Une formation se déroule du 7 au 25 janvier Cotonou au profit des agents de répression criminelle et des autorités chargées des enquêtes et des poursuites pénales en matière de lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme et autres infractions connexes. Ils sont soixante cinq policiers, douaniers, agents des eaux, forêts et chasse, magistrats et autres à bénéficier de ladite formation.
Faire rayonner la justice sociale et économique dans un contexte national et régional. C'est ce qui réunit ces hommes et femmes de la chaîne de répression criminelle pour une formation soutenue par l'Union européenne à travers le projet de « Renforcement de capacités dans la lutte contre le blanchiment de capitaux en Afrique de l'Ouest » (Samwa) et le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent en Afrique de l'Ouest (Giaba).
Pour le président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (Centif) et correspondant national du Giaba, Thomas Azandossessi, cette formation vient combler un vide important de déficit de connaissances des différents acteurs en charge de la lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme (Bc/Ft). Ceci a d'ailleurs été révélé suite à l'évaluation nationale des risques de Bc/Ft réalisée par le Bénin et dont le rapport a été approuvé en novembre dernier par le gouvernement.
Le coordonnateur national du Giaba rassure la délégation de l'Union européenne que les experts formateurs et les participants sont prêts à faire de la formation un grand succès et que l'objectif du projet Samwa sera pleinement atteint au Bénin. Il a dit toute sa joie pour l'effectivité de cette formation qui intervient à quelques jours de l'arrivée au Bénin des experts du Groupe dans le cadre de l'évaluation mutuelle du dispositif de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Selon le directeur général de la Police républicaine, le général Nazaire Hounnonkpè, cette formation s'avère importante à l'ère de nouvelles formes de menaces et de la sophistication des attaques, pour permettre d'améliorer de manière sensible les performances de l'administration judiciaire ainsi que le fonctionnement des juridictions. C'est le lieu pour lui d'appeler les participants à prendre à cœur ladite formation.
Pour le chef adjoint de la Délégation de l'Union européenne au Bénin, « Ce type de formation professionnelle est nécessaire pour qu'un pays comme le Bénin puisse bénéficier de sa première richesse - sa population - et pouvoir se doter d'institutions suffisamment robustes pour affronter et résoudre des questions de développement de plus en plus complexes ».
« La criminalité organisée transfrontalière, la corruption, le trafic illégal de ressources naturelles et le blanchiment des gains illicites génèrent des flux financiers qui peuvent miner les institutions, mettre en danger la stabilité d'un pays et d'une région, et anéantir la prospérité des populations », a conclu Véronique Janssen.
G.A.
Dans le cadre du Festival International de Porto-Novo (FIP 2019), l'artiste sculpteur de fer, Pascal Setondji a organisé une exposition-vente d'œuvres d'art qui va durer du 04 au 24 janvier 2019 dans l'enceinte du Musée Ethnographique. A travers ses œuvres confectionnées avec de la ferraille ou du bois, l'artiste doué de talent a tenu à laisser son empreinte à l'édition 2019 du FIP.
L'artiste international Pascal Setondji n'a pas voulu rester en marge de la célébration du Festival International de Porto-Novo (FIP), édition 2019.
En dépit du peu de moyens dont il dispose, l'artiste parvient à exposer ses œuvres d'art, et participe à des vernissages au Bénin et à l'international.
La réalisation des objets d'art est une passion pour Pascal Setondji.
L'artiste a confié que les démarches menées pour participer au FIP 2019 n'auraient pas abouti. « Ce n'est que partie remise », a-t-il affirmé.
Le sculpteur a exposé plusieurs œuvres d'art telles que : le « Gardien de nuit », « Le Petit pêcheur », « La femme diplomate », « Le petit Assangni », « Le grand Assagni ».
Aussi, il y a-t-il des objets d'art dénommés : « Le tour du monde », « Le trône royal » et « Homme de prière ».
L'artiste invite les touristes et les festivaliers à visiter le Musée Ethnographique où a lieu l'exposition, à Porto-Novo.
Akpédjé AYOSSO
Le procès du scandale des placements illégaux d'argent ICC-Services a repris, lundi 07 janvier 2018, à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), à Porto-Novo.
Le 12e jour d'audience du procès ICC-Services a débuté avec à la barre, le directeur général de la structure, Ludovic Pamphile Dohou. L'accusé est appelé à expliquer comment il a connu le patron de la ICC-Services. « Monsieur Guy Akplogan et moi étions de la même congrégation spirituelle. Nous étions sur la même paroisse, et il était désigné comme président de la jeunesse, j'étais son secrétaire général à l'époque et on se côtoyait, pratiquement. Nous avons sympathisés, donc je le suivais partout », a confié Pamphile Dohou.
Etant enseignant et directeur d'école, le sieur Dohou renseigne que Akplogan l'a choisi pour travailler à ses côtés vu son profil et son talent au sein de l'église.
En ce qui concerne ses attributions, il affirme : « J'étais le collaborateur immédiat de Monsieur Akplogan. Je l'assistais dans toutes les activités de ICC-Services, dans les prises de décisions. Je dirigeais les réunions, pratiquement j'étais au cœur de toutes les décisions, tout ce qui se passait ».
L'accusé Dohou est amené à parler du mode de fonctionnement de ICC-Services.
Avant la poursuite des débats, le président de la Cour, Edouard Dossa a procédé à l'isolement des autres accusés.
Selon Pamphile Dohou, ICC-Services au départ avait organisé de séances de formation, sous la direction du promoteur Akplogan et certains collaborateurs à l'endroit de tous les agents. « L'activité principale, c'était la tontine et l'épargne donc les gens venaient épargnés, les gens venaient déposer des tontines. C'est ainsi que de fil en aiguille ça a commencé à prendre et nous respectons les échéances par rapport à la tontine », a-t-il expliqué.
La base de clientèle était surtout les fidèles de l'église du christianisme céleste et l'objectif était de les sortir de la précarité.
ICC-Services est devenue une réalité grâce à l'expertise de Monsieur Tégbénou qui avait fait la CLCAM et un autre qui a fait le PADME. « En 2008, monsieur Akplogan Guy a introduit le dépôt à terme, c'est-à-dire le placement et ça a commencé à prendre très timidement », confie le DG. C'est ainsi que ICC-Services a commencé par prendre de proportion.
S'agissant des activités qui rapportaient, le sieur Dohou apprend qu'il y avait beaucoup d'activités : la vente de matériels informatiques, le transport, l'imagerie, l'ébénisterie, l'agriculture, l'élevage et pleines d'autres activités. Il assure que ce sont ces activités qui leur permettaient de respecter les taux d'intérêt promis aux épargnants surtout la vente des matériels et la formation en informatique.
En ce qui concerne les placements en ligne, dit-il, c'était le Pdg Guy Akplogan qui s'en occupait.
La Cour n'est pas convaincue du fait que ces activités puissent rapporter les revenues nécessaires pour face aux taux élevés de ICC-Services.
Ludovic Pamphile Dohou a attesté que les informations contenues dans le procès-verbal du 19 juillet 2010, selon laquelle ICC-services est pluridimensionnel sont vraies.
Ne pouvant convaincre avec les chiffres, Ludovic Dohou rassure que toutes ces activités existaient vraiment. Il souligne que la commission d'enquête a ramassé tous les documents. « La preuve est qu'on n'était pas en état de cessation de paiement avant qu'on ne nous jette en prison », se justifie-t-il. « Monsieur le président, croyez-moi, c'est une grâce divine », ajoute Dohou.
La mauvaise blague du 1er avril
A la barre, le sieur Dohou déclare qu'il n'y avait pas de problème jusqu'à ce 1er avril 2010 où il y a eu cette mauvaise blague de la radio Wêkê qui passait une information du président Boni Yayi demandant aux épargnants d'aller retirer leurs sous, sinon ils vont tout perdre. Il a confié avoir appelé le journaliste en vain. C'est à 12 heures, explique le DG que le journaliste a pu répondre à son message soit disant que ‘'c'est un poison d'avril''. Le sieur Dohou a informé qu'il a reçu le coup de fil de Tégbénou qui lui faisait comprendre qu'il a déjà payé plus de 450 millions FCFA, aussi bien à Dantokpa c'était l'effervescence.
Pour lui, cette information est partie comme une bombe du moment où le journaliste disait que l'information vient du chef de l'Etat. « À Calavi, on a pu calmer les gens mais, dans les autres agences, ce n'était pas possible », a-t-il indiqué.
Aux dires du directeur général, ICC-Services n'est pas comparable à l'affaire Bernard Madoff.
Des dons faits au nom de l'ex président Yayi
L'accusé Pamphile Dohou déclare que des actions se faisaient au nom du président de la République. Et ce, à travers les instructions d'une cellule de communication du chef de l'Etat. Ils allaient ainsi dans les écoles, les centres de santé, orphelinats, pour faire des dons après échanges avec une personne anonyme.
La facture de la communication de ces activités était à la charge de la présidence et les promoteurs de ICC-Services étaient remerciés par le chef de l'Etat.
Dohou précise que Boni Yayi traitait le sieur Tégbénou d'une manière particulière à chaque fois qu'ils allaient à la présidence de la République. L'ex président aurait même obtenu l'agrément pour la société SNAB de Tégbénou.
Le sieur Dohou contredit la déposition de sa fille
Lors de la déposition du 19 juillet 2010, Dohou Bernice, devant la commission autonome d'enquête judiciaire a qualifié deux maisons de luxueuses et très luxueuses.
« Je suis surpris qu'elle ait parlé ainsi », souligne-t-il. ‹‹Ce que j'ai construit à Hédomé, renseigne le DG, ce n'est que deux chambres à coucher et un salon et une entrée-coucher pour mes enfants››. ‹‹A Calavi poursuit-il, la maison que j'ai achetée en 2009 est à 9 millions et je n'ai même pas fini de payer››. Toutefois, Dohou soutient qu'il n'avait pas de salaire, et que c'est Monsieur Akplogan qui par moment lui donnait quelque chose. Selon lui, les sources de revenues provenaient des économies de ICC-Services. « Nous étions bien nés et le seigneur nous accompagnait. Mon papa fut transporteur et ça a beaucoup prospéré pour lui, c'est peut être cette chance là que j'ai apportée à ICC-Services », a-t-il martelé.
L'ex-première dame, cliente de ICC-Services
Dans ses dépositions à la barre, le sieur Dohou a confié qu'il allait au cabinet de l'ex-première dame, Chantal Yayi. Cette dernière aurait déposé 2 millions et sa sœur 1 millions de FCFA.
Selon le procureur spécial, un déposant se serait rendu à la structure avec la force publique pour prendre 4 milliards de FCFA. Une information que Dohou a infirmé. « Aucun déposant », a-t-il répondu.
Le sieur Dohou n'a pas été aussi d'accord avec l'inventaire de ses biens fait lors de sa déposition à la commission autonome d'enquête. « Je ne me reconnais pas dans ces déclarations », a-t-il clarifié. Pour lui, ces montants ont été fabriqués. « Lorsqu'on nous lisait ces PV-là, nous avons contesté, il y a eu trop de contre-vérités dans ce qui a été fait », informe le directeur général.
Le président de la Cour cherche toujours à savoir quelles activités permettaient à ICC-Services de faire face aux taux d'intérêts jusqu'à avoir des bénéfices. « On ne permettait pas les taux élevés de placement, on ne dépassait pas 1 millions, 2 millions », a notifié Dohou. Il ajoute que le taux de bénéfice n'était pas aussi élevé que ce que les déposants venaient prendre.
Pamphile Dohou sur l'agrément de ICC-Services
Selon le sieur Dohou, toutes les démarches ont été entreprises, lorsque la cellule de surveillance leur a dit qu'il fallait un agrément. Un cabinet sur proposition de Grégoire Ahizimé a été sollicité pour l'obtention de l'agrément. Il a indiqué que tout se faisait par l'intermédiaire d'un expert.
Le directeur général a affirmé que 220 millions ont été effectivement donné au sieur Ahizimé. A cela s'ajoute une somme de 8 millions de FCFA. Les 220 millions déboursés pour l'agrément provenaient des revenus de la société SNAB de Emile Tégbénou. Il clarifie que c'était prévu que ces fonds soient remboursés au promoteur une fois le point fait.
Le DG Dohou assure que Tégbénou n'a pas menti sur ce fait.
Aux dires du directeur général, non seulement les promoteurs, épargnants, populations auraient bénéficié de l'existence de ICC-Services mais aussi tous les hommes politiques qui entouraient le chef de l'Etat.
Douhou, Mohamed Sakè,-Lissagbè
Alors que Pamphile Dohou, ne se reconnaît pas dans les dépositions par rapport à l'inventaire de ses biens, Mohamed Sakè et Dieudonné Lissagbé affirment que rien n'a été ajouté, ni retranché aux déclarations faites par le directeur général.
Pour Mohamed Sakè, membre de la commission autonome d'enquête judiciaire sait exactement ce qu'il a dit qui a été mentionné. Etant donné que c'était une enquête sensible, Mohamed Sakè informe qu'on ne peut obliger une personne à répondre sur ce qui lui appartient. Il souligne que les personnes entendues n'ont été soumises à aucune pression.
Dieudonné Lissagbé soutient aussi que les déclarations contenues dans le PV interrogatoire de juillet 2010 sont belles et bien celles de Pamphile Dohou.
Cependant, le directeur général dit avoir contesté ce jour-là tout ce qui a été lu concernant l'inventaire de ses biens.
Les chiffres d'affaires de ICC-Services restent inconnues
Le sieur Dohou déclare qu'il n'a plus idée du montant total des fonds collectés au sein de ICC-Services puisque la plupart des matériels et documents ont été saisis lors des enquêtes. Il a évalué les fonds collectés en termes de milliards.
Pour le directeur général, le plan de ICC-Services était rationnel, il ne s'agissait pas d'embarquer les épargnants dans une aventure. Dohou rassure que tous les épargnants ayant déposé avant février 2010 ont été payés. Tout allait bien jusqu'à la ‘'mauvaise blague'' du 1er avril.
Me Anassidé cherche à savoir davantage sur comment les activités étaient entreprises. Selon Dohou, les promoteurs étaient soutenus par des amis qui leur proposaient des activités. Il précise avoir des activités avant d'être directeur général de ICC-Services.
Le sieur Dohou élevait des cabris à Zè, et avait des activités qui prospéraient.
Me Kassa, s'adressant au témoin Mohamed Sakè, a voulu comprendre pourquoi les perquisitions n'ont pas eu lieu au domicile du sieur Dohou.
L'OPJ Mohamed Sakè indique que les perquisitions ont été faites au domicile de Tégbénou suite à l'information reçue selon laquelle, le promoteur aurait caché de l'argent dans son plafond.
La Cour demande à savoir si les bureaux de ICC-Services, sis à Calavi ont été perquisitionnés par la commission autonome d'enquête judiciaire. « A priori non », a-t-il répondu.
Au niveau de la commission explique l'OPJ, il y a une phase d'enquête préliminaire qui consistait à rechercher les autres structures en dehors d'ICC-Services. C'est donc après, il y a eu les commissions rogatoires, où il était question de recenser les biens que les accusés ont pu acquérir avec l'activité de ICC-Services. Il précise que le compte de Dohou indiqué dans le PV a été sous scellé et qu'un inventaire a été fait.
A la barre, le DG révèle que lors des réunions, le sieur Emile Tégbénou faisait le point de 100 millions de FCFA. Me Anassidé cherche à savoir comment le promoteur a pu avoir chez lui 7 milliards de ICC-Services. Dohou notifie que ‘'l'argent sortait et entrait''.
Grégoire Ahizimé au sujet de l'agrément
Pour le compte du 12e jour du procès, Grégoire Ahizimé est encore appelé à répondre de ses actes. Alors que la structure ICC-Services était en crise, l'ex coordonnateur de la cellule de surveillance a introduit la demande d'agrément auprès de la BCEAO. Il explique que l'agrément n'avait que rapport avec l'activité d'épargne et non de placement. Ahizimé avait instruit aux promoteurs de passer à 2% puisque lors des rencontres et discussions tenues, il était question d'épargne et non de placements. Le sieur Ahizimé confie avoir averti le PDG de la structure d'une crise si les taux élevés ne sont pas baissés. Il n'était pas convaincu que les activités menées par les promoteurs puissent leur permettre de respecter les engagements vis-vis à des déposants.
Mohamed Sakè affirme qu'il ignorait que ICC-services avait fait une demande d'agrément pour se régulariser. Les autres structures illégales recensées qui pouvaient rembourser les épargnants sont envoyées au comité de suivi et celles qui visiblement étaient dans l'incapacité vers le procureur. Quant au plan de remboursement de ICC-Services apprend-t-il, ce n'était pas à la commission d'apprécier mais au comité de suivi.
En ce qui concerne les biens saisis, les véhicules, l'OPJ mentionne que la commission aurait eu recours aux unités territoriales. « Pour ce qui est du travail effectué par la commission, on n'a pas opéré de saisie au niveau de son domicile », a-t-il précisé.
« Je crois sincèrement que Emile Tégbénou n'était pas présent au moment où ses véhicules étaient saisis », a ajouté Mohamed Sakè.
A son tour Dieudonné Lissagbé déclare que la BEF ne s'est pas occupée des biens du sieur Tégbénou.
A la suite, le directeur général de la structure est questionné par Me Alain Orounla. Ce dernier demande à savoir si le sieur Dohou gardait de l'argent à son domicile comme le promoteur Emile Tégbénou. « Non », a-t-il répondu. Le directeur général renseigne qu'il avait des comptes bancaires où il déposait les fonds des déposants quotidiennement. Les déposants sont payés explique l'accusé, selon la planification faite et les remboursements d'une semaine.
Le directeur général dit éprouvé un sentiment de fierté pour les activités menées à ICC-Services. « J'ai quand même un sentiment de fierté, parce que, ce que nous avons promis, l'engagement que nous avons pris avec les Béninois, même si on ne l'a pas réussi à 100%, nous avons sortis les gens de la précarité », a-t-il déclaré. Mais, tant qu'il reste à faire, martèle Dohou, rien n'est fait.
Emile Tégbénou à la barre
Appelé à la barre, Emile Tégbénou doit encore répondre aux questions relatives aux 27 milliards FCFA qui selon lui étaient dans ses coffres-forts lors de son arrestation. Dans ces fonds, 7 milliards appartenaient à la structure ICC-Services. Le promoteur annonce que c'est avec cette somme qui se trouvait dans un coffre-fort, qu'il payait les clients.
Les 20 milliards restants étaient dans 4 autres coffres-forts. Tégbénou réfute les avis selon lesquels, il a été retrouvé 9 milliards et qu'il a multiplié cette somme par 03.
Tégbénou, son garde-corps et les employés qui l'aidaient à compter l'argent, seraient les seuls à savoir l'existence de ‘'beaucoup d'argent''.
Aux interrogations du procureur spécial, il clarifie qu'aucun placement en bloc d'une seule personne d'une somme de 100 millions n'a été fait.
Le sieur Tégbénou a affirmé avoir payé tous les déposants qui venaient au moment de la crise sauf ceux dont les contrats n'étaient pas à échéance.
Selon le procureur spécial, quelques maisons de Emile Tégbénou saisies auraient été vendues. Le promoteur de ICC-Services confie n'avoir signé aucune convention de vente de maison.
L'avocat Anassidé revient sur les 7 milliards de ICC-Services se trouvant dans les coffres-forts de Emile Tégbénou. Elle cherche à savoir avec quel nombre de déposants, le sieur Tégbénou a pu réunir cette somme.
L'audience reprend ce mardi 08 janvier 2019.
Akpédjé AYOSSO
Le président de la Républque, Son Excellence Patrice Talon va procéder, ce mardi 08 janvier 2019, à la traditionnnelle cérémonie de présentation de voeux de nouvel An aux institutions de la République.
Le chef de l'Etat échangera les voeux du nouvel An avec les membres des institutions de la République ; le Corps Diplomatique accrédité au Bénin ; et la hiérarchie des Forces de Défense et de Sécurité.
Le déroulement de la céremonie serait en direct sur les canaux digitaux de la présidence du Bénin.
Akpédjé AYOSSO
Une déclaration faite par les sages et notables du plateau d'Abomey, ce lundi, à la maison des jeunes réfute les allégations de l'ancien président Nicéphore Soglo contre le chef de l'État Patrice Talon.
La salle de la maison des jeunes de Goho, à Abomey était pleine de monde, ce 7 janvier 2019. Sages, notables, cardinaux, têtes couronnées et hauts dignitaires, ont tous répondu à l'appel de Dah Kpannan Agonglo. Ceci pour demander au président Patrice Talon de poursuivre ses réformes pour le bonheur du peuple béninois en général et des populations du Zou en particulier. Ainsi, réunis pour réitérer leur attachement au chef de l'État et l'inciter à poursuivre ses actions, les sages et notables du plateau d'Abomey désapprouvent les allégations faites récemment par l'ancien président Nicéphore Soglo.
'' Nous apportons notre soutien indéfectible au chef de l'État Patrice Talon pour la réalisation de ses réformes contenues dans le PAG. L' échec de Talon, c'est notre échec ", a déclaré Dah Kpannan Agonglo.
Et Dah Langanfin de marteler que " Notre soutien au président de la République est total et nous condamnons avec la dernière rigueur les dernières déclarations du président Nicéphore Soglo contre le chef de l'État Patrice Talon". Il souligne que " Quand on est pas n'importe qui, on ne dit pas n'importe quoi. Qu'il cesse de dénigrer le président de la République pour l'accompagner dans la mise en œuvre de ses réformes. Ils sont des frères ".
Les sages d'Abomey n'entendent pas laisser passer ces allégations qui n'honorent pas leur communauté.
''Quand le président Nicéphore Soglo était au pouvoir, nous nous sommes levés comme un seul homme pour le soutenir ", a rappelé Dah Djofonou Glèlè.
" À défaut de soutenir son petit frère Talon, l'ancien président Nicéphore Soglo doit se taire", a-t-il ajouté. " C'est un avertissement que nous lançons à l'ancien président Nicéphore Soglo", a précisé Dah Djofonou Glèlè.
G.A.
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L'ancien archevêque de Cotonou, Mgr Antoine Ganyé, lors de la célébration de ses noces d'or sacerdotales, dimanche 06 janvier 2019, dans son village natal à Sèdjè-Dénou (commune de Zè), a saisi l'occasion de la célébration eucharistique, pour analyser la situation sociopolitique du pays.
Dans son homélie, Mgr Antoine Ganyé s'est beaucoup préoccupé de la précarité ambiante dans le pays. Se référant à la croissance économique exposée par les pouvoirs publics (bientôt 7%), alors que les populations végètent dans la misère, il s'est interrogé sur la portée de ladite croissance. Pour lui, il y a un paradoxe auquel il faudra trouver une solution et redresser la courbe du bien-être individuel.
Le prélat n'a pas manqué de plaider la cause des promoteurs d'entreprises affaiblis ces derniers mois. Ces petites entreprises selon le prélat, sont actuellement en difficulté à cause des problèmes de fiscalité. Mgr Ganyé invite le président de la République à lui faire un cadeau. Celui qui consiste à aider les promoteurs desdites entreprises à faire face à leurs nombreux défis.
Au sujet des détenus et des exilés, l'ancien archevêque de Cotonou s'en est aussi préoccupé. « Je lui demande une petite amnistie pour nos frères qui sont ses frères et nos sœurs qui sont ses sœurs et qui sont en prison ou qui sont en Europe […] », a-t-il exhorté tout en reconnaissant que ce serait une mission difficile à accomplir mais pas impossible.
« C'est lorsqu'un homme arrive à briser ce qui est dur, qu'il est vraiment fort », a ajouté le prélat qui appelle à la paix dans le pays.
F. Aubin AHEHEHINNOU
« Le Parti du renouveau démocratique (Prd) à l'ère de la réforme du système partisan », c'est le thème autour duquel le maire de la commune de Sèmè-Kpodji, Charlemagne Honfo s'est entretenu avec les journalistes de la radio nationale, ce dimanche 06 janvier 2019, dans l'émission ‘'90 mn pour convaincre''.
Au cours de l'émission, le 1er vice-président du Prd a rappelé les motifs de la non adhésion du Prd au Bloc Républicain lors de la formation des blocs de la mouvance présidentielle.
Pour lui, l'inexistence d'un accord écrit est l'une des raisons pour lesquelles le Prd observe une pause. « Comme nous n'avons pas eu l'accord écrit, on n'a pas dit que nous quittons, nous avons dit que nous marquons un arrêt, nous marquons une pause », a-t-il expliqué. Cette pause selon le porte-parole du Prd est pour permettre aux gens de former une délégation pour voir « comment nous allons régler, mais personne n'est allé nous voir », a-t-il regretté. Pour lui, il ne revient plus au Prd de faire une démarche puisque « c'est nous qui avons marqué une pause, c'est nous qui avons constaté qu'on n'a pas respecté ce qui a été dit au départ. Et donc, nous marquons cette pause », a-t-il insisté. Charlemagne Honfo a par ailleurs souligné que pour les prochaines législatives, le parti ira avec son logo le temps que les conditions soient réunies pour que tôt ou tard il se fonde dans un bloc.
Au sujet des 10% de suffrages à obtenir au plan national, le maire de la commune de Sèmè-Kpodji dit n'avoir aucune inquiétude. Au-delà de tout, le Prd selon lui reste la seule formation politique ayant beaucoup de députés aujourd'hui à l'Assemblée nationale. « Cette fois-ci, notre vision, c'est d'aller plus loin », a indiqué le Charlemagne Honfo. Il dit compter sur les femmes et les jeunes parce que le parti compte les positionner. Des jeunes et femmes qui constituent selon lui des atouts.
Pour M. Honfo, les perspectives sont rassurantes pour deux raisons simples. La première raison, il n'y a pas de jour, où on ne parle du Prd partout. Tous les jours, c'est de cette formation politique qu'on parle en bien. « C'est un parti qui fait école, tout ce qui se passe n'est pas linéaire », a notifié le maire de Sèmè-Kpodji avant d'ajouter que les textes du Prd aujourd'hui, donnent plus de force aux jeunes.
Evoquant l'avenir du président du parti, Charlemagne Honfo souligne que le président lui-même est élu au terme d'un congrès pour 4 ans. Aujourd'hui, poursuit-il, nous sommes entrain de voir ensemble quels sont les leaders avec lesquels nous pouvons aller à cette élection. « S'il se révèle qu'il soit dans le schéma de ceux qui doivent aller à cette élection, vous allez le voir porter sa candidature », a confié le maire de la commune de Sèmè-Kpodji.
Se référant aux élections de 2011 où le président n'était pas candidat, il a rappelé l'avoir représenté. Le président Houngbédji selon l'invité de la radio nationale, dépasse ces petites questions. « Se porter candidat dans une formation politique comme le Prd, est une petite question », a-t-il notifié avant de préciser que l'enjeu de l'élection n'est un petit truc. « En 2015 où tous le monde m'attendait sur la liste, quand le parti ne m'a pas choisi, je suis sorti pour aller sensibiliser tous le monde pour dire que je ne suis pas seul dans le parti, qu'on doit faire campagne pour celui qui a été retenu », a illustré Charlemagne Honfo. Pour lui, les questions de candidature à un niveau du Prd ne sont pas des questions de passion. « Ceux qui portent la passion en eux, sont ceux qui partent après », a-t-il précisé. Selon le contexte, le parti peut décider que Me Adrien Houngbédji ne se présente pas aux élections. « Si après analyse, on voit qu'avec sa candidature on ne peut pas réunir le nombre de députés que nous voulons, on va gentiment lui dire de se retirer et il comprendra ; ce fut le cas en 2011 », a rappelé le porte-parole du Prd. Il a souligné que sa candidature cette année posait un problème de vision. « Un candidat qui a perdu les élections présidentielles de 2011 et qui contestait les résultats et on attendait les décisions pour qu'on lui retourne son pouvoir. Donc, il ne pouvait pas aller à une élection législative qui suivait juste après », a rappelé la maire avant d'ajouter qu'« au Prd, par rapports à ces choix, il y a beaucoup plus la raison qui l'emporte sur la passion ».
Ahouanvoébla invité à présenter des excuses publiques
Charlemagne Honfo s'est prononcé aussi sur l'affaire des 400 millions de francs CFA que Augustin Ahouanvoébla déclare avoir reçu au nom du Prd.
« Il y a souvent des choses dont je ne parle vraiment pas compte tenu de leur caractère », a souligné le 1er vice-président du Prd. Pour lui, le camarade devrait être entrain de regretter sa déclaration. « Moi je n'en connais pas pour savoir si ça relève d'un caractère confidentiel », s'est-il désengagé. Charlemagne Honfo dit être très proche du député Augustin Ahouanvoébla, mais jamais celui-ci ne lui a parlé de cette somme d'argent. Si c'est vrai qu'il a reçu, se désole-t-il, c'est dire qu'il a trahi notre amitié. De la déclaration, le maire de Sèmè-Kpodji affirme avoir suivi qu'il a désigné le président Houngbédji ‘'d'individu'' ; « un individu soit disant porteur du parti››.
M. Honfo demande à Dieu de pardonner cette déclaration et inviter son camarade à reprendre une déclaration publique d'excuses parce que « son père ne saurait être un individu pour lui » ; « soit disant porteur de parti » alors qu'il a été candidat trois fois dans le parti et sous l'égide du président Adrien Houngbédji.
« Je trouve que c'est trop gros. Si le président lui a remis de l'argent comme ça, je ne sais pas à quelle occasion, c'est à lui de venir justifier », a souhaité Charlemagne Honfo estimant avoir dit ce qu'il a à dire sur la question.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Les portes de la troisième édition du Festival international de Porto-Novo (Fip) sont ouvertes, le samedi 5 janvier 2019.
Le festival a été officiellement lancé au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo, par le ministre en charge de la Culture, Oswald Homéky, en compagnie de ses collègues Adidjatou Mathys et Jean-Claude Houssou, du maire de Porto-Novo, Emmanuel Zossou et du préfet de l'Ouémé, Joachim Apithy.
Ce festival révèle une fois de plus pendant une semaine les masques culturelles de la région.
Huit jours d'attractions cultuelles, huit jours de rayonnement culturelle à travers le Festival international de Porto-Novo (Fip). Ainsi, du 5 au 12 janvier, plusieurs milliers d'acteurs des arts et cultures vaudou défileront avec des démonstrations variées.
Selon le maire de Porto-Novo, le Fip se veut le plus grand rassemblement culturel de la ville capitale du Bénin. Emmanuel Zossou pense que le développement de Porto-Novo passe obligatoirement par la promotion et la valorisation du patrimoine matériel et immatériel de la ville. Pour le maire, le festival vise à cerner la quintessence de la diversité culturelle de Porto-Novo, qui se veut être une ville cultuelle, culturelle, touristique et scientifique. Il remercie le président de la République, Patrice Talon pour avoir tracé le chemin à suivre aux filles et fils de Porto-Novo qui hésitent encore à suivre le train. Son soutien particulier à l'organisation de cette édition et sa forte conviction que la culture reste un véritable vecteur de développement témoignent de la réussite de l'événement.
Aussi cite-t-il, le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji, la Fondation Claudine Talon et les membres du gouvernement, en particulier le ministre chargé de la Culture, Oswald Homéky, qui n'ont pas lésiné sur les moyens à mettre à disposition pour la réussite de ce festival. Ce qui selon lui, garantit déjà un réel succès à l'édition 2019. Pour le ministre en charge de la Culture, le Fip est le festival de la capitale du Bénin et donc celui de tout le Bénin. Oswald Homéky souligne que malgré les difficultés y afférentes, Porto-Novo réussit toujours à honorer ce rendez-vous culturel.
Saluant cette belle vision du conseil municipal en phase avec l'ambition du chef de l'Etat, visant à révéler le Bénin au monde par la richesse de sa culture, Oswald Homéky invite chacun à apporter le sien pour améliorer la qualité du festival au file des ans.
C'est la présentation de la pièce intitulée « Renaissance », du metteur en scène, dramaturge et cinéaste béninois Dine Alougbine, qui retrace l'histoire de la ville de Porto-Novo avant l'arrivée de Tè Agbanlin, fondateur de Hogbonou, jusqu'à nos jours, qui a ouvert la balle de la soirée ce samedi.
Deux heures durant, l'histoire a été racontée par plus de 600 acteurs ayant défilé sur scène tenant en haleine tous les spectateurs en priorité, les autorités. Comme autres activités, il y a le colloque scientifique ; le marché du festival et surtout la cérémonie de déambulation de plus de 1200 divinités masquées ou non masquées dans toute la ville de Porto-Novo.
Le festival international de Porto-Novo vient une fois révéler l'héritage cultuelle et culturelle de la ville capitale.
G.A.
L'agent judiciaire du trésor, Séverine Lawson est attendue à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) cette semaine. Elle devra faire sa déposition pour la manifestation de la vérité.
Au lendemain de l'éclatement du dossier Icc-Services, c'est à elle qu'a été confiée la présidence du Comité de suivi et de crise. Séverine Lawson avait sous sa tutelle d'autres structures telles que la Commission autonome d'enquête judiciaire (Caej), le Comité de crise (Cc) et le Comité de suivi avec des missions clairement définies. Sous sa responsabilité, la saisie des biens meubles et immeubles ; les fonds gelés dans les comptes bancaires des promoteurs de Icc-Services et consorts et autres opérations tendant au remboursement des spoliés se sont opérés.
Au terme d'un entretien avec le chef de l'Etat Boni Yayi, le 10 avril 2012, elle a assuré du remboursement imminent des spoliés de Icc-Services et consorts, du moins ceux dont les montants se situent entre 300 000 francs et 500 000 CFA. Ce remboursement fut confirmé par le président Boni Yayi lors d'un de ses voyages à Genève. Depuis lors, plus rien.
La part de vérité de Séverine Lawson est donc attendue pour situer les juges de la CRIET et pour la manifestation de la vérité dans ce scandale financier qui éclabousse le régime de Boni Yayi.
F. A. A.
Le chef de l'Etat Patrice Talon et le président de l'Assemblée nationale, Me Adrien Houngbédji ont pris part, ce dimanche 06 janvier 2019, à la messe d'action de grâce célébrée à l'église Notre Dame de Lourdes de Porto-Novo. Plusieurs membres du gouvernement et des députés à l'Assemblée nationale ont aussi marqué de leur présence cette célébration eucharistique. On note également la présence du préfet de l'Ouémé, Joachim Apithy, du maire de la ville capitale, Emmanuel Zossou et du secrétaire général du Parti du renouveau démocratique, Falilou Akadiri et de nombreux fidèles catholiques.
La fête de l'Epiphanie est une occasion annuelle de retrouvailles entre les fils et filles de la cité des ‘'aïnonvi''.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le parti de l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau (UDBN) a installé samedi dernier, au siège du parti, à Dekoungbé, dans la commune d'Abomey-Calavi, la Fédération Nationale des Jeunes UDBN. Ce fut l'occasion de présentation de vœux aux instances du parti.
L' ambiance qui a régné était celle de gaité et de joie, pour annoncer l'engagement et la détermination à la grande mobilisation à venir. Une Belle cérémonie d'installation officielle de la Fédération Nationale de Jeunes UDBN, doublée de présentation de vœux aux instances du parti.
Le Vice-président du parti, Guy Codjia, a eu l'honneur de remettre toutes les manifestations entre les mains de Dieu. Il a aussi prié pour que 2019 soit une année de plein accomplissement des nobles ambitions de l'UDBN. Avec, déjà en point de mire, des résultats très honorables résultats aux prochaines joutes électorales.
Le Bureau de 11 membres de la FNJ/UDBN mis en place a été présenté à l'assistance. Ces jeunes savent désormais à quoi s'en tenir. Ils ont officiellement reçu des mains du Vice-président, les orientations et le logo du parti.
Ils sont alors renvoyés à leurs tâches militantes. Mais avant de se lancer sur le terrain de la mission qui leur est confiée, ils ont reçu les salutations d'honneur du parti, conduites en personne par la Présidente de l'UDBN, l'honorable Claudine Afiavi Prudencio.
Conscient de la mission, Brymer AIFAN, Président de la Fédération Nationale des Jeunes UDBN a rassuré. << Nous nous sommes mis sur le chemin des défis et combat pour apporter notre pierre à l'édification de notre parti. Je vous rassure Mme la présidente, au nom de mes collègues et en mon nom propre >>, a-t-il soutenu avant d'ajouter.
<< Nous vous formulons nos voeux en ces termes Mme la Presidente, à l'orée de cette nouvelle année 2019, permettez moi, au nom de mes collègues et en mon nom propre, de vous formuler nos voeux de bonne et heureuse année. Que cette nouvelle année soit ensoleillée de bonheur pour vous et pour notre parti commun, l'UDBN >>.
Déterminée, Mme Christine Ahouandjinou, Présidente de l'Ecole du parti UDBN pense déjà aux victoires prochaines. << Avec L'UDBN, nous allons démontrer que autrement est possible au Benin. Avec, à la clé, une victoire éclatante aux prochaines élections législatives >>.
Mesdames et Messieurs les Membres du Bureau politique de l'UDBN ;
Mesdames et Messieurs les membres des structures spécialisées et de bases de l'UDBN
Chères sœurs Ambassadrices de l'UDBN
Chers Ambassadeurs de lUDBN ;
Très Chers Jeunes de l'UDBN ;
Je vous salue ! je voudrais vous convier, avant toutes choses, à rester avec moi, en communion d'esprit pour rendre gloire et honneurs à Dieu Tout Puissant, l'Éternel des Armées, Planificateur de toutes choses ! C'est Lui qui nous a renouvelé le souffle et qui nous a permis d'être ici, rassemblés ce jour Samedi 05 Janvier 2019.
Ce préalable réglé, je voudrais nous inviter à un second impératif. Nous allons nous lever tous et observer une minute de silence en mémoire de tous les camarades de lutte, soldats et amazones confirmés de l'UDBN, qui nous ont quittés en 2018 pour l'au-delà.
Chers Militantes, Chers militants,
Je dois avouer que je suis heureuse de vous voir si nombreux, si mobilisés en ce début d'année.
Le passage dune année à une autre est une preuve de la grâce divine sur nous. Nous sommes en droit de la célébrée à travers diverses réjouissances. Mais c'est aussi un moment de bilan ; bilan sérieux, conséquent pour se projeter efficacement dans la nouvelle année. C'est en cela que tout en me réjouissant, je me pose quelques questions, je crois, légitimes :
Primo : Avons-nous fait le point, chacun à son niveau des événements, des moments palpitants qui ont marqué, en 2018, la vie de notre parti, l'Union Démocratique pour un Bénin Nouveau ?
Secundo : De ce bilan de 2018, avons-nous pu dresser un bon diagnostic pour nous faire une idée nette, juste et responsable des challenges, que dis-je, des gros défis qui se dressent devant nous en cette année 2019, que nous venons d'amorcer ?
Enfin Tertio : Chacun, à son niveau, à sa position dans le parti et dans ses périmètres d'influence, a-t-il pu dégager clairement les responsabilités qui sont les siennes, les tâches qui lui incombent et les résultats attendus de lui, dans la bataille pour l'atteinte de nos objectifs communs ?
Chers Jeunes,
Chers militants,
Nous sommes en famille. Et vous me permettrez de m'accrocher obstinément à un langage de vérité pure et même crue !
Je suis, en effet, très préoccupée par la réponse que chacun de nous donnerait à ces trois interrogations. Les différents messages que j'ai entendus ici tout à l'heure, me donnent les signes avant-coureurs de ce que le meilleur est et sera pour nous en 2019.
Mais lorsque je défile dans ma tête mes propres réponses aux trois interrogations énoncées plus haut, je me dis qu'il urge plus que jamais que nous travaillions d'arrache-pied à joindre l'acte à la parole. C'est à cette condition que nos bons vœux de nouvel an vont se concrétiser au cours de l'année.
Chers camarades, je nous rappelle quen 2018, notre parti a connu de grandes mutations. La plus grande mutation a été consacrée par les actes du 4eme congrès extraordinaire de refondation du parti. Congrès à l'issue duquel vous avez souverainement décidé :
Que notre parti va désormais s'appeler Union Démocratique pour un Bénin Nouveau ;
Que l'UDBN, aborde les échéances électorales à venir, en tant qu'entité à part entière. Notre parti est désormais un parti véritablement national. C'est le lieu pour moi, de remercier les nombreux partis, mouvements et personnalités politiques qui ont rejoint l'UDBN pour que nous formions un parti véritablement grand, un parti véritablement moderne pour un Bénin nouveau.
Au congrès, vous m'avez dit que vous assumez fièrement cette option. Mais cela suppose aussi que le peuple électeur nous attend. Les autres composantes de la classe politique nous regardent.
Certains se demandent si nous avons les reins solides pour tenir le pari. D'autres (et ce sont les plus nombreux !) attendent de nous voir, de nous entendre, de nous poser les bonnes questions pour s'engager à nos côtés.
Mes vœux pour vous en 2019, c'est d'abord que la main protectrice de Dieu soit sur vous et vos familles respectives. C'est ensuite, que la très bonne santé soit votre partage.
Ces deux facteurs constituent certainement des gages pour votre engagement individuel et collectif, votre détermination à ratisser large dans la perspective des prochaines joutes électorales.
A cette occasion de présentation de vux et de joie, je lance officiellement à votre attention, lopération « UDBN dans toutes les maisons ».
Le défi de la mobilisation est énorme. Et la contribution de chacun est indispensable. Du membre du Bureau politique jusqu'au dernier militant à la base ; et ceci, dans tous les coins et recoins du pays.
A ce niveau, je voudrais compter particulièrement sur les jeunes et les femmes.
Chers Jeunes ;
Je vous sais battants et combattants. Je sais pouvoir compter sur votre dynamisme, votre détermination et même votre fougue pour le triomphe de lUDBN aux prochaines élections législatives.
Le fait de vous constituer en Fédération devrait être une plus-value pour relever le défi. La balle est donc dans votre camp.
Allez, Chers vaillants Jeunes de lUDBN !
Investissez toutes maisons, dans les 4 coins du Bénin ! Dites à vos pairs jeunes, dites aux femmes, dites à vos parents et proches amis, que lUDBN, cest lespace idéal dépanouissement pour eux.
Allez-y sans crainte. Le parti UDBN est à vous !
A vous, mes très chères surs amazones de lUDBN,
Lheure de la femme a vraiment sonné !
Notre parti est dirigé par une femme !
Vous connaissez mon engagement pour lessor de la gent féminine. Nous sommes plus nombreuses que les hommes. Nous pouvons bousculer les donnes et cesser dêtre les éternelles échelles pour les hommesqui nous retournent rarement lascenseur.
Aujourdhui, cest le moment ! Cest notre moment !
Si cest vrai que ce que femme veut Dieu veut, ce nest pas en politique, dans lanimation de la vie publique que cette vérité deviendra impossible.
Jen profite pour souhaiter plein succès à vos travaux préparatoires de mise sur pieds de lUnion nationale des Femmes UDBN.
Allez, chères sœurs ! Parlez à vos maris, à vos enfants, à vos frères et surs, à tout votre entourage !
Une fois encore, bonne et heureuse année 2019 à toutes et à tous ! maximum de bénédictions autour de vous !
Je vous remercie
Honorable Claudine Afiavi Prudencio,
Présidente de l'UDBN
Les villes et quartiers du Bénin ont brillé de mille feux en raison de l'effervescence des fêtes de fin d'année. De la Noël au nouvel an, les citoyens ont fêté de diverses manières. Quelques Béninois rencontrés dans la ville de Cotonou et environs ont fait part de l'ambiance qui a règné pendant les jours de fêtes.
La plupart des citoyens béninois confient avoir passé de la plus belle manière les fêtes de fin d'année 2018. Pour Fruskin Eyenan alias ‘'Frimo DJ'', beaucoup ont voulu rentré dans l'année 2019 avec une pleine santé, la paix du cœur mais n'ont pas eu cette opportunité. C'était donc selon lui l'instant où l'on rend grâce pour avoir eu l'occasion de voir la nouvelle année. « Je n'ai pas eu le temps de rester avec ma famille du réveillon jusqu'au jour de l'an puisque j'ai aidé ma clientèle à bien vivre le réveillon et bien s'amuser puisque les fêtes de fin d'année, ce sont des instants qui ne se fêtent pas comme les autres jours », a-t-il déclaré.
« C'est suite à cela que je me suis rendu chez ma famille et la fête a été très bien, je m'en réjoui de ce plaisir que nous nous sommes offert », a-t-il ajouté.
Pour dame Josiane Adakon, commerçante au marché Dantokpa, la fête a été également belle. « Je suis heureuse d'avoir commencé l'année en bonne santé. C'est vraiment ce qu'il faut. J'ai fêté Noël et le 1er janvier avec mes proches et mes enfants après avoir quitté tôt le marché le jour de l'an. On a fêté compte tenu de nos moyens », a-t-elle confié.
Alex Tchavoa, sonorisateur, habitant à Calavi confie qu'il n'y a rien eu de spécial de son côté. « J'ai bien fêté si je peux le dire, je n'ai pas fêté en famille comme d'habitude. Dans la nuit du 31 décembre, j'ai été à l'église. Etant un sonorisateur, je suis allé le 1er janvier sur le terrain », a-t-il affirmé.
« Pour cette année, j'ai passé le réveillon au boulot entre amis et le 1er en famille. La particularité est qu'il n'y a pas eu de sortie contrairement aux années précédentes. Je n'ai pas fêté comme je le voulais tout simplement parce que la santé avait pris un coup. En résumé, je suis très heureux d'avoir vu la nouvelle année et je rends grâce », s'est exprimé Pierrot Anagonou, journaliste technicien.
Judefery Sossou aussi journaliste technicien a indiqué que la fête de cette année a été plus belle que les autres. Ayant fêté le 1er avec ses collègues journalistes, il a notifié qu'il n'y a pas eu assez de problème car la consommation d'alcool était contrôlée.
Entre morosité et espérance
Mariane Dovi, femme ménagère informe qu'elle a fêté avec les parents comme tous les ans. « Je les ai rejoints le 31 décembre. Aucune difficulté à mon niveau puisque après être entrée dans la soirée du 1er janvier, je ne suis sortie que le lendemain vers 17 heures. Quant à l'atmosphère, Mariane note que la ville n'était pas festive mais morose.
Si certains citoyens ont pu fêter convenablement d'autres signalent avoir rencontré quelques difficultés.
Ludovic Hounga, agent de sécurité, habitant de Fidjrossè dit avoir passé une belle fête malgré les coupures d'électricité de la SBEE. « Ma famille et moi avions passé le réveillon dans l'obscurité puisqu'il n'y avait pas d'électricité. Toute la semaine des fêtes, on a assisté à des coupures répétitives. On était obligé de faire avec. A part cela, la fête s'est bien passée », a-t-il expliqué.
Simon Guedègbé étudiant à l'université d'Abomey-Calavi n'a pu rejoindre ses parents à Parakou pour la fête. Et ce, dit-il, à cause des moyens financiers. « C'était prévu que j'aille rejoindre ma famille pour les fêtes de fin d'année. Mais, je n'ai pas eu les sous nécessaires pour me rendre à Parakou. Ce qui a fait que j'étais un peu triste », a-t-il déploré. « L'essentiel, c'est la santé », a ajouté Simon Guedègbé.
Pour un père de 04 enfants qui a requis l'anonymat, cette fête de fin d'année a été particulière. « Un mot pour tout exprimer, c'est la morosité totale. On a ressenti la peine des uns et des autres à répondre aux attentes et obligations familiales. Notre seule satisfaction est la vie que nous avons toujours pour cela nous rendons grâce à Dieu », a-t-il affirmé.
Malgré la morosité économique au Bénin, les citoyens ont passé une belle fête de fin d'année 2018. Ils ont fêté la nouvelle année selon leurs conditions et moyens.
Akpédjé AYOSSO
Une délégation du Bureau directeur de l'Association des journalistes spécialistes des questions de défense et de sécurité (AJ/QDS) a été reçue en audience, jeudi dernier, par le nouveau Chef d'état-major général des forces armées béninoises. L'audience qui s'est tenue à l'état-major général avec le Contre-Amiral Patrick Aho a porté essentiellement sur la dynamisation des relations entre l'AJ/QDS et l'état-major général des armées.
Après les échanges de voeux, le Président de l'association Etienne Houessou a remis au Contre -Amiral Aho un mémorandum retraçant le parcours de l'association ainsi que les perspectives pour la nouvelle année 2019. Le Contre-amiral Patrick Aho satisfait de la démarche de la délégation, a promis rencontrer à nouveau ses interlocuteurs, après la formation de son cabinet.
D. M.
2018 a fermé ses portes pour laisser ouvrir celle de 2019. Des moments pour les différentes couches de la population de se réjouir et de magnifier le Seigneur pour ses bienfaits.
Mais cette année, ces moments ont été diversement célébrés. Pour les uns c'est l'apothéose totale, par contre pour les autres c'est dans la douleur que les fêtes de fin d'année ont été célébrées. Le point sur lequel tout le monde s'accordre est que Dieu a donné à chacun la chance d'entrer dans la nouvelle année.
Gontrand Gouda, opérateur économique à Hilla-Condji
''Nous avons fêté dans la joie et dans l'allégresse''*
''Nous avons fêté dans la joie et dans l'allégresse. J'ai fêté sans des dégâts. Il n'y a pas eu d'accident même si des cas isolés d'incidents de pétards ont fait écho. Je souhaite d'abord heureuse année à tout le monde et aussi au Président Talon et à son gouvernement. Que cette année soit une année de succès à chacun de nous. Car comme le gouvernement l'a promis, 2019 sera une année de grande prospérité surtout pour nous population de la côte étant donné que la question de l'érosion côtière sera enfin prise en compte. Donc cette année nous annonce de très bonnes choses''.
Claude Adoré, Lokossou, chef village Agoué
''Le plus important est que chacun est resté en famille pour le nouvel an''
''On a fêté dans la quiétude. On sait que ces temps sont durs mais les gens sont sortis pour la fête. Le plus important est que chacun est resté en famille pour le nouvel an. Je souhaite une bonne et heureuse année à toutes les communautés d'Agoué, à tous les chefs religieux et de couvents. Je souhaite que 2019 soit une année prospère et de paix. J'exhorte mes frères à adopter une même vision pour notre cher village et pour son développement''.
Fati Bouraïma, restauratrice à Comé
" 2018 a emporté avec elle tous les mauvais souvenirs ''*
"Quand vous-même vous me voyez, j'ai l'air de quelqu'un qui a bien fêté ? Les temps sont durs et il y a mévente partout. Nos petits commerces ne marchent plus. Pour ce début de nouvel an, je n'ai rien vendu. C'est difficilement que j'ai pu habiller mes deux enfants. A vrai dire, le Président Talon doit faire quelque chose pour nous rendre la vie un peu vivable, sinon ça ne va pas du tout. Je reste persuadé que 2018 a emporté avec elle tous les mauvais souvenirs et qu'en 2019, on aura un peu la paix''.
Cossi Kpanou, commerçant
*Ce qui compte, c'est la bonne santé"
"Cest la morosité totale. Nous avons eu de grandes difficultés à joindre les deux bouts mais on y est arrivé. Nous rendons grâce à Dieu. Car tout ce qui compte vraiment c'est d'avoir la bonne santé et de vaquer quotidiennement aux diverses tâches. Tant qu'on a la vie, on a de l'espoir.
Je pense que 2019 sera meilleure par rapport à l'année écoulée. J'y crois fermement. Mais que nos dirigeants fassent de leur possible pour nous aider aussi''.
Bruno Etey, Professeur des SVT à Comé
"Tout est sobre. On ne dirait même pas qu'on est au 1er janvier. Quand je compare la nuit du réveillon et du 1er entre Agoué dans le Bénin et Aného au Togo, le constat est amet. Tout porte à croire qu'on est des orphelins au Bénin. Évidemment, on ne fête pas les poches vides. Si les activités génératrices de revenus de la population reçoivent des coups bas, si les enseignants sont sans leurs droits et on pense que un petit 21 000 f au plus pouvait leur permettre de satisfaire leurs besoins, on se trompe. Je prends moi mon cas ; malgré tout çela, je n'ai rien sur moi. Qu'en serait-il pour certains. ça ne va pas''.
Propos recueillis par Cokou Romain COKOU
Le chef de la diplomatie béninoise est déjà dynamique sur le terrain en ce début d'année 2019. Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération M. Aurélien Agbénonci, porteur d'un message du chef de l'Etat, Patrice Talon, a été reçu par le Secrétaire général de l'ONU, M. Antonio Guterres. La rencontre a eu lieu au siège de l'institution à New-York.
Akpédjé AYOSSO
C'est sur l'esplanade du parc automobile de Lokossa Escale que les conducteurs et transporteurs de cette commune ont annoncé les couleurs de leur soutien au Programme d'actions du gouvernement Talon. Pour l'occasion, ils ont compté parmi eux le député Rosine Dangniho qui n'a pas caché ses émotions de voir ses frères derrière elle pour soutenir le président Talon dans les réformes entamées. La cérémonie a eu lieu ce samedi 5 janvier devant têtes couronnées, dignitaires et personnalités politico-administratives.
Toutes actvités cessantes, les conducteurs et transporteurs de Lokossa réunis au sein d'un collectif ont transformé le parc automibile en un espace évenementiel pour témoigner leur gratitude et remerciements au chef de l'Etat pour ses reformes dans le secteur routier. Ces conducteurs affirment n'être pas insensibles à tout ce que le président leur a fait en moins de trois ans.
Le porte-parole a cité par exemple, le projet Asphaltage à Lokossa, la suppression des tracasseries routières et aussi l'extension du réseau routier dans tout le Bénin.
Ces actions combien louables du gouvernement Talon méritent d'être soutenues, et c'est la raison d'être de la cérémonie de ce jour, a-t-il déclaré. L'honorable Rosine Dangniho, a remercié les conducteurs pour leur clairvoyance et leur sens de reconnaissance. Elle les a appelés à se tenir prêts pour des victoires éclatantes et écrasantes lors des prochaines élections.
Cokou Romain COKOU
L'ordre national des avocats du Bénin a un nouveau bâtonnier.
À l'issue de l'assemblée générale élective du barreau, tenue ce samedi, à Cotonou, Me Prosper Ahounou a été plébiscité pour succéder au bâtonnier Yvon Détchénou.
D. M.
Dr Zul Kifl Salami, représentant des banques arabes au Bénin et chargé de mission du président de la République, a donné une conférence de presse, vendredi 04 janvier 2019. Au cours de la rencontre avec les journalistes, il a fait le point de la coopération entre l'Etat béninois et les banques arabes.
Zul Kifl Salami a rassuré de l'accompagnement des banques arabes à accompagner le Bénin au cours de l'année 2019. « Nous attendons dans un avenir très proche, le décaissement de 3,6 milliards de francs CFA par le fonds koweitien », a-t-il annoncé. Il a souligné que le grand projet du secteur éducatif que constitue l'université nationale agricole, le projet de logements sociaux qui déjà se manifeste sur le terrain de manière concrète avec d'autres bailleurs de fonds, seront également pris en compte.
Faisant le lien entre le Programme d'actions du gouvernement (PAG) et les fonds arabes en fin de décaissement, le chargé de mission du président de la République indique que « le fonds de l'Opep a signé avec le Bénin tout récemment, un accord de 13 milliards de francs CFA au titre du bouclage de la grande route Kandi-Malanville-Béroubouay ; une route dont le coût total est évalué à près de 75 milliards de francs CFA.
F. A. A.
Le ministre de l'eau et des mines Samou Séidou Adambi était, le 30 décembre dernier, sur les chantiers de Zinvié et Abomey pour constater de visu la réalité d'accès à l'eau sur le terrain. Si pour la commune d'Abomey-Calavi le chantier semble être sur la bonne voie, pour celui d'Abomey prévu pour être livré en décembre 2019, un palliatif a été trouvé pour desservir les populations de cette zone déjà dès le 24 décembre 2018. Un ouf de soulagement pour les autorités en charge de l'eau.
L'eau pour tous. Une réalité qui fait son petit bonhomme de chemin grâce à la volonté du chef de l'État, Patrice Talon.
Un réservoir de 3000 m³, une station de traitement et trois stations de pompage. Tel est l'objectif visé à travers la construction du château d'eau de Zinvié dans le but de desservir Abomey-Calavi, Ouèdo et Togba. Christophe Aïssi, chef d'arrondissement de Zinvié salue à juste titre cette initiative du gouvernement. " Le gouvernement du président Patrice Talon qui ne reste pas dans le bureau, et c'est la preuve qu'il suit les projets porteurs d'avenir pour nos populations dès que ceux-ci sont lancés. Chaque département ministériel suit son projet. C'est ce qui justifie la présence du ministre de l'eau à nos côtés parce que le problème de l'eau se pose aujourd'hui à nos populations avec acuité dans toute la commune d'Abomey-Calavi. L'usine d'eau qui est en chantier ici à Zinvié, vient à point nommé pour régler ces énormes problèmes que nous avons en terme d'eau potable", a-t-il souligné.
La satisfaction des besoins en eau des populations constitue le combat quotidien de la Société des eaux du Bénin (Soneb). " Nous visons un objectif donné. L'objectif du gouvernement, l'accès universel de toute la population en milieu urbaine en eau potable pour ce qui concerne la Soneb", précise le directeur général de la société, Camille Dansou Gougbé. " Nous avons fait le diagnostic, la planification de tout ce qu'il faut faire pour arriver à cet objectif", a-t-il ajouté.
" Pour ce qui concerne la commune d'Abomey-Calavi, nous sommes arrivés à répartir toute la commune en trois parties. C'est un projet de 27 milliards de FCFA qui vise environ 300 000 personnes", précise le directeur général de la Soneb.
Le ministre Samou Séidou Adambi a confirmé que c'est un projet du gouvernement qui vise dans son programme d'actions 2016-2021 à offrir de l'eau à tous les Béninois où qu'ils soient. " Nous sommes très satisfaits des travaux et nous pensons que réellement l'année prochaine à pareil moment, ce chantier sera déjà classé parmi ceux qui sont achevés", espère M. Adambi.
L'autre chantier est le réservoir de 1600 m³ qui couvre le plateau d'Abomey. Cette localité qui comme bien d'autres subit les affres de pénurie cruelle d'eau potable. C'est le but du renforcement du système d'alimentation d'eau potable desservant ladite localité. " Le gouvernement nous a assignés malgré notre délai qui va jusqu'en décembre 2019 que accessoirement en décembre 2018, nous devons renforcer les capacités pour que les populations aient l'eau. Ce qui a d'ailleurs été fait depuis le 24 décembre dernier. Depuis ce moment, les cinq pompes de refoulement sont actifs, a indiqué le chef chantier.
Le préfet du Zou, Firmin Kouton, a témoigné de l'accès à l'eau aux populations en cette période avec un débit fort. Il indique que les points névralgiques tels que les hôpitaux, ont assuré avoir réellement un changement dans la fourniture de l'eau. Pour Samou Séidou Adambi, " c'est un ouf de soulagement si depuis cinq ans environ, nous sommes dans le délestage pour 430 000 personnes". Cette nouvelle vie, dira-t-il a démarré depuis le lundi 24 décembre 2018, on ne peut que rendre grâce à Dieu (...). En son temps, on avait pensé que c'était impossible mais depuis un an, la Soneb, le bureau de contrôle, le ministère, tous nous avons mis la pression sur l'entreprise", a rappelé le ministre. " Mais environ deux semaines l'annonce a été faite que le 28 décembre, les populations allaient être branchées. C'était une grande surprise que cela soit réalisée avant même la fête de Noël", s'est réjoui le ministre de l'eau
Les actions s'étendent dans d'autres localités du pays afin que d'ici 2021, l'accès universel à l'eau potable soit une réalité.
G.A.
Le développement harmonieux du Bénin passe aussi par la valorisation des réalités culturelles et endogènes. Ainsi, comme il est de coutume dans son couvent, Hounnon Totchêmahoué Ahidessi Sègnon, président de l'arrondissement de Lokossa de la communauté nationale du culte vodoun du Bénin (CNCVB) a procédé aux rituelles de purification et de bénédictions pour le compte de l'année 2019. C'est à travers des manifestations culturelles et cultuelles riches en couleurs que durant trois jours, du vendredi 4 au dimanche 5 janvier, ce dignitaire du culte vodoun, l'un des gardiens de la tradition endogène béninoise, a prié pour le peuple béninois en général et pour les enfants de la commune de Lokossa en particulier.
Tout a démarré le vendredi 4 janvier 2019 dans le couvent du Hounnon Totchêmahoué Ahidessi Sègnon où ‘'hounnons'' et ‘'hounvis'' sont allés à leur pèlerinage annuel dans la forêt sacrée ‘'Zogbé'' d'où les esprits sont invoqués pour la protection des personnes et des bien au cours de l'année 2019.
Au cours de cette séance de prières qui a duré toute la nuit du 4 au 5 janvier, des vœux ont été formulés pour la prospérité, la fécondité, le bonheur, l'argent, l'abondance et la paix.
Le samedi 4 janvier, a été un jour d'allégresse et de louange car les dieux ont accepté favorablement les prières et invocations.
C'est la partie festive et culturelle du ‘'Xwéta ti tro'' car les adeptes du vodoun sortent des couvents pour faire des prestations sous le regard admiratif des invités et des populations.
A cette étape également, le Hounnon a l'honneur de faire, cette fois-ci publiquement, les prières et de répandre les bénédictions des dieux sur les populations.
Dans son adresse à la population, Hounnon Totchêmahoué a imploré les bénédictions divines sur le Président Patrice Talon qui a la lourde charge de conduire les citoyens jusqu'en 2021. Il a ensuite imploré la faveur des dieux sur les populations du Bénin en général et celle de la commune de Lokossa en particulier afin que 2019 soit une année d'abondance, de tolérance, de réussite, de pardon et de paix.
Pour lui, chaque Béninois doit pouvoir user de la sagesse et de l'intelligence pour que l'année se passée sans beaucoup de casses. Il en appelle donc chacun à la vigilance.
Le dernier jour, c'est-à-dire, le dimanche 6 janvier, après les prières et l'immolation de bêtes aux divinités Tohossou et Tolgba, place sera donnée aux aminations culturelles.
Les cérémonies de Xwéta ti tro marquent la fin d'une année culturelle et le début d'une autre. Elles sont organisés pour magnifier et remercier les dieux et divinités des bienfaits de l'année écoulée et implorer leurs faveurs et protection pour celle en cours.
Cokou Romain COKOU