Béninoise Noélie Yarigo a remporté vendredi 8 juin 2018, le 800 m du meeting de Dessau (Allemagne). L'athlète du club Running 41 s'est imposée en 2'01''56 établissant ainsi sa meilleure performance de la saison sur 800 m.
Noélie Yarigo avait couru en 2'01''97, dimanche 20 mai à Osaka (Japon). Elle a fait encore mieux, ce vendredi 8 juin à Dessau (Allemagne) où elle s'est imposée en 2'01''56.
La Béninoise de Running 41 est certes encore loin de son record personnel (1'59''12, en 2016 aux JO de Rio). Mais elle apparaît, ce samedi 9 juin, à la 45e place du bilan mondial du 800 m féminin. Et elle peut se targuer d'avoir battu, hier à Dessau, des adversaires qui sont elles aussi descendues sous les deux minutes au cours de leur carrière, que ce soit l'Allemande Christina Hering ou l'Ukranienne Olha Lyakhova.
Elle sera présente sur un 1.500 m de haut niveau ce dimanche 10 juin à Stockholm (Suède), en Diamond League. Parmi les partantes, la Britannique Laura Muir (record à 3'55''22), l'Américaine Jenny Simpson, la Marocaine Rababe Arafi ou encore les Éthiopiennes Besu Sado et Gudaf Tsegay, autant de filles qui ont déjà couru en moins de quatre minutes.
Yarigo est également engagée mercredi 13 juin à Ostrava (République tchèque), encore un meeting lors duquel les stars vont se bousculer (Justin Gatlin, Dafne Schippers).
Elle reviendra ensuite à Marseille en France (samedi 16 juin) et peut-être à Blois (samedi 23 juin), à l'occasion du meeting Michel-Musson.
Porte-bonheur ou porte-malheur, les jumeaux font l'objet de tout un culte au Bénin. En milieu Baatonu, la croyance populaire leur attribue des forces surnaturelles. Loin de considérer leur naissance comme une malédiction, ils les célèbrent et les adorent telles des divinités.
Par Nazaire Tahoué
Les Baatonu sont attachés à leurs traditions. Même l'évangélisation et l'islamisation à outrance n'ont vraiment pas entamé leur foi dans les croyances et pratiques endogènes. En témoigne par exemple, le culte qu'ils vouent aux jumeaux. Ils sont, selon eux, des « grands ». Quand bien-même ils sont des êtres vivants en chair et en os, ils les assimilent à des dieux ou à des divinités.
Appelés Sika en Baatonu, les jumeaux portent souvent le nom de baptême Séni, s'ils sont des garçons et Assana, pour les filles. Sachant que le temps qui sépare leur naissance n'est parfois que de quelques minutes, chez les Baatonu, c'est celui arrivé en dernier qui est considéré comme l'aîné. Ce raisonnement, explique Jacques Séko Nari Bagoudou, tient tout simplement à la coutume qui voudrait que ce soit le grand frère qui confie une mission à son petit frère. Il l'envoie en éclaireur s'enquérir de la situation et sonder le terrain. Dans l'ère Baatonu, les petits sont souvent devant et leurs aînés ferment la marche. Qu'il s'agisse des triplés, quadruplés ou quintuplés, c'est la même chose.
Abdoulaye Idrissou, en dehors de sa mère jumelle, a également eu deux jumeaux
« Que sur un simple geste, une femme accouche de plusieurs enfants, cela parait surnaturel. Ça ne peut qu'être qu'un signe du ciel », justifie le septuagénaire Issiaka Zakari rencontré dans sa ferme à Komiguéa. Abondant dans le même sens, l'instituteur à la retraite et ancien animateur en langue nationale Baatonu à l'ORTB, Jacques Séko Nari Bagoudou confie qu'ils sont respectés et vénérés à tel point que, dès qu'il y a un problème au sein de la famille, il faut aller les voir et leur parler. « Lorsqu'il y a un malheur qui menace la famille, ce sont souvent eux qui le signalent. Soit, ils sont indisposés ou ont un comportement anormal, soit, ils ne sont pas de bonne humeur. Il suffit de consulter et on vous l'apprendra », soutient-il. Selon lui, ils amènent le bien-être, la cohésion et la paix dans les familles au sein desquelles ils ont vu le jour. « Mais ils punissent aussi ceux qui les offensent », avertit le vieux retraité.
Interdits, obligations et devoirs
Les parents de jumeaux sont contraints d'observer certains interdits que ces derniers leur imposent. Pour leur préparer le repas, il y a certains bois comme celui du faux corossolier appelé « Batoko » ou « Yalti » en Baatonu, qu'ils ne peuvent aller chercher en brousse. « Dans l'ère Baatonu, il est interdit de préparer la nourriture destinée aux jumeaux avec ce bois », insiste Jacques Bagoudou.
D'ailleurs, lorsque vous leur servez certains mets, ils peuvent tomber malade ou passer deux jours à refuser de manger. C'est la preuve que ces nourritures leur sont interdites.
S'agissant des obligations et des devoirs envers les jumeaux Baatonu, ils ont également droit, comme n'importe quel nouveau-né de cette ère cultuelle, à des cérémonies de sortie les 7e ou 8e jours après leur naissance. Seulement, au lieu d'un poulet à préparer, il faudra en prévoir deux pour le repas à préparer pour chacun d'eux. Pour la cérémonie, si c'est un cabri qui a été tué, deux de ses cuisses feront l'affaire. C'est à cette occasion que des prénoms leur sont attribués. Pour les deux, une seule natte suffira.
Pour la jumelle, Angèle Bagri, ce n'est souvent pas évident que leurs parents croient aux bien-fondés de ces cérémonies qui leur sont destinées. En réalité, c'est par crainte des calamités qui peuvent s'abattre sur leurs familles, qu'ils l'organisent. Par contre, d'autres le font parce qu'ils sont attachés, entant que Baatonu, à leurs valeurs traditionnelles. C'est le cas de Dagui Douwarou, père de jumeaux, qui le fait par respect aux us et coutumes Baatonu. Transporteur à Parakou et également père de jumeaux, Mohamed Wahab, reste quant à lui dubitatif. Selon lui, ils sont des enfants comme tout autre. « Leur naissance n'a rien d'extraordinaire. C'est la société Baatonu qui l'a entouré de mythes », insiste-t-il.
Par ailleurs, la tendance est de les traiter de la même façon. Ainsi, pour évite de créer de différence entre eux, leurs habillements, cadeaux, bijoux et autres doivent être les mêmes. Mais gars, s'ils ne s'aiment pas. Dans ces conditions, il faudra leur trouver des trousseaux de toilettes différents, des couverts pas de mêmes couleurs pour leurs repas. Pour le savoir, il suffit de donner à manger à celui sortie en premier. S'ils s'entendent, il ne consommera pas le repas, tant que l'aîné ne l'aura pas autorisé. Pour ce faire, il faut d'abord servir le jumeau qui a été le dernier à sortir. En ne respectant pas leurs choix, prévient Jacques Bagoudou, vous risquez de vous créer des ennuis et à force de les obliger à s'accepter et à partager les mêmes effets ou objets, l'un d'eux finira pas s'en aller.
Par rapport à cette conception que les Baatonu se font des jumeaux, « ils peuvent se ressembler physiquement, et même parfois psychologiquement, mais ils restent deux personnes différentes avec des tempéraments différents. Il faut donc tenir compte de la spécificité de chacun et éviter de les comparer. Aussi, ne faudrait-il jamais attendre d'eux les mêmes attitudes », fait plutôt observer le sociologue, Gervais Alitonon.
Une situation que Jacques Bagoudou a vécue, il y a à peine deux ans, c'est le cas d'un enfant tombé malade et qui a été conduit à l'hôpital de Boko. Vaines se sont avérées les recherches pour retrouver ses veines afin de lui faire une perfusion. C'est alors qu'une vieille dame présente sur les lieux, demanda à ses parents s'il n'était pas par hasard jumeau. A leurs réponses, elle déduit que l'autre jumeau devrait être l'aîné et insista pour qu'on aille le chercher. Il a suffi seulement que l'on trouve la veine sur le bras de ce dernier, avant de pouvoir s'en sortir avec celui qui est souffrant. C'était, indique le vieux Jacques Bagoudou, à la surprise de tout le monde, y compris les médecins expatriés.
Au-delà de toutes ces considérations qu'ils vouent aux jumeaux, il y a certaines pratiques dans lesquelles les Baatonu ne se reconnaissent pas. Pour eux, il s'agit surtout d'une question d'orgueil et de dignité.
Il est fréquent, en effet, de rencontrer sur certains grands carrefours de la ville de Parakou, des mères en compagnie de leurs jumeaux bien habillés. Elles viennent les exposer dans l'espoir de bénéficier de la commisération des passants. Une pratique que déplore Aziz Gounou au motif qu'ils offensent ainsi les Baatonu.
Par le passé, précise Jacques Bagoudou, elle avait court, mais pas de cette manière. « Quelqu'un qui a fait des jumeaux et qui manque de moyens pour les élever, peut se mettre avec eux devant sa maison. A leur vue, les passants leur donnent de l'argent ou des cadeaux », informe-t-il.
De la réincarnation des jumeaux décédés
Lorsque l'un des jumeaux décède en bas âge, il est aussitôt représenté par une figurine sous forme de bout de bois de « Yalti » parée de cauris et de tissus. On l'installe souvent à côté du survivant. La maman le porte devant, quand elle met l'autre au dos. Ils sont toujours ensemble. Lorsque celui qui a survécu, aura grandi, l'on les séparera. Son second rejoindra alors la calebasse réservée aux jumeaux de la famille qui sont décédés. Ce sera après une cérémonie au cours de laquelle on fait des beignets de haricot blanc. Un coq servira à préparer une soupe légère avec moins de condiments et dépourvue de piments.
A l'occasion, on fait prendre une toilette à tous les jumeaux disposés dans la calebasse, avant de les sécher au soleil. C'est une fête organisée à leur intention, fait observer Jacques Bagoudou, pour leur annoncer l'arrivée d'un nouveau parmi eux. A la fin de la cérémonie, ils seront, avec leur nouvel hôte, rangés dans la calebasse qui le soir, retournera à sa place dans la chambre de la vieille dame la plus âgée de la famille.
« N'ayant pas connu sa seconde qui était décédée, j'ai grandi avec ma mère sans savoir qu'elle était une jumelle », rapporte Abdoulaye Idrissou, un sage du quartier Ladjifarani à Parakou. Il passait son temps à s'amuser avec la figurine constituée de cauris qui reposait dans une calebasse à l'intérieur de la case en banco les abritant. C'est plus tard, après le décès de sa mère, qu'il apprendra que la figurine servait à immortaliser sa seconde. Abdoulaye Idrissou a également été père de deux jumeaux qui s'en sont retournés quelques heures après leur naissance, l'un après l'autre. Il y a deux ans, pour orner son salon, il s'est mis à sa recherche sans succès. Par la suite, un de ses petits-fils devenu un jeune cadre vint à lui pour se plaindre que tous ses projets avaient du plomb dans l'aile. Après une consultation à l'indigénat, il ressort que c'est parce qu'il a jeté la fameuse figurine dans la forêt de Parakou. Son petit-fils ignorait également sa nature.
Ainsi, si dans certaines localités, on estime qu'un jumeau est allé en brousse lorsqu'il décède, chez les Baatonu, c'est qu'il a tout simplement rejoint la calebasse.
Par ailleurs, à supposer qu'un jumeau Baatonu décède à un âge avancé, l'entourage s'abstient de porter la nouvelle à son second qui ne réside pas dans la localité. C'est en lui versant de la cendre sur la tête, qu'il en est informé. Il peut alors assister aux obsèques de son frère jumeau, au risque de tomber malade ou de le suivre à son tour. « Même si nous ne nous acceptions pas, à sa mort, nous devons le faire », se défend l'exploitant forestier et jumeau, Damien Orou Kouma. « Certes, nous sommes venus au monde le même jour et la même mère, mais nous n'avons pas le même destin », soutient-il.
Avant longtemps, la croyance aux jumeaux au Bénin ne pourra être modifiée. Pour cause, la coutume et la tradition n'étant pas appelées à disparaître facilement.
Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) met à la disposition des populations plusieurs espaces pour suivre tous les matchs de la Coupe du Monde Russie 2018. Et ce, afin de permettre à la jeunesse de la ville de Porto-Novo et des communes environnantes de vivre des moments de loisirs époustouflants.
Après l'expérience de la Ligue des Champions, le président du PRD Me Adrien Houngbédji renoue avec son engagement à offrir aux jeunes d'agréables instants de football. Il offre donc à la population des espaces avec écrans géants. Parmi les espaces sélectionnées, il y a le CEMAAC à Koutongbé, la Maison Internationale de la Culture (MIC), le Siège national du PRD, à Houinmè Iré-Akari, la Maison des jeunes de Djègan-Kpèvi, la Place publique de Tokpota II Davo, dans les 2e , 3e , 4e, 5e arrondissements de Porto-Novo. Toujours dans la commune d'Avrankou, des espaces sont également offerts au public au siège du Bureau d'arrondissement central et à la Place publique de Malé-Houngo à Atchoukpa .
La jeunesse de Cotonou aussi bénéficie du PRD, des espaces pour suivre les différents matchs. Il s'agit du siège du PRD de Dandji, à Midombo et de Sodjatinmè, situé dans les 1e, 3e, et 4e arrondissement de Cotonou.
Dans la commune de Semè-Podji, il y a espaces réservés dans les arrondissements d'Agblangandan, d'Ekpè, de Sèmè-Podji, de Djrègbé, de Tohoue et d'Aholouyème et autres.
« Merci Président Adrien Houngbédji. Longue vie à toi… », ce sont les mots qu'on peut entendre dans plusieurs quartiers de la ville capitale à l'annonce de cette bonne nouvelle.
La jeunesse félicite le PRD et son président Me Adrien Houngbédji pour cette initiative. Une démarche qui montre que ce dernier est toujours fidèle à son engagement, en accordant une place importante à la jeunesse.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le capitaine des douanes béninoises, Marcellin Laourou était l'invité de l'émission cartes sur table de la radio océan FM, ce dimanche 10 juillet 2018. Se prononçant sur les dernières affectations à la douane, il a souligné que c'est le fruit d'un travail méthodique entre le gouvernement et l'administration des douanes. " L'équilibre régional, la compétence et la bonne moralité sont respectés ", a-t-il fait savoir. " Depuis que le président est arrivé, il y a beaucoup de changements de comportements. Aujourd'hui, à la douane, c'est l'impunité zéro. L'administration des douanes est plus informatisée...", a-t-il ajouté. Par rapport au programme de vérification des importations ( pvi), le capitaine Marcellin Laourou a montré que c'est une innovation qui a permis l'accroissement des recettes douanières au port de Cotonou. "Le mois passé, nous avons fait 113%. Pour ce mois, on passera à 120% de mobilisation de ressources", a fait savoir Laourou. En somme, il est satisfait de la gouvernance Talon.
Virginie Houessou.
Le maire Vincent Codjo Acakpo est autorisé à mettre à disposition du gouvernement, un domaine de 15 hectares avec ferme pénitentiaire pour abriter la prison de la zone la zone Dogbo-Toviklin-Lalo. C'est ce qui ressort de la 5e session extraordinaire du conseil communal de Dogbo qui a réuni les conseillers communaux, ce vendredi 8 juin 2018. Le domaine devant abriter ce pénitencier est situé dans l'arrondissement de Lokogohoué, dans le département du Couffo.
L'objectif de la construction d'une prison civile dans ladite commune est de contribuer au désengorgement des maisons d'arrêt du Bénin, et à l'amélioration des conditions de vie des détenus. Le maire a déclaré au conseil communal que le ministère de la justice s'est rapproché de l'exécutif de la commune de Dogbo, afin d'obtenir un domaine de 15 ha pour la réalisation du projet. Lors de la 2e session extraordinaire tenue, le 20 février dernier, le maire a affirmé que le ministre de la justice et de la législation a donné la garantie qu'une fois le domaine acquis, son titre foncier sera établi. C'est à la suite de ces démarches auprès du gouvernement que le conseil, après avoir étudié la demande et apprêté les documents relatifs au levé topographique et à l'acte de donation, a autorisé le maire de Dogbo à mettre à disposition du gouvernement ledit domaine.
Lors de cette session plusieurs autres sujets ont été abordés tels que : l'installation d'un centre d'incubation agro-pastoral à Kpodavé, l'audience d'affirmation des conventions de vente des immeubles, la situation qui prévaut au sein de l'Union régionale des coopératives d'aménagement rurales de Houin, de Koudo, d'Agnito et d'Agamé.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les élèves du département du Couffo ont été sensibilisés sur la sexualité précoce et les infections sexuellement transmissibles (IST), ce vendredi 9 juin 2018. Organisé par l'ONG Hunger Project, ladite séance s'est déroulée dans l'enceinte du collège d'enseignement général (CEG) de Dékpo.
L'objectif de cette sensibilisation est d'amener les jeunes qui s'adonnent très tôt à la sexualité à changer de comportement et à une prise de conscience des nombreux dangers qu'ils encourent, a affirmé Jérémie Adjosseya, chargé de projet d'épicentre à Hunger Project. D'après les informations, la plupart des élèves qui optent pour la sexualité précoce sont victimes des IST et abandonnent ainsi les classes dès qu'elles tombent enceinte.
« Les risques liés à la sexualité précoce sont souvent de deux ordres à savoir les grossesses précoces avec leurs corollaires d'avortement, d'abandon de cursus scolaire, de décès après avortement, d'augmentation de la pauvreté et les IST dont la plus connue est le VIH/SIDA, qui est une maladie difficile à gérer », a déclaré le communicateur Eulaud Baba . Certains élèves, malheureusement par méconnaissance ou mégarde, ont le VIH/SIDA, a-t-il ajouté. Il estime qu'a la suite de cette séance de sensibilisation, les élèves puissent appliquer les différents conseils en retardant le plus possible leur sexualité, pratiquer l'abstinence ou se protéger pour éviter les grossesses précoces, et les infections sexuellement transmissibles.
Les apprenants ont abordé des préoccupations pertinentes sur les thèmes de la communication. Il s'agit entre autres des méthodes contraceptives et du rôle des parents dans l'éducation sexuelle des enfants.
Dans le but de contribuer à l'éradication des IST ou des cas de grossesses non désirées en milieu scolaire, le chargé de projet d'épicentre à Hunger Project a souhaité que l'initiative se poursuive les années prochaines.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
L'élection du bureau exécutif de la Fédération béninoise de football (Fbf) est désormais dans sa phase active. Le président de la Fédération béninoise de football, Moucharafou Anjorin, a procédé, ce vendredi 08 Juin 2018, à l'installation de la commission électorale et celle des recours. Il a exhorté les différents membres installés à se mettre au-dessus de la mêlée. A cet effet, souligne le président, ils ne devront pas perdre de vue qu'ils ne sont pas au-dessus de la Fifa. En cas de dérapage, prévient-il, l'instance suprême peut intervenir pour mettre de l'ordre.
Le président de la Commission électorale, Casimir Kanakin, après avoir rendu hommage aux membres du Comité exécutif de la Fbf et au ministre des Sports, a rappelé aux clubs, leurs engagements à ne jamais porter leurs soucis d'interprétation des textes devant les tribunaux ordinaires. « Nous devons enterrer nos querelles et renforcer le consensus voulu par tous », a-t-il lancé.
Le président de la Commission de recours, Laurent Houngnibo, a réaffirmé la volonté de ses membres à accomplir leur mission dans l'intérêt du football béninois.
F. A. A.
Une formation citoyenne a été organisée par l'Union des femmes amazones pour la démocratie et le développement (UFADD-Ong) du mercredi 06 au jeudi 07 juin à Abomey. Une soixantaine de femmes issues de différents groupements et associations de transformation des produits agricoles a participé à la formation.
« Le pouvoir économique de la femme » ; « Droits et devoirs du citoyen en démocratie » ; « Rôle et place de la femme dans le processus de la décentralisation et le développement local », ce sont entre autres les thèmes développés au cours de cette formation qui vise le renforcement de la capacité entrepreneuriale des femmes.
Les participantes ont été entretenues sur les stratégies de conception de la vision d'entreprise, la motivation dans le champ entrepreneurial, la résilience qui fait appel à l'endurance dans la gestion de l'entreprise, la qualité des produit, la tenue de la comptabilité, la fidélisation et l'attrait de la clientèle.
Le consultant-formateur Lauréat Sèkpon, qui a développé ce module de formation n'a pas manqué de mettre l'accent sur la gestion des stocks, de la séparation qui doit régner entre le patrimoine de l'entreprise et celui familial, et de la relation qu'elles doivent entretenir avec les fournisseurs.
En saluant cette initiative qui a reçu l'appui technique et financier de la fondation Hanns Seidel, la porte-parole des participantes, compte tenu de l'utilité de ce séminaire, a souhaité que d'autres cibles puissent bénéficier de cette formation.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Les questions relatives à la protection de l'enfant à l'école, ont été débattues, ce jeudi 07 juin 2018, au cours d'une table ronde par les responsables du Centre Béninois pour le Développement des Initiatives à la Base (CBDIBA), en partenariat avec Plan International Bénin. C'était en présence du préfet du département du Couffo, Christophe H. Mègbédji.
A l'issue de cette table ronde sur la protection de l'enfant à l'école, il a été noté que dans les 06 communes du département du Couffo, le châtiment corporel persiste toujours, les élèves filles ne sont pas à l'abri du harcèlement sexuel, du mariage précoce et forcé. « Une lutte implacable doit être menée contre ces violences et les auteurs de ces pratiques doivent être sanctionnés », a affirmé M. Charlot Edouvoh, facilitateur du PPCNE (Projet de Promotion de la Culture, de la Non-violence à l'Ecole), connu sous le nom du projet "AQUENVIE".
Le préfet Mègbédji et le facilitateur du PPCNE ont souligné qu'il faut trouver des solutions alternatives pour réduire les violences scolaires dans le département du Couffo.
Les participants à cette table ronde ont fait plusieurs recommandations. Il s'agit de l'application de la charte de l'école, des mesures alternatives par les enseignants dans les salles de classe, la vulgarisation du code de l'enfant et la sensibilisation des filles sur les bons comportements vestimentaires.
Les différents acteurs ont promis accompagner les ONG partenaires pour la sensibilisation dans les communautés.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Le directeur départemental des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle (DDESTFP) de la Donga, Dramane Slassifi, dans une interview accordé à l'Abp, a annoncé 137 cas de grossesse pour le compte de l'année académique 2017-2018. Selon le directeur départemental, « les différentes statistiques recueillies dans les lycées et collèges sont effrayantes ». Il est temps d'appliquer l'arrêté 154 portant sanction infligée aux auteurs de violences sexuelles dans les établissements publics et privés des enseignements général, technique et professionnel, a-t-il exhorté.
« Tous les directeurs d'école ont été déjà instruits pour engager sans délai des procédures devant conduire en conseils de discipline contre les élèves et éducateurs, auteurs des grossesses », a indiqué Slassifi Dramane, qui a expliqué également qu'au cas où l'auteur n'est ni élève, ni éducateur, « c'est à la victime ou ses parents de prendre l'initiative des actions civiles pour la poursuite de l'affaire dans les tribunaux ».
Le directeur départemental invite les parents à veiller surtout à l'éducation sexuelle des filles pour éviter ou réduire ces cas de grossesses. Il lance un appel aux enseignants pour jouer leur partition en ce qui concerne l'éducation sexuelle des filles.
F. A. A.
(Par Roger Gbégnonvi)
Le 17 mars 2018, à Baku, capitale d'Azerbaïdjan, le président Soglo s'adresse à un parterre de ses pairs, anciens dirigeants de certains pays de la planète. Il leur parle de l'Afrique dont ils savent peu de chose. Il leur dit sa grande richesse : ‘‘L'Afrique au Sud du Sahara est la deuxième région exportatrice de pétrole après le Moyen-Orient. Elle possède le tiers des ressources minières de la planète, et ses forêts constituent l'un des plus grands réservoirs d'essences tropicales, sans oublier que les forêts du bassin du Congo sont le second puits de carbone du monde après l'Amazonie. Enfin, la rareté des terres agricoles sur la planète font de l'espace africain l'objet de toutes les convoitises… alimentaires.'' Deux pages plus loin, il leur dit la grande pauvreté de ce même espace dont les pays ‘‘fournissent à la métropole des matières premières mais dépendent étroitement de ces dernières, de leurs produits manufacturés et de leurs frets, pour offrir à la production métropolitaine le plus vaste débouché possible.'' Et il est vrai que le coton béninois crée des emplois outre Atlantique et non au Bénin. Pareil avec le cacao ivoirien. Pareil avec le coltan de la RDC sans lequel il n'y a ni avion ni téléphone portable. Etc. Pays de cocagne ? Pour Soglo sans doute, mais pas pour Trump qui n'a pas la même vision du monde que son prédécesseur Obama.
Sur cinq pages de discours, le président Soglo n'évoque pas les migrants africains : ce n'est pas le lieu. Les voici pourtant dans son texte pour atteindre Lampedusa par la béance de l'équation : grande richesse africaine = grande pauvreté africaine. Et ils ne veulent pas périr comme leurs ancêtres déportés ‘‘dont les trois quarts mouraient dans les soutes des bateaux négriers'' (B. Adoukonou). Non, cette histoire ne doit pas se répéter, n'a pas le droit de bégayer, quoique l'on vende encore du Nègre en Libye. Donc les migrants africains ne veulent pas mourir en mer. Sur fond de géopolitique de la désespérance, guidés par le flair plutôt que par la science, ils veulent rejoindre les emplois créés en Europe par la grande richesse africaine. Ils veulent travailler. Mais soupçonnés de vouloir arracher le pain de la bouche des Européens, ils sont mal ou pas accueillis. La Ligue du Nord et le Mouvement Cinq-Etoiles, en accord avec Trump, leur maître à penser, les parquent en Sicile avant de les refouler vers leurs ‘‘pays de merde'' où ils deviendront djihadistes ou bokoharamistes. Les quelques-uns qu'ils gardent pour la bonne conscience internationale sont sans qualification, et ils les utilisent à balayer leurs rues, cirer leurs bottes, laver leurs assiettes. Mettre sa vie en péril sur les océans pour sombrer finalement dans une survie de boy et de boyesse. Au noir ! Sans papiers ! Au loin, là-bas ! Est-il humiliation plus grande pour le vivant ?
Humiliation. Drame. Tragédie. Assis en Afrique sur la grande richesse africaine, et incapables de créer autre chose que la grande pauvreté africaine. Poussés par la faim sur les rives de la Méditerranée, et incapables de participer à la création de la richesse européenne. Si donc le discours de Soglo à Baku n'est suivie d'aucune action pour qu'on ne vende plus du Nègre en Libye, si les migrants africains, en filigrane dans le discours de Soglo, se noient dans la béance-impasse de son texte, si les anciens dirigeants africains ne s'élèvent pas au-dessus des politiques politiciennes pour amener l'Afrique à maîtriser sa croissance démographique, si les actuels dirigeants africains négocient leur survie politique en tête-à-tête interminable avec les grévistes et s'avèrent incapables d'amener l'Afrique à savoir lire et écrire, incapables d'amener chaque Africain à avoir une compétence, alors Thomas Sankara pourrait surgir de sa tombe et se ranger du côté de Trump : il ne leur pardonnera pas de continuer à trahir l'Afrique. Qu'ils se réveillent donc et s'élèvent à la hauteur de Thomas Sankara !
La correspondante de Rfi au Bénin, Delphine Bousquet, a été victime d'un cambriolage, ce Vendredi 08 Juin 2018, devant le cabinet militaire du président de la République. Alors qu'elle revenait d'un reportage à la Cour constitutionnelle, un des pneus de son véhicule a été crevé.
Au moment où elle descendait pour faire le constat, son sac a été emporté. Ce sac, informe-t-elle, contient son enregistreur et son téléphone. Ayant constaté la perte de son outil de travail, Delphine Bousquet s'est rendue à la direction générale de la police républicaine pour se plaindre au directeur général, Nazaire Hounnonkpè, mais ce dernier était absent. Son assistant l'a renvoyé au commissariat central de Cotonou où elle a fait une déposition. Le commissaire l'a ensuite suivi sur les lieux du vol pour constater les faits.
Pour Delphine Bousquet, c'est un coup monté. Elle a ensuite indiqué que Rfi était déjà au courant de cet incident.
F. A. A.
Le drame du lac Toho continue d'impacter négativement le commerce du poisson dans la localité. Les femmes spécialisées dans la vente et la transformation des produits halieutiques sont les principales victimes.
« Tu amènes du poisson mais tu ne vends rien », se plaint une vendeuse de tilapias, rencontrée cette semaine dans le village d'Azonlinhoué. Cette mévente à laquelle sont confrontées les commerçantes dans la commune est la conséquence de la polémique nourrie à travers les médias et les réseaux sociaux sur le drame du lac Toho avec la mort mystérieuse de milliers de poissons.
Malgré l'incinération par les autorités des poissons morts, les populations continuent de subir les effets de ce drame. La mévente quotidienne empêche les commerçantes de jouir de leurs activités. Dame Aline, vendeuse de poissons, accuse les autorités d'être responsables de leur malheur. « C'est parce qu'on a dit que le poisson n'est pas bon. Ils ont dit que c'est du poisson empoisonné, alors que c'est pas vrai ». Conséquence : « Lorsqu'on amène du poisson, personne n'achète », ajoute-t-elle. Charlote Hounza renchérit : « Les gens racontent que ce sont des poissons morts que nous vendons. Et depuis, les clients ne viennent plus ». Aline Awe soutient que « les poissons morts ont été ramassés et brûlés ». Mais cette mesure est loin de décourager les populations friandes des poissons du lac Toho.
« La substance dont il est question n'est pas venue chez nous. Ces poissons que je suis entrain de frire, je les ai payés ce matin au niveau du lac », témoigne Agathe Agbo. Dame Sodjihoun confie que « si ce sont des poissons empoisonnés, il n'y aurait pas de poissons vivants parmi eux ». Selon elle, « tous ces poissons dont il était question sont déjà morts. On continue toujours d'aller pêcher des poissons vivants », rassure-t-elle.
Une polémique qui perdure
« Nous entendons à la radio qu'il a été interdit de vendre des poissons du lac et qu'ils vont analyser les eaux avant que nous ne reprenions la pêche. Mais jusque-là plus rien », déplore Marceline Adjikou.
Les difficultés rencontrées par les femmes dans les localités de Lokossa et Athiémé sont liées à la polémique sans fin de cette situation du lac Toho. Malgré les assurances de certains, le mal continue de ronger le peuple. Ce mal est singulièrement relatif aux rebondissements relatifs aux diverses contestations des résultats du laboratoire central. Si certains spécialistes soutiennent qu'il faut une contre-expertise pour détecter le mal, les acteurs de la filière piscicole estiment qu'il n'y a pas péril en la demeure. Néanmoins, les populations continuent de se montrer très méfiantes afin d'éviter une probable intoxication alimentaire. Aujourd'hui ce qui est sûr, les femmes des localités riveraines du lac Toho sont les plus touchées par ce drame.
Il faut une nouvelle intervention des autorités pour lever le doute sur la consommation des poissons du lac.
Frappés par les rumeurs d'intoxication alimentaire au Bénin et l'interdit d'exportation vers le Togo, les tilapias du lac Toho sont devenus pour le moment comme des pestiférés.
Giscard AMOUSSOU
La cérémonie de passation de service entre les présidents sortant et entrant de la Cour constitutionnelle a eu lieu dans la matinée de ce vendredi 08 juin 2018 au siège de la Haute juridiction à Cotonou. A cette occasion, le président sortant, Théodore Holo, a souligné que la 5ème mandature de la Cour constitutionnelle avait bien rempli sa mission à tous les égards. Invitant les nouveaux membres à faire de la constitution leur ‘'bible'', il a signifié que c'est de la qualité de leur office de juge constitutionnel « que dépendent la légitimité des gouvernants, la stabilité des institutions et la paix dans le pays ».
Me Joseph Djogbénou, le président entrant, après avoir remercié le président Holo pour l'œuvre qu'il a accompli à la tête de la Cour constitutionnelle, l'a rassuré de ce que la constitution de 1990 ne sera pas un gadget destiné à la satisfaction intellectuelle de quelques-uns. « Elle est constitution parce qu'elle construit le pays », a-t-il martelé. Pour Joseph Djogbénou, l'heure est venue pour les nouveaux membres de la Cour, d'assumer le « nécessaire devoir d'ingratitude à l'égard de ceux qui agissent, à l'égard de ceux qui commandent ». Il a exhorté son prédécesseur à toujours les soutenir par des conseils. « La retraite n'est pas le retrait » a laissé entendre le nouveau président.
F. A. A.
Les populations riveraines de Toho, suite à la mort mystérieuse des poissons du lac, ont décidé de faire recours au Fâ, une science divinatoire, pour élucider les situations ayant conduit à ce drame. Plusieurs prêtres de Fâ du département du Mono, notamment des localités riveraines lac Toho (Bopa, Lokossa, Athiémè), sont invités ce vendredi 08 Juin 2018, en vue des consultations. Les cérémonies seront supervisées par Abalo Anani dit ‘'Dènon'', un dignitaire habilité à faire des sacrifices aux dieux qui veillent sur les eaux dans la localité.
Ces consultations divinatoires font suite à la mort massive de poissons du lac Toho, dans la commune d'Athiémé (Mono), mi-mai 2018. Malgré les assurances du Laboratoire central de sécurité sanitaire des aliments (LCSSA), des doutes planent toujours sur ce qui est à l'origine de la mort de ces milliers de tilapia. L'énigme n'étant pas résolu pas les experts, les autorités locales ont décidé de prendre leurs responsabilités en faisant appel aux divinités locales.
Le 24 mai, les autorités togolaises ont pris des mesures interdisant l'entrée sur leur territoire de poissons en provenance du Bénin sans autorisation.
F. A. A.
La 5e mandature de la Cour Constitutionnelle a vécu, vive la 6e mandature !
Ainsi, le mercredi 6 juin dernier, les tout nouveaux membres de la Cour Constitutionnelle, 6emandature, ont été installés et ont prêté serment. Une obligation constitutionnelle qui leur est faite, avant leur entrée officielle en fonction aux fins de jouer pleinement et convenablement le rôle qui leur est dévolu par l'article 114 de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990.
« La Cour Constitutionnelle est la plus haute juridiction de l'État en matière constitutionnelle. Elle est juge de la constitutionalité de la loi et elle garantit les droits fondamentaux de la personne humaine et les libertés publiques. Elle est l'organe régulateur du fonctionnement des institutions et de l'activité des pouvoirs publics ». C'est dire que depuis le mercredi 6 juin 2018, nos 7 juges ont davantage conscience de la lourde et délicate mission que vient de leur confier tout le peuple béninois, à travers cette disposition ou cet article de sa constitution actuellement en vigueur. Car faut-il rappeler que, c'est pour éviter les dérives dictatoriales, les abus de pouvoir, la confiscation du pouvoir, les privations de liberté sous leurs formes qui avilissent, oppriment et arrachent à l'Homme sa dignité, que bien des dispositions ont été prises en ce sens. Et un pan du préambule de la loi fondamentale du Bénin ne les rappellent que si bien : « Affirmons solennellement notre détermination par la présente Constitution, de créer un État de droit et de démocratie pluraliste dans lequel les droits fondamentaux de l'Homme, les libertés publiques, la dignité de la personne humaine et la justice sont garantis, protégés et promus comme la condition nécessaire au développement véritable et harmonieux de chaque Béninois tant dans sa dimension temporelle, culturelle que spirituelle […..] ». Ce sont là des passages très édifiants de la Constitution que doivent avoir à l'esprit les membres de la Cour Constitutionnelle, toutes les fois qu'ils sont appelés à se prononcer sur des faits de violation des textes et lois de la République, des décisions et des initiatives qui ne cadrent pas avec les principes sacro saints du processus démocratique encours dans notre pays depuis février 1990. C'est conscients des avatars et des péripéties enregistrés au lendemain de notre indépendance en 1960, sur le plan de la gestion du pouvoir d'État ; et davantage aggravés par la confiscation du pouvoir, des privations des libertés, sans oublier la concentration du pouvoir d'État dans les mains d'une poignée d'individus qui décidaient de tout, en lieu et place du peuple souverain, que les constitutionnalistes ont balisé le terrain et mis des garde-fous. Mais la question qu'il convient de se poser, c'est celle-là de savoir si nonobstant tout cela, tous nos gouvernants et dirigeants, depuis1990 à nos jours, font de la stricte observance des dispositions de la Constitution, du respect et de la mise en application des décisions de la Cour Constitutionnelle une réelle et sincère préoccupation. À ce sujet, il ne faut point se voiler la face. La plupart ne s'appuient que sur les dispositions de cette loi fondamentale pour se tirer d'affaire quand ça les arrange, pour fouler aux pieds celles qui les empêchent d'opérer des passages en force dans la République, afin d'imposer leur volonté au peuple. Espérons qu'avec cette Cour constitutionnelle, 6e mandature, les Béninois et les Béninoises aient une bonne perception de l'institution qu'à tort ou à raison certains avancent qu'elle est « aux ordres », qu'elle est « godillot », qu'elle est « partiale et monocolore ». Aux membres actuels de démontrer par leurs décisions qu'ils sont de véritables juges et garants du respect de notre Constitution, en ne se laissant influencés par qui que ce soient et quels que soient leurs pouvoirs et puissances au sein de la République.
« Ce n'est pas une légère tâche à assumer… Je leur souhaite de réussir » ; « À présent qu'ils sont installés, il faut qu'ils affichent un devoir d'indépendance et d'ingratitude nécessairement », ont déclaré respectivement Élisabeth Pognon, la présidente de la 1ère mandature et maître Robert Dossou, le président de la 4e mandature pendant que le secrétaire Général, Sylvain Nouwatin, l'un des 7 juges actuels parle de confiance : « Le peuple nous a fait confiance, il faut la mériter. » Un peuple qui attend donc des décisions justes à travers lesquelles les juges mettront en évidence leur impartialité et leur véritable indépendance, pour que vive l'État de droit et de démocratie pluraliste. https://croixdubenin.com/articles/editoriaux/752-devoir-d-ingratitude-et-d-independance
Abbé Crépin M. Acapovi, Directeur de publication de l'Hebdomadaire catholique La Croix du Bénin
Les occupants des alentours du Ceg de Dantokpa sont appelés à vider les lieux dans les plus brefs délais. C'est l'information que le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Kakpo, accompagné du préfet du Littoral, Modeste Toboula, a apporté cette semaine aux commerçants, lors d'une visite sur les lieux. Pour le ministre, le marché que ces commerçants ont créé autour de l'établissement ne permet pas aux apprenants de recevoir le savoir dans les conditions idoines. L'autorité préfectorale, lors de cette visite a mis en demeure les occupants qui s'opposeraient à cette décision du ministre. « Ils seront purement et simplement dégagés des lieux par la force publique », a lancé Modeste Toboula.
F. A. A.
Braqueurs et cybercriminels interpellés, ordinateurs portatifs, téléphones portables, armes, munitions, faux billets de banque, des faux médicaments et autres objets saisis. C'est le bilan des dernières opérations qui a été présenté lors d'un point de presse, ce jeudi 07 juin 2018, à la direction générale de la police républicaine à Cotonou.
Pascal Odeloui, secrétaire général, porte-parole de la police républicaine, a fait le point d'un braquage qui a échoué à Sèto dans le département de Zou, le 31 mai dernier. « Des hors-la-loi au nombre de trois, à bord de deux véhicules et armés de fusils de fabrication artisanale ont été maîtrisés par la patrouille de la zone », a-t-il expliqué.
Dans le département de la Donga, à Kika, cinq malfrats en opération, armés d'AKM ont été maîtrisés et mis hors d'état de nuire.
Le directeur de la police républicaine de l'Atlantique, Jean-Claude Kuika a affirmé que dans son département certaines unités ont démantelé un réseau de fabricant de faux billets de banque. Selon les informations, une somme 785 000 FCFA a été emportée par huit faussaires qui font croire aux victimes par des fausses manœuvres qu'ils possèdent un escargot qui a le pouvoir de multiplier les billets de banque. Toujours dans ce département, un réseau d'escrocs a été démantelé par la police à Allada. Il s'agit des individus qui prétendent être envoyés par le chef de l'Etat pour des avis de recrutement. Ils ont enregistré 920 dossiers et perçu 6.000 FCFA par dossier.
M. Gaudens Sègbo, directeur de la police républicaine de l'Ouémé a signalé l'interpellation de 25 cybercriminels, ainsi que la saisie de 25 portables Androïd, 24 ordinateurs portatifs utilisés à des fins d'escroquerie et 850 kg environ de faux médicaments.
Dans la commune d'Abomey-Calavi, un charlatan dit "Hounnon", a été arrêté par la police à Hêvié. Il a failli tuer un de ses clients qui était venu solliciter son aide pour la bonne marche de son commerce.
Le porte-parole de la police républicaine exhorte la population à coopérer davantage avec les unités de base des forces de sécurité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Candidat pour accueillir une Académie Francophone du Tennis, le Bénin à travers son Ministre du Tourisme de la Culture et des sports, et le President de sa Fédération de Tennis a dévoilé son ambition au Forum de la Francophonie du Tennis réuni à Paris le 6 juin dernier.
"Ensemble, Osons l'avenir du tennis sur terre battue" tel est le projet proposé par la Fédération Beninoise de Tennis (FBT) sous le haut patronage de la Présidence de la République. L'ambition du Benin est de proposer aux pays francophones, de façon solidaire et responsable, l'invention et le partage du tennis sur terre battue en Afrique. L'objectif visé est de contribuer au renforcement et à la pérennité du plus grand tournois sur terre battue, le prestigieux Roland Garros.
Le Benin prétend pouvoir être le catalyseur d'un levier de développement partenarial équitable sur un continent riche de ressources et talents, puissance économique et démographique qui marquera le 21eme siècle.
Le Président de la FBT affirme que "Promouvoir un sport pas encore populaire, mais qui peut faire naître et émerger ses champions, est un acte politique fort au sens noble de l'intérêt commun, pour porter le présent et dessiner l'avenir"
Jean Claude Talon est convaincu que le partage des expériences, des savoirs et talents des fédérations francophones expérimentées justifie la promotion et le développement d'une école francophone marquée par l'originalité du jeu sur terre battue. Il a ainsi imaginé un projet innovant et global, s'inscrivant dans l'intérêt de toutes les fédérations de tennis d'Afrique (francophones ou non), bâti sur l'excellence de toutes ses composantes : sportives, éducatives, sociales, économiques, environnementales et architecturales.
La localisation d'un tel projet au coeur du large mouvement de développement qu'est le PAG prend sens sur la route des pêches au Bénin.
L'académie sera ouverte aux jeunes champions des 27 pays francophones, sur des cycles de 9 mois pour les 12-18 ans, et sur des stages de 15 jours pendant les vacances scolaires pour les 6-11 ans.
Elle formera des tenniswomen et tennismen du continent de haut niveau, spécialistes de la terre battue, et surtout des femmes et des hommes autonomes, citoyens de demain. Elle proposera également des formations diplômantes d'entraîneurs et des formations d'arbitres.
L'académie sera aménagée autour de 20 courts en terre battue dont un central, des salles de cours, 50 chambres individuelles, des parcours sportifs, des espaces "practice", une piscine, une salle de fitness, une salle de soins, un restaurant, un self, une boutique, un club house....
Au total, Oswald Homeky et Jean-Claude Talon ont défendu un projet sur un modèle économique structuré, qui capitalise tous les acquis et enjeux en matière d'environnement et de développement durable, qui remplira sa mission sportive et éducative sur la durée parce qu'elle s'inscrit dans un modèle économique viable, financé et pérenne. Ce projet se positionne comme une illustration de la capacité et du talent du continent à bâtir son avenir sous des formes singulières, originales et référentes.
Giscard AMOUSSOU
La délégation béninoise trè en images
Jean Claude Talon, Tarak Chétif Président de la Confédération Africaine de Tennis et Silvere Henri Vissé Journaliste et modérateur
Eric Adja Représentant Régional de l'OIF à Lomé, jean Claude Talon Président de la Fédération Béninoise de Tennis, Oswald Homecky Ministre des Sports et de la Culture , Jean Marc Adjovi Boco Directeur du Centre Diambars au Sénégal et Audrey De La Croix déléguée aux sports de l'OIF