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« La famille Kérékou n'a aucun problème avec le Chef de l'Etat »

Mon, 11/11/2019 - 16:59

L'un des fils du Général Mathieu Kérékou sort de son mutisme après les déclarations faites par le ministre de la Communication et de la poste, Alain Orounla au sujet de la résidence « Les Filaos ». Ce dimanche 10 novembre 2019 à son domicile, Frédéric Kérékou a fait quelques confidences au quotidien Matin Libre.

Fréderic Kérékou a jugé bon de clarifier certains points au regard des polémiques autour de la résidence « Les Filaos » où a vécu son père pendant plusieurs années. Selon lui, les héritiers de l'ancien président de la République ont introduit une lettre d'audience après avoir reçu une correspondance le 26 mars 2019 du directeur du Cabinet militaire du Président de la République qui demandait à la famille de vider le domicile au plus tard le 1er avril.
Le chef de l'Etat explique-t-il a reçu une délégation des enfants du Général à son cabinet au palais de la Marina le lundi 1er avril. A cette séance qui s'est déroulée dans une bonne ambiance, les deux parties ont discuté du devenir de la résidence « Les Filaos ». « Il nous a expliqués clairement que son projet de boulevard de la Marina prend en compte tout le domaine et qu'il voudrait y réaliser un jardin moderne au nom du Général et un monument aux morts », a confié Frédéric Kérékou, chef de délégation de cette rencontre en présence du ministre Modeste Kérékou. Au terme des explications du président de la République, une déclaration a été lue. « (…) nous lui avions demandé compte tenu de la visibilité et de l'importance de son projet, de bien vouloir nous concéder le bâtiment, compte tenu de ce qu'il incarne dans l'histoire politique du Bénin. Mieux, nous avons tout le temps honoré les avis d'imposition et nous payons aussi les impôts, relatifs à ce domicile de notre défunt père. Néanmoins, nous avions estimé devant lui, que les autres espaces, devraient suffire largement pour l'implantation du jardin et du monument », a expliqué Frédéric Kérékou.
Lors de cette séance, la famille a également signalé au Chef de l'Etat que leur projet est de transformer le bâtiment en un musée puisque « les effets personnels du Général et toute son histoire, sont encore visibles, dans la maison ». Ce musée annoncé pour être géré par la famille, le président de la République a souligné qu'il « préfère que la gestion de ce musée, soit plutôt confiée à l'Etat et non à la famille puisque l'Etat ne disparaît pas, contrairement à la famille où il peut y avoir des désintéressés ». Le Chef de l'Etat a instruit « son Directeur de cabinet militaire, pour que la délégation s'entretienne aussi avec le ministre du cadre de vie, afin de décider de la manière dont le projet devrait se dérouler (…) », a informé Fréderic Kérékou.
Une rencontre qui évidemment a eu lieu avec le ministre du cadre de vie, Didier Tonato. « A cette séance, il y avait le Directeur de cabinet militaire du Président, le Ministre et quelques-uns de ses collaborateurs. Les débats ont aussi été dans l'ensemble, sans anicroches », a-t-il précisé. Mais l'héritier note que c'est à la suite de cette séance que les problèmes ont commencé.
« C'est juste après cette rencontre que le Ministre de la justice est entré en scène. On nous envoie un avis de sommation et après, ce sont des huissiers et militaires, qui ont débarqué. Il me semble que le compte rendu fait de cette rencontre est porteur des germes de tout ce qui se passe aujourd'hui. Le rapport a-t-il été fidèle aux échanges ou bien a-t-il été tronqué ? C'est à ce niveau qu'il a y a eu manigance. C'est ma ferme conviction. D'autant plus que, c'est suite à cette restitution faite au Chef de l'Etat, que les problèmes ont commencé. Même si je n'ai pas vu ce rapport, la succession des faits montre que les propos de la délégation ont été présentés comme un défi à l'autorité. Je présume qu'ils se sont arrangés là-bas, pour faire croire au Chef de l'Etat que nous n'étions plus disposés à suivre ce qui a été décidé avec lui au palais », a mentionné Fréderic Kérékou.

« Modeste est accusé injustement »
Depuis le début de l'affaire « Les Filaos » et le déguerpissement en phase d'exécution, certains ont blâmé le ministre Modeste Kérékou qui n'aurait pas joué son rôle. Pour Frédéric, « Modeste est accusé injustement ». « Il était à nos côtés lors de la rencontre avec le Chef de l'Etat. Il y était non pas en tant que Ministre mais en tant que fils du Général Mathieu Kérékou. Lors de la rencontre, il a aussi pris la parole et s'est dignement prononcé sur le sujet sans tabou et ce, au même titre que nous, ses frères. Que pouvait-il de plus ? Ensemble, nous avons joué notre partition », a martelé Frédéric.
Il souligne aussi que la famille Kérékou n'a aucun problème avec le Chef de l'Etat dans ce dossier. « (...) Mieux, Patrice Talon est l'oncle maternel de notre frère Modeste. Donc nous le considérons également comme notre oncle. Nous n'avons aucun problème avec lui et au palais, nous avions discuté librement. Pour déplacer les effets de notre papa en attendant la construction du musée, j'ai même demandé au Président de mettre à titre personnel à notre disposition, quelques conteneurs. Ce qu'il a accepté d'ailleurs avec joie. A l'issue de cette rencontre, il nous a même invités à prendre des photos avec lui, loin de tout regard extérieur. Nous nous sommes bien accordés avec le Chef de l'Etat au palais, des suites à donner au projet », certifie Fréderic Kérékou.
S'agissant des images des effets personnels du Général ayant circulé sur les réseaux sociaux la semaine dernière, il clarifie que la famille n'est pas responsable. Les images ont été prises et partagées par les agents venus pour l'opération de déguerpissement. « Certes, nous avons un cousin qui a pris des images. Mais seul Moïse a été destinataire de ces images. Les militaires qui étaient là ont également pris des photos. Ceux qui sont venus exécuter l'ordre aussi. Mais ils ont pris notre proche, en le rendant responsable de ce comportement désobligeant. Toutefois, il a suffi qu'ils se rendent chez l'opérateur téléphonique, pour se rendre compte que ces images qui circulaient ont bien été partagées par les leurs et non notre cousin, qui depuis a été déjà libéré. Pourquoi ne sont-ils pas revenus sur le sujet pour rétablir la vérité dans l'opinion ? », a-t-il lancé. Le fils du Général n'est pas du tout content des propos tenus par le porte-parole du gouvernement sur l'affaire « Les Filaos ». « En effet, il dit que le domaine ne nous appartenait pas. Au même moment, il affirme que nous voulions le morceler et le vendre. Comment est-ce possible ? Si c'était pour l'Etat, allons-nous le morceler et le vendre ? », se désole-t-il. Pour lui, « il faut que ce ministre sache comment aborder certains sujets ».
« Aborder le sujet de cette manière, c'est manquer de respect aux héritiers de Kérékou, dont principalement Modeste, qui est à la fois son collègue et son doyen au gouvernement », affirme-t-il tout en ajoutant qu'au « lieu de s'exprimer de ce qu'il ne maîtrise pas, il aurait pu se rapprocher de Modeste, recueillir son avis sur certains aspects du dossier, avant de vilipender notre famille devant tous les béninois ».

A.A.A

Categories: Afrique

Cebio Soukou absent lors du match face au Nigéria

Mon, 11/11/2019 - 13:48

L'international béninois, Cebio Soukou ne fera pas partie du groupe convoqué par le technicien français, Michel Dussuyer, pour affronter les ‘'Supers Eagles'' du Nigéria le 13 novembre prochain à Uyo.
La Fédération béninoise de football (FBF) à travers une note a informé le public sportif béninois de l'état de santé du milieu de terrain qui, souffrant d'une intoxication alimentaire, est resté en Allemagne pour se faire soigner. Il pourra rejoindre ses coéquipiers lors du match contre la Sierra Léone.
L'absence de Cebio Soukou sur le rectangle vert a été remarquée lors du match opposant son équipe Armina Bielefeld à Nuremberg FC.
Le 13 novembre prochain, les Ecureuils du Bénin croiseront les crampons avec les ‘'Supers Eagles'' dans le cadre des éliminatoires de la CAN-Cameroun 2021.

F. A. A.

Categories: Afrique

Patrice Talon parle de Ajavon, Zinsou, Yayi et les autres

Mon, 11/11/2019 - 12:32
Voir en ligne : 3kNx_rOZsCo
Categories: Afrique

Des perturbations ce mardi à Agla et Godomey

Mon, 11/11/2019 - 11:57

Quelques pertubations seront enregistrées sur le réseau de distribution de la SONEB ce mardi dans certains quartiers d'Agla et de Godomey.
« Dans le cadre des travaux d'asphaltage de rues à Cotonou, il sera procédé le mardi 12 novembre 2019 à Agla, au raccordement de la nouvelle conduite d'eau PVC 110 sur la conduite existante PVC DE 225 », indique une communiqué de la SONEB. Ainsi, elle informe ‹‹ ses clients situés dans les zones de AGLA GARE, HLAZOUNTO, AHITO, AKPLOMEY, GODOMEY FILAO que des perturbations dans la fourniture d'eau seront enregistrées ».
Par ailleurs, la direction de la SONEB invite ceux qui sont situés dans la zone à prendre les dispositions nécessaires pour réserver l'eau.« La SONEB prie son aimable clientèle de ces zones de faire des réserves d'eau et leur présente ses excuses pour les désagréments qu'engendreraient ses travaux qui visent une amélioration de la qualité de services d'eau », conclu le communiqué.

G.A.

Categories: Afrique

'Gléxwé-xwé'' 2019 démarre le 28 novembre

Mon, 11/11/2019 - 11:34

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La 123ème édition de la célébration de la fête identitaire Gléxwé-Xwé se tient du 28 novembre au 08 décembre à Ouidah.
Lors d'un point de presse tenu le mardi 05 novembre 2019 à l'hôtel de ville de la cité des Kpassè, le comité d'organisation présidé par Gratien Aguessy a levé le voile sur les différentes activités qui meubleront cette édition spéciale 2019.

« La ville que nous apprêtons à célébrer est une ville à plusieurs noms à savoir Ouidah, Gléxwé, Kpassè. Du 28 novembre au 08 décembre, la ville de Ouidah va vibrer aux couleurs de sa fête identitaire. Tous les fils de Ouidah sont conviés pour que nous communions », a déclaré le président du comité d'organisation. Selon Gratien Aguessy, la fête 2019 est particulière car elle sera célébrée avec trois évènements à savoir : le 123ème anniversaire de Gléxwé-Xwé, les 110 ans de la Cathédrale et les 30 ans la Basilique de l'Immaculée-Conception.
La cathédrale de l'immaculée conception est située en face du temple des Pythons. Cette cohabitation paisible constitue un symbole important de la paix depuis plusieurs décennies.
Plusieurs activités sont prévues pour cette édition spéciale 2019. Il y a aura des animations artistiques et culturelles, des visites touristiques, des conférences débats sur le développement socioéconomique et culturel de la ville historique Ouidah. A cela s'ajoutent une campagne de salubrité, des cultes d'action de grâce et des prestations artistiques.
« Quelle que soit votre contribution, vous vous retrouverez dans le répertoire des fils et filles de Ouidah », a souligné la Vice-présidente du comité d'organisation, Anne Adjaï Sika.
A.A.A

Categories: Afrique

Sortir du franc CFA invite d'autres chefs d'État à suivre Patrice Talon

Mon, 11/11/2019 - 11:33

Le Coordonnateur du Collectif Sortir du franc CFA, Makhoudia Diouf dans un communiqué de presse invite les autres Chefs d'États à soutenir les propos du Président Talon sur le franc CFA.
« Nous sommes enfin entendus : interrogé par les journalistes de France24 et RFI sur le scandale du franc CFA, le Président du Bénin Patrice Talon a annoncé le retrait des réserves de change déposées au Trésor public français », a rappelé le coordonnateur.
Il salue le courage du président Talon et le félicite pour sa volonté. « Notre collectif Sortir du franc CFA félicite sincèrement le Chef de l'État béninois pour cette décision courageuse, qui, si elle est mise en œuvre, signerait de facto la fin du franc CFA, la dernière monnaie coloniale dans le monde ». Il souligne que « les propos du Président Talon confirment ce que nous disons depuis fort longtemps : le débat sur le franc CFA n'est pas économique et technique, c'est d'abord une question politique et symbolique ». M. Diouf soutient su' « On n'a pas besoin d'être un économiste ou un expert pour savoir que le franc CFA est une blessure et une humiliation psychologiques pour des millions d'Africains.
La France en voulant coûte que coûte maintenir le franc CFA se comporte comme une puissance coloniale occupante avec nos pays. Il est donc urgent que les autres Chefs d'États (de la Côte d'Ivoire, du Sénégal, du Togo, du Tchad, du Cameroun, etc. ) soutiennent officiellement la position du Président Patrice Talon ».
« Par la déclaration du chef de l'État béninois, cette monnaie coloniale est désormais à l'agonie et notre mobilisation tous azimuts est en train de porter ses fruits », indique le communiqué.
« Nous lançons un appel à toute la jeunesse africaine à soutenir la future monnaie unique de la CEDEAO qui remplacera le franc CFA. Le moment de l'unité est venu : cessons les querelles intempestives, apaisons le débat pour favoriser une transition douce entre le franc CFA à l'Eco », précise le communiqué.
Le coordinateur du mouvement se dit rassurer que « cette future monnaie unique aura peut-être besoin d'ajustements, d'améliorations dans sa mise en œuvre. Le cas échéant, c'est aux Africains d'y apporter des correctifs nécessaires sans ingérence étrangère : ni française, ni chinoise, ni russe... ».
Selon Makhoudia Diouf, « le Président Patrice Talon a fait preuve d'une grande élégance républicaine à l'égard de son prédécesseur Boni Yayi en l'exhortant avec courtoisie à rentrer au pays. C'est un geste qui doit être applaudi par tous défenseurs de l'alternance démocratique et pacifique en Afrique ».
Aussi déplore-t-il ce qui se passe avec la fermeture des frontières du Nigéria avec le Bénin.
« Le Président Talon a évoqué la fermeture de la frontière avec le pays voisin, le Nigéria. Cette décision protectionniste décidée unilatéralement par le Président nigérian Muhammadu Buhari, au moment même où toute la jeunesse panafricaniste réclame une unité et une intégration africaines, nous laisse sans voix », conclut le Coordonnateur du Collectif Sortir du franc CFA.

G.A.

Categories: Afrique

Le Royaume de Nikki à l'honneur pour les infrastructures culturelles

Sun, 11/10/2019 - 10:29

Nikki, la commune du nord-est du Bénin, située dans le département du Borgou bénéficiera très bientôt de la mise en œuvre de deux projets. Il s'agit de la réhabilitation du palais royal et la construction d'une arène des chevaux.
Le ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement Abdoulaye Bio Tchané l'a annoncé ce samedi lors de sa visite au Roi dans le cadre de la célébration de la fête de Gaani.

Selon le ministre Abdoulaye Bio Tchané, des ressources sont prévues dans le budget 2020 pour la réhabilitation du palais royal et la construction d'une arène des chevaux à Nikki. Inscrits dans le Programme d'Action du Gouvernement, ces projets suivent la procédure avec les études de leur mise en œuvre. La restauration du palais permettra de redonner au lieu son faste et son lustre.
La construction d'une arène à Nikki Gaani permettra d'avoir un théâtre de verdure d'une capacité de 1000 à 1500 places, d'une tribune pour les dignitaires et les officiels, d'un équipement technique pour abriter les musiciens et surtout d'un espace central moderne de parades de chevaux.
La réalisation de ces deux projets révèle l'importance de la chefferie traditionnelle pour le gouvernement. Ils permettront le développement des équipements culturels et touristiques de la Commune de Nikki.
La reconnaissance de la chefferie traditionnelle est désormais reconnue en République du Bénin.

A.A.A

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Romuald Wadagni donne des précisions

Sun, 11/10/2019 - 07:47

Après le chef de l'Etat, c'est le tour du ministre de l'économie et des finances de se prêter aux questions des journalistes de RFI. Romuald Wadagni à travers une interview de RFI s'est prononcé sur la situation des réserves de change localisées au trésor français. « Il est connu de tous qu'une partie des réserves de change de la zone UEMOA est déposée auprès du Trésor français pour garantir la convertibilité de notre devise », a rappelé le ministre de l'économie et des finances. Romuald Wadagni a clarifié les propos du président Patrice Talon en mettant l'accent sur la question du consensus autour de la réforme.
« Ce que le chef de l'État a dit, c'est que si cette réforme, qui est aujourd'hui souhaitée de tous et sur laquelle on est d'accord pour avancer, arrivait à terme, elle permettrait à la Banque centrale de placer ses réserves partout, auprès d'institutions financières, que ce soit en Europe, en Asie ou aux États-Unis », a-t-il expliqué. Pour Romuald Wadagni, « Il s'agit donc, à terme, de la prise en main de la gestion de l'intégralité des réserves de change de la zone par la BCEAO. Tout le monde est d'accord sur ces réformes et aujourd'hui les réflexions sont en cours », a-t-il affirmé.
Selon le président de la conférence des ministres de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), « Le président de la République a été clair en disant qu'il y a un aspect technique à la question et il y a aussi une question psychologique ».
« Aujourd'hui, le sujet de la gestion de la réserve de change par une partie tierce pose des questions de perception et il s'agit justement de travailler sur ces questions de perception », a indiqué l'argentier national.
Romuald Wadagni précise qu' « Il s'agit d'une réforme sur laquelle les parties travaillent ensemble - plusieurs pays y travaillent - et sur laquelle les réflexions sont en cours ».
Le ministre disculpe ainsi tout amalgame au sujet des propos du chef de l'Etat en clarifiant la situation qui jusque-là semble encore floue.

G.A.

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« La réhabilitation du palais royal et la construction d'une arène des chevaux à Nikki en 2020 » Abdoulaye Bio Tchané ,

Sat, 11/09/2019 - 22:55

Au cours de la visite qu'il a rendu ce samedi matin au roi de Nikki, le Ministre d'Etat chargé du Plan et du Développement a confirmé la réalisation imminente de deux projets importants au profit de la commune, qui traduisent l'importance de la chefferie traditionnelle pour le Gouvernement. Il s'agit de la réhabilitation du palais royal et la construction d'une arène des chevaux pour la ville.

_« La Gaani est une grande fête coutumière, à laquelle tous les ans, les Béninois nombreux, qu'ils soient de Nikki, de Parakou, de Djougou ou d'autres communes viennent participer. Je suis à la tête d'une importante délégation gouvernementale pour porter le message du Chef de l'Etat et du Gouvernement, message de solidarité envers cette communauté, envers sa majesté le roi de Nikki. Nous sommes venus leur dire combien cette fête est importante. Le Chef de l'Etat a donné un très grand signal dans la dernière révision de la constitution sur l'importance de la chefferie traditionnelle. C'était une bonne occasion de le redire aux autorités de cette ville »,_ a expliqué Abdoulaye BIO TCHANE.

Ensuite, le Ministre d' Etat a rassuré que la réhabilitation du palais royal et la construction de l'arène des chevaux serait effective. « _Ce sont des projets qui sont inscrits dans le Programme d'Action du Gouvernement et qui suivent la procédure avec les études de leur mise en œuvre. Je peux confirmer, comme je l'ai dit tout à l'heure à sa majesté, que dans le budget de 2020, il y a ressources importantes à la mise en œuvre de ces projets »_ a-t-il précisé.

Heureux d'apprendre cette double bonne nouvelle, le roi de Nikki, CHABI NAINA III, a demandé au numéro 2 du Gouvernement d'adresser ses remerciements au Président Patrice TALON.

Quelques images


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Talon, Buhari et Issifou se rencontrent le 14 novembre

Sat, 11/09/2019 - 18:24

Au cours de la Conférence de la CEDEAO, qui s'est tenue vendredi dernier à Niamey, les chefs d'État et de gouvernement ont été informés que les présidents du Bénin, du Nigéria et du Niger se rencontrent à Abuja le 14 novembre prochain pour discuter des solutions à trouver pour la réouverture des frontières nigérianes.
En session extraordinaire le 08 novembre 2019 à Niamey, les chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), ont exhorté les différentes parties concernées par la fermeture des frontières avec le Nigéria, à poursuivre les concertations en vue d'aboutir à une solution acceptable.
Au cours du Sommet, les chefs d'Etat ont noté les actions engagées par la Commission à travers à travers Task Force de la libre circulation des personnes et des biens.
La Conférence dit avoir été également informée d'une réunion tripartite entre le Nigéria, le Bénin et le Niger pour trouver une solution le 14 novembre prochain à Abuja.
Par ailleurs, les rencontres ultérieures, notamment avec les ministres en charge du Commerce et des Finances du Bénin, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Niger, du Nigéria et du Togo sous l'égide du président du Burkina Faso, seront organisées pour consolider les échanges commerciaux entre les pays de la sous-région, précise le communiqué final du Sommet.

F. A. A.

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Frère Melchior inhumé le 23 novembre

Sat, 11/09/2019 - 18:17

Décédé le mercredi 06 novembre 2019 à Porto-Novo à la veille de son 90e anniversaire, Prof Albert Tévoèdjrè sera conduit à sa dernière demeure le 23 novembre prochain après une messe corps présent.
La levée de corps est prévue au domicile du défunt au quartier Adjati dans la commune d'Adjarra où il sera inhumé dans l'intimité familiale après la messe en l'Eglise Notre Dame de l'Immaculée Conception de Porto-Novo. Fonctionnaire international, cadre du Bureau International du Travail (BIT) surnommé ‘'le Renard de Djèrègbé'', Prof Albert Tevoedjre a marqué la politique béninoise.

G.A.

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Démocratie et sacralité des constitutions

Sat, 11/09/2019 - 16:27

(Par Roger Gbégnonvi)

​L'homme autorise le sacré. « Est Vodun ce que l'homme déclare Vodun. » L'homme instaure le sacré comme phare au-dessus de l'océan, pour guider les navires, leur montrer la direction afin que soit sans encombre la traversée de la mer agitée. Comme fétiche tutélaire à l'entrée du village, pour éclairer le voyageur sur les chemins nouveaux du voyage. Telle se veut aussi la Constitution en démocratie, elle se veut lampe inamovible sur le lampadaire.
​Révisera-t-on un jour la Constitution des Etats-Unis ? Gageons que non. Elle est pour les Américains ce qu'est la Ka'ba pour les musulmans : ils tournent autour sans jamais y toucher. Ils tournent autour par moult amendements qui leur ont permis d'aller de 13 Etats à 50, de limiter à deux le nombre de mandats présidentiels alors que la Constitution ignore cette limitation, qui leur dicteront les bonnes solutions aux problèmes à venir. Fidèles à leur Constitution, les Américains font évoluer leur démocratie en laissant intacte la Constitution.
​La Ka'ba, « d'origine abrahamique », appelle la vénération du musulman autant que le Saint Coran. On ne saurait en dire autant de la charia. Elle n'est pas un but, mais une voie tracée à la lumière du Coran pour aller vers le Coran. On peut modifier une voie pour aider les voyageurs, permettre aux malades et aux faibles d'atteindre eux aussi le but. La charia est au Coran ce que sont les amendements à la Constitution américaine. Il est de plus en plus question de réviser l'amendement qui autorise et généralise le port d'arme. Pour le même but : la sécurité des Américains. Pour l'aise des musulmans, la charia respecte la laïcité dans les pays non musulmans. Mais Coran et Constitution restent intacts. On ne les révise pas.
​De même les Quatre-Evangiles, intangibles pour l'éternité. Pour aller vers eux l'Eglise Catholique Romaine a tracé la voie du Code de Droit Canonique. Sa version de 1983, approuvée par Jean-Paul II, comporte 1752 canons, sans les trois annexes qui, sur des points précis, pour certains pays et certaines congrégations, autorisent une lecture révisée de certains canons. La prochaine version révisera sûrement le canon 277, celui du célibat des prêtres, si le Saint-Siège accepte qu'en Amazonie des hommes mariés accèdent au sacerdoce de rite romain comme le suggère le récent synode des évêques consacré à cette région. Le Saint-Père proposera alors une lecture révisée des encycliques papales puisque, en 1967, Paul VI, parlant ex-cathedra, avait réaffirmé la nécessité du canon 277. En somme, Code de Droit Canonique, charia et amendements, peuvent être révisés, car ils ne sont que des voies tracées à la lumière de l'essentiel pour aller à l'essentiel qui reste non révisable.
​L'essentielle Constitution. Il faut appeler à des constitutions africaines à l'américaine dans les démocraties africaines. Au Sud du Sahara, où domine l'analphabétisme, la chose peut s'entendre mal. Mais le monde aujourd'hui va très vite, et l'on ne peut pas réviser la Constitution ou la changer chaque fois que s'impose, par exemple, une nouvelle technologie qui révolutionne la vie citoyenne et politique. On s'y adaptera en restant fidèle à l'essentielle Constitution, on ne la révisera pas. Et on s'interrogera : pourquoi est-on si pauvre au Sud du Sahara tout en occupant l'une des pentes les plus riches de la planète ? L'Afrique s'accroche désespérément aux textes, sacrés ou pas, des autres. Mais les autres abandonnent l'Afrique en rase campagne et partent avec les richesses de son sol et de son sous-sol. Pourquoi ?
« Pierre qui roule n'amasse pas mousse. » L'Afrique au Sud du Sahara doit se donner des textes, dont elle décrètera certains sacrés. « Précisément, dit Aimé Césaire, ce peuple doit se procurer, vouloir, réussir quelque chose d'impossible ! » Oui, cesser de ressasser et de régresser pour enfin progresser. Et donc dire oui à la démocratie et à la sacralité des constitutions. Ne plus traiter la Constitution comme on traite un brouillon. Elle est sacrée.

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La jeunesse africaine soutient Patrice Talon

Sat, 11/09/2019 - 15:59

Le président de la République Patrice Talon a accordé dans la soirée du 07 novembre 2019, un entretien exclusif à RFI et France 24. Comme de nombreux Béninois ayant pris le rendez-vous, plusieurs acteurs, téléspectateurs et auditeurs à l'international ont suivi le chef de l'Etat béninois.

Claudy Siar, animateur de radio et de télévision français a à travers un poste publié sur sa page facebook félicité le président Patrice Talon. « Félicitons le Président Patrice Talon pour la décision de retirer les réserves de change du FCFA de la Banque de France‬. ‪La future monnaie, l'Eco n'aura pas de réserves de change en France. Comment expliquer que la zone CEMAC soit silencieuse et absente de ce débat de société », a écrit le fondateur et copropriétaire de la radio Tropiques FM.
Le post a été commenté par des milliers d'internautes d'Afrique et d'Europe qui ont aussi félicité et encouragé le chef de l'Etat. « J'ai beaucoup de respect pour le président Patrice Talon. Il parle peu, se déplace peu, mais agit fort quand il le faut à l'intérieur de son pays comme à l'extérieur », a réagi un internaute.
« J'ai suivi son interview. Bravo M. le président Talon. J'espère que les Africains que nous sommes feront bon usage de cela », lance un autre.
« Enfin, un monsieur qui a compris que l'avenir de l'Afrique se joue en Afrique et non à l'étranger. Comment expliquer le silence de la Zone CEMAC ? Certes, mais pour le moment, l'Afrique doit avoir ses réserves de change en Afrique et gérer par des Africains. Il est tant que tout un chacun prenne ses responsabilités et rompe avec l'assistanat », conseille un utilisateur de Facebook.
D'autres abonnés du réseau ont apprécié le caractère de l'homme d'Etat tout en exprimant leur soutien pour le défenseur du Franc CFA.
Des milliers commentaires prouvent que Patrice Talon est non seulement suivi par la jeunesse africaine mais aussi par les acteurs et personnalités à l'international.
Les réactions des internautes à la suite de son intervention montrent que le président de la République a le soutien de la jeunesse africaine.
Clair et précis dans ses propos le chef de l'Etat béninois face aux journalistes Marc Perelman (France 24) et Christophe Boisbouvier (RFI) s'est prononcé sur plusieurs sujets dont la situation politique au Bénin, les violences survenues lors des élections législatives, le retour de l'ancien président Boni Yayi au Bénin, le Franc CFA mais aussi sur sa candidature éventuelle en 2021.

A.A.A

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Nikki en effervescence depuis vendredi

Sat, 11/09/2019 - 15:53

La fête de la Gaani se déroule ce week-end à Nikki. Première étape de cette fête identitaire, de l'ère culturel baatonou et boo, la commune de Nikki grouille de monde. Vendredi dernier, les hostilités ont été lancées. Au-delà de la fête, c'est un grand rendez-vous touristique où personne n'a voulu se faire conter l'événement.
Au début du cérémonial, les griots, dignitaires, autorités à divers niveaux, se sont succédés pour faire allégeance d'abord au 1er ministre assis dans la cour et ensuite à l'empereur prestigieusement assis dans la « case ronde ».
Les cavaliers venus en grande pompe ont procédé à toutes les parades possibles pour préparer les chevaux au fameux parcours rituel.
La tension va encore monter d'un cran dans la journée de ce samedi 9 novembre par le « sonnirou » qui sera marqué par le parcours rituel de l'empereur et le passage des rois devant les tambours sacrés. La commune de Nikki vibre déjà depuis vendredi aux sons et rythmes traditionnels de la Gaani.
G.A.

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Pascal Todjinou approuve la nouvelle constitution

Sat, 11/09/2019 - 15:46

Invité sur l'émission "Tour de contrôle" de la télévision Golfe TV Africa de ce samedi 09 novembre 2019, l'ancien secrétaire général de la Confédération générale des travailleurs du Bénin (CGTB), Pascal Todjinou a fait sa lecture de la situation actuelle prioritairement le débat sur la révision de la constitution.
L'ancien président de la Commission électorale nationale autonome (CENA), ancien conseiller au Conseil économique et social (CES) a déclaré que cette révision de la constitution n'est pas opportuniste. Pour lui, contrairement à ce que les autres régimes ont voulu opérer et qu'il a combattu, celle-ci a mis fin aux polémiques que suscite souvent la révision de la constitution en Afrique.
Il met l'accent sur "nul ne peut faire plus de deux mandats de sa vie" pour montrer que cela met fin définitivement aux craintes.
Pour le syndicaliste, « il était temps qu'on puisse réviser cette constitution vu le contexte ».
« J'ai été d'abord Président de la Commission électorale départementale (CED) Littoral qui a fait élire le président Boni Yayi, puis après membre et président de la CENA 2008. Je sais ce que l'organisation des élections coûte en terme de moyens financiers, ce que ça coûte comme énergie à déployer, ce que ça coûte comme ralentissement des activités économiques dans le pays », a rappelé Pascal Todjinou.
Pour lui, « si éventuellement, les gens réussissent à mettre les élections générales sur la balance et que tous les députés sont d'accord, et que la majorité de la classe politique est d'accord, je pense que c'est innovation et que cela est utile. L'essentiel est qu'il n'y ait pas de manipulation dedans ». Selon Pascal Todjinou, l'importance de faire des élections générales réside dans un certain nombre de choses dont « la première raison est qu'il y aura moins de dépense, ensuite moins de perte d'énergie, et l'administration ne sera pas tout le temps au ralenti du fait des élections ».
Pascal Todjinou trouve innovante le poste de vice-président inséré dans la loi. Pour lui, « dans l'ancienne constitution, lorsqu'il y a indisponibilité du président, c'est soit le Président de l'Assemblée nationale ou le président de la Cour constitutionnelle qui assure son intérim et organise les élections pour le remplacer. Le poste de vice-président permet de régler le problème d'intérim ».
L'invité de Charnel Ayihou trouve que cette disposition permet de régler le problème des élections perturbatrices, c'est à dire que, si le Chef de l'État est indisponible comme ce fût le cas dans certains pays actuellement que je ne veux pas citer. Et qu'au lieu de dire que la mandature en cours s'arrête pour élire quelqu'un d'autre qui va continuer la mandature, ce qui engendrerait des dépenses liées à l'organisation des élections ».
Selon le syndicaliste, « Ce nouveau président fera peut-être 8 ou 10 mois or on aurait déjà dépensé des milliards de francs CFA pour le faire élire. Le poste de vice-président va régler ce disfonctionnement et ça règle le problème d'organisation des élections générales ».
« La constitution est révisée, promulguée, le peuple est tenu d'en prendre acte et nous devons aller à l'application. C'est la manière d'appliquer cette nouvelle constitution qui va donner de la valeur à toutes les interventions du président Patrice Talon », a-t-il indiqué.
L'ancien syndicaliste n'a pas manqué à l'entame de l'émission de rendre hommage au Professeur Albert Tévoédjrè qui a rendu l'âme le mercredi 06 novembre 2019.

G.A.

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63 personnes recouvrent la liberté

Fri, 11/08/2019 - 21:07

Le procureur de la République Mario Metonou a donné l'ordre de mise en liberté des personnes impliquées dans les violences électorales de 2019. L'ordre de mise en liberté a été donné ce vendredi 8 novembre au gardien chef de la prison civile de Cotonou.
Les 63 bénéficiaires recouvrent leur liberté après quelques mois d'incarcération. Cette décision est la suite logique des recommandations du dialogue politique d'octobre dernier initié par le président Patrice Talon et du vote de la loi d'amnistie par l'Assemblée nationale.
G. A.

Categories: Afrique

Boni Yayi attendu au Bénin avant la fin de l'année

Fri, 11/08/2019 - 19:22

Les proches de l'ancien président Boni Yayi rassurent de son probable retour au pays. Même si aucune date n'est indiquée, son retour serait une évidence. Selon le Secrétaire exécutif du parti Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), Paul Hounkpè, « nous ne pouvons pas avancer une date mais je crois qu'il peut revenir au pays. Il n'y a aucun problème. Ce sera la fin de l'année et nous allons l'accueillir dans une liesse populaire », a annoncé Paul Hounkpè rapporté par Banouto.
Selon le porte-parole du parti, Nouréni Atchadé, ‹‹ le président va venir. Ce n'est même pas avant la fin de l'année. Il vient incessamment. Dans les tout prochains jours ». Il indique que son retour n'est nullement lié à l'appel du chef de l'Etat. « Il n'y a pas d'amalgame à faire entre l'appel de Talon et le retour de Boni Yayi. Le président avait son programme de rentrer. Ce n'est pas son appel qui le fait venir », a précisé le porte-parole des FCBE.

G.A.

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La répression des actes de Pollution sonore s'annonce

Fri, 11/08/2019 - 18:32

Dans un communiqué en date du 7 novembre, le ministre de l'intérieur Sacca Lafia met en garde les promoteurs d'etablissements qui émettent des pollutions sonores près des écoles ou centres sanitaires. « Mon département ministériel ne cesse d'enregistrer des plaintes pour la pollution sonore qui donnent parfois lieu à des altercations entre les populations et les promoteurs d'activités de cultes religieux, buvettes, restaurants et autres », souligne le communiqué.
Le ministre rappelle « qu'au terme des dispositions du décret 2001-294 du 8 août 2001 portant réglementation du bruit en République du Bénin, l'usage de tout appareil de communication par voie acoustique (sirène, haut parleur, avertisseur sonore) nuisible à la quiétude des populations ainsi que l'installation de toutes sources aux abords des écoles, des formations sanitaires et des services administratifs sont formellement interdits ».
Le ministre Sacca Lafia indique que « C'est pourquoi j'en appelle au sens de responsabilité des promoteurs de ces établissements pour le respect de la loi et de la commodité du voisinage ».
« En tout état de cause, les structures compétentes pour le contrôle sont instruites et les auteurs des troubles seront punis conformément aux dispositions de la loi N°98-030 du 12 février 1999 portant loi-cadre sur l'environnement en République du Bénin », signale le communiqué.

G. A.

Categories: Afrique

80 personnes interpellées, du chanvre indien saisi

Fri, 11/08/2019 - 18:16

Au cours d'une opération menée le mercredi 06 novembre 2019, les agents de police ont réussi à interpeller 80 personnes et procédé à la saisie d'une importante quantité de chanvre indien non loin du Lycée technique Coulibaly de Cotonou.
Ces individus, rapporte Frissons radio consommaient des produits psychotropes quand les forces de l'ordre ont débarqué sur les lieux.
Une vingtaine de femmes se trouve parmi les personnes arrêtées.

F. A. A.

Categories: Afrique

L'accusé condamné à 8 ans de prison

Fri, 11/08/2019 - 15:43

Le tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa s'est prononcé sur le troisième dossier inscrit au rôle de la session criminelle de l'année 2019. Au terme de l'audience qui s'est achevée dans la nuit de jeudi 07 novembre, le sieur Justin Dahouè poursuivi pour l'enlèvement d'un albinos du nom de François Mahouton Hounwanou, a été condamné à 08 ans de réclusion criminelle.
Selon le récit des faits, le sieur Michel G. B. Hounkpè-Houngavou fit la proposition à ses employés, Jean-Baptiste César Ayi et à Justin Dahouè le 10 mai 2013, de l'opportunité pour eux de se procurer un albinos pour se faire de l'argent. Habitué à François Mahouton Hounwanou, un albinos résidant dans la commune de Lalo (Couffo), Justin Dahoué activa ses relations avec celui-ci. Une semaine plus tard, il organisa une rencontre au terme de laquelle il conclut avec Michel G. B. Hounkpè-Houngavou, la vente de l'albinos à la somme de 10 millions de francs CFA.
Afin de pouvoir livrer François Mahouton Hounwanou, un voyage est organisé à Banigbé.
Michel G. B. Hounkpè-Houngavou informe qu'il sera à Porto-Novo le 04 juin pour une cérémonie. L'albinos sollicita son ami Pascal Hlékpé pour l'accompagner sur les lieux. Celui-ci à son tour informa Isaac Gbèdè, un de ses amis qui les déposa à Dogbo où ils embarquèrent pour Banigbé passant par Hêvié dans la commune d'Abomey-Calavi et Porto-Novo.
Le 05 juin 2013, Pascal Hlékpé et Isaac Gbèdè retournèrent dans leurs villages abandonnant Justin Dahouè, Michel G. B. Hounkpè-Houngavou et un certain délégué jusqu'à la date du 12 juin 2013 où, Justin Dahouè disparut avec François Mahouton Hounwanou.
A la barre, ils ont tous reconnu avoir voyagé avec l'albinos mais nié les faits liés à sa disparition.
Me Adjima Kalifa Djimila, représentant le ministère public a situé la responsabilité des accusés dans ce dossier avant de formuler ses réquisitions.
Les avocats de la défense ont plaidé pour la libération de leurs clients.
Dans sa délibération, la Cour présidée par le magistrat Antoine Kocou Houézé a requalifié les faits séquestrations en faits de traite de personne et acquitté les accusés Isaac Gbèdè et Jean-Baptiste César Ayi au bénéfice du doute. Il a toutefois requis contre Justin Dahouè une peine d'emprisonnement de 08 ans.
Le président de la Cour, Antoine Kocou Houézé pour cette audience était assisté des magistrats Bienvenu Kouessi Anagonou, Herbert Solévo, Mohamed Saliou Obonou et Apollinaire Goumbadé Hounkannou, tous accesseurs.

F. A. A.

Categories: Afrique

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