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Union européenne

La BCE veut mettre le sujet du coronavirus sur la table

Euractiv.fr - Tue, 03/03/2020 - 09:45
La Banque centrale européenne discutera «le 12 mars», lors de sa prochaine réunion, de possibles réponses aux risques que la progression du nouveau coronavirus fait courir à l'économie.
Categories: Union européenne

La victoire de l’opposition redessine le paysage politique slovaque

Euractiv.fr - Tue, 03/03/2020 - 09:38
Le mouvement conservateur, le parti des Gens ordinaires (OĽaNO), a remporté les élections parlementaires du 29 février en Slovaquie. Son dirigeant, Igor Matovič, prône une tolérance zéro face à la corruption.
Categories: Union européenne

La Commission envisage de nouveaux objectifs pour sa politique alimentaire

Euractiv.fr - Tue, 03/03/2020 - 09:36
En plus de restreindre l’utilisation des engrais et des pesticides chimiques, l'exécutif européen veut lutter contre l'obésité.
Categories: Union européenne

19/2020 : 2 mars 2020 - Informations

Cour de Justice de l'UE (Nouvelles) - Mon, 03/02/2020 - 14:18
Affaires portées devant la Cour de justice : nouvelles instructions pratiques aux parties

Categories: Union européenne

Erdogan ouvre les vannes migratoires de l’UE

Euractiv.fr - Mon, 03/02/2020 - 11:46
La situation à la frontière gréco-turque s’est empirée le samedi 29 février à la suite de la décision officielle d’Ankara de laisser des milliers de migrants entrer sur le territoire européen.  
Categories: Union européenne

Le Luxembourg met en place les transports publics gratuits

Euractiv.fr - Mon, 03/02/2020 - 11:27
40 % des ménages sont concernés par cette mesure qui entre en vigueur aujourd’hui. Elle fera économiser à chaque foyer 100 euros par an. Un article de notre partenaire, la Tribune.
Categories: Union européenne

Une « anti-Greta » créée de toutes pièces

Euractiv.fr - Mon, 03/02/2020 - 10:59
Un groupe de réflexion, proche de l’administration Trump, a recruté une jeune Allemande pour en faire la voix des climatosceptiques. Un article de notre partenaire, Ouest-France.
Categories: Union européenne

Les Balkans se préparent à une nouvelle crise migratoire

Euractiv.fr - Mon, 03/02/2020 - 10:47
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
Categories: Union européenne

Le dossier de la taxe carbone aux frontières progresse

Euractiv.fr - Mon, 03/02/2020 - 09:32
Les ministres européens du Commerce et de l’Industrie ont débattu d'une taxe carbone à la frontière. Thierry Breton, estime qu’elle pourra être instaurée « d’ici peu ».
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Capitales européennes de la culture 2020 : Rijeka en Croatie et Galway en Irlande

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 11:25
En 2020, les villes croate de Rijeka et irlandaise de Galway sont les capitales européennes de la culture. Elles succèdent ainsi à Plovdiv (Bulgarie) et Matera (Italie). Un article de notre partenaire, Ouest-France.
Categories: Union européenne

Nouvelles preuves des liens entre nitrates et agriculture en Allemagne

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 11:25
Alors que l’Allemagne serre les vis de sa réglementation sur les engrais après s’être fait retoquer par la Commission européenne pour des niveaux excessifs de nitrates dans la nappe phréatique, une nouvelle étude a lié cela à l’agriculture. L’exécutif retirera-t-il sa plainte contre Berlin ? Un article d’Euractiv Allemagne.
Categories: Union européenne

La justice britannique rejette le projet d’extension de l’aéroport d’Heathrow

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 11:19
Un tribunal d’appel britannique a jugé que la proposition d’agrandissement de l’aéroport d’Heathrow était illégale. Une décision  liée aux engagements climatiques du gouvernement britannique, dont l'Accord de Paris, qui pourrait faire tâche d'huile.
Categories: Union européenne

La Banque d’Angleterre demande aux entreprises de s’engager pour la COP26

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 11:18
La lutte contre le changement climatique peut être un important vecteur d’affaires pour les entreprises, souligne le gouverneur de la Banque d’Angleterre. Mais pas à n’importe quelles conditions. Un article de notre partenaire, le Journal de l’environnement.
Categories: Union européenne

Les chefs d’entreprise redoutent les conséquences du coronavirus

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 11:17
82 % des dirigeants affirment que le coronavirus affecte l’économie mondiale et 58 % pensent que cette crise sanitaire a des répercussions sur l’économie française, selon le dernier baromètre de la Grande consultation des entrepreneurs. Un article de notre partenaire, la Tribune.
Categories: Union européenne

Les médecins belges demandent une feuille de route « claire » au gouvernement

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 10:59
L’actu en capitales décrypte l’info de toute l’Europe, grâce au réseau de rédactions d’Euractiv.
Categories: Union européenne

Podcast : la PAC peut-elle devenir verte ?

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 10:25
Les tentatives de verdissement de la Politique Agricole Commune n'ont pas été couronnées de succès. Pourtant, les solutions existent !
Categories: Union européenne

La Commission sélectionne les régions admissibles au Fonds de transition juste

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 09:07
Les 7,5 milliards d'euros du Fonds de transition juste visent à rendre l’industrie lourde durable et à soutenir les travailleurs du secteur des énergies fossiles.
Categories: Union européenne

Des poissons et légumes élevés sur les toits pour nourrir les Bruxellois

Euractiv.fr - Fri, 02/28/2020 - 08:30
La plus grande ferme urbaine d'Europe élève des poissons et fait pousser des légumes en hauteur, au coeur de la capitale belge, tout en répondant à un cahier des charges strict en matière d'économie circulaire.
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Le crépuscule de l'aventure européenne

Coulisses de Bruxelles - Thu, 02/27/2020 - 20:14

Jean-Louis Bourlanges, vice-président (Modem) de la commission des affaires européennes de l’Assemblée nationale, ancien député européen (1989-2007), est l’un des plus fins analystes de l’Union européenne. Il ne cache pas son pessimisme sur son avenir.

Comment analysez-vous l’échec du sommet ?

Cela fait plus de deux ans que dure cette mauvaise comédie et l’enjeu du débat est tellement dérisoire que la persistance du blocage ne peut pas ne pas cacher un malentendu très profond. Songez que dans une Europe où les États dépensent en moyenne, sous forme de crédits publics, près de 50%de leur produit intérieur, les Vingt-sept se regardent interminablement en chiens de faïence pour savoir s’ils sont disposés à mettre au pot commun de ce qui devrait être l’entreprise géopolitique du siècle un peu plus ou un peu moins de 1 % de ce même PIB ! C’est vraiment se moquer des peuples de l’Europe que de leur rejouer indéfiniment ce misérable psychodrame.

La crise n’est donc pas budgétaire, mais politique : la volonté de poursuivre l’intégration européenne fait défaut.

La fable, c’est celle de L’Allemagne et des quatre radins, les Pays bas, la Suède, le Danemark et l’Autriche. En apparence ils sont tous d’accord pour ne pas aller plus loin et surtout pour ne pas dépenser plus. L’Union telle qu’elle est convient à des pays qui tirent avantage du marché intérieur - et pour quatre d’entre eux de l’euro - et ne voient pas pourquoi ils devraient payer davantage pour les autres. Trois de ces pays (Autriche, Danemark et Suède) sont issus de la zone de libre-échange créée par les Britanniques à la fin des années cinquante pour faire pièce au marché commun. Ils se méfient depuis toujours d’une Europe intégrée à vocation politique. Les Pays-Bas, quant à eux, ont toujours été sensibles aux sirènes britanniques : ce qu’ils ont préféré en Europe, c’est le parapluie américain !

Les Allemands sont évidemment travaillés par les mêmes pulsions, mais ils ne peuvent oublier qu’ils sont depuis le début au cœur de la construction européenne et que celle-ci est largement leur œuvre. Curieusement, toutefois, cette histoire, celle de cet après-guerre rédempteur, contribue à les paralyser, car elle leur semble trop parfaite pour être dépassée par quelque chose de mieux. Une Allemagne paisible et démocratique, protégée des violences de l’Histoire par une Amérique tutélaire et bienveillante et vivant prospère dans une Europe pacifiée et quasi désarmée, c’est pour eux le Paradis sur terre. Alors quand Emmanuel Macron arrive à cheval pour leur dire avec raison, mais sans ménagement, que ça ne peut pas durer comme ça, que l’Europe, elle-même travaillée par des passions de plus en plus tristes, est désormais seule dans un monde devenu plutôt malveillant et que pour sauver ses valeurs , ses intérêts et ses modes de vie, il va falloir être beaucoup plus solidaire et beaucoup plus politique, les Allemands ont du mal à accepter un discours aussi perturbateur économiquement, politiquement et moralement. Du coup, tout ce monde freine des quatre fers.

Les pays de l’Est ont demandé un budget plus conséquent. Est-ce à dire qu’ils ont pris conscience des avantages de l’intégration?

Sans doute, mais il ne faudrait pas que leur seul lien avec le train de l’Europe, ce soit le wagon-restaurant. Reconnaissons toutefois à leur décharge qu’on ne leur a rien proposé de bien exaltant. Les géopoliticiens ont coutume de dire que le développement de forces centrifuges de dislocation à la périphérie d’un système est toujours la conséquence de la fragilité et de l’incertitude du centre. C’est très exactement ce que nous vivons au sein de l’Union européenne. Contrairement à ce que pensent nombre de nos compatriotes, notre principal problème ne vient pas des pays dits de Visegrad qui sont eux- mêmes profondément divisés, par exemple sur la question des rapports avec la Russie ou sur celle de l’intégration à l’Union. Il vient de l’incapacité des Allemands et des Français à penser en convergence leur avenir et celui de l’Union. Nous avons parfaitement réussi, et ce n’est pas rien quand on songe au passé, à civiliser nos échanges et à pacifier nos relations, mais la tâche qui est la nôtre depuis la fin de la guerre froide est d’un autre ordre : il s’agit d’agir ensemble et de réussir notre révolution copernicienne et là le bilan est très pauvre et la force d’entraînement du couple très faible. Nous avons jusqu’à présent réussi à protéger l’Union, mais pas à la développer. Cette Europe à gaz pauvre ne résistera pas indéfiniment aux vents mauvais de l’histoire.

Au fond, seuls la France, la Belgique, le Luxembourg, l’Espagne et le Portugal veulent poursuivre l’aventure européenne. Ne faudrait-il pas en tirer les conséquences ou se résigner aux années d’eurosclérose qui s’annoncent?

Se résigner, mais à quoi sinon à disparaître ? Nous sommes tous plombés par le triomphe de l’individualisme, du corporatisme, du localisme et du sectarisme, ces trois-là n’étant d’ailleurs que des individualismes à plusieurs. Nous semblons de plus en plus en plus incapables de faire ce que j’appellerai le “détour de solidarité ” dans le temps comme dans l’espace, c’est-à-dire de faire l’effort d’accepter le différé de résultats à attendre d’un investissement ou d’un acte de solidarité. La vraie devise de l’Europe c’était : “Égoïsme bien ordonné commence par les autres”. Avec nos criailleries budgétaires, nous sommes dangereusement loin du compte. L’Europe est une création de l’histoire qui n’a plus la volonté de faire face.

N.B.: version longue de l’entretien paru dans Libération du 24 février

Photo: Photo Busà. Getty Images

Categories: Union européenne

Budget: Les radins ne veulent pas rallonger d'un radis

Coulisses de Bruxelles - Thu, 02/27/2020 - 20:10

Angela Merkel, Mark Rutte, Sebastian Kurz

L’échec était prévisible, il a eu lieu. Vendredi, vers 19 heures, après 36 heures de négociations au couteau, les Vingt-sept ont décidé de jeter l’éponge, incapable de trouver l’ombre d’un début de compromis sur le cadre financier pluriannuel (CFP), le budget de l’Union pour les années 2021-2027. « Les différences étaient trop importantes », a sobrement commenté Angela Merkel, la chancelière allemande qui a souligné au passage l’absence de toute « position commune franco-allemande ». « Nous avons besoin de plus de temps », n’a pu que constater le Belge Charles Michel, le président du Conseil européen des chefs d’État et de gouvernement. Si l’Union veut éviter que les programmes européens soient brutalement interrompus en janvier 2021, il faudra organiser un ou plusieurs sommets supplémentaires très rapidement : car adopter un budget est une chose, le mettre en œuvre en est une autre. Une course contre la montre pour éviter le défaut de paiement de l’Union a débuté.

On se demande comment les Européens en sont arrivés là. En effet, la Commission a déposé sa proposition sur la table du Conseil européen en mai 2018, il y a presque deux ans, ce qui laissait du temps pour négocier. Jean-Claude Juncker, l’ancien président de l’exécutif communautaire claironnait même à l’époque qu’un accord était possible avant les élections européennes de mai 2019… On a vu. En fait, le Brexit a pompé les énergies et les Etats, mais aussi le Polonais Donald Tusk, l’ancien président du Conseil européen, se sont littéralement désintéressés de l’affaire. Charles Michel, en poste depuis le mois de décembre, a repris le dossier au vol et a tenté de forcer une décision, après avoir multiplié les voyages dans les capitales européennes, en convoquant un sommet extraordinaire jeudi.

Sur la table, une proposition de compromis représentant 1,074 % du Revenu national brut européen (RNB), soit 1094 milliards d’euros sur 7 ans à 27. Une nette baisse par rapport à la proposition de la Commission (1,114 %) qui a fait le choix de ne pas compenser le manque à gagner du Brexit (10 à 12 milliards par an, en « solde net », c’est-à-dire diminué des sommes dont bénéficiait le Royaume-Uni) par une augmentation des recettes, mais de tailler dans les dépenses… Ce n’est pas la première fois que le budget européen est ainsi en baisse, puisqu’en 2014 il s’est établi à 1,12 % du RNB, loin du CFP 1993-1999 (2,18 %)…

Mais c’était largement insuffisant pour le club des radins, autobaptisé club des « frugaux » : Autriche, Danemark, Pays-Bas et Suède soutenus en sous-main par l’Allemagne. Ils estiment « payer pour les autres » puisqu’ils versent davantage au budget qu’ils n’en reçoivent, passant par pertes et profits tous les avantages dont ces pays très compétitifs bénéficient grâce au marché intérieur et à l’euro. Pour eux, le budget ne doit pas dépasser 1 % du RNB. Pour mesurer leur pingrerie, il faut rappeler que la moyenne des dépenses publiques dans les États membres est de plus de 47 % du RNB…

Tous les contributeurs nets ne sont pas sur cette ligne, à l’image de la France, de l’Irlande ou de l’Italie. En réalité la ligne de fracture est entre ceux qui considèrent que l’Union doit rester une zone de libre-échange, avec un minimum de transfert entre pays riches et pauvres, et ceux qui considèrent que l’Union doit non seulement se doter de politiques souveraines (défense, spatial, contrôle des frontières, numérique, etc.), mais aussi organiser des transferts financiers pour compenser les rentes de situations créées par l’ouverture des frontières au profit des plus riches.

Dès lors, aucune des propositions sur la table ne pouvait agréer à l’un des deux camps. Charles Michel, en proposant, vendredi soir, un compromis à 1,069 % du RNB est allé dans le mur. D’autant que le front des pays « amis de la cohésion » (les aides régionales), rebaptisés, les « amis d’une Europe ambitieuse » s’est alignés sur la position du Parlement européen (qui devra approuver l’accord final) en réclamant un budget à 1,3 %... « Les Européens n’ont pas besoin de la Grande-Bretagne pour faire montre de désunion », a noté désabusé Emmanuel Macron…

La bataille s’est concentrée en bonne partie sur l’une des grandes politiques traditionnelles, la Politique agricole commune (PAC) qui pèse encore 31 % du budget : pour les radins, il faut couper dans cette « politique du passé » et réorienter une partie des crédits vers les « politiques d’avenir ». A priori, le poids de la PAC semble effectivement disproportionné, mais il faut bien voir qu’il s’agit de la seule politique presque totalement intégrée : 70 % des dépenses publiques agricoles des 27 sont communautarisées, dépenses qui en additionnant les parts nationales, ne représentent en réalité que 1,1 % de la dépense publique de l’UE. Autrement dit, la part de la PAC n’est absolument pas exorbitante : elle témoigne simplement de la faiblesse de l’intégration dans les autres domaines. Si par exemple on fédéralisait les dépenses militaires, elles représenteraient 90 % du budget… En s’attaquant à la PAC, les radins mènent en réalité une bataille politique : ils veulent tuer ce qui reste des ambitions fédérales de l’Union, puisque les budgets des « nouvelles politiques » ne viennent qu’en appoint des financements nationaux.

Ce n’est pas un hasard si les pingres se sont opposés à la création de nouvelles « ressources propres », c’est-à-dire de recettes ne dépendant pas des budgets des États comme l’est actuellement la « ressource RNB » calculée sur la richesse nationale de chaque pays (70 % du budget) : outre les droits de douane déjà existants, il était proposé de créer une taxe sur les plastiques non recyclables et qu’une partie des droits d’émission de carbone lui soit affectée tout comme, à l’avenir, la taxe carbone qui devrait frapper les produits d’importation, la taxe sur les activités numériques ou encore la taxe sur les transactions financières. Car accepter un budget indépendant des États, c’est perdre le contrôle et prendre le risque d’une Union forte. Bref, l’Europe à Vingt-sept est entrée en hibernation et sans doute pour longtemps…

N.B.: article paru dans Libération du 24 février

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