You are here

Union européenne

L’Eurogroupe enclenche le Mécanisme européen de stabilité pour faire face à la pandémie

Euractiv.fr - Thu, 03/26/2020 - 09:48
Les ministres de l'Économie et des Finances de la zone euro sont favorables à l’activation du mécanisme européen de stabilité afin d’octroyer un financement spécifique aux pays qui luttent contre la pandémie. Un article d'Euroefe.
Categories: Union européenne

Le marché européen du carbone, « première victime » de l’effondrement de la demande en électricité

Euractiv.fr - Thu, 03/26/2020 - 09:41
Depuis l’instauration des mesures de confinement, tous les États membres ont vu la demande en électricité baisser de 2 à 7 % semaine après semaine, selon une nouvelle étude. Au risque de voir le marché européen du carbone s’effondrer.
Categories: Union européenne

Santé, confiance et journalisme : un plan coronavirus pour les médias

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 12:05
La pandémie affecte également notre infrastructure démocratique. Les médias seront-ils sauvés comme l’ont été les banques lors de la crise financière ? Pour l'être, les institutions et les gouvernements devraient prendre des mesures à court terme tout en continuant d’élaborer des politiques à moyen terme.
Categories: Union européenne

Les eurodéputés réclament un plan d’urgence pour la PAC

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 11:30
Les membres du Parlement européen ont demandé à l’exécutif de l’UE de préparer une stratégie permettant d’anticiper les difficultés qui pourraient survenir dans la mise en œuvre de la politique agricole commune (PAC) en raison de l’épidémie de coronavirus.
Categories: Union européenne

La France se prépare à un confinement prolongé face au coronavirus

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 11:22
La France se prépare à rester confinée quelques semaines de plus pour interrompre la circulation du coronavirus qui s’accélère avec plus de 1000 morts, tandis qu’Emmanuel Macron effectue mercredi une visite dans un hôpital de campagne de l’armée à Mulhouse.
Categories: Union européenne

L’UE accepte d’engager les négociations d’élargissement avec la Macédoine et l’Albanie

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 11:21
Les pays de l’UE ont approuvé mardi l’ouverture des négociations pour intégrer la Macédoine du Nord et, sous conditions, l’Albanie, a annoncé le commissaire européen à l’Élargissement, Oliver Varhelyi, à l’issue d’une réunion en vidéoconférence avec les ministres européens.
Categories: Union européenne

Des plans de relance à +2 °C ou +4 °C  après le coronavirus?

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 11:18
Les pays industrialisés vont déverser des milliards de dollars d’argent public pour relancer l’économie. Aucun programme ne s’interdit de renflouer les industries responsables du changement climatique, au risque d’accélérer le réchauffement. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Categories: Union européenne

Le Conseil européen demande une « stratégie de sortie » de la crise sanitaire

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 10:37
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
Categories: Union européenne

Les Français appelés au champ pour palier l’absence des travailleurs agricoles étrangers

Euractiv.fr - Wed, 03/25/2020 - 09:02
Le gouvernement a appelé les Français au chômage technique à se rendre disponible pour aider les agriculteurs dans les récoltes saisonnières. Un patriotisme agricole qui s’accorde mal avec le durcissement du confinement.
Categories: Union européenne

La France veut déclencher le mécanisme européen de stabilité

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 12:51
L'outil de gestion de crise financière des pays de la zone euro doit être activé sans attendre et sans condition, a demandé Bruno Le Maire avant une réunion de l'Eurogroupe.
Categories: Union européenne

Bruxelles s’attaque aux escroqueries en ligne sur le COVID-19

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 11:49
Facebook, Google, Amazon, Alibaba ou eBay doivent réagir face à la « prolifération de techniques de marketing trompeuses » qui exploitent à des fins économiques la peur générée par le coronavirus chez les consommateurs.  
Categories: Union européenne

Les « coronabonds » en sept questions

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 11:42
Face à l’ampleur et à l’urgence de la crise du coronavirus, l’idée d’émettre des obligations paneuropéennes, permettant de mutualiser les dettes des pays membres de la zone euro, ressurgit. Un article de notre partenaire, la Tribune.
Categories: Union européenne

La chloroquine, remède miracle au coronavirus ou mirage ?

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 11:30
Alors que la pandémie de coronavirus se propage à travers le monde, certains vantent les vertus curatives de la controversée hydroxychloroquine — mais les preuves scientifiques sont pour l’instant bien maigres. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Categories: Union européenne

L’Espagne distribue des kits de dépistage rapide du coronavirus

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 10:51
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
Categories: Union européenne

Le retour à la normal s’éloigne pour une France en état d’urgence sanitaire

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 09:32
La France est officiellement en état d'urgence sanitaire pour deux mois, éloignant ainsi la perspective de sortir fin mars du confinement imposé par la pandémie de coronavirus, qui met le système de santé du pays à très rude épreuve.
Categories: Union européenne

La facture du coronavirus s’annonce stratosphérique pour l’Allemagne

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 09:23
Le coronavirus va coûter plusieurs centaines de milliards d'euros à l'Allemagne, selon les chiffres de l'institut ifo. Berlin devra puiser dans les caisses de l’État pour faire face à la perte de production et au chômage. Un article d'Euractiv Allemagne.
Categories: Union européenne

L’OCDE et l’Eurogroupe préparent des réponses inédites à la crise du coronavirus

Euractiv.fr - Tue, 03/24/2020 - 09:20
L’Eurogroupe cherchera « une nouvelle ligne de défense » contre le coronavirus ce mardi 24 mars, alors que l’OCDE prévient que l’impact de la pandémie sur le monde dépasse ses prévisions les plus alarmistes et réclame d’urgence un nouveau « plan Marshall ».
Categories: Union européenne

Tir de barrage de la BCE contre le coronavirus

Coulisses de Bruxelles - Mon, 03/23/2020 - 21:26

La Banque centrale européenne (BCE) a accru l’intensité de son tir de barrage à un niveau sans précédent afin d’essayer de limiter les dégâts économiques du coronavirus. Dans la nuit de mercredi 18 mars à jeudi 19 mars, elle a décidé d’injecter dans le système 1050 milliards d’euros d’ici la fin de l’année en rachetant les dettes émises par les États et les entreprises. Il s’agit d’une limite basse, car « il n’y a pas de limite à notre engagement envers l’euro », a tweeté dans la nuit Christine Lagarde, la présidente de la BCE : « Les temps extraordinaires nécessitent une action extraordinaire ». Décryptage.

· Pourquoi l’intervention de la BCE est devenue nécessaire.

La BCE espérait que les États la dispenseraient d’intervenir à nouveau en décidant d’une action européenne coordonnée et massive. Or, lundi, lors de l’Eurogroupe, l’enceinte où siègent les dix-neuf ministres des finances de la zone euro, et mardi, lors du sommet européen, ils se sont essentiellement contentés de valider les plans de soutiens nationaux aux économies (qui représentent quand même 2 % du PIB européen) en faisant sauter les limites fixées par le Pacte de stabilité budgétaire. Rien, en revanche, sur l’activation du Mécanisme européen de stabilité (MES) doté d’une capacité d’emprunt de 700 milliards d’euros ou sur la création d’une capacité d’emprunt européen afin de financer les dépenses exceptionnelles des États, ce que Giuseppe Conte, le Premier ministre italien, a nommé des « coronabonds ». Et ce n’est pas le fonds de soutien de 37 milliards d’euros proposé par la Commission qui allait impressionner les marchés, ceux-ci ne comprenant que les très gros chiffres.

C’est cette réponse déséquilibrée qui a causé de fortes tensions sur le marché obligataire. En effet, comme les déficits vont plonger et les dettes publiques exploser (sans doute vingt points de plus pour la France), les investisseurs ont commencé à vendre la dette des États dont les comptes publics ne sont pas jugés sains : Grèce, Italie, Portugal, France et Espagne. Conséquence : les taux d’intérêt ont commencé à grimper sur le marché secondaire (celui de la revente, de la dette d’occasion si l’on veut) et à s’écarter dangereusement du Bund allemand, l’actif considéré comme le plus sûr du monde. Cela a notamment été le cas pour les emprunts grecs et italiens (dont les taux ont triplé en quelques jours, à 3 %). À terme, cela aurait posé la question de l’accès aux marchés pour certains de ces pays et partant d’un éventuel défaut. Un cauchemar.

La BCE n’avait donc pas le choix : faute d’une réponse adéquate des gouvernements, il lui fallait agir vite afin d’éviter une répétition du scénario de 2010-2012 où les atermoiements des États, mais aussi des banquiers centraux de l’époque, avaient fini par coûter cher en termes de croissance et de chômage.

· Que va faire la BCE ?

« C’est un très bon paquet, il y a tout ce qu’il faut pour éviter tous les risques de dislocation de marché », nous a déclaré Laurence Boone, l’économiste en chef de l’OCDE. Dans la nuit de mercredi à jeudi, le conseil des gouverneurs a décidé de racheter sur le marché secondaire tant les dettes des États de la zone euro que les obligations émises par les entreprises (y compris les titres de dette de moins de 6 mois afin de rétablir leur trésorerie) pour un montant de 750 milliards d’euros pour les dix mois qui viennent. Cette somme s’ajoute aux 120 milliards décidés la semaine dernière et aux 20 milliards d’euros par mois du « quantitative easing » européen (assouplissement monétaire) relancé en novembre dernier par Mario Draghi, après sa mise en sommeil en décembre 2018 (ce premier programme qui a commencé en mars 2015 a permis le rachat de 2600 milliards d’euros d’obligations publiques et privées, soit 20% du PIB de la zone euro). Soit un total mensuel de 117 milliards d’euros par mois, alors que le rythme du premier QE destiné à éviter la déflation n’a pas dépassé 80 milliards par mois…

Ce nouveau programme, baptisé « programme de rachat d’urgence face à la pandémie », ne s’arrêtera que lorsque la crise du coronavirus sera terminée et en tous les cas pas avant la fin 2020. Les sommes mises sur la table pourront même être augmentées. Un montant propre à dissuader les marchés d’affronter le mur de l’argent que vient de dresser la BCE et à éloigner durablement toute crise de la dette qui se serait ajoutée à la crise économique et à la crise sanitaire. Les taux grecs (la Grèce ayant de nouveau accès aux marchés, ses emprunts sont inclus dans ce nouveau programme) et italiens ont d’ailleurs spectaculairement diminué dès l’annonce de ce paquet. Preuve s’il en est que Francfort a bien un rôle à jouer pour éviter un trop grand écart de taux entre les emprunts d’État de la zone euro, contrairement à une déclaration malheureuse de Christine Lagarde, jeudi dernier, qui avait accru la tension sur les marchés…

S’il n’y a pas eu de discussion sur la nécessité de frapper fort au sein du Conseil des gouverneurs, même les faucons des banques centrales allemande, autrichienne et néerlandaise, en ayant convenu, en revanche la seconde mesure est moins bien passée. En effet, la BCE a décidé de s’affranchir des limites posées lors du premier QE : un rachat équilibré des dettes entre les Etats en fonction de leur poids dans le PIB de la zone euro et une limitation à 33 % du stock de dettes existantes. Ainsi, elle pourra se concentrer sur les pays en grande difficulté comme l’Italie sans devoir intervenir sur le marché allemand qui n’a pas besoin de son assistance. « Ce qui donne une très grande souplesse à notre intervention » se réjouit-on à Francfort. À cet ensemble de mesures se rajoutent celles décidées la semaine dernière comme la réactivation du programme LTRO (prêt à long terme aux entreprises) à un taux de -0,75%. Sans oublier la décision du Conseil de supervision unique (SSM), le gendarme bancaire de la zone euro placé sous l’autorité de la BCE, d’autoriser les banques à ne plus respecter les exigences en fonds propres fixés depuis la crise de la zone euro afin de libérer de l’argent.

· Le « paquet » de la BCE sera-t-il suffisant ?

Emmanuel Macron, le chef de l’État français, qui avait critiqué jeudi dernier l’insuffisance des décisions de la BCE, a, cette fois, apporté « son plein soutien aux mesures exceptionnelles prises ce soir ». Il a immédiatement enchainé : « à nous États européens d’être au rendez-vous par nos interventions budgétaires et une plus grande solidarité financière au sein de la zone euro. Nos peuples et nos économies en ont besoin ». Une allusion directe à l’incapacité des Vingt-sept, la semaine dernière, de s’entendre sur la création d’eurobonds, un serpent de mer européen, même si le gouvernement allemand est cette fois moins hostile que précédemment à cette idée. Car il y aurait une logique à mutualiser les dépenses liées à la crise du coronavirus puisqu’elle touche les dix-neuf pays de la zone euro, ce qui allégerait le poids pesant sur les budgets nationaux des États les plus fragiles. L’idée qui est actuellement sur la table, et dont discuteront les chefs d’État et de gouvernement lors de leur sommet du 26 mars, est d’autoriser le MES à prêter de l’argent aux États pour couvrir ces dépenses extraordinaires. Ce serait des « coranabonds » qui ne diraient pas leur nom et qui permettraient à l’Allemagne et aux Pays-Bas de contrôler le montant et l’affectation des sommes dégagées. En effet, le MES est un organisme intergouvernemental qui permet à l’Allemagne d’exercer son véto. « Ce serait un moyen de la tranquilliser », note un observateur.

Categories: Union européenne

Charles Michel: "cette crise va nous forcer à changer nos paradigmes économiques et sociaux"

Coulisses de Bruxelles - Mon, 03/23/2020 - 21:06

Pour Charles Michel, le président du Conseil européen des chefs d’Etat et de gouvernement, le caractère exceptionnel de la crise du coronavirus va obliger l’Union européenne à changer de logiciel économique pour faire face tant aux conséquences sanitaires de la pandémie qu’à la récession qui s’annonce. Cet entretien a été réalisé le 18 mars par trois quotidiens, le Standaard (néerlandophone belge), le Soir(francophone belge) et Libération.

Les sommets européens des 10 et 17 mars insistent sur la nécessaire coordination européenne, mais chaque Etat membre prend des mesures nationales sans consulter personne…

Les pays européens ont été confrontés ces dernières semaines à la montée en puissance de cette pandémie et son appréhension et son traitement ont rapidement évolué dans le temps. Il y a deux semaines, nous avons compris qu’il fallait affirmer un vrai leadership politique européen, les quelques initiatives prises par les institutions communautaires étant insuffisantes. D’où les sommets des chefs d’Etat et de gouvernement des 10 et du 17 mars qui ne se sont pas contentés de quelques phrases générales, mais ont adopté un programme d’action très concret. Nous avons soutenu les mesures prophylactiques de plus en plus radicales prises au plan national, car elles poursuivent toutes le même objectif : il faut réduire la contamination, même au prix de la modification de nos comportements traditionnels. Dans le même ordre d’idée, nous avons décidé de fermer pour trente jours les frontières extérieures de l’UE et nous avons adopté des principes sur la gestion des frontières intérieures. Ensuite, l’accent a été mis sur la recherche scientifique afin de trouver rapidement un vaccin et sur la mobilisation de moyens de protection. Enfin, nous avons donné un signal politique fort afin de limiter les conséquences économiques et sociales de la crise : nous ferons tout ce qui est nécessaire en utilisant tous les outils dont on dispose.

On ne peut pas dire que les institutions communautaires aient particulièrement brillé au début de la crise. Il a fallu le sommet du 10 mars pour réveiller tout le monde, même si désormais, elles essayent de rattraper le temps perdu…

Il est vrai que les Etats membres ont pris la mesure du caractère inédit et exceptionnel de cette crise à des moments différents, ce qui explique le désordre des premières semaines. Il faut bien avoir conscience qu’on n’est plus dans le même monde qu’il y a deux ou trois semaines. De ce point de vue, il est exact que la réunion du 10 mars a été un moment clef puisque au plus haut niveau des Etats on a décidé de tenir ensemble. Et en moins d’une semaine, on a réussi à faire des progrès substantiels dans l’harmonisation des mesures sanitaires, dans la mobilisation des moyens de recherche ou encore sur les frontières.

Pourtant, entre la Belgique et les Pays-Bas, les mesures sanitaires ne sont pas du tout les mêmes.

Tous les Etats membres ont décidé de prendre les mesures nécessaires afin de limiter la propagation du virus pour permettre à nos systèmes de santé de pouvoir réagir de manière adéquate sans être débordés. On voit d’ailleurs que les mesures nationales convergent petit à petit. Mais il ne faut pas oublier que l’UE n’est pas un Etat, ce ne sont pas les Etats-Unis d’Amérique, mais vingt-sept Etats souverains : les mesures sanitaires sont donc formellement prises sur le plan national.

Si en matière économique, les compétences de l’UE sont plus fortes qu’en matière de santé, on a néanmoins vu que les Etats ont agi chacun dans leur coin sans se préoccuper de la moindre coordination. L’Eurogroupe de lundi et le Conseil européen de mardi n’ont, en réalité, que donné un habillage européen à des plans nationaux. Où sont les instruments purement européens, comme l’activation du Mécanisme européen de stabilité (MES) pour venir en aide aux Etats qui n’ont pas de moyens budgétaires, l’augmentation du budget communautaire ou la création d’obligations européennes ?

Nous avons effectivement besoin de cette double dimension. D’une part, les Etats doivent activer les leviers dont ils disposent dans le domaine budgétaire et c’est pour cela que nous avons demandé à la Commission de la souplesse dans l’application du Pacte de stabilité et des règles relatives aux aides d’Etat. D’autre part, l’Union européenne doit agir pour nous protéger collectivement : l’activation du MES et la suspension du Pacte de stabilité sont des leviers dont elle dispose. On en parlera lors du sommet européen qui aura lieu la semaine prochaine. Quant aux obligations européennes, il est un peu tôt pour en parler : il faut d’abord que l’on soit d’accord entre nous avant de communiquer sur ce sujet.

Ne faut-il pas doter l’UE de compétence en matière de santé, par exemple en créant l’équivalent du CDC d’Atlanta ? Le fait que la stratégie néerlandaise soit celle du Royaume-Uni qui a exclu jusqu’à présent tout confinement n’envoie-t-il pas des signaux contradictoires et angoissants aux opinions publiques ?

L’UE est ce que les Etats en décident. La réalité institutionnelle est que la réponse sanitaire peut être stimulée par l’UE, mais qu’elle relève en dernier ressort de la souveraineté de chaque pays. On ne peut pas reprocher à l’Europe tout et son contraire, l’accuser à la fois de ne pas agir et lorsqu’elle a la compétence pour agir l’accuser de confisquer la souveraineté nationale… Mais, à court et moyen terme, le débat n’est pas institutionnel : quand la maison brûle, on ne s’occupe pas de la facture d’eau ! On doit travailler avec les moyens existants pour sauver des vies et limiter l’impact économique et social de la crise. A l’avenir, il sera sans doute nécessaire de tirer les leçons institutionnelles de cette crise.

Quelle est la leçon la plus importante de cette crise ?

Cette crise extrêmement sérieuse et sans précédent par sa nature, son ampleur, son caractère inconnu et imprévisible. Elle va démontrer que par l’unité, on peut s’en sortir : aucun pays ne pourra remporter seul la bataille contre le coronavirus, limiter les pertes en vies humaines et les impacts sur notre prospérité. C’est en rangs serrés qu’on va réussir à gagner cette guerre.

Les Etats ont-ils tiré les leçons de la crise de la zone de 2010-2015 ? Autrement dit, vont-ils éviter de réagir trop peu, trop tard ?

Il faut reconnaître que les Etats ont été totalement surpris par cette crise sanitaire : on est en terra incognita. Mais on a manifestement tiré les leçons du passé : je sens une volonté beaucoup plus forte que lorsque j’étais Premier ministre de Belgique de travailler ensemble, car il y a une conviction beaucoup plus forte que l’on ne pourra que s’en sortir ensemble. Et cette crise va nous obliger à modifier très rapidement nos paradigmes tant sociétaux qu’économiques : tout le monde en est conscient.

Photo: FRANCOIS LENOIR / REUTERS

Categories: Union européenne

34/2020 : 23 mars 2020 - Informations

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - Mon, 03/23/2020 - 14:26
Entrée en fonctions d’un nouvel avocat général à la Cour de justice

Categories: Union européenne

Pages

THIS IS THE NEW BETA VERSION OF EUROPA VARIETAS NEWS CENTER - under construction
the old site is here

Copy & Drop - Can`t find your favourite site? Send us the RSS or URL to the following address: info(@)europavarietas(dot)org.