Lors de sa sortie médiatique du 11 avril 2019, le Président de la République du Bénin - Son Excellence Patrice TALON - avait exposé de façon claire et passionnelle sa conception des pouvoirs discrétionnaires que lui confère la Constitution de notre pays. Il avait expliqué de fort belle manière qu'il entend respecter ladite Constitution et qu'il est en outre attaché à l'application rigoureuse des lois votées par nos députés, notamment la Charte des Partis politiques et le Code électoral.
Cette posture est véritablement louable pour un Président de la République et nous l'en félicitons vivement. Toutefois, bien qu'ayant contribué à l'élection du Président Talon en lui donnant mes suffrages les 6 puis 20 mars 2019 et bien que continuant à supporter objectivement ses actions visant à améliorer les conditions de vie de notre peuple, j'étais resté un peu sur ma faim au terme de l'émission comme bon nombre de nos concitoyens qui espéraient que le Chef de l'État allait saisir l'interview télévisée qu'il avait sollicitée pour décrisper la situation sociopolitique que traverse notre pays depuis quelque temps. Aussi, quoique supportant les actions que pose le Président Talon dans l'intérêt de nous tous et tenant compte de la légalité prisée et fièrement affichée par lui, je fais partie de ceux qui ne comprennent pas :
i. Pourquoi le Chef de l'État n'avait rien fait lorsque la Cour Constitutionnelle avait indument créé le Certificat de conformité comme pièce de candidature faisant partie intégrante du Code électoral antérieurement voté et promulgué ?
ii. Pourquoi il n'avait pas œuvré pour le respect de la loi lorsque la CENA, au lieu d'appliquer rigoureusement le Code électoral, avait erré en qualifiant illégalement de mineurs des manquements de certains partis politiques dans la constitution de leurs dossiers de candidature et - ce faisant - leur avait injustement évité d'être recalés ?
iii. Pourquoi le Président de la République s'était-il abstenu de prendre les mesures nécessaires pour empêcher qu'une Charte des Partis Politiques et un Code électoral inapplicables soient finalisés ?
iiii. Pourquoi n'a-t-il pas pu obtenir des députés du Bloc de la Mouvance Présidentielle (BMP) leur participation effective, constructive et sincère aux travaux de recherche d'un consensus national auxquels il avait convié le Parlement, alors que lesdits députés ne peuvent pas oser lui refuser quoi que ce soit ?
Il me semble que le pays n'aurait pas été plongé dans la présente crise préélectorale si des actions idoines avaient été prises en amont par l'Exécutif pour empêcher les délires de certains politiciens. Le Président de la République, dans sa posture de légaliste, n'a pas voulu accorder du crédit aux solutions de sortie de crise qui lui ont été conseillées par diverses personnes-ressources dont la plupart ne font pas partie de sa mouvance. Il a préféré plutôt poursuivre le processus électoral selon sa vision portée par les députés du BMP ainsi que par la plupart des institutions et autres organes de la République qui devraient pourtant être indépendants de l'Exécutif.
À mon humble avis, il s'agit là d'une grave erreur car certaines des solutions proposées par les personnes-ressources mentionnées ci-dessus sont des mesures appropriées et faciles à mettre en œuvre pour une sortie de crise effective. En paraphrasant Sheikh Ibn Abdel Aziz Ali, je voudrais une nouvelle fois attirer la haute attention du Chef de l'État sur le fait que celui qui te laisse faire dans certaines situations te trompe.
Je pense qu'il est toujours temps, encore aujourd'hui, de reconstituer notre concorde nationale en stoppant l'organisation des législatives sans les Forces de l'opposition. De telles élections ne seront nullement bénéfiques pour le pays. Elles ne conféreront pas non plus une légitimité aux députés mal élus qui en seront issus. De plus, je me demande quelle satisfaction de tels députés pourraient tirer desdites élections s'ils ont ne serait-ce qu'une infime vergogne ? À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire dit-on.
L'option prise actuellement d'imposer une élection sans les Forces de l'opposition va-t-elle prospérer ?
Les partis d'opposition ont clamé jusque-là qu'il n'y aura pas d'élection sans eux. Cela suppose qu'ils ont des moyens légaux et autres artifices à utiliser pour contraindre le gouvernement à organiser des élections inclusives. Ce qui préoccupe nombre d'entre nous est le prix à payer par notre pays et notre peuple si une telle contrainte venait à être effective.
C'est pourquoi j'invite instamment et respectueusement le Président de la République à reconsidérer les impacts sur la paix au Bénin et son développement socioéconomique d'une élection sans les forces de l'opposition et d'une élection inclusive par la force des choses.
Je pense pour ma part que l'option optimale pour notre pays et le bien-être de l'ensemble des béninoises et béninois serait d'organiser des élections législatives inclusives sans y être contraint à le faire. Pour finir, je voudrais - à l'instar de Franklin Roosevelt - rappeler simplement que GOUVERNER C'EST MAINTENIR LES BALANCES DE LA JUSTICE EGALES POUR TOUS.
Puisse le Grand Créateur accorder la paix pascale au peuple béninois.°.
Dr. Ing. Pamphile CODO
Le Conseil des ministres s'est réuni en sa séance hebdomadaire ce mercredi 17avril 2019 sous la présidence de Patrice Talon, chef de l'Etat,chef du gouvernement. Votre journal publie en intégralité le compte rendu des travaux.
Veuillez cliquer sur le lien ci-après pour lire.
https://sgg.gouv.bj/cm/2019-04-17/download
Me Rufino d'Almeida, candidat aux législatives dans la 23ème circonscription électorale obtient des ralliements pour la victoire du Bloc Républicain. Sous son leadership, ce dimanche 14 avril 2019, le Chef d'Arrondissement de Lissazounmè, Fidèle Zohizalan a choisi rentrer dans la grande famille politique du Bloc Républicain dans la 23ème circonscription électorale.
C'est devant une foule de militants et sympathisants avec des chants et danses que le chef d'arrondissement de Lissazounmè a fait sa déclaration politique aux populations de la commune d'Agbangnizoun.
S'exprimant en langue ‘'fongbé'', Fidèle Zohizalan a précisé que le but du rassemblement est de leur faire part du bien-fondé de son ralliement au Bloc Républicain. Il a souligné que deux partis sont retenus par la CENA pour aller aux élections législatives de 2019. Il s'agit du Bloc Républicain dont le logo est un cheval blanc debout sur une carte du Bénin verte et l'Union Progressiste avec le symbole d'un arbre qu'est le baobab.
Le chef d'arrondissement Lissazounmè informe que le candidat en tête de liste dans la 23ème circonscription électorale est le titulaire Dominique Coovi Atchawé qui est d'Agbangnizoun et son suppléant, Me Rufino d'Almeida.
Selon le sieur Fidèle Zohizalan, la population d'Agbangnizoun va voter pour le Bloc Républicain non seulement à cause du leadership du candidat Rufino d'Almeida mais aussi parce que c'est un fils de la commune qui est en tête de liste.
Rufino d'Almeida a remercié la population qui s'est mobilisée pour cet événement qu'il qualifie de ‘'grand''. Selon lui, dans la gestion de la commune d'Agbangnizoun, le chef d'arrondissement Lissazounmè Fidèle Zohizalan est une main forte. Me Rufino d'Almeida signale que depuis 3 ans, il a voulu rallier le CA à sa cause mais toute les tentatives ont été vaines parce qu'il appartenait à un autre parti politique qui malheureusement n'a pas fourni toutes les conditions pour aller aux élections législatives 2019. Poursuivant ses actions auprès du CA, le candidat de la 23ème circonscription électorale remercie Dieu du fait que le sieur Fidèle Zohizalan ait voulu porter main forte au Bloc Républicain. « C'est un événement qui me réjouit », lance-t-il.
Le Directeur de cabinet du ministre d'État chargé du plan et du développement informe la population de cette commune que dans la vision du Chef de l'Etat, le processus de ces élections législatives ne seront plus comme avant. Des changements se sont donc opérés et la bataille n'adhère que les gens de conviction.
Il est revenu sur le logo du Bloc Républicain tout en indiquant aux populations de faire ce choix le 28 avril prochain. Soulignant que le CA Fidèle Zohizalan est une personne de conviction, il assure qu'avec son intervention la victoire du Bloc Républicain est assurée dans les communes d'Abomey, d'Agbangnizoun, de Bohicon et de Djidja.
A en croire le message véhiculé par les chants des populations, leur force réside dans le Bloc Républicain qui est le cheval blanc gagnant.
Akpédjé AYOSSO
150 milliards de francs CFA, c'est le montant que le gouvernement béninois veut émettre au titre du second trimestre d'emprunts sur le marché financier de l'Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (Uemoa). Sur ce total, 50 milliards seront émis en Bons Assimilables du Trésor (BAT) et 100 milliards FCFA en Obligations Assimilables du Trésor (OAT), qui seront réunis après cinq émissions des titre publics. Cette première émission du second trimestre 2019 d'Obligations Assimilables du Trésor sera lancée ce jeudi 18 avril 2019 pour un montant de 30 milliards FCFA.
Selon le calendrier d'émission des emprunts de l'Agence régionale ouest africaine de planification de la dette UMOA-TITRES, après cette date, le Bénin va solliciter les investisseurs le 2 mai pour 25 milliards FCFA en Bon Assimilables du Trésor, le 16 mai en Obligations Assimilables du Trésor pour une valeur de 20 milliards FCFA.
A partir du mois de juin, dernier mois du second trimestre, le Bénin à travers la Direction générale du trésor et de la comptabilité publique va émettre le 13 juin prochain, un Bon Assimilable du Trésor de 25 milliards FCFA et le 27 juin, une Obligation Assimilable du Trésor de 50 milliards FCFA.
Déjà au premier trimestre, les investisseurs avaient beaucoup accompagné le Bénin pour ses besoins financiers.
F. A. A.
Après AskGouvBenin, la direction de la communication à la présidence de la République met en place le « Jeudi du service public ». Il s'agit d'une nouvelle web émission qui rapproche l'administration des administrés. Son lancement aura lieu ce jeudi 18 avril 2019. Cette initiative témoigne de la volonté du gouvernement du président Patrice Talon qui vise à rapprocher davantage l'administration publique des populations.
Le « Jeudi du service public », est une émission permettra aux Béninois de s'informer sur le fonctionnement de l'administration en ce qui concerne les procédures et formalités administratives à mener ; les délais de traitement ; les coûts des prestations ; les pièces à fournir ; les bons contacts ou réflexes à avoir.
Elle se déroulera sur les stories de la page Facebook : https://facebook.com/gouvbenin/ du gouvernement du Bénin.
Les internautes sont invités à prendre le rendez-vous afin trouver des solutions à leurs différentes préoccupations.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La première session criminelle de l'année 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a été clôturée ce mardi 16 avril 2019 sans le verdict final sur les cas disjoints dans l'affaire ICC-Services. L'affaire a été renvoyée à la prochaine session criminelle de la CRIET.
Salomon Abou Yayi, cousin de l'ex-président Thomas Boni Yayi, et 11 personnes mis en cause n'ont pu être fixés sur leur sort à l'audience de ce mardi. L'absence du rapport d'expertise médico-psychiatrique de l'accusé Singbo non réalisé et l'enquête de moralité des 12 prévenus à faire en commun sont les raisons pour lesquelles la Cour n'a pas étudié le fond des dossiers des deux accusés présents.
Ulrich Togbonon, procureur spécial de la CRIET, a requis le renvoi de la procédure.
En raison de l'absence de l'avocat de Mèhouénou, le vendredi 12 avril 2019, l'audience de Salomon Abou Yayi, cousin de l'ex-chef d'Etat, Thomas Boni Yayi, et Simon Mèhouénou Singbo n'a pu avoir lieu.
La Cour a donc commis d'office à l'accusé un autre avocat.
Suite à la réquisition du procureur, Ulrich Togbonon, ce mardi, les avocats des deux inculpés présents sur les 12 ont plaidé pour la libération provisoire de leurs clients.
Le président de la Cour, Cyriaque Dossa et ses assesseurs ont accepté la demande en ordonnant la libération provisoire des 02 accusés.
Le dossier a été renvoyé à la prochaine session criminelle de la CRIET dont la date n'est pas encore fixée.
Akpédjé AYOSSO
La Direction exécutive nationale du parti du Renouveau démocratique (PRD) s'est réunie ce mardi pour discuter de la situation sociopolitique du pays. Après le compte rendu fait par un comité ad 'hoc, la Direction exécutive nationale après analyse n'entend par participer au holdup de la démocratie.
Dans un communiqué rendu public, la Direction Exécutive nationale souligne que le PRD est le plus ancien parti et le plus représentatif des partis de l'ère du Renouveau démocratique. Ayant participé à toutes les élections depuis 1990, il confirme encore son statut avec la nouvelle charte des partis politique. Le parti a donc reçu son certificat de conformité. La DEN dénonce les tentatives d'intoxication visant à faire croire à la population que le PRD n'existe plus et n'a plus d'activités.
Le parti étant fondé sur des valeurs notamment la liberté, la démocratie, la tolérance et la paix.
Si le parti a pris la décision de soutenir le PAG, « c'est pour permettre aux populations qui le représentent d'avoir elles aussi, accès à l'eau potable, à l'électricité, aux routes, aux centres de santé, aux écoles… ».
La DEN souligne que ce n'est pas pour autant qu'il faut renoncer à défendre ces valeurs prônées. « La situation préélectorale qui prévaut aujourd'hui au Bénin est un grave recul de la démocratie », dénonce le communiqué où la DEN constate que « seuls les partis créés récemment par le régime sont admis à se présenter aux élections excluant le PRD et les partis de l'opposition ».
La DEN fait comprendre que depuis que le parti a refusé d'adhérer aux deux blocs créés par le président de la République en vue de préserver son autonomie, le parti et ses dirigeants sont l'objet de toutes les menaces et intimidations. Ce que le parti a bravé en remplissant les conditions exigées par la loi. La Direction constate qu'il y a déjà quelques mois, les rumeurs ont fait état de ce que le PRD n'ira pas aux élections au grand étonnement de ses militants et des dirigeants. Elle a fait savoir en plus que « les méthodes auxquelles ont reconnu les partisans du régime ont consisté à infiltrer le comité chargé de constituer les dossiers de candidatures ». Aussi font savoir les membres de la Direction exécutive nationale, « un de nôtres a été commis à cette basse besogne en introduisant dans les dossiers du parti des pièces suspectées d'irrégularités ainsi que des doublons et ce, avec la complicité active de dirigeants d'un autre parti fantoche créé par le régime. Ce qui a conduit à l'invalidation de la liste du PRD.
La DEN constate avec amertume que les partis de l'opposition ont été simplement écartés de la course parce que heurtés par l'obstruction du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique ayant refusé de leur délivrer le certificat de conformité. Une attitude contraire à la démocratie et la paix selon la DEN.
Au regard de tous ces constats, la PRD prend l'opinion nationale et internationale à témoin des dérives qui seront engendrées par cette politique d'exclusion. « Les élections ne sont pas démocratiques si elles ne sont pas inclusives », indique le communiqué. Dénonçant les pratiques décrites, le parti exige l'annulation du processus électoral en cours et l'organisation d'élections législatives inclusives.
Pour la Direction exécutive nationale du parti, « sans le PRD, pas d'élections législatives ».
G.A.
Réunie à Porto Novo ce mardi 16 avril 2019 sous la présidence de Me Adrien HOUNGBEDJI, la direction exécutive nationale du Prd a rendu public le communiqué ci-après
Réunis au siège dit de "La Résistance" à Cotonou ce mardi 16 avril 2019, le couple Soglo, le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Éric Houndété, le député Guy Mitokpè et Eugène Azatassou ont, au cours d'une séance d'échanges avec les militants des formations politiques de l'opposition, martelé qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition.
Pour Guy Mitokpè, plus question de reculer. « Nous ne pouvons plus reculer », a-t-il insisté avant d'ajouter que, « sans opposition, il n'y aura pas d'élections ».
Le premier vice-président de l'Assemblée nationale, Éric Houndété a déclaré que le combat pour la démocratie est pour tout le monde. « Nous n'avons plus le choix. Ou nous le faisons aujourd'hui et nous périssons s'il le faut, ou nous ne le faisons pas, et de toute façon nous allons périr », a-t-il souligné en insistant sur la nécessité de faire le combat aujourd'hui. « Nous n'allons pas laisser faire. Il n'y aura pas d'élections sans l'opposition », a martelé Éric Houndété.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) a admis ORAGROUP à sa cote ce mardi 16 avril 2019 à l'Hôtel 02 Février à Lomé. C'est la plus importante admission jamais réalisée à la BRVM depuis sa création.
En effet, après avoir réalisé son Offre Publique de Vente (OPV) d'actions pour un montant de 56,92 milliards de FCFA sur le Marché Financier Régional de l'UEMOA du 29 octobre au 22 novembre 2018, le groupe bancaire panafricain ORAGROUP a fait son entrée ce 16 avril 2019 au Compartiment des actions de la BRVM avec 284,6 milliards de FCFA portant à l'ouverture, la capitalisation boursière de ce marché à 5154 milliards de FCFA. Il s'agit également de la 15ème banque cotée à la BRVM et la 7ème à intégrer le marché au cours des cinq (5) dernières années sur les neuf (9) nouvelles admissions.
Cotée sous le symbole ORGT au cours de référence de 4 100 FCFA, l'action ORAGROUP a terminé la journée de bourse à 4200 FCFA, soit une progression de 2,44 %.
L'entrée de ORAGROUP à la cote de la BRVM porte à 46 le nombre de sociétés cotées sur la place boursière de l'UEMOA et à 02 les sociétés basées au Togo qui y sont inscrites, représentant environ 11,73% de la capitalisation boursière actions de la BRVM.
Cette nouvelle introduction vient récompenser les efforts entrepris depuis plusieurs années pour accroître le nombre de sociétés cotées à la BRVM. Elle traduit également l'ambition d'ORAGROUP de devenir une référence régionale et continentale dans le domaine bancaire tout en favorisant le financement des économies où il est présent.
À propos d'ORAGROUP
ORAGROUP est basé au Togo avec des filiales dans 12 pays d'Afrique de l'Ouest (Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée, Guinée Bissau, Mali, Mauritanie, Niger, Sénégal, Togo) et du Centre (Gabon, Tchad).
A propos de la BRVM
Portée sur les fronts baptismaux le 18 décembre 1996 à Cotonou (BENIN), la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM) est une bourse électronique parfaitement intégrée commune à 8 pays de l'Afrique de l'Ouest : Bénin, Burkina Faso, Côte d'Ivoire, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Outre les titres de participation (actions), la BRVM propose l'admission et la négociation des titres de créance (obligations).
La BRVM offre aux investisseurs un environnement boursier de classe mondiale avec des systèmes de Cotation et de règlement/livraison des transactions à la fine pointe de la technologie. La BRVM assure la Vice- Présidence du Comité Exécutif de l'African Securities Exchanges Association (ASEA) et est membre du Conseil pour l'Intégration des Marchés de Capitaux en Afrique de l'Ouest (WACMIC).
Elle est depuis novembre 2016 classée dans la catégorie des marchés frontières par le MSCI.
Le Directeur général de ISOCEL SA a procédé ce mardi 16 avril au lancement officiel de son réseau à fibre optique à Sèmè City. A l'occasion M. Robert Aouad était entouré du ministre de l'économie numérique, d'une forte délégation de l'Union Européenne et bien d'autres.
Premier fournisseur privé d'accès à internet au Bénin, ISOCEL SA entre dans une nouvelle dynamique. Celle du déploiement de la fibre optique jusqu'à l'abonné.
Selon le Directeur général de ISOCEL SA, c'est une fierté de réaliser ce projet. Et d'ailleurs la présence des autorités à la cérémonie du lancement montre combien le projet est important.
"Nous sommes très fiers parce que nous pensons contribuer à la vision du chef de l'État qui veut mettre l'Internet au cœur du développement", souligne le Directeur. " Nous avons mis en place ce projet. Nous pensons y contribuer résolument", a-t-il déclaré.
Pour réaliser ce rêve, il a fallu " Un investissement de 7 milliards FCFA ou plus d'un milliard est déjà investi dans le projet", dira le directeur général. Il estime que l'ambition de sa société est d'apporter une touche à la réalisation du programme du gouvernement.
"Votre présence me réjouit. Nous ferons tout notre possible pour révéler le Bénin dans ce secteur. Nous allons progressivement essayer de couvrir toutes les localités", a souligné Robert Aouad. Il rappelle que " Ça fait 10 ans que nous investissons au sol, des fibres radio et tous les deux trois ans nous avons le problème de saturation". Nous nous sommes dit pourquoi investir chaque année dans ça chaque deux ou trois ans. Nous avons alors décidé d'aller à un autre système qui pourra être plus performant. C'est ainsi nous avons investi dans la fibre optique", explique le Directeur général.
Le Ministre de l'économie numérique et de la communication, dit aussi sa joie pour ce projet qui concorde avec la vision du gouvernement. "Je suis très émue pour ce projet. 40% de couverture internet dans le pays. Cela dénote que nous avons besoin de ces initiatives pour combler ce gap et offrir le service Internet à tout le monde", a indiqué le ministre. Elle rappelle que " dans le PAG sur le haut débit, nous avons besoin de 361 milliards FCFA et 261 milliards doivent venir du privé'' avant d'ajouter : " Je suis heureux de ce projet de ISOCEL qui offrira l'Internet à tout le monde. Je souhaiterais que cela prenne en compte les remarques". "Nous jouons notre part à travers toutes les réformes. Je souhaite que ce projet soit une réalité", a-t-elle conclu.
Babyliss Adjomaï, ingénieur maison a expliqué le projet et les actions déjà menées. "Le projet se déroulera en deux phases. La phase 0 avec 70 km de câbles", a-t-il précisé.
Pour y arriver, "le déploiement de la fibre a été fait grâce à la SBEE qui a offert ses poteaux. Cela s'est fait uniquement en voie aérienne", a-t-il souligné.
Le projet s'étendra peu à peu à travers les grandes villes puis tout le pays sera couvert.
Marlyse Bada, directrice commerciale et marketing de ISOCEL SA explique que "Le déploiement n'a pas été fait par hasard. Nous avons priorisé nos abonnés". Mais l'objectif est de servir tout le monde. "Nous ferons 500 km de Cotonou à Abomey-Calavi", a-t-elle signalé. Selon elle, "Le projet vise a connecter 25 000 abonnés. Notre but est de rapprocher ISOCEL de ses abonnés".
Le coût d'installation est de 125 000 FCFA et un abonnement initial de 25 000 le mois pour 10 Méga. Une véritable révolution dans la fourniture de l'Internet par ISOCEL.
Il convient de préciser qu'au terme de la cérémonie, un accord de partenariat a été établi entre ISOCEL SA et Sèmè City.
G.A.
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Le Colonel Soulé Dankoro est décéde ce jour à Paris. Né en 1943 à Niaro dans la commune de Sinendé, médecin, colonel à la retraite, il fut ancien membre du Parti de la Révolution Populaire du Bénin jusqu'à la fin du régime en 1989. Soulé Dankoro a eu à occuper de haute fonction politique au cours de sa carrière. Il fut ministre de la santé, préfet, président du comité d'Etat d'administration de province etc.
Président du Parti Démocratique du Bénin (PDB), Soulé Dankoro, fut élu en 2003 député dans la 9 ème circonscription électorale pour le compte de la troisième mandature.
Votre journal présente ses Sincères condoléances à la famille de l'illustre disparu.
Le président de la Cour constitutionnelle, Joseph Djogbénou a ouvert ce lundi 15 avril 2019 à Cotonou, un séminaire d'information à l'endroit des partis politiques en lice pour les élections législatives du 28 avril prochain. Ces assises ont pour objectif, d'informer les deux partis politiques, l'Union Progressiste et le Bloc Républicain, sur le rôle que jouera la Cour constitutionnelle lors des élections législatives du 28 avril prochain et sur les modalités de formation et de règlement des contentieux électoraux.
Ouvrant les travaux, le président de la haute juridiction, Joseph Djogbénou, a porté à la connaissance des participants que la Cour constitutionnelle, conformément à la Loi fondamentale, assure la garantie de la régularité, de la sincérité et de la crédibilité des élections législatives. Pour lui, il n'y a pas de garantie optimale lorsque les termes du débat ne sont pas partagés par les partis. Et la meilleure garantie suppose, selon le président de la Cour, la meilleure compréhension, la meilleure appréhension des textes. « Mieux se défendre, c'est d'abord mieux connaître. Vous êtes donc invités à mieux connaître pour vous défendre, pour défendre la démocratie, pour défendre la nation », a-t-il indiqué.
Joseph Djogbénou a précisé qu'il n'échappe à personne qu'il revient à la Cour constitutionnelle de trancher les contestations lorsqu'elles sont portées devant elle. « Mais, il n'y a pas de contentieux sans contestation. En matière d'élections législatives, la Cour constitutionnelle ne s'autosaisit pas », a-t-il expliqué.
Le président de la Cour constitutionnelle a par ailleurs informé que la procédure devant la Haute juridiction est ouverte, contradictoire et publique, et tout recours sera réglé dans la transparence.
Plusieurs communications suivies de débats ont sanctionné les travaux de ce séminaire.
Les thèmes développés sont entre autres, « Présentation générale du Code électoral », « La Cour constitutionnelle et le contentieux électoral », « Gestion administrative et gestion contentieuse ».
Au terme de ces assises, les partis politiques sont sensés maîtriser les règles du contentieux en ce qui concerne les élections législatives.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le président de la République, Son Excellence Patrice Talon a tenu ce lundi 15 avril 2019 au palais de la Marina à Cotonou, une séance avec les dignitaires musulmans, et surtout les protagonistes des bureaux siamois de la crise au sein de l'Union islamique du Bénin (Uib). Cette rencontre de réunification avait pour objectif, la dissolution de tous les actes issus des congrès des deux blocs à la fin du mois de mars 2019.
En effet, les 30 et 31 mars dernier, ont eu lieux à Cotonou et à Porto-Novo, les congrès qui ont conduit à la scission en deux, de l'organisation faîtière.
Au terme de la rencontre avec le chef de l'Etat, plusieurs décisions ont été prises. Il s'agit entre autres, de l'annulation des actes des congrès concurrents de l'Uib tenus les 30 et 31 mars 2019, ayant matérialisé la division au sein de l'Union ; la ré-institution du Bureau Exécutif National tel que mis en place par le congrès de l'Union, tenu à Porto-Novo le 20 mai 2017 avec l'annulation de toutes les décisions du Président ayant conduit à la division de l'Union ; la démission du 1er VP (Vice-président) ; l'organisation d'un congrès unique de l'Union au plus tard le 30 juin 2019 ; la mise en place d'un comité ad 'hoc indépendant de neuf (09) membres, comprenant deux (02) membres de chaque camp et cinq (05) membres du groupe d'appui à la médiation présidentielle, chargé de l'organisation du congrès envisagé ; et enfin, la mise en place d'un mécanisme de mise en œuvre et de suivi des accords, sous la supervision de Son Excellence Patrice Talon, Médiateur de la crise.
F. Aubin AHEHEHINNOU
ISOCEL lance officiellement la 1ère phase de déploiement de son réseau en fibre optique à Cotonou. La cérémonie de lancement a eu lieu à Sémé City, la Cité de l'Innovation et du Savoir.
Cette phase initiale représente la mise en service d'un réseau d'accès en fibre optique jusqu'à l'abonné d'environ 70 Km. L'infrastructure, déjà disponible dans plusieurs zones de Cotonou, est destinée notamment à la migration des clients existants d'ISOCEL de la boucle locale radio vers la fibre optique.
Cette étape fait partie du vaste projet de déploiement de fibre optique, dénommé iNGAN (iSOCEL Next Generation Access Network), qui consiste à déployer plus de 450 Km de fibre optique sur le Grand Cotonou à l'horizon 2020.
En lançant ce projet, ISOCEL renouvelle son engagement d'offrir l'Internet Très Haut Débit afin de répondre à la demande de plus en plus croissante en bande passante des utilisateurs.
L'équipe dirigeante d'ISOCEL compte accroitre ses investissements dans le secteur du numérique pour dynamiser l'économie, favoriser les communications électroniques, créer de nouveaux secteurs d'activité et de nouveaux emplois, et contribuer ainsi à positionner le Bénin comme un hub technologique sous régional.
A l'issue de la cérémonie, ISOCEL et Sémé City ont signé un accord de partenariat pour le raccordement en fibre optique du SCOP (Sémé City Open Park).
A propos d'ISOCEL
ISOCEL SA est le premier Fournisseur privé d'Accès à Internet au Bénin et un acteur majeur de l'écosystème numérique. Depuis 2008, année de sa création, la société s'est donnée pour challenge de connecter à Internet, en haut débit et en volume illimité, les particuliers et les professionnels. Ce défi est renouvelé par le lancement, 10 ans après, du déploiement de la fibre optique jusqu'à l'abonné. Ce qui annonce les prémices d'une grande révolution technologique.
http://www.isoceltelecom.com
« Fournir à chaque Béninoise et à chaque Béninois, particulier ou acteur économique, un accès équitable et sans discrimination à un service électrique adéquat et de qualité, grâce à l'implication accrue du secteur privé », c'est le but que s'est assigné le président de la République, Son Excellence Patrice Talon à son avènement au pouvoir en avril 2016.
Au terme des trois ans de gestion de pouvoir d'Etat, l'homme a réussi à soulager les peines des populations béninoises, notamment celles des zones rurales en matière de fourniture d'énergie électrique.
Selon les statistiques de l'Agence béninoise d'électrification rurale et de maîtrise d'énergie (Aberme), 143 localités et 11 des 12 départements que compte le pays ont été raccordés au réseau électrique avec la construction de 703 km de réseau haute tension (Hta) pur, 78 km de réseau mixte et 288 km de réseau basse tension (Bt) au profit de 31 600 ménages.
Le coût global de ces investissements est estimé à plus de 15,6 milliards FCFA.
Malgré ces succès, Patrice Talon et son gouvernement s'emploient à résoudre la crise énergétique au Bénin. A cet effet, ils envisagent mettre en œuvre dès 2019, un projet d'électrification de cent localités rurales sur financement de la Banque d'investissement et de développement de la Cedeao (Bidc). De même, un financement de la Banque africaine de développement (Bad) dont l'accord de prêt sera signé en septembre prochain, va permettre d'électrifier 100 autres localités. A cela s'ajoutent les études d'avant-projet définitif pour l'électrification solaire de 550 infrastructures socio communautaires (centres de santé, collèges, commissariats, adduction d'eau villageoise) dans tout le Bénin.
Autant d'actions qui témoignent de la volonté et de l'engagement du gouvernement de la Rupture et du Nouveau Départ, à chasser jusqu'au dernier hameau du Bénin, l'obscurité et instaurer la lumière.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Après sa suspension le vendredi 12 avril dernier, le procès des 12 accusés en liberté provisoire et dont les cas ont été disjoints des autres déjà jugés dans l'affaire Icc Services (Investment consultancy and computering services), du nom de la principale structure de collecte illégale d'épargne et de placement de fonds ayant opéré au Bénin, de 2006 à 2010, reprend ce mardi 16 avril 2019 à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il s'agira cette fois-ci pour les juges de la CRIET, de se prononcer sur le cas des douze accusés en liberté provisoire, dont les cas ont été disjoints des autres déjà jugés. Ils sont poursuivis pour des chefs d'accusation d'association de malfaiteurs, escroquerie avec appel au public, complicité d'escroquerie avec appel au public, exercice illégal des activités bancaires et de micro-finance, faux en écriture privée, corruption, recel d'escroquerie et vol de documents.
A l'audience de vendredi dernier, seulement deux des douze accusés étaient à la barre. Il s'agit de Simon Mèhouénou Singbo et Abel Salomon Abou Yayi. Les dix autres, à savoir : Brice Kouton alias Louba, Pascal Togbé, Guyonne Akplogan, Patrice Firmin Akplogan, Ernest Tété, André Tinkpon, Carlos Jean-Baptiste Kouakanou, Carine Fifamè Saïzonou, Patrice Adonnagbo et Murielle Kouton n'ayant pas répondu à la convocation.
Se prononçant sur leur cas, le procureur spécial près la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, requiert que la Cour les juge par procédure de défaut en matière criminelle, conformément à l'article 380 du Code de procédure pénale. L'absence de l'avocat de l'accusé Simon Mèhouénou Singbo, a été également constatée alors qu'il n'est pas possible pour la Cour de poursuivre le procès avec ce dernier sans son conseil.
Le Code de procédure pénale en son article 321 fait obligation à la Cour de commettre d'office à l'accusé un autre avocat en cas de défaillance de celui qui devrait assurer sa défense.
Le dossier Icc-Services est le dernier inscrit au rôle de la première session criminelle au titre de l'année 2019 de la CRIET. Prévue pour être achevé vendredi dernier, la session criminelle a été prorogée jusqu'à ce mardi 16 avril 2019 par une ordonnance du président de la Cour, Cyriaque Dossa.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La Conférence épiscopale du Bénin espère toujours en l'organisation des élections législatives inclusives le 28 avril prochain. Dans un message en date du dimanche 14 avril 2019, intitulé ‘' la paix est une fleur fragiles", les évêques invitent ‘'les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l'unité nationale par l'organisation d'élections législatives inclusives”.
Les Evêques du Bénin ont encore une fois rappelé l'esprit de compréhension réciproque et de tolérance qui a prévalu lors de l'historique conférence des forces vives de la nation de Février 1990. « Les acquis de cette conférence ont permis à notre pays d'opérer une grande réforme politique : le passage d'un pouvoir dictatorial à un système démocratique et pluraliste sans effusion de sang », soulignent les Evêques dans leur message.
Après environ trois décennies d'expérience démocratique, déplorent les évêques, le Bénin se retrouve aujourd'hui devant une situation inédite : la participation de seulement deux partis d'une même obédience politique aux élections législatives. Une situation qui ne favorise pas des élections législatives inclusives, démocratiques, transparentes et crédibles.
La Conférence Episcopale du Bénin « garde l'espérance et invite les uns et les autres à user de leurs prérogatives pour préserver à tout prix la paix et l'unité nationale par l'organisation d'élections inclusives ».
Ils exhortent les fidèles du Christ, les hommes et femmes de bonne volonté à « intensifier la prière et le jeûne durant le triduum pascal avec un accent particulier sur le dernier chemin de croix du vendredi saint ». Ce qui permet d'éloigner du Bénin « les germes et spectres de la division, de la haine, des règlements de compte et des intérêts égoïstes préjudiciables au bien commun et au vivre ensemble ».
Ils recommandent à chacun « d'agir toujours et partout selon sa conscience éclairée par l'amour de Dieu et de la Patrie » et de s'abstenir de « toute provocation et de toute violence physique ou verbale pour que notre pays continue de vivre dans la paix et la concorde ».
Akpédjé AYOSSO
Les individus interpellés ce lundi lors des incidents de N'dali auraient révélé le nom de leur commendataire. Il s'agirait d'un membre influent des Fcbe. Ayant commis leur délit dans la nuit du dimanche au lundi 15 avril 2019,
Lors de l'interrogatoire, les jeunes délinquants n'auraient pas tardé à passer aux aveux.
Selon les informations, 08 manifestants seraient venus de Gamia et d'autres de Parakou à moto ou en taxi. Le meneur serait le sieur Mohamed Soulé, cultivateur a Guessou nord à Gamia. Leur mode opératoire consistait à marcher et brûler des pneus dans la commune de N'dali.
Parmi les personnes interpellées figurent Sabi Abbas, 45 ans et Yacoubou Daouda, 65 ans, tous cultivateurs à Gamia, et militants Fcbe.
Le mouvement serait initié et financé par un ancien ministre qui aurait donné des instructions sur le lieu du mouvement.
Les manifestants auraient perçu une somme de 15.000 FCFA chacun.
Des pièces à conviction telles vouvouzéla, gri-gri, téléphone portable ont été retrouvés sur les interpellés.
Les enquêtes se poursuivent au niveau de la police républicaine.
Akpédjé AYOSSO
Quelques images
Le candidat de l'Union Progressiste, Charles Gagnon a reçu un soutien majeur ce lundi 15 avril 2019 dans la commune de Comé. C'est dans l'arrondissement d'Agatogbo que sous le leadership de Paul Kpehounnou, les conducteurs de taxi-moto de cet arrondissement ont décidé de faire bloc avec leur frère de l'Union Progressiste. Ce ralliement des zemidjan au cours de la campagne vise à apporter leur contribution à la victoire de Charles Gagnon aux élections législatives du 28 Avril prochain.
Vecteurs d'opinion, les zémidjans entrent ainsi dans la danse pour la victoire triomphale de l'UP dans la 17ème circonscription électorale. Contrairement à leur uniforme, tous seront désormais en jaune pour signifier leur engagement ferme aux côtés des candidats de l'Union Progressiste. Ce soutien de dernières minutes influencera sans aucun doute le vote au soir du 28 Avril prochain. Charles Gagnon et ses lieutenants tels que Paul Kpehounnou, continuent leur travail de fourmi pour asseoir durablement l'hégémonie de l'Union Progressiste dans la commune de Comé et par ricochet dans la 17ème circonscription électorale. L'Union progressiste se positionne donc comme le baobab qui ne peut être déraciné dans la 17ème.
G.A.