Obwohl sich die Erneuerbaren Energien am Markt behaupten, wird ihnen auf politischer Ebene das Leben schwer gemacht. Deshalb braucht es dringend eine EEG-Version 4.0.
This article quantifies the net aggregate impact in 2030 of commitments by individual non-state and subnational actors (e.g. regions, cities and businesses, collectively referred to as ‘NSAs’) to reduce greenhouse gas (GHG) emissions. The analysis was conducted for NSAs operating within ten major emitting economies that together accounted for roughly two-thirds of global GHG emissions in 2016. Our assessment includes 79 regions (e.g. subnational states and provinces), approximately 6,000 cities, and nearly 1,600 companies with a net emissions coverage of 8.1 GtCO2e/year, or a quarter of the ten economies’ total GHG emissions in 2016. The analysis reflects a proposed methodology to aggregate commitments from different subnational (i.e. regional and city government) and non-state (i.e. business) actors, accounting for overlaps.
If individual commitments by NSAs in the ten high-emitting economies studied are fully implemented and do not change the pace of action elsewhere, projected GHG emissions in 2030 for the ten economies would be 1.2–2.0 GtCO2e/year or 3.8%–5.5% lower compared to scenario projections for current national policies (31.6–36.8 GtCO2e/year). On a country level, we find that the full implementation of these individual commitments alone could result in the European Union and Japan overachieving their nationally determined contributions (NDCs), while India could further overachieve its unconditional NDC target. In the United States, where the national government has rolled back climate policies, NSAs could become a potential driving force for climate action.
This article quantifies the net aggregate impact in 2030 of commitments by individual non-state and subnational actors (e.g. regions, cities and businesses, collectively referred to as ‘NSAs’) to reduce greenhouse gas (GHG) emissions. The analysis was conducted for NSAs operating within ten major emitting economies that together accounted for roughly two-thirds of global GHG emissions in 2016. Our assessment includes 79 regions (e.g. subnational states and provinces), approximately 6,000 cities, and nearly 1,600 companies with a net emissions coverage of 8.1 GtCO2e/year, or a quarter of the ten economies’ total GHG emissions in 2016. The analysis reflects a proposed methodology to aggregate commitments from different subnational (i.e. regional and city government) and non-state (i.e. business) actors, accounting for overlaps.
If individual commitments by NSAs in the ten high-emitting economies studied are fully implemented and do not change the pace of action elsewhere, projected GHG emissions in 2030 for the ten economies would be 1.2–2.0 GtCO2e/year or 3.8%–5.5% lower compared to scenario projections for current national policies (31.6–36.8 GtCO2e/year). On a country level, we find that the full implementation of these individual commitments alone could result in the European Union and Japan overachieving their nationally determined contributions (NDCs), while India could further overachieve its unconditional NDC target. In the United States, where the national government has rolled back climate policies, NSAs could become a potential driving force for climate action.
This article quantifies the net aggregate impact in 2030 of commitments by individual non-state and subnational actors (e.g. regions, cities and businesses, collectively referred to as ‘NSAs’) to reduce greenhouse gas (GHG) emissions. The analysis was conducted for NSAs operating within ten major emitting economies that together accounted for roughly two-thirds of global GHG emissions in 2016. Our assessment includes 79 regions (e.g. subnational states and provinces), approximately 6,000 cities, and nearly 1,600 companies with a net emissions coverage of 8.1 GtCO2e/year, or a quarter of the ten economies’ total GHG emissions in 2016. The analysis reflects a proposed methodology to aggregate commitments from different subnational (i.e. regional and city government) and non-state (i.e. business) actors, accounting for overlaps.
If individual commitments by NSAs in the ten high-emitting economies studied are fully implemented and do not change the pace of action elsewhere, projected GHG emissions in 2030 for the ten economies would be 1.2–2.0 GtCO2e/year or 3.8%–5.5% lower compared to scenario projections for current national policies (31.6–36.8 GtCO2e/year). On a country level, we find that the full implementation of these individual commitments alone could result in the European Union and Japan overachieving their nationally determined contributions (NDCs), while India could further overachieve its unconditional NDC target. In the United States, where the national government has rolled back climate policies, NSAs could become a potential driving force for climate action.
Fortement impacté dans les années 1990 par les plans d’ajustement structurel, la réduction des dépenses publiques et la libéralisation du secteur agricole, l’accroissement des surfaces irriguées en Afrique subsaharienne et dans les pays d’Afrique du Nord connaît un nouvel élan à partir des années 2000. Cette dynamique repose en grande partie sur des modèles portés par les grandes institutions financières internationales et certaines agences de développement. Ces institutions appellent à une participation croissante du « secteur privé » dans l’aménagement, la mise en valeur et la gestion des infrastructures au sein des espaces irrigués afin de limiter les dépenses publiques dans ces opérations.
Dans ce chapitre, à partir de quelques exemples concrets localisés au Sénégal, au Burkina Faso et au Maroc, nous décrirons d’abord les principales caractéristiques qui président à la formulation de ces projets. Nous discutons dans un deuxième temps les difficultés dans leur mise en oeuvre, les présupposés concernant les différentes formes d’agriculture sur lesquels leur conception repose, et les effets qu’ils sont susceptibles d’induire en matière de pression sur les ressources et de concentration et donc d’exclusion. Enfin, si les organisations paysannes n’ont bien souvent qu’une faible emprise sur l’orientation de la mise en place de l’irrigation dans les régions affectées par ces projets, nous verrons que les agriculteurs peuvent être porteurs d’alternatives.
Fortement impacté dans les années 1990 par les plans d’ajustement structurel, la réduction des dépenses publiques et la libéralisation du secteur agricole, l’accroissement des surfaces irriguées en Afrique subsaharienne et dans les pays d’Afrique du Nord connaît un nouvel élan à partir des années 2000. Cette dynamique repose en grande partie sur des modèles portés par les grandes institutions financières internationales et certaines agences de développement. Ces institutions appellent à une participation croissante du « secteur privé » dans l’aménagement, la mise en valeur et la gestion des infrastructures au sein des espaces irrigués afin de limiter les dépenses publiques dans ces opérations.
Dans ce chapitre, à partir de quelques exemples concrets localisés au Sénégal, au Burkina Faso et au Maroc, nous décrirons d’abord les principales caractéristiques qui président à la formulation de ces projets. Nous discutons dans un deuxième temps les difficultés dans leur mise en oeuvre, les présupposés concernant les différentes formes d’agriculture sur lesquels leur conception repose, et les effets qu’ils sont susceptibles d’induire en matière de pression sur les ressources et de concentration et donc d’exclusion. Enfin, si les organisations paysannes n’ont bien souvent qu’une faible emprise sur l’orientation de la mise en place de l’irrigation dans les régions affectées par ces projets, nous verrons que les agriculteurs peuvent être porteurs d’alternatives.
Fortement impacté dans les années 1990 par les plans d’ajustement structurel, la réduction des dépenses publiques et la libéralisation du secteur agricole, l’accroissement des surfaces irriguées en Afrique subsaharienne et dans les pays d’Afrique du Nord connaît un nouvel élan à partir des années 2000. Cette dynamique repose en grande partie sur des modèles portés par les grandes institutions financières internationales et certaines agences de développement. Ces institutions appellent à une participation croissante du « secteur privé » dans l’aménagement, la mise en valeur et la gestion des infrastructures au sein des espaces irrigués afin de limiter les dépenses publiques dans ces opérations.
Dans ce chapitre, à partir de quelques exemples concrets localisés au Sénégal, au Burkina Faso et au Maroc, nous décrirons d’abord les principales caractéristiques qui président à la formulation de ces projets. Nous discutons dans un deuxième temps les difficultés dans leur mise en oeuvre, les présupposés concernant les différentes formes d’agriculture sur lesquels leur conception repose, et les effets qu’ils sont susceptibles d’induire en matière de pression sur les ressources et de concentration et donc d’exclusion. Enfin, si les organisations paysannes n’ont bien souvent qu’une faible emprise sur l’orientation de la mise en place de l’irrigation dans les régions affectées par ces projets, nous verrons que les agriculteurs peuvent être porteurs d’alternatives.
Welche Rolle spielt körperliche Kommunikation in der Konstitution von Kommunikationsmacht in Prozessen wissenschaftlicher Wissensproduktion? Wie wirkt sich dies auf die wissenschaftliche Wissensproduktion selbst aus, leitet und prägt sie? Inwiefern ist dies besonders relevant in Zeiten, in der fast alle Bereiche der von Deutschland finanzierten Großforschung sukzessive aus den Universitäten in außeruniversitäre Forschungsinstituten wandern und mittels Forschungsinfrastrukturen, Laboren, Feldstationen, Forschungsschiffen global agierend in größer werdenden und wissenschaftlich immer mehr aufeinander angewiesenen internationalen Teams die Erforschung unseres Planeten vorantreiben? Welche Rolle spielt Körperwissen und -kommunikation in sozialen Prozessen wissenschaftlicher Wissensproduktion?
Diesen Fragen geht die Autorin am Beispiel einer landwirtschaftlichen Feldstation im Nordwesten Usbekistans und einem deutschen Forschungsschiff auf einer Ausfahrt im Südatlantik nach. Es handelt sich um Orte und Formen der wissenschaftlichen Wissensproduktion, die repräsentativ sind für von Deutschland aus finanzierte, international agierende Großforschung im Umweltbereich.
Welche Rolle spielt körperliche Kommunikation in der Konstitution von Kommunikationsmacht in Prozessen wissenschaftlicher Wissensproduktion? Wie wirkt sich dies auf die wissenschaftliche Wissensproduktion selbst aus, leitet und prägt sie? Inwiefern ist dies besonders relevant in Zeiten, in der fast alle Bereiche der von Deutschland finanzierten Großforschung sukzessive aus den Universitäten in außeruniversitäre Forschungsinstituten wandern und mittels Forschungsinfrastrukturen, Laboren, Feldstationen, Forschungsschiffen global agierend in größer werdenden und wissenschaftlich immer mehr aufeinander angewiesenen internationalen Teams die Erforschung unseres Planeten vorantreiben? Welche Rolle spielt Körperwissen und -kommunikation in sozialen Prozessen wissenschaftlicher Wissensproduktion?
Diesen Fragen geht die Autorin am Beispiel einer landwirtschaftlichen Feldstation im Nordwesten Usbekistans und einem deutschen Forschungsschiff auf einer Ausfahrt im Südatlantik nach. Es handelt sich um Orte und Formen der wissenschaftlichen Wissensproduktion, die repräsentativ sind für von Deutschland aus finanzierte, international agierende Großforschung im Umweltbereich.
Welche Rolle spielt körperliche Kommunikation in der Konstitution von Kommunikationsmacht in Prozessen wissenschaftlicher Wissensproduktion? Wie wirkt sich dies auf die wissenschaftliche Wissensproduktion selbst aus, leitet und prägt sie? Inwiefern ist dies besonders relevant in Zeiten, in der fast alle Bereiche der von Deutschland finanzierten Großforschung sukzessive aus den Universitäten in außeruniversitäre Forschungsinstituten wandern und mittels Forschungsinfrastrukturen, Laboren, Feldstationen, Forschungsschiffen global agierend in größer werdenden und wissenschaftlich immer mehr aufeinander angewiesenen internationalen Teams die Erforschung unseres Planeten vorantreiben? Welche Rolle spielt Körperwissen und -kommunikation in sozialen Prozessen wissenschaftlicher Wissensproduktion?
Diesen Fragen geht die Autorin am Beispiel einer landwirtschaftlichen Feldstation im Nordwesten Usbekistans und einem deutschen Forschungsschiff auf einer Ausfahrt im Südatlantik nach. Es handelt sich um Orte und Formen der wissenschaftlichen Wissensproduktion, die repräsentativ sind für von Deutschland aus finanzierte, international agierende Großforschung im Umweltbereich.
Immer mehr Fallzahlen zeugen von der Ausweitung der Corona-Krise, weltweit und auch in Deutschland. Manche stellen sich bereits eine sensible Frage: Finden wir neben den medizinischen und gesellschaftlichen Herausforderungen, die die Pandemie mit sich bringt, vielleicht zu einem neuen gesellschaftlichen Miteinander? Ist es möglich, dass wir danach auch andere globale Probleme anders angehen? Die Liste dieser globalen Herausforderungen reicht von der Bekämpfung von Hunger und der Klimakrise bis hin zum Umgang mit Migration. Ob dieser Optimismus gerechtfertigt sein mag oder nicht: Wir dürfen diese langfristigen Herausforderungen nicht aus den Augen verlieren und auch nicht isoliert voneinander betrachten. Gerade den Zusammenhang zwischen Klimawandel und Migration müssen wir aufgrund der sich abzeichnenden Klimakrise sehr ernst nehmen. Wissenschaft, aber vor allem auch Politik und Zivilgesellschaft waren hier bis dato zu zögerlich und müssen umsteuern.
Schon lange gibt es Szenarien, nach denen sich bald Millionen sogenannte „Klimaflüchtlinge“ auf den Weg nach Europa machen könnten. Diese Befürchtungen haben die wissenschaftliche Auseinandersetzung mit dem Thema „Klimamigration“ begünstigt: Zahlreiche größere und kleinere Forschungsprojekte zum Zusammenhang zwischen Erderwärmung und menschlicher Mobilität wurden seit den 2000er Jahren initiiert. Die Ergebnisse zeigen, dass der Zusammenhang von Klimawandel und Migration wesentlich komplexer ist als gemeinhin angenommen. Auch in bereits vom Klimawandel besonders betroffenen Gebieten sind es wirtschaftliche, soziale oder politische Gründe, die dazu führen, dass Menschen ihre Heimat verlassen. Ob ein Migrationsprozess nun „klimainduziert“ oder gar eine „Klimaflucht“ ist oder nicht, ist schwer zu sagen.
Häufig handelt es sich um Prozesse von zirkulärer Arbeitsmigration, bei denen nicht ganze Familien, sondern Individuen – meist zeitlich begrenzt – ihre Heimat verlassen. Unter Umständen können durch das so verdiente Geld klimabedingte Schäden wie Ernteverluste wieder ausgeglichen werden: Migration kann auch eine Anpassungsstrategie an den Klimawandel sein. Da besonders ärmere Bevölkerungsgruppen im globalen Süden betroffen sind, sind Szenarien eines von Klimawandel hervorgerufenen Massenansturms in Richtung Europa eher unrealistisch. Denn dazu fehlen den allermeisten Betroffenen die notwendigen finanziellen Ressourcen. Viele Menschen sind gar so arm, dass sie auch trotz der schlimmsten Folgen von Umwelt- und Klimawandel nirgendwohin migrieren können.
Diese Ergebnisse beruhen allerdings auf einer Betrachtung des Status Quo. Wir müssen davon ausgehen, dass sich die Folgen des Klimawandels in den nächsten 30 Jahren immer heftiger äußern werden, dass Territorien vor allem aufgrund des Meeresspiegelanstiegs verschwinden oder unbewohnbar werden. Dann werden wir wohl auch ganz neue Migrationsdynamiken erleben. Bisher war die Forschung zum Thema „Klimamigration“ sehr auf die Frage ausgerichtet, welche Rolle der Klimawandel nun ganz genau für Migrationsentscheidungen und -prozesse spielt. Wir brauchen aber eine Hinwendung zu den Erfahrungen und spezifischen „Migrationswirkungen“ im Kontext von Umwelt- und Klimawandel. Letztendlich muss es auch darum gehen, konzeptionelle und politisch sehr relevante Fragen besser zu beantworten. Dazu zählt vor allem die Frage, unter welchen Umständen und welche Formen von Mobilität als Anpassungs- oder Bewältigungsstrategie gelten können. Notwendig sind dafür auch eine bessere interdisziplinäre Forschung, eine bessere Verknüpfung verschiedener Forschungsmethoden oder eine Analyse großer Datenmengen (zum Beispiel Mobilfunkdaten). Ebenso wichtig sind mehr Langzeitstudien und Studien in Ländern und Regionen, welche bis dato noch kaum betrachtet wurden hinsichtlich des Zusammenhangs zwischen Klimawandel und (Binnen-)Migration – dazu zählt auch Europa.
Dies muss natürlich auch von der Politik unterstützt werden. Migration ist zwar schon seit 2010 ein Thema bei den UN-Klimakonferenzen. Auch gibt es internationale Initiativen wie die Platform on Disaster Displacement, die sich des Themas annehmen. Politische und zivilgesellschaftliche Akteure von der globalen bis zur lokalen Ebene waren aber bis jetzt insgesamt zu zögerlich, wenn es um konkrete Maßnahmen geht, wie der klimabezogenen Migration begegnet werden kann. Aus Sicht der Wissenschaft benötigen wir ein politisches Leitbild, um Migration im Kontext des Klimawandels – und darüber hinaus – zu gestalten. Dazu sollte gehören: Zwangsmigration bestmöglich zu verhindern, die positiven Potentiale von Migration (zum Beispiel durch Regelungen zu regionaler Personenfreizügigkeit) zu maximieren und Risiken und negative Aspekte wie Menschenhandel oder die Ausbeutung von Migranten zu minimieren. Statt primär jegliche Migration unterbinden zu wollen, wäre ein Verinnerlichen dieses Leitbilds auf allen politischen und zivilgesellschaftlichen Ebenen und Sektoren ein probates Mittel, der „Klimamigration“ zu begegnen. Es muss ja nicht immer erst zur Krise kommen.
Immer mehr Fallzahlen zeugen von der Ausweitung der Corona-Krise, weltweit und auch in Deutschland. Manche stellen sich bereits eine sensible Frage: Finden wir neben den medizinischen und gesellschaftlichen Herausforderungen, die die Pandemie mit sich bringt, vielleicht zu einem neuen gesellschaftlichen Miteinander? Ist es möglich, dass wir danach auch andere globale Probleme anders angehen? Die Liste dieser globalen Herausforderungen reicht von der Bekämpfung von Hunger und der Klimakrise bis hin zum Umgang mit Migration. Ob dieser Optimismus gerechtfertigt sein mag oder nicht: Wir dürfen diese langfristigen Herausforderungen nicht aus den Augen verlieren und auch nicht isoliert voneinander betrachten. Gerade den Zusammenhang zwischen Klimawandel und Migration müssen wir aufgrund der sich abzeichnenden Klimakrise sehr ernst nehmen. Wissenschaft, aber vor allem auch Politik und Zivilgesellschaft waren hier bis dato zu zögerlich und müssen umsteuern.
Schon lange gibt es Szenarien, nach denen sich bald Millionen sogenannte „Klimaflüchtlinge“ auf den Weg nach Europa machen könnten. Diese Befürchtungen haben die wissenschaftliche Auseinandersetzung mit dem Thema „Klimamigration“ begünstigt: Zahlreiche größere und kleinere Forschungsprojekte zum Zusammenhang zwischen Erderwärmung und menschlicher Mobilität wurden seit den 2000er Jahren initiiert. Die Ergebnisse zeigen, dass der Zusammenhang von Klimawandel und Migration wesentlich komplexer ist als gemeinhin angenommen. Auch in bereits vom Klimawandel besonders betroffenen Gebieten sind es wirtschaftliche, soziale oder politische Gründe, die dazu führen, dass Menschen ihre Heimat verlassen. Ob ein Migrationsprozess nun „klimainduziert“ oder gar eine „Klimaflucht“ ist oder nicht, ist schwer zu sagen.
Häufig handelt es sich um Prozesse von zirkulärer Arbeitsmigration, bei denen nicht ganze Familien, sondern Individuen – meist zeitlich begrenzt – ihre Heimat verlassen. Unter Umständen können durch das so verdiente Geld klimabedingte Schäden wie Ernteverluste wieder ausgeglichen werden: Migration kann auch eine Anpassungsstrategie an den Klimawandel sein. Da besonders ärmere Bevölkerungsgruppen im globalen Süden betroffen sind, sind Szenarien eines von Klimawandel hervorgerufenen Massenansturms in Richtung Europa eher unrealistisch. Denn dazu fehlen den allermeisten Betroffenen die notwendigen finanziellen Ressourcen. Viele Menschen sind gar so arm, dass sie auch trotz der schlimmsten Folgen von Umwelt- und Klimawandel nirgendwohin migrieren können.
Diese Ergebnisse beruhen allerdings auf einer Betrachtung des Status Quo. Wir müssen davon ausgehen, dass sich die Folgen des Klimawandels in den nächsten 30 Jahren immer heftiger äußern werden, dass Territorien vor allem aufgrund des Meeresspiegelanstiegs verschwinden oder unbewohnbar werden. Dann werden wir wohl auch ganz neue Migrationsdynamiken erleben. Bisher war die Forschung zum Thema „Klimamigration“ sehr auf die Frage ausgerichtet, welche Rolle der Klimawandel nun ganz genau für Migrationsentscheidungen und -prozesse spielt. Wir brauchen aber eine Hinwendung zu den Erfahrungen und spezifischen „Migrationswirkungen“ im Kontext von Umwelt- und Klimawandel. Letztendlich muss es auch darum gehen, konzeptionelle und politisch sehr relevante Fragen besser zu beantworten. Dazu zählt vor allem die Frage, unter welchen Umständen und welche Formen von Mobilität als Anpassungs- oder Bewältigungsstrategie gelten können. Notwendig sind dafür auch eine bessere interdisziplinäre Forschung, eine bessere Verknüpfung verschiedener Forschungsmethoden oder eine Analyse großer Datenmengen (zum Beispiel Mobilfunkdaten). Ebenso wichtig sind mehr Langzeitstudien und Studien in Ländern und Regionen, welche bis dato noch kaum betrachtet wurden hinsichtlich des Zusammenhangs zwischen Klimawandel und (Binnen-)Migration – dazu zählt auch Europa.
Dies muss natürlich auch von der Politik unterstützt werden. Migration ist zwar schon seit 2010 ein Thema bei den UN-Klimakonferenzen. Auch gibt es internationale Initiativen wie die Platform on Disaster Displacement, die sich des Themas annehmen. Politische und zivilgesellschaftliche Akteure von der globalen bis zur lokalen Ebene waren aber bis jetzt insgesamt zu zögerlich, wenn es um konkrete Maßnahmen geht, wie der klimabezogenen Migration begegnet werden kann. Aus Sicht der Wissenschaft benötigen wir ein politisches Leitbild, um Migration im Kontext des Klimawandels – und darüber hinaus – zu gestalten. Dazu sollte gehören: Zwangsmigration bestmöglich zu verhindern, die positiven Potentiale von Migration (zum Beispiel durch Regelungen zu regionaler Personenfreizügigkeit) zu maximieren und Risiken und negative Aspekte wie Menschenhandel oder die Ausbeutung von Migranten zu minimieren. Statt primär jegliche Migration unterbinden zu wollen, wäre ein Verinnerlichen dieses Leitbilds auf allen politischen und zivilgesellschaftlichen Ebenen und Sektoren ein probates Mittel, der „Klimamigration“ zu begegnen. Es muss ja nicht immer erst zur Krise kommen.
Immer mehr Fallzahlen zeugen von der Ausweitung der Corona-Krise, weltweit und auch in Deutschland. Manche stellen sich bereits eine sensible Frage: Finden wir neben den medizinischen und gesellschaftlichen Herausforderungen, die die Pandemie mit sich bringt, vielleicht zu einem neuen gesellschaftlichen Miteinander? Ist es möglich, dass wir danach auch andere globale Probleme anders angehen? Die Liste dieser globalen Herausforderungen reicht von der Bekämpfung von Hunger und der Klimakrise bis hin zum Umgang mit Migration. Ob dieser Optimismus gerechtfertigt sein mag oder nicht: Wir dürfen diese langfristigen Herausforderungen nicht aus den Augen verlieren und auch nicht isoliert voneinander betrachten. Gerade den Zusammenhang zwischen Klimawandel und Migration müssen wir aufgrund der sich abzeichnenden Klimakrise sehr ernst nehmen. Wissenschaft, aber vor allem auch Politik und Zivilgesellschaft waren hier bis dato zu zögerlich und müssen umsteuern.
Schon lange gibt es Szenarien, nach denen sich bald Millionen sogenannte „Klimaflüchtlinge“ auf den Weg nach Europa machen könnten. Diese Befürchtungen haben die wissenschaftliche Auseinandersetzung mit dem Thema „Klimamigration“ begünstigt: Zahlreiche größere und kleinere Forschungsprojekte zum Zusammenhang zwischen Erderwärmung und menschlicher Mobilität wurden seit den 2000er Jahren initiiert. Die Ergebnisse zeigen, dass der Zusammenhang von Klimawandel und Migration wesentlich komplexer ist als gemeinhin angenommen. Auch in bereits vom Klimawandel besonders betroffenen Gebieten sind es wirtschaftliche, soziale oder politische Gründe, die dazu führen, dass Menschen ihre Heimat verlassen. Ob ein Migrationsprozess nun „klimainduziert“ oder gar eine „Klimaflucht“ ist oder nicht, ist schwer zu sagen.
Häufig handelt es sich um Prozesse von zirkulärer Arbeitsmigration, bei denen nicht ganze Familien, sondern Individuen – meist zeitlich begrenzt – ihre Heimat verlassen. Unter Umständen können durch das so verdiente Geld klimabedingte Schäden wie Ernteverluste wieder ausgeglichen werden: Migration kann auch eine Anpassungsstrategie an den Klimawandel sein. Da besonders ärmere Bevölkerungsgruppen im globalen Süden betroffen sind, sind Szenarien eines von Klimawandel hervorgerufenen Massenansturms in Richtung Europa eher unrealistisch. Denn dazu fehlen den allermeisten Betroffenen die notwendigen finanziellen Ressourcen. Viele Menschen sind gar so arm, dass sie auch trotz der schlimmsten Folgen von Umwelt- und Klimawandel nirgendwohin migrieren können.
Diese Ergebnisse beruhen allerdings auf einer Betrachtung des Status Quo. Wir müssen davon ausgehen, dass sich die Folgen des Klimawandels in den nächsten 30 Jahren immer heftiger äußern werden, dass Territorien vor allem aufgrund des Meeresspiegelanstiegs verschwinden oder unbewohnbar werden. Dann werden wir wohl auch ganz neue Migrationsdynamiken erleben. Bisher war die Forschung zum Thema „Klimamigration“ sehr auf die Frage ausgerichtet, welche Rolle der Klimawandel nun ganz genau für Migrationsentscheidungen und -prozesse spielt. Wir brauchen aber eine Hinwendung zu den Erfahrungen und spezifischen „Migrationswirkungen“ im Kontext von Umwelt- und Klimawandel. Letztendlich muss es auch darum gehen, konzeptionelle und politisch sehr relevante Fragen besser zu beantworten. Dazu zählt vor allem die Frage, unter welchen Umständen und welche Formen von Mobilität als Anpassungs- oder Bewältigungsstrategie gelten können. Notwendig sind dafür auch eine bessere interdisziplinäre Forschung, eine bessere Verknüpfung verschiedener Forschungsmethoden oder eine Analyse großer Datenmengen (zum Beispiel Mobilfunkdaten). Ebenso wichtig sind mehr Langzeitstudien und Studien in Ländern und Regionen, welche bis dato noch kaum betrachtet wurden hinsichtlich des Zusammenhangs zwischen Klimawandel und (Binnen-)Migration – dazu zählt auch Europa.
Dies muss natürlich auch von der Politik unterstützt werden. Migration ist zwar schon seit 2010 ein Thema bei den UN-Klimakonferenzen. Auch gibt es internationale Initiativen wie die Platform on Disaster Displacement, die sich des Themas annehmen. Politische und zivilgesellschaftliche Akteure von der globalen bis zur lokalen Ebene waren aber bis jetzt insgesamt zu zögerlich, wenn es um konkrete Maßnahmen geht, wie der klimabezogenen Migration begegnet werden kann. Aus Sicht der Wissenschaft benötigen wir ein politisches Leitbild, um Migration im Kontext des Klimawandels – und darüber hinaus – zu gestalten. Dazu sollte gehören: Zwangsmigration bestmöglich zu verhindern, die positiven Potentiale von Migration (zum Beispiel durch Regelungen zu regionaler Personenfreizügigkeit) zu maximieren und Risiken und negative Aspekte wie Menschenhandel oder die Ausbeutung von Migranten zu minimieren. Statt primär jegliche Migration unterbinden zu wollen, wäre ein Verinnerlichen dieses Leitbilds auf allen politischen und zivilgesellschaftlichen Ebenen und Sektoren ein probates Mittel, der „Klimamigration“ zu begegnen. Es muss ja nicht immer erst zur Krise kommen.