L'extradition de l'ex-ministre Komi Koutché de l'Espagne vers le Bénin n'aura pas lieu. C'est le verdict final de la justice espagnole rendu public ce mardi 23 avril 2019.
Rejetant ainsi la demande formulée par le gouvernement béninois, la justice espagnole fonde sa décision sur trois motifs. Primo, les éléments contenus dans la demande ainsi que les pièces envoyées ne justifient aucune infraction. Secundo, les juges espagnols estiment que les raisons évoquées sont liées à des questions politiques. Le dernier motif qui a joué en faveur de Komi Koutché est que la justice espagnole soutient que la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), sensée juger Komi Koutché dans son essence ne respecte pas les principes élémentaires de droit.
Interpellé en décembre dernier à Madrid, l'ancien ministre des Finances et de l'Economie du Bénin a comparu le jeudi 11 avril dans une procédure de son extradition vers le Bénin. Komi Koutché fait l'objet d'un mandat d'arrêt de la part du gouvernement béninois dans un dossier lié à sa gestion en qualité de directeur général du Fonds national de microcrédit.
Le verdict rendu par la justice espagnole est sans appel.
Akpédjé AYOSSO
Le deuxième adjoint au maire de Dangbo, Julien AGOSSOU-BODE actuel chargé de missions du président de l'Assemblée nationale est désormais libre de ses mouvements. Il a été mis aux arrêts la semaine écoulée par les éléments de la police républicaine pour, dit-on, incitation à la violence.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le mardi 23 avril 2019, dans la grande salle de projection de Canal Olympia de Cotonou, le gouvernement béninois, représenté par le Ministre de la Justice et de la Législation et la Délégation de l'Union Européenne à Cotonou, représentée par Véronique JANSSEN, représentant l'Ambassadeur, Chef de la Délégation empêché, ont procédé à la remise de chèques aux organisations de la société civile dans le cadre du RePaSOC. Cette rencontre a été présidée en personne par le Garde des Sceaux, Ministre de la justice et de la Législation, Sévérin QUENUM, accompagné par la Directrice de cabinet et le Coordonnateur de l'Unité Technique d'Appui à l'Ordonnateur National du Fonds Européen de Développement, Septime AZONNOUDO et du Chef Projet-Régisseur du RePaSOC, Aristide Akandé.
Au total, l'Union européenne, en collaboration avec le gouvernement béninois apporte, à travers le programme RePaSOC, une Subventionne de 2 275 321 881 FCFA à 104 organisations de la Société civile. Les projets financés sont au nombre de 49 et couvrent 72 des 77 communes du Bénin, soit un taux de couverture nationale de 92%.
A travers la signature des contrats de subvention et la remise des chèques, le RePaSOC, dans le cadre de la coopération avec l'Union Européenne, lance 104 OSC sur les chantiers de la participation citoyenne, de l'amélioration des services sociaux de base aux populations, de la promotion du développement économique local, de la promotion de la culture et de la bonne gouvernance locale avec la Promotion de l'égalité de genre comme priorité transversale.
Pour opérationnaliser le Résultat 3 du RePaSOC qui prend en compte l'« Appui aux initiatives de la société civile, le Programme a utilisé deux procédures de sélection. L'Appel à propositions et la sélection directe.
L'APPEL A PROPOSITIONS.
Le RePaSOC a lancé un appel à propositions à l'endroit de toutes les Organisations de la Société Civile (OSC) éligibles, le 24 mai 2018.
Les Objectifs et les priorités de cet appel à propositions sont :
En termes d'objectif, il s'agit d'Appuyer les initiatives de la société civile pour l'amélioration des services de base aux populations et le développement économique et social inclusif au niveau local, en promouvant l'égalité de genre ;
Quant aux priorités, elles concernent :
o l'amélioration des services sociaux de base aux populations ;
o la promotion du développement économique local ;
o la promotion de la culture et ;
o la promotion de la bonne gouvernance locale.
o Les priorités transversales étant :
Promotion de l'égalité de genre
Concertation et travail en synergie entre OSC et acteurs locaux (autorités locales, services déconcentrés, secteur privé etc.) et prenant en compte les priorités des PDC des communes d'intervention.
Les étapes de l'appel à propositions dont le lancement, le 24 mai 2018, a été présidé par le Ministre de la Justice en personne sont :
1. Accompagnement des porteurs de projet (les Organisations de la Société Civile ayant des idées de projets à soumettre) par les référents de la Maison de la Société Civile (MdSC). La Maison de la Société Civile a mis à la disposition des OSC par département, une personne ressource capable de les conseiller à toutes les étapes du processus de rédaction de leur projet. Au dire des responsables des OSC, les Référents de la MdSC ont été à la hauteur de leur tâche ;
2. Séances d'information et de clarification aux OSC. La Régie RéPASOC et les cadres de la Délégation de l'Union Européenne sont allés à la rencontre des OSC dans les douze départements du Bénin pour leur expliquer, en détail, le contenu des documents à remplir, les lignes directrices de l'appel à propositions ;
3. Soumission des propositions. La conjugaison des efforts de sensibilisation de la Régie RéPaSOC et de l'accompagnement technique fourni par la MdSC ont permis d'obtenir 427 dossiers à l'échéance du dépôt. Cette importante participation des OSC est également la preuve de la vitalité de la Société Civile béninoise et son engagement à participer à la formulation, à la mise en œuvre et au contrôle de l'action publique en République du Bénin.
4. La quatrième étape de l'appel à propositions est l'évaluation des propositions. Cette phase comprend :
La vérification administrative ;
L'évaluation des notes succinctes de présentations ;
L'évaluation des demandes complètes ;
Et la vérification de l'éligibilité.
Pour la sélection des bénéficiaires, le RePASOC a fait appel à l'expertise des accesseurs internationaux et nationaux qui sont des personnes ressources. Au titre de l'appel à propositions, 98 OSC ont été retenues pour un montant de 1 995 748 465.
LA SUBVENTIONS DIRECTE
Dans le cadre de la Subventions directe, 6 OSC ont été retenues pour 280 millions de francs CFA. Le RéPASOC a ciblé des thématiques qui répondent à ses objectifs et des OSC ayant déjà fait leur preuve sur le terrain et à même de porter ces thématiques.
Titre de l'action Chef de fil Codemandeurs Associé
Participation décisionnelle des OSC béninoises aux politiques publiques Changement Social Bénin (CSB) WANEP et
PASCiB
Renforcement des OSC pour la détection et la dénonciation des cas de corruption (projet 2D corruption) ALCRER FONAC
Appui à la participation de la société civile au processus budgétaire au niveau national et sectoriel Social Watch Bénin RIFONGA
Après son audition devant juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) ce mardi 23 avril 2019, le journaliste Casimir Kpedjo a été libéré et mis sous convocation.
En garde en vue depuis le jeudi 18 avril 2019, le journaliste Casmir Kpedjo est désormais libre de ses mouvements. Directeur de publication du journal ‘'Nouvelle Economie'', Casimir Kpedjo a été interpellé sans une convocation préalable à son domicile. Il est reproché au journaliste « d'avoir diffusé via son journal et les réseaux sociaux, de fausses informations sur l'économie béninoise ». Des faits qui sont constitutifs d'une infraction notamment les articles 550 alinéa 3 du code du numérique.
Akpédjé AYOSSO
Le Port autonome de Cotonou (PAC) renforce son dispositif sécuritaire à travers le contrôle des personnes qui ont accès la sa plateforme. A partir du 1er mai prochain, toute personne devant accéder à l'enceinte portuaire devra se munir d'un badge digitalisé doté de code QR renfermant les données personnelles de l'utilisateur. Cette innovation du PAC s'inscrit dans les mesures indispensables de contrôle des flux et d'identification des personnes ayant accès à l'enceinte portuaire, en vue de garantir la sécurité des personnes, des biens et des navires en escale dans le port.
A cet effet, la Société béninoise des manutentions portuaires (Sobemap) en charge des dockers et le Bureau d'embauche pour les activités de relevage (Bear), organisation faîtière des tâcherons ont reçu la semaine écoulée des mains du directeur général du Payc, Joris Thys, les badges destinés à leurs agents. Plus de huit mille badges ont été remis aux deux structures à cette occasion. Ces deux sociétés devront à partir du 1er mai 2019, activer chaque jour, les badges de leurs équipes embauchées pour le compte d'une journée, le délai de séjour ne pouvant excéder douze heures par jour.
Outre cette innovation, plusieurs autres mesures seront prises les jours à venir pour l'amélioration des conditions de sécurité au travail dans l'enceinte portuaire.
Le QR en question
Le QR code est un code inventé en 1994 par Denso Wave, une société japonaise qui travaillait pour Toyota. Il s'agit d'un Code-barres à deux dimensions qui permet d'encoder des données généralement en lien vers une page internet (URL). D'un point de vue fonctionnel, le QR code permet d'étendre l'information présente sur tout support physique et d'en donner une dimension numérique. C'est une technologie qui accélère et incite l'usage des services internet mobile. Il reste une référence mondiale pour le grand public.
F. A. A.
La police a arrêté ce mardi 23 avril 2019 au marché de Ouando, le mouvement de sensibilisation de la population par l'honorable Ybatou Sanni Glèlè du Parti du renouveau démocratique (Prd). Alors que la député du Parti du renouveau démocratique (Prd) accompagnée de plusieurs femmes informaient la population à ne point s'intéresser aux élections législatives du 28 avril prochain, si elles doivent se dérouler sans le Prd, la police est intervenue pour stopper l'initiative qualifiée de trouble à l'ordre public. Il leur a été intimé l'ordre de replier la banderole portant l'indication ''Les femmes de l'Ouémé exigent la participation du PRD aux élections''.
L'honorable a été conduite au commissariat central de Porto-Novo où elle a exigé la présence de son avocat avant de s'expliquer. Plusieurs autres femmes auraient également été conduites dans le même commissariat. Il est reproché à Ibatou Sanni Glèlè et les femmes qui l'accompagnaient l'incitation des femmes du marché à ne pas sortir le dimanche 28 avril prochain, jour de vote pour accomplir leur devoir citoyen. Elle est repartie du commissariat après quelques échanges et explication avec les forces de l'ordre.
il faut préciser que la semaine dernière, plusieurs responsables du Parti du renouveau démocratique, dont le 2ème adjoint au maire de Dangbo avaient été interpellés pour incitation à la violence.
Finafa H.
Deux dossiers vidés et deux renvoyés à une session ultérieure. C'est le bilan de la première session criminelle de l'année 2019 de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) qui s'est déroulée du 8 au 16 avril dernier à Porto-Novo. Le procureur spécial près la CRIET, Gilbert Ulrich Togbonon, au cours d'un point de presse ce vendredi 19 avril 2019 à son cabinet, a fait le point des travaux.
Selon le procureur spécial, le premier dossier vidé se rapporte aux faits d'abus de confiance aggravé, d'enrichissement illicite, de vol de documents administratifs, d'abus de fonction et d'exercice illégal des activités de microfinance reprochés à un agent public dans le cadre de la gestion du greffe du tribunal de première instance de première classe de Cotonou. L'accusé, Me Séidou Abou déjà à la retraite, n'a pas comparu à la barre. Ce qui a obligé la Cour à rendre une décision par défaut à son encontre. Il a été principalement prononcé contre lui la réclusion criminelle à perpétuité et la confiscation de ses avoirs et de ses biens immeubles comme sanction complémentaire, a rappelé Gilbert Ulrich Togbonon.
Le second dossier vidé, poursuit-il, est lié aux faits de cavalerie aggravée, d'escroquerie et d'exercice illégale des activités de microfinance mis à la charge d'un jeune Béninois, le sieur Ibrahima Adamou. Ce dernier a exercé sans agrément, courant l'année 2018, une activité de microfinance et de placement d'argent en ligne à un taux exorbitant et irréalisable. Un produit auquel de nombreux Béninois à l'exemple des déposants de Icc Services, ont souscrit.
La Cour l'a condamné à 15 ans de réclusion et aux frais.
Elle a également ordonné la confiscation de ses avoirs se trouvant dans les livres des banques Boa Bénin, Uba Bank, Cbao Bank et Ecobank et leur virement dans la caisse des dépôts et consignation au profit des victimes.
Ces deux dossiers révèlent, selon le procureur spécial près la CRIET, qu'il y a une crise des valeurs morales au Bénin. « Nous avons un goût effréné pour l'argent peu importe son origine », a-t-il observé. Gilbert Ulrich Togbonon a par ailleurs noté avec amertume que le procès Icc Services diffusé sur des ondes du 17 décembre 2018 au 7 février 2019, afin d'éduquer les citoyens béninois n'a pu faire changer de comportement à certains concitoyens. Nombreux sont les citoyens à reprendre encore les mêmes faits aussi bien dans le secteur public que dans le secteur privé, a regretté le procureur.
Il invite les Béninois à faire preuve de vigilance et de prudence, toutes les fois qu'ils décident de s'inscrire dans les structures de tontine ou d'épargne dont les intérêts sont mirobolants.
F. Aubin AHEHEHINNOU
La commercialisation du coton graine se déroule à un rythme soutenu. Selon un rapport de l'Association interprofessionnelle du coton (Aic), la quantité de coton graine commercialisée à la date du 31 mars 2019, est estimée à 641 921,580 tonnes, soit environ 88,3% sur une prévision de 726 931,09 tonnes. La quantité de coton graine non encore réceptionnée et en attente au niveau des usines est d'environ 22 640 tonnes et concerne majoritairement les communes du Borgou, de l'Atacora et de l'Alibori. Le centre et le sud du pays ayant quasiment achevé leur évacuation.
Au niveau de la délégation de Bohicon, la commercialisation affiche un taux de réalisation de 111,8 %, soit 93 755 tonnes de livraison sur une prévision de production de 83 867 tonnes.
A la même date, les communes de Kandi et de Parakou avaient enregistré respectivement 91,1 % (soit 385 053 tonnes de coton graine déjà commercialisées sur une prévision de 422 526 tonnes) et 74 % (163 112 tonnes livrées sur 220 536 tonnes attendues).
Au terme d'une réunion de concertation tenue en début du mois d'avril à Parakou, le point à mi-parcours au niveau national indique qu'il restait encore plus de 4000 tonnes de coton non évacuées au niveau des champs.
Selon Sabi Goré Bio Ali, responsable exécutif de l'Union communale des coopératives villageoises des producteurs de coton (Ucom-Cvpc), la commune de Banikoara a encore tenu son premier rang avec 162 711 tonnes de production battant ainsi son propre record de l'année passée de plus de 20 000 tonnes.
De même, la production nationale qui était à 578 000 tonnes, est largement dépassée.
Tous ces résultats dénotent des mesures du programme d'intensification de la culture du coton mis en œuvre par l'Aic ; la mise en place à temps des intrants et des semences de qualité et en quantité suffisante ; la pluviométrie favorable enregistrée, ainsi que la forte mobilisation des paysans à travers la Fédération nationale des Coopératives villageoises de coton et les Unions départementales, communales des producteurs.
F. Aubin AHEHEHINNOU
Le Chef d'Etat-major de l'armée de terre, le Colonel Fructueux Gbaguidi a effectué ce dimanche 21 avril 2019, une mission de terrain dans la zone frontalière avec le Burkina-Faso, un pays voisin confronté à des attaques terroristes ces dernières années. L'objectif de cette visite est de constater l'évolution de l'opération « Djidjoho », lancée le jeudi 18 avril dernier par l'armée béninoise dont le but est d'identifier et de neutraliser toutes les forces hostiles présentes dans la région.
Alerté sur le risque de voir des djihadistes opérant au Burkina-Faso se replier sur son territoire, le Bénin a résolu d'assurer la sécurité de la zone frontalière en déployant des soldats sur le terrain. Aussi, les pays voisins du Burkina-Faso ont-ils pris des mesures sécuritaires face à cette menace terroriste. « Les Présidents de la sous-région ont décidé de rendre la vie difficile aux éventuels groupes armés qui errent d'un pays à un autre.
Ainsi au Burkina Faso, l'opération « Otapuanu » a été déclenchée, au Niger, c'est l'état d'urgence au niveau de la frontière avec le Bénin et le Burkina. Au Togo, des troupes ont été déployées à la frontière avec le Burkina », a déclaré le Colonel Fructueux Gbaguidi.
Appréciant l'évolution de l'opération, il informe que le Bénin de son côté a décidé de « changer de modus opérandi et de monter en puissance dans sa stratégie. Il s'agit de ratisser large en vue de nettoyer cette région ».
« Il y a eu des arrestations et les individus confiés à la police républicaine. Nous restons pro-actifs pour faire face à d'éventuels groupes hostiles qui voudraient mettre en difficulté notre pays », a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le Colonel Fructueux Gbaguidi a clarifié que l'opération « Djidjoho », n'a pas un rapport avec le processus électoral en cours au Bénin. La chasse aux djihadistes a débuté depuis l'année passée avec des actions discrètes menées en concertation avec les différentes forces de défense et de sécurité sur le terrain. Cette mission des forces armées béninoises permet de lutter contre le terrorisme tout en renforçant la sécurité des zones frontalières du nord Bénin.
Akpédjé AYOSSO
La maison des médias organise du 23 au 24 avril 2019, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les techniques d'investigation et les outils de vérification de Fake news.
Cette formation dont bénéficie une dizaine de professionnels des médias a été possible grâce à l'appui financier de l'Ambassade des Etats Unis. Depuis quelques années la maison des médias s'investi dans la formation des journalistes d'investigation. La propagation des réseaux sociaux constitue un handicap pour l'investigation au regard des Fake news qui constituent aujourd'hui des informations difficilement vérifiables par certains acteurs. Selon la Représentante de l'ambassadeur des Etats-Unis au Bénin, Assistante à l'information de l'ambassade, cette formation est bien importante pour le métier de journalisme. « C'est un évènement très important », souligne-t-elle. Esther Tola indique que le département fait de la presse un secteur fort dans le cadre de l'accompagnement à la bonne gouvernance.
L'Assistante à l'information de l'ambassade des États-Unis encourage les journalistes à faire de cette formation un moment important « car les sujets du Fake news concerne tous ». Elle appelle à beaucoup d'abnégation en espérant que cela aura un impact réel sur les médias au Bénin et en Afrique.
Selon le directeur de la maison des médias, Alain Sessou, c'est important de cumuler cette formation à celle de l'investigation. « Je dois dire que le développement des réseaux sociaux à engendrer au niveau de la presse une image pas très intéressante », indique le directeur. Alain Sessou dira que la maison des médias a opté pour la spécialisation en investigation journalistique. A travers plusieurs formations des journalistes, l'investigation devient de plus en plus une réalité mais confrontée à l'avènement des Fake news. Le directeur pense que cette formation est la bienvenue pour aider les journalistes d'investigation à distinguer les vraies informations des Fake news. Il rappelle qu'on aura beaucoup à travailler sur l'identification des Fake news. Saluant l'apport de l'ambassade à soutenir cette formation, il appelle les participants à l'abnégation. « Je voudrais remercier chacun et demander qu'on soit assidu pour réussir nos enquêtes », confie-t-il.
Au cours de ces deux jours de formation, les journalistes vont discuter autour des fondamentaux sur l'enquête journalistique et la vérification des Fake news.
G.A.
L'armée béninoise a débuté ce jeudi 18 avril 2019, une opération dénommée « Djidjoho », dans la zone frontalière avec le Burkina-Faso, pays voisin où des attaques terroristes sont enregistrées ces dernières années. Le but de l'intervention est d'empêcher de présumés djihadistes d'opérer sur le territoire béninois.
Face à la menace terroriste du fait de présumés djihadistes à l'est du Burkina-Faso, l'Etat béninois prend le contrôle de la zone frontalière. Environ 1000 soldats ont été déployés sur le terrain en vue d'assurer la sécurité de la région. Cette opération désignée « Djidjoho », qui va se dérouler dans les parcs W et Pendjari a pour objectif principal de localiser d'éventuelles forces hostiles et les neutraliser. Ceci afin d'empêcher de présumés djihadistes d'opérer sur le territoire béninois.
Initiée sous ordre du chef suprême des armées, le président de la République Patrice Talon, la mission permet de lutter contre le terrorisme tout en renforçant ainsi la sécurité des zones frontalières du nord Bénin. Selon une source proche de l'Etat-major général des Forces armées béninoises, « la mission évoluera sur le terrain au rythme des renseignements recueillis ».
D'après un officier de l'armée béninoise, la chasse aux djihadistes a débuté depuis l'année passée avec des actions discrètes menées en concertation avec les différentes forces de défense et de sécurité sur le terrain. L'opération « Djidjoho » témoigne de l'ascension de cette lutte contre les terroristes.
La probable présence des djihadistes au nord du Bénin s'explique par la fuite de ces derniers du Burkina-Faso, un pays voisin qui a lancé le 8 mars 2019, l'opération « Otapuanu », pour traquer les terroristes. Menant depuis plusieurs années des attaques au Burkina-Faso, les djihadistes auraient tenter de s'installer dans les zones frontalières de certains pays voisins dont le Bénin.
Alerté sur le risque de voir ces djihadistes se replier sur le territoire béninois, le gouvernement a opté pour une méthode préventive.
Le Togo, le Niger et le Ghana, aussi pays voisins du Burkina-Faso ont également pris des mesures sécuritaires face à cette menace terroriste.
Akpédjé AYOSSO
Le ministre de l'agriculture, de l'élevage et de la pêche (MAEP), Gaston Dossouhoui a procédé vendredi 19 avril 2019 au lancement officiel de la campagne agricole 2019-2020 à Affécia, village et arrondissement de la commune de Glazoué. C'était en présence de plusieurs acteurs du monde agricole et des partenaires techniques et financiers (PTF) intervenant dans le secteur agricole.
« Gestion des ravageurs : Quels défis pour la sécurité alimentaire ? ». Tel est le thème choisi pour cette campagne 2019-2020. C'est le maire Jacques Dagoué, qui a déclaré que sa commune est reconnue comme l'un des plus grands greniers du Bénin en termes de production record de vivriers avec un grand marché de produits vivriers disponibles en plein temps et de plusieurs rizeries. Saluant les efforts du gouvernement pour révéler le Bénin au plan agricole, il a demandé l'appui constant du gouvernement dans la gestion des conflits entre agriculteurs et éleveurs soldés souvent par des bilans meurtriers lourds.
Le préfet intérimaire des Collines, Firmin Kouton, souligne que depuis l'avènement du régime de la Rupture, les réformes opérées dans le secteur agricole, le Bénin amorce progressivement le virage d'un pays agricole prospère. Il déplore la non exploitation du fleuve Zou et Okpara pour des cultures de contre saison. Il exhorte les producteurs à s'atteler pour la réussite de ladite campagne.
Le ministre Gaston Doussouhoui reconnaissant l'effort des acteurs de la production agricole a fait remarquer que la production végétale fait face à plusieurs invasions cycliques de ravageurs endogènes et des introductions accidentelles de ravageurs de quarantaine qui constituent de véritables menaces pour la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Il fait comprendre que l'objectif « faim zéro », qui est au cœur des 17 objectifs de développement durable de l'agenda 2030, sera atteint si l'on tient compte de la gestion efficiente et durable des ravageurs des cultures en général, et des espèces transfrontalières en particulier. Ceci doit être vu selon Gaston Dossouhoui, de façon intégrée en vue de prendre en compte les questions d'accès aux intrants en général et aux pesticides homologués en particulier, de résilience soutenue aux effets des changements climatiques, de diffusion des innovations techniques porteuses de durabilité et respectueuses de l'environnement.
Outre ces questions de ravageurs, la mise en route des plans nationaux de développement des filières agricoles phares du Programme d'actions du gouvernement (PAG) reste le cheval de bataille pour une campagne agricole réussie. Pour lui, le gouvernement compte atteindre la barre des 700.000 tonnes pour le coton, 419.000 tonnes pour le riz, 2.100.000 tonnes pour le maïs, 115.000 tonnes pour la noix d'anacarde, 816.000 tonnes pour les cultures maraîchères, 76.200 tonnes pour la viande, 122.000 tonnes pour le lait et 80.000 tonnes de poissons.
L'amélioration du dispositif d'appui conseil aux acteurs des filières agricoles, la facilitation du mécanisme d'accès aux semences et plants de qualité ainsi qu'autres intrants spécifiques, l'appui à la disponibilité d'aliments de bétail et de poisson, le renforcement de l'accès à la mécanisation agricole adaptée sous l'égide de la nouvelle Agence qui vient d'être créée sont autant d'astuces mises en place par le gouvernement.
G. A.
Le candidat du bloc républicain dans la 19ème circonscription Dona Jean-Claude HOUSSOU a reçu le soutien des femmes de la ville de Porto-Novo samedi dernier au stade Charles de Gaulle. Les conducteurs de moto taxi lui ont témoigné aussi leur soutien. Et le dimanche, après avoir rendu grâce â Dieu, il a profité du long week-end pascal pour aller à la rencontre des autres électeurs de la capitale du Bénin.
Il est porté par les femmes de la ville capitale Porto Novo. Le ministre de l'énergie du Bénin, Jean Claude Houssou a été accueilli par celles-ci comme un enfant de roi. Samedi dernier, ces dernières lui ont témoigné leurs soutiens à travers un géant meeting au stade Charles de Gaulle de Porto Novo dont la marraine reste et demeure son épouse Mme Basilia Adjagba Houssou. Candidat du Bloc républicain, le ministre Jean Claude Houssou se révèle comme une solution à de nombreux problèmes de la société béninoise. C'est pourquoi en digne fils de Hogbonou, il a pris l'engagement d'être le porte parole de ces braves femmes au parlement de la 8ème législature. L'homme nouveau qu'il aime se faire appeler se propose d'être le vecteur d'une nouvelle vision, d'un Bénin vraiment révélé. Ainsi, comme sa tête de liste, l'honorable Sofiath Schanou, le ministre de l'énergie Jean Claude Houssou a invité ses braves femmes à aller voter massivement dimanche le cheval gagnant, celui du Bloc républicain. Se faisant, ce sera c'est selon lui, oeuvrer pour le bien-être de tous les béninois. Il faut dire qu'il a été soutenu par la présence élogieuse de son suppléant, le candidat Herman Dimitri Adankpo.
Après les femmes le samedi matin, le candidat Jean-Claude HOUSSOU a rencontré les conducteurs de taxis-motos appelés ‘'Zémidjan''. Ces derniers lui ont témoigné leurs soutiens pour qu'il soit leur porte parole à l'Assemblée. Jean-Claude HOUSSOU en retour a rassuré les conducteurs de taxis-motos. Pour lui, ce rôle sera joué à condition qu'ils sortent pour aller retirer leur carte d'électeur et surtout d'aller voter le 28 avril prochain. << (…) Vous devez sortir massivement pour aller voter le 28 prochain. C'est la seule manière pour moi d'être votre porte-parole>>, a-t-il indiqué.
Et pour que tout se déroule dans la paix et la quiétude, le candidat Jean-Claude HOUSSOU s'est rendu dimanche à l'église pour rendre grâce et communier avec le Seigneur. << (…) C'est une grâce de se confier à Dieu en ces moments pour que les élections législatives se déroulent dans le calme comme nous le souhaitons>>, a indiqué le ministre.
Très déterminé, le candidat Jean-Claude HOUSSOU après avoir rendu grâce a fait le tour de la ville de Porto-Novo. Il est allé à la rencontre des électeurs pour les convaincre de l'importance de le soutenir.
G.A.
Après son arrestation le jeudi 18 avril 2019 à son domicile, le journaliste Casimir Kpedjo sera présenté ce jour aux juges de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET). Il est reproché au directeur de publication du journal la "Nouvelle Économie" d'avoir diffusé via son journal et les réseaux sociaux, de fausses informations sur l'économie béninoise. Infraction punie par l'article 550 alinea 3 du code du numérique.
F. A. A.
Le ministre délégué chargé de la défense nationale, Alain Fortunet Nouatin, à travers un message, a rassuré les populations du déroulement sans heurts et sans violence du scrutin législatif du dimanche 28 avril prochain. Dans son adresse, il a invité les Béninoises et les Béninois à sortir massivement et sans crainte pour exprimer leur droit de vote. « Nous irons aux urnes dans l'allégresse », a rassuré le ministre de la défense. Il a par ailleurs invité les populations à faire preuve de responsabilité et de patriotisme afin que le scrutin devant permettre de renouveler le parlement se déroule dans la paix et la quiétude qu'on reconnaît au Bénin.
Ce message du ministre rassure et dissipe les craintes de certains citoyens quant à la position des responsables de l'opposition qui martèlent qu'il n'y aura pas d'élections sans l'opposition.
F. A. A.
La douane béninoise a réalisé une bonne performance au premier trimestre de l'année 2019, soit 99 milliards 519 millions de francs CFA contre une prévision de 99 milliards 376 millions FCFA. L'annonce a été faite la semaine passée par le directeur général de la douane, Charles Sacca, au cours d'une conférence sur la gouvernance de l'administration douanière visant le renforcement des capacités des agents.
L'administration douanière a obtenu un taux de 100,14% pour une mobilisation financière de 99 milliards 519 millions FCFA contre une prévision de 99 milliards 376 millions FCFA. Cette performance réalisée en fin mars 2019 est le fruit des efforts conjugués de la douane et de la société Bénin Control.
La conférence de renforcement de capacité des douaniers au cours de laquelle Charles Sacca a dévoilé ce résultat a pour thème : » Engager l'administration douanière par la démarche qualité ».
Le directeur général de la douane a procédé à la restitution des rapports trimestriels de 2019 qui selon lui vise à évaluer le niveau de satisfaction de la clientèle.
« Les différentes présentations permettront d'évaluer la satisfaction des opérateurs économiques notamment les importateurs, les commissionnaires en douane agréés et tous nos consommateurs », a souligné Charles Sacca.
Il a ajouté que cela permet d' « évaluer la gouvernance de notre administration non seulement en terme de transfert de compétences managériale mais surtout le niveau de nos relations pour la performance de la direction des douanes et droits indirects ».
Avec ce résultat obtenu au premier trimestre 2019 et l'engagement de Charles Sacca, les prochains trimestres s'annoncent encore plus prometteurs pour l'économie béninoise.
Akpédjé AYOSSO
Afin de mieux s'enquérir de la situation sociopolitique au Bénin en cette période pré-électorale, le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef du Bureau des Nations Unies pour l'Afrique de l'Ouest et le Sahel (UNOWAS), Mohamed Ibn Chambas, a conduit une mission d'observation à Cotonou du 18 au 20 mars 2019. Il a dans son rapport insisté sur la préservation de la paix. L'émissaire de l'ONU demande que des actions consensuelles soient posées pour la sauvegarde des acquis démocratiques.
Ibn Chambas espère que les réformes doivent se réaliser de façon consensuelle pour que tous les acteurs se sentent impliqués et non écartés. Il met en exergue les rencontres tenues avec les autorités béninoises, anciens présidents et responsables de partis politiques qui ont permis à la délégation de se rendre compte de la volonté de tous les acteurs de trouver des solutions à la situation conflictuelle liée à la mise en oeuvre des réformes politiques.
A travers son rapport, la délégation invite les acteurs politiques à « avancer de manière consensuelle dans la mise en œuvre de ces réformes pour que le Bénin puisse organiser des élections législatives inclusives et apaisées, consolider et préserver ses acquis démocratiques ». Ibn Chambas a réitéré la disponibilité et l'engagement des Nations Unies à continuer de travailler en étroite collaboration avec les autorités et le peuple du Bénin pour le renforcement de la démocratie.
G.A.
Un accident de circulation survenu dans les environs de l'Eglise Saint Pierre et Paul de Dowa à Porto-Novo a plongé une partie des populations de la ville capitale dans le noir en cette période de la fête de Pâques.
Selon les témoignages, le chauffeur qui roulait à vive allure a perdu le contrôle du véhicule pour cogner un poteau électrique HTA de 12-800 de la SBEE (Société béninoise d'énergie électrique). Sous le choc, les câbles du réseau électrique ont été brisés et le véhicule calciné plongeant les zones de Dowa et Louwo dans le noir.
La direction régionale Ouémé-Plateau de la SBEE a dépêché les équipes techniques sur les lieux afin de rétablir le réseau dans un bref délai pour le bonheur des populations.
F. A. A.
Quatrième titulaire dans la seizième circonscription électorale, Pierrot Vignissy a été l'invité de l'émission Zone franche de ce dimanche 21 avril. Informaticien de profession, le candidat a exposé les ambitions des Républicains pour la huitième legislature qui commence en mai prochain.
"Le Bloc Républicain pour quel projet de législature ?". Tel est le thème de l'émission de ce dimanche sur la chaîne de télévision Canal 3.
L'invité du duo André Dossa et Christian Adandédjan martèle que le Bloc Républicain donnera une belle image à la législature. Pour Pierrot Vignissy, "L'action du gouvernement doit être contrôlée". Bien que le Bloc Républicain soit composé de petits partis, "Il a des ambitions", a-t-il indiqué.
Le candidat à la prochaine legislature souligne qu' "Au niveau du Bloc Républicain, nous voulons apprendre à pêcher aux gens et non leur donner du poisson". Aussi signale-t-il que "Le Bloc veut qu'on responsabilise les femmes. Le Bloc Républicain veut que la huitième législature regorge beaucoup de femmes".
" Dans la mise en place du Bloc Républicain, nous avons tenir compte de 30% de jeunes. Si tous ces jeunes sont là-bas, ils connaissent les problèmes de la jeunesse et ils vont œuvrer pour améliorer la situation de la jeunesse. Nous ferons en sorte que l'éducation soit plus orientée vers le professionnel", a expliqué l'informaticien.
L'une des visions portées par l'invité de l'émission Zone franche, concerne les chefs quartier. "Nous avions eu des rencontres avec les chefs quartier et des élus locaux. Nous avons constaté après les avoir écoutés qu'ils sont à 10 000 francs CFA par mois", explique Pierrot Vignissy.
Et pour cela, "Nous pensons qu'une fois à l'Assemblée, nous allons les remettre dans leurs droits", rassure-t-il.
Le candidat républicain ajoute : "Je vais à l'Assemblée parce qu'il y a des lois qui existent depuis 1060 qu'il faut revoir".
Il se dit confiant que " La huitième législature sera une législature de la jeunesse. Il y aura des têtes bien faites".
Pierrot Vignissy pense que "Pour les choses qu'il faut corriger, nous le ferons. Nous allons continuer ce que ceux qui finissent ont fait et remettre les choses qui méritent d'être revues en ordre".
Mais, le futur député estime que "Quand nous allons finir les textes sur la décentralisation, nous allons amorcer d'autres. Par exemple, pour la caution sur loyer, la septième législature a fait un bon travail et la location n'est plus un souci pour les gens. Nous allons continuer sur la même lancée".
Le quatrième titulaire dans la seizième circonscription électorale sur la liste des Républicains se dit confiant de leur victoire sur les Progressistes. Et pour cause, ils sont des habitués de terrain. Ils luttaient pour ceux qui ont toujours été portés. " Il y a des anciens qui faisaient le travail de ceux qui sont en haut. Maintenant ils prennent leur destinée en mains", ajoute-t-il.
La non participation des partis de l'opposition au scrutin n'est pas une fin selon l'invité qui se désole de la dernière sortie des anciens présidents au marché Dantokpa.
Pour lui, le moment n'est pas idéal et la descente sur Tokpa n'est pas à garantir la paix. "Ça nous a fait un peu mal parce que quelqu'un qui a déjà géré le pays pendant cinq ans, dix ans devrait être consulté". "C'est vrai qu'ils ont été choqués mais ce n'est pas pour cela qu'ils vont faire cette promenade de mauvais goût", a-t-il déploré avant d'ajouter : " Nous nous voulons la paix".
Aussi rappelle-t-il que " Ce que nous avons observé ce n'est pas bien. Mais nous rendons grâce à Dieu qu'ils ont compris que si quelque chose devrait arriver que cela ne viendrait pas d'eux. Ce n'est pas dans un marché qu'on va quand vous prônez la paix".
Pierrot Vignissy se dit choquer de l'absence du PRD dans la course. "Ça me fait mal que mon ex-parti et d'autres ne soient pas dans la course. Ce n'est pas pour autant qu'il y aura la violence puisque les discussions continuent. Ce n'est que les élections législatives. Il y a encore d'autres élections. Ce n'est pas parce qu'ils ne participent pas à ceci qu'ils ne vont pas être intégrés pour d'autres", assure-t-il.
Tout en faisant l'éloge du chef de l'État pour ses trois ans de gouvernance du pays, Pierrot Vignissy pense que " Patrice Talon a bousculé les choses".
Pour lui, " le chef de l'État a mis en place son programme dans lequel il y a beaucoup de réformes. C'est pour ça que la population doit connaître le contenu du programme de société des candidats".
Concernant la participation aux élections, il témoigne : "Nous avons sillonné les arrondissements et nous avons vu qu'il y a encore beaucoup de cartes non retirées". Pour cela, " Je voudrais dire aux concitoyens de sortir massivement pour aller retirer leur carte parce que aller voter c'est accomplir un devoir citoyen".
G.A.
Des images circulent depuis ce vendredi 19 avril 2019 sur les réseaux sociaux à la suite de la sortie des anciens présidents Boni Yayi et Nicéphore Soglo au marché Dantokpa pour appel à la résistance.
Sur l'une des images, Boni Yayi, retenu par trois personnes, a adopté une position de combat face à un agent de police. A travers un communiqué, les deux anciens présidents de la République ont expliqué les circonstances de ces images. Selon les explications, « (...) un agent a pris l'élan pour frapper les membres du cortège. Le Président Yayi par un geste du bras lui demandait de recourir à la sagesse et au calme. Car il ne pouvait frapper personne devant les anciens Présidents qui l'ont d'ailleurs recruté ».
Selon le communiqué, « la rumeur selon laquelle le Président Boni Yayi aurait levé la main sur un policier armé relève de la pure intoxication ».
D'après les commentaires, cette clarification ne traduit pas le sens exact de l'image.
Afin d'étouffer les faits, les images et vidéos filmées par les proches de Boni Yayi n'auraient pas été diffusées.
L'auteur de l'image qui fait polémiques et suscite des commentaires n'est pas encore connu.
Yayi et Soglo auraient demandé que le policier qui essayait de leur barrer la voie soit sanctionné.
Akpédjé AYOSSO