Dans le cadre de l'exécution des décisions contenues dans le mémorandum de Badagry signé le 14 août 2003 et en application de l'accord quadripartite conclu entre le Bénin, le Ghana, le Nigéria et le Togo, la douane nigériane a communiqué officiellement, par le biais de son ambassade à la douane béninoise, une liste de produits prohibés à l'importation au Nigéria.
Par une note de service en date du vendredi 06 septembre 2019, le directeur général des douanes Inoussa Sacca Boco rappelle la liste des produits interdits d'entrée au Nigéria.
Les produits prohibés à l'importation au Nigéria sont nombre de 29. Il s'agit de : Sorgho, millet (céréales : riz paraboilded, riz blanchi, mil, maïs importé), farine de blé, gypse, huile végétale en vrac ou en fûts, spirale pour répulsion de moustiques (mosquito), pneus réchappés ou usagés, machine à sous, friperie, réfrigérateurs et climatiseurs usagés, appareils compresseurs usagés, ciment ensaché, véhicules de toutes sortes par voie terrestre, véhicules de plus de 08 ans d'âge, textiles de toutes sortes par voie terrestre, tissus imprimés (Ankara), marchandises conteneurisées par voie terrestre, poulets congelés, manioc et produits dérivés, jus de fruits, eau minérale (gazéifiée et non gazéifiée), pioches, spaghetti et nouilles (pâtes alimentaires coupées en lanières minces), biscuits de toutes sortes, comprimés et assimilés par voie, sucrerie tels bonbons et chocolats, cahiers, enveloppes, bière en bouteille ou en canette.
Le directeur général des douanes Inoussa Sacca Boco invite les directeurs techniques centraux, les directeurs départementaux, les chefs services centraux, les chefs services d'intervention rapide, les receveurs, les chefs des opérations commerciales, les inspecteurs, les chefs de brigade et les chefs de poste à l'application stricte de ladite décision et ce plus accrue lors de l'accomplissement des formalités douanières.
A.A.A
L'audit de l'exercice 2018 de la Compagnie béninoise de navigation maritime (COBENAM) révèle de nombreux dysfonctionnement tant sur le plan administratif que dans la gestion financières. Il apparaît des créances douteuses sur lesquelles le rapport n'a pu se prononcer.
Le rapport d'audit révèle un défaut de mise en place d'un dispositif efficace de suivi et de recouvrement de créances clients dont les soldes au 31 décembre 2018 sont de 1707 millions de FCFA pour les créances saines et 2367 millions pour les créances douteuses.
Pour la direction, il se pose un problème de retard d'information sur les paiements effectués au trésor public.
Le rapport d'audit fait état de ce qu'il existe une absence de description des règles de décaissement et de provisionnement des créances douteuses et non reclassement et provisionnement des créances présentant des risques sérieux de recouvrement.
Il a été constaté des factures impayées de quatre années dans les livres de la société provisionnées à raison de 25% et 50%.
On note l'inexistence d'interface entre le système de facturation et la comptabilité générale, les opérations relatives aux redevances et les comptes clients correspondants ne sont pas suivis et réconciliés mensuellement avec la comptabilité générale.
Dans ce cadre seul un suivi extra comptable des factures émises par la direction de la marine marchande est fait.
En ce qui concerne la gestion du personnel et des avances, il existe une lenteur du recouvrement du solde de 9.093.444 FCFA sur une créance de 13.947.782 FCFA détenue depuis plusieurs années sur Armand Kandissounon au moment où il occupait le poste de directeur général.
Quant à l'exécution de dépenses sans intérêts notables pour la société, les achats et répartitions chaque année de téléphones portables de dernière génération au profit du personnel sans intérêt notables pour la société. Ainsi 48 téléphones portables ont été acquis en 2016 et distribués pour une valeur de 9.075.000 FCFA. En 2017, le montant des téléphones portables acquis s'élève à 3.790.500 FCFA. En 2018, 50 téléphones portables ont été acquis et distribués au personnel pour une valeur de 6.121.350 FCFA. La direction estime qu'il s'agit d'un outil de travail acquis au profit du personnel pour le fonctionnement du système de communication.
Au titre de l'exercice 2018, il apparaît des mouvements nets non justifiés d'un montant net créditeur cumulé de 460.951.912 FCFA dont le cumul des mouvements débits est de 147.546.263 FCFA tandis que le cumul des mouvements crédits est de 608.498.175 FCFA. Les déclarations fiscales ne sont pas correctement faites. Le chiffre d'affaires figurant sur la déclaration de TVA du mois de mars 2018 est de 17.168.677 FCFA alors que le montant mentionné sur la déclaration est de 952.805.677 FCFA. En général, au titre de l'exercice 2018, le montant de créances classées douteuses par la COBENAM est de 100.652.707 FCFA et la provision pour dépréciation qui a été constaté s'élève à 50.326.354 FCFA. L'audit remarque que si les règles de déclassement et de provisionnement édictées par la COBENAM avaient été correctement appliquées, le montant des créances à déclasser en créances douteuses s'élèverait à 240.883.889 FCFA. Il a été remarqué par l'audit qu'au 31 décembre 2018, le solde figurant sur les états financiers est de 608.765.911 FCFA sur lequel l'audit n'a pu se prononcer.
G. A.
Le sieur Emmanuel Agossa, âgé de 25 ans, marié et père de cinq enfants a été condamné à 24 mois d'emprisonnement ferme et une amende de 500 000 francs CFA la semaine écoulée au tribunal de première instance de deuxième classe d'Aplahoué. Il lui est reproché la détention illégale, le transport et la commercialisation de trophées d'espèces partiellement et intégralement protégées. Des faits punis et réprimés par la loi nº 2002-16 du 18 octobre 2004 portant régime de la faune en République du Bénin.
Le mis en cause a été surpris en flagrant délit de transaction de 30 peaux d'animaux, dont 14 peaux de crocodiles et de statunga (espèce intégralement protégée), puis 16 peaux du guib harnaché, une autre espèce partiellement protégée, qu'il s'apprêtait à vendre dans un hôtel le mardi 30 juillet 2019 à Azovè.
Placé sous mandat de dépôt le 05 août 2019, Emmanuel Agossa a été condamné au terme de l'audience du 12 septembre dernier, par la Cour présidée par Serge Hounmanakan à 02 ans de prison et une amende de 500.000 FCFA.
Cette condamnation qui fait suite à une plainte de l'administration forestière, constitue un signal fort aux autres trafiquants d'objets fauniques.
F. A. A.
L'Inspection générale des finances (IGF) dans sa mission de vérification, de contrôle, d'audit et d'enquête a relevé de nombreuses irrégularités dans la gestion financière et comptable à l'Université d'Abomey-Calavi (UAC) et à celle de Parakou (UP).
Le rapport d'activités de l'IGF au titre de l'année de 2018 renseigne davantage sur ces anomalies.
Le contrôle de la gestion financière et comptable des deux universités du Bénin fait par l'Inspection Générale des Finances (IGF) s'est déroulé d'avril à juin 2018 et a couvert les exercices 2015, 2016 et 2017. Selon le rapport de l'IGF à l'Université d'Abomey-Calavi, « les ressources propres de la période sous revue sont constituées pour l'essentiel, des droits d'inscription et de formation qui s'élèvent à 16 454 343 358 FCFA y compris 78 397 080 FCFA de pénalités, mais également des recettes diverses mobilisées et s'élevant à 3 187 242 450 FCFA ». Quant à l'apport de l'Etat pour les mesures de gratuité, il est évalué à 2 538 235 250 FCFA et les subventions reçues de l'Etat s'élèvent à 3 786 400 000 FCFA.
L'Université de Parakou, « a reçu au titre des transferts du budget national, la somme de 3 015 040 000 FCFA tandis que ses ressources propres s'élèvent à FCFA 3 224 771 621 FCFA ».
Les principaux constats des équipes de contrôle
Les différentes équipes de contrôle ont fait plusieurs constats dans la gestion financière et comptable des deux Universités du Bénin.
Le rapport mentionne « le défaut de mise en place de la comptabilité générale conformément aux textes en vigueur, le recours par la plupart des Etablissements de formation et de recherche (EFR) à des enseignants vacataires sans qu'aucun contrat de collaboration n'ait été signé avec ces derniers et le non prélèvement de l'acompte sur impôt assis sur les BIC sur les rémunérations versées à ces enseignants vacataires (AIB au taux de 1% ou 5% selon que l'intéressé dispose ou non d'un numéro d'identifiant fiscal unique) ».
Les contrôleurs de l'IGF notent également, « la non fiabilité des informations sur la situation réelle de la trésorerie, des créances et des dettes, la rétrocession partielle des ressources propres et des transferts du budget national par le rectorat au profit des entités universitaires, le non-respect des procédures en matière d'exécution des dépenses publiques et le défaut de prélèvement systématique de la TVA à la source ».
A ces constats s'ajoutent le non reversement à temps à la Direction Générale des Impôts (DGI) de la TVA et de l'AIB retenus en 2015 et 2016, les payements irréguliers de frais d'entretien, de primes ou d'indemnités forfaitaires et la non mise en place du Conseil d'Université qui est l'organe délibérant, ou à défaut, du Conseil d'Administration envisagé par les réformes en cours.
Face à ces constats, l'IGF a fait plusieurs recommandations entre autres : instruire les Chefs d'établissements de formation et de recherche (EFR) de l'UAC à veiller à la signature de contrats de collaboration avec les enseignants vacataires agréés, assurer le respect intégral des instructions portant sur la mise en œuvre de la comptabilité des matières, procéder sans délai à la bancarisation de toutes les recettes diverses des EFR et du rectorat de l'UP et sensibiliser les enseignants et les collaborateurs extérieurs de l'UP sur la nécessité de se procurer l'IFU et appuyer l'AC pour le prélèvement à la source de l'AIB (Acompte Assis sur les Bénéfices) sur les honoraires des heures de vacation et son reversement immédiat au profit de l'Etat béninois.
Akpédjé AYOSSO
Le ministère de l'enseignement secondaire et de la formation technique et professionnelle vient de rendre publique la liste des établissements privés non agréés. 33 établissements d'enseignement secondaires privés sont sommés de fermer les portes. Dans un communiqué en date du 17 septembre signé par le secrétaire général du ministère Coffi André Adanyossi, il interdit aux établissements privés non agréés d'ouvrir leurs portes au titre de l'année scolaire 2019-2020 et ce, jusqu'à nouvelle ordre.
Les promoteurs desdits établissements sont invités à se rapprocher du ministère pour se conformer à la réglementation en vigueur.
G.A.
Les militants et sympathisants du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) s'apprêtent pour leur grande rencontre des vacances. L'Université de Vacances du parti se tiendra au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo les 28 et 29 septembre prochain. Cette grande rencontre du parti est placée sous le thème : Les réformes politiques : quelles perspectives pour le PRD ? Les militants du PRD vont à travers ce thème se pencher sur l'avenir du parti en ce moment de grandes réformes du système partisan. Le président Adrien Houngbédji et ses partisans vont sûrement à travers cette université de vacances prendre de nouvelles résolutions pour affronter les prochaines élections.
G.A.
Un magistrat a fait les frais de la barbarie des adeptes d'une église à Parakou, selon l'information rapportée par Fraternité.
Dirigé par un pasteur de nationalité nigériane au quartier Albarika à Parakou, le ministère du Réveil s'est installé sur une parcelle mitoyenne au domicile du magistrat. Agacé par les cris, les chants et les musiques des fidèles de cette église, le magistrat s'est plaint au procureur de la République de Parakou. Ce qui a entraîné l'intervention de la Police républicaine sur les lieux. Des rappels à l'ordre ont été faits aux responsables de l'église. Malheureusement, les fidèles n'ont pas voulu obtempéré et ont continué de perturber les riverains.
Mais contre toute attente, c'est le magistrat qui a été convoqué devant le procureur sur plainte du pasteur Azouna Ézéchiel.
Le culte de lundi 9 septembre dernier aux environs de 4h du matin avec les mêmes tintamarres n'a pas été du goût du magistrat qui s'est rapproché du pasteur pour exprimer sa désolation.
C'est ainsi que le magistrat aurait été violenté par le pasteur et ses fidèles. Grièvement blessé à la tête, ses agresseurs l'ont abandonné dans un état critique. Il a eu la vie sauve après son évacuation dans un centre de santé.
Pour le moment, la police a ouvert une enquête pour arrêter les agresseurs en fuite.
G. A.
La décision des autorités d'Abuja de fermer les frontières de leur pays, au-delà d'impacter l'économie béninoise, a de lourdes conséquences sur les populations nigérianes.
Le premier secteur impacté par cette mesure protectionniste est celui de l'importation du riz. Face à la demande croissante des consommateurs, les conducteurs de taxi-motos transportent des poches de riz cachés sous le selle de leur engin par des voies détournées le long des 700 km de frontière fermée.
Des conducteurs de voitures eux ont trouvé l'ingénieuse idée de cacher le riz dans les pneus secours de leurs véhicules pour braver l'interdit.
Ces fraudeurs sont régulièrement la cible des forces armées et des douanes qui n'hésitent pas à leur tirer dessus.
Depuis le 20 août dernier que le Nigéria a fermé ses frontières, le prix du riz selon les informations, a plus que doublé passant de 9 000 nairas (14 500 FCFA pour le sac de 50 kg) à 22 000 nairas (36 000 FCFA). Ce qui dépasse le salaire minimum mensuel du Nigérian qui est de 18 000 nairas (moins de 30 000 FCFA).
Un transporteur rapporté par Le Monde a confié qu'il n'a plus assez d'argent pour nourrir ses enfants et que ces derniers n'ont pas pu effectuer leur rentrée scolaire lundi 9 septembre, faute d'argent pour payer leurs frais de scolarité.
« S'il y avait assez de riz au Nigéria, on n'aurait pas besoin d'en importer », fustige Adewolé.
Selon les statistiques, la production locale de riz (4,78 millions de tonnes en 2018) est loin de couvrir les besoins des 190 millions de Nigérians qui sont friands de cet aliment de base.
Par ailleurs, le riz local qui n'est pas très apprécié à cause de son prix élevé laisse à désirer pour sa qualité.
L'autre secteur non moins touché par cette mesure est celui de l'essence de la contrebande.
Ce carburant à bas prix que le géant de l'Est déverse sur les pays voisins profitent à de nombreux commerçants nigérians dont les activités sont au ralenti depuis que les patrouilles ont été renforcées le long des frontières terrestres, maritimes et fluvio-lagunaires.
Le Nigéria viole les accords communautaires
Les Nigérians sont les premières victimes de « cette politique protectionniste d'un niveau extrême », a affirmé Adedayo Ademuwagun, analyste pour le cabinet d'études Songhai, basé à Lagos, rapporté par l'AFP.
La situation est désolante sur le grand marché d'Ajara, une grande ville frontalière de Badagry. La pénurie de riz, de macaronis, d'huile alimentaire et de sucre se fait déjà sentir. « Nous ne pouvons pas dépendre uniquement de la production locale », déplore le responsable du marché, chef Todowede Baba Oja, cité par l'AFP.
Même le boucher du marché, qui vend du bœuf local, et dont les activités sont en chute a dû augmenter ses prix pour combler ses pertes, rapporte la même source. « Les gens n'ont plus d'argent », se désole-t-il.
La conjoncture est d'autant plus profonde que les activités des opérateurs économiques nigérians qui opèrent de par et d'autres des frontières sont bloquées.
Après vingt huit jours de blocus, rien ne se dessine encore concernant la réouverture des frontières. Et les organisations sous-régionales commencent par s'en préoccuper.
A l'ouverture de sa deuxième session extraordinaire tenue à Monrovia le 16 septembre dernier, le parlement de la CEDEAO a appelé le Nigéria à ouvrir ses frontières pour la libre circulation des personnes et des biens.
F. A. A.
Le Bénin, le Togo et le Niger risquent de se voir couper la fourniture de l'énergie électrique par le géant de l'Est. Selon le site ‘'LSI Africa'', ces pays doivent une somme considérable au Nigéria.
Face à une dette impayée de 69 millards de nairas auprès de consommateurs locaux d'électricité, le Nigéria a mis en place une commission qui après analyse indique que « la viabilité financière de l'industrie nigériane de l'approvisionnement en électricité (NESI) reste le défi le plus important menaçant la durabilité de l'industrie ».
Selon le rapport, les clients particuliers et internationaux doivent 13,1 milliards d'euro au Nigéria pour le premier trimestre de l'année 2019. Les consommateurs étrangers tels que la Société nigérienne d'électricité (Nigelec) et la communauté Électrique du Bénin (CEB) doivent 12,8 milliards d'EUR.
Le Togo figure également dans les pays qui n'ont pas encore payé leur dette vis-à-vis du Nigéria.
Le géant de l'Est menace de couper son approvisionnement en énergie électrique à ces pays s'ils ne remboursent pas leur dette.
La situation se complique donc surtout pour le Bénin qui depuis la fermeture des frontières nigérianes subit les dégâts de cette mesure.
A.A.A
C'est grâce à l'intervention de la Police républicaine que les élèves de l'école primaire publique de Xwlacodji ont pu effectuer la rentrée scolaire lundi 16 septembre 2019. Et pour cause, la présence des déguerpis de la berge lagunaire du quartier ont trouvé refuge dans les salles de classe. Une situation qui a ralenti le démarrage effectif des activités pédagogiques dans l'établissement.
Selon la directrice du groupe B, Emilienne Fanou, rapportés par ‘'Frissons radio'', la pré-rentrée n'a pu se faire dans l'école à cause de la présence des ménages dans les salles de classe. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre dans la nuit du 15 au 16 septembre pour les chasser afin que les apprenants et enseignants accèdent aux salles.
Les travaux de nettoyage, informe la directrice, devraient se faire dans la journée du lundi, afin que les cours démarrent effectivement ce mardi 17 septembre 2019.
F. A. A.
Le Parlement de la CEDEAO s'est prononcé sur plusieurs préoccupations au sein de la Communauté notamment les frontières nigérianes fermées depuis le mardi 21 août 2019. A l'ouverture de la 2e session extraordinaire du Parlement de la CEDEAO à Monrovia, au Libéria, lundi 16 septembre 2019, Moustapha Cisse Lo, président dudit Parlement a appelé le Nigéria à rouvrir ses frontières.
La fermeture des frontières nigérianes empêche le libre-échange dans la région de la CEDEAO. Selon le président du Parlement de la CEDEAO, rapporté par un site nigérian, la fermeture des frontières constitue une entrave pour la mise en œuvre du protocole sur la libre circulation des personnes et des biens. A en croire Moustapha Cisse Lo, l'Afrique est à une étape où il doit mener des actions pour une suppression effective des barrières au sein de la Communauté. Il invite le gouvernement d'Abuja à trouver un accord afin de régler le problème de la contrebande. Pour lui, la fermeture des frontières n'est pas une solution.
“The ECOWAS Parliament calls on the South African authorities to assume their responsibility by guaranteeing all their foreign nationals the right to life, physical integrity and free movement" : Moustapha Cisse Lo, @ECOWASParliamnt Speaker https://t.co/hobz6AqZI2
— Richard Humphries (@RichardHumphri1) September 17, 2019
Il exhorte aussi au respect des dispositions communautaires. Le Parlement de la CEDEAO appelle donc à la réouverture des frontières et à une lutte coordonnée contre le trafic illicite dans la région. « Les causes profondes de cette situation récurrente doivent être étudiées en vue de trouver une solution permanente », a-t-il souligné.
Akpédjé AYOSSO
Le consortium REPSFECO BENIN et GRASID ONG en fait son cheval de bataille
Voir en ligne : Accès à une justice équitable et de qualitéL'accident s'est produit lundi 16 septembre 2019 à Sèmè-Podji.
Un véhicule de marque Volvo a par une mauvaise conduite renversé violemment l'agent de police F. K. qui roulait à moto.
Selon les informations, les deux allaient dans le sens du carrefour Sèmè-péage à la hauteur de l'embranchement de la rue menant à la mairie de Sèmè-Podji, le conducteur du véhicule a changé de direction sans aucune prudence renversant ainsi l'agent de sécurité publique. Son décès a été constaté à la clinique Abbe Gilbert Dagnon de Sèmè-Podji, où il a été transporté d'urgence.
Le conducteur du véhicule qui s'est sauvé après l'accident a été arrêté par la police.
A.A.A
C'est grâce à l'intervention de la Police républicaine que les élèves de l'école primaire publique de Xwlacodji ont pu effectuer la rentrée scolaire lundi 16 septembre 2019. Et pour cause, la présence des déguerpis de la berge lagunaire du quartier ont trouvé refuge dans les salles de classe. Une situation qui a ralenti le démarrage effectif des activités pédagogiques dans l'établissement.
Selon la directrice du groupe B, Emilienne Fanou, rapportés par ‘'Frissons radio'', la pré-rentrée n'a pu se faire dans l'école à cause de la présence des ménages dans les salles de classe. Il a fallu l'intervention des forces de l'ordre dans la nuit du 15 au 16 septembre pour les chasser afin que les apprenants et enseignants accèdent aux salles.
Les travaux de nettoyage, informe la directrice, devraient se faire dans la journée du lundi, afin que les cours démarrent effectivement ce mardi 17 septembre 2019.
F. A. A.
Le préfet du Borgou n'est pas resté coincé dans son bureau ce lundi 16 septembre 2019. A la tête d'une délégation composée du Premier Adjoint au Maire de Parakou, du Directeur Départemental des enseignements maternel et primaire, et celui des enseignements secondaire, technique et de la formation professionnelle, le préfet a sillonné quelques établissements publics et privés de Parakou. Cette randonnée de Djibril Mama, lui a permis de constater l'effectivité de la rentrée et recueillir les préoccupations des différents acteurs.
La délégation était au Ceg Zongo, Ceg Albarika, École primaire publique Albarika, Epp Zongo et Collège Privé Academia.
Jacob Todonou, directeur départemental de l'enseignement marternel et primaire du Borgou s'est dit satisfait du constat fait par rapport à la reprise des classes. Ce qui est d'ailleurs confirmé par le directeur départemental de l'enseignement secondaire. Abdoul-Habir Biga, explique que les vides qu'il y a pour le moment seront comblés. Il a confié que le gouvernement met tout en place pour que cela soit résolu au plus vite. Honorine Ayouba, directrice du Ceg Albarika indique qu'en dehors des professeurs, elle a des besoins en infrastructures et en matériels. Quelques élèves se disent heureux d'avoir repris les cours et promettent se donner pour un meilleur rendement scolaire.
Le préfet du Borgou s'est aussi réjoui du constat fait sur le terrain. M. Djibril Mama souligne qu'il va se battre pour que le département ne perde pas la place occupée aux derniers examens mais se hisse dans les rangs. « Nous allons tout faire pour maintenir le cap. Le souhait, c'est de rééditer tout au moins cet exploit », a promis le préfet.
G.A.
Le samedi 14 septembre 2019 restera gravé dans la mémoire des apprenants et autres acteurs du système éducatif d'Athiémé. Et pour cause, pour la première fois les meilleurs élèves sont célébrés dans cette localité. Grâce à la générosité et la détermination d'Alice Dadégnon, les meilleures filles des écoles primaires publiques de Zounhouè et d'Agbobada et les meilleures filles admises au CEP et au BEPC 2019 à Athiémé ont été primées.
Avec l'appui technique et financier de Care international Bénin/ et de la coopération Suisse, Alice Dadégnon, femme leader, membre du parti politique Union Progressiste et bénéficiaire du programme Recafem4 du consortium Wanep-Rifonga, pose pour la première fois les bases d'une nouvelle école de qualité tant prônée par le président Talon en semant les graines de l'excellence académique dans sa commune natale, Athiémé.
Et pour cette première édition des jours des premières, la cible est bien précise : les meilleures filles admises au Cep et au BEPC 2019 dans l'arrondissement d'Athiémé et les meilleures filles des écoles primaires publiques de Zounhouè et d'Agbobada. ‘' Vous faites la fierté de notre commune et votre position de championnes fait de vous des artisanes du développement. Je reste persuadée que dans toutes les sociétés qui aspirent au progrès, l'éducation doit être la voie royale de promotion du mérite, de la culture de travail bien fait et de la saine émulation'', a déclaré Alice Dadégnon, initiatrice de l'événement. ‘' Chères lauréates, je vous convie donc à faire en sorte que l'école puisse entretenir en vous la quête perpétuelle de connaissance, de compétences et de citoyenneté responsable. Vous avez ce devoir de mériter durablement cette connaissance car vous êtes désormais des lampions qui ne doivent jamais s'éteindre'', a-t-elle ajouté.
Cette célébration qui est une invite à persévérer dans la conquête du savoir a reçu l'adhésion totale du maire de la commune d'Athiémé, Saturnin Dansou. ‘' Un citoyen mal éduqué fera chavirer le navire du développement prôné par la communauté. Vous venez de poser donc un acte de générosité et de grandeur. Nos portes vous sont toujours ouvertes pour tout accompagnement ‘', a promis le maire Dansou. ‘' Quant à vous, heureuses récipiendaires, gardez cette flamme de l'excellence allumée pour le bonheur de notre commune'', a souhaité Saturnin Dansou.
Que ce soit le représentant des parents ou celui des chefs d'établissement, ou encore du Ddemp- Mono, la présente initiative est un élément renforçateur et stimulateur puisqu'elle permet de révéler les talents latents au sein des scolaires et de lancer le défi aux élèves filles.
Emmanuella Carine Mansah du Ceg Athiémé, porte-parole des récipiendaires, a promis au nom de ses camarades de redoubler d'ardeur pour toujours mériter cette confiance. ‘' Je vous promets que d'autres filles vont nous emboîter les pas et de nos rangs sortiront les meilleures filles au plan national les années à venir'', a-t-elle assuré.
R. COKOU
La rentrée scolaire 2019-2020 a débuté ce lundi 16 septembre 2019 au Bénin. Le ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, Mahougnon Kakpo s'est rendu dans certains collèges publics et privés des départements de l'Atlantique et du Littoral.
Constater le démarrage effectif des cours dans les collèges, tel est l'objectif de la visite du ministre Mahougnon Kakpo au CEG Pahou, au Lycée Technique de Ouidah et au Lycée des jeunes filles. Le ministre a constaté un bon démarrage des cours dans les établissements visités. Il n'a pas manqué d'exhorter les élèves à la discipline, au travail sérieux afin que l'année académique soit une réussite pour chacun d'eux.
A.A.A
Le processus d'intégration sous-régionale et africaine est une affaire de tous. Le quatrième pouvoir s'implique plus que jamais dans le combat. La naissance du Forum des Directeurs de Publication de l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (Fodip-Uémoa) qui sera mis sur les fonts baptismaux les tout prochains jours vise à donner un coup d'accélérateur au rêve panafricaniste qui reste une ambition légitime des dirigeants politiques africains.
Le Forum des Directeurs de Publication de l'Union économique monétaire Ouest-Africaine (Fodip-Uémoa) est né. Ce creuset qui réunit des promoteurs d'entreprises de presse, c'est-à-dire, des communicateurs attitrés, se donne pour mission de révolutionner le traitement de l'information au sein de l'espace économique Uémoa. Fodip-Uémoa travaillera davantage à l'amélioration de l'image de l'institution et surtout, participer activement aux grands défis de l'heure sur l'intégration sous-régionale et africaine. Présidé par Alain Affédjou, Directeur de Publication du quotidien béninois d'information ‘' La Relève Info ‘', Fodip-Uemoa se veut une instance représentative au plan régional des animateurs des médias pour asseoir voire développer une communication assez originale et productive de l'espace économique que constitue l'Uémoa. La presse africaine s'engage dans la vision de sauter les verrous d'une Afrique unie et solidaire, 25 ans après la création de l'Uémoa. Ce creuset panafricain réunit les professionnels des médias dotés d'une longue expérience en matière de traitement de l'information. Il se veut un partenaire privilégié de cette institution économique sous-régionale pour assurer une communication adéquate des différentes initiatives qui seront prises dans le cadre des nouveaux défis à relever. Avec ses points focaux installés dans chacun des pays membres de l'Uémoa, c'est l'ère de la rationalisation de l'information qui s'ouvre désormais au niveau de l'institution, avec la naissance de Fodip-Uémoa. Pour remonter à la genèse de ce projet ambitieux qui a déjà reçu le soutien des autorités de l'Uémoa et certaines institutions à savoir : la Banque Ouest africaine de Développement (Boad), la Société Africaine de Gestion des Actifs (SOAGA) sans oublier le puissant réseau de transport BENAFRIQUE,
il faut dire que Fodip-Uemoa tire sa légitimité du 25ème anniversaire de l'Union économique monétaire ouest africaine dont les manifestations se sont déroulées en janvier dernier à Abidjan en Côte d'Ivoire.
L'équipe des Étudiants d'Esae (l'Ecole Supérieure, d'Administration, d'Économie, de Journaliste et des métiers de l'Audiosuel) a été tenue en échec par les burkinabé de SALITAS, match nul 0 but partout ce dimanche, au stade René Pleven de Cotonou.
Malgré une domination des locaux en première période, les visiteurs ont su contenir les assauts de leurs adversaires. En seconde période, Salitas parvient à faire jeu égal à avec son adversaire jusqu'à la fin du temps réglementaire arrachant le point du match nul. Un match nul qui oblige donc les étudiants d'Esae à aller marquer à Ouagadougou dans deux semaines s'ils veulent poursuivre la compétition.
A en croire l'entraîneur d'Esae, Richard Bio, les burkinabé ont refusé de produire du jeu. « Ils ont refusé de jouer... Nous avons essayer de les prendre à défaut sans succès. Nous allons nous préparer en conséquence pour aller marquer au match retour », a-t-il prévenu.
Marcel HOUÉTO