Le président du Parti du renouveau démocratique (Prd), Me Adrien Houngbédji, va procéder au lancement officiel de la formation des jeunes militants du Prd des cinq arrondissements de la ville de Porto-Novo, ce Dimanche 03 Juin 2018.
L'objectif de cette formation est de donner aux jeunes du parti, l'esprit de militantisme et la culture politique pour une participation effective à la vie politique. Il s'agira d'expliquer aux jeunes, l'historique du Prd, ses idéaux et sa vision. Au cours de la formation, le président du parti sera présenté aux jeunes à travers son engagement, sa culture démocratique et son respect pour la chose politique.
Le PRD, seule formation politique du Bénin depuis l'avènement du Renouveau démocratique en 1990, avec son organisation, sa structuration et surtout, le respect des statuts, la tenue régulière des rencontres statutaires, sera exposé de long en large aux jeunes.
De sources proches du parti, cette formation va se dérouler en panels. Le premier sera axé sur l'historique, la vision et l'hymne du parti et sera suivi de débats. Il permettra aux participants de s'approprier les idéaux du Prd. Il sera animé par Dr Falilou Akadiri, Secrétaire Général du Prd et Coordonnateur des activités du parti, conjointement avec les Vice-Présidents Alfred Djidossi et Akim Radji. Le second portera sur le militantisme, l'engagement en politique et la nécessité pour les jeunes d'entrer en politique. Il sera animé par Gratien Ahouanmènou, Vice-Président du Prd et chargé de la formation des militants et des questions électorales. Le troisième panel portera sur le renouvellement des structures verticales du parti, à savoir les cellules, les sections et sous sections. Il sera animé par Emmanuel Zossou, maire de la ville de Porto-Novo, et Eméric Joël Allagbé, tous Vice-Présidents du parti.
Cette formation est ouvert aux jeunes au regard de leur désintéressement à la politique. Les ‘'moins jeunes'', les responsables et les cadres de partis politiques qui désirent compter plus de jeunes dans leurs rangs, peuvent aussi y prendre part.
F. A. A.
Élu par 12 voix sur 12 votants, Mathurin TOMTOKOUN est depuis vendredi 1 juin le nouveau maire de la commune de Ouaké. Dans une déclaration lue juste après son élection, l'ancien conseiller FCBE a annoncé son ralliement à l'Alliance ABT du Ministre d'État Abdoulaye BIO TCHANÉ et a appelé tous les fils et filles de la commune de Ouaké à soutenir les actions du Chef de l'État. Lire l'intégralité de la déclaration du maire TOMTOKOUM Mathurin. (Lire son discours)
Honorables Conseillers Communaux et Locaux,
Population de la Commune de Ouaké,
Je voudrais en ce grand jour rendre grâce au seigneur pour ses œuvres.
Je voudrais remercier et rendre un vibrant hommage aux conseillers communaux qui ont placé leur confiance une fois encore à l'arrondissement de Badjoudè en me choisissant pour conduire la destinée de notre chère et belle commune OUAKE. Je ne vous décevrez point.
En ce jour 1er juin 2018, jour de la célébration de la journée de l'arbre, je me joins aux vaillants combattants de la liberté, de la justice et du bien-être pour planter un arbre, celui du plus géant de la savane : Il s'agit du baobab qu'a su bien planté mon grand frère bien aimé Abdoulaye BIO TCHANE, Ministre d'Etat Chargé du Plan et du Développement, leader charismatique de l'Alliance Pour un Bénin Triomphant (ABT). Ainsi, à compter de ce jour, 1er juin 2018, je voudrais dire à chacun et à tous que j'épouse entièrement et sans réserve les idéaux de l'Alliance ABT et de son leader.
Tout particulièrement, j'adresse mes sincères remerciements au Président de la République, Chef de l'Etat, Chef du Gouvernement son Excellence Patrice Guillaume Athanase TALON ainsi que tous les membres de son gouvernement pour la lutte engagée contre la corruption et les réformes courageuses engagées mais aussi et surtout pour le Programme d'Action du Gouvernement (PAG) dont la mise en œuvre permettra un mieux-être de tout un peuple. La commune de OUAKE y trouvera son compte à travers :
Le bitumage de la route Pénéssoulou-Alédjo-Sèmèrè
La construction du marché international de Kassoua
La réalisation des ouvrages d'eau potable dans toutes les localités
L'électrification des villages dont les premiers travaux ont démarré à Madjatom dans l'arrondissement de Tchalinga
Face à ces enjeux de développement, j'invite toutes les forces vives de la commune de OUAKE à nous accompagner par vos conseils et prières et à soutenir le régime de la rupture à travers notre frère, fils, père Ministre d'Etat Abdoulaye BIO TCHANE dont les valeurs morales et intellectuelles ont dépassé les seules limites du Bénin.
Vive la commune de OUAKE,
Vive la République du Bénin,
Je vous remercie.
Les populations de la commune de Houéyogbé ont constaté dans la nuit de vendredi à samedi quelques secousses sismiques. L'information n'est pas encore confirmée de sources officielles.
Les populations de Doutou dans la commune de Houéyogbé ont vécu un phénomène comparable à un tremblement de terre. Des secousses ont été ressenties dans la nuit de vendredi 1er à ce samedi 2 juin 2018, peu après 00 heure.
Les populations ont été réveillées par des bruits inhabituels dans le sol qui ont duré quelques secondes. Selon les témoignages, il y a eu des maisons agitées et des bruits inhabituels sur les toitures des habitations. Des fissures remarquables par endroits ont été observées au sol.
Ce phénomène qui ne s'est jamais produit dans la localité est interprété diversement. Le Chef de l'arrondissement de Doutou, Pascal Tavi, a confié à la presse qu'il y a eu des secousses dans la nuit. « La terre a effectivement tremblé à Doutou cette nuit. Je l'ai moi-même ressenti depuis ma maison. Les secousses ont duré quelques secondes, sinon quelques petites minutes. Il sonnait environs 00h05 minutes », a-t-il précisé.
Pour le moment, le chef d'arrondissement assure ne pas être informé d'un quelconque dégât. Il n'y a pas de panique et déjà ce samedi matin, la population vaque normalement à ses occupations, assure l'autorité locale.
Pour l'instant, on ne peut confirmer s'il s'agit d'un véritable tremblement de terre ou non. Il faut attendre la confirmation du phénomène par les spécialistes. Selon les spécialistes, le Bénin est en équilibre isostatique.
Un phénomène identique a lieu en 2015 à Cotonou et ses environs. Les populations ont reçu le même choc qu'à Doutou. Mais le calme est revenu après que les spécialistes ont expliqué que cela est dû une faille qui a bougé dans la terre. Le professeur Placide Clédjo avait déjà prédit, suivant les résultats des analyses, que ce phénomène pourrait survenir en 2018 ou 2021. Suivant le rythme de triennal, il s'était déjà produit en l'an 2000, 2003, 2006, 2009 et 2015.
Giscard AMOUSSOU
Plus d'une cinquantaine de morts, des blessés et de nombreux dégâts matériels. C'est le bilan du drame qui vient de se produire au grand marché de Lomé, dans la capitale togolaise. L'immeuble de six étages, situé non loin de l'Institut Goethe, s'est effondré vendredi soir, causant de nombreux dégâts et des pertes en vies humaines au marché Assiganmè. Selon des témoins, plus d'une cinquantaine de morts a été dénombrée. Les blessés se comptent par dizaines. Pour le moment, il est difficile d'évaluer les pertes subies par les commerçants du marché. Elles pourraient être estimées à des centaines de millions de francs CFA.
Des recherches sont en cours pour identifier les Béninois parmi les victimes de ce drame qui vient d'endeuiller le Togo.
Les causes de la catastrophe ne sont pas encore élucidées.
Le marché Assiganmè a été victime, il y a quelques mois, d'un incendie qui a nécessité la reconstruction des bâtiments.
D. M.
Le siège de l'Organisation Internationale Direct Aid Bénin a servi de cadre à la distribution de milliers de vivres et autres apports au profit des populations vulnérables à faibles revenus de Cotonou. C'était ce jeudi 31 mai 2018 en signe de partage et de solidarité en ce moment où la communauté musulmane est en période de jeûne.
Ayant pour objectif de venir au secours des populations à faibles revenus à Pobè, Parakou, Djougou, Bassila et Kandi, cette œuvre de Direct Aid, répond à son engagement de lutter en permanence contre l'ignorance, la pauvreté et la maladie, en toutes circonstances et partout au Bénin. Le Représentant résident de Direct Aid, Hamid El Absodi, dira que « ça ne coûte rien mais vous, vous êtes plus chers pour nous ». Pour lui, ce que revêt les hommes et les femmes pour l'organisation est tellement précieux, que par ses actions humanitaires et sociales, l'organisation entend œuvrer pour un mieux-être social de chacun. Ceci dans le but d'impacter les localités pauvres et graver la culture de l'amour et d'entraide au sein de la population. Le kits constitués de 5 litres d'huile, de 5 kilos de riz, de pâtes alimentaires, de sardines, de tomates en boîte, de lait et du sel, offert aux pauvres pour alléger leur souffrance.
Une action que la Directrice des Affaires sociales et des Personnes Handicapées, Léa Honfo Akpovo, a reconnu à juste titre. La représentante de la ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, pense qu'« il est toujours louable de voir au-delà des efforts du gouvernement, des groupes d'individus à travers des ONG tel que Direct Aid qui donne à l'homme la chance de préserver son honneur et sa dignité ». Les actions menées par Direct Aid dans les domaines de la santé, de l'éducation, du social, des micro-projets et de la formation sont, dira-t-elle, capitales pour la survie de l'humanité. Le représentant du ministre de l'intérieur, Alim Maoude, confie qu'il urge de soutenir les personnes démunies et accompagner le gouvernement dans ses actions. Il n'a pas manqué de souligner l'affection du gouvernement pour Direct Aid qui l'accompagne dans le développement social des populations. « Nous sommes contentes de l'attention que Direct Aid Bénin nous accorde chaque année en nous gratifiant de ces kits de vivres. Notre reconnaissance n'a pas de limite, car cela va nous soulager durant cette période difficile », a déclaré une bénéficiaire.
La cérémonie s'est déroulée en présence de l'Attaché administratif de l'Ambassade du Koweït au Bénin, Khaled Elsemak et du Chargé d'Affaires de l'Ambassade de Libye au Bénin, qui, tous ont exprimé leur joie de pouvoir partager ce moment de fraternité avec les personnes les plus nécessiteuses de Cotonou et environs.
Direct Aid reste une organisation importante pour ses actions humanitaires au Bénin et dans le monde.
G. A.
Yayi sortit enfin et le cortège put s'ébranler en direction de Ségbana. Le soleil semblait s'être levé plus tôt que d'ordinaire et ses rayons argentés perçaient vaillamment l'épais cordon de poussière que devenait la piste carrossable avec notre passage. L'état de la voie était exécrable et nous sentions les complaintes des suspensions de notre véhicule. Nous avions veillé à n'être que deux dedans, malgré maintes plaidoiries pour que nous embarquions des intrus. Ils nous auraient rendu le trajet pénible, en nous empêchant de causer librement.
La conduite sur une piste pareille nécessitant beaucoup de concentration de la part du chauffeur, je ne causai pas beaucoup avec Macaire. Cela faisait bien neuf jours qu'il était au volant. Je profitai alors du calme dans la voiture pour me plonger dans une méditation à propos de ce peuple, les Baribas ou _"Baatumbus"_, dont on situait les origines au Nigéria, et qui avait atteint un niveau d'organisation sociale aussi évolué que complexe.
Parmi les locuteurs de la même langue, il fallait en effet distinguer les princes, ceux de la classe dirigeante encore appelés les _"wassangari"_, les Baribas ordinaires et les Baribas dits de souche inférieure, les _"gandos"_, dont les aïeuls seraient des bouviers peulhs engagés pour l'entretien du cheptel bovin des princes et qui, au fil des siècles, auraient assimilé les us et coutumes de leurs maîtres.
Je repensai à la facilité avec laquelle Yayi s'était fait accepter et adopter par ce peuple pourtant si fier et si tatillon sur ses éléments identitaires. Je ne crois pas, contrairement à beaucoup d'analystes, que cette adoption facile soit liée aux plaisanteries de cour qui ont toujours lié les Baribas et les Nagots. Il se fait que _"Yayi Boni"_ est composé de deux noms très familiers et très répandus dans les contrées baribas où _"Boni"_ par exemple, désigne le quatrième fils.
Du nagot au baatonu, il n'y avait que l'accent qui varie dans le prononcé du nom _"Yayi Boni"_ qui, finalement, passe très bien auprès du bas peuple bariba.
L'opération eût été nettement moins souple si notre candidat se nommait autrement. C'était là, à mon avis, une programmation qui ne pouvait relever que du destin.
Comme je le disais dans un épisode précédent, je ne suis pas locuteur baatonou. J'aurais pourtant pu parler couramment cette langue si, en plus des documents d'alphabétisation que je passais récupérer gratuitement au centre d'alphabétisation de Parakou, encore appelé _"Baatonnou kéou", le chaudron de mon quartier _"Yéboubéri"_ m'avait offert un bain linguistique adéquat. Mais, la langue dominante dans mon quartier, c'était le dendi, même si l'essentiel des populations autochtones est de souche bariba. J'ai eu cependant d'excellents copains baribas tout au long de mon parcours académique, et le trait commun que je retrouve entre eux est la fierté, et surtout le courage.
L'un de ces amis que j'eus en classe de sixième et dont la personnalité ne démentait pas ces deux caractères s'appelait Damagui. C'était un passionné de cinéma. Et déjà à cet âge, profitant d'une surveillance plus relâchée de ses parents, il passait toutes ses soirées dans la salle de cinéma de la ville où se diffusaient en semaine des films karaté. Puis, le lendemain, Damagui mettait un point d'honneur à me faire vivre le film de la veille avec force onomatopées. Sa passion de ces comptes-rendus était telle qu'il montait rarement sur sa bicyclette _"Peugeot"_ flambant neuve qui l'aurait naturellement isolé de son fidèle auditeur que j'étais sur le chemin du retour du collège. Il préférait donc traîner le vélo jusqu'à son domicile, de façon à pouvoir garder le contact avec son auditoire.
Puis, les onomatopées s'enchaînaient, les unes plus sèches et plus bruyantes que les autres. Damagui eût sans doute pu m'apprendre sa langue, le baatonnou, s'il ne passait pas tout son temps à me raconter le dernier exploit de Bruce Lee ou de Jacky Chan. Cette amitié, bien qu'éphémère, me marqua beaucoup. Je fis, quelques années plus tard, en classe de Troisième, plusieurs sorties vers des hameaux baribas de la périphérie de Parakou et je pus, à ces occasions, toucher du doigt la notion de l'hospitalité, mais aussi celle du code de l'honneur chez ce peuple qui a pour tradition de toujours garder une portion d'igname pilée au fond du mortier, pour un éventuel visiteur. Ce peuple pour qui une femme parturiente se couvre d'infamie en poussant des cris de douleur.
Il y a tant et tant de choses à savoir encore sur la culture baatumbu. Mais, pour le moment, c'était l'état de la route de Ségbana qui transformait le voyage en un véritable calvaire pour nos véhicules. Le sol, de plus en plus poudreux, ralentissait l'avancée du cortège. Un véhicule se mit à patiner, bloquant tous les véhicules qui le suivaient, coupant de fait, en deux, le cortège. Le véhicule de tête, alerté, finit par s'arrêter. Un chauffeur plus expérimenté se mit au volant de la voiture immobilisée par ce sol poudreux. Il fit une manœuvre si brusque que le véhicule, en s'élançant, souleva une poussière si épaisse que nous nous précipitâmes dans nos véhicules respectifs, pour protéger nos voies respiratoires.
Puis, le cortège se remit en route. Les hameaux étaient si rares sur le trajet que nous semblions parfois rouler sur une planète sans repère. Ségbana, c'était vraiment le Bénin. Nous finîmes par l'atteindre aux environs de onze heures. Ma surprise fut grande d'y trouver une école et des bâtiments administratifs. C'était la première fois que je m'y rendais. Dans le cortège électoral du Général Mathieu Kérékou en 2001, nous avions annulé cette étape, en nous arrêtant à Kalalé, en provenance de Nikki. Cette fois-ci, nous prenions le tronçon dans le sens opposé. Donc au lieu de Nikki-Kalalé-Ségbana-Kandi que le vieux caméléon avait arrêté à l'étape de Kalalé, le cortège du candidat Yayi roulait plutôt dans le sens inverse : Kandi-Ségbana-Kalalé-Nikki. Et ce sens me paraissait plus pratique.
Ségbana, rendue tristement célèbre par cette réputation de goulag tropical que lui donna le régime du Parti de la révolution populaire du Bénin, Prpb, dans sa forme répressive, n'en reflétait pourtant rien. L'agglomération avait beau avoir abrité le centre de détention politique le plus strict, lui donnant une connotation de prison géante dans mon esprit, cela ne se sentait aucunement. Le meeting fut sobre et bref. La population, essentiellement bariba et peulhe, semblait ne connaître qu'un seul candidat : le nôtre. Quelques-unes de nos affichettes sont perceptibles sur des murs et des arbres. Certains crurent utile de remettre au goût du jour des tee-shirts à l'effigie du Général Mathieu Kérékou. Ils ont peut-être raison.
Après tout, ils n'attendent pas grand-chose de ces alternances au sommet de l'État. Leur agglomération dépend presque exclusivement du Nigéria voisin dont ils ont d'ailleurs adopté la monnaie, pour toutes leurs transactions.
Ils voteront Yayi Boni, comme ils ont déjà plusieurs fois voté Kérékou, sans rien exiger ni rien espérer. Ils voteront surtout parce que c'est le choix de leur frère, Bani Samari.
Le cortège s'ébranla à nouveau. Direction sud-est. Destination Kalalé. Nous roulâmes presque infiniment sur cette piste défoncée qui serpentait à travers la savane arborescente et herbacée, soulevant une longue traînée de poussière rouge ocre. De temps en temps, nous rencontrions un paysan qui, prudemment, descendait de son vélo qu'il trainait dans la brousse en nous faisant de grands signes enthousiastes, avant de se dissoudre dans la grande nuée de poussière que nous laissions derrière nous. Le soleil était maintenant au zénith et la climatisation de notre voiture fut poussée à plein régime.
De temps en temps, la vitesse du cortège était perturbée par l'état de la voie. Le cortège ralentissait alors, trouvait le meilleur moyen de négocier la crevasse, puis se relançait aussitôt. Bientôt, des troncs d'arbres disposés perpendiculairement sur la piste annoncèrent Kalalé. Les populations, qui patientaient depuis la veille, avaient trouvé ce moyen pour s'assurer de notre arrêt. Le cortège s'arrêta, puis, suivant l'itinéraire que nous indiquait un groupe de jeunes gens surexcités et exhibant des affichettes à l'effigie de Yayi, nous nous retrouvâmes sur l'espace aménagé pour le meeting et qui grouillait de monde, malgré le soleil accablant.
Nous étions toujours dans l'espace géographique bariba-peulh, et les réflexes identitaires ne variaient pas. Une sonorisation hésitante crachait l'hymne fétiche composé en baatonnou par l'artiste Bourousman et qui tournait dans mon esprit chaque fois que je n'avais pas un sujet de méditation.
Je restai dans la voiture que nous laissâmes en marche, pour échapper à la chaleur cuisante qui sévissait dehors. Nous n'attendîmes pas longtemps, et le cortège reprit la route vers Nikki que nous atteignîmes un peu après treize heures. Adam Boni Tessi, le maire, vint nous accueillir à l'entrée de la ville. Il était accompagné de quelques notables de la ville. Il se mit devant notre cortège et nous conduisit dans une résidence calme, toujours à l'entrée de la ville.
Un déjeuner était prévu. Ouf, je sentais justement un creux dans l'estomac. Les véhicules garèrent pêle-mêle devant la résidence et nous nous installâmes tous dans le séjour, à l'exception des chauffeurs et des hommes en arme. Pendant que le service d'igname pilée et de riz au gras démarrait, je sortis pour humer un bol d'air, le temps que les serveuses ne soient à mon niveau.
Dehors, je retrouvai encore le groupe qui, le matin, se plaignait du positionnement du véhicule des pasteurs, en pleine ébullition. Ils discutaient vivement avec le pasteur Alokpo et le débat gagnait en nervosité. Charles Toko était furieux. Il menaça d'aller discuter de vive voix avec le candidat Yayi des difficultés que créaient les pasteurs au service de sécurité. Je savais qu'il n'allait pas le faire. Et il ne le fit pas. Quant à moi, je retournai à la table, en gardant pour moi mon opinion sur le sujet.
À la fin du repas, Adam Boni Tessi disparut du séjour avec Yayi, puis les deux revinrent quelques minutes plus tard, vêtus d'un même habit traditionnel bariba superbement brodé. La salle se répandit en compliments. Le top du départ pour le stade fut aussitôt donné. Dans un cafouillage devenu habituel, le cortège se redéploya. Nikki nous attendait depuis la veille, nous souffla-t-on.
(✋À demain)
*Tibo*
(Par Roger Gbégnonvi)
Selon Aimé Césaire, sur ‘‘le plus petit canton de l'univers'', chacun doit travailler à rendre le monde meilleur. Cela suppose que chacun se soit d'abord efforcé de détecter les crevasses à combler, les tares à corriger, pour se mettre ensuite au travail d'amélioration.
Ici et maintenant, sur notre petit canton de l'univers, notre fascination pour la mort, la mort des autres, constitue l'une de nos tares sociétales à gommer si nous voulons avancer. Dans les années 1950, à Abomey, Ouidah et Porto-Novo, villes témoins, nous enterrions nos morts trois jours au plus tard après l'ultime soupir, pour ne pas devoir tourner le dos à leur cadavre, à la recherche d'un air un peu plus respirable. Entretemps, le Blanc nous a donné l'hiver dans un local appelé morgue, et nous avons sombré dans un progrès qui a révélé au grand jour notre fascination inavouée pour la mort des nôtres. Désormais, dès que le parent a rendu l'âme, et s'il n'est pas musulman, nous l'enfermons dans le local. Nous l'en sortirons quand nous aurons tout apprêté pour que les réjouissances, sur quatre jours, soient fastueuses. Et tout le temps pendant lequel nous préparons la fête, le macchabée, sauf coupure d'électricité, goûte aux délices de l'hiver dans un tiroir-caisse.
Avril 2018. Dans l'une des villes ci-dessus. Une ruelle. D'un côté, une rangée de maisons d'habitation. De l'autre, une brousse hirsute. Pendant deux semaines, le dos luisant au soleil, des ouvriers font disparaître la brousse sur environ 50 m². Place aplanie. Nettoyée. Et les naïfs s'attendent à ce que la suite soit des camions de sable de mer annonçant l'édification d'un bel immeuble perpendiculaire à la belle église des Assemblées de Dieu, de l'autre côté de la rue pavée. Oh que non ! Un lundi, les 50 m² ont été recouverts de gazon synthétique sur lequel on dressa une tente vaste, dûment climatisée, entourée de projecteurs alimentés par un puissant générateur. On recouvrit de toile blanche les murs d'en face pour que leur laideur n'entache pas le relooké du secteur. Les 4 X 4 qui déboulèrent dès le jeudi suivant n'ont pas été achetées d'occasion, leur luisance témoignait qu'elles étaient de première main. Ce branlebas parce que les siens allaient inhumer un octogénaire venu d'Espagne mourir d'urgence chez lui, car ‘‘ce qui part de la maison doit y revenir''. Rapatrié par avion entre la vie et la mort, il mourut. On expédia son cadavre à Cotonou, où il séjourna cinq mois dans une morgue de luxe, le temps qu'on mette les petits plats dans les grands. De Cotonou à la maison familiale, le mort voyagea à bord d'une Rolls-Royce blanche. En attendant de l'enterrer le samedi, on l'offrit au regard de tous pendant vingt-quatre heures dans une cage-frigidaire transparente, fleurie et illuminée, au milieu des clairons et des cymbales d'un orchestre de jazz venu tout exprès. Imaginant l'ambiance à l'intérieur de la tente, un septuagénaire déconnecté sombra dans Salammbô de Gustave Flaubert : ‘‘Ils mangeaient et buvaient en toute liberté… des oiseaux à la sauce verte…, toutes les espèces de coquillage,… et des escargots au cumin.'' En hors-d'œuvre. Ameutés par les décibels de la féerie, les enfants du quartier accoururent et sombrèrent dans le rêve. Bouche ouverte, cache-sexe en lambeaux, ventres gonflés par le kwashiorkor, ils se voyaient volontiers dans la cage. Ils s'y sont vus. Au ciel avant que de mourir. Ils étaient heureux. Mais les plus heureux furent les enterreurs, fiers d'avoir ébloui leurs hôtes ravis, dont certains se jurèrent, en repartant le dimanche, de relever le défi à la mort des leurs encore en vie.
Fascinés par la mort, nous allons dans le décor. Nous extraire donc maintenant de cette industrie insensée. Prendre notre part au progrès de l'homme. De peur que les touristes du monde en marche ne viennent demain s'offrir en spectacle les restes zombis d'un peuple qui aura sombré dans l'histoire pour avoir choyé la mort au détriment de la vie.
Le lundi 4 juin 2018, les députés seront en plénière pour se pencher sur plusieurs dossiers d'intérêt national.
l'Assemblée va statuer sur plusieurs dossiers. Au nombre de ceux-ci, il y a l'examen du Projet de loi portant autorisation de l'accord de prêt signé entre la République du Bénin et le Fonds Africain de Développement (FAD), dans le cadre du financement partiel du projet de restructuration et d'extension du système de Répartition et de Redistribution (PRESRED) de la Société Béninoise d'Energie Électrique (SBEE). Aussi, les députés vont-ils poursuivre l'examen du projet de loi portant Code Pénal en République du Bénin. Ce nouveau code pénal en étude permettra de corriger certaines dispositions de la loi qui ne facilite pas la tâche non seulement aux juges mais aussi pour les justiciables. La plénière se penchera également sur le dossier de poursuite de l'ancien Ministre François Alain Adihou. Après ce dossier, les députés vont examiné la proposition de résolution tendant à la création d'une commission parlementaire d'information, d'enquête et de contrôle sur la gestion des projets par l'Agence d'électrification Rurale et de Maîtrise. Enfin, il sera question pour les députés de se rabattre sur la pétition des populations pour la réhabilitation du quartier Gbewa, dans la loi 2013-05 du 27 mai 2013.
Le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, conduira en personne les travaux de la plénière de ce lundi.
G. A.
Présent à la 21ème session de l'UNESCO, le chef de l'Etat a plaidé ce 1er juin 2018 pour la restitution des biens culturels.
Le chef de l'État Patrice Talon se dit heureux de la tenue de cette conférence. " Le Bénin s'est engagé dans un important programme de développement du secteur de la culture et du tourisme pour augmenter son potentiel d'attractivité d'investissement, dans un secteur réputé porteur de développement socio-économique", a déclaré Patrice Talon devant l'auditoire. Il confirme son attachement au retour des biens culturels. Pour Patrice Talon, au-delà " des questions d'ordre politique, historique, sociologique ou philosophique, la restitution, la circulation et le partage des biens culturels sont désormais pour le Bénin un moyen de lutte contre la pauvreté, un facteur de création d'emplois et de richesses, un outil de développement socio-économique". Conscient de la suivie et la protection de ces biens, il affirme que " le Bénin a entrepris de construire trois musées dotés des moyens les plus modernes de conservation et d'exposition de biens culturels pour révéler au monde, dans un esprit nouveau, sa contribution et son rôle dans l'évolution de l'humanité". Une dynamique qui nécessite l'adhésion des pays impliqués. Selon le chef de l'État, il s'agit de ''réhabiliter et offrir au monde l'épopée de ses rois, de ses amazones, les vestiges du plus grand port de l'histoire de l'esclavage ainsi que la richesse des arts et des cultures de son patrimoine Vodoun". Il a montré combien ça lui tient à cœur le retour de ces bienss qui selon lui, ont une âme. M. Talon rappelle combien " les biens culturels sont une composante majeure de l'identité des peuples dont ils incarnent l'histoire". Il est important donc pour lui que "ces biens restent la propriété de ces peuples tout en continuant d'être accessibles à toute personne en quête de découvertes et de savoirs". La question de la circulation des biens culturels et patrimoines partagés est pour le chef de l'État, indissociable de celle de leur histoire originelle et surtout de la reconnaissance des vrais dépositaires de cette histoire. Tout en rappelant non seulement le consensus que traduit la résolution 3187 de l'Assemblée générale des Nations-Unies qui stipule que « la restitution constitue une juste réparation du préjudice historique » mais aussi, l'appel du secrétaire général de l'UNESCO, il y a 40 ans en faveur du retour des biens culturels à ceux qui les ont créés, Patrice Talon se dit confiant que la solution sera trouvée. Pour lui, " c'est aussi un moyen franc, sincère et efficace d'aide au développement".
Le Bénin honoré
Elu comme Vice-Président du nouveau bureau du Comité intergouvernemental pour la promotion du retour des biens culturels à leur pays d'origine ou de restitution en cas d'appropriation illégale, le Bénin vient d'être une fois de plus honoré. L'élection du Bénin à ce poste est une première depuis la dernière Conférence générale de novembre 2017. Ce comité intergouvernemental composé de 22 Etats membres de l'Unesco devra se charger de trouver les voies et moyens de faciliter les négociations bilatérales pour la restitution ou le retour de biens culturels aux pays d'origine. Il doit aussi promouvoir la coopération multilatérale et bilatérale dans l'optique de la restitution et du retour de biens culturels à leur pays d'origine. Au nombre des 22 Etats concernés il y a, l'Arabie Saoudite, l'Argentine, l'Arménie, l'Autriche, le Bénin, la Chine, l'Equateur, l'Egypte, le Guatemala, la Hongrie, l'Irak, l'Italie, le Japon, le Mali, le Mexique, le Pakistan, la République de Corée, la République populaire démocratique de Corée, la République-unie de Tanzanie, la Roumanie, la Turquie et la Zambie.
Giscard AMOUSSOU
Le préfet du département du Littoral, Modeste Toboula, accompagné des éléments de la police républicaine, a procédé ce Jeudi 31 Mai 2018, à la libération des espaces publics occupés par les populations à Akogbato et à Yèmicodji, dans le 12ème arrondissement. Du tronçon menant au Collège d'enseignement général de l'Entente au quartier Akogbato, tout a été nettoyé. La pelle mécanique de la préfecture n'a laissé aucune chance à la buvette et la cafétéria installées à non loin de la carrière de sable interdite d'activité dans le quartier. Selon certains témoins, plus de cent casiers de bière, des bouteilles de vin, de whisky, des boissons en canette, frigos, ordinateurs, matelas, des meubles et autres biens ont été dégagés sur le côté opposé de la voie. Les occupants n'ont pas eu le temps de ramasser leurs objets avant le démarrage de l'opération et l'immeuble abritant la buvette a été réduit en gravats.
Des camions ont été mobilisés pour le ramassage des gravats, au fur et à mesure que les espaces sont déguerpis, rendant ainsi les lieux propres. Plusieurs immeubles dont des maisons à étages ont été démolis des exutoires pour faciliter l'écoulement de l'eau.
Les victimes dans le désarroi disent n'avoir été averties avant le déguerpissement.
L'opération s'est encore poursuivie ce vendredi dans l'arrondissement.
F. A. A.
La compagnie Air Taxi Bénin a lancé officiellement ses vols réguliers Cotonou- Parakou ce jeudi 31 mai, à l'aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou. Cette cérémonie a connu la présence de plusieurs ministres, dont celui des Infrastructures et des Transports Cyr Koty.
Air Taxi Bénin assure dorénavant trois vols par semaine à savoir mercredi, vendredi et dimanche par le biais d'un avion Cessna Caravan de douze places. Le directeur général adjoint de la compagnie aérienne Air Taxi Bénin, Claude Haro, a affirmé que l'Afrique ne représente que 3 % du trafic du transport aérien dans le monde, parce que de nombreuses difficultés entravent son développement. En rappelant l'ambition du chef de l'Etat, celui de développer le tourisme et de désenclaver le Bénin, il promet ne pas décevoir les clients et invite les Béninois à avoir confiance en la compagnie.
Le directeur général d'Air Taxi Bénin, Charles Gagnon, a mentionné que la compagnie a été créée en 2013 et a obtenu son agrément en 2014. Il obtenu son permis d'exploitation en juin 2015. Charles Gagnon, a martelé qu'en 2017, Air Taxi Bénin a contribué à sortir le Bénin de la zone à risque. Il sollicite l'accompagnement des pouvoirs publics pour rendre les coûts des billets plus abordables.
Le ministre des Infrastructures et des Transports, Cyr Koty, a certifié que tout le projet a été suivi de près par le gouvernement ainsi que les normes de l'Organisation de l'aviation civile internationale.
Le Programme d'actions du gouvernement vise à tout mettre en œuvre afin que le développement de notre pays soit effectif, a-t-il déclaré. Les promoteurs de la compagnie doivent pouvoir satisfaire les besoins de la clientèle en œuvrant pour des services de qualité.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
9 boutiques de façade, 11 salons plus chambres à coucher et 4 toilettes, ce sont les nouveaux locaux que le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, va mettre bientôt à la disposition des victimes du drame de Louho à Porto-Novo.
Une délégation de l'équipe municipale composée du 2ème adjoint au maire, Dr François Ahlonsou, du Chef du 5ème arrondissement, Hyppolyte Akpata, du chef quartier de Louho et d'autres personnalités, a constaté avec satisfaction, le niveau d'exécution des travaux. La délégation a félicité le comité mis en place par le maire, Emmanuel Zossou, pour la conduite des travaux et présidé par le Ca du 5ème arrondissement, sous le regard bienveillant du chef de la collectivité Mito Migan.
Ce tour sur le chantier a révélé qu'en dehors de la clôture entièrement achevée avec 9 boutiques de façade, on peut y constater à l'intérieur de la collectivité sise à la place publique de Louho, 11 salons + chambres à coucher et 4 toilettes. Une visite du maire sur le terrain est annoncée pour mercredi prochain.
Ces travaux ont été réalisés grâce à l'intervention de président du Parti du renouveau démocratique (PRD), de l'honorable Ybatou Sani Glèlè alias "Melvina", de l'équipe municipale et autres personnalités. Ils ont été initiés après le drame de Louho où, l'essence de contrebande a causé d'importants dégâts matériels et occasionné une perte en vie humaine.
F. A. A.
Près de 2000 plants vont être mis en terre dans la commune de Bohicon, ce 1er juin 2018, consacré à la journée nationale de l'arbre. Ce lancement a été présidé par le maire Luc Atrokpo, et le responsable de la section communale des eaux et forêts, Mariatou Sounou à Todo, dans l'arrondissement de Sodohomè. C'était en présence des élus, des populations et du commissaire central Ferdinand Nonhouegnon.
« La journée nationale de l'arbre, c'est l'une des actions positives de la révolution (du 26 octobre 1972, ndlr). L'arbre, c'est la vie. C'est nous tous qui jouissons des merveilles de l'arbre », a affirmé le maire Luc Atrokpo. A Tado, 1250 plants ont été mis en terre.
Il est prévu de mettre en terre dans la journée d'aujourd'hui 2000 plants dans la commune de Bohicon. « Une chose est de planter des arbres, mais une autre est de les entretenir. Je nous demande alors de les entretenir afin qu'ils grandissent pour notre bonheur », a conseillé le maire. Il a invité les populations à jouer leur partition pour que cet objectif soit atteint. M. Atrokpo a également demandé aux élus locaux de marquer aussi ladite journée dans les 10 arrondissements et les 66 quartiers de Bohicon en plantant des arbres.
La responsable de la section communale des eaux et forêts de Bohicon, Mariatou Sounon, a raconté l'histoire de cette journée nationale instaurée depuis les années 80. Elle a aussi relevé l'importance de l'arbre dans la vie de l'homme. « L'arbre, c'est l'économie verte », a-t-elle déclaré.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)
Dans la matinée de ce vendredi 1er Juin 2018, un jeune homme et une jeune fille ont été renversés par un véhicule à Ouidah, sur la route inter-Etat Cotonou-Lomé. Sur place, le motocycliste a rendu l'âme tandis que la jeune fille est dans un état comateux. Le chauffeur du véhicule après l'accident a pris la fuite.
F. A. A.
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C'est à la faveur d'une cérémonie sobre que Monsieur Ernesto Ottone Ramirez , en sa qualité de Sous-directeur général en charge de la culture à l'UNESCO, a remis pour le compte du gouvernement du Bénin , à Monsieur Oswald Homeky, Ministre de la cuture , du tourisme et des sports, le Certificat d'inscription du complexe W -Arly - Pendjari sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO.
Cette cérémonie qui s'est déroulée en présence du délegué permanent du Bénin à l' Unesco , Monsieur Irenée Zèvounou a eu lieu en marge de la conférence internationale sur le thème ,
Circulation des Biens Culturels et Patrimoine en Partage : « QUELLES NOUVELLES PERSPECTIVES ? », tenue ce vendredi 1er juin 2018, au siège de l'UNESCO à Paris (France) .
A l'occasion de la 34ème édition de la journée nationale de l'arbre, le maire de la ville de Porto-Novo, Emmanuel Zossou, a sacrifié à la tradition, ce vendredi 1er Juin 2018, à Tokpota ‘'Les Jambettes'', dans le 5ème arrondissement. Au total, 1500 plants sont prévus pour être mis en terre. Ce fut l'occasion pour le maire de la ville capitale, d'appeler ses administrés, à l'entretien des jeunes plants. Cette cérémonie a connu la présence du Chef d'inspection forestière, le colonel Tiamyaou Zannou, des agents de la mairie de Porto-Novo et de plusieurs autres personnalités.
F. A. A.
La cérémonie marquant la clôture des activités de la mise en œuvre des projets ARM3 et ANCRE a lieu, ce jeudi 31 mai 2018, à Golden Tulip hôtel de Cotonou . Elle a été coprésidée par le ministre de la santé Dr Alassane Séidou et l'Ambassadrice des USA près la République du Bénin.
Financés par l'Usaid, les deux projets sont au terme de leur exécution. Les projets ANCRE et ARM3, relatifs au secteur de la santé ont permis d'atteindre des résultats qui améliorent de façon subséquente, l'offre et la qualité des soins de santé en matière de la lutte contre le paludisme et la réduction de la morbidité maternelle et infantile. Comme résultats, souligne le ministre Alassane Séidou, on retient, " l'élaboration du plan stratégique du Centre des opérations d'urgence sanitaire (Cous) ; l'équipement du Cous en mobilier et bureautique ; la mise en place de 239 équipes d'amélioration de la qualité des soins dans les formations sanitaires publiques et privées ; le renforcement institutionnel de la plateforme du secteur de la santé". Il n'a pas manqué de souligner la signature d'une convention de partenariat avec le ministère de la santé. Alassane Séidou rappelle que le second projet qui vient à terme et intitulé ARM3 a aussi engrangé des résultats satisfaisants. Il s'agit de la mise en place d'un Système d'information et de gestion logistique des antipaludiques qui a facilité la prise de décision à temps réel et amélioré la disponibilité des intrants du traitement du paludisme ; l'introduction dans le secteur privé des intrants de lutte contre le paludisme subventionnés ; la mise en place de la politique de lutte contre le paludisme par l'introduction du 3ème Traitement préventif intermittent (TPI3) et de l'artenusate injectable. Tout en félicitant le gouvernement béninois et les équipes qui ont travaillé, l'Ambassadrice des Etats Unis près le Bénin, se réjouie de l'atteinte des objectifs des projets ARM3 et ANCRE. Elle a salué les progrès réalisés par ARM3 dans le département du Borgou notamment à Tchaourou où désormais grâce aussi au projet, les mères d'enfants et les femmes en général ont pris conscience qu'il est important de faire suivre sa grossesse par les agents de santé. Elles ont aussi pris conscience de la nécessité de prendre les traitement de paludisme pendant et après la grossesse et surtout, d'amener les enfants chez les relais communautaires ou au centre de santé dès qu'il présente des signes du paludisme. Selon l'Ambassadrice, la fin des projets ARM3 et ANCRE ne signifie pas la fin des interventions américaines dans le secteur de la santé. Elle souligne que le vœu des autorités béninoises et des acteurs à la base qui est de trouver les voies et moyens pour une pérennisation des acquis du projet et une mise à l'échelle des meilleurs pratiques seront exausées.
Avant les allocutions du ministre de la santé et de l'ambassadrice des Usa près le Bénin, les coordonnateurs des deux projets ARM3 et ANCRE ont présenté à l'auditoire, les résultats et leurs acquis.
À la fin de la cérémonie, les invités ont été conviés à la visite des stands érigés pour apprécier les réalisations des projets ANCRE et ARM3.
Giscard AMOUSSOU
Après son audition ce vendredi 01 Juin 2018 à la Cour d'Appel de Cotonou, le présent des Jeunes Turcs, Lucien Médjico, a été libéré. « Je m'attendais à aller en prison, mais le juge a dit qu'il n'y a rien dans le dossier », a déclaré à sa sortie d'audience, le coordonnateur des Forces cauris pour un Bénin émergent (Fcbe) de la 12ème circonscription électorale. Lucien Médjico est accusé d'avoir publié sur les réseaux sociaux un élément audio après la rencontre des leaders de l'opposition à Djeffa. Ses propos ont été qualifiés par la police républicaine, comme une incitation à la violence et à la rébellion. L'audition de ce jour fait suite à celle de mardi 17 avril 2018 à l'Office Central de Répression de la Cybercriminalité.
F. A. A.
La coalition de la « Carpe et du Renard », a donc vu le jour le 14 avril dernier à Djeffa, et est pompeusement baptisée Coalition pour la Défense de la Démocratie (CDD) Tout un programme ! Mais le hic, est que le ver est dans le fruit. Lorsqu'une « carpe », fût-elle de Djeffa, décide de s'allier, non pas un lapin, mais plutôt à « un renard » (anciennement de Djrêgbé),ce genre de deal ne pouvait véritablement qu'être un…CDD Un Contrat à Durée Déterminée. Et ceci, sous le parrainage d'un « ex- Hercule », devenu lui-même, un intermittent de la scène politique nationale, à la recherche d'un fils exilé ! On ne peut donc que comprendre, la teneur en fiel et en mauvaise foi, de leur discours d'hier. Père pardonne leur…Ce pays nôtre, a besoin de reformes courageuses. Et Talon poursuivra sa route. Contre vents et marées. Contre aigris et revanchards…Mais revenons au cas de l'ex-président Boni Yayi, qui lui a profité du CDD de Djeffa, pour faire son « show » à…durée indéterminée ! Après son torrent de larmes face aux caméras pour tenter de… noyer le poisson (Eh oui !) l' homme a décidé de se lancer dans le tournage en séries, des condoléances politiques !Il avait démarré le premier épisode à Bohicon, où il était aux obsèques du père de l'honorable Issa Saley ; on l'a vu ensuite à Covè, aux côtés de Valentin Djènontin, pour des motifs similaires ;on l'a croisé à Kétou, où le roi Aladé ifê a tiré sa révérence ; il était il ya quelques jours à Adja-Ouèrè chez Séfou Fagbohoun, qui a perdu une de ses épouses…Cette liste n'est pas exhaustive ; loin s'en faut. Tant les enterrements et obsèques, sont ce qui manque le moins dans nos cités…Bien entendu, les condoléances politiques de Yayi pourraient faire école, et du reste cela tombe bien ! Les FCBE ont lancé il y a quelques jours, l'école de leur parti politique !Apparemment, un centre de formation et de production de « yayistes » de premiers choix, et autres spécialistes de gouvernance à éléphants blancs…Alors, nombre de concepts ayant permis à leur leader, de faire la carrière qu'on lui connaît, pourraient faire objet d'étude et de recherches, à l'école du parti, sous la direction du « recteur » Eugène Azatassou !Le professeur émérite Yayi, qui a expérimenté ces concepts, en tant que candidat à la présidentielle, président élu et réélu, parrain de candidat à sa succession, ex-président, devrait faire malheur à son cours inaugural… Il laissera ensuite à ses disciples, le soin d'enseigner aux « étudiants du partis », nombre de thématiques ayant fait le buzz, durant ses dix années au sommet de l'Etat. On imagine déjà des mémoires et thèses, sur « la démocratie nescafé », « la dictature du développement », « la prospérité partagée » « le changement- Refondation »…Rien que du lourd. L'éminent professeur Abiola, sera commis aux T.D. (Travaux dirigés) sur sa thèse fétiche, « Après nous c'est nous !! ». Quelle thématique donc, pour l'ex super star de l'ère Yayi, Komi Kouché ? Grand argentier des heures du yayisme triomphant, il parlera aux étudiants cauris, de l'art de faire du « prépayé » en milliards, pour financer une campagne présidentielle, à l'issue encore incertaine. Deux interventions de choc, seront attendues : celles du professeur Lionel Zinsou des facultés de Paris, et d'un certain Bokoungou, qui viendra de l'Université de Ouagadougou… Evidemment, il n'est pas exclu que le professeur Yayi intervienne pour un recadrage, au cas où…
Tafê