Le corps de l'ancien ministre de la santé Soulé Dankoro, décédé le 16 avril dernier, ne pourra pas être rapatrié au Bénin ce vendredi 26 avril 2019 comme annoncé. Des sources proches de la famille du défunt annonce qu'en raison d'un cyclone tropical qui a frôlé le département de Mayotte dans la matinée de mercredi 24 avril 2019, le corps ne pourra pas être rapatrié. « De violents orages accompagnés de forts coups de tonnerre se sont abattus sur l'île tout au long de la nuit de mardi à mercredi », précise les mêmes sources. Du fait de ces conditions météorologiques dégradées, l'aéroport de Mayotte a aussi informé que tous les vols commerciaux sont suspendus jusqu'à nouvel ordre.
Pour ces raisons, l'arrivée de la dépouille du colonel Soulé Dankoro à Cotonou, initialement prévue pour ce vendredi 26 avril 2019, a été reportée au vendredi 3 mai prochain.
Encadré
Programme des obsèques
03/05 à 21h45 : Arrivée du corps à l'aéroport de Cotonou
03/05 de 23h30 : Veillée et hommage à Godomey
04/05 à 4h00 : Départ pour Sinendé (Borgou)
04/05 à 14h : Hommages, prières et enterrement
04/05 à 16h : Réception
F. A. A.
Les élections législatives du 28 avril prochain s'approchent à grand pas et le silence assourdissant des leaders de l'opposition laisse croire que des choses se trament dans l'ombre.
Le ministre de la justice et de la législation, Sévérin Quenum en réponse au slogan des opposants selon lequel « il n'y aura pas d'élection sans l'opposition », a précisé que ceux-ci ne doivent rien entreprendre en violation de la loi. Pour le ministre de la justice, « quoiqu'ils décident, ils savent qu'ils ne doivent rien entreprendre en violation de la loi ». Autrement, ils auront une réponse », a mis en garde Sévérin Quenum.
Selon un leader de l'opposition interviewé sur Rfi, les forces politiques hostiles à la gouvernance du président Patrice Talon semblent opter pour la discrétion. « Le pouvoir s'attèle à déjouer tous nos plans. Pour éviter les fuites, nous tenons désormais des réunions en comité restreint » a-t-il confié.
Pour l'instant, rien ne présage de la non-tenue du scrutin législatif dimanche prochain. Les parties impliquées dans l'organisation de ces élections s'activent pour son bon déroulement.
F. A. A.
Dans une déclaration rendue publique en début de semaine par le secrétaire général du Syndicat national de défense des intérêts des tradipraticiens et des cultes du Bénin (Syndi/TPC Bénin), Dah Sogbè, invite tous les citoyens en âge de voter à aller accomplir leur devoir civique le dimanche 28 avril 2019, jour du scrutin législatif.
A travers cette déclaration, Dah Sogbè a rassuré au nom Syndi/TPC Bénin le peuple béninois qu'aucune menace d'instabilités ni de violences ne pèse sur le Bénin, et que le scrutin tel que prévu se déroulera dans la paix et la quiétude, selon les consultations du « Fâ ». A l'en croire, les risques d'instabilités propagés par certaines personnes ne sont que des stratagèmes pour démobiliser les citoyens aux élections législatives qui s'annoncent. Il a par ailleurs ajouté que rien de grave ne pourra se produire le jour du scrutin au point de mettre à mal la démocratie béninoise, car, insiste-t-il, « les mânes de nos ancêtres ont béni la tenue de ces élections législatives, depuis sa préparation jusqu'à son déroulement ».
Les tradipraticiens outre la santé des populations disent être concernés par ces législatives qui engagent la vie des citoyens, symbole d'une démocratie apaisée.
F. A. A.
La Police républicaine met les bouchées doubles pour l'organisation des élections législatives dans la sérénité. Le directeur général de la police républicaine Nazaire Hounnonkpè a tenu ce mercredi 24 avril 2019, à Parakou, une séance de travail avec les chefs d'unités de police des départements du Borgou, de l'Alibori, de l'Atacora et de la Donga. L'objectif est d'échanger sur les approches communes à retenir pour assurer la sécurité du scrutin du 28 avril prochain.
« Par rapport à la tension dans laquelle le scrutin veut se dérouler, la police doit jouer son rôle. Celui de garantir la paix et la sécurité des personnes et de leurs biens, ainsi que la protection des institutions et installations de l'Etat », a déclaré le général Nazaire Hounnonkpè. Au regard des différentes menaces, il signale qu'il faut définir et peaufiner les stratégies pour ne pas être débordé.
Cette séance a également permis aux chefs d'unités de mieux cerner l'esprit et la lettre des articles 238, 239 et 240 du Code pénal, et qui encadrent toutes les formes de manifestations. « Lorsque le législateur prend des dispositions, il revient à la police de les faire respecter », a souligné Nazaire Hounnonkpè.
« Il s'agit également de leur demander de sensibiliser au maximum les populations, afin qu'elles ne tombent pas naïvement dans les pièges des individus mal intentionnés. Certains peuvent les pousser à poser des actes de vandalisme, mais elles seront les seules à en répondre devant les autorités judiciaires. Mais lorsqu'on pense à sa vie, à sa famille et à sa profession, il y a des risques qu'il ne faut pas prendre », prévient-t-il.
Selon le général, nous sommes à l'ère du numérique et la police peut avoir les images de tous ceux qui vont commettre des actes de vandalisme. « Ils vont être recherchés pendant tout le temps que durera la prescription de l'action publique », a-t-il informé.
Aussi, Nazaire Hounnonkpè a-t-il abordé avec les commissaires l'article 3 de la loi portant création de la Police républicaine.
« Chaque individu a le droit d'avoir sa conviction politique, mais au plan professionnel, nous avons des obligations professionnelles auxquelles nous ne saurions déroger. Votre conviction politique personnelle ne doit pas empiéter sur vos obligations professionnelles », a signalé le général Hounnonkpè aux chefs d'unités. Il ajoute que « les élections n'arrêtent pas le fonctionnement de la Police républicaine ».
Nazaire Hounnonkpè annonce que ses éléments seront déployés sur le terrain afin de permettre aux populations d'aller voter dans la sérénité. « Nous ferons tout ce qui sera en notre pouvoir, quoi qu'il en coûte, pour préserver l'ordre public et la sécurité intérieure », assure-t-il.
Akpédjé AYOSSO
La 3ème édition du Salon africain de la logistique et des transports s'est tenue à Cotonou au Bénin du 17 au 20 avril 2019. Une occasion pour les organisateurs d'initier une dizaine de journalistes sur le b.a.-ba des transports et de la logistique.
Le Salon africain de la logistique et des transports (SALT) a été une occasion pour les organisateurs de mettre en lumière les structures et acteurs du secteur de la Logistique et des transports et de le promouvoir auprès du public béninois et africain. Ils ont à travers ce salon partager leurs expériences et présenter aux populations les opportunités en matière de logistique et de transports.
Au cours des trois jours qu'a duré le salon, outre les stands et les expositions, l'occasion a été offerte aux jeunes étudiants en quête d'emploi de prendre contact avec les patrons d'entreprises. Des causeries débats ont aussi auréolé l'événement pour développer davantage les différentes questions relatives à la logistique et aux transports.
L'objectif visé par ce salon étant non seulement de créer un creuset d'échanges et de partage, mais aussi de favoriser la création d'une communauté multidimensionnelle. Une communauté qui selon Euloge Nanga, le co-président du Salon africain des logisticiens du Bénin, lève les barrières frontalières, sectorielles et professionnelles au regard de l'interdépendance entre la chaîne logistique et les autres secteurs d'activités.
Les professionnels des médias outillés
Le Salon africain de la logistique et des transports n'a pas été qu'au profit des étudiants et des chefs d'entreprises. Il a été une occasion pour les journalistes de mieux cerner les contours de la logistique et des transports.
Une formation a donc été organisée à leur intention afin de leur permettre d'avoir quelques rudiments pour apprécier certaines questions relatives à la logistique et aux transports.
Animés par le co-président du comité d'organisation, Euloge Nanga et le Dr Fousséni Gomina, l'initiation des journalistes au métier des transports et de la logistique vise à créer une synergie entre les professionnels et médias et les acteurs de ce secteur. Il entre aussi dans le cadre de la création d'un creuset de journalistes spécialisés en transport et logistique.
Selon le Dr Gomina, la logistique est un secteur qui englobe tout ce qui concerne le transport et le stockage des produits de l'entreprise. Faisant cas des différents outils d'analyses en matière de logistique d'une entreprise, le spécialiste en transport et logistique a mis l'accent sur comment un journaliste peut analyses la taille et les apports d'un port.
Les connaissances des différents types de navires et bateaux d'une part, le fret et autres dénominations selon les navires n'ont pas été occultés. Il précise que le secteur des transports et de la logistique permet à tous ceux qui y sont de s'auto-former au quotidien au regard de l'évolution dans le domaine. L'indice de connectivité, l'indice de productivité sont quelques éléments d'appréciation d'un port.
Il a aussi abordé l'importance de la logistique dans certains domaines notamment la santé qui reste un secteur capital. Ce dernier nécessite selon lui de disposer d'une carte logistique.
Euloge Nanga et Dr Fousséni Gomina ont mis l'accent sur l'importance pour les journalistes de connaître davantage ce secteur pour mieux le promouvoir car selon les animateurs les plus grands salons qui ont réussi sont l'initiative des journalistes.
G. A.
Les 83 députés de la huitième législature qui seront issus des élections législatives du 28 avril 2019 sont considérés comme homogènes parce que issus de l'Union Progressiste et du Bloc Républicain. Un avis que ne partage pas l'ancien président de la Cour suprême, Abraham Zinzindohoué.
Interrogé par ‹‹Frissons Radio », Me Abraham Zinzindohoué est revenu sur le comportement des deux blocs sur le terrain, l'exclusion des partis de l'opposition, et la tenue effective des élections et sur la physionomie de la huitième législature.
Il souligne que « Ce sont les opposants qui se sont exclus ». Selon le candidat à la prochaine législature, c'est peut-être regrettable que les partis de l'opposition ne soient pas dans la course. Mais il estime que personne n'a empêché l'opposition d'aller aux élections. Il confie que c'est elle-même, qui s'est exclue en refusant de se conformer à la loi ». C'est l'opposition elle-même qui s'est exclue. Elle a encore le temps de se conformer », avoue-t-il. Me Zinzindohoué dira que la nature a horreur du vide. Et pour cela, les élections législatives auront lieu le 28 avril prochain pour éviter un vide constitutionnel. L'ancien président de la Cour suprême souligne qu'il y a compétition entre les deux formations politiques. A cette compétition seront élus les 83 députés de la huitième législature. Il martèle que « Les luttes fratricides sont les plus dangereuses ». Il ne partage pas l'idée de ce que la campagne électorale en cours est un match amical entre l'Union Progressiste et Bloc Républicain puisqu'ils sont de la même famille. Néanmoins, Abraham Zinzindohoué, indique que bien qu'elles soient des jumelles, les deux formations ont des idéologies différentes rejettent ainsi l'assertion d'un parlement monocolore alors que la constitution de Février 1990 a consacré le multipartisme intégral. Pour lui les députés élus seront issus de deux blocs différents et par conséquent, ce qui sous-tend l'existence du multipartisme. A l'en croire, « Le multipartisme commence à partir de deux. Quand les électeurs ont entre deux choix, il y a déjà multipartisme ».
G.A.
En campagne électorale au Collège d'enseignement général (Ceg) de Boukoumbé, le député Barthélémy Kassa a assumé son appartenance à la mouvance présidentielle. « Nous, c'est Talon, nous ce sera Talon », a-t-il lancé en réponse aux détracteurs qui cherchent à ternir les actions de développement du président Patrice Talon.
« Ils vous disent de ne pas vous accepter parce que nous, c'est Talon », a-t-il ajouté avant de préciser qu'avec Talon, c'est du concret car, selon lui, les parents ont accès aux soins de santé, à l'école et autres services sociaux.
Convaincues des actions de développement du gouvernement en place, les populations de Boukoumbé et celles de la 3ème circonscription, ont promis de voter massivement au parti du cheval gagnant.
F. A. A.
A la suite du rejet par la justice espagnole de la demande d'extraction de Komi Koutché vers le Bénin, ce mardi 23 avril 2019, l'ex ministre de l'Economie et des finances a déposé une requête d'asile à Madrid.
L'opposant béninois au régime actuel, Komi Koutché souhaite que les autorités espagnoles lui accordent un droit d'asile. Une résolution qui intervient après le refus de l'Espagne de l'extrader vers le Bénin pour qu'il soit jugé par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).
L'avocat de l'ex ministre des finances, Luis Chabaneix sur RFI ce mercredi 24 avril est revenu sur le verdict rendu par les juges espagnols et les motifs qui ont favorisé la décision. Dans ses propos, il a qualifié la CRIET de « Tribunal politique ».
Komi Koutché, a été arrêté en décembre passé à l'aéroport de Madrid en provenance de Dakar, alors qu'il se rendait à un meeting de l'opposition béninoise à Paris. Il est poursuivi par l'Etat béninois pour malversation financière au moment où il était à la tête du Fonds national de la micro-finance (FNM).
Akpédjé AYOSSO
Le Procureur de la République Elonm Mario Mètonou, a animé un point de presse dans la matinée de ce mercredi 24 avril 2019 pour annoncer l'ouverture au TPI de Cotonou de la première session criminelle.
Cette session intervient dans un contexte marqué par des mutations majeures du droit pénal et de l'organisation judiciaire en République du Bénin.
La session du Tribunal de Cotonou en matière criminelle est instituée par les nouvelles lois portant organisation judiciaire en République du Bénin avec le vote et la promulgation de la loi portant Code de procédure pénale.
Les sessions du Tribunal de première instance de première classe de Cotonou en matière criminelle, mettent fin aux cours d'assises.
La réforme de 2018 vise à faciliter le jugement des crimes dans un délai raisonnable.
Le juge d'instruction peut directement en clôturant son dossier prononcer la mise en accusation des inculpés devant le Tribunal statuant en matière criminelle qui tient au moins deux sessions par an dans chaque Tribunal de Première instance.
En cela, la législature institue le double degré de juridiction pour les affaires criminelles. Ce qui fait que les parties prenantes peuvent relever appel des jugements rendus en matière criminelle contrairement à l'ancienne loi où il n'existait que la possibilité du pourvoi en cassation contre les arrêts des cours d'assises. Selon le procureur, le format de la nouvelle session du Tribunal statuant en matière criminelle est marqué aussi bien par la suppression du jury que par le maintien de la solennité de l'audience.
Trois dossiers d'assassinat, deux dossiers de coups mortels, un dossier de non dénonciation de crime, deux dossiers de meurtre, cinq dossiers de viol, quatre dossiers de vols armés, un dossier d'avortement suivi de mort, soit 18 dossiers pour un total de 39 accusés sont inscrits au cours de cette session qui s'ouvre ce jeudi 25 avril 2019. Ladite session est ouverte au public.
G.A.
L'international béninois, Séïdath Tchomogo ne pourra plus prendre part à une activité footballistique tant au niveau national qu'international. Il lui est reproché des faits de tentatives de manipulation de matchs ‘'à des fins de paris''.
En dehors du Béninois, 07 autres joueurs ont subi la sanction de la Fifa. Il s'agit de Karlon Murray et Keyeno Thomas (Trinité-et-Tobago), Hellings Mwakasungula (Malawi), Ibrahim Kargbo (Sierra Leone), Kudzanai Shaba (Zimbabwe), Leonel Duarte (Cuba) et Mohammad Salim Israfeel Kohistani (Afghanistan).
Cette décision de suspension de joueurs fait suite à une vaste enquête menée par la Commission de discipline de la Fifa qui a porté sur plusieurs matchs internationaux ayant fait l'objet de tentatives de manipulation à des fins de paris par le Singapourien Wilson Raj Perumal, impliqué dans plusieurs scandales de trucage de matchs, précise le communiqué de la Fifa.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Dimanche 28 Avril 2019, le Bénin écrira une nouvelle page de sa riche histoire politique démocratique vieille de 29 ans.
Il s'agira en effet pour les électeurs d'aller choisir leurs représentants à l'assemblée nationale pour le compte de la huitième législature.
En bons béninois épris de paix et de justice, soucieux du devenir de notre Nation, nous voudrions lancer un appel solennel au peuple béninois de sortir massivement pour accomplir son devoir civique, à lui reconnu par la constitution du 11 Décembre 1990, dans la paix, la discipline et en toutes responsabilité et objectivité.
En dépit des petites difficultés rencontrées au cours du processus de désignations des partis politiques pouvant prendre part légalement à ces élections, c'est avec satisfaction que nous notons que force est restée aux lois librement consenties, votées par le parlement, jugées conformes à la constitution et promulguées par le chef de l'Etat. Car une loi, même si elle est mauvaise, dès lors qu'elle est votée et promulguée, elle s'impose à tout le monde et obligation est faite de s'y conformer.
Nous aurions voulu que des partis de l'opposition prennent part aux élections mais vu qu'ils ont été incapables de satisfaire aux exigences des nouvelles lois et vu que le consensus tant voulu et manifesté par le chef de l'Etat *SEM Patrice Talon* n'a pas pu être obtenu du fait des leaders de l'opposition, le processus ne pouvant pas être suspendu pour éviter à notre pays une situation de vide juridique, nous saluons la témérité du gouvernement, entérinée par la conférence des présidents des institutions et des organisations de la société civile impliquées dans les élections dans notre pays.
Le vin étant tiré, il ne nous reste qu'à le boire.
Aux partis de l'opposition comme de la mouvance qui ne peuvent pas prendre part aux élections, nous les invitons à prendre la mesure de leurs responsabilités et discipliner leurs troupes pour éviter à notre pays des violences inutiles qui ne resteront pas sans conséquences aussi bien pour les uns que pour les autres. Et de prendre le temps à profit afin de travailler à être prêts pour les élections à venir en 2020 et 2021.
Bonne fête des élections à toute la Nation béninoise.
Vive la démocratie au Bénin !
Vive le Bénin !
Collectif de la diaspora pour la paix et la justice au Bénin.
Jean Dieudonné Wêkê
Coordonnateur
Un incendie s'est déclenché dans l'après-midi de ce mercredi 24 avril 2019 au quartier Misséssinto dans la commune d'Abomey-Calavi embrasant plusieurs habitations. Aucune perte en vie humaine n'est enregistrée pour l'heure, mais d'importants dégâts matériels sont notés.
La cause de l'incendie n'est pas encore connue mais beaucoup y voient les effets de l'essence de contrebande.
F. A. A.
L'ex directeur du Conseil national des chargeurs du Bénin (Cncb), Antoine Dayori, arrêté et mis sous mandat de dépôt pour abus de fonction et détournement et usage illicite de biens publics, sera ce jeudi 25 avril 2019, devant les juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il sera à la barre avec 9 de ses co-accusés.
Antoine Dayori est impliqué avec ses coaccusés dans un dossier de malversation financière au niveau du Cncb alors qu'il était à la tête de la structure. Des faits de mauvaise gestion qui ont été révélés par des audits commandités par le gouvernement du chef de l'Etat, Patrice Talon.
Akpédjé AYOSSO
Réuni ce mercredi 24 avril 2019, sous la présidence du Chef de l'Etat, Patrice Talon, le Conseil des Ministres a décidé de la mise à disposition de ressources au profit du Secrétariat exécutif du CNLS/TP pour la lutte contre certaines maladies.
Le Conseil national de Lutte contre le VIH/SIDA, la tuberculose, le paludisme, les hépatites, les IST et les épidémiques (CNLS/TP) étant l'organe principal de veille, d'orientation et de coordination des actions de l'Etat relatives à la gestion de ces affections, le gouvernement met à sa disposition les ressources nécessaires. Ces dernières lui « permettront d' assurer la couverture de ses dépenses liées aux activités d' élimination de la transmission mère-enfant et de prise en charge pédiatrique du VIH, ainsi que pour la réalisation des activités prévues dans son plan de travail annuel 2019 ».
Le Conseil des Ministres a autorisé le CNLS/TP à procéder aux achats de médicaments et réactifs pédiatriques sur la plateforme Wambo du Fonds mondial.
« Cette option comporte un double avantage tant du point de vue du coût que de la quantité. L'objectif visé étant d'éviter toute rupture de stocks d'anti rétroviraux », a souligné le relevé du Conseil des ministres.
Akpédjé AYOSSO
Les nombreuses réformes engagées par le chef de l'Etat Patrice Talon dans le domaine du numérique à travers Aurélie Adam Soulé Zoumarou, ministre de l'économie numérique et de la communication, hissent déjà le Bénin au rang de grandes nations.
Selon le rapport 2018 de l'Union internationale des télécommunications (Uit), le pays est passé de la 148ème place, à la 80ème au plan mondial, et 8ème en Afrique, sur une évaluation qui a porté sur un total de 175 pays. C'est le fruit des nombreuses réformes entreprises dans le secteur, notamment, la création de l'Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d'information (Anssi) et la mise en vigueur du Code numérique. Des initiatives qui confortent l'économie numérique du pays et présagent de bonnes perspectives.
Par ailleurs, l'adhésion du Bénin au Protocole additionnel à la Convention sur la cybercriminalité, ajoutée à d'autres mesures et initiatives impulsées par le ministère de l'économie numérique, pourront conforter davantage le Bénin lors des prochains classements.
F. A. A.
En Conseil des ministres, ce mercredi 24 avril 2019, le gouvernement a, entre autres, procédé, sur proposition du Ministre de la Justice et de la Législation à 02 nominations. Elles se présentent comme suit :
Directeur adjoint de Cabinet : Monsieur Armel Timothée YABIT
Directrice de la Programmation et de la Prospective : Madame Arlette Lydie Mahoussi HOUNSOU.
Akpédjé AYOSSO
Le Bloc Républicain est en phase de rafler les trois sièges de la 1ère circonscription électorale. Au d'une séance d'échanges avec les populations dans le cadre de la campagne électorale qui bat son plein dans tout le pays, les leaders du parti à savoir, Nassirou Bako Arifari, le général Robert Gbian et Wahabou Tamou, ont été rassurés.
De Donwari en passant par Sonsoro à Kandi jusqu'à Malanville, la délégation du Bloc Républicain a été accueillie avec joie et ferveur. Emues par ses idéaux, les populations de cette circonscription électorale n'entendent marchander leur soutien à ce parti en vue d'une victoire écrasante au soir du 28 avril. Réaffirmant leur engagement, elles ont rassuré les candidats de leur quitus afin de rafler les trois sièges dans la circonscription électorale.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Conseil des administrateurs du Groupe de la Banque mondiale a approuvé le 17 avril dernier le Projet régional d'électrification hors réseau (ROGEP), financé à hauteur de 150 millions de dollars par des crédits et des dons de l'Association internationale de développement (IDA) et par une subvention en soutien à la relance de 74,7 millions de dollars du Fonds pour les technologies propres.
Il s'agit d'aider la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) et le Centre pour les énergies renouvelables et l'efficacité énergétique de la CEDEAO à étendre l'accès à l'électricité hors réseau dans 19 pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel. Il s'agit du : Bénin, Burkina Faso, Cap Vert, Cameroun, Côte d'Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Libéria, Mali, Mauritanie, Niger, Nigéria, République centrafricaine, Sénégal, Sierra Leone, Tchad et Togo.
Selon le communiqué de la Banque mondiale, « Le projet entend améliorer l'accès à l'électricité pour les ménages, entreprises et institutions publiques grâce à une approche régionale harmonisée de déploiement de systèmes solaires autonomes modernes. Il devrait bénéficier à environ 1,7 million d'individus actuellement privés d'électricité ou alimentés de manière aléatoire mais également à des entreprises et des institutions publiques et, ce faisant, améliorer les niveaux de vie et les performances économiques ».
« À ce jour, seuls 3 % des ménages en Afrique de l'Ouest et au Sahel sont raccordés à un système solaire domestique autonome et 208 millions d'habitants de la sous-région n'ont pas accès à l'électricité. Le projet ROGEP va aider les décideurs de la région à créer un marché régional de systèmes solaires autonomes, vital pour combattre la pauvreté. Il va aussi permettre aux entrepreneurs de saisir les opportunités liées à ce nouveau marché, en mettant au point des solutions commerciales évolutives », explique Rachid Benmessaoud, directeur de la coordination de l'intégration régionale en Afrique de l'Ouest. « Ce nouveau projet favorisera l'adoption de normes et réglementations qui contribueront à l'harmonisation des politiques à l'échelle de la région et rendront ainsi cette filière attractive pour les grands acteurs du marché, au bénéfice de tous les pays participants. »
Le communiqué précise que « Malgré le potentiel commercial des systèmes solaires autonomes, les pays d'Afrique de l'Ouest et du Sahel peinent à attirer des investissements dans les énergies renouvelables hors réseau ». Aussi souligne-t-il que « Ce nouveau projet maximise le financement au service du développement en levant des fonds privés pour appuyer le déploiement de technologies innovantes. En contribuant à la création d'un marché régional, il va permettre de satisfaire les attentes croissantes pour un approvisionnement électrique fiable et de créer des emplois ».
Conformement au double objectif du Groupe de la Banque mondiale de mettre fin à la pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée ainsi qu'au Business plan pour le climat en Afrique, le projet offre par ailleurs l'occasion de tester de nouveaux modèles d'affaires pour électrifier les écoles et les dispensaires qui sont indispensables au Projet pour le capital humain en Afrique de l'Ouest.
G.A.
Le Bénin traverse depuis quelques semaines une impasse engendrée par l'organisation des élections législatives de 2019. Une situation que le Fâ avait prédit en décembre dernier. Le professeur David Koffi Aza, invité de l'émission “Politiquement show” sur la chaîne Canal3 ce mardi 23 avril 2019, revient sur les prédictions du Fâ en ce qui concerne le scrutin du 28 avril prochain. Il a invité la population à ne pas céder à la violence et aller voter dans la sérénité.
Selon le professeur David Koffi Aza, la situation qui prévaut au Bénin était prédit par le Fâ et figure dans le rapport de l'année 2019. D'après lui, pour mieux cerner ce qui se passe aujourd'hui, il faut se référer au rapport qui a été publié en décembre passé. « Au niveau de la page 31, le Fâ (...) signale une situation de désaccord, un conflit de vif foyer, de tension qui engendrera d'énormes instabilités, de préoccupations d'urgences. Cet état de chose peut dégénérer en une cascade de violence qui nuit si l'on ni prend garde. Ainsi, l'opprobre pourrait s'abattre sur la nation, ce serait une déchéance et une descente aux enfers », a-t-il déclaré.
« Déjà depuis décembre, on tirait la sonnette d'alarme », a signalé le prête du Fâ.
Sur le plan politique, le Fâ a attiré « l'attention sur les conflits lattant et autres tiraillements incompatibles à la paix et à l'harmonie en cité. De même, il signale la perfidie de certains fils apatrides au dessin machiavélique empêtrés dans de vastes complots contre la nation dont les agissements belliqueux doivent être surveillés de très près pour éviter au pays des affrontements, l'usage des armes à feu ou de destruction massive se fera si les ardeurs et les élans des probables instigateurs ne sont pas émoussés ou étouffés ».
A en croire, le professeur Aza cela veut dire qu'il y aura des gens dans l'ombre qui vont instrumentaliser les autres pour les inciter à la violence aux affrontements et autres. La plupart de ceux-là souligne-t-il, n'ont pas leur famille ici et ont toujours plusieurs nationalités. Du coup, quand la situation va dégénérer, ce ne sont pas les incitateurs à la violence qui seront les premières victimes mais la grande masse qui va rester.
« On n'ira pas à la violence, c'est clair parce que les dispositions ont été prises par la Fâ », rassure-t-il. D'après le prêtre, des sacrifices et des rituels ont été faits et sont toujours en cours pour qu'on en arrive pas au pire.
Il déplore le fait que les citoyens ne lisent par les rapports quand le Toffa est exécuté. « Certains se sont juste accrochés à des prédictions dans le domaine de l'économie où le Fâ a dit économiquement le pays se portera mieux en 2019 qu'en 2018. (...) Il y a pleins d'autres prévisions que le Fâ avait fait qui se déroulent actuellement mais nous nous sommes confiants », informe-t-il.
A la page 34 du rapport, le Fâ informe que : « Quoiqu'on dise la population répondra favorablement à l'appel du roi (chef) lors des grands rendez-vous de rassemblement et de décision ». Ce qui veut dire que le 28 avril prochain les élections auront lieu, la population va répondre favorablement et sortira massivement pour aller voter.
« La victoire au soir du 28 avril sera une victoire du peuple et non celle d'un individu », souligne le prête du Fa.
Le professeur Aza invite la population à lire le rapport du Toffa et à savoir quels sont les comportements adéquats qu'il faut adopter pour que notre pays ne sombre pas dans la violence. « Je préfère qu'à défaut de participer à la construction du pays, il faut pas détruire le pays. Si vous ne pouvez pas ajouter quelque chose, ne détruisez pas ce qui existe déjà ».
Il invite la population à ne pas céder à la violence et aller voter massivement le 28 avril prochain.
Akpédjé AYOSSO
La Commission électorale nationale autonome (Cena) s'active pour le déroulement sans faille du scrutin législatif du dimanche 28 avril prochain.
Elle a procédé ce mardi 23 avril 2019, à l'installation des coordonnateurs d'arrondissements sur l'ensemble du territoire national.
Pour le compte des départements du Borgou et de l'Alibori, c'est la ville de Parakou qui a abrité la cérémonie d'installation présidée par Emmanuel Tiando, président de la Cena. « Vous avez une mission républicaine. Vous n'avez pas à choisir à travailler au profit d'un parti ou d'un individu. Même si vous appartenez à des partis politiques, la Cena ne veut pas savoir » a-t-il averti.
Le président de la Cena a émis le vœu que les coordonnateurs d'arrondissements se comportent comme des gens qui font un travail au service de la République.
A Cotonou, c'est la vice-présidente de l'institution, Géneviève Boco Nadjo et le coordonnateur au budget, Basile Fassinou qui ont présidé la cérémonie d'installation des coordonnateurs des départements de l'Ouémé et du Plateau, de l'Atlantique et du Littoral.
Elle a été marquée par des échanges interactifs qui ont permis aux responsables de l'institution chargée de l'organisation des élections au Bénin, d'apprécier le niveau d'appropriation des agents coordonnateurs de la tâche qui les attend.
« Le coordonnateur de l'arrondissement, c'est le bras armé de la Cena sur le terrain. C'est le premier démembrement de la Cena. Il est assisté de deux ou trois personnes selon le cas. Ils sont chargés essentiellement de superviser, d'organiser le scrutin dans leurs arrondissements », a souligné Géneviève Boco Nadjo.
Au cours des cérémonies d'installation, les coordonnateurs d'arrondissement ont été largement renseignés sur les tâches qui leur sont dévolues avant, pendant et après le scrutin.
Après la signature de l'engagement de fidélité du professionnalisme et d'impartialité qui les lie à la Cena, ils ont reçu le matériel de travail composé essentiellement de kits et de véhicules.
F. Aubin AHEHEHINNOU