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Les œuvres universitaires ouvertes au secteur privé

Wed, 06/13/2018 - 21:31

Le gouvernement vient de décider de l'ouverture des œuvres universitaires au secteur privé. La décision a été prise au cours du conseil des ministres de ce mercredi 13 juin 2018.

Sur un constat de la croissance des étudiants dans les universités publiques, le gouvernement prend des mesures pour assurer la fourniture des œuvres sociales au plus grand nombre. « Le nombre d'apprenants dans l'enseignement supérieur public dans notre pays est d'année en année en nette augmentation », souligne le relevé du conseil des ministres. Ainsi, les dispositions mises en place pour fournir à tous les étudiants le service minimum sont loin d'être parfaites. « Malgré les moyens importants que consacre l'Etat aux services fournis aux étudiants par les centres d'œuvres sociales, soit environ trois milliards par an, la qualité des prestations est insatisfaisante et l'effectif des étudiants ayant accès auxdits services reste en deçà de la moyenne », relève la même source. Il s'est avéré qu'au cours des cinq dernières années, les statistiques révèlent 2394 étudiants hébergés en moyenne par année académique sur un total moyen de 85 000 étudiants. On note environ 3235 repas en moyenne servis par jour avec le même effectif moyen. Entre autres, il est aussi à noter que 273.483 voyages-étudiants s'effectuent par année académique avec seulement 07 bus de 50 places opérationnels. Au regard de ces données, l'Etat s'est engagé à faire le point des prestations offertes dans ce cadre. Il s'est avéré que « l'Etat des lieux renseigne que la plupart des prestations sont, de fait, assurées par les opérateurs privés et ce, en l'absence d'un cadre de partenariat », souligne le conseil. « Aussi, les services transport, restauration, hébergement au profit des étudiants sont-ils assurés sans qualité attendue », confirme les enquêtes.
Ne voulant pas rester insensible à la situation, le gouvernement s'est engagé dans une nouvelle dynamique. Mais il faut remarque que « les chiffres justifient les nombreux plaidoyers des étudiants et l'administration universitaire en vue d'une réforme qui permette d'assurer des services de qualité à la communauté estudiantine ». L'Etat a alors décidé « de procéder à l'ouverture, aux partenaires privés, de toutes les prestations sociales aux étudiants en veillant à la qualité des services et à la maîtrise des coûts qui doivent être compatibles avec le pouvoir d'achat du plus grand nombre ». Cette disposition n'épargne guère le Cous dans ses prestations quotidiennes. « Le Centre des œuvres universitaires et sociales (Cous) continuera de recevoir les subventions de l'Etat, avec délégation de certaines de ses attributions aux prestataires privés », précise le conseil des ministres.

Une approche salutaire

Le conseil des ministres a autorisé que le recours à la délégation des services pour la fourniture des prestations aux étudiants dans les universités publiques soit réalité dans les prochains jours. A cet effet, il est demandé au ministre de l'Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, ‹‹ de prendre les dispositions nécessaires pour parvenir à cette fin ».
La décision d'ouvrir aux privés l'accès aux œuvres universitaires constitue une avancée dans les solutions de satisfaction des besoins sociaux des étudiants. « Cette approche permettra de satisfaire les besoins quantitatifs et qualitatifs des services offerts aux étudiants par la délégation des niveaux de décision opérationnelle aux partenaires privés, tout en conservant au service public le niveau de décision stratégique ». Aussi, permettra-elle « d'optimiser les capacités d'accueil, améliorer les conditions minimales de confort à offrir aux étudiants et réduire les coûts supplémentaires induits par les améliorations attendues ». En dernier ressort, cette approche devra « permettre aux partenaires privés de faire valoir pleinement leur savoir-faire dans le domaine des services collectifs de restauration, d'hébergement, de transport et de couverture sanitaire ». Il est à remarquer que bien que ces dispositions nouvelles soient prises par le gouvernement, le conseil des ministres rappelle que « l'Etat conserve ses missions régaliennes relatives à la définition des résultats auxquels il aspire ». Il se charge aussi de « l'approbation des tarifs proposés par les prestataires privés ». C'est lui qui s'occupe aussi de « la supervision et du contrôle des prestations destinées aux étudiants ». Pour ce faire, le conseil des ministres ajoute qu ‘ « un cahier des charges spécifique à chaque domaine de prestations définira les responsabilités des uns et des autres ».

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Le compte rendu du Conseil des ministres du 13 juin 2018

Wed, 06/13/2018 - 19:30

Le conseil des ministres s'est réuni ce mercredi 13 juin 2018 sous la direction du Chef de l'Etat. Votre journal publie ici le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après.
https://sgg.gouv.bj/cm/2018-06-13/download

Categories: Afrique

4 tennismen béninois en route pour la Coupe Davis à Naïrobi

Wed, 06/13/2018 - 19:02

Le Bénin sera présent à Naïrobi pour la Coupe Davis 2018. Ils seront quatre à prendre part à cette compétition avec beaucoup de chance de remonter dans les classements.
Les tennismen béninois participent du 18 au 24 juin 2018 à la Coupe Davis à Naïrobi. Sélectionné en tête de série Numéro 1, le Bénin sera présent avec quatre joueurs. Alexis Klégou, couronné en double au tournoi Future en 2017. Evoluant au sein du club allemand le “SpVgg Hainsacker”, un club de 2ème Division allemande, Alexis Klégou, 1225ème en simple et 680ème en double promet déjà que 2018 sera une belle année pour le Tennis béninois. Il sera avec Magloire Yakpa, Félix Hounkpevi et Delmas N'tcha.
La participation du Bénin à ce championnat avec des jeunes rompus est une nouvelle chance pour notre pays de remonter dans les classements. Cette participation est une nouvelle opportunité pour les tennismen béninois. Une victoire leur permettra d'entrer dans le groupe II zone Afrique.
La délégation béninoise quitte Cotonou demain avec 3 joueurs et leur entraîneur. Celle-ci sera rejointe à Nairobi par Alexis Klégou . Bruno Danhouan, le capitaine de l'équipe nationale sera aussi de la partie.
De sources concordantes, on apprend que avant leur départ pour Nairobi, le ministre des Sports procèdera à la cérémonie officielle de remise de drapeau dans les locaux de son ministère.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

« Flash Tour 2018 » démarre ce 23 juin à Tori-Bossito

Wed, 06/13/2018 - 17:07

La tournée dénommée « Flash Live Tour 2018 », initié par Richard Flash, va connaître sa première prestation, le 23 juin à Tori-Bossito. L'artiste sera accompagné pour ce premier concert dans ladite commune de Petit Miguelito Officiel, Oluwa Kemy , Sessimè. Outre ceux-ci, il y a des artistes de la localité à savoir le groupe Oxygène et les frères jumeaux Zig Zag.
L'initiateur du projet, « Flash Live Tour », accompagné de son staff et de certains artistes, sont déjà à l'œuvre dans le cadre des préparatifs dudit concert. Toutes les dispositions sont entrain d'être prises au niveau de chaque acteur devant participer à cette prochaine scène pour que cet évènement soit une réussite.
L'objectif principal de ce projet est d'apporter du divertissement à toutes les populations du Bénin, à travers une tournée de spectacles dans les 77 communes.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Un module de deux classes inauguré à Kandi

Wed, 06/13/2018 - 17:01

Le quartier Madina, situé dans le deuxième arrondissement de Kandi a bénéficié d'un module de deux classes, mardi 12 juin 2018. L'inauguration a été faite par Idrissou Mohamado, président du Conseil d'Administration de la Faîtière des caisses d'épargne et de crédit agricole mutuel du Bénin (Fececam-Bénin), en présence de quelques membres de son cabinet.
Ces infrastructures sont financées par la Fececam-Bénin à un coût global de plus de 15 millions FCFA. Les apprenants du collège d'enseignement général quatre (CEG 4) pourront avoir dorénavant de salles de classes adéquates propres à eux et quitter de façon définitive les locaux de l'école maternelle.
Elèves, enseignants et parents ont salué ce geste de bienveillance faite par les responsables de la Fececam-Bénin.
Au terme de cette inauguration, Idrissou Mohamado a déclaré que la mission de sa structure est d'offrir aux populations rurales comme urbaines, des services financiers et non financiers afin d'améliorer leurs conditions de vie de tout en assurant la pérennité de son réseau.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

L'enterrement de Dahouè Doto prévu le 30 juin à Aplahoué

Wed, 06/13/2018 - 16:47

Les obsèques de l'artiste Dahouè Doto sont prévues, le samedi 30 juin prochain, à Takpatchiomè, son village natal sis à Aplahoué, dans le département du Couffo. Une réunion familiale a été organisée, mardi 12 juin 2018, pour finaliser les détails des derniers hommages à rendre à l'illustre disparu.
« Cette date est approuvée tant par la famille du disparu que par les artistes et ne souffre pas de la caution des autorités politiques et administratives », ont déclaré le frère cadet du disparu, Adjiho Doto, et le président du collectif des artistes du Couffo, Apollinaire Houénou alias Alèvi. Avant le départ pour l'inhumation, des hommages populaires seront rendus au défunt à Aplahoué, ont-ils ajouté. Le programme des obsèques sera rendu public ultérieurement.
L'artiste musicien Dahouè Doto, le roi de la danse des fesses "Gogohoun" a rendu l'âme, le dimanche 03 juin 2018, dans sa 45e année des suites d'une crise cardiaque. Il laisse 05 veuves et une quinzaine d'orphelins et une riche discographie de musiques traditionnelles Adja.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Alphonse da Silva rassure les candidats au Bac

Wed, 06/13/2018 - 15:01

Les candidats au baccalauréat 2018 plancheront dans quelques semaines.
Les candidats ont déjà commencé à retirer leurs convocations depuis, le jeudi 7 juin dernier.

Dans un communiqué, le directeur de l'Office du baccalauréat, Alphonse da Silva, explique quelques points de l'organisation et des dispositions prises pour que cet examen national se déroule dans les meilleures conditions.
« Cette année, le taux général de candidature est moins élevé. L'année dernière, nous avions eu plus de 115 000 candidats. Cette année, nous aurons 108 000 candidats », a déclaré le directeur de l'Office du Bac. Selon lui, cette baisse s'explique d'une part par le fort taux d'admission qu'il y a eu l'année passée et d'autre part, par le fait que les candidats, leurs parents et les enseignants respectent effectivement les consignes qui sont données pour que les candidats qui ne sont pas bien préparés, ne se présentent pas au baccalauréat pour un pèlerinage ou un échec. « Lorsque vous allez au baccalauréat, c'est pour réussir. Donc les candidats et leurs parents en ont pris conscience », a-t-il martelé.
Parlant des mesures prises pour que cet examen se passe dans les meilleures conditions, le directeur a annoncé que de nouveaux centres ont été ouverts à savoir les centres de Boukoumbé et d'Agouagon. Aussi, il y a-t-il une collaboration entre les trois ordres d'enseignement notamment ceux du secondaire qui sont à plus de 75 % les acteurs intervenant dans le Bac, les inspecteurs, sans oublier les enseignants du supérieur et du primaire qui interviennent respectivement en tant que superviseurs et dans le secrétariat. « Nous sommes en bonne relation et avec eux, nous discutons de l'amélioration des conditions dans lesquelles se déroule cet examen », a-t-il expliqué. Il a mentionné qu'il est à la phase de tirage des épreuves issues du tri. Ces épreuves qui tiendront compte de l'ambiance nationale sans dégrader la qualité de ces dernières. « Les candidats auront des épreuves à leur portée et le candidat moyen devrait réussir », a-t-il affirmé.
Abordant les réformes pour garantir la sécurité complète de l'examen du Bac, Alphonse da Silva a avoué que depuis quelques années, il n'y a plus de fraudes, de fuite de sujets parce que les précautions qui sont prises en amont sont très méticuleuses. « Je reste convaincu que la préparation du baccalauréat béninois est un travail fait dans la plus grande sécurité. C'est pourquoi, ce Bac est toujours convoité dans la sous-région », a-t-il ajouté.
Les candidats notamment ceux du public, ont subi trois mois de grève et ont connu une année scolaire secouée. Les compositions étaient normalement prévues pour le 18 juin et reportées pour le 16 juillet. A cet effet, le directeur rassure les candidats en ces termes « (...) nous tenons compte de ces situations pour mettre les candidats dans des conditions physiques et psychologiques optimales pour leur réussite. Les épreuves ne sont donc pas choisies au sort mathématiquement ». M
da Silva remercie tous ses collaborateurs et les exhorte à plus d'abnégation pour vaincre tout ce qui pourra constituer une barrière tendant à hypothéquer la réussite des candidats.

Akpédjé AYOSSO (Stag.)

Categories: Afrique

Les sept sages optent pour la transparence, le contradictoire et la célérité

Wed, 06/13/2018 - 11:15

Le secrétaire générale de la Cour constitutionnelle, Gilles Badet, à travers une conférence, ce mardi 13 juin 2018, a informé les médias de la tenue de la première assemblée générale des conseillers de la Haute juridiction, le lundi 11 juin 2018. Il a profité de l'occasion pour dévoiler les nouvelles dispositions prises pour la transparence dans l'étude des dossiers.
La nouvelle mandature de la Cour constitutionnelle s'est inscrit dans les réformes au sein de l'institution. Au cours de leur première assemblée générale, les sages ont jugé bon d'apporter quelques modifications dans la procédure de traitement des saisines au niveau de la Cour. « La présente conférence de presse vise à vous rendre compte des décisions majeures prises lors de cette assemblée générale et qui vont sans doute modifier l'image, la crédibilité et la légitimité de la Cour, de même que la qualité, l'efficacité et l'accessibilité de ses décisions », a expliqué M. Badet. La première innovation est intervenue sur le projet de modification du règlement intérieur de l'institution. Une proposition faite par le président Joseph Djogbénou et approuvée par les autres membres. Il s'agit d'apporter les innovations sur le règlement des problèmes liés au fonctionnement de la Cour. Il sera question pour le président de résoudre les problèmes de transparence, de contradictoire et de célérité.

La transparence et la contradiction

Il est important de mettre fin à la perception péjorative de la Cour perçue par les populations comme une juridiction secrète qui fait les choses en vase close. Face à ces préjugés qui n'apportent guère une image de confiance à l'institution, Joseph Djogbénou a proposé de rendre désormais publiques les procédures devant la Haute juridiction. Cette proposition approuvée par les autres membres offre l'opportunité au public de prendre part aux audiences de la Cour. Les séances de mise en état qui se dérouleront sous la direction d'un juge rapporteur qui fait un rapport pour la plénière des délibérations permettront au public d'avoir une autre perception du fonctionnement de la l'institution. Toutefois, les plénières seront tenues à huis clos. Et ce, pour garder le secret de délibération.
L'autre innovation est la contradiction où Cour offre aux mis en cause, lors des audiences de mise en état, d'exposer leurs arguments en présence de la partie civile. Les parties en présence de leurs avocats pourront ainsi se défendre sur les faits. La célérité est aussi l'une des innovations introduites par la Cour Djogbénou. Il sera question d'avoir un chronogramme de travail devant permettre de traiter les dossiers de saisine avec une certaine rapidité. Dans cette optique, les mardi ou vendredi, il y aura les audiences de mise en état avec la participation du public et tous les jeudi, les plénières de délibération.
Les 176 dossiers en instance seront vidés suivant une programmation hebdomadaire.

Giscard AMOUSSOU

Categories: Afrique

Travail de sexe à Cotonou : Du péché au bienfait

Wed, 06/13/2018 - 02:09

Aussi vieux que le monde, le travail de sexe est une activité qui prend de l'ampleur de nos jours. Se pratiquant sous diverses formes, le travail de sexe est pour ces commerçantes qui ont élu domicile dans les bars, boîtes de nuits et sur les trottoirs, un énorme business. Mais bien que dégradant, ce phénomène s'avère important pour la société.

21h56 mn. Le tronçon Place Bulgarie-Bourse du travail à Gbégamey à Cotonou grouille de monde. Des jeunes filles bien habillées vont et viennent et n'hésitent pas à aborder les passants : on les appelle ‘'les filles de joie'' ou encore ‘'les belles de nuit''. Pour elles, le sexe constitue une source de revenut. Parmi elles, une qui attire particulièrement l'attention, bien taillée avec une silhouette attirante et vêtue d'une petite culotte noire cintrée avec en dessus une chemisette rose bien dessinée. Belle, avec son sourire envoûtant, Claire vient de gagner son premier client de la soirée. Une voiture noire à vitres fumées s'arrête devant la jeune dame. Juste un simple klaxon et la prostituée se retrouve à bord. Pas besoin de grands discours. La bagnole du client de Claire prend la direction d'une auberge non loin des lieux. Autour de cette auberge, il y avait de jeunes prostituées attendant de potentiels clients. Dans les bars, restaurants et surtout les boîtes de nuit, le phénomène est plus remarquable. Là, les serveuses semblent se mélanger aux travailleuses de sexe. On peut y entrer en solo, prendre un verre et ressortir en couple. « Avec une fille de joie, on assouvit ses fantasmes. On arrive à dépasser les limites. Ce sont des femmes qui assurent très bien et puis, elles ne sont pas hypocrites avec vous », affirme Hubert, un habitué des lieux. Pour Gaston, il n'y a pas meilleur endroit pour faire des choses ‘‘fou'' que chez les prostituées. A l'entendre, il n'y a pas de tabou chez les filles de joie et toutes les limites peuvent être franchies avec elles. « Avec une prostituée, j'arrive à aller au troisième voire au quatre tour alors que ce n'est pas pareil avec ma femme », mentionne-t-il. « La première fois de ma vie ou j'ai eu de fortes sensations de plaisir, c'est quand une prostituée m'a fait ‘‘la pipe'', c'était tellement fort que je ne pouvais plus me contenir. Ma femme n'acceptera jamais de me faire ça, alors, je prends du plaisir chez les filles de joie », ajoute Hubert. D'ailleurs, nombreux sont ces hommes qui vont dans ces lieux à la recherche de belles de nuit pour ces genres de fantasmes. La stratégie est simple. Dès que vous pénétrez la boîte de nuit en solo, une d'entre elles, encore libre, se rapproche de vous et la causerie commence pour des fins bien connues. Dans l'autre cas, ce sont les filles mêmes qui attendent seules, sur une des tables. Et il suffit de les rejoindre.
De bonnes affaires pour les propriétaires de bars


La fréquentation des bars climatisés ou non et des boîtes de nuit par certains hommes est souvent conditionnée par la présence et la qualité des travailleuses de sexe qui s'y trouvent. Et, ce sont les propriétaires de ces bars et clubs qui font de bonnes affaires. Ainsi, pour faire prospérer leurs entreprises, certains promoteurs de bars, clubs ou boîtes de nuit se voient dans l'obligation de mettre à contribution des travailleuses de sexe, qui viennent à des heures précises dans le bar en vue d'attirer les hommes désireux d'avoir une bonne compagnie ou de satisfaire leur libido. « Grâce à elles, je note un nombre croissant de gens qui viennent prendre de la bière dans mon bar », confirme Charles, un promoteur de bar de la place. Il poursuit en expliquant qu'avec ces filles, il arrive à réaliser de bons chiffres d'affaires, puisque non seulement elles font venir des clients mais aussi elles se font payer ou payent également des boissons. Tout comme Charles, nombreux sont ces promoteurs de bars et boîtes de nuit qui, d'un commun accord avec les belles de nuit, arrivent à faire d'énormes bénéfices. « Les clients qui viennent pour étancher leur soif et partir n'achètent pas la même quantité de boissons que ceux qui viennent seuls ou en groupe pour faire la fête avec les belles de nuit. Là, le nombre de boissons est considérable », mentionne Carlos, promoteur de bar. Il a par ailleurs ajouté que parfois, des groupes d'individus faisant la fiesta avec des filles de joie achètent jusqu'à 500 000 Fcfa de boissons. « Sans les belles de nuit, l'ambiance ici serait navrante. Il n'y aura même pas de monde dans mon bar », signale-t-il. Tout en faisant réaliser de bonnes affaires aux promoteurs de bars, buvettes et autres boîtes de nuit, les prostituées de leur côté, réussissent à mener une vie d'aisance. Pour réussir sa vie, Juanita n'a pas trouvé meilleur moyen que de se prostituer. D'après ses confidences, tous les moyens sont bons pour attirer les hommes (ses clients). « Avec l'aide d'une amie dans le métier qui m'a amenée chez son charlatan, j'ai commencé par trouver de plus en plus de clients. Et pas des moindres. Ce sont de richissimes hommes qui me procurent tous ce dont j'ai besoin », déclare-t-elle. Aujourd'hui, elle mène une vie aisée et ne se rend dans les bars, buvettes et autres boîtes de nuit que pour retrouver ses clients fidèles qui lui font appel quand ils ont besoin de ses services. « Je vis ma vie comme je l'entends. J'ai un appartement et une voiture pour mes déplacements. Celui qui me paie le loyer est là et un coup de fil suffit pour assurer l'entretien de ma voiture … », ajoute-t-elle. Dans ses déballages, Juanita a aussi révélé que le prix auquel elle se laisse faire dépend de la personnalité qui se trouve devant elle et varie de 50 000 Fcfa à 100 000 Fcfa. « Si celui qui me désire ne peut pas me payer le prix que je demande, il passe son chemin », affirme-t-elle. Mais, peu sont les prostituées qui mènent une vie pareille à celle de Juanita. La majorité d'entre elles se contentent de ce qu'elles trouvent sur le terrain et leur prix varie de 1000 Fcfa à 10 000 Fcfa et ceci suivant leur emplacement (lieu où elles exercent leur métier) ou selon que c'est avec ou sans préservatif.
Des activités parallèles pour sauver l'apparence

Les belles de nuit sont nombreuses et passent dans la journée, pour la plupart, pour des anges pour leur voisinage immédiat. Mais certaines, démasquées et rejetées par leurs parents ou voisins sont obligées de mener une activité parallèle pour cacher leur jeu. Ceci de peur de subir les injures, les critiques et commentaires de tous genres. C'est le cas de Ginette, propriétaire d'une boutique de vente de produits cosmétiques. Pour elle, c'est la seule façon de cacher la vie qu'elle mène la nuit et de surcroît, passer pour une personne normale et responsable. « Pour remédier aux petites difficultés dans ma boutique de divers et accroître mon chiffre d'affaires, je fais mes ‘'biz'' (rapport sexuel payant) », dit-elle. Poursuivant dans le même sens, Clotilde, patronne coiffeuse, révèle qu'elle se prostitue non pas pour l'argent mais pour le plaisir. « Ce n'est pas pour l'argent que je me prostitue, c'est par envie et je ne couche pas avec n'importe qui. Je le fais seulement avec ceux qui sont responsables et peuvent me donner des opportunités dans ma profession. L'argent est en dernière position », affirme-t-elle.
Entre le plaisir et le délit


Mais, contrairement à Clotilde, la plupart des filles et femmes qui s'adonnent au métier du sexe, le font pour en retour gagner de l'argent. D'ailleurs, pour le pasteur Augustin Toudji Sossa, fondateur de la Mission évangélique de la foi (Mef), utiliser le sexe comme instrument de commerce, est un péché devant Dieu. « La Bible dit dans 1 Corinthiens 4v3, ce que Dieu veut, c'est votre sanctification, c'est que vous vous abstenez de l'impudicité », a-t-il expliqué. Selon ses dires, il n'y a pas de raisons qui puisent pousser une femme à vendre son sexe. Néanmoins, a-t-il déclaré, il y a des filles qui le font parce qu'elles ont été envoûtées. Quel que soit le cas, le travail de sexe a des conséquences graves sur la santé de celles qui s'y adonnent et de leurs clients. « Outre les Ist et les maladies sexuellement transmissibles, il y a des conséquences sur le plan moral et social. Ce qui est encore grave, c'est qu'elles consomment des stupéfiants », confie le docteur François Lahamy. Il poursuit en expliquant : « la consommation des stupéfiants détruit le corps et lorsqu'elles vieillissent, elles se retrouvent dans une situation pitoyable. En dépit de tout, il leur faut des suivis médicaux car, il y a beaucoup de maladies et d'infections qui circulent ». Contrairement à ces avis, le psychologue Idevert Egue soutient que le travail du sexe joue un rôle très important pour l'équilibre de la société. Selon lui, au plan morphologique, les hommes ne sont pas faits de la même manière. « Il y a des hommes qui ont le contact facile avec les femmes alors qu'il y en a d'autres qui sont introvertis, repliés sur eux-mêmes. La travailleuse de sexe, que son interlocuteur soit bandit, maladif, vilain ou beau, rien de tout cela ne l'intéresse à part son argent. Certains hommes s'y adonnent parce qu'ils fuient la responsabilité, car lorsqu'il va chez la pute, il n'a pas besoin de connaître son cycle », explique-t-il. De plus, il note que si l'on se débarrasse de ces femmes, il faut alors trouver une solution de substitution. Il continue : « C'est impossible d'arrêter ça. Si les travailleuses de sexe arrivaient à disparaître, il est clair que le taux de viol va augmenter ». De même, remarque-t-il, en ce qui concerne les prostituées, la répétition crée l'habitude et peu à peu, elles deviennent dépendantes. Olivier, un fidèle client laisse entendre : « il est parfois mieux d'aller vers les travailleuses de sexe que de se laisser à une pute cachée qui te montre un visage innocent alors qu'en dehors de toi, elle a encore plus de 5 autres hommes dans sa vie ». Si certains pensent que cette activité est à encourager, d'autres sont carrément contre. « Le sexe n'a pas une valeur marchande », soutient le père André Quenum. Pour lui, les prostituées n'ont aucune importance pour la société quel que soit ce qui pousse les hommes à aller vers elles. « Il faut réfléchir pour trouver une solution pour ce mal car, l'homme qui serait capable du viol parce qu'il n'y a pas de prostitués est anormal. Toute une société ne peux pas fonctionner en tenant compte de gens malades », a-t-il expliqué.
Dah Kininhounmè Zocli a pour sa part signalé l'existence de ce phénomène qui, autrefois, n'avait pas cette ampleur, et déplore la multiplication des auberges qui facilite les rencontres. « Ça existait, mais pas comme aujourd'hui où on peut les voir dans tout les coins de rue avec la multiplication des chambres de passe et surtout les bars ». Il a aussi souligné que les travailleuses de sexe sont exposées à des esprits maléfiques et que ces derniers agissent aussi bien sur elles que sur leurs clients. « Elles peuvent être possédées par des esprits et ceux-ci peuvent agir sur l'homme et lui attirer la malchance. Cela peut alors entraîner des échecs répétés dans la vie de ceux qui les fréquentent. Si l'homme même avait des esprits qui le perturbaient et qu'il s'approche d'une femme qui a des esprits plus forts que les siens, cela peut s'aggraver », déclare-t-il. Certes, chacun a ses raisons en ce qui concerne le travail de sexe. Pendant ce temps, les belles de nuit procurent la joie à leurs clients au prix de nombreux désagréments qui en résultent pour les deux parties. Mais là, c'est toute une autre histoire.Félicienne HOUESSOU et Sandric DIKPE


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Appel au désistement de l'Amérique du Nord en faveur du Maroc

Tue, 06/12/2018 - 23:59

La tension monte déjà à Moscou à la veille du vote pour l'attribution de l'organisation du Mondial 2026 qui se tiendra ce mercredi. La Fondation pour le développement du football africain (FDFA), a lancé sur Twitter, un appel aux dirigeants politiques nord-américains. Elle opte pour le désistement des pays nord-américains au profit du Maroc.
Se basant sur le conflit entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique, la fondation soutient que « l'Afrique a besoin d'un signal fort maintenant et saura complètement soutenir #United2030 ».
La fondation invite le président des Etats-Unis, Donald Trump, le premier ministre du Canada, Justin Trudeau et le président Mexicain, Enrique Peña Nieto à ce que « United 2026 » renonce à sa candidature. Dans un tweet, la fondation fait appel au président Donald Trump. « Cher Président Trump, votre action en faveur de la paix et la sécurité en Asie est historique, a tweeté la FDFA. Félicitations.

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Direct-Aid offre des vivres aux victimes de Tori-Avamè

Tue, 06/12/2018 - 23:14

La branche béninoise de l'organisation internationale koweïtienne à caractère humanitaire et social Direct-Aid, était, ce mardi 12 juin 2018, à Tori-Avamè. Son objectif était d'apporter des kits alimentaires aux familles victimes du drame survenu dans la localité, il y a deux ans.

Dans son combat contre le triangle de la terreur : ignorance-pauvreté-maladie, l'organisation Direct Aïd, qui intervient dans plusieurs secteurs notamment l'eau, l'éducation, la santé, les microprojets et le social, a décidé de venir en aide aux victimes de Tori Avamè. La joie était au rendez-vous ce mardi dans la commune de Tori. Les victimes du drame et leurs parents ont retrouvé de nouveau la joie de vivre.
Les représentants de Direct-Aid Bénin étaient aux côtés des familles des victimes pour leur apporté un soutien moral et matériel. Ils y étaient avec les mains chargées de vivres. Avec des kits alimentaires composés de bidons d'huile, de sacs de riz, de sardines, de lait Peak, de sel, et autres produits, les représentants de Direct Aid, ont témoigné leur soutien aux victimes du drame du 8 septembre 2016. C'est dans une ambiance bon enfant que les bénéficiaires ont reçu les vivres qui leur redonnent le sourire.
Le chef de l'arrondissement de Tori-Avamè, Augustin Viwanou, a remercié les responsables de Direct-Aid Bénin pour leurs œuvres humanitaires au profit des populations meurtries. Pour Paul Kassinhin, représentant du directeur général de l'Agence nationale de la protection civile (ANPC), cette initiative est le fruit du partenariat signé en décembre 2017 entre Direct-Aid et l'ANPC. Un partenariat qui fait des heureux sur toute l'étendue du territoire national avec les nombreuses œuvres sociales. Cette remise de kits alimentaires à Tori-Avamè en est, selon lui, une preuve. Beaucoup d'autres initiatives avec l'organisation est en instance de concrétisation. Direct-Aid Bénin et d'autres partenaires du gouvernement envisagent de prendre en charge l'éducation des enfants de 6 à 10 ans. Des enfants souligne Paul Kassinhin, issus des familles victimes du drame de Tori-Avamè.
Le maire de la commune de Tori, Robert Tolègbon, a salué la bonne volonté de Direct Aid. Tout en reconnaissant le bien fondé de ce soutien à sa population, il se dit heureux de la présence de l'ANPC qui sans elle, ce don ne saurait être effective. Robert Tolègbon n'a pas manqué de plaider en faveur des victimes souffrant de chéloïdes dans sa commune. Le maire appelle ainsi les représentants de Direct Aid a apporté leur assistance à ces derniers.
Le maire de Tori a aussi demandé que l'organisation internationale koweïtienne intervienne dans la commune pour la réalisation des infrastructures d'eau autonome au profit des populations qui en ont cruellement besoin. Touché par ces doléances, El hadj Euloge Abd-gafar Zohoungbogbo, représentant du représentant résident de Direct-Aid Bénin a promis rendre compte fidèlement à qui de droit. Il souligné que ces kits sont l'accomplissement d'un devoir de solidarité, l'expression d'amour à l'endroit des familles victimes de Tori-Avamè.
Giscard AMOUSSOU

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Les conducteurs de taxi-moto sensibilisés sur le code de la route

Tue, 06/12/2018 - 22:51

Le parc auto d'Azovè a servi de cadre pour sensibiliser les conducteurs de taxi-moto sur les excès de vitesse, ce mardi 11 juin 2018. Une initiative des responsables du Centre National de Sécurité Routière (CNSR) de l'antenne Mono-Couffo.
« L'excès de vitesse est l'une des causes des accidents de route », a déclaré le chef d'antenne Mono-Couffo du CNSR Raymond Attin. Il existe un nouveau dispositif appelé "radar mobile" pour permettre à la Police Républicaine de réprimer tous les conducteurs indélicats qui feront encore des excès de vitesse sur les voies, a-t-il ajouté.
Au cours de séance de sensibilisation, les conducteurs ont été exhortés à observer le code de la route, c'est-à-dire, 50 km à l'heure en agglomération et 90 km à l'heure en rase campagne.
« Les conducteurs qui ne respecteront pas ces prescriptions seront frappés d'amende », a conclu Raymond Attin.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Un atelier de reflexion pour révolutionner le secteur énergétique au Bénin

Tue, 06/12/2018 - 20:13

Le Ministre de l'Energie Dona Jean-Claude Houssou a lancé ce mardi 12 juin, à Porto-Novo, les travaux de l'atelier international sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin. Il était entouré pour la circonstance du prefet de l'Ouémé Joachim Apity, de la première adjointe au maire de la ville de Porto-Novo, Madame Jocelyne Zinsou et du Représentant des acteurs du secteur des énergies. Plusieurs partenaires techniques et financiers ont prennent part à cet atelier qui va révolutionner le secteur énergétique au Bénin.

Initiative du gouvernement, l'atelier sur le développement et le financement des énergies renouvelables s'inscrit dans le Programme d'Actions du Gouvernement (PAG) 2016 -2012, et contribuera à la mise en oeuvre des engagements du Bénin pour atteindre des Objectifs de Développement Durable (ODD) ainsi qu ceux de l'accord de paris sur le développement.

Le Ministre de l'énergie très ravi de présider l'atelier n'a pas caché ses sentiments. « (...) Vous comprenez donc le bonheur que je ressens à voir réunir, ce jour, jeudi 07juin 2018, des Partenaires Techniques et Financiers, les experts des structures privées, des institutions nationales, régionales et internationales pour échanger et identifier et définir des actions concrètes visant à changer de paradigme en matière d'introduction d'énergies renouvelables dans le mix énergétique au Bénin. », a-t-il fait savoir. Pour lui, le changement ne pourra s'opérer qu'après un bon diagnostic des problèmes liés à l'éclosion du secteur des énergies renouvelables au Bénin.
Il a rappelé que l'énergie est le socle du développement. « C'est pourquoi il importe que durant ces assises un cadre consensuel impliquant tous les acteurs ici présents soit défini à travers l'état des lieux des obstacles caractéristiques du secteur et des propositions de solutions visant le passage à l'utilistion à petite et grandes échelles des énergies renouvelables. », a-t-il souhaité.

L'adjointe au Maire de la ville de Porto-Novo a salué l'organisation de ces assises sur son territoire. « Je voudrais ici, saluer la mobilisation de toutes et de tous, tout en formulant le voeu de voir la présente rencontre être, un nouveau départ, le point de départ d'une couverture électrique. », a-t-elle fait savoir.

Saluant l'important rôle des partenaires techniques, Le préfet Joachim Apity, a souligné que c'est à juste titre que le département de l'Ouémé abrite ces assises dans la mesure où il dispose d'énormes potentialité et sa vallée, la vallée de l'Ouémé en est un exemple.

Le Représentant des acteurs du secteur des énergies Charles Agueh a quant à lui fait savoir que le Bénin a compris que « Les énergies renouvelables doivent être au cœur des stratégies gouvernementales pour l'adaptation au changement climatique et le développement durables des territoires. »
Pour lui, cet atelier se veut un lieu de rencontre entre les acteurs et les PTF du secteur de l'énergie, pour identifier ou définir les leviers d'actions afin d'accroître la part des énergies renouvelables dans le mix énergétiques au Bénin. Pour finir il a formulé le vœu que les échanges permettent de consolider les liens entre le secteur privé et le secteur public

Il faut rappeler que les assises sur le développement et le financement des énergies renouvelables au Bénin vont durer deux jours (12 et 13 juin 2018). Prennent part toutes à cet atelier, toutes les parties prenantes (opérateurs, consommateurs, experts nationaux et internationaux, responsables politico-administratifs, Partenaires techniques et financiers etc...).

Les résolutions issues de ces assises serviront de leviers pour le développement d'un système énergétique largement autonome et compétitif afin d'assurer aux unités de production et populations la fourniture d'électricité fiable et de qualité.

Marcel HOUETO

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Affaire fraude douanière ; Atao plaide non coupable

Tue, 06/12/2018 - 18:25

Le procès du député Atao Hinnouho a été ouvert ce mardi 12 juin 2018 au tribunal de première instance de Cotonou. Le prévenu a plaidé non coupable des faits à lui reprochés. Il ne se reconnaît pas dans les chefs d'accusation de fraude douanière et de blanchiment d'argent. Après, ce fut le tour de Jacques Yempabou, chef des renseignements douaniers, répondant au nom de la douane. Il a montré que les sorties des marchandises de la société du prévenu ne sont pas enregistrés dans les régies douanières. Mais, il a été confondu par des documents d'enlèvement des marchandises, c'est-à-dire les médicaments. Par la suite, Yempabou déclare que c'est en mars 2018 que la fraude douanière a été constituée. La défense lui a fait remarqué que Hinnouho n'était pas au pays Enfin, le douanier a révélé que c'est à la veille du procès qu'il a été contacté pour débattre du sujet au tribunal. Dans cette confusion, le juge Rodolphe Azo a reporté la poursuite du procès pour le 24 juillet prochain.

Virginie Houessou

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Le Chef de l'Etat reçoit Mohamed Ibn Chambas

Tue, 06/12/2018 - 18:08

Le président Patrice Talon a reçu en audience, ce lundi 11 juin 2018, Mohamed Ibn Chambas, représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation des Nations Unies (Onu) pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel, en visite de travail au Bénin. Ils ont échangé sur les questions relatives à la paix, à la sécurité et au développement. C'était en présence de plusieurs diplomates onusiens en fonction au Bénin.
La lutte contre le terrorisme et les réformes en cours au Bénin, ce sont les sujets essentiels autour desquels les deux personnalités ont échangé. « Nous avons évoqué la situation dans l'espace ouest-africain et sahélien et les défis auxquels sont confrontés aujourd'hui l'Afrique et le Sahel en particulier la région du lac Tchad », a déclaré Mohamed Ibn Chambas, au terme de l'audience. Pour lui, le défi porte sur le combat contre l'extrémisme violent et le terrorisme. Il est aussi question de voir comment tous les pays de la Cedeao et du Sahel peuvent conjuguer leurs efforts pour une lutte plus efficace contre le terrorisme. « Nous apprécions très bien le rôle que joue le Bénin dans cette lutte », a ajouté le représentant spécial du secrétaire général de l'Organisation de l'Onu.
« Le Bénin prend effectivement une part active dans cette lutte contre le terrorisme en participant à l'effort de lutte contre les forces du mal dans cette région », a affirmé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération, Aurélien Agbénonci. Il se réjouit que cette audience ait permis au chef de l'Etat de faire avec son hôte, la revue des réformes en cours en matière de gouvernance et d'un climat favorable aux investissements. « Ces réformes permettront d'atteindre les objectifs retenus dans le Programme d'actions du gouvernement », a-t-il conclu.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Les rapports de performance du ministère de l'industrie en étude

Tue, 06/12/2018 - 17:39

Les travaux d'un atelier de validation du rapport de performance de l'année 2017 ont été lancés, ce mardi 12 juin 2018, par Serge Ahissou, ministre de l'industrie et du commerce. C'était dans les locaux dudit ministère en présence des cadres à divers niveaux.
Au cours de deux jours de travaux d'atelier, les participants vont examiner la fiabilité du point exhaustif des réalisations physiques et financières contenues dans le document, apprécier les différents indices relatifs à la performance du ministère et faire des observations ou amendements en vue de l'amélioration de la qualité du document.
« Les réformes budgétaires entreprises depuis 1999 et axées sur la gestion des résultats reposent sur un principe fondamental que constitue la transparence dans la gestion des ressources publiques », a affirmé le ministre Serge Ahissou. « Cet atelier est une occasion d'amender et d'améliorer ledit rapport tout en veillant à la fiabilité des informations à apporter à leur destinataire », a-t-il ajouté. Il a exhorté les participants à cet atelier à dégager les résultats auxquels l'exécution de PTA a abouti et à formuler des recommandations qui visent à enrayer les obstacles qui persistent.
« Le rapport annuel de performance constitue le cadre par excellence pour fournir aux citoyens et aux partenaires des informations fiables sur l'atteinte des résultats, suite à l'utilisation des ressources mises à la disposition de l'entité pour l'exécution de ses programmes », a déclaré Marcel Hounkonnou, directeur de la programmation et des perspectives du ministère.
L'atelier permettra de valider les rapports de performance de l'année 2015 et 2016.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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Le procès Atao reporté au 24 juillet

Tue, 06/12/2018 - 17:17

Le député Mohamed Taofick Atao Hinnouho repart pour quelques semaines encore en prison. Le procès devant connaître son sort est reporté au 24 juillet prochain. C'est ce qu'a décidé le juge Rodolphe Azo, à l'audience de ce mardi 12 juin 2018. Les avocats de la défense ont tous demandé au juge de se déclarer incompétent pour connaître de ce dossier. Me Kato Atita pense que c'est une hérésie procédurale et un acharnement politique. Les avocats ont à l'unanimité estimé qu'il ne peut avoir dans ce cas un flagrant délit. Pour Me Alfred Boccovo, le pire est que le deputé n'a même pas reconnu les faits. Le juge a alors préféré renvoyer l'audience au 24 juillet prochain.
Le député Atao Hinnouho est inculpé dans une affaire de fraude douanière.

G. A.

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Adrien Houngbédji opte pour un consensus autour du code électoral

Tue, 06/12/2018 - 15:18

Un séminaire sur la réforme du code électoral sera organisé, ce jeudi 14 juin 2018, à Azalaï Hôtel de la plage à Cotonou. Initié par le président de l'Assemblée nationale à travers son secrétaire administratif, ce séminaire national réunira l'ensemble des députés, des acteurs politiques, ainsi que des représentants de la Société civile afin d'avoir un large consensus sur le projet portant révision du code électoral.

Conscients des difficultés auxquelles est confrontée la loi portant code électoral au Bénin, les députés de la 7ème législature ont jugé bon de procéder à sa relecture. C'est pour obtenir l'adhésion de tous les acteurs impliqués, que s'organise ce séminaire sur les réformes du code électoral. L'avant-projet du code que l'ensemble des acteurs va examiner permettra d'y apporter leur touche pour parfaire le document. Ledit séminaire permettra entre autres d'appréhender les insuffisances relevées dans les textes de loi en vigueur. C'est une bonne occasion pour eux d'avoir des éclaircissements sur les réformes en cours afin d'harmoniser et de contextualiser le Code électoral, en tenant compte des difficultés y afférentes. Ces insuffisances concernent la détermination exacte de la période électorale, et celle de déclaration de candidature, la non-pérennisation de l'organe en charge de l'actualisation du fichier électoral. Les difficultés sont aussi relatives à l'installation du Cos-Lépi et la révision du nombre d'élus parlementaires, au regard de la démographie actuelle de certaines circonscriptions électorales. Il est question aussi de la représentativité des femmes au Parlement ou au sein des conseils communaux et locaux. Toutes ces difficultés seront examinées au cours du séminaire qui permettra d'explorer tous les contours de la loi N°2013-06 du 25 novembre 2013 portant Code électoral en République du Bénin. C'est aussi une occasion pour la classe politique d'évaluer les enjeux d'une réforme du Code électoral conséquente et adaptée aux difficultés actuelles. Les propositions permettront d'améliorer ou de réviser subséquemment le code électoral pour les prochaines élections au Bénin.
Pour y parvenir, trois communications sont prévues. La première porte sur l'« Analyse critique de la loi N°2013-06 du 25 novembre 2013 portant Code électoral en République du Bénin ». Ensuite, la deuxième communication vise à exposer les « Enjeux de la réforme du Code électoral ». Les acteurs conviés à cette rencontre suivront aussi une communication sur la « Présentation des points saillants de l'avant-projet de proposition de loi portant Code Electoral en République du Bénin ».
Au vu des différentes communications, il est attendu à ce que les acteurs de la vie politique en général et les députés en particulier soient imprégnés des enjeux et défis d'une réforme du Code électoral au Bénin. Les grandes lignes du Code électoral pouvant faire objet d'une révision seront alors dégagées et ce, de manière consensuelle. Ce qui permettra d'élaborer une proposition de référence à l'adoption d'un cadre législatif propice à l'organisation des élections en République du Bénin.
Giscard AMOUSSOU

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David Babalola condamné à 36 mois d'emprisonnement ferme

Tue, 06/12/2018 - 15:12

L'ex directeur général de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb), David Babalola, a été condamné à 36 mois d'emprisonnement ferme. C'est la sentence que le juge a rendu, ce mardi 12 juin 2018, au tribunal de première instance de première classe de Cotonou. David Babalola devra également s'acquitter d'une amende de 1 millions de francs CFA.
F. A. A.

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Simon Adébayo fait don de vivres aux musulmans

Tue, 06/12/2018 - 11:21

Des vivres ont été offerts aux fidèles musulmans de Pobè et de Kétou, ce week-end, par le conseiller communal de Pobè, Simon Adébayo Dina. Ce dernier est membre de l'Unité présidentielle de suivi du Programme d'Actions du Gouvernement.
Des sacs de riz, de maïs, de sucre et des bidons d'huile, c'est ce qu'a choisi le conseiller Simon Adébayo pour manifester sa solidarité aux musulmans de ces communes.
« Il est important d'implorer la bénédiction du père céleste sur tous les dirigeants de ce pays notamment sur le président Patrice Talon pour la réussite des réformes engagées depuis 2016 », a déclaré Simon Adébayo. Il a invité les fidèles musulmans à prier davantage pour la paix surtout en ce mois béni de ramadan où plusieurs vœux sont formulés à l'endroit de Allah. Le conseiller a aussi exhorté les responsables de cette confession religieuse à travailler avec les autres afin d'instaurer dans les esprits l'engagement collectif, la tolérance, la fraternité et l'unité autour des questions de développement.
Un geste qui est salué par les jeunes, les sages et les imams de la mosquée de Gagnigon dans la commune de Kétou comme à Pobè.
Akpédjé AYOSSO (Stag.)

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