Cinq (05) Français ont perdu la vie, mardi 21 octobre 2025, dans un grave accident de la route au Togo. Huit (08) autres ont été blessés. Le groupe participait à une mission humanitaire à Natitingou, au Bénin.
05 morts et 8 blessés, tous de nationalité française. C'est le bilan d'un accident de la route survenu au Togo le 21 octobre 2025.
Les victimes, toutes membres du Lions Club, se rendaient du Togo vers le Bénin pour inaugurer une maternité financée à Tchantangou, commune de Natitingou et portée par l'association depuis plus de dix ans. Selon un responsable, le projet représentait « l'aboutissement d'un long engagement collectif ».
D'après un communiqué du gouvernement togolais, le drame s'est produit à Yomaboua, dans le centre du pays. L'éclatement du pneu avant du minibus transportant les humanitaires aurait provoqué la perte de contrôle du véhicule, qui a terminé sa course sous un pont.
Les autorités rappellent que l'accident est survenu en pleine saison pluvieuse, période où les routes sont particulièrement dangereuses. Une enquête est en cours pour déterminer les causes exactes de du drame.
Trois des bénévoles décédés étaient originaires de La Ciotat (Bouches-du-Rhône). Ils avaient entre 70 et 75 ans.
Deux autres appartenaient aux clubs du Pays de la Sainte-Baume et de Valenciennes.
M. M.
La Cour d'Appel de Cotonou a confirmé, le 17 octobre 2025, l'ordonnance du Tribunal de Première Instance, ordonnant à Thomas Boni Yayi et au parti « Les Démocrates » de restituer le formulaire nominatif de parrainage du député Michel François Oloutoyé Sodjinou.
Deuxième défaite judiciaire pour Boni Yayi et Les Démocrates (LD) dans l'affaire du formulaire de parrainage ! Contestant le jugement du Tribunal de Cotonou du 13 octobre et invoquant l'incompétence du juge des référés, le principal parti d'opposition Les Démocrates et son président Yayi Boni ont fait appel.
Le juge des référés avait ordonné l'annulation du formulaire de parrainage du député Michel Sodjinou et la délivrance d'une autre fiche au député qui dénonçait la rétention de celle-ci par les responsables du parti.
Selon les moyens des Démocrates, « l'ordonnance querellée ne relève pas de la compétence du juge judiciaire encore moins de celle du juge des référés civils qui a d'ailleurs excédé ses pouvoirs ». Ils ont également avancé que le parrainage est un acte « personnel, libre et irrévocable », et que la remise du formulaire au président du parti était un acte volontaire et définitif.
La Cour d'Appel de Cotonou, dans son arrêt rendu le 17 octobre, a rejeté ces arguments, affirmant que « le juge des référés est compétent pour ordonner des mesures urgentes qui ne soulèvent pas de contestations sérieuses dans des situations nécessitant une décision rapide en dehors des procédures ordinaires ». « Le différend soumis au juge des référés de céans n'était pas relatif à l'expression du parrainage en soi », mais bien à la rétention arbitraire d'un document nominatif selon la Cour.
L'arrêt n°014/CH-PD-REF/2025 confirme l'ordonnance n°254/AUD-PD/2025, mettant fin à une tentative controversée de Thomas Boni Yayi et du parti « Les Démocrates » de s'opposer à la restitution d'un formulaire de parrainage.
M. M.
VOICI UNE COPIE DE LA GROSSE DE L'ARRET DE LA COUR D'APPEL CONFIRMANT L'ORDONNANCE PORTANT RESTITUTION DE LA FICHE DE PARRAINAGE AU DEPUTE MICHEL FRANCOIS OLOUTOYE SODJINOU
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Le tribunal d'Abomey-Calavi a de nouveau renvoyé, mercredi 22 octobre 2025, l'affaire de diffamation opposant les anciens ministres de l'Energie et des Mines, Samou Seidou Adambi et Paulin Akponna.
Absents à l'audience dans le dossier de diffamation, les anciens ministres de l'Energie et des Mines, Samou Seidou Adambi et Paulin Akponna étaient représentés par leurs avocats.
Le Tribunal de première instance d'Abomey-Calavi a renvoyé le dossier au 5 novembre 2025.
Le différend remonte à des déclarations publiques de Paulin Akponna, faites lors d'un meeting à Parakou. Il y accusait son prédécesseur, Samou Seidou Adambi, d'avoir « siphonné le budget du ministère » de l'énergie et des mines. Des propos jugés diffamatoires par ce dernier, qui a saisi la justice pour laver son honneur.
Limogé du gouvernement après ses propos, Paulin Akponna a présenté des excuses à Samou Seidou Adambi son prédecesseur, au président de la République et à tout le gouvernement.
L'affaire devait initialement être examinée en juillet 2025, mais avait été ajournée pour permettre au plaignant de verser une consignation de 300 000 F CFA, condition nécessaire à l'ouverture du procès. Le délai écoulé, la cour a encore repoussé le dossier en raison du non versement de la consignation.
Le Haut Commissariat à la prévention de la corruption avait diligenté une enquête. Il s'est révélé qu'il n'y avait pas de détournement.
M. M.
La Commission Electorale Nationale Autonome (CENA) a publié, ce 23 octobre 2025, la liste provisoire des duos de candidats dont les dossiers ont été jugés complets et conformes pour l'élection présidentielle prévue en avril 2026.
Les dossiers de deux (02) duos ont été retenus à l'élection présidentielle d'avril 2026, selon la liste provisoire publiée ce jeudi 23 octobre 2025 par la Commission Electorale Nationale Autonome (CENA).
Il s'agit de Kossi Mbueke Romuald WADAGNI, candidat à la présidence de la République, et Mariam CHABI TALATA, candidate à la vice-présidence de la République ;
Paul HOUNKPÈ, candidat à la présidence de la République, et Rock Judicaël HOUNWANOU, candidat à la vice-présidence de la République.
Trois (03) duos candidats ont vu leurs dossiers de candidature rejetés par la CENA. Il s'agit de : Anatole Jackson Prince OUINSAVI, candidat à la présidence de la République, et Kaossarath Remilekoun Agathe BELLO, candidate à la vice-présidence de la République ;
Vignilé Renaud Léandre N'doufou AGBODJO, candidat à la présidence de la République, et Jude Bonaventure LODJOU, candidat à la vice-présidence de la République ;
Elisabeth AGBOSSAGA épouse JAWAD, candidate à la présidence de la République, et Boni Neto GANSARE, candidat à la vice-présidence de la République ;
Les candidats recalés disposent d'un délai de 48 heures, à compter de la notification de la décision, pour saisir la juridiction compétente, rappelle la CENA.
LIRE LA DECISION DE LA CENA
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Après sa nomination au poste de Nonce apostolique au Burkina et au Niger, Mgr Éric Soviguidi sera ordonné évêque en novembre à Cotonou.
Nommé nonce apostolique auprès de la Conférence épiscopale Burkina–Niger, le 15 août 2025, par le pape Léon XIV, Mgr Éric Soviguidi de nationalité béninoise, recevra sa consécration épiscopale, samedi 15 novembre 2025, à la paroisse Sacré-Cœur d'Akpakpa, à Cotonou.
L'annonce de la date de son ordination a été faite par la Conférence épiscopale du Bénin (CEB) à l'issue de sa première session plénière ordinaire de l'année pastorale 2025-2026, tenue du 19 au 22 octobre, à Porto-Novo.
Dans leur communiqué final, les évêques du Bénin ont salué cette nomination avec « grande joie » et ont exprimé leur « gratitude filiale au Saint-Père pour cette marque de confiance à l'endroit d'un fils de notre pays ». Ils ont également adressé leurs félicitations à Mgr Soviguidi et imploré « l'abondance des grâces divines pour une mission pastorale féconde dans sa mission diplomatique ».
Avec cette désignation, Mgr Éric Soviguidi devient le deuxième Béninois à accéder à la fonction de représentant pontifical. Le premier nonce apostolique originaire du Bénin est Mgr Dieudonné Datonou, actuellement en poste au Burundi.
Le recours en annulation du parrainage du député Michel Sodjinou déposé par le parti Les Démocrates (LD), qui devait être examiné dans la matinée de ce jeudi 23 octobre, a été renvoyé en soirée.
L'audience, initialement reportée pour la matinée de ce jeudi 23 octobre, a été repoussée à 16 h. La Cour constitutionnelle a décidé de renvoyer le dossier pour la présentation d'un rapport.
Aucune information supplémentaire n'a été donnée sur le contenu du dossier ni sur les conclusions attendues.
Michel Sodjinou, le député au cœur de la polémique sur le parrainage était présent à l'audience.
Tous les regards sont désormais tournés vers la Cour constitutionnelle. La décision, très attendue, pourrait peser lourd dans la course à la présidentielle.
Dans le dossier objet de recours, le député Michel Sodjinou est accusé par son propre camp d'avoir refusé de remettre sa fiche de parrainage au profit du duo candidat retenu par la direction du parti. Le député conteste la méthode de sélection et dénonce un processus opaque et non consensuel. De son côté, le parti l'accuse de vouloir fragiliser la démarche collective, certains responsables évoquant même une collusion avec le pouvoir en place. Une accusation que le député rejette fermement, affirmant agir « par fidélité à ses convictions ».
Cette crise interne a pris une tournure institutionnelle après l'invalidation par le Tribunal, la délivrance d'un autre formulaire de parrainage à Michel Sodjinou par la CENA et le dépôt d'un recours devant la Cour constitutionnelle.
M. M.
Le ministre de la santé, Professeur Benjamin Hounkpatin, a procédé le mardi 21 octobre 2025, à l'installation officielle des membres du Conseil d'administration du Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM) de Cotonou.
Une nouvelle mandature de trois ans court pour les administrateurs du Conseil d'administration du Centre Hospitalier Universitaire Hubert Koutoukou Maga (CNHU-HKM). Le Conseil d'administration de l'hôpital a été installé, mardi 21 octobre 2025, par le ministre de la santé, Professeur Benjamin Hounkpatin.
Le ministre a rappelé le contexte de mutation dans lequel intervient cette installation. Le CNHU-HKM est dans une phase de réhabilitation complète dans le cadre du plan de modernisation du gouvernement pour garantir des soins de qualité et des infrastructures modernes aux patients.
Le CNHU-HKM est désormais appelé à travailler en complémentarité avec le Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC), qui a accueilli son premier patient le 2 juin 2025. Une mutualisation des compétences et des ressources humaines est prévue entre les deux institutions.
« Votre installation intervient dans un contexte où le Gouvernement a entrepris la réhabilitation complète des infrastructures du CNHU-HKM », a souligné le ministre, avant d'insister sur le partage des ressources qualifiées avec le CHIC.
Le Conseil d'administration aura pour mission de définir les grandes orientations du CNHU-HKM.
Il devra notamment : fixer les objectifs du centre ; adopter le budget, les plans d'investissement et l'organigramme ; approuver la grille de rémunération et les plans de passation des marchés ; recruter ou révoquer le Directeur général. Ces missions visent à renforcer la gouvernance et la performance du principal hôpital universitaire.
Au nom des administrateurs, le Président du Conseil, Pétas Akogbeto, a salué la confiance du gouvernement.
Il a promis un engagement sans faille pour améliorer la qualité des services offerts aux populations. « Nous poursuivrons inlassablement nos efforts pour répondre aux attentes des citoyens », a-t-il affirmé.
M. M.
LISTE DES MEMBRES DU CONSEIL D'ADMINISTRATION DU CNHU-HKM
Enagnon Pétas AKOGBETO, représentant du Ministère de la Santé et président du Conseil d'administration
Cyrielle AHOUANDOGBO PERROT, représentante de la Présidence de la République ;
Aristide Aboyi EDAH SOHOU, représentant du Ministère de l'Économie et des Finances ;
Ulrich Bidossessi VODOUHE, représentant du Ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique ;
Victorin Vidjanagni HONVOH, représentant du Ministère du Travail et de la Fonction publique ;
Anges Paterne AMOUSSOUGA, représentant de la Mairie de Cotonou ;
Michel Armand FIOGBE, représentant de la commission médicale d'établissement.
Réunis à Porto-Novo du 19 au 22 octobre pour leur première session plénière ordinaire de l'année pastorale 2025-2026, les évêques du Bénin ont lancé un appel à la paix, au dialogue et à la responsabilité, à quelques mois des élections générales de 2026.
Présidée par Mgr Roger Houngbédji, archevêque de Cotonou, la rencontre de la Conférence Épiscopale du Bénin (CEB) s'est ouverte par une messe solennelle à la cathédrale Notre-Dame de l'Immaculée Conception de Porto-Novo, en présence d'autorités religieuses, civiles et militaires ainsi que de nombreux fidèles.
Face aux tensions qui s'installent dans le climat socio-politique, les évêques appellent les acteurs politiques, la société civile et les citoyens à faire preuve de discernement et de respect mutuel.
Ils exhortent à la tenue d'élections « libres, transparentes et inclusives », reflet de la maturité démocratique du peuple béninois.
« L'Église n'apporte pas de solution politique, mais rappelle les valeurs essentielles de justice, de paix et d'unité », ont-ils souligné dans leur déclaration.
Des questions pastorales et sociales débattues
Les travaux ont également porté sur des sujets spirituels et sociaux. Les évêques ont insisté sur la Journée mondiale des missions autour du thème « Missionnaires de l'espérance parmi les peuples », invitant les chrétiens à être témoins de foi et d'espérance.
Ils ont exprimé leur joie pour la nomination de Mgr Éric Soviguidi comme Nonce apostolique auprès du Burkina Faso et du Niger. Son ordination épiscopale est prévue le 15 novembre prochain à la paroisse Sacré-Cœur d'Akpakpa.
La CEB a aussi rendu hommage à Mgr Victor Agbanou (Lokossa) et Mgr Fidèle Agbatchi (Parakou), saluant leur vie consacrée et leur retraite « paisible et féconde ».
M. M.
La Confédération Africaine de Football (CAF) a dévoilé, mercredi 22 octobre, la liste des dix finalistes pour le prestigieux titre de Joueur africain de l'année 2025. L'annonce relance les pronostics sur celui qui succédera au Nigérian Ademola Lookman, couronné en 2024.
De nationalité marocaine, deux figures du football mondial dominent la liste des dix finalistes pour le prestigieux titre de Joueur africain de l'année 2025. Mohamed Salah, auteur d'une saison éblouissante avec Liverpool (28 buts et un nouveau sacre en Premier League), et Achraf Hakimi, défenseur clé du Paris Saint-Germain, héros de la saison historique du club parisien.
Le tenant du titre, Ademola Lookman, ne figure pas dans cette édition, ouvrant la voie à une nouvelle rivalité continentale.
Aux côtés des deux stars marocaines, la liste réunit plusieurs talents du continent et d'Europe : Fiston Mayele (RDC, Pyramids FC), Serhou Guirassy (Guinée, Dortmund), Victor Osimhen (Nigeria, Galatasaray) ou encore Frank Anguissa (Cameroun, Naples).
La CAF précise que la sélection a été opérée par un panel d'experts, composé de membres du Comité technique et de développement, d'anciens joueurs, d'entraîneurs et de journalistes sportifs africains.
Plusieurs distinctions attendues
La cérémonie, dont la date n'a pas encore été fixée, récompensera aussi le Joueur interclubs de l'année, le meilleur gardien, le meilleur jeune, ainsi que l'entraîneur africain de l'année. Les distinctions du club et de l'équipe nationale de l'année seront également décernées.
M. M.
Une figure politique s'est éteinte ce mercredi 22 octobre 2025 !
Boubacar Mamadou Djaouga, ancien député à l'Assemblée nationale du Bénin, est décédé ce mercredi 22 octobre 2025 à Cotonou. Il avait 69 ans. Son décès fait suite à une courte maladie.
Docteur vétérinaire de formation, Boubacar Mamadou Djaouga était encore actif dans la fonction publique. Il travaillait au ministère de l'Agriculture, de l'Élevage et de la Pêche au moment de son décès.
Il avait accédé à l'Assemblée nationale, 6è législature, en siégeant en tant que suppléant d'Adam Boni Tessi, nommé à la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC).
M. M.
Les résultats de la phase d'étude de dossiers de l'appel à candidatures aux fonctions de Directeur des systèmes d'information (DSI), Directeur des services techniques (DST), Personne responsable des marchés publics (PRMP) et Secrétaire administratif d'arrondissement (SAA), ont été publiés ce 22 octobre 2025.
Le coordonnateur de la Cellule de suivi et de contrôle de la gestion des communes porte à la connaissance des personnes ayant soumis leur candidature pour les fonctions de Directeur des systèmes d'information (DSI), Directeur des services techniques (DST), Personne responsable des marchés publics (PRMP) et Secrétaire administratif d'arrondissement (SAA) que les résultats de la phase d'étude de dossiers sont disponibles et sont déjà communiqués par mail, à l'adresse indiquée par chaque candidat.
Les candidats présélectionnés pour la fonction de SAA subiront un test écrit, ceux présélectionnés pour les fonctions de DSI, DST et PRMP passeront quant à eux, un entretien individuel. Les date et lieu du test écrit et de l'entretien individuel seront communiqués ultérieurement par voie de presse.
Les candidats dont les dossiers sont rejetés pourront introduire une réclamation, en envoyant un mail à l'adresse secretariat.cscgc@presidence.bj en indiquant les justifications appropriées, en relation avec les exigences du poste et le motif du rejet qui leur a été notifié individuellement. Toutefois, aucun complément de pièce ne sera admis.
Les réclamations seront prises en compte jusqu'au lundi 27 octobre 2025 à 23 heures 59 minutes.
Il est à rappeler que la présélection des candidats sur dossier est faite sous réserve des conclusions de la visite médicale, de la vérification ultérieure de l'authenticité des diplômes produits.
LISTE DES DSI, DST, PRMP ET SAA PREQUALIFIES
Une équipe de patrouille nocturne du commissariat de l'arrondissement de Honvié, dans la commune d'Adjarra a intercepté une camionnette chargée de produits pharmaceutiques avariés le weekend écoulé.
Trois mille neuf cent quatre-vingt-dix kilogrammes (3.990 Kg) de produits pharmaceutiques avariés ont été saisis dans une camionnette le weekend écoulé à Adjarra. Il s'agit selon la Police, de dizaines de cartons de Solodrex, Bakaka, Rijmult, Spira Brom en état de péremption.
Interpellé sur la destination de cette cargaison, le conducteur déclare qu'il la convoyait en direction d'Avrankou pour la déverser dans les puits abandonnés de son village. Et pour cette mission, il aurait reçu du présumé propriétaire, une somme de trente-cinq mille (35.000) francs CFA. « Un prétexte « peu plausible » qui, selon la Police, laisse penser à la mauvaise foi du conducteur.
Pour des besoins d'enquête, les produits incriminés sont mis à la disposition de la Brigade Économique et Financière (BEF).
F. A. A.
La direction générale de la Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE) a sommé, ce mardi 21 octobre 2025, Michel Yéhouenou, cadre administratif à la direction commerciale et de la clientèle, de rejoindre son poste sous peine d'être considéré comme démissionnaire.
Michel Yéhouenou, cadre administratif à la direction commerciale et de la clientèle de la Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE) est sommé de regagner son poste au plus grand tard le lundi 27 octobre 2025 à 8 heures.
Passé ce délai, l'agent sera considéré comme démissionnaire et radié des effectifs de la SBEE, averti la direction générale dans un communiqué en date du 21 octobre.
L'agent en question a abandonné son poste depuis le 13 octobre 2025.
Marina HOUENOU (Stag)
Le pasteur Edgard Guidibi en garde-à-vue à la Brigade criminelle ! Le promoteur immobilier serait poursuivi dans le cadre d'une procédure judiciaire relative à une transaction foncière.
Le pasteur Edgard Guidibi est encore interpellé dans le cadre d'une transaction foncière. Le promoteur immobilier, selon Le Potentiel, est actuellement en garde-à-vue à la Brigade criminelle pour une transaction litigieuse jugée litigieuse.
L'ex conseiller du président de la République, Boni Yayi, sera présenté dans les jours à venir devant la Cour spéciale des affaires foncières (CSAF).
Ce n'est pas la première fois que ce chef d'entreprise, promoteur de « Global service plus » a des démêlées avec la justice.
F. A. A.
Les représentants de sept pays africains sont réunis à Cotonou, du 22 au 24 octobre 2025, dans le cadre d'un atelier régional de réflexion sur la gestion partagée de l'aquifère transfrontalier ITTAS, une gigantesque nappe d'eau souterraine couvrant plus de 2 millions de km² et qui touche 30 millions d'habitants. Soumaya Mouhli, Experte en eau de l'Obervatoire du Sahara et du Sahel, explique l'objectif de cette rencontre d'échange.
Des représentants de sept pays d'Afrique de l'Ouest et du Nord (Bénin, Burkina, Mali, Niger, Nigeria, Algérie, et Mauritanie) participent, depuis mercredi 22 octobre 2025, à l' ''Atelier régional de partage d'expériences relatives aux meilleures pratiques de gestion partagée des ressources en eau souterraines : Pollution et forte minéralisation des eaux souterraines".
Organisé dans le cadre du projet ITTAS (Initiative pour une gestion partagée de l'aquifère du même nom), cet atelier s'inscrit dans la continuité des rencontres initiées depuis 2019, notamment la récente session d'Abuja (septembre 2025).
Soumaya Mouhli, Experte en eau de l'Obervatoire du Sahara et du Sahel, a planté le décor en ces termes : « On pense souvent que les nappes souterraines sont protégées par nature. Ce n'est pas vrai. Elles sont directement touchées par les pollutions, les intrusions salines, et le changement climatique. (...) C'est tout l'écosystème qui est déséquilibré », a rappelé l'Experte.
Le projet ITTAS vise à renforcer la concertation régionale. « Il faut s'assurer que chaque initiative respecte les recommandations techniques. Qu'elle n'impacte pas négativement la ressource », précise Soumaya Mouhli.
« L'un des grands défis, c'est qu'au départ, l'aquifère était mal connu. Il n'y avait pas de données, pas de mécanisme de planification partagée », explique l'experte. « Maintenant, on sait mieux comment il fonctionne. On connaît les zones polluées, les zones en stress hydrique, les zones à fort potentiel de recharge ».
Pour y répondre, chaque pays met en œuvre un projet pilote adapté à son contexte. En Mauritanie, un projet de reboisement. Au Bénin, une action sur la gestion des eaux usées. Au Niger, une étude sur la réhabilitation d'un cours d'eau. « Ces projets pilotes sont comme des laboratoires sur le terrain. Des ambassadeurs du projet ITTAS », précise l'Experte.
L'atelier de Cotonou vise aussi à préparer l'après-projet. La première phase du projet ITTAS s'achève en décembre 2025. Une deuxième phase est en étude.
Soumaya Mouhli n'a pas manqué d'adresser sa gratitude au Gouvernement du Bénin ainsi qu'aux partenaires du projet dont GEF et UN Environment programme ainsi qu'aux agences de mise en oeuvre et d'exécution telles que le PNUD, le PNUE, l'ABN, l'UNESCO et l'ONUDI.
Les lycées scientifiques d'Abomey-Calavi, de Parakou, Lokossa, Abomey et Natitingou, de même que de l'Ecole normale supérieure d'Abomey-Calavi seront bientôt construits. Le gouvernement a marqué son accord ce mercredi 22 octobre 2025 en Conseil des ministres, pour la contractualisation avec une entreprise qualifiée.
Les travaux de construction de 5 lycées scientifiques et d'une Ecole normale supérieure démarrent bientôt au Bénin. L'annonce a été faite ce mercredi 22 octobre en Conseil des ministres. Il s'agit selon le communiqué du gouvernement, des lycées scientifiques d'Abomey-Calavi, de Parakou, Lokossa, Abomey et Natitingou, de même que de l'Ecole normale supérieure d'Abomey-Calavi.
Selon le communiqué du Conseil des ministres, les études architecturales et techniques y relatives sont achevées. D'où la contractualisation avec une entreprise qualifiée pour la réalisation des travaux qui s'inscrivent dans la suite des réformes engagées pour moderniser le sous-secteur de l'enseignement et de la formation technique et professionnelle. Ces nouvelles infrastructures éducatives participent également selon le gouvernement, de la promotion du développement des sciences, de la technologie et des mathématiques.
Pour le gouvernement, ces lycées et école normale supérieure constituent « le cadre approprié pour un enseignement scientifique de qualité visant l'amélioration des capacités pédagogiques au plan national ». « A terme, ils favoriseront l'émergence d'une élite scientifique béninoise aux capacités compatibles avec les besoins du pays et qui sera dès lors plus apte à contribuer efficacement à son développement économique et technologique », détaille le communiqué du Conseil des ministres.
F. A. A.
Un redoutable malfrat a été interpellé ce mardi 21 octobre 2025, à Houègbo, une localité de la commune de Toffo, dans le département de l'Atlantique. Le mis en cause est identifié comme le chef présumé d'un réseau criminel actif dans plusieurs cambriolages et escroqueries.
La Police met fin aux agissements d'un malfrat à Toffo. Ce mardi 21 octobre 2025, alors qu'il s'apprêtait à effectuer une transaction douteuse portant sur un téléphone portable, le mis en cause a été interpellé par les éléments du commissariat de Houègbo.
La perquisition simultanée effectuée dans ses deux résidences selon la Police, a permis de découvrir et de saisir un porte-monnaie contenant 27 faux billets de 10 000 francs CFA, un sac rempli de tenues et accessoires de marabout, 8 plaquettes de cartes SIM, des marteaux, des produits cosmétiques, ainsi que divers documents incluant des cartes d'identité et un registre de motos sans propriétaire identifié.
Interrogé sur l'origine des faux billets, l'individu déclare qu'ils lui avaient été fournis par un complice résidant dans une localité voisine pour la somme d'un million de francs CFA. Pour ce qui concerne les autres objets, ses explications n'ont pas convaincu les agents en uniforme.
Le prévenu est placé en garde-à-vue ; mais les investigations se poursuivent à l'effet d'identifier et interpeller les autres membres de la bande criminelle.
F. A. A.
Le gouvernement béninois a autorisé l'indemnisation de 227 personnes affectées par le projet d'aménagement et de bitumage de la route Banikoara–Kérémou–Frontière du Burkina Faso.
Les sinistrés recensés dans le cadre du projet d'aménagement et de bitumage de la route Banikoara–Kérémou–Frontière du Burkina Faso seront indemnisés. Cette décision fait suite aux travaux de la Commission départementale interministérielle chargée d'évaluer les compensations à verser aux propriétaires touchés par le chantier. Selon le rapport, l'évaluation a permis de recenser 227 sinistrés qui recevront une indemnisation conforme aux textes en vigueur.
Le projet de bitumage de cet axe stratégique vise à améliorer la mobilité des populations, faciliter les échanges commerciaux avec le Burkina Faso et stimuler le développement économique local. L'étape de l'indemnisation constitue une phase clé pour assurer la poursuite sereine des travaux dans le respect des droits des populations impactées.
A.A.A
Une délégation marocaine du secteur agroalimentaire est en mission B2B à Cotonou depuis le 20 octobre 2025. Cette initiative, portée par la Fédération nationale de l'agroalimentaire du Maroc (FENAGRI) en partenariat avec l'Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEX), a officiellement démarré ses travaux ce mercredi 22 octobre à l'hôtel Sofitel Marina.
Créer un pont durable entre opérateurs économiques béninois et marocains pour dynamiser la coopération industrielle et commerciale dans le secteur agroalimentaire. Tel est l'objectif de la mission B2B Agro-Industrie, Maroc-Bénin. Dans son mot de bienvenue, le Chef de mission adjoint à l'Ambassade du Royaume du Maroc au Bénin, Mohammed El Yamani, a salué l'organisation de cette rencontre qu'il qualifie de « louable initiative » de la Fédération nationale de l'agroalimentaire du Maroc. « Ces rencontres B2B, tant souhaitées par les deux parties, sont à même de consolider davantage les liens d'amitié et de coopération entre le Royaume du Maroc et la République du Bénin », a-t-il affirmé.
Le Maroc en quête de partenariats gagnant-gagnant
L'experte en stratégie export et développement international Ghadah Al Nouno, représentante de la FENAGRI a présenté les performances du secteur agroalimentaire marocain, l'un des piliers de l'économie nationale. « Il regroupe plus de 2000 entreprises marocaines, emploie directement plus de 207 000 personnes et contribue à près de 30 % de la valeur ajoutée industrielle du pays », a-t-elle indiqué. En 2024, poursuite-elle, les exportations alimentaires marocaines ont dépassé les 4,5 milliards de dollars, enregistrant une croissance annuelle moyenne de près de 8 % au cours des cinq dernières années.
Selon Ghadah Al Nouno, le Bénin offre d'importantes opportunités d'investissement et de partenariat dans l'agroalimentaire, la distribution et la logistique. « Les relations commerciales entre le Maroc et le Bénin se renforcent d'année en année, portées par la vision de Sa Majesté le Roi Mohamed VI, qui fait du partenariat africain un pilier de la politique économique du Royaume. Cette mission B2B s'inscrit pleinement dans cette dynamique. Elle vise à consolider les liens entre nos opérateurs, à stimuler les échanges commerciaux et à encourager des partenariats concrets et durables », a déclaré la représentante de la FENAGRI. A travers ces rencontres B2B, soutient-elle, nous avons l'ambition de renforcer les bases de coopération gagnant-gagnant fondées sur la confiance, la proximité et la durabilité.
Vue partielle des participantsLe Bénin, une destination attractive pour les investisseurs
Le directeur des études à l'APIEX (Agence de promotion et d'investissement et de l'exportation), Éric Akouété a présenté le Bénin comme un pays « pro-business » ayant réalisé d'importantes réformes depuis 2016 pour améliorer le climat des affaires. « L'investissement au Bénin est détaxé », a-t-il affirmé. Éric Akouété informe que les dispositifs d'accompagnement mis en place (zones économiques spéciales, code des investissements, partenariats public-privé) permettent aux investisseurs d'évoluer dans un cadre fiscal et administratif avantageux.
Le représentant de l'APIEX a détaillé les facilités offertes telles que les exonérations douanières, guichet unique, accès simplifié aux titres de séjour pour les investisseurs, infrastructures modernes et disponibilité des matières premières. « L'État ne veut pas que les droits et taxes de douane soient un frein à l'investissement », a-t-il expliqué, ajoutant que « les investisseurs disposent de plusieurs régimes incitatifs, adaptés à la taille et à la nature de leurs projets ».
Parmi les secteurs jugés prioritaires figurent l'agro-industrie, le numérique, la santé, le tourisme et la culture. Le Bénin recherche notamment des partenaires pour la transformation du riz, du soja, de l'anacarde, du coton et pour le développement d'industries d'emballage alternatives aux plastiques.
Les entreprises marocaines ayant fait le déplacement au Bénin sont Rio De Oro, Cosumar, Navoc, Complexe Alimentaire Zine, Bmz Biscuiterie Moderne Zine, Societe Amani Agroalimentaire, Ifbp Sa– Institut De Formation En Boulangerie & Patisserie, Detroit Industrie S.A, Epices Taiba, Moroccan Food Processing S.A., Silver Food. Elles échangent avec plusieurs béninoises du secteur agroalimentaire, désireuses d'explorer des partenariats. Des rencontres d'affaires directes sont prévues tout au long de la semaine avec des visites de sites (Supermarché Erevan, marché de gros, GDIZ, marché Dantokpa). La mission prend fin le 24 octobre 2025.
Cette Mission B2B Maroc–Bénin 2025 illustre la vitalité du partenariat entre les deux pays, fondé sur une approche pragmatique de la coopération sud-sud. Elle ouvre la voie à de nouvelles opportunités d'investissement dans l'agro-industrie et confirme la place du Bénin comme pôle d'attraction régional pour les acteurs économiques marocains.
Akpédjé Ayosso
En conseil des ministres, mercredi 22 octobre 2025, le gouvernement a décidé de mettre de nouvelles ressources à disposition de l'Agence Béninoise de la Protection Civile
Les ressources mises à disposition de l'Agence Béninoise de la Protection Civile permettront d'améliorer les équipements, la formation du personnel et la coordination des secours. « Dans un contexte d'exposition aux aléas naturels et anthropiques, il s'avère indispensable de renforcer les capacités opérationnelles de l'Agence », souligne le compte rendu du Conseil du 22 octobre 2025.
Créée en juillet 2024, l'Agence Béninoise de la Protection Civile remplace l'ancienne Compagnie des sapeurs-pompiers. Ce changement marque, selon le gouvernement, un « passage de l'approche gestionnaire des risques et catastrophes à celle de leur réduction, dans une démarche d'anticipation ».
Le gouvernement explique avoir mené « une évaluation approfondie des besoins à court et moyen termes » afin de garantir l'efficacité durable des interventions de l'Agence Béninoise de la Protection Civile. En dotant l'Agence de moyens renforcés, le gouverneement veut réduire les pertes humaines et assurer « une réponse rapide, efficace et coordonnée aux situations d'urgence ».
M. M.