La zone forestière de Séri est désormais incorporée au complexe du Parc national de la Pendjari. La décision a été prise ce mercredi 29 octobre 2025 en Conseil des ministres.
La réserve forestière de Séri intégrée au complexe du Parc national de la Pendjari. C'est l'une des décisions prises ce mercredi en Conseil des ministres. Cette zone selon le communiqué du gouvernement, connaît une dégradation inquiétante due à l'installation incontrôlée de champs de cultures, l'exploitation clandestine d'essences forestières, le braconnage et autres pratiques nuisibles à la préservation de la nature. Du fait de ces incursions, la superficie de cet espace protégé s'est réduite, passant d'environ 1250 km² en 1996 à 553,8 km² en 2019, soit une régression de plus de 54 % en 23 ans.
« Or, l'état de destruction continue de la zone compromet l'intégrité écologique de l'ensemble du complexe Pendjari et menace son statut de Réserve de Biosphère inscrit sur la liste du Patrimoine Mondial. Ce périmètre, de grande valeur écologique, comporte d'une part un écosystème forestier atypique dont la diversité biologique et les habitats naturels en font une extension du Parc national de la Pendjari. Elle abrite d'autre part, une faune diversifiée de grands mammifères tels que les damalisques, les éléphants, les buffles et les bubales. On y rencontre également des carnivores de prestige comme le lion, le léopard et l'hyène tachetée. L'autre atout non moins important est que cette aire géographique constitue un corridor de migration d'espèces fauniques tel qu'il a été observé à des périodes données », renseigne le compte rendu du Conseil des ministres.
Tenant compte de l'aboutissement du processus participatif engagé depuis 2018 qui a consacré l'adhésion des communautés riveraines et des autorités locales, le gouvernement a alors a décidé de prendre les mesures appropriées pour sa préservation et sa protection par son intégration totale au complexe de la Pendjari.
L'ex maire de la ville de Cotonou Isidore Gnonlonfoun et l'ex directeur des affaires domaniales, Martial Dègla Abobo ont été relâchés dans l'après-midi de ce mercredi 29 octobre 2025, après une journée de garde-à-vue dans le cadre d'une procédure judiciaire à la Cour spéciale des affaires foncières (CSAF).
Isidore Gnonlonfoun et Martial Dègla Abobo libres de tout mouvement après une journée de garde-à-vue. Ces deux anciens responsables de l'administration municipales ont été interpellés dans la journée du mardi 28 octobre dans le cadre d'une enquête judiciaire sur l'attribution de parcelles au profit de la collectivité Hounguè à Agla, dans le 13e arrondissement de Cotonou durant la période 2017-2020. Une affaire qui aurait induit l'établissement et la modification de documents administratifs.
Désormais libres de tout mouvement, on ignore si les deux responsables ont été totalement blanchis dans le dossier ou s'ils bénéficient d'une liberté provisoire.
F. A. A.
L’Algérie s’impose progressivement comme une puissance économique régionale. Selon un rapport relayé par Al Jazeera, et fondé sur les dernières données du Fonds Monétaire International […]
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L'Assemblée nationale du Bénin ouvre ce vendredi 31 octobre sa deuxième session ordinaire de l'année, la dernière de la 9è législature.
La dernière session parlementaire s'ouvre, vendredi 31 octobre 2025, sur fond de réformes et de bilan. Une session « dense et stratégique », selon Vitali Boton, porte-parole du président du Parlement, Louis Vlavonou.
« Cette session budgétaire revêt une importance particulière. Elle constitue la toute dernière session ordinaire de la 9è législature », a déclaré Vitali Boton devant la presse ce mercredi 29 octobre 2025.
Selon l'ordre du jour, les députés examineront le projet de loi de finances 2026, moment central du contrôle de l'action gouvernementale. Mais il s'agit aussi d' « une session de bilan, une session de clôture et de reconnaissance », a ajouté le porte-parole.
Plusieurs textes majeurs figurent à l'ordre du jour : le code de la route, la loi sur l'environnement, la réforme du code du numérique, le statut du barreau, la maîtrise d'ouvrage publique, et la ratification de conventions internationales sur les droits humains, les investissements et les ressources en eau.
« Cet ordre du jour traduit la volonté du Parlement de clore la neuvième législature dans la rigueur, la transparence et le souci constant de servir l'intérêt général », a insisté Vitali Boton. Mais cette liste n'est pas exhaustive. D'autres sujets d'intérêt pour la nation pourraient être pris en compte.
Un moment de transmission
Au-delà des textes, les enjeux sont politiques et symboliques. Le Parlement s'apprête à boucler un cycle de sept années de réformes et de modernisation.
Sous la présidence de Louis Vlavonou, la neuvième législature s'est illustrée, selon Vitali Boton, par « la stabilité, le dialogue et la valorisation du rôle du député dans la société béninoise ».
Un document bilan retraçant les grandes réalisations des 8e et 9e législatures sera bientôt publié.
« Cette session n'est pas seulement budgétaire, c'est aussi une session de reconnaissance et de transmission », a conclu le porte-parole du président Vlavonou.
M. M.
Le ministère de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme a annoncé, ce mercredi 29 octobre 2025, le lancement […]
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La dernière session de l'Assemblée nationale, 9è législature s'ouvrira, vendredi 31 octobre 2025, au Palais des Gouverneurs à Porto-Novo.
L'ouverture officielle de la session budgétaire du Parlement béninois, le 31 octobre prochain, sera marquée par une forte délégation venue de Dakar. Le président de l'Assemblée nationale du Sénégal, El Malick Ndiaye, conduira une mission parlementaire invitée à Porto-Novo, a annoncé ce mercredi 29 octobre 2025, Vitali Boton, porte-parole du président Louis Vlavonou.
« La cérémonie solennelle d'ouverture sera rehaussée par la présence d'une forte délégation de parlementaires sénégalais », a-t-il déclaré, saluant « une coopération interparlementaire dynamique ».
Un signe fort de diplomatie parlementaire
Sous la 9è législature, le Parlement du Bénin a multiplié les échanges avec plusieurs institutions sœurs en Afrique et ailleurs.
« Le Parlement béninois marque son attachement à l'échange des meilleures pratiques parlementaires et à l'ouverture vers l'extérieur », a rappelé Vitali Boton.
Sous le leadership du président Louis Vlavonou, l'Assemblée nationale a renforcé ses liens avec ses homologues africains, dans un esprit d'intégration régionale et de concertation. « Cette présence du Sénégal témoigne de l'importance que revêt aujourd'hui pour le Parlement béninois la diplomatie parlementaire », a souligné le porte-parole.