Promouvoir l'accès à tous à une justice équitable et de qualité, tel est la mission que s'est assigné le consortium REPSFECO BENIN et GRASID ONG à travers le projet d'appui à la justice.
Pour y parvenir, une étude de base sur la problématique de l'accès des citoyens aux tribunaux de conciliation, de première instance et à la police judiciaire a été diligentée. À travers un atelier de validation, les présidents des tribunaux de première instance et de conciliation, les cadres de la police judiciaire, les femmes et les jeunes des départements du Mono et du Couffo ont eu droit au contenu de cette étude. Pour la présidente de REPSFECO, C'est un indicateur pour avoir une idée claire sur l'état des services rendus aux justiciables.
Le Port autonome de Cotonou (PAC) sera équipé bientôt de deux remorqueurs de types ASD. La direction du port à travers l'avis d'appel d'offres international du 09 septembre 2019, sollicite des offres sous plis fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour la fourniture et la formation du personnel à l'utilisation des deux remorques. L'offre est constituée d'un lot unique et le délai d'exécution est de trois mois pour le remorqueur A et de treize mois pour le remorqueur B.
Conformément aux dispositions de la loi n°2017-04 du 19 octobre portant code des marchés publics en République du Bénin, seuls les candidats remplissant les conditions définies dans le dossier d'Appel d'offres ouvert, et n'ayant pas été frappés par les dispositions des articles 72 et 142 dudit code peuvent y participer. Ces postulants doivent avoir réalisé au cours des trois dernières années, soit de 2016 à 2018, un chiffre d'affaires moyen au moins égal à trois milliards de francs CFA HT pour les activités de construction ou de commercialisation d'engins flottant (remorqueurs, pilotine, vedette et autres).
Les soumissionnaires selon le document d'appel d'offres, doivent être un chantier naval de constructeurs, ou une entreprise spécialisée dans la construction ou la commercialisation des engins, et en fournir la preuve. Ils doivent également avoir exécuté au moins trois marchés de fourniture de remorqueurs de type ASD suivis des attestations de bonne fin d'exécution des livraisons faites pendant les dix dernières années, soit de 2009-2018. De même, les attestations à prendre en compte dans le cadre de la procédure de sélection concernent les commandes de montant HT supérieur ou égal à cinq milliards de francs CFA. Par ailleurs, la fourniture d'une attestation de capacité financière de 30% du montant de l'offre, est également exigée, au même titre que la possession des installations et équipements nécessaires pour l'exécution des travaux.
Les offres rédigées en langues française doivent être déposées en quatre exemplaires au Secrétariat de la personne responsable des marchés publics du PAC au plus tard le lundi 04 novembre 2019. Le lancement de cet appel d'offres s'inscrit dans le cadre de l'exécution du budget annuel du Port autonome de Cotonou.
F. A. A.
C'est la tristesse et la désolation dans le rang des ouvriers du chantier de construction du stade omnisport d'Abomey. Lors de la pluie qui s'est abattue sur la ville le mercredi 11 septembre dernier, Étienne Adjokpo, ouvrier maçon, a été foudroyé.
Aussitôt, les responsables en charge du chantier ont alerté la police pour les constats d'usage. Un médecin légiste a été également commis à cet effet.
Conformément à la tradition, les parents du défunt ont fait appel aux adeptes du dieu de tonnerre, ‘'Hêviosso'' pour les cérémonies d'usage.
F. A. A.
Une réunion d'échanges sur l'entrée en vigueur de l'accord signé entre le gouvernement béninois et la Société chinoise China National Oil and Gas Exploration and Development Compagny LTD (CNODC) dans le cadre du projet de construction et d'exploitation du pipeline export Niger-Bénin a lieu jeudi 12 septembre. Elle a été présidée par le ministre d'État, Abdoulaye Bio Tchané assisté du Ministre de l'Eau et des Mines, M. Samou S. Adambi et du Ministre des Infrastructures et des Transports, M. Hervé Hehomey.
Il s'agit pour les deux parties, le gouvernement et les responsables de WAPCO Bénin, Société chinoise en charge des travaux de construction et d'exploitation du pipeline export Niger-Bénin d'accorder leurs Violon sur certaines questions majeures, pour le démarrage des travaux de construction du pipeline dans les meilleurs délais. Cette réunion d'échanges a été élargie aux autorités du Port Autonome de Cotonou, des Impôts et de la Douane.
Il a été abordé au cours de cette réunion, les avantages fiscaux, le transport des matériels et équipements entrant dans la construction du pipeline, la sécurisation du chantier, l'autorisation de la traversée du fleuve Niger, les études d'impacts environnementaux et la question liée au permis d'exécution des travaux.
Le chef de la délégation chinoise, M. Zhang Chengwu s'est dit satisfait, tout en rassurant le Bénin de la bonne conduite des travaux dans les délais.
Les travaux prévus pour être démarrés fin 2019 - début 2020 et qui dureront 2 ans emploieront 3000 personnes.
G.A.
Avec 76 voix contre 13 pour le Kenya et 15 pour les Philippines, le Royaume du Maroc s'est fait élire ce vendredi 13 septembre 2019 à Saint-Pétersbourg en Russie pour abriter la 24ème Assemblée Générale de l'Organisation Mondiale du Tourisme (OMT). Prévue pour l'année 2021, c'est la ville de Marrakech qui accueillera cette grande rencontre international du tourisme.
Cette victoire écrasante du Maroc face à ses challengers, est le fruit d'une intense campagne diplomatique menée depuis juillet 2018 et une mobilisation forte déployée par le ministère des Affaires étrangères et de la coopération internationale et du ministère du Tourisme, de l'artisanat, de l'économie sociale, et de l'aviation civile. C'est également la preuve, non seulement de la confiance dont bénéficie le Royaume chérifien auprès de la communauté touristique international, mais aussi de la sécurité et la stabilité qui le caractérise.
L'Assemblée générale est l'organe suprême de l'OMT. Elle se réunit tous les deux ans et rassemble près de 2000 délégués de 156 Etats membres, et plus de 500 membres affiliés qui représentent le secteur privé, des établissements d'enseignement, des associations de tourisme et des autorités touristiques locales.
F. A. A.
Un atelier de formation sur la natation en eau libre dénommée Open Water s'est ouvert depuis le 9 septembre dernier à Cotonou.
Il réunit une trentaine de formateurs et spécialistes de natation dont des sapeurs-pompiers coaches et des policiers fluviaux. C'est l'expert Fina Open water, Frédéric Barale, professeur de natation qui assure ladite formation.
Organisée par la Fédération béninoise de natation (Fbna) en collaboration avec la Fédération internationale de natation (Fina), cette formation des formateurs offre une opportunité pour les acteurs, spécialistes de la natation.
Selon Frédéric Barale, l'Open Water prend en compte les épreuves qui se pratiquent hors-bassins (natation à la mer, à la rivière...).
Sa présence ici vise à donner des notions aux formateurs pour leur permettre de développer l'enseignement de natation dans le pays. « La finalité de cette formation est d'avoir plus de monde pour enseigner la natation en bassin et en eau libre », selon l'expert.
Le président de la Fédération béninoise de natation, Abdon Déguénon, explique que l'objectif de cette formation est de permettre aux participants d'avoir des connaissances de base pour former les populations à la pratique de la discipline. C'est aussi une manière pour accroître les capacités des athlètes amateurs et professionnels. Il pense que les populations méritent d'avoir des notions élémentaires pour mieux pratiquer les sports nautiques tels que la natation en eau libre, la natation de course, le water-polo, la plongée artistique simple et autres. « Une fois aguerris, les formateurs seront déployés dans toutes les régions du pays pour former également des athlètes et d'autres formateurs », a-t-il ajouté.
G.A.
La commission chargée d'assainir les plans d'eau du Sud-Bénin a arrêté sept personnes en train d'exploiter la nasse végétale à poisson, communément appelée acadja. L'opération s'est déroulée mercredi 11 septembre dernier sur les eaux du lac Ahémé au niveau de Possotomè.
Ils ont été pris par la police fluviale et les membres de la commission chargée d'assainir les plans d'eau du Sud-Bénin. Cette opération entre dans le cadre du programme d'assainissement des plans d'eau du Sud-Bénin.
Les sept personnes arrêtées risquent des peines allant de 3 à 12 mois d'emprisonnement et le paiement d'une amende comprise entre 200 000 et 25 millions FCFA. Dans la dynamique de redonner une nouvelle vie aux plans d'eau, le gouvernement s'est engagé à travers le programme d'assainissement visant la réhabilitation notamment du lac Ahémé, de la lagune côtière, du lac Nokoué et de la lagune de Porto-Novo à débarrasser ceux-ci des engins de pêche nocifs, des filets moustiquaires et surtout des acadja.
L'usage abusif de la nasse végétale à poisson par les riverains est la cause majeure d'engorgement des plans d'eau au Sud du Bénin.
G.A.
Sale temps pour l'Institut Cerco. Son directeur général est convoqué à la direction du travail pour licenciement collectif de son personnel.
Après sa fermeture de l'Institut Cerco, le directeur général de l'établissement va faire face à la colère du personnel.
Une plainte vient d'être déposée par le collectif du personnel pour licenciement.
A travers un courrier en date du 09 septembre, le directeur de Cerco ou son représentant est convoqué lundi 23 septembre prochain à la direction départementale du travail et de la fonction publique de l'Atlantique et du Littoral.
Le licenciement des travailleurs de la société est à l'origine de cette convocation adressée au DG de Cerco.
Le directeur général a été contraint de fermer l'Institut Cerco pour n'avoir pas reçu l'autorisation accordée aux établissements privés d'enseignement supérieur au titre de l'année 2019-2020.
F. A. A.
Le ministre des infrastructures et des transports, Hervé Hêhomey à travers un communiqué en date de jeudi 12 septembre 2019, informe les usagers de la route Porto-Novo-Akpro-Missérété qu'en raison des travaux de construction, la section carrefour Y-carrefour cinquantenaire sera fermée à la circulation pour compter du dimanche 15 septembre 2019 à partir de minuit.
A cet effet, des voies de déviation ont été définies pour chaque catégorie de véhicule. Les véhicules poids lourds emprunteront l'axe carrefour Nadjo-carrefour Catchi-carrefour Adjarra Dokodji-Saints Pierre et Paul-carrefour Agata-carrefour cinquantenaire. Trois possibilités s'offrent aux véhicules légers. Il s'agit premièrement, de l'axe carrefour-Nadjo-carrefour Catchi-quatre canards (Dangbéklounon)-Hoiunmè-carrefour Djègan Kpèvi-carrefour Gbodjè-cinquantenaire.
La seconde possibilité prend en compte l'axe carrefour Nandjo-pont métallique-Tokpota.
Enfin, la troisième et dernière possibilité offerte aux véhicules légers, concerne le carrefour cinquantenaire-carrefour Agbokannou-Dowa-Tokpota.
Le ministre des infrastructures et des transports invite les usagers de cette route à suivre les indications qui leur seront données à travers des panneaux de signalisation disposés à cet effet.
F. A. A.
Un incendie s'est déclaré dans l'après-midi de ce jeudi 12 septembre dans le quartier Aglansa non loin de la fondation Espace Afrique CIEVRA, dans la commune d'Abomey-Calavi. Il s'agit d'un camion chargé d'essence de contrebande qui a pris feu en occasionnant d'énormes dégâts matériels.
Les sapeurs-pompier s ont essayé de maîtriser les flammes qui ont bloqué de la route inter-Etat Cotonou-Bohicon.
A.A.A
Les députés Edmond AGOUA et Mathias KOUWANOU, membre du Conseil d'orientation et de supervision de la liste électorale permanente informatisée (COS-LEPI) ont prêté serment cet après-midi à la Cour constitutionnelle au cours d'une audience solennelle spéciale. C'est en respectant les dispositions de l'article 137 alinéa 3 de la loi n°2018-31 du 09 octobre 2018 portant Code électoral en République du Bénin ont sacrifié à la tradition. Ils étaient absents la semaine dernière lors du premier acte de la prestation de serment. Edmond AGOUA se trouvait hors du territoire national pour des raisons de bilan de santé périodique et Mathias KOUWANOU était en mission à l'étranger. La cérémonie de cet après-midi marque donc l'entrée officielle des deux députés, membres de la nouvelle mandature du Cos-Lépi. ‘'Je jure de remplir mes fonctions avec loyauté et probité, de les exercer avec impartialité et en toute indépendance dans le respect de la loi et d'assurer sans défaillance, les devoirs qu'elles m'imposent'', voilà le serment que leur a rappelé le président Joseph DJOGBENOU. Il a poursuivi en déclarant : « En cas de parjure, le membre coupable est puni des peines prévues à l'article 357 alinéa 1er du présent Code
HHD
Le Nigéria ne pense pas rouvrir ses frontières si les pays frontaliers ne se conforment pas aux règles fixées par le gouvernement fédéral. C'est ce qu'a déclaré le colonel Hamid Ali, contrôleur général des douanes du Nigéria qui a fait une visite ce mercredi à Maigatari Nigéria / frontière de la République du Niger.
Selon le colonel Hamid Ali, rapporté par le site ‘'Daily trust'' le pays a fermé ses frontières puisqu'il ne pouvait plus « croiser les bras et regarder de tels pays prospérer au détriment de l'économie nigériane ».
A en croire le contrôleur général des douanes du Nigéria, les pays frontaliers du Nigéria continuaient d'encourager l'importation de produits de contrebande de toutes sortes. Une situation qui était préjudiciable au développement du Nigéria. D'après le colonel Hamid Ali, malgré la mesure en place, la porte du dialogue était toujours ouverte afin de conclure un nouvel accord respectant la politique économique du Nigéria.
Sa visite notifie-t-il a aussi pour but de constater par lui-même les progrès réalisés pendant la période de fermeture des frontières.
Borders will remain closed, custom CG sayshttps://t.co/zefmS9BYey
— Tracking @MBuhari (@buharimeter) September 12, 2019
« Les frontières nigérianes resteront fermées jusqu'à ce que les pays qui partagent la frontière avec le Nigéria se mettent en règles avec les exigences mises en place pour les politiques économiques du pays, en termes de ce qui entre dans le pays », a-t-il déclaré.
Par ailleurs, il a exhorté le personnel de la task-force à assurer la fermeture totale de la frontière contre tout acte susceptible de compromettre les intérêts du Nigéria.
« C'est la première fois dans l'histoire de ce pays qu'il existe un groupe de travail composé des forces armées, des douanes, de l'immigration et de la police.
Le gouvernement fédéral a mis au point une telle formation afin d'assurer la fermeture absolue de toutes les frontière », a-t-il ajouté.
A.A.A
Situation difficile pour le prisonnier béninois Bertin Sègbowè Koovi en Guinée équatoriale. Détenu depuis le 17 avril 2019 à Malabo, en Guinée Equatoriale, le procès de Bertin Koovi s'est achevé mercredi 11 septembre par un arrêt de ‹‹ non lieu ››. La justice équato-guinéene a décidé de la libération de l'inculpé pour absence de preuves concernant les faits qui lui sont reprochés. Selon le Collectif pour la sauvegarde de la démocratie au Bénin (CSDB), il s'agit « d'une incarcération à motivation politique » et « malgré cette décision de justice, il est toujours claustré, séquestré, maintenu en otage ».
Aux dernières nouvelles, « sa remise en liberté est conditionnée à son départ du territoire équato-guinéen ». Ses documents d'état civil étant expirés, l'opposant béninois ne peut quitter la Guinée Equatoriale.
Bertin Koovi fait partie des personnes recherchées par la justice béninoise et dont le gouvernement béninois, à travers un arrêté interministériel du 22 juillet 2019, a interdit la délivrance de toute pièce administrative.
Bertin Koovi, candidat malheureux à la présidentielle de 2016 est le président du parti Alliance Iroko.
A.A.A
Un vieil homme éleveur de bétail a été victime d'une tentative d'enlèvement mercredi 11 septembre 2019 au quartier Guema dans le troisième arrondissement de Parakou.
Selon les témoignages, les deux jeunes peulhs, auteurs de cet enlèvement, ont plusieurs fois menacé de tuer le vieil homme et sa famille s'il ne leur donnait pas la somme de 10 millions de francs CFA. Dans leurs manœuvres, ils auraient réussi à lui soutirer la somme de 7 millions de francs en trois tranches (3.000.000 F, 2.000.000 F et 2.000.000 F) en l'espace de 3 semaines, en lui intimant l'ordre de ne rien dire à personne au risque de voir tuer ses trois enfants.
Déterminés à atteindre l'objectif des 10 millions FCFA, ces individus ont tenté d'enlever le vieil homme mercredi dernier non loin de la CLCAM (Caisse locale de crédit agricole mutuel) de Guéma, afin d'obliger sa famille à verser les trois millions restants. Alors qu'ils partaient, la victime a basculé la moto, ce qui les a fait tomber tous. Dans leur fuite, les deux malfrats ont été rattrapés par la population. Ils seront présentés dans les jours à venir au procureur de la République.
F. A. A.Tu
Le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo et son collègue des enseignements maternel et primaire, Salimane Karimou étaient face aux médias ce mercredi 11 septembre 2019. Objectif, rassurer l'opinion publique de la tenue à bonne date de la rentrée scolaire 2019-2020, et des dispositions prises par le gouvernement à cet effet.
Profitant de l'occasion, le ministre des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, Mahugnon Cakpo a rappelé qu'au cours d'une rencontre avec les partenaires sociaux, l'Exécutif a examiné avec ceux-ci, les doléances en instance. Les centrales et confédérations syndicales sont prêtes à effectuer la rentrée, s'est-il réjoui.
Les écoliers admis au Certificat d'études primaires (Cep) sont répartis dans les collèges appropriés, les journées pédagogiques ont été organisées avec succès, les temps et programmes scolaires ont été réaménagés en conséquence, le format des épreuves a été harmonisé dans toutes les disciplines d'enseignement, a expliqué Mahugnon Cakpo. Les directions de certains établissements dirigés par des enseignants non qualifiés, sont dorénavant mises aux normes, a-t-il poursuivi avant de préciser qu'au niveau de la formation technique et professionnelle, toutes les dispositions ont été également prises.
Le ministre a par ailleurs informé que dans ce sous-secteur, un plan d'urgence a été élaboré et tient compte de la formation des acteurs, de la relecture et de la conception des curricula sous forme de métier, et non de filière. Deux établissements d'enseignement technique ouvriront leurs portes. Il s'agit des Lycées techniques et professionnels de Bopa et de Tchaourou.
En plus de ces diligences, les subventions diverses, les différentes primes, les bourses et autres allocations dans tous les sous-secteurs sont prêts, positionnés dans les différentes banques, et les bénéficiaires pourront déjà les toucher dès la rentrée pour certains et quelques semaines après pour les autres, a précisé Mahugnon Cakpo.
Dans le sous-secteur de l'enseignement maternel et primaire, Salimane Karimou indique que sur les 39 409 salles de classe, 36 002 seront ouvertes cette rentrée. Cette décision selon lui, est mue par le souci d'une gestion rationnelle des ressources mises à disposition.
Aucune école ne sera fermée
Pour couper court à la rumeur selon laquelle des écoles fermeront leurs portes, il a précisé qu'aucune école ne sera fermée. « Nous avons essayé au niveau de certaines écoles de créer des classes multigrades, de jumeler certaines classes pour rentabiliser les ressources de l'Etat […], a insisté le ministre des enseignements maternel et primaire indiquant qu'il ne faut pas confondre cela avec une fermeture d'école. Suivant ses explications, il faut au moins 50 apprenants par salle, à défaut, elle sera fermée dans les groupes au sein des complexes scolaires. « Aucun village du
Bénin n'a perdu son école et aucun apprenant ne fera de longues distances avant de se rendre dans son école », a martelé Salimane Karimou.
Pour ce qui concerne les mutations, il a informé qu'il n'y a eu cette année que quelques cas sociaux et rapprochements de conjoints.
F. A. A.
Le top est donné ce jeudi 12 septembre 2019 par le Ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique Éléonore YAYI LADEKAN. Le lancement officiel de la 2ème édition de L'examen National de Master a été fait au collège catholique Père Aupiais de Cotonou, centre unique de composition.
Ils sont 766 candidats repartis en 4 groupes inscrits à cet examen national. Le 1er groupe de 523 apprenants compose dès ce lundi dans 7 filières sur les 41 retenues.
La phase pratique de l'examen pour les 4 groupes est prévue pour le 30 septembre à Porto-Novo.
Pour le Ministre de l'Enseignement Supérieur, « C'est le résultat d'un processus bien coordonné par des personnes engagés pour le renforcement du capital humain. Nous avons besoin des personnes très bien formées pour accompagner les actions qui sont lancées par le Chef de l'État pour amorcer le développement de notre nation ».
Les
étudiants composent pour cette deuxième édition du 12 au 27 septembre prochain.
G.A.
De nombreuses irrégularités sont constatées au service de greffe des juridictions du Bénin. Plusieurs anomalies financières sont relevées aux parquets de Ouidah, Abomey et Cotonou. C'est ce que révèle le rapport d'activités de l'Inspection générale des finances (IGF) au titre de l'année de 2018.
L'IGF en 2018 grâce à l'appui du ministre de l'Economie et des Finances et des divers responsables du ministère a bénéficié des moyens nécessaires pour exécuter plusieurs missions de contrôle et d'audit. La vérification du service de greffe des juridictions de la République du Bénin a été faite sur la période de 2013 à 2017. Selon le rapport, « les vérifications faites de la gestion des Greffiers en chef (Gec) a permis de constater, entre autres, des cas de placement des fonds consignés en Dépôts à terme (DAT) aux fins de disposer des intérêts à titre personnel, des retenues sur les consignations non autorisées et l'existence des réseaux parallèles de collecte des fonds de greffe et de fabrication des actes de greffe ».
Le rapport révèle qu' « au Tribunal de Première Instance (TPI) de Ouidah, un montant total de 177.976.729 FCFA représentant des intérêts perçus sur un DAT non autorisé a été retiré par l'ancien Greffier en chef Semevo Didier qui serait actuellement porté disparu ».
Au TPI d'Abomey, « l'ancien Greffier en chef en plus des intérêts sur DAT non autorisé d'un montant de 3.409.790 FCFA qu'il a remboursé, a prélevé les intérêts créditeurs générés par les comptes de consignation estimés à 4 742 885 FCFA ».
Quant au TPI de Cotonou, il a été noté que l'ancien Greffier en chef, « qui a été admis à faire valoir ses droits à la retraite, doit restituer à l'Etat la somme de 3.183.447.286 FCFA. Un montant qui représente « le cumul des écarts de soldes (soldes attendus soldes passés au successeur), des opérations de consignations, de scellés et de successions et des produits financiers nets générés sur la période sous revue par les comptes bancaires utilisés pour la gestion desdites opérations ».
Les autres constats
Plusieurs principaux constats découlent des travaux des différentes équipes de vérification. Selon le rapport, « l'organisation mise en place pour la gestion des actes courants et des actes de dépôt aux secrétariats des greffes est caractérisée par l'absence d'un manuel de procédures unique pour l'ensemble des juridictions ». Aussi, a-t-il été constaté « le défaut de séparation des tâches incompatibles et le mauvais archivage des dossiers ou documents servant de pièces justificatives ».
Il a été noté également que « le dispositif de contrôle interne de façon générale dans les juridictions est informel ».
« Les menaces qui auront une incidence sur la capacité des juridictions à s'acquitter de leurs missions ne sont pas identifiées et maîtrisées. Il n'y a pas d'activités de contrôle mises en place et le système d'information et de communication reste vulnérable », indique le rapport annuel d'activités 2018 de l'IGF.
De même, la gestion des opérations de consignation et de scellés en numéraire dans les juridictions n'est pas optimisée. « Elle est caractérisée par une organisation peu efficace des opérations, une mauvaise tenue des registres et un mauvais archivage de certains documents clés. La tenue d'une comptabilité de ces opérations fait défaut et la gestion des comptes bancaires n'est pas efficace ; ce qui permet à certains greffiers indélicats de disposer des fonds consignés à des fins personnelles », peut-on lire dans le rapport.
Les équipes de vérifications constatent aussi que « la gestion des opérations de succession est non fiable avec beaucoup d'irrégularités ». Ainsi, le « défaut de transparence dans la gestion des successions et parfois la confusion de patrimoine constatés dans certaines juridictions sont de nature à engendrer des détournements de fonds et des conflits entre les différents acteurs ».
Face à ces constats, l'IGF a fait plusieurs recommandations dont entre autres « l'élaboration d'un manuel de procédures unique pour l'ensemble des juridictions dans le cadre de la gestion des actes courants et des actes de dépôt au bureau des Greffes, la réalisation d'une cartographie des risques des juridictions et la prise des sanctions administratives tout en saisissant le procureur de la République aux fins d'engager des poursuites judiciaires à l'endroit des auteurs des actes répréhensibles ».
A.A.A
Depuis quelques heures circulent sur les réseaux sociaux un avis de recrutement à la Police republicaire.
La Direction générale de la Police républicaine (DGPR) ne se voit pas dans cet avis et apporte un démenti à ce sujet. L'information relayée par certains médias et sur les réseaux sociaux est fausse, selon un message de la DGPR.
Pour la hiérarchie policière, « La Direction Générale de la Police Républicaine passe par ce canal pour informer les populations que, pour l'instant aucun recrutement n'est annoncé à la Police républicaine », précise un message de la DGPR.
Contrairement à l'information qui fait état d'une annonce du ministre de l'intérieur et de la sécurité publique, la Direction générale de la Police républicaine fait un démenti. A travers un message en diffusion sur son site web, la DGPR invite les populations à allez sur le www.dgpr.bj ou lui écrire via dsic@dgpr.bj, pour toute information.
G.A.
« La Cour constitutionnelle entre rupture et continuité », c'est le thème d'un colloque scientifique ouvert mercredi 11 septembre 2019 à Cotonou, et qui réunit universitaires, chercheurs, autorités politiques et responsables d'institutions constitutionnelles. 15 mois après leur installation, les membres de la 6ème mandature de la haute juridiction, entendent examiner les nouvelles tendances de la jurisprudence au Bénin.
« Nous sommes ici afin que ceux qui jugent puissent être jugés, ceux qui prescrivent puissent être appréciés, afin que la juridiction constitutionnelle puisse être évaluée », a déclaré Joseph Djogbénou, président de la Cour constitutionnelle. Alors qu'elle est souvent condamnée sans être jugée, « le temps n'est-il pas venu pour la Cour constitutionnelle d'être jugée sans être condamnée », s'est-il interrogé. Pour Joseph Djogbénou, ces assises offrent l'occasion de réfléchir à l'opportunité ou non de renoncer parfois au fatalisme intellectuel des décisions immuables pour aller vers ce qui est possible, ce qui est nécessaire pour la consolidation de la nation.
Présent à ces assises, le président de la Cour suprême, Ousmane Batoko a salué le courage intellectuel et scientifique des membres de la 6ème mandature de la Cour constitutionnelle. A travers ce colloque, souligne-t-il, cette mandature ouvre les débats, et expose sa vision du juge constitutionnel à la face du monde, et surtout devant les juridictions de même rang.
En tant que président des Hautes Juridictions africaines francophones, Ousmane Batoko a rappelé que les décisions du juge constitutionnel béninois sont suivies à l'international et que certaines décisions ont dû ébranler bon nombre de juristes dans leur conception ; et pour d'autres, ont été perçues comme une révolution jurisprudentielle en marche.
« L'Association des Hautes juridictions africaines francophones attend beaucoup du présent colloque qui devra identifier les mécanismes d'un équilibre nécessaire entre la rupture et la continuité sans porter préjudice à l'État de droit (…). Dites réellement et sans langue de bois à la Cour constitutionnelle du
Bénin ce que vous pensez d'elle, ce que vous pensez de la position de la Cour constitutionnelle entre la rupture et la continuité. Rappelez-lui que les décisions de cette juridiction ne sont susceptibles d'aucun recours (…). Faites ceci dans l'intérêt de l'Etat de droit et de la démocratie en Afrique », a-t-il conseillé.
Prévu pour durer trois jours, ce colloque connaît la présence des présidents de la Cour constitutionnelle du Maroc, du Burkina Faso et du Togo.
F. A. A.
Pour compter de ce jeudi 12 septembre 2019, tout animal en divagation dans la ville de Parakou sera systématiquement abattu. Le maire de Parakou, Charles Toko à travers une note le mardi 10 septembre dernier, a informé ses administrés, de l'obligation pour eux, de maintenir leurs animaux en enclos.
Selon cette note, les animaux abattus au cours de cette répression, seront convoyés vers les centres abritant des personnes en situation difficile.
L'opération d'abattage systématique des bêtes selon le maire, est d'une utilité publique, et n'est orientée contre personne. Les conséquences engendrées par ces animaux en divagation, regrette-t-il, sont énormes. D'où la nécessité d'inviter les propriétaires à prendre des dispositions pour les maintenir dans des enclos.
F. A. A.