L'Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) du ministère de l'économie et des finances, a organisé un atelier de sensibilisation sur le cadre juridique et règlementaire des paiements électroniques dans l'espace UEMOA, le jeudi 30 octobre 2025. Les Banques, acteurs des Systèmes financiers décentralisés (SFD), et les émetteurs de monnaies électroniques, ont pris part aux échanges qui ont eu pour cadre, la salle de conférence dudit ministère.
Les paiements électroniques en dépit de leurs avantages imposent de nombreux défis pour lesquels la Banque centrale des Etats de l'Afrique de l'ouest (BCEAO), à travers de nouvelles dispositions règlementaires, a défini un cadre clair et rigoureux destiné à encadrer les pratiques dans le secteur. Mais ces dispositions de l'institution financière sont très peu connues des acteurs intervenants dans le secteur.
Dans sa mission de suivi de la qualité des services financiers, d'éducation financière et de médiation, l'OQSF a organisé un atelier de sensibilisation à l'intention des acteurs des paiements électroniques le jeudi 30 octobre dernier. L'objectif de la session de sensibilisation selon Abou Bakary ISSIAKA, secrétaire exécutif de l'OQSF, est de renforcer la compréhension des acteurs du secteur sur les textes en vigueur, de favoriser un dialogue constructif entre régulateur, prestataire et usagers, et de promouvoir une culture de conformité et de qualité au sein de l'ensemble de l'écosystème des paiements électroniques.
Il s'agit de passer en revue l'ensemble des tests qui régissent les paiements numériques qui d'après lui, sont subdivisés deux grandes catégories : « Les textes spécifiques et les textes d'ordre généraux », a-t-il rappelé évoquant la loi bancaire ; la loi sur la microfinance ; la loi sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme ; les instructions de la BCEAO ; les circulaires de la commission bancaire ; etc. Autant de textes qui encadrent l'activité et qui obligent les acteurs à solliciter un agrément. Lequel est délivré par la Banque centrale.
Iyass SINA, coordonnateur de la cellule du climat des affaires au MEF a identifié les trois niveaux du gage du développement des paiements électroniques. Il a cité d'abord de la rapidité que le service offre aux consommateurs, sa sécurité, et la possibilité qu'il offre aux commerçants d'atteindre plus rapidement une plus grande clientèle et de récupérer rapidement leur argent. Pour lui, tout cela doit se faire dans des conditions « bien claires, et dans des conditions bien définies », par le régulateur qui est la BCEAO. D'où la séance de sensibilisation avant de passer aux sanctions à l'endroit des contrevenants.
Dorelle ADIDO ALAO et Raïssa OKE, toutes deux surveillants des systèmes de paiement à la BCEAO au Bénin, ont parcouru avec les participants, le répertoire des textes règlementaires qui constituent le cadre juridique des paiements électroniques. Certaines dispositions principales ont été également examinées au cours des travaux.
F. A. A.
La République a rendu hommage à huit (8) cadres de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC). Le jeudi 30 octobre 2025 à Cotonou, ils ont été promus dans les Ordres nationaux du Bénin.
Huit (8) cadres de la Haute Autorité de l'Audiovisuel et de la Communication (HAAC) ont été élevés à divers grades au sein de l'Ordre National du Bénin, de l'Ordre du Mérite du Bénin et de l'Ordre du Mérite Social. Au chapitre des distinctions, Pierre Julien Akpaki a été élevé au grade d'Officier de l'Ordre National du Bénin, tandis qu'Inès Bernadette Gnimagnon Houénoudé a reçu le grade de Chevalier de ce même Ordre. Jeanne Edwige Assogba, Odette Djigbenou, Gbélidji Elie Agassoussi, feu Richard Dafia Konmy, Médard Kpanou et Parfait Kplankoun, ont quant à eux été distingués en qualité de Chevaliers de l'Ordre du Mérite du Bénin. Enfin, Assibi Alphonsine Sossou a été élevée au grade d'Officier de l'Ordre du Mérite Social.
La cérémonie, organisée jeudi 30 octobre 2025 au siège de l'institution, s'est déroulée sous le parrainage du Président de la HAAC, Édouard C. Loko, Grand Croix de l'Ordre National du Bénin. Plusieurs personnalités y ont pris part, dont le vice-président de la Cour constitutionnelle Nicolas Assogba.
« Ces distinctions sont le signe que la Nation voit le travail accompli dans la discrétion, avec exigence et constance », a déclaré le Président Édouard Loko, saluant la valeur du service public exercé dans le secteur des médias.
Au nom des récipiendaires, Inès Bernadette Gnimagnon Houénoudé a exprimé une gratitude collective envers les autorités et a réaffirmé l'engagement des cadres à poursuivre leur mission avec intégrité, en renforçant la déontologie journalistique au Bénin.
M. M.
L'Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) et le Groupe Jokenation présentent la première édition du ‘'Cotonou Comedy Festival'' du 1er au 6 décembre 2025. Cet événement inédit et d'envergure internationale est une étape majeure pour le Bénin, qui réaffirme ainsi sa volonté d'ancrer durablement l'économie du spectacle dans sa politique culturelle et de positionner Cotonou dans le circuit international des rencontres du rire. Lire le communiqué
Le budget primitif de la commune de Bohicon pour l'exercice 2026 a été adopté lors de la 4e session ordinaire du Conseil communal, tenu lundi 27 octobre 2025.}}
Près de deux milliards de francs CFA (1,9 milliard de francs CFA), c'est le montant du budget primitif exercice 2026 voté par le conseil communal de Bohicon. Il a été adopté lors des travaux de la 4e session ordinaire de l'année 2025. Les dépenses en termes d'investissement selon le document, sont estimées à 1,6 milliards de francs CFA.
Le budget adopté intègre plusieurs projets structurants devant impacter plusieurs secteurs prioritaires de développement de la commune, notamment l'éducation, la santé, les infrastructures, l'assainissement, l'économie locale et la gouvernance participative. Il s'agit entre autres, de la réhabilitation du stade Paulin Tomanaga ; la construction de la maternité de Lidjazoun pour lequel plus de 85 millions de francs CFA vont être mobilisés pour la première phase ; la déconstruction du groupe D de l'école urbaine centre, et de sa reconstruction en un module de 5 salles de classe dont deux seront transformés en bibliothèques scolaires.
« Ce sera un bâtiment de type R+1. Lorsque les ressources seront disponibles, le niveau R+1 qui sera la grande salle de réunion des enseignants, sera réalisé », a confié l'édile de la ville carrefour.
La réalisation de clôtures de plusieurs établissements scolaires et sanitaires est également prévue. Il s'agit des centres de santé de Sodohomè et d'Avogbanan ; la reprise de la clôture de l'EPP Zakpo.
Le budget voté prévoir également la réhabilitation du carrefour Zakpo et du carrefour Dako ; la réhabilitation totale grande salle de réunion de la mairie ; la réhabilitation des infrastructures scolaires ; l'extension du réseau de la SONEB à Passagon ; etc.
Le conseil en adoptant le budget a réaffirmé son engagement à poursuivre les œuvres de développement engagées depuis sa mandature.
F. A. A.
Invité d'honneur à l'ouverture de la 2ᵉ session ordinaire de 2025 de l'Assemblée nationale du Bénin, El Malick Ndiaye, président du Parlement sénégalais, a lancé, vendredi 31 octobre 2025, un appel à un rapprochement structuré et ambitieux entre institutions parlementaires africaines.
À la tribune du Palais des Gouverneurs à Porto-Novo, le président du Parlement sénégalais a d'abord transmis « les salutations fraternelles » du président Bassirou Diomaye Faye, du Premier ministre Ousmane Sonko et du peuple sénégalais aux autorités béninoises. « Prendre la parole dans un haut lieu de la démocratie béninoise est un privilège solennel… que j'accueille avec gratitude et humilité », a indiqué El Malick Ndiaye devant le président Louis Vlavonou.
Le responsable sénégalais a rappelé l'histoire partagée et les combats communs des deux pays dans la région. « Membres fondateurs de la CEDEAO et de l'UEMOA, nos deux États incarnent une même vision : celle d'une Afrique de l'Ouest unie, souveraine et prospère », a-t-il insisté.
El Malick Ndiaye a plaidé pour l'ouverture d'un nouveau cycle diplomatique fondé sur la diplomatie parlementaire. « C'est une diplomatie du cœur et de la parole, celle qui unit les peuples par la confiance et le respect mutuel », a-t-il déclaré, appelant à l'harmonisation législative dans les espaces communautaires.
Le président de l'Assemblée nationale du Sénégal propose d'intensifier les échanges sur la sécurité, l'éducation, le numérique et la gouvernance, mais aussi de promouvoir la formation, la digitalisation et la participation citoyenne.
« Nos Parlements doivent devenir des acteurs de transformation sociale et démocratique », a-t-il conclu, estimant que cette visite ouvre « le début d'une nouvelle ère interparlementaire, faite de confiance, de solidarité et d'innovations ».
M. M.
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Secretary General of CIVICUS, Mandeep Tiwana, at International Civil Society Week 2025. Credit: Civicus
By Zofeen Ebrahim
BANGKOK, Nov 1 2025 (IPS)
It is a bleak global moment—with civil society actors battling assassinations, imprisonment, fabricated charges, and funding cuts to pro-democracy movements in a world gripped by inequality, climate chaos, and rising authoritarianism. Yet, the mood at Bangkok’s Thammasat University was anything but defeated.
Once the site of the 1976 massacre, where pro-democracy students were brutally crushed, the campus—a “hallowed ground” for civil society actors—echoed with renewed voices calling for defending democracy in what Secretary General of CIVICUS, Mandeep Tiwana, described as a “topsy-turvy world” with rising authoritarianism—a poignant reminder that even in places scarred by repression, the struggle for civic space endures.
“Let it resonate,” said Ichal Supriadi, Secretary General, Asian Democracy Network. “Democracy must be defended together,” adding that it was the “shared strength” that confronts authoritarianism.
Despite the hopeful spirit at Thammasat University, where the International Civil Society Week (ICSW) is underway, the conversations often turned to sobering realities. Dr. Gothom Arya of the Asian Cultural Forum on Development and the Peace and Culture Foundation reminded participants that civic freedoms are being curtailed across much of the world.
Citing alarming figures, he spoke bluntly of the global imbalance in priorities—noting how military expenditure continues to soar even as civic space shrinks. He pointedly referred to the United States’ Ministry of Defense as the “Ministry of War,” comparing its USD 968 billion military budget with China’s USD 3 billion and noting that spending on the war in Ukraine had increased tenfold in just three years—a stark illustration of global priorities. “This is where we are with respect to peace and war,” he said gloomily.
Ichal Supriadi, Secretary General, Asian Democracy Network. Credit: Civicus
At another session, similar reflections set the tone for a broader critique of global power dynamics. Walden Bello, a former senator and peace activist from the Philippines, argued that the United States—especially under the Trump administration—had abandoned even the pretense of a free-market system, replacing it with what he called “overt monopolistic hegemony.” American imperialism, he said, “graduated away from camouflage attempts and is now unapologetic in demanding that the world bend to its wishes.”
Dr. Gothom Arya of the Asian Cultural Forum on Development and the Peace and Culture Foundation. Credit: Civicus
Dr. Pervez Hoodbhoy, a Pakistani physicist and author, echoed the sentiment, expressing outrage at his own country’s leadership. He condemned Pakistan’s decision to nominate a “psychopath, habitual liar, and aggressive warmonger” for the Nobel Peace Prize, saying that the leadership had “no right to barter away minerals and rare earth materials to an American dictator” without public consent.
Hoodbhoy urged the international community to intervene and restart peace talks between Pakistan and India—two nuclear-armed neighbors perpetually teetering on the edge of renewed conflict.
But at no point during the day did the focus shift away from the ongoing humanitarian crises. Arya reminded the audience of the tragic loss of civilian lives in Gaza, the devastating fighting in Sudan that had led to widespread malnutrition, and the global inequality worsened by climate inaction. “Because some big countries refused to follow the Paris Agreement ten years ago,” he warned, “the rest of the world will suffer the consequences.”
That grim reality was brought into even sharper relief by Dr. Mustafa Barghouthi, a Palestinian physician and politician, who delivered a harrowing account of Gaza’s devastation. He said that through the use of American-supplied weapons, Israel had killed an estimated 12 percent of Gaza’s population, destroyed every hospital and university, and left nearly 10,000 bodies buried beneath the rubble.
“Even as these crises unfolded across the world, the conference demonstrated that civil society continues to persevere, as nearly 1,000 people from more than 75 organizations overcame travel bans and visa hurdles to gather at Thammasat University, sharing strategies, solidarity, and hope through over 120 sessions.
Among them was a delegation whose presence carried the weight of an entire nation’s silenced hopes—Hamrah, believed to be the only Afghan civil society group at ICSW.
“Our participation is important at a time when much of the world has turned its gaze away from Afghanistan,” Timor Sharan, co-founder and programme director of the HAMRAH Initiative, told IPS.
“It is vital to remind the global community that Afghan civil society has not disappeared; it’s fighting and holding the line.”
Through networks like HAMRAH, he said, activists, educators, and defenders have continued secret and online schools, documented abuses, and amplified those silenced under the Taliban rule. “Our presence here is both a statement of resilience and a call for solidarity.”
“Visibility matters,” pointed out Riska Carolina, an Indonesian woman and LGBTIQ+ rights advocate working with ASEAN SOGIE Caucus (ASC). “What’s even more powerful is being visible together.”
“It was special because it brought together movements—Dalit, Indigenous, feminist, disability, and queer—that rarely share the same space, creating room for intersectional democracy to take shape,” said Carolina, whose work focuses on regional advocacy for LGBTQIA+ rights within Southeast Asia’s political and human rights frameworks, especially the ASEAN system, which she said has historically been “slow to recognize issues of sexuality and gender diversity.”
“We work to make sure that SOGIESC (Sexual Orientation, Gender Identity and Expression, and Sex Characteristics) inclusion is not just seen as a niche issue, but as a core part of democracy, governance, and human rights. That means engaging governments, civil society, and regional bodies to ensure queer people’s participation, safety, and dignity is part of how we measure democratic progress.”
She said the ICSW provided ASC with a chance to make “visible” the connection between civic space, democracy, and queer liberation and to remind people that democracy is not only about elections but also about “who is able to live freely and who remains silenced by law or stigma.”
Away from the main sessions, civil society leaders gathered for a candid huddle—part reflection, part reckoning—to examine their role in an era when their space to act was shrinking.
“The dialogue surfaced some tough but necessary questions,” he said. They asked themselves: ‘Have we grasped the full scale of the challenges we face?’ ‘Are our responses strong enough?’ ‘Are we expecting anti-rights forces to respect our rules and values?’ ‘Are we reacting instead of setting the agenda? And are we allies—or accomplices—of those risking everything for justice?’
But if there was one thing crystal clear to everyone present, it was that civil society must stand united, not fragmented, to defend democracy.
IPS UN Bureau Report
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