intéressé lui-même, joint au téléphone ce mercredi : « Oui, je suis le nouvel AM du Ministre Oswald Homéky. C'est un honneur de rejoindre une équipe dynamique et efficace. » Quant à sa mission à ce poste, Léon Anjorin Koboudé s'est montré peu bavard : « Je vous confirme ma nomination. Mais permettez que ma fiche de poste reste entre mon patron et moi ».

Selon nos recherches, un Assistant de Ministre est généralement chargé de la planification et du suivi des activités du ministre, élabore ses projets de discours et le représente à certaines réunions. Le département ministériel dirigé par Oswald Homeky est l'un des plus denses du gouvernement.

Sur la plateforme professionnelle linkedin, il est indiqué que Léon Anjorin Koboudé est Co-fondateur de l'entreprise de conseils MinDo Consultants. Il a été journaliste international et a travaillé pour plusieurs médias panafricains. Cet ancien étudiant du Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) s'est reconverti après dans la communication stratégique, une compétence qu'il a fait valoir chez PlaNet Finance (Positive Finance), Bureau de Restructuration et de Mise à Niveau (BRMN) etc… Une expérience professionnelle acquise entre le Bénin, le Sénégal et la France. Il est aussi titulaire de deux Masters en Sciences politiques et communication obtenus dans les universités de Paris 1 Sorbonne et de Nanterre.
Léon Anjorin Koboudé est un parfait connaisseur du milieu politique et médiatique beninois. Avant sa nomination, il n'avait aucun engagement politique.

Paul Tonon

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06 morts dans un accident à Kandi

Wed, 02/06/2019 - 12:06

Un taxi a percuté l'arrière d'un gros porteur immatriculé à quelques centaines de mètres du giratoire AEFI, à l'entrée de la ville de Kandi, dans la matinée de ce mercredi 06 février 2019 vers 07 h. Sous le choc, les 06 passagers à bord du taxi ont perdu la vie après leur évacuation à l'hôpital de zone de la localité.
Les circonstances de l'accident ne sont pas élucidées.
F. A.

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Voici les pièces à fournir par les candidats

Wed, 02/06/2019 - 08:52

La Commission électorales nationale autonome (CENA) vient de rendre publique la liste des pièces à fournir par les candidats pour les législatives du 28 avril 2019.
Les déclarations de candidatures seront reçues du 21 au 26 février 2019, au siège de la CENA.
Voici la liste des 11 pièces à fournir.

Une déclaration de candidature doit comporter les noms, prénoms, profession, date et lieu de naissance et adresse complète du ou des candidats, la couleur, de l'emblème, le signe ou le logo que le parti choisit pour l'impression des bulletins. (Article 269).
▪1-Une photocopie légalisée de la carte d'électeur par candidat titulaire et suppléant. (Article 44) ;
▪2- Une quittance de versement, au Trésor public, du cautionnement d'un montant de 3.000.000 F CFA par candidat titulaire, soit au total 249.000.000 F CFA par liste de candidature (Articles 111 et 272) ;
▪3- Une attestation de parti politique qui consacre l'investiture des candidats (Article 267) ;
▪4- Une déclaration par laquelle le candidat certifie sur l'honneur qu'il n'est candidat que sur cette liste et qu'il ne se trouve dans aucun des cas d'inéligibilité prévus par le code électoral (Article 267) ;
▪5-A défaut de signature de la déclaration par tous les candidats de la liste, une procuration dûment certifiée par l'autorité administrative devra être produite pour les candidats n'ayant pas signé personnellement la déclaration. Cette procuration doit donner pouvoir au signataire effectif de la déclaration. (Article 268) ;
▪6-Un certificat de nationalité par candidat titulaire et suppléant. (Article 46) ;
▪7-Un bulletin n°3 du casier judiciaire datant de moins de trois (03) mois par candidat titulaire et suppléant. (Article 46) ;
▪8-Un extrait d'acte de naissance ou toute pièce en tenant lieu par candidat ou suppléant. (Article 46) ;
▪9-Un certificat de résidence par candidat titulaire ou suppléant. (Article 46) ;
▪10-Un quitus fiscal des trois (03) dernières années (2016, 2017 et 2018) attestant que le candidat (titulaire ou suppléant) est à jour du paiement de ses impôts. (Article 46) ;
▪11-Une fiche récapitulative du positionnement des candidats dans toutes les circonscriptions électorales.

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La défense demande la clémence de la Cour

Wed, 02/06/2019 - 08:47

Nouvelle journée d'audience dans le cadre du procès ICC-Services, ce mardi 05 février 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) à Porto-Novo. Après les plaidoiries de la partie civile et les réquisitions du procureur spécial, c'est au tour de la défense de faire le même exercice.

Suite à la vérification habituelle de la présence des avocats, le président de la Cour Edouard Cyriaque Dossa a donné la parole à la défense.
Au nombre de six, c'est Me Hervé Gbaguidi qui a ouvert le bal des plaidoiries pour le compte de cette 31ème journée d'audience.
Dans sa plaidoirie, il a fait la genèse de ICC-Services et présenté les faits dans sa globalité. Selon Me Gbaguidi, les responsables de ICC-Services ont mis en place la structure dont les activités tournent autour des prestations en informatique après avoir obtenu un registre de commerce. Par la suite, ils ont associé la tontine à laquelle tous les fidèles de l'église du christianisme céleste ont adhéré. En début 2009, explique Me Gbagudi, ils ont adressé une correspondance aux autorités en charge du secteur de la microfinance pour leur faire part de toutes les activités.
Selon l'avocat, tout allait bien jusqu'à ce que la cellule de surveillance des structures financières décentralisées leur adresse une correspondance en mars 2009. C'est à une deuxième réunion en date du 06 octobre 2009 que les promoteurs de ICC-Services ont su qu'il fallait avoir une autorisation pour exercer leur activité de tontine, épargne et le placement d'argent. Les procédures ont été enclenchées par l'aide des responsables de la cellule de surveillance aux fins d'obtenir un agrément.
Me Gbagudi a évoqué la mauvaise blague du 1er avril. « C'est le début du chemin de croix. Tous les clients se sont rués vers toutes les agences pour récupérer leurs avoirs », a rappelé l'avocat.
Il a fait part des péripéties qu'ont connu ses clients à travers leur audition, garde à vue, placement en résidence surveillée, et séjour à la prison civile de Cotonou avant d'être disséminé en novembre 2011. Selon Me Gbaguidi, c'est en voulant dire la vérité des faits que Jean-Marc Akplogan, jeune frère de Guy Akplogan a été empoisonné. « C'est difficile de voir qu'on soit en prison et incapable d'assister à l'enterrement de sa mère, de sa femme, de sa sœur, de son frère », a signalé Me Gbaguidi.
Pour l'avocat, les infractions d'association de malfaiteurs, d'escroquerie avec appel au public mises à la charge de ses clients ne sont pas constituées.

Les avocats plaident pour l'acquittement pur et simple

Me Claude-Marie Alapini défendant les intérêts du pasteur Justin Dimon, ex conseiller spirituel de l'ex président Boni Yayi, plaide l'acquittement pur et simple et non au bénéfice du doute pour son client. « L'acquittement au bénéfice du doute est aussi une condamnation », informe l'avocat. Ce dernier indique que « l'emprisonnement de Justin Dimon est un acte sauvage de l'ancien président de la République qui s'est fait manipuler par son garde de corps qui voulait faire un règlement de compte à son client ».
Me Alapini demande aussi le remboursement de la caution déposée par son client pour sa liberté provisoire.

Pour le cas de Michel Agbonon, chef d'agence ICC-Services à Bazounkpa, son avocat Michel Abou Salomon a fait remarquer à la Cour que la prévention d'escroquerie avec appel au public ne peut être constituée. « Le procureur spécial a dit hier (lundi) que mon client a fait l'aveu au début de l'instruction du dossier. Oui, il l'a fait mais pourtant l'analyse judiciaire du début du dossier jusqu'à devant vous prouve à suffisance qu'il n'en est rien. Il est établi que cet aveu n'a aucun sens et que mon client ne peut être condamné pour complicité dans cette affaire », a souligné l'avocat. Il renseigne que la complicité requiert pour sa constitution d'éléments matériels et que la structure ICC-Services existait 3 ans avant que son client ne soit embauché. « Il n'a nulle part participé à la création de ICC-Services. Il a agi en tant que salarié et il n'est pas le seul salarié et donc je ne vois pas ce qu'on lui reproche », argumente Me Abou.
Dans sa plaidoirie, il a mentionné le cas des chefs d'agences de ICC-Services qui sont dans le même schéma que lui et « le juge d'instruction n'a pas jugé utile de les poursuivre ». L'avocat soutient qu'il n'y a pas de raison pour poursuivre son client du moment où l'élément matériel dans cette affaire n'existe pas. Me Abou ajoute que son client a déjà passé 8 ans, 6 mois et 3 semaines en prison alors qu'il n'a travaillé que 3 mois à ICC-Services et perçu un seul mois de salaire. Il prie la Cour de relaxer son client purement et simplement.
A sa suite Me Claude Hounyèmé a pris la parole. Il est aux intérêts du sieur Grégoire Ahizimé poursuivi pour recel escroquerie et corruption ; des infractions requalifiées par le procureur spécial en blanchiment de capitaux. D'après l'avocat, Grégoire Ahizimé, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance des structures financières décentralisées a tout fait en 2009 pour tirer la sonnette d'alarme mais il n'a pas été entendu. En janvier 2010, il a porté plainte contre ICC-Services et « c'est là il a signé son arrêt de mort ». D'où cette affaire de 220 millions FCFA que Emile Tégbénou lui aurait collé pour se venger. « Je peux vous dire que cette histoire de corruption a été montée de toute pièce », a signalé l'avocat de Ahizimé.
Pour parler de blanchement des capitaux, il va falloir selon lui démontrer que l'argent des promoteurs de ICC-Services provient d'une activité illicite et que les fonds n'ont pu être réinvestis. « Ahizimé n'a jamais eu l'intention de prendre l'argent provenant d'une origine douteuse. Il y a un doute opaque qui plane sur Monsieur Ahizimé et quand le doute plane, il profite toujours à l'accusé. Mais si en dehors de tout ce qui a été dit, une once de doute subsiste dans votre conscience, souvenez-vous de son rapport de moralité et allégez lui la peine en le condamnant à la peine qu'il a déjà fait. Ce faisant, vous auriez dit le droit », a conclu Me Salomon Abou tout en demandant aussi la restitution des 8 millions de caution qu'a déposés son client en vue d'être libéré.

Il n'y a pas eu escroquerie ni d'appel au public

Me Hugo Koukpolou a axé sa plaidoirie sur le côté technique du dossier. « L'escroquerie aggravée n'est pas un crime mais c'est un délit. L'appel au public est une notion très technique et je constate ici que ce n'est pas le cas. (...) ICC n'a jamais utilisé les médias pour appeler le public à venir déposer leur argent. Il ne faut pas faire l'amalgame avec les apparitions publiques de ces promoteurs avec des autorités ou en train de faire des œuvres de charité. L'appel au public consiste à faire du démarchage par le biais des médias », développe-t-il à la Cour.
L'avocat soutient qu'il n'y a pas eu escroquerie ni d'appel au public. Il écarte aussi l'infraction d'association de malfaiteurs.
Pour l'exercice illégal d'activité de microfinance, Me Hugo Koukpolou indique que même si les promoteurs sont retenus pour cette infraction ils ne sont passifs que d'une peine d'amende et non d'une peine privative de liberté. « Ils ont déjà fait huit ans et demi sans être jugé. Je vous prie de considérer tout cela dans le secret de votre délibéré. (...) nous plaidons l'acquittement pure et simple ou au bénéfice du doute parce que les infractions dont il s'agit ne sont pas constituées », a déclaré Me Koukpolou.
Il convie la Cour à rejeter la constitution de partie civile des déposants. « Si on condamne les promoteurs de ICC-Services, les contrats sont nuls », estime l'avocat tout en signalant que les victimes ne sont pas en position de réclamer une réparation parce qu'elles sont complices d'un trouble à l'ordre public. Rembourser les victimes est une autre problématique dans la mesure où il n'y a pas de base de données et mieux il existe de faux contrats.

Le dernier sur la liste des avocats, Me Gilbert Atindehou dit avoir suivi la réquisition du ministère public avec des sentiments variés. « C'est à peine j'ai pu prendre contrôle de mon âme. Le ministère public a eu la main lourde, il a requis le maximum de la peine en les condamnant à 8, 9 et 10 ans d'emprisonnement », constate l'avocat.
Me Atindehou explique avoir en face de lui 04 adversaires à savoir : les victimes, le ministère public, l'Etat Béninois et ses propres clients. A en croire l'avocat, ces derniers ont ignoré tous l'existence de la loi 97-027 du 8 août 1997 relative à l'exercice d'activité bancaire. « Monsieur le président, lorsque les responsables de ICC-Services ont appris le 06 octobre 2009 qu'il faille avoir d'agrément avant d'exercer, ils ont tout fait pour l'avoir mais hélas. Ils ont déboursé beaucoup d'argent, 3 millions par ici, 5 millions par-là, 220 millions quelque part mais sans résultat. Où est donc l'intention d'escroquer ? », se demande l'avocat.
Me Atindehou s'est joint à ses confrères pour demander l'acquittement de ses clients. « Je compte sur votre Cour pour rendre justice », formule l'avocat.

Hervé Gbaguidi plaide coupable

Concluant les plaidoiries de ses confrères, l'avocat confie que les promoteurs de ICC-Services ont continué dans leurs activités tout en restant convaincus que le gouvernement d'alors les accompagnerait dans le processus d'obtention d'agrément. « S'il venait dans le secret de votre délibéré que vous voulez me frapper, tenez en compte », déclare-t-il à la Cour. L'avocat poursuit : « Je plaide coupable par ignorance, mais en sus de l'escroquerie.
Me Gbaguidi exhorte la Cour à se souvenir dans le secret de son délibéré que « les accusés tous autant qu'ils sont ont déjà perdu leur jeunesse ». « Vous devez vous souvenir de leurs parents qu'ils ont perdu sans savoir où on les a enterrés », a évoqué l'avocat.
Il dit comprendre le procureur spécial qui est allé « au summum de la montagne des peines ». Me Gbaguidi compte sur la justice qu'incarne le président de la Cour. « (...) je ne sais pas ce que vous allez rendre comme décision, mon cœur bat mais j'ai confiance en vous, j'ai confiance en la justice que vous incarnez. Soyez clément avec eux (...) », a demandé l'avocat de la défense
Il ajoute : « Votre décision sera la mienne et votre décision sera la leur et que le ciel vous éclaire ». Me Claude Marie Alapini a fait part de son souhait relatif à la poursuite de l'ex président Boni Yayi et autres. Il rappelle à la Cour qu'elle doit donner une suite aux 27 milliards FCFA de Emile Tégbénou.
A 16 h, le président de la Cour Cyriaque Dossa a suspendu la 31ème journée d'audience. Rendez-vous est pris pour ce mercredi 06 février 2019 pour la suite du procès.

Akpédjé AYOSSO

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Les partis appelés à produire un certificat de conformité

Tue, 02/05/2019 - 23:24

Dans un communiqué en date du mardi 05 février 2019, le président de la CENA invite les partis politiques qui envisagent de présenter des candidats aux élections législatives à fournir un dossier de candidature comportant en plus des pièces prévues par la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2018, un certificat de conformité aux dispositions de la loi 2018-23 du 17 septembre 2018 portant charte des partis politiques en République du Bénin.

Selon le communiqué, ledit certificat de conformité est délivré par le ministère de l'Intérieur et de la Sécurité publique. Se conformant ainsi à la décision El 19-001 du 1er février 2019 de la Cour Constitutionnelle, Emmanuel Tiando informe que les déclarations de candidatures seront reçues du 21 au 26 février 2019 au siège de la Commission Electorale Nationale et Autonome (CENA).
« Aucun ajout de pièce, aucun ajout ni suppression de nom et aucune modification ne peut se faire après dépôt, sauf en cas de décès (article 46, alinéa 12 de la loi n° 2018-31 du 09 octobre 2018 portant code électoral en République du Bénin) », précise le communiqué.

Akpédjé AYOSSO

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La nouvelle innovation du Fonds national de microfinance

Tue, 02/05/2019 - 23:20

C'est en prélude au lancement officiel du « Micro Crédit Mobile » que la ministre des affaires sociales et de la microfinance, Mme Bintou Adam Chabi Taro, les responsables du Fonds national de la microfinance (FNM) et autres acteurs du secteur de la microfinance au Bénin, ont animé une conférence de presse ce mardi 5 février 2019 au siège du FNM à Cotonou. Il a été question d'exposer aux journalistes, les avantages et innovations contenus dans ce nouveau produit.

« Micro Crédit Mobile ». Tel est le nouveau produit qui vient de la modernisation technologique des microcrédits. « Un chef d'œuvre dont le mécanisme de mise en œuvre tranche avec l'ancienne formule où, il est difficile d'affirmer sans réserve que l'argent mis à la disposition des Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) pour être octroyés sous forme de crédit, est effectivement aller entre les mains des bénéficiaires réels », a déclaré la ministre des affaires sociales et de la microfinance. Ce produit qui est en expérimentation depuis août 2018, impacte 250 bénéficiaires par département. Selon la ministre, « l'enrôlement des potentielles bénéficiaires à ce produit est totalement gratuit et toute tentative de marchandage dans le processus doit être dénoncée ». Cet enrôlement a commencé depuis le mois d'août avec environ 4000 agents sur le terrain.
Cette phase pilote qui sera officiellement lancée dans les prochains jours permet non seulement de rapprocher les services des bénéficiaires, mais surtout d'amoindrir leurs dépenses.
Pour Bintou Adam Chabi Taro, le « Micro Crédit Mobile » permettra également de faire « les opérations d'octroi et de remboursement de crédit en temps réel, quelle que soit la situation géographique de l'opération. Le suivi au niveau central de la situation des remboursements par agent, par SFD, par commune ou département est aussi possible à tout moment et en tout lieu ». Elle souligne que « ce projet de finance digitale du FNM dont la phase pilote a connu un succès, traduit la volonté du Chef de l'État de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l'Afrique de l'Ouest ».

Les avantages du « Micro Crédit Mobile »

La directrice générale du Fonds national de microfinance tout en mettant l'accent sur les avantages de ce nouveau produit pour les bénéficiaires, le FNM, les Systèmes Financiers Décentralisés (SFD) et surtout pour l'Etat béninois, précise que sa mise en œuvre efficiente et efficace, offre l'emploi à 9621 agents marchands mobiles, dotés de terminaux de payements électroniques (TPE) pour satisfaire et/ou approvisionner les clients.
Elle a ajouté que ce produit permettra au FNM d'éviter la cavalerie financière ; de réduire, localiser et maîtriser les impayés ; de localiser les bénéficiaires ; d'augmenter le taux de pénétration ; de réduire les coûts de suivis sur le terrain ; d'offrir plus de visibilité au FNM dans la finance digitale et surtout, d'avoir une transparence plus fluide dans les opérations. Mme Denise Atihounkpé précise dans chaque cas l'avantage pour ceux qui sont sur toute la ligne. Pour les SFD, la mise en œuvre du produit offre la proximité avec les clients ; la réduction des coûts opérationnels ; l'extension du réseau ; la mobilisation de plus d'épargne par les SFD ; la diversification des produits et services financiers offerts ; l'accentuation de la visibilité et de la présence du SFD ; l'adaptation des offres aux habitudes et comportements changeants des clients.
Au bénéficiaire final, le « Micro Crédit Mobile » facilitera la digitalisation ; la proximité du service ; la réduction du coût du service ; la discrétion dans la réalisation des opération financière ; l'adaptation à l'évolution technologique et la facilité de l'épargne.
L'État ne sera pas du reste puisqu'elle indique que le ‹‹Micro Crédit Mobile » permet l'effectivité de l'inclusion financière ; l'effectivité de l'inclusion sociale ; la création d'emplois pour au moins 9621 agents marchands mobiles ; le suivi en temps réel des transaction et de leur volume ; la dématérialisation et la démonétisation ; la limitation des risques de fraudes et de braquage ; plus de mobilisation de l'épargne intérieure ; la numérisation de l'économie ; l'accroissement de l'assiette d'impôts et par ricochet des ressources financières de l'Etat.
Le Chef Projet Finance digitale, Pascal Kounnou explique les deux phases importantes dans l'opérationnalisation du « Micro Crédit Mobile ». D'abord la mise en œuvre qui implique l'enregistrement préalable des bénéficiaires auprès des argents marchands et ensuite le remboursement.
Pour ce nouveau produit, le montant minimal de crédit accordé aux bénéficiaires dans le cadre de sa mise en œuvre est de 50.000 francs CFA renouvelable une fois avec possibilité de passer à 100.000 FCFA renouvelable aussi une fois. Le taux d'intérêt appliqué est de 8,5%, soit 4500 FCFA pour le crédit de 50.000 FCFA.

Giscard A.

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SUR LES ROUTES DU PAG | AN 2

Tue, 02/05/2019 - 23:14
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